Par Braham (Braham) le jeudi 15 décembre 2005 - 19h08: |
Cher Henri, mishtatef betsaa'rkha
Eshett H'aiil mi yimtsa...
Je joins ici une photo de la mosaique, qui se trouve à la E'zrat nashim de la synagogue des Tunes à Acco.
Par Toufiq (Toufiq) le jeudi 15 décembre 2005 - 18h48: |
Cher Henri,sinceres condoleances.
Par Michka (Michka) le jeudi 15 décembre 2005 - 18h24: |
Toutes mes condoléances Henri et beaucoup de patience pour se faire à son absence.
Michka
Par Albert (Albert) le jeudi 15 décembre 2005 - 18h06: |
'...Ya mââ...!'
Quand par la maman,
Tout devient soudain triste .
La couleur du ciel se change en couleur sombre
Et même les oiseaux se dépouillent de leurs atouts.
Les souvenirs remontent à la surface. Enfouis dans notre mémoire.
Et l’on se rappelle toujours de ces premières syllabes . Ya ma.
Quand part ‘Ya Ma’, la langue devient sèche et orpheline,
De ce qu’on a le plus cher au monde ; la chair de notre chair.
Et ne restent plus d’elle que des images en noir et blanc ou colorées
Qui nous rappelle sa jeunesse et sa beauté, collées dans un album de famille.
Ou des diapositives qui défilent sur un petit écran de caméscope.
Elle, qui a toujours sa place au premier rang dans les fêtes
Jamais reléguée au fond d’une salle, elle tiendra toujours
Sa place au plus haut niveau dans le cœur de ses enfants.
Elle qui ne dira plus ‘ Ye ouldi men yaiche ââliq’
Même à notre âge avancé, elle qui fascine son entourage
Par ses mots d’avant, sages et intelligents, qui nous donnent
L’envie de se dire ‘…Qu’elle est belle maman chérie.. !’
‘…Ya mââ… !’
Par Lalla (Lalla) le jeudi 15 décembre 2005 - 17h35: |
Henry,tres sinceres condoleances;
que son ame repose en paix;
avec toute mon amitie d'Harissienne
Par Hajkloufette (Hajkloufette) le jeudi 15 décembre 2005 - 17h32: |
Iye Zikhra Baroukh ou Nichmata Eden
Je me joins , cher Henri a tous les harissiens pour te temoigner ma tristesse . Lorsqu une de nos meres nous quitte , c est toute un pan de notre histoire qui disparait , mais leur ame reste presente pour nous guider et toujours nous proteger .
Qu elle repose en Paix
Par Maxiton (Maxiton) le jeudi 15 décembre 2005 - 14h55: |
Henri
Avec toutes mes condoléances, pour la perte de votre maman.
Hachem natane, Hachel laqah, baroukh Hachem
Par Albert (Albert) le jeudi 15 décembre 2005 - 14h44: |
Henri,
Toutes mes sincéres condoléances.
Albert
Par Henri (Henri) le jeudi 15 décembre 2005 - 14h07: |
Suzanne-Sarah Bueno
Par Henri (Henri) le jeudi 15 décembre 2005 - 11h15: |
Chers amis
Notre maman Suzanne-Sarah Bueno nous a quite le dimanche 4 decembre vers 22 heures.
Elle venait de feter ses 91ans.
Le vendredi soir elle avait eu un leger malaise,et je lui avait donne un verre d’eau avec du ma-zar. Elle s’est recouchee, puis le lendemain samedi,elle s’est levee normalement et a passe une bonne journee.
Le dimanche matin elle a ete au club du troisieme age ou elle allait tous les jours,et a son retour vers 15heures elle a fait une petite sieste. Le soir elle a pris son repas puis a ete au lit.
Vers 22heures voulant voir si tout allait bien,nous avons alors decouvert, que sans faire de bruit et sans ennuyer personne elle nous avait quitte.
Des amis m’avaient fait remarquer qu’elle ne voulait pas me gacher le shabbat,elle avait attendu jusqu'à dimanche.
Y-H Bueno
Par Mena (Mena) le jeudi 15 décembre 2005 - 08h20: |
Bush en hiver (info # 011412/5) [analyse]
Par Laurent Murawiec à Washington © Metula News Agency
L’histoire s’écrit rarement en ligne droite, elle préfère les lignes brisées. C’est en tous cas ce qui se dégage de l’histoire telle que la décline le quotidien ces jours-ci à Washington.
Retour en arrière : il y a un peu plus d’un an, George W. Bush est réélu, et cette fois-ci bien élu et sans conteste. Sa victoire amène un renforcement des positions républicaines à la Chambre et au Sénat. Les enjeux capitaux du scrutin étaient, à l’intérieur, la composition de la Cour suprême, à l’extérieur, la transformation de la « guerre contre le terrorisme » et de la bataille irakienne en guerre contre l’islamo-fascisme. Sa réélection, acquise de haute lutte contre un déchaînement des média alliés aux Démocrates, avait de la part de l’électorat valeur de mandat. Comment le président allait-il dépenser la fortune politique qui lui était ainsi échue ?
A l’intérieur, Bush commença par un raté, en s’engageant à fond en faveur d’une profonde réforme de la Caisse de retraite fédérale (Social Security). Cette réforme, utile en son principe, partait du constat d’une crise financière de l’institution, et préconisait une retraite par capitalisation individuelle au lieu du système traditionnel du pot commun. Mais ses avantages sont à terme, ses frais, à payer comptant. Le président sillonna le pays – las ! La proposition n’ « accrochait » pas. L’offensive ralentit, puis s’arrêta complètement. Une précieuse énergie avait été dépensée en vain.
Le président releva la tête après la démission-surprise de Sandra Day O’Connor, juge de la Cour suprême, qui avait amorcé il y a longtemps une évolution la menant du centre conservateur à la gauche culturelle : elle était le vote pivot de la Cour, orientant cette dernière vers le laxisme sans frontière que le pouvoir judiciaire, faute de parvenir à le faire approuver par l’électorat, a imposé par voie de décisions de justice en matière de mœurs et de questions sociales. En nommant le brillant juriste John Roberts, catholique plutôt conservateur, au parcours sans faute et aux qualifications stratosphériques, Bush marqua et transforma l’essai.
Sur ces entrefaites survint l’ouragan Katrina. La réaction de l’exécutif fut faible. Le copain nommé par Bush à la tête de l’administration fédérale de gestion des crises (FEMA) se montra apathique et inutile. La nullité de l’administration municipale de la Nouvelle Orléans, raciste, corrompue et inefficace, et celle du gouvernement de la Louisiane, n’empêchèrent pas le déchaînement des critiques envers Washington. Le fait restait patent que le gouvernement fédéral n’avait pas été à la hauteur. La cote de popularité du président baissait dangereusement : le flottement qui avait été le sien, sans être coupable en quoi que ce soit, avait cependant indisposé un électorat qui exige un président qui dirige et réagit au quart de tour.
C’est avec la deuxième nomination à la Cour suprême, survenue à la mort du Chief Justice William Rehnquist, que Bush commit un faux-pas difficile à comprendre. Il nomma en effet une illustre inconnue sans passé ni qualification judiciaire, son avocate personnelle Harriet Miers. La Texane, femme de qualité, n’avait à l’évidence pas une once de la capacité intellectuelle requise pour remettre la Cour suprême dans la droite ligne du « constitutionnalisme », idée selon laquelle le rôle de la Cour, et des autres instances judiciaires, n’est pas de légiférer mais de faire respecter la constitutionnalité des lois votées et des arrêts de justice. Dans un pays où la Constitution est révérée, et où l’ « intention des fondateurs » prime, c’est l’invention par herméneutique arbitraire de « droits » nouveaux qui ne sont pas inscrits dans la Constitution, qui a, depuis trois décennies, constitué le corpus delicti de l’ « activisme judiciaire » de gauche, usurpateur des droits de l’électorat et des assemblées élues.
L’explication la plus plausible de l’affaire est que Bush, affaibli, s’effraya à la perspective d’une violente bagarre politique et idéologique avec la gauche, si du moins il nommait un juriste conservateur, et qu’il crut malin, par une de ces erreurs de calcul trop habiles, de nommer une femme intègre et au profil « lisse » pour éviter le choc frontal. La réaction de la base conservatrice à cette nomination si pas népotique, du moins clanique, fut violente et furieuse, au point que le président dut finalement retirer la candidature de sa pouliche. Pour la première fois, Bush avait profondément méjugé sa propre base, et le paya au prix fort. Il finit par nommer le juge Samuel Alito, juriste conservateur au parcours impeccable, qui remportera vraisemblablement les suffrages du Sénat : Bush aura avec ces deux nouveaux juges imprimé une marque profonde et réorienté le cours de la justice américaine, acquis de première importance dans un pays anglo-saxon où la loi est suprême – ce n’est pas par hasard que l’anglais, là où le français parle d’ « Etat de droit », parle de rule of Law ("régne de la Loi". Ndlr.).
L’autre volet, bien entendu, est l’affaire irakienne. Le paradoxe est de taille : alors que la décision de renverser Saddam Hussein a mis en branle un processus probablement irréversible de changement au Moyen-Orient, l’incapacité de l’administration Bush à définir nettement la nature de la guerre a conduit une partie de l’opinion publique, désorientée, à écouter dans une certaine mesure les sirènes défaitistes qui monopolisent les media dits « mainstream. » C’est ainsi que l’on a défini la guerre menée par les Etats-Unis soit comme une « guerre contre le terrorisme », qui est trop vague et désincarnée pour mobiliser, sauf en cas d’attaques directes et abouties comme le 11 septembre 2001, soit comme la guerre d’Irak – alors que l’Irak n’est qu’une bataille et le terrorisme qu’un moyen, une tactique. Il a fallu attendre le mois d’octobre dernier pour que Bush, lors d’un discours remarqué à la Fondation nationale pour la démocratie (NED), finisse par définir l’ennemi comme « l’islamo-fascisme » et « l’idéologie du Jihad. » Mais son administration l’a à peine suivi. Alors que les succès de fond s’accumulent en Irak – transfert de la souveraineté, constitution, élections – c’est la violence quotidienne qui fait la une, comme si une partie quelconque du monde arabe, taraudé par les Jihadistes, les despotes et les dictateurs, allait gentiment faire la transition vers une béatitude toute helvétique ! Faute d’avoir nettement défini l’ennemi (l’islamo-fascisme), les buts de guerre (la victoire, l’élimination des dictatures et des despotismes), la stratégie, Bush a désorienté la population. Faute d’avoir clairement énoncé les implications stratégiques du renversement de deux dictatures sunnites, l’une nationale-socialiste, l’Irak, l’autre wahhabite, l’Afghanistan, il n’a jamais permis à l’électorat de saisir l’œuvre historique qui est en cours. Il essaie de reconquérir le terrain perdu, mais s’est inutilement compliqué la tâche.
C’est dans ce cadre qu’est intervenue l’inculpation et la démission du bras droit du vice-président Cheney, ‘Scooter’ Libby. Ne le cachons pas, intellectuellement parlant, Cheney est l’âme de l’administration Bush. C’est bien pourquoi il est depuis le début l’objet d’attaques incessantes, où le vitriol le dispute au fumier. Au cours du premier mandat, le triangle constitué par John Bolton, numéro trois du département d’Etat, Paul Wolfowitz, numéro deux à la Défense, et Libby à la vice-présidence, avait joué un rôle moteur dans une administration divisée. Bolton est désormais à l’ONU à New York, Wolfowitz à la Banque mondiale. Restait Libby.
L’ « affaire » où celui-ci vient de succomber est une embuscade montée de toutes pièces par les deux institutions qui sont depuis 2001 en insurrection permanente contre Bush et sa politique étrangère : la CIA et le département d’Etat. Sans entrer dans les sordides et dérisoires détails de l’affaire, rappelons que Valerie Plame, cadre de la CIA aux fonctions surtout mondaines, avait – illégalement – proposé à son agence que son mari, le diplomate Joseph Wilson, aille au Niger enquêter sur l’information que rapportaient les services de renseignement anglais, à savoir que Saddam avait essayé d’y acheter du yellow cake dans le cadre de son programme nucléaire. Wilson, y va, sans que la CIA ne lui demande de signer un engagement de confidentialité, écoute les potins de ses contacts locaux, rentre avec un rapport sans grand intérêt qui confirme la présence d’émissaires irakiens ; peu après son retour aux Etats-Unis, Wilson se fend d’un gros article dans le New York Times où il tombe à bras raccourcis sur l’administration, l’accusant d’avoir menti sur toute la ligne. Emoi dans les media bushophobes, qui, évidemment, tissent des lauriers hollywoodiens à notre héros. Episode suivant : le journaliste washingtonien Robert Novak, républicain qui sert de déversoir à l’Establishment de son parti, rend public le nom et l’appartenance de Mme Plame. Branle-bas dans le landerneau : une fuite ! Evidemment, la fuite est une activité quasi industrielle à Washington, et CIA et département d’Etat sont les pères fuitards les plus impénitents. Qu’à cela ne tienne : un Bush qui a très peur d’être accusé de cover-up, accepte de faire nommer un procureur spécial (et aux vastes pouvoirs totalement incontrôlés). Après des mois et des mois, celui-ci finit par inculper Libby, non pas d’avoir été le fuitard d’origine, mais pour avoir fait des déclarations mensongères au cours de l’enquête. Qui veut noyer un chien l’accuse de… quelque chose.
Le résultat de cette misérable affaire, c’est un déséquilibre permanent pour l’administration Bush, où nombre de fidèles, y compris le stratège politique du président, Karl Rove, ont constamment à se défendre et à se protéger. Pendant ce temps, les affaires traînent ou se perdent. Le dossier nord-coréen est à vau-l’eau, ou laissé entre les mains des Chinois. Quant à l’Iran, au lieu d’y soutenir les opposants, on annonce qu’on veut dialoguer avec ces islamo-fascistes – le proconsul américain en Irak, Zalmay Khalilzad, a été autorisé à prendre langue avec des mollahs qui l’ont refusé. En dépit de sa fidélité personnelle envers le président, Condoleezza Rice reproduit fidèlement un grand nombre des positions les plus défaitistes des diplomates qui constituent sa nouvelle maison, le département d’Etat – ce pourquoi elle a eu récemment la stupidité de faire pression sur Israel dans le cadre des négociations sur l’ouverture de la frontière de Rafah, répétant la rituelle ânerie selon laquelle Israël « doit » faire des concessions pour renforcer la « crédibilité » de son « interlocuteur » palestinien. Il y a bien une vision bushienne de démocratisation, mais elle mord à peine sur la politique américaine telle qu’elle est appliquée sur le terrain !
L’administration est sur la défensive. Les media hurlent « torture » à chaque fois qu’un terroriste se plaint qu’on lui ait cassé un ongle. « Abou Ghraib », « Guantanamo », « prisons de la CIA ». Au lieu d’aller à la bataille crânement, Washington esquive et envoie au Moyen-Orient Madame Karen Hughes, nouvellement chargée du job, pour améliorer l’ « image » des Etats-Unis, comme s’il s’agissait de vendre des chaussettes et non de gagner une guerre. C’est at home que fut perdue la guerre du Vietnam, quand l’opinion cessa de comprendre l’objet de la guerre. Une étrange panique s’est un temps emparée du tout-Washington à propos de l’Irak, certains démocrates exigeant un «calendrier de retrait des troupes », idée dont l’imbécillité laisse pantois. « Si nous n’avons pas gagné la guerre au 15 août 1943, M. Hitler, les boys repartiront. » L’incapacité insigne de la Maison Blanche à communiquer au pays une stratégie – encore aurait-il fallu qu’il y en ait une, alors que rien ne venait connecter les bons instincts du président avec le déploiement des forces – a laissé bien trop d’espace aux interrogations et créé un vide délétère dans l’opinion publique.
A chaque fois que l’administration a eu le vent en poupe, qu’elle a remporté des victoires probantes – la destruction des Talibans, le renversement de Saddam, la reddition du programme nucléaire de Kadhafi, le retrait syrien du Liban – elle s’est immédiatement endormie sur ses lauriers, faute de grande stratégie, se grattant la tête en se demandant que faire le lendemain matin, dissipant l’élan acquis, laissant à ses ennemis intérieurs et extérieurs le temps de se regrouper et de repartir à l’attaque, sans jamais vraiment capitaliser ses succès.
L’affaire est-elle jouée, au sens négatif ? « En politique, une semaine est une éternité » a dit feu le premier ministre anglais Harold Wilson. Rien n’est joué. Le souvenir de « Katrina » s’estompe ; le prix de l’essence à la pompe est revenu à son niveau antérieur ; l’économie va.
Tout récemment, le front de bœuf des anti-guerres démocrates a été brisé en morceaux quand le sénateur Joe Liberman, ancien candidat à la vice-présidence, est revenu d’Irak, son quatrième séjour en 17 mois, et a tout bonnement fait l’éloge des progrès accomplis, et maintenu son soutien à Bush. De profondes recompositions sont en cours dans la politique américaine. L’extrémisme de la gauche anti-guerre est tel qu’il risque de fracturer le parti démocrate.
La course à la candidature pour les présidentielles de 2008 est d’ores et déjà amorcée des deux côtés. Hillary Clinton est sur les rangs, politicienne consommée et recentrée comme jadis son mari, jouant plutôt à la « fauconne. » Voilà qui enrage la base gauchiste, celle du président du parti Howard Dean, lequel ne recule devant aucune pitrerie ni aucune infamie, déclarant tout récemment : « L’idée que nous devons gagner la guerre en Irak est une idée fausse ». L’électorat centriste s’enfuit. Gore se reprend à rêver de présidence, de même que Kerry. John Edwards, son colistier l’an dernier, ne pense qu’à ça. Mais si un candidat de la gauche démocrate devait prendre l’ascendant, ce serait probablement l’arrêt de mort du parti.
Côté républicain, c’est la pléthore. Une candidature de Jeb Bush, frère du président et gouverneur de Floride, un moment envisagée, est improbable. Bill Frist, chef de la majorité au Sénat, manque de charisme et n’arrive même pas à maintenir l’ordre dans ses rangs. Le vice-président Cheney nie vouloir se présenter. Le sénateur John McCain, faucon en politique étrangère, militaire décoré, aux idées libérales en matière de mœurs, est plutôt favori. La droite républicaine ne l’aime guère, mais pourrait se rallier à lui faute de mieux, et surtout, pour battre à tout prix celle qu’elle hait par-dessus tout, Mme Clinton. L’ancien maire de New York Rudy Giuliani est en lice : il jouit grâce à sa superbe conduite le 11 septembre et après, des mêmes avantages que McCain, mais de handicaps plus lourds encore du point de vue de la base républicaine. L’ancien speaker de la Chambre Newt Gingrich, se présentera également, candidature plus idéologique et pédagogique que prétendant à la victoire.
En attendant, ce sont les élections de novembre prochain, à mi-mandat présidentiel, qui occupent les esprits. Le parti démocrate, divisé, trop extrémiste, n’arrive pas à profiter des malheurs que s’auto-inflige Bush. Nul ne sait encore la tournure que prendront les choses au Sénat et à la Chambre. Un an après la réélection du président, la politique américaine est en recomposition flottante et hésitante.