Par Maxiton (Maxiton) le lundi 12 décembre 2005 - 18h36: |
Bof !
Le Grand Rabbin Ovadia n'arrive pas à la cheville du plus petit
imam allumé de la bande de Gaza ou d'ailleurs
Je n'excuse pas le Rabbin, car en matière de racisme il faut être
irréprochable, mais ça relativise.
Par Citron (Citron) le lundi 12 décembre 2005 - 17h55: |
Bazooka
ne me dites pas que vous ne connaissez pas les declarations racistes du "rabbin"
je vous raffrechi la memoire; ca date de 2000, mais le texte ne precise pas si le "rabbin" paralait aussi de ses compatriotes arabes israeliens
-Les déclarations du rabbin Ovadia Yossef
Ovadia Yossef n'est pas un rabbin quelconque dont les divagations seraient sans conséquences. Ce quasi octogénaire est le chef du parti ultra orthodoxe des juifs sépharades, le Shass. N'ayant rien d'un parti marginal, le Shass est présent avec 17 députés au parlement israélien qui en compte 120. Le Shass ne se prive donc pas de souffler le chaud et le froid pour faire et défaire les alliances gouvernementales.
C'est donc fort de son pouvoir que, début août 2000, le rabbin Ovadia Yossef a répandu son idéologie raciste en fustigeant les juifs victimes de la barbarie nazie: "Les six millions de malheureux juifs que les nazis ont tués ne l'ont pas été gratuitement. Ils étaient la réincarnation des âmes qui ont péché et ont fait des choses qu'il ne fallait pas faire". Noter que le rabbin est loin d'être le seul à adhérer à l'idée de réincarnation donc de châtiment divin, l'opinion exprimée ici n'a donc rien d'unique ni de nouveau dans le contexte biblique. Les arabes ne trouvent pas meilleure grâce aux yeux du gourou électrisé par sa popularité: "Barak va leur [les Palestiniens] donner la moitié de la vieille ville de Jérusalem, comme cela ils réussiront à tuer des juifs, il leur court après comme un fou", "Il [Barak] amène des serpents à côté de nous" et, montrant que ses propos ne sont pas que le fruit de son imagination "il est écrit dans la gemara [une partie du Talmud] que Dieu a regretté de les avoir créés [les arabes]." Devant un tel flot de haine et de bêtise, les protestations n'ont pas manqué afin d'entretenir l'illusion que le rabbin a dévoyé le message biblique.
Août 2000
www.atheisme.org/ovadiayossef.html
Par Kinor (Kinor) le lundi 12 décembre 2005 - 16h54: |
La Palestine prend la place d'Israël sur une carte de l'onu
Un événement semble être passé plutôt inaperçu la semaine
dernière, en dépit de son importance. Le site d'Aroutz Shéva en
anglais rappelle que les Nations unies ont tenu récemment, à
l'occasion de l'anniversaire du vote du plan de partage, une
''Journée de Solidarité avec le peuple palestinien''.
Les participants, rassemblés dans les locaux de l'Organisation
internationale à New York, se sont réunis devant une carte du
Proche-Orient encadrée des drapeaux de l'Onu et de l'OLP, où
figurait la Palestine à la place d'Israël, pourtant membre de
l'Onu depuis 56 ans. Elle n'indiquait pas la frontière délimitée
justement en ce 29 novembre 1947, définissant la superficie de
l'Etat d'Israël aux côtés des Etats arabes.
Il ne s'agissait pas d'une cérémonie secondaire étant donné
qu'elle était ''honorée'' notamment par la présence du
secrétaire général de l'Onu Kofi Annan en personne qui a prononcé
son discours devant la carte sans la moindre hésitation.
Au début de la réunion, les ''dignitaires'' présents se sont
''recueillis''. Le maître des cérémonies a déclaré au
préalable : ''J'invite les participants à se lever et à
observer une minute de silence en mémoire de tous ceux qui ont donné
leur vie pour la cause du peuple palestinien et pour la paix entre
Israël et la Palestine''. Les photos sont publiées sur le site
Eye on the UN:
http://www.eyeontheun.org/view.asp?l=21&p=142
La séance a eu lieu en présence également de Nasser al-Kidwa,
responsable des affaires extérieures de l'Autorité palestinienne,
d'Andrey Denisov, président du Conseil de sécurité de l'Onu, de
Jan Eliasson, président de l'Assemblée générale des Nations unies
et de Paul Badji, président du comité luttant ''pour concrétiser
les liens inaliénables du peuple palestinien''
Le Pr Anne Bayevfsky, conseillère supérieure à l'Institut Hudson,
a rapporté les événements pour le site. Mentionnant ses propos,
Aroutz Shéva en anglais a indiqué qu'elle a déclaré que les
orateurs avaient pour objectif de ''rendre hommage aux pires des
terroristes palestiniens''. Elle a notamment écrit qu'ils
avaient saisi l'occasion de louer les auteurs des attentats suicides.
Le Pr Anne Bayevsky s'était déjà distinguée l'an dernier en
intervenant lors de la première conférence de l'ONU sur
l'antisémitisme, tenue à New York en juin 2004. Elle avait alors
défendu fermement la cause d'Israël en soulignant notamment que
lorsque Tsahal visait des terroristes, Israël était accusé de violer
la loi internationale. Elle avait alors précisé que les soldats
israéliens tentaient, dans la mesure du possible, de les arrêter et
que l'Autorité palestinienne ne faisait rien de son côté.
Par Toufiq (Toufiq) le lundi 12 décembre 2005 - 16h22: |
avec un democrate comme joe liberman les repubicains n'ont aucun souci a se faire.
Par Maxiton (Maxiton) le lundi 12 décembre 2005 - 12h42: |
Braham,
Edgar - sans " D " - Faure qui était un expert avait l'habitude de
dire :
" Ce n'est pas la girouette qui tourne. C'EST LE VENT ! "
Par Braham (Braham) le lundi 12 décembre 2005 - 10h26: |
Elections en Israel
J'avais preparé ce montage depuis quelques jours, mais les événements l'ont dépassé.
Alors vite... avant qu'il ne devienne entièrement obsolète.
Par Bazooka (Bazooka) le lundi 12 décembre 2005 - 10h48: |
Citron,
Libre a vous de les mettre dans le meme sac, mais la question n'est pas la.
Vous ne vous contentez que de rapporter sans citer ni exposer vos sources, de mon cote, j'ai expose clairement a la vue de tous le document dans lequel de tels propos ont ete tenus.
Ca s'appelle de la transparence.
Comme je l'ai deja dit plus bas:
On ne denonce bien que sources/preuves a l'appui avec documentation referencee.
Sinon, c'est de l'intox et de l'opacite.
Par Citron (Citron) le lundi 12 décembre 2005 - 07h58: |
Monsieur Emile vous etes grand pere et un doyen des harissiens je ne peut que vous vouvoyer.
- pour l'article vous pouvez le consulter son integralite sur l'adresse que je vous ai communique, il y a meme l'adresse mail du maitre et des commentaire d'intervenants tunisiens.
- pour le point releve par Slim, je pense que : pour un gouvernement a la legitimité vacillante, il faut avoir des atouts, jouer la carte de la "benediction palestinienne" est bonne diplomatiquement (vis a vis des partenaires et allies arabes) et sur le plan interne pour faire taire l'opposition ( on ne peut etre plus royaliste que le roi). bien sur tout depends du degre d'elegance de l'intervention de Abbas.
Il faut comprendre cette intervention dans la dynamique des relations tuniso-palestinienne, tunis a ete, est continu d'etre, l'un des plus fideles allies du Fath et de feu Arafat.
par ailleurs , comme le dit ci bien l'auteur, la cause palestinienne est un fond de commerce de l'opposition tunisienne, de droite comme de gauche, je vous invite a relire ( sur le meme site ou je peux vous en fournir d'autres)les declarations de cette opposition apres l'invtation de sharon a Tunis (ne pensez pas que se sont les conservateurs) .
le peuple tunisien, matraqué depuis 50 ans par les memes histoires, est pour sa majorité anti israelien ou du moins ne voit pas la necessite d'accelerer le processus de normalisation alors que leurs "freres palestiniens " sont encore sous l'occupation. certains jouranux arabophones, en 2005, parlent encore d'entite sioniste pour designer Israel, c'est pour vous dire !!
- pour ma part oui j'ai toujours ete favorable au retablissemtn de bonnes relations diplomatiques entre les deux pays.
merci
Par Citron (Citron) le lundi 12 décembre 2005 - 07h37: |
Bazooka
je ne pense pas avoir besoin de references et de bibliographie pour exprimer mon degout face aux propos et "enseingements" donnes par les extremistes des deux bords,
je met dans le meme sac:
- ceux qui presentent les juifs comme des "porcs et des singes"( propos tenus dans le document que vous avez selectionne pour nous)
- ceux qui presntent les arabes comme des "viperes et des chiens enrages" ( dixit Ovadia Yossef)
Par A_Soued (A_Soued) le lundi 12 décembre 2005 - 07h11: |
NOS TROUPES DOIVENT RESTER
L’Amérique ne peut pas abandonner 27 millions d’Irakiens à 10.000 terroristes
Par JOE LIEBERMAN, Sénateur Démocrate du Connecticut, ancien candidat à la présidence des Etats-Unis
Paru le 29 Novembre 2005, dans Opinion Journal – Wall Street Journal
Traduit par Stéphane Teicher, pour www.nuitdorient.com
Je reviens juste de mon quatrième voyage en Irak en 17 mois, et je peux faire état de réels progrès là-bas. Bien sûr, il y a encore beaucoup à faire, mais le peuple Irakien est sur le point de parvenir à une transformation fondamentale, de la tyrannie meurtrière primitive de Saddam, vers une nation moderne, assurant son propre gouvernement et sa propre sécurité, à moins que la grande armée Américaine, qui leur a donné et nous a donné cette occasion exceptionnelle, ne soit prématurément retirée.
Les progrès sont visibles et concrets. Dans le Nord Kurde, la sécurité est constante et la prospérité se développe. Le Sud essentiellement Shiite reste largement à l’abri du terrorisme, il reçoit beaucoup plus d’énergie électrique et autres services publics que sous Saddam, et il enregistre une activité économique croissante. Le triangle Sunnite, géographiquement limité par Baghdad à l’Est, Tikrit au Nord et Ramadi à l’Ouest, est le secteur où se concentrent les attaques terroristes ennemies. Et pourtant, là aussi il y a des progrès.
Il y a beaucoup plus de voitures dans les rues, de paraboles de télévision sur les toits, et littéralement des millions de téléphones portables de plus dans les mains des Irakiens. Tout cela montre que l’économie Irakienne se développe. Les candidats Sunnites font campagne activement pour les élections à l’Assemblée Nationale. Le peuple se fraie un chemin vers une économie et une société qui fonctionnent, au milieu d’une guerre terroriste très brutale, inhumaine, et soutenue contre la population civile, sous la protection des militaires Irakiens et Américains.
C’est une guerre entre 27 millions et 10 000 terroristes.
27 millions d’Irakiens qui veulent vivre une vie de liberté, d’espoir et de prospérité, et à peu près 10 000 terroristes qui sont, soit des revanchards de Saddam, des extrémistes Islamistes Irakiens, ou des combattants étrangers d’al Qaeda qui savent que leur cause maléfique sera perdue, si l’Irak devient libre et moderne. Les terroristes tentent de stopper ce mouvement en provoquant une guerre civile qui entraînerait le chaos qui permettra à l’Irak de remplacer l’Afghanistan comme base de leur œuvre de guerre fanatique. Nous combattons aux côtés des 27 millions parce que l’issue de cette guerre est d’une importance critique pour la sécurité et la liberté de l’Amérique. Si les terroristes gagnent, ils seront encouragés à nous frapper à nouveau directement, et à saper encore plus l’amorce de stabilité et de progrès au Moyen Orient, qui est depuis longtemps une priorité sécuritaire et économique pour l’Amérique.
Avant d’aller en Irak la semaine dernière, je suis allé en Israël et chez l’Autorité Palestinienne. Israël est la seule vraie démocratie dans la région, mais ce pays reçoit maintenant la compagnie bienvenue des Irakiens et des Palestiniens, qui sont au milieu de solides campagnes nationales pour des élections législatives, des Libanais qui se sont soulevés fièrement avec autodétermination après l’assassinat d’Hariri, pour rejeter leurs occupants Syriens (les milices du Hezbollah, soutenues par la Syrie et l’Iran devraient suivre), et les Koweitiens, les Egyptiens et les Saoudiens, qui ont fait les premiers pas vers une ouverture plus large de leur gouvernement au peuple. Lors de ma rencontre avec le Premier Ministre d’Irak, Ibrahim al-Jaafari, un homme prévenant et réfléchi qui a déclaré avec un orgueil justifié que son pays avait maintenant le système politique le plus ouvert et le plus démocratique du monde Arabe. Il a raison.
Face aux menaces terroristes et à la violence grandissante, huit millions d’Irakiens ont voté pour leur gouvernement intérimaire en Janvier, près de 10 millions ont participé au referendum sur leur nouvelle constitution en Octobre, et ils seront sans doute encore plus nombreux à voter dans les élections pour un gouvernement permanent le 15 Décembre. Chaque fois que les 27 millions d’Irakiens en ont eu la possibilité depuis la chute de Saddam, ils ont voté pour un gouvernement autonome et pour l’espoir face à la violence et à la haine que leur offrent les 10 000 terroristes. Le comportement de la communauté Sunnite a été des plus encourageants lorsque, bien que déçus par la constitution proposée, ils se sont inscrits et ont voté au lieu de prendre les armes et d’aller dans la rue. La semaine dernière, j’ai été enthousiasmé d’assister à une campagne politique vigoureuse, couverte par un grand nombre de télévisions et de journaux indépendants.
Aucun de ces changements remarquables ne se serait produit sans les forces de coalition menées par les USA. Et, j’en suis convaincu, presque tous les progrès accomplis en Irak et dans le Moyen Orient seront perdus si ces forces sont retirées avant que l’armée Irakienne soit capable d’assurer la sécurité du pays.
Les leaders du gouvernement légitimement élu d’Irak le comprennent bien, et ils m’ont demandé de les rassurer sur l’engagement de l’Amérique. La question est de savoir si le peuple Américain et un nombre suffisant de leurs représentants au Congrès dans les deux partis le comprennent aussi. Je suis déçu par les Démocrates qui se focalisent plus sur la façon dont le Président Bush a entraîné l’Amérique dans la guerre il y a près de trois ans, et par les Républicains, qui se préoccupent plus de savoir si la guerre va leur faire perdre leur siège aux élections de Novembre prochain, que de savoir comment nous allons continuer de progresser en Irak dans les mois et années à venir.
Voici une constatation ironique que j’ai ramenée d’Irak. Alors que les sondages US montrent un sérieux déclin du soutien à la guerre et un pessimisme grandissant sur la façon dont elle va se terminer, les sondages réalisés par des Irakiens pour des universités Irakiennes montrent un optimisme grandissant. Deux tiers des personnes interrogées disent qu’elles se sentent mieux sans Saddam que sous Saddam, et un pourcentage remarquable de 82% sont convaincues que leur vie en Irak sera meilleure dans un an qu’aujourd’hui. Quelle erreur colossale ce serait pour le leadership politique bipartisan Américain, de choisir ce moment historique pour perdre toute volonté, et comme dit la phrase fameuse, de saisir la défaite des mâchoires de la victoire proche.
Les leaders des forces militaires et diplomatiques de l’Amérique en Irak, le Général George Casey et l’Ambassadeur Zal Khalilzad, ont une vision claire et contraignante de notre mission ici. Il s’agit de créer l’environnement dans lequel la démocratie, la sécurité et la prospérité de l’Irak peuvent prendre racine et où les Irakiens eux-mêmes peuvent défendre leurs progrès politiques contre ces 10 000 terroristes qui veulent les leur enlever.
Est ce que l’Amérique a un bon plan pour y parvenir, une stratégie de la victoire en Irak? La réponse est oui. Et il est important que le peuple Américain comprenne bien que ce plan n’est pas resté obstinément immuable, mais qu’il a changé au fil des années. Des erreurs ont été faites, certaines graves, après l’éviction de Saddam, et aucun des partisans de la guerre n’hésiterait à l’admettre. Mais nous avons appris de ces erreurs, et, ce qui est caractéristique du style Américain, nous avons tiré des leçons de ce qui a marché et de ce qui n’a pas marché sur le terrain. L’utilisation récente par l’administration du slogan « nettoyer, consolider et construire » décrit avec précision la stratégie que j’ai vue mise en œuvre la semaine dernière.
Nous intégrons maintenant un noyau de forces de la coalition dans chaque unité combattante Irakienne, ce qui rend chaque unité plus efficace, et multiplie nos forces. Nous faisons des progrès dans le « nettoyage » et la « consolidation ». La Sixième Division d’Infanterie de Forces de Sécurité Irakiennes contrôle maintenant plus d’un tiers de Baghdad à elle seule, et y assure la police. Les forces de la Coalition et les forces Irakiennes ont nettoyé ensemble les villes de Fallujah, Mossoul et Tal Afar, qui étaient aux mains des terroristes, et une grande partie de la frontière Syrienne. Ces zones sont maintenant maintenues en sécurité par les militaires Irakiens eux-mêmes. Les forces de la Coalition et les forces Irakiennes sont en mission pour nettoyer Ramadi, devenue la ville la plus dangereuse dans la province d’Al-Anbar, à l’extrémité est du Triangle Sunnite.
Sur l’ensemble du pays, les responsables militaires Américains estiment qu’environ un tiers des quelques 100 000 membres de l’armée Irakienne sont capables de “mener le combat” seuls, avec un soutien logistique des USA, et que ce nombre devrait doubler d’ici à l’année prochaine. Si cela se confirme, les forces armées Américaines, pourraient entamer un retrait proportionnel à la montée en puissance de l’autonomie des forces Irakiennes, en 2006. Si tout se passe bien, je pense que nous pourrons parvenir à une présence militaire Américaine là-bas, beaucoup plus faible à la fin de 2006 ou en 2007, mais il est aussi probable que nous devrons maintenir une présence significative en Irak ou à proximité, pendant plusieurs années.
La reconstruction économique de L’Irak a été plus lente que prévu, et trop d’argent a été gaspillé ou volé. L’Ambassadeur Khalilzad met maintenant en oeuvre une réforme qui a fait ses preuves dans les équipes de reconstruction Provinciales d’Afghanistan, et fait intervenir des experts économiques et politiques Américains, qui travaillent en partenariat dans chacune des 18 provinces d’Irak avec leurs élus, les fonctionnaires, et le secteur privé. C’est la partie « construire » de la stratégie du « nettoyer, consolider, construire », et c’est le travail des équipes Américaines et internationales pour professionnaliser les agences nationales et provinciales en Irak.
Voila les nouvelles idées en marche, qui changent la réalité sur le terrain, et qui expliquent pourquoi le peuple Irakien est optimiste pour son avenir – et pourquoi le peuple Américain devrait l’être lui aussi.
Les mots manquent pour évoquer l’Armée et les Marines US qui mènent l’essentiel du combat pour nous en Irak. Ils sont courageux, droits, efficaces, novateurs, très méritants et très fiers. Après un repas de Thanksgiving en compagnie d’un grand groupe de Marines à Camp Fallujah dans l’Ouest de l’Irak, j’ai demandé à leur commandant si le moral de ses troupes avait été atteint par le développement de l’opposition des Américains à la guerre en Irak . Sa réponse a été perspicace, instructive et très inspirée: "j’imagine que si l’opposition et les divisions dans notre pays se prolongent et prennent de l’ampleur, cela pourra avoir un certain effet, mais, Sénateur, mes Marines sont motivés par leur dévouement l’un à l’autre, et pour notre cause, et non par des débats politiques".
Merci Général. Voilà un message puissant et nécessaire pour le reste de l’Amérique et ses dirigeants politiques, à ce moment critique de l’histoire de notre nation. Semper Fi.
Our Troops Must Stay
America can't abandon 27 million Iraqis to 10,000 terrorists.
BY JOE LIEBERMAN
Tuesday, November 29, 2005 Opinion Journal
I have just returned from my fourth trip to Iraq in the past 17 months and can report real progress there. More work needs to be done, of course, but the Iraqi people are in reach of a watershed transformation from the primitive, killing tyranny of Saddam to modern, self-governing, self-securing nationhood--unless the great American military that has given them and us this unexpected opportunity is prematurely withdrawn.
Progress is visible and practical. In the Kurdish North, there is continuing security and growing prosperity. The primarily Shiite South remains largely free of terrorism, receives much more electric power and other public services than it did under Saddam, and is experiencing greater economic activity. The Sunni triangle, geographically defined by Baghdad to the east, Tikrit to the north and Ramadi to the west, is where most of the terrorist enemy attacks occur. And yet here, too, there is progress.
There are many more cars on the streets, satellite television dishes on the roofs, and literally millions more cell phones in Iraqi hands than before. All of that says the Iraqi economy is growing. And Sunni candidates are actively campaigning for seats in the National Assembly. People are working their way toward a functioning society and economy in the midst of a very brutal, inhumane, sustained terrorist war against the civilian population and the Iraqi and American military there to protect it.
It is a war between 27 million and 10,000; 27 million Iraqis who want to live lives of freedom, opportunity and prosperity and roughly 10,000 terrorists who are either Saddam revanchists, Iraqi Islamic extremists or al Qaeda foreign fighters who know their wretched causes will be set back if Iraq becomes free and modern. The terrorists are intent on stopping this by instigating a civil war to produce the chaos that will allow Iraq to replace Afghanistan as the base for their fanatical war-making. We are fighting on the side of the 27 million because the outcome of this war is critically important to the security and freedom of America. If the terrorists win, they will be emboldened to strike us directly again and to further undermine the growing stability and progress in the Middle East, which has long been a major American national and economic security priority.
Before going to Iraq last week, I visited Israel and the Palestinian Authority. Israel has been the only genuine democracy in the region, but it is now getting some welcome company from the Iraqis and Palestinians who are in the midst of robust national legislative election campaigns, the Lebanese who have risen up in proud self-determination after the Hariri assassination to eject their Syrian occupiers (the Syrian- and Iranian-backed Hezbollah militias should be next), and the Kuwaitis, Egyptians and Saudis who have taken steps to open up their governments more broadly to their people. In my meeting with the thoughtful prime minister of Iraq, Ibrahim al-Jaafari, he declared with justifiable pride that his country now has the most open, democratic political system in the Arab world. He is right.
In the face of terrorist threats and escalating violence, eight million Iraqis voted for their interim national government in January, almost 10 million participated in the referendum on their new constitution in October, and even more than that are expected to vote in the elections for a full-term government on Dec. 15. Every time the 27 million Iraqis have been given the chance since Saddam was overthrown, they have voted for self-government and hope over the violence and hatred the 10,000 terrorists offer them. Most encouraging has been the behavior of the Sunni community, which, when disappointed by the proposed constitution, registered to vote and went to the polls instead of taking up arms and going to the streets. Last week, I was thrilled to see a vigorous political campaign, and a large number of independent television stations and newspapers covering it.
None of these remarkable changes would have happened without the coalition forces led by the U.S. And, I am convinced, almost all of the progress in Iraq and throughout the Middle East will be lost if those forces are withdrawn faster than the Iraqi military is capable of securing the country.
The leaders of Iraq's duly elected government understand this, and they asked me for reassurance about America's commitment. The question is whether the American people and enough of their representatives in Congress from both parties understand this. I am disappointed by Democrats who are more focused on how President Bush took America into the war in Iraq almost three years ago, and by Republicans who are more worried about whether the war will bring them down in next November's elections, than they are concerned about how we continue the progress in Iraq in the months and years ahead.
Here is an ironic finding I brought back from Iraq. While U.S. public opinion polls show serious declines in support for the war and increasing pessimism about how it will end, polls conducted by Iraqis for Iraqi universities show increasing optimism. Two-thirds say they are better off than they were under Saddam, and a resounding 82% are confident their lives in Iraq will be better a year from now than they are today. What a colossal mistake it would be for America's bipartisan political leadership to choose this moment in history to lose its will and, in the famous phrase, to seize defeat from the jaws of the coming victory.
The leaders of America's military and diplomatic forces in Iraq, Gen. George Casey and Ambassador Zal Khalilzad, have a clear and compelling vision of our mission there. It is to create the environment in which Iraqi democracy, security and prosperity can take hold and the Iraqis themselves can defend their political progress against those 10,000 terrorists who would take it from them.
Does America have a good plan for doing this, a strategy for victory in Iraq? Yes we do. And it is important to make it clear to the American people that the plan has not remained stubbornly still but has changed over the years. Mistakes, some of them big, were made after Saddam was removed, and no one who supports the war should hesitate to admit that; but we have learned from those mistakes and, in characteristic American fashion, from what has worked and not worked on the ground. The administration's recent use of the banner "clear, hold and build" accurately describes the strategy as I saw it being implemented last week.
We are now embedding a core of coalition forces in every Iraqi fighting unit, which makes each unit more effective and acts as a multiplier of our forces. Progress in "clearing" and "holding" is being made. The Sixth Infantry Division of the Iraqi Security Forces now controls and polices more than one-third of Baghdad on its own. Coalition and Iraqi forces have together cleared the previously terrorist-controlled cities of Fallujah, Mosul and Tal Afar, and most of the border with Syria. Those areas are now being "held" secure by the Iraqi military themselves. Iraqi and coalition forces are jointly carrying out a mission to clear Ramadi, now the most dangerous city in Al-Anbar province at the west end of the Sunni Triangle.
Nationwide, American military leaders estimate that about one-third of the approximately 100,000 members of the Iraqi military are able to "lead the fight" themselves with logistical support from the U.S., and that that number should double by next year. If that happens, American military forces could begin a drawdown in numbers proportional to the increasing self-sufficiency of the Iraqi forces in 2006. If all goes well, I believe we can have a much smaller American military presence there by the end of 2006 or in 2007, but it is also likely that our presence will need to be significant in Iraq or nearby for years to come.
The economic reconstruction of Iraq has gone slower than it should have, and too much money has been wasted or stolen. Ambassador Khalilzad is now implementing reform that has worked in Afghanistan--Provincial Reconstruction Teams, composed of American economic and political experts, working in partnership in each of Iraq's 18 provinces with its elected leadership, civil service and the private sector. That is the "build" part of the "clear, hold and build" strategy, and so is the work American and international teams are doing to professionalize national and provincial governmental agencies in Iraq.
These are new ideas that are working and changing the reality on the ground, which is undoubtedly why the Iraqi people are optimistic about their future--and why the American people should be, too.
I cannot say enough about the U.S. Army and Marines who are carrying most of the fight for us in Iraq. They are courageous, smart, effective, innovative, very honorable and very proud. After a Thanksgiving meal with a great group of Marines at Camp Fallujah in western Iraq, I asked their commander whether the morale of his troops had been hurt by the growing public dissent in America over the war in Iraq. His answer was insightful, instructive and inspirational: "I would guess that if the opposition and division at home go on a lot longer and get a lot deeper it might have some effect, but, Senator, my Marines are motivated by their devotion to each other and the cause, not by political debates."
Thank you, General. That is a powerful, needed message for the rest of America and its political leadership at this critical moment in our nation's history. Semper Fi.
Mr. Lieberman is a Democratic senator from Connecticut.
Par Braham (Braham) le dimanche 11 décembre 2005 - 23h14: |
Grand merci au P-oete T-une de B-arbes pour son beau cadeau.