Par Ouriel (Ouriel) le samedi 14 juillet 2007 - 18h02: |
Dans une interview au "Figaro", le chef de la délégation du Hezbollah affirme que son mouvement a les moyens d'affronter à nouveau Israël.
Notre hospitalité a fait de nous des complices des terroristes. La porte est ouverte. Les journaux les plus connus publieront sans honte des interviews où la haine s'affiche.
A la veille des cérémonies commémoratives de la Rafle du Vélodrome d'Hiver, on publie ce texte. Le mot Juif en est soigneusement absent. Il est remplacé par « entité sioniste ». Objet de la même haine. Aucun commentaire de la journaliste. Elle a tendu son micro à un criminel. Son choix était fait. Pour l'occasion, le langage hystérique et antisémite du Hezbollah s'est policé. Nous sommes entre gens d'équivoque compagnie. Ceux qui regardent les programmes d'Al Manar dans des salons.
Le texte est publié le 14 juillet. Un 14 juillet qui donne la nausée.}
Correspondance : Bernadette Capdevielle
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Mohammad Fneich (Hezbollah) : "L'approche française est plus équilibrée"
Propos recueillis à Beyrouth par SIBYLLE RIZK. (nom typiquement libanais)
Publié le 14 juillet 2007
Dans une interview au "Figaro", le chef de la délégation du Hezbollah affirme que son mouvement a les moyens d'affronter à nouveau Israël.
LE MINISTRE démissionnaire Mohammad Fneich représente le Hezbollah à la réunion interlibanaise qui s'ouvre aujourd'hui. Cette participation est un événement en soi pour le Parti de Dieu, qui acquiert ainsi une reconnaissance dépassant celle de ses alliés syrien et iranien. Mohammad Fneich a expliqué au Figaro comment le Hezbollah abordait la rencontre.
LE FIGARO. - Comment avez-vous réagi aux déclarations de Nicolas Sarkozy invitant le Hezbollah à cesser ses actions terroristes ?
Mohammad FNEICH. - Nous avons envisagé dans un premier temps de renoncer à nous rendre à Paris, car de tels propos nous portent préjudice. Mais un communiqué de clarification des autorités françaises a ensuite rectifié les choses.
Qu'attendez-vous de la réunion de La Celle-Saint-Cloud ?
Nous étions dès le départ favorables à l'initiative française. D'autant que la France a modifié son approche de la question libanaise, qui est désormais plus équilibrée, au moins dans la forme. Ce n'est un secret pour personne que la précédente équipe avait pris ouvertement parti pour un camp. La nouvelle administration tire les leçons de cette expérience politique, qui n'a fait qu'exacerber la crise. La France sait que si elle veut continuer de jouer un rôle au Liban elle n'a pas intérêt à ce que la situation y devienne incontrôlable. Ses objectifs diffèrent en cela de ceux des États-Unis, qui se servent du Liban pour satisfaire leurs intérêts régionaux. Désormais, l'objectif français semble être de vouloir rapprocher les Libanais. Cette initiative pourrait créer un climat positif en mesure d'ouvrir la voie à une éventuelle solution.
Quelles sont les chances de succès de la conférence ?
Le dialogue ne sera pas fructueux si toutes les parties ne prennent pas conscience du danger d'arriver à l'élection présidentielle libanaise (en septembre, NDLR) sans entente interne préalable destinée à résoudre la crise du pouvoir exécutif. Cela passe par l'acceptation du principe d'un partenariat véritable, faute de quoi le pays s'enfoncera dans l'inconnu. Le camp au pouvoir doit faire comprendre à ses amis américains que leurs intérêts nationaux diffèrent des calculs régionaux des États-Unis. La position du Hezbollah est claire, nous voulons la fin des pratiques hégémoniques du camp au pouvoir et revenir aux pratiques institutionnelles normales.
Le saut dans l'inconnu que vous craignez comprend-il des risques d'une guerre entre sunnites et chiites ?
Certainement pas. Pour le Hezbollah en tout cas, il s'agit d'une ligne rouge.
Percevez-vous une différence de politique entre l'Iran et la Syrie au Liban, la première ayant davantage intérêt à sa stabilité que la seconde ?
Il n'y a pas de différence sur le plan stratégique. Mais chacun a ses particularités. La Syrie est le voisin direct du Liban à qui elle est donc liée par des intérêts vitaux. Elle se perçoit aujourd'hui comme la cible principale de l'offensive américaine qui passe par le Liban. Or, il est évident que si Damas considère que le système politique libanais allié à ses adversaires constitue un danger pour sa sécurité et ses intérêts, elle ne va pas rester sans réagir. Il faut comprendre une réalité géopolitique essentielle : faute d'établir des relations amicales avec la Syrie, le Liban est voué à l'instabilité politique et économique.
Les armes dont dispose le Hezbollah n'autorisent-elles pas vos rivaux libanais à se sentir menacés ?
La résistance est le résultat de l'occupation. Nous avons pris les armes pour défendre notre terre. Elles n'ont jamais servi pour obtenir des victoires internes. Celui qui invente des peurs en ce sens a des motivations politiciennes. Elles ne sont pas réalistes.
Qui a commis selon vous l'attentat par lequel six Casques bleus espagnols ont été tués le 24 juin au Liban-Sud ? La Syrie manipule-t-elle des groupuscules islamistes sunnites ?
La déclaration d'Ayman Zawahiri (le numéro deux d'al-Qaida) fait office de revendication de mon point de vue. Al-Qaida considère la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) comme une puissance occupante et a été jusqu'à nous accuser de protéger la frontière israélienne en acceptant la présence des Casques bleus. Personne ne peut démêler le jeu des services de renseignements de toutes sortes, mais je ne crois pas possible d'imputer à la Syrie les agissements d'al-Qaida au Liban.
La guerre de l'été 2006 a été déclenchée à la suite de la capture par le Hezbollah de soldats israéliens. Où en est le dossier de l'échange de prisonniers ?
Il ne dépend pas uniquement du Hezbollah. Nous sommes entièrement disposés à réaliser une opération d'échange de prisonniers et l'ONU est en train de jouer les intermédiaires. Nous avons déclaré dès le premier instant que l'objectif de notre opération était de parvenir à un tel échange. Il s'agissait pour nous d'un moyen de pression sur Israël. Mais elle a servi de prétexte pour déclencher une offensive préméditée par Israël et les États-Unis. Il est apparu que la guerre était avant tout américaine. Condoleezza Rice l'a énoncé clairement en disant qu'elle symbolisait l'accouchement du nouveau Moyen-Orient.
Êtes-vous en train de réarmer, en prévision d'une nouvelle guerre ?
Le Liban est dans la tourmente depuis la création de l'entité sioniste. Notre expérience nous a appris que les crises régionales se répercutent d'une façon ou d'une autre au Liban. Par conséquent, nous n'allons pas céder à l'illusion béate que tous les dangers ont disparu. L'arsenal dont dispose le Hezbollah est largement suffisant.
Le Figaro interview Mohammad Fneich - Hezbollah
http://www.lefigaro.fr/international/20070714.FIG000000656_mohammad_fneich_hezbollah_l_approche_francaise_est_plus_equilibree.html
Par Tun (Tun) le samedi 14 juillet 2007 - 16h52: |
Des citoyens au rabais
Juifs séfarades en Israël
Qui sont les victimes du sionisme ? Les Palestiniens évidemment. Mais sont-ils les seules victimes de ce mouvement colonial ? A cette question, Ella Shohat répond clairement par la négative, en affirmant que le sionisme a aussi produit ses victimes juives (1). Universitaire d’origine israélienne, Shohat enseigne depuis de nombreuses années à New York. En Israël, à l’exception de cercles très minoritaires, elle a, depuis toujours, été complètement ostracisée par le monde universitaire et intellectuel.
Sans constituer une autobiographie, l’essai de Shohat raconte aussi son histoire à elle – femme, juive arabe, et de surcroît antisioniste –, ainsi que celle de ces nombreux Israéliens qui, nés dans la culture arabe, n’ont jamais pu, pour cette raison, être reconnus comme de véritables membres de la communauté nationale israélienne, à plus forte raison de ses élites.
Le mouvement sioniste est né, au début du XXe siècle en Europe, comme une tentative de réponse à l’antisémitisme. Ses idéologues et ses pionniers ont tous été les enfants de la culture européenne, coloniale et moderniste, y compris de son racisme envers tout ce qui n’était pas européen. Désirant faire émigrer les communautés juives du monde arabe – par besoin d’une main-d’œuvre habituée aux travaux difficiles et pas beaucoup plus chère que la main-d’œuvre arabe indigène, ou pour réaliser le rêve d’un « retour » des communautés juives vers leur patrie historique –, les dirigeants sionistes n’ont jamais su considérer ceux qu’ils nommaient leurs « frères des communautés orientales » comme de véritables égaux.
Certaines des communautés juives les plus anciennes du monde, tels les Juifs d’Irak ou du Yémen, ont été véritablement manipulées pour venir renforcer le jeune Etat, la direction sioniste n’hésitant pas à utiliser des méthodes terroristes pour faire fuir les Juifs de leurs pays, comme dans le cas de la communauté juive irakienne dont est issue Shohat.
Si certains dirigeants sionistes n’ont jamais caché leur racisme antiséfarade, la majorité d’entre eux avaient plutôt un regard paternaliste, promettant une place égale aux nouveaux immigrants juifs arabes, après une période de socialisation et d’adaptation à la modernité, ashkénaze comme il s’entend. Victimes d’un déracinement qu’ils ne désiraient pas, les Juifs arabes immigrés en Israël sont, pour l’auteur, des réfugiés. Certes privilégiés par rapport aux réfugiés palestiniens, mais réfugiés quand même, et victimes d’une discrimination structurelle et d’un racisme plus ou moins déclaré.
Cet essai a été publié, en anglais, dans la revue new-yorkaise Social Text, en 1988, au moment où, en Israël, la seconde génération de ces victimes juives du sionisme commençait à remettre en question l’hégémonie ashkénaze, d’abord dans le champ politique puis dans le champ culturel. Pourtant, ce n’est qu’en 2001 qu’il a été traduit et publié en hébreu... par le Centre d’information alternative – une organisation de la gauche radicale – et la jeune maison d’édition Kedem, spécialisée dans la publication d’auteurs juifs arabes. C’est-à-dire encore dans la périphérie de l’hégémonie culturelle israélienne.
Pourtant, au moment où ce texte fondateur est enfin publié en Israël, il n’est plus totalement isolé. Des écrivains comme Sami Shalom Chetrit, des chercheurs comme Yehuda Shenhav, des cinéastes comme David Ben Chetrit (2) sont enfin reconnus à leur juste valeur et commencent à trouver leur place. Ils portent tous un regard extrêmement critique sur les fondements racistes de la société israélienne, et, pour la plupart, remettent en question le sionisme aussi pour ce qu’il a commis à l’encontre de ses victimes palestiniennes.
Michel Warschawski
Par Tun (Tun) le samedi 14 juillet 2007 - 16h38: |
Merci M.Braham pour votre grande tolérance,ce que j'ai dis n'avait rien de haineux j'ai posé une problematique qui existe malheureusement et vous savez tres bien que la democratie n'est pas si efficase que ca puisqu'elle n'intervient qu'apres que le mal soit fait.
Par Shira (Shira) le samedi 14 juillet 2007 - 13h24: |
Je salue la sagesse du pere qui a eduque ses enfants a comprendre l'ensemble.
Recueillements pour notre ami harissien Henri.
Par Yanniv (Yanniv) le samedi 14 juillet 2007 - 14h07: |
Rachida Dati, Garde des Sceaux, ministre française de la Justice,donnera ce vendredi 13 juillet, à Paris, à 18 h, ''une réception aux couleurs de l'Europe et de la Méditerranée à l'occasion de la fête nationale de la République Française''. (Guysen.International.News)
''En présence de ministres de la Justice européens et méditerranéens, Rachida Dati s'exprimera dans les jardins de l'hôtel de Bourvallais (13, place Vendôme) à 18h30. Seront notamment présents les ministres de la Justice espagnole, hongrois, luxembourgeois, portugais, slovaque, libanais, marocain, et palestinien''.
Commentaires (par Simon Pilczer}:
Le ministre de la justice israélien serait-il "persona non grata", alors que l'occasion était belle justement de le faire se rencontrer avec les représentants palestiniens, et marocains ?
Est-ce que "l'Europe de la Méditerranée" que l'on nous prépare serait déjà communautarisée ?
Sous prétexte que la rive Nord de la Méditerranée (Espagne, France, Italie, pays issus de l'ex-Yougoslavie, Grèce) est encore majoritairement chrétienne, que les rives Sud (Maroc, Algérie, Tunisie, Lybie, Egypte) et Est (Turquie, Syrie) sont presque exclusivement musulmanes, à l'exception du pauvre Liban déchiré par des luttes "tribales", et d'Israël, seul Etat juif démocratique de cette région tourmentée...
La France veut-elle contribuer à la mise en danger de la sécurité régionale de la zone Méditerranée en général, et d'Israël dans son existence même, en invitant officiellement d'une part, du 14 au 16 juillet, le Hezbollah, organisation terroriste au Liban, bras armé de la Syrie et de l'Iran ; d'autre part le "ministre de la justice" d'un Etat qui n'existe pas, la "Palestine" ?
La France et l'UE voudraient absolument porter sur les fonts baptismaux, avec les fonds des contribuables européens, cet "Etat de Palestine" dont les dirigeants n'ont pour seule ambition que la destruction de l'Etat d'Israël : avouée et directe (le Hamas) ou cachée et par étapes (le Fatah), c'est le seul but que se fixent TOUS les dirigeants palestiniens, depuis les "extrémistes" reconnus modèle Ismaïl Haniyeh, aux soi-disant "modérés" modèle Mahmoud Abbas.
La solution actuelle au "problème palestinien", entité créée de toutes pièces par la propagande soviétique du temps de la guerre froide pour servir les intérêts soviétiques, et offrir aux masses arabes de la région un bouc émissaire idéal aux frustrations imposées par des Etats tyranniques, et une religion belliqueuse, la solution actuelle au "problème palestinien" donc, est de placer les palestiniens qui se réclament de cette appellation sous tutelle internationale, en démilitarisant totalement les zones qu'ils habitent (bande de Gaza, Judée et Samarie abusivement désignées "cisjordanie").
Les fonds versés par les organisations internationales - l'ONU via l'UNWRA (et il faudra s'interroger sur la perennité d'un organisme d'assistance internationale à des réfugiés remontant à la 4ème génération depuis 1948), UE - et les Etats donateurs directs, aussi bien arabes qu'occidentaux, seront gérés par des administrateurs indépendants, rendant des comptes et responsables devant leurs mandants (UE, ONU, Etats donateurs), pour faire cesser la gabégie d'une corruption permanente et admise des dirigeants palestiniens, ouvrant toutes facilités aux achats massifs d'armes, et à une gouvernance absolument ubuesque de l'argent destiné à soulager la réelle détresse de populations dans la misère, alimentée de haine plus que de pain.
50 ans et deux générations humaines de mandat international (soit aux environs de 2060, nombre salutaire !) pour l'administration de ces zones, que leurs dirigeants palestiniens se sont montrés incapables de gérer depuis les accords d'Oslo, sont nécessaires pour ramener la paix dans des esprits troublés.
Cette période sera utilisée pour une éducation saine des enfants palestiniens et la rééducation des malheureux adolescents élevés dans la haine d'autrui, des Juifs en particulier, mais aussi des "infidèles" en général, le culte de la violence et de la mort.
Le "problème palestinien" est un abcès purulent entretenu par la Ligue Arabe depuis la chute de l'Empire soviétique, qui continue d'être entretenu grâce aux pétrodollars iraniens et des pétromonarchies. La Russie continuant d'injecter de la malignité dans cet abcès.
Il est temps de sortir de ce cercle vicieux de la violence et de la peur imposées par le terrorisme islamiste, et de revenir à des fondamentaux plus sains et constructifs, enseignés par les "Lumières" et la foi en une humanité progressant dans l'amour des autres et le respect de la Loi.
Le socle de toutes nos sociétés humaines est bien celui du décalogue "Tu ne tueras point".
Simon Pilczer
Par Braham (Braham) le samedi 14 juillet 2007 - 11h17: |
Les Viperes sortent de temps en temps de leur trou pour propager leur Venin.
Il y a encore des intervenants qui croient que nos amis sur Adra n'avaient pas lu Shakespeare ou Moliere.
Non !! Nous sommes capables de deceler, derriere des conseils "Fraternels", les pensees obscures d'un Yago ou d'un Tartuffe.
En Hebreu nous disons "Toul qora mibeyn e'nekha" qui correspond a peu pres a "Le chameau ne voit pas sa bosse".
Oui!! Israel n'est pas peuple de Saints, mais d'une societe normale qui peut souffrir de tous les maux humains. Mais contrairement a certains autres pays, sa Democratie lui donne tous les moyens de reagir et de se debarrasser de ses Virus, qu'ils soient, Generaux, President ou Milliardaires mysterieux qui jouent le Pere Noel.
Par Lapid (Lapid) le samedi 14 juillet 2007 - 11h09: |
Le colloque de la liberté
"La liberté appartient à tous, aussi bien à la gauche qu’à la droite." Saurons-nous la défendre ensemble ?
Le premier colloque de l'Institut Jean-Jacques Rousseau, le 28 juin 2007, a posé la question.
Un nouveau départ dans la vie intellectuelle de la France et de l’Europe ? C’est bien ce que les participants du colloque organisé par l’Institut Jean-Jacques Rousseau (JJRI) le 28 juin - « Le monde libre, une idée neuve » - ont eu le sentiment de vivre. Les meilleurs esprits se sont retrouvés pour commémorer la création, voici une soixantaine d’années, d’une communauté de nations dite « occidentale » ou « atlantique », fondée sur la foi, le droit et la liberté, pour célébrer ses réussites (de l’Otan à l’unité européenne, de l’ordre économique mondial à la victoire finale par K.O. sur le totalitarisme soviétique), mais aussi pour s’interroger sur la montée de nouveaux dangers. Qu’une telle réunion ait lieu, c’était déjà remarquable en soi : nous vivons à chaque instant sur l’acquis du « monde libre », mais n’y pensons presque jamais. Ce qui était non moins significatif, c’était à la fois la diversité des opinions, et que chacun se soit situé, dans les exposés comme dans les débats, au-delà des clivages politiciens et des idéologies toutes faites : gauche contre droite, ou post-socialisme contre pseudo-libéralisme...
Le colloque a été ouvert, avec la distinction souriante qu’on lui connaît, par son hôte, Pierre-Christian Taittinger, maire du XVIe arrondissement de Paris. Michel Gurfinkiel, président de l’Institut Jean-Jacques Rousseau, a ensuite passé la parole à l’essayiste Nicolas Tenzer, directeur de la revue Le Banquet, qui a prononcé une leçon inaugurale sur le concept même de « monde libre ». En soulignant notamment à quel point il était lié à trois traditions historiques : le judaïsme, religion du Talmud, donc de l’étude perpétuelle et de la confrontation perpétuelle des points de vue ; le christianisme, religion du salut individuel et donc de la personne humaine ; et l’humanisme, fondé sur un doute créateur.
Une première table ronde, animée par Charles Meyer, a abordé les racines religieuses du monde libre. Meyer a cité le Midrash (commentaire homilétique de la Bible hébraïque) : « Selon les exégètes, ce n’étaient pas les prêtres qui, dans l’ancien Israël, portaient le candélabre à sept branches sur leurs épaules, mais le candélabre qui les portait ». Ce qui revient à dire que ce n’est pas la société qui façonne la foi, mais le contraire. André Kaspi, professeur à la Sorbonne (Paris I) et président du Comité du CNRS pour l’histoire, a évoqué les Etats-Unis des années 1940, de Pearl Harbour à la fondation de l’Otan. D’une certaine manière, cette époque marque l’apogée d’une culture marquée à la fois par la foi chrétienne et l’optimisme des Lumières : d’où, par exemple, la notion, spécifiquement américaine, et inintelligible ailleurs, d’une « croisade » pour la liberté. Armand Laférerre, président d’Areva Canada, reprend ce thème, à travers une analyse exceptionnellement dense de la théologie calvinienne, socle religieux du monde anglo-saxon mais aussi du protestantisme français. Pour André Bercoff, journaliste et écrivain, le plus grand mérite intellectuel du monde libre est d’avoir pratiqué l’autocritique, et sans cesse accepté de mettre ses actes en accord avec ses principes affichés : permettant ainsi à un « club occidental » , blanc et judéo-chrétien, de devenir celui de l’humanité tout entière.
La deuxième table ronde, sous la houlette de Valérie Hoffenberg, était consacrée aux « piliers » du monde libre, mis en place à la fin des années 1940 et toujours présents. Le libéralisme économique, dont Florin Aftalion, professeur émérite à l’Essec rappelle qu’il est longtemps resté « hérétique » face à une pensée dominante keynésienne, jusqu’à la révolution thatchérienne de 1979, mais qui a tout de même conditionné en grande partie la prospérité américaine de l’après-guerre ou le « miracle » économique allemand. L’Otan, alliance qui, selon François Heisbourg, directeur de la Fondation de la Recherche stratégique (FRS), a préservé la paix en prenant au sérieux l’hypothèse de la guerre. Et enfin l’unité européenne, donc Christian Makarian, rédacteur en chef de L’Express, s’est fait à la fois l’historien et le champion, avec autant d’humour que de netteté dans les convictions.
Troisième table ronde, animée par Anne-Elisabeth Moutet : les menaces dirigées contre les sociétés démocratiques du XXIe siècle, et dues, dans une large mesure à des politiques à courte vue. Louis Chauvel, sociologue et professeur à l’Institut d’études politiques de Paris, s’interroge sur la viabilité d’une démocratie qui ne reposerait plus sur une solide classe moyenne. Ceux qui ont lu son livre sur Les classes moyennes à la dérive (Seuil, 2007) ont retrouvé son franc-parler : aussi bien face à une gauche qui n’a rien fait contre « l’inflation, donc la dévaluation, des diplômes », que face à une droite qui préféré l’héritage au mérite. Dean Godson, directeur du think-tank Policy Exchange, fait le bilan du multiculturalisme britannique : loin d’exprimer une ouverture réelle, cette pratique ne serait, selon lui, qu’un « rapatriement des habitudes coloniales ». De même que les administrateurs victoriens gouvernaient l'Empire de façon indirecte, en s’appuyant sur des élites locales plus ou moins acquises, de même les gouvernements britanniques contemporains ont cru pouvoir « déléguer » l’intégration des immigrants issus du tiers-monde et en particulier des pays islamiques à des élites communautaires. Sans comprendre que celles-ci avaient leurs propres ambitions, y compris celle de subvertir – ou de convertir – le Royaume-Uni tout entier. Jürgen Liminski, éditorialiste à Deutschlandfunk, souligne que la réussite du monde libre pendant les Trente Glorieuses a tenu à une réhabilitation générale de l’institution familiale et à une forte natalité ; inversement, la crise structurelle des trente dernières années coïncide avec une remise en question de la famille et un effondrement démographique. Il revenait enfin à Philippe Karsenty, directeur de l’agence de notation de presse Media-Ratings, d’examiner la question des rapports entre médias et démocratie dans un pays tel que la France. Son verdict est sans appel : ce ne sont pas les liens personnels réels ou supposés de Nicolas Sarkozy avec des patrons de presse qui menacent la liberté et la qualité du journalisme français, mais bien les structures dont celui-ci est affligé, étatisme, corporatisme, loi du silence, mépris du public. Karsenty observe que tous les journalistes français savaient à quoi s’en tenir sur le couple Hollande-Royal mais ont refusé d’en informer leurs lecteurs tout au long de l’année électorale, comme si ce n’était pas un paramètre politique important de la campagne (Media-Ratings a été le premier organe d’information à soulever la question, longtemps avant le premier tour).
La quatrième table ronde, conduite par Michel Gurfinkiel, a traité des menaces géopolitiques. L’islamisme, d’abord, analysé par Daniel Pipes, le directeur du Middle East Forum. Forme extrémiste de l’islam, ce mouvement applique simultanément deux tactiques, en fonction de ses adversaires : la non-violence (l’action sociale et caritative) et la violence (le terrorisme). Mais il n’a qu’un seul but stratégique : l’instauration d’un nouveau califat, c’est-à-dire d’un Etat islamique mondial à caractère totalitaire. La plupart des pays démocratiques cherchent à s’appuyer sur l’islamisme non-violent pour vaincre l’islamisme violent. Sans comprendre qu’il s’agit de deux variantes, liées entre elles, d’un phénomène unique. Directeur de l’Institut d’Histoire sociale (IHS), Pierre Rigoulot examine les cas de Cuba et de la Corée du Nord, électrons libres du totalitarisme que l’on n’a pas voulu ou pu éliminer dans les années 1990 après la chute de l’Empire soviétique et qui redeviennent particulièrement virulents aujourd’hui. Délégué général de l’Appel pour le Darfour, Richard Rossin dresse un tableau précis et d’autant plus terrifiant de la situation qui règne aujourd’hui dans cette région. En faisant de l’aide humanitaire une priorité absolue, de nombreuses ONG favorisent en fait l’agresseur : la junte islamiste soudanaise, qui prépare déjà un djihad-éclair à travers le Sahel. A l’arrière-plan, le rôle des grands Etats autoritaires post-communistes, Russie et Chine, qui manipulent l’islam (sous sa forme sunnite, comme au Soudan, ou chiite, comme en Iran) pour abattre l’Occident.
Deux personnalités exceptionnelles ont clôturé le colloque. D’abord le père Patrick Desbois. Chargé des relations entre l’Eglise de France et le judaïsme, ce prêtre mène aussi une oeuvre étonnante depuis une quinzaine d’années, avec l’organisation juive et catholique Yahad/In Unum : la localisation, en Ukraine et dans d’autres pays ex-soviétiques, des sites où les nazis ont perpétré le « Second Holocauste », l’extermination de 1,5 million de juifs au moins par fusillade. Peu à peu, ce qui n’était qu’un « devoir de mémoire » s’est transformé en une enquête de terrain : audition systématique des derniers témoins, fouilles sur les lieux des massacres, reconstitution des opérations. A travers ce travail, c’est la compréhension globale de la Shoah qui est en train de se modifier : le crime était encore plus vaste et mieux organisé qu’on ne le pensait. Dans quel but ultime ? En ciblant les juifs, les nazis s’attaquaient d’abord, selon Desbois, aux porteurs du Décalogue et donc du commandement : Tu ne tueras point. Tuer les juifs, c’était rendre toutes les tueries possibles. La civilisation restera précaire et vulnérable tant que cette vérité ne sera pas entendue. Claude Goasguen, député UMP de Paris, a partagé ensuite avec l’assistance quelques réflexions sur le courage politique. Il consiste, d’après lui, à ne jamais transiger sur l’essentiel. Mais aussi à ne pas s’enfermer dans le manichéisme. La liberté appartient à tous, aussi bien à la gauche qu’à la droite. Elle sera défendue par tous.
© Institut Jean-Jacques Rousseau, 2007.
Les interventions et débats du colloque du 28 juin seront prochainement mis en ligne sur ce site.
Institut Jean-Jacques Rousseau
Par Lapid (Lapid) le samedi 14 juillet 2007 - 10h40: |
DIMANCHE 15 JUILLET : RASSEMBLEMENT POUR LA PAIX ET CONTRE LE TERRORISME - 13/07/07
Communique du CRIF
A l’occasion de la venue du Hezbollah à Paris, avec le soutien du CRIF, l'UEJF organise un Rassemblement et une cérémonie pour la paix et contre le terrorisme dimanche à 16h place de la République.
L'UEJF, rejoint par le MPCT (Mouvement pour la paix et contre le terrorisme), SOS Attentats, et avec le soutien du CRIF, Club Convergences, Bnai Brith de France, le FSJU, la Wizo et de nombreuses autres associations, organise un rassemblement pour la paix et contre le terrorisme, dimanche 15 juillet à 16h place de la République.
A l'heure où des représentants du Hezbollah sont invités sur le territoire de la République, nous tenons à réaffirmer que le Hezbollah est une organisation terroriste, comme l'a récemment déclaré le Président de la République.
Nous affirmons qu’inviter le Hezbollah à Paris, alors qu’il détient en otage deux soldats israéliens, qu’il ne permet pas au Comité International de la Croix Rouge de rendre visite à ces deux soldats ni ne donne la moindre garantie sur leur état de santé, n’est pas rendre service à la paix.
Nous rappelons que des civils et militaires français ont été victimes du terrorisme du Hezbollah, notamment lors de l’attentat du Drakkar en 1983.
En la mémoire de toutes les victimes, le rassemblement sera suivi d’une cérémonie.
Pour Raphaël Haddad, Président de l'UEJF: "Aujourd’hui, accueillir le Hezbollah sans conditions dans les châteaux de la République est une insulte à la France. Il n'est pas normal que l’on invite une organisation terroriste qui a porté atteinte à la France, notamment en tuant lâchement nos soldats lors de l'attentat du Drakkar."
http://www.crif.org/index.php?page=articles_display/detail&aid=9257&artyd=2
Par Lapid (Lapid) le samedi 14 juillet 2007 - 10h24: |
Drole ( !) de personnage mais surement pas un ange !
Effectivement , Gaydamak est un drole d’ange (!) qui sait profiter du desarroi de certaines couches de la population devant l’inaction d’un gouvernement incapable de resoudre leurs problemes (entre autres, sociaux ou securitaires). D’ailleurs, il n’a pas resiste plus longtemps pour mettre "cartes sur tables" et fonder son propre parti auquel il a donne le nom de "Justice sociale" avec l’objectif avoue d’avoir 30 a 40 deputes aux prochaines elections en esperant avoir le soutien des israeliens d’origine russe, de certaines couches desheritees de la population, de certains milieux religieux et de certains milieux politiques. Il pretend s’interesser uniquement a la Mairie de Jerusalem mais il est evident que ses veritables ambitions sont de se trouver un jour a la tete de l'Etat d'Israel. Il parle d’apporter son soutien a Bibi Natanyahou (qui, a mon avis, ferait une erreur fatale en acceptant un tel soutien. !).
D'autre part, Gaydamak organise souvent en Israel des fetes somptueuses pour attirer a lui le soutien de "la High Society Israelienne" et de certains milieux politiques. Arcadi Gaydamak y fait des apparitions de "Parrain", entoure de sa garde de securite personnelle pour presider "l'assemblee de ce joli monde" !
Franchement, apres toutes les affaires de corruption qui ont « sali » le renom de notre pays, Israel n’a vraiment pas besoin de s'encombrer d’un tel personnage !
En fait qui se cache derriere le personnage si controverse de Gaydamak ?
Arcadi Gaydamak est un homme d'affaires et financier angolo-canado-franco-israélien d'origine russe et de religion juive (né le 8 avril 1952 à Moscou).
Après une enfance passée à Moscou dans une famille fortunée, Arcadi Gaydamak part dans sa jeunesse pour Israël avant de s'établir en France. Il y devient, dans les années précédant la chute du mur de Berlin, interprète auprès de personnalités soviétiques, se constituant ainsi un premier réseau de relations qu'il va mettre à profit quand il débute dans les affaires, à la fin des années 1980.
Arkadi Gaydamak possède quatre nationalités : angolaise, canadienne, française et israélienne. Il fait l'objet d'un mandat d'arrêt en France dans le cadre des l'Angolagate (Affaire des ventes d'armes à l'Angola) et a une lourde dette envers le fisc français.
Affaire des ventes d'armes vers l'Angola
Gaydamak se livre dans les années 1990 à de fructueuses affaires entre la Russie, la France, Israël et l'Afrique dans l'ombre de Pierre Falcone. À ce titre, il est impliqué dans l'affaire des ventes d'armes à l'Angola (Angolagate).
Il reprend, à très bon compte, la dette de l'Angola envers l'URSS et sert d'intermédiaire pour 500 millions de dollars de livraisons d'armes russes. (Affaire de la dette angolaise)
Les réseaux
Arcadi Gaydamak et la nébuleuse Tchernoï
Arkadi Gaydamak figurait aux côtés des frères Tchernoï, dès le début des années 1990, dans les affaires dites des avisos, qui leur ont permis de voler des dizaines de millions de dollars à la Banque centrale de Russie. Gaydamak fut aussi lié au groupe Tchernoï par ses activités financières, notamment avec les banques Menatep et Rossiïski Kredit et le groupe aluminier Rusal.
Arcadi Gaydamak fut associé à Lev Levaev dans la société Africa-Israel. La société Africa-Israel prit pied en Angola et tenta de briser le quasi-monopole de la De Beers dans le commerce mondial des diamants. Arcadi Gaydamak finança Alimzhan Tokhtakhounov, dit le Taïwanais, émissaire en Europe du principal chef mafieux russe Viatcheslav Ivankov, emprisonné aux États-Unis.
Jean-Charles Marchiani et le RPF
Il aurait joué un rôle dans la libération d'otages français en Bosnie en 1995 et en Russie en 1998 et a reçu l'ordre national du Mérite de Jean-Charles Marchiani, élu du Rassemblement pour la France (RPF) de Charles Pasqua, sur le contingent de la Présidence de la République.
Refuge en Israël
En 2000, encourant le plus gros redressement fiscal jamais exigé en France (près de 500 millions de francs) et visé par un mandat d'arrêt international depuis le 6 décembre 2000, M. Gaydamak evite de justesse une arrestation et la perquisition à son domicile de l'avenue Foch à Paris et se réfugie à Londres puis en Israël. Dans un premier temps, il s'agissait pour lui d'effectuer sa « période de réserve » dans l'armée israélienne. Cette période, d'une durée de trois mois, a pris fin le 1er mars 2001.
Le 5 mars 2001, les juges français ont lancé un nouveau mandat d'arrêt détaillant plus largement les charges pesant sur l'homme d'affaires, notamment poursuivi pour « blanchiment d'argent, blanchiment aggravé, abus de biens sociaux, abus de confiance, fraude fiscale, commerce d'armes illicite ».
Dans un courrier du 23 avril 2001, les juges d'instruction se sont étonnés de n'avoir reçu aucune réponse de l'État d'Israël concernant l'exécution du mandat d'arrêt visant Arcadi Gaydamak, et ont demandé au parquet de Paris de les aider à « résoudre les obstacles éventuels à l'exécution de ce mandat » et que M. Gaydamak est « parfaitement localisable et localisé ». À défaut d'extrader Arcadi Gaydamak, la justice israélienne aurait dû l'interroger sur les faits qui lui sont reprochés, ce qui n'a pas été le cas. Le ministère de la justice israélien a simplement adressé au parquet et aux juges, le 2 mai 2001, une série d'observations: les faits de « trafic d'armes » ne sont pas poursuivis en Israël et le délit de « blanchiment » n'existait pas au moment des faits visés par l'enquête. Les autorités judiciaires israéliennes affirment également que les mandats d'arrêt délivrés par les juges comportent des imprécisions qu'elles souhaitent voir levées.
Retour à Moscou
Il vit depuis 2002 à Moscou. Le 10 juillet 2005, il a annoncé qu'il se lançait dans le sport, devenant le sponsor officiel de l'équipe de basket-ball israélienne Hapoel Jerusalem. Un mois plus tard, il donnait 400 000 dollars au club de football Hapoël Bnei Sakhnin avant d'acquérir le Betar Jérusalem.
Arcadi Gaydamak dirige aussi plusieurs associations juives de bienfaisance et est le président du Congrès des organisations et des communautés juives religieuses de Russie (KEROOR, doyenne des organisations de défenses des Juifs religieux en Russie.
Gaydamak disposerait de quatre passeports, en tant que citoyen de France, d'Israël, du Canada et d'Angola. Sa fortune est estimée à 800 millions de dollars, voire à plus d'un milliard de dollars. Son fils, Alexandre Gaydamak, né en 1976, est aussi un homme d'affaires d'envergure internationale, qui vient de prendre 50 % du club de foot de Portsmouth.
Rachat de France Soir
• Le 14 mars 2006, Arcadi Gaydamak a annoncé sa reprise du quotidien France Soir par l'intermédiaire de sa société Moscow News. Le 28 mars 2006, l'homme d'affaires franco-égyptien Raymond Lakah, propriétaire de Montaigne Press, la holding qui détient France Soir, a annoncé un accord avec Moscow News pour la reprise du quotidien et la poursuite de sa parution.
Références
• « Cinq acteurs de l'économie de l'ombre : Arkadi Gaydamak », Le Monde, 27 novembre 2002
• Natalia Kotliarov, une femme soupçonnée d'avoir transporté des fonds pour le RPF, mise en examen - Le Monde - 05/05/01
[SOURCE : WIKIPEDIA (L’Encyclopedie libre.
Arcadi Gaydamak Pour en savoir plus voir dans Liens : Revue de Presse]
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Arcady Gaydamak lance son parti politique en Israël par LEMONDE.FR avec AFP - 09.07.07
Le milliardaire israélo-franco-russe Arcady Gaydamak entend "jouer un rôle central dans la vie politique israélienne, en créant l'opinion publique plutôt qu'en [s]'adaptant à elle". Il doit lancer son propre parti, "Justice sociale", lors d'assises prévues jeudi 12 juillet à Jérusalem, en présence de quelque 1 400 membres fondateurs.........
L'homme d'affaires de 54 ans ambitionne de remporter aux prochaines législatives prévues en 2010 "entre 30 et 40 sièges" sur les 120 que compte le Parlement. Selon sa charte, Justice sociale sera le parti d'un seul homme, puisque M. Gaydamak sera seul habilité à désigner ses candidats à la Chambre. La formation luttera cependant pour "préserver les valeurs démocratiques d'Israël", et "développer une action directe de justice sociale et économique en faveur des plus défavorisés". Le parti propose aussi de permettre aux centaines de milliers d'Israéliens résidant en diaspora de voter à l'étranger, et de promouvoir la paix ainsi que l'adoption d'une Constitution en Israël (l'Etat juif en est dépourvu).
VACANCES OFFERTES
Des sondages récents prévoient en cas d'élections un spectaculaire recul du parti centriste Kadima du premier ministre, Ehoud Olmert, la montée du Likoud (droite) de Benyamin Netanyahou et du Parti travailliste d'Ehoud Barak. Visiblement embarrassé, un porte-parole du Kadima s'est dit "indifférent" aux projets politiques de M. Gaydamak, qui s'est jadis dit proche de M. Netanyahou.
Propriétaire du Betar, un club de football de Jérusalem très populaire, et de l'équipe de basket-ball de Hapoël Jérusalem, l'homme d'affaires a récemment fait son entrée à la Bourse de Tel-Aviv en prenant le contrôle de l'importante société immobilière d'investissement et de développement OCIF.
Le milliardaire espère dans un premier temps se faire élire à la mairie de Jérusalem. Il compte notamment sur le soutien d'une partie de la communauté des Israéliens originaires de l'ex-URSS, soit un million de personnes. L'été dernier, durant la guerre d'Israël contre le Hezbollah chiite libanais, il s'est acquis une grande popularité en organisant un immense camp de vacances au sud de Tel-Aviv pour accueillir des milliers d'habitants de Galilée visés par des tirs de roquette. Il a ensuite invité près de 2 000 habitants de Sdérot, cible régulière des tirs de roquette palestiniens, à une semaine de vacances dans la station balnéaire d'Eilat.
Par Tun (Tun) le vendredi 13 juillet 2007 - 22h31: |
Allons les amis vous savez tres bien au fond de vous memes que cet Arcadi Gaydamek n'a rien d'un ange,mais enfin soyons serieux,en étant le conseiller du president angolais je ne vois pas comment il ne serait pas mouillé dans le traffic d'armes de plus le jugement francais a son encontre et pour conclure l'affaire de blachiment en Israel...
Ca fait quand meme trop d'affaires en cours alors je ne pense pas qu'elles soient toute mal fondées.
J'ai vraiment de la peine pour ces israeliens qui sont si enthousiastes par les projets de ce pretencieux mais ce qui m'intrigue le plus c'est la facon d'aboutir a un tel aveuglement de la part d'une population mais cela pourrait peut etre venir du fait qu'il vise une certaine classe dans la population israelienne qui n'est pas assez cultivés et qui n'est pas assez mure pour detecter les failles de ses visions;toute cette histoire a tendance a nous rappeler ces bons vieux dogmes americains qui croient a tout ce qu'on leurs raconte sans meme se poser de question.
Malheureusement le monde est fait ainsi,la minorite eclairé controlle et profite de la majorité aveugle et franchement je dis tant mieux pour elle car si il y a des gens atant passifs alors autant en profiter d'eux.
Il est vrai que M.Gaydamak est un ange mais il serait dans ce cas l'ange de la mort qui a pour buts:acquerire plus de pouvoir et d'argent.
Réveillez vous juifs sefarades et battez vous pour que l'on vous considéere comme membre de la societe israelienne a part entiere,cette societe qui est jusqu'a ce jour controlle par vos (fréres) aschkenazes qui vous sousestiment et qui n'ont que mepris pour vous.
Par Cacouboulou (Cacouboulou) le vendredi 13 juillet 2007 - 21h53: |
Quand on poste une question, ou une réponse à une question, ou lorsqu'on évoque un sujet, même par le truchement du pseudo d'un autre harissien, il ne s'agit pas forcément d'un message personnel,,,
L'élévation du débat, doit être le fruit d'une réflexion, et l'efficacité de cette démarche, passe en général par une dynamique de groupe, qui fait appel à de multiples intervenants, chacun prenant à son tour la parole, c'est précisément ce que permet ADRA.
En politique, si bien sur, on désire être crédible, on doit avant d'entamer les moindres négociations, poser les termes et conditions de ces négociations, car s'il n'est pas interdit de négocier, il ne faut jamais négocier dans le désordre, ni sous la pression, sous peine de faire un cadeau à son pire ennemi.