Archive jusqu'au 18/décembre/2005

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2005: Commentaires Decembre 2005: Archive jusqu'au 18/décembre/2005
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le dimanche 18 décembre 2005 - 13h47:

Pour ceux qui en doutaient encore.

Alors qu'il était en visite aux Etats-Unis, l'ancien chef d'Etat-Major, Moshe Yaalom, a confirmé au New York Sun ce que l'on entend depuis le début: Saddam Hussein a fait transférer ses armes chimiques en Syrie juste avant le déclenchement de la guerre.

Source: http://www.nysun.com/article/24480?page_no=1&access=306938

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Henri (Henri) le dimanche 18 décembre 2005 - 08h34:

Chers amis,
Je suis tres touche par vos messages de condoleances, et je vous en remercie ainsi que ma famille.
Y-Henri Bueno

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par A_Soued (A_Soued) le dimanche 18 décembre 2005 - 07h36:

AHMADINEJAD POUSSE LES FEUX DE L'EXTRÉMISME
Après les dernières déclarations anti-israéliennes du président iranien, les milieux intellectuels et religieux s'inquiètent de voir le pays s'enfoncer dans les ténèbres d'un islam radical.

Par Delphine Minoui - le figaro du 10 décembre 2005

Les déclarations du président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, qui a qualifié jeudi Israël de «tumeur» et suggéré que l'Allemagne et l'Autriche accueillent l'Etat hébreu sur leur territoire, ont déclenché des réactions indignées en Occident. L'Allemagne a même décidé de convoquer l'ambassadeur d'Iran, alors que les Juifs allemands réclament la rupture des relations diplomatiques entre Berlin et Téhéran. Le chef de l'Agence internationale de l'Energie atomique (AIEA), Mohammed ElBaradei, qui reçoit aujourd'hui le prix Nobel de la paix à Oslo, a quant à lui rejeté le recours à la force pour contraindre l'Iran à renoncer à ses velléités de se doter d'armes nucléaires.

AU MILIEU d'une foule de femmes en tchador, pliées en deux sous la coupole de la mosquée Jamkaran, à l'orée du désert, un hurlement s'échappe d'un foulard noir : «Je t'en prie, reviens ! Mahdi, pourquoi n'es-tu pas venu ce soir ?» Sous le voile, on devine un visage rouge et bouffi. La voix cassée à force d'avoir trop crié, Fatemeh Mohammadi, une mère de famille, a fait le déplacement en bus de Mashahd, à l'est du pays, pour venir implorer le retour du Mahdi, le douzième imam chiite. Un rituel auquel se prêtent, tous les mardis soir, des dizaines de milliers de pèlerins iraniens. L'attente du Mahdi est une tradition chiite, qui mêle croyance religieuse et superstition. A Jamkaran, les visiteurs – 15 millions par an – ont également la possibilité de déposer des voeux dans un puits sacré. Mais depuis l'arrivée au pouvoir de Mahmoud Ahmadinejad, le culte de «l'imam caché», habituellement prisé dans les milieux populaires des campagnes, a pris une dimension politique, qui inquiète les milieux intellectuels et religieux.

«C'est la première fois qu'un chef d'Etat base son discours sur l'attente de l'imam Mahdi», note l'écrivain et sociologue Emadeddin Baghi. Il fait référence aux déclarations idéologiques du nouveau président, louant cet imam disparu en l'an 941 de l'ère chrétienne et qui devrait réapparaître avant la fin des temps pour instaurer une société islamique idéale. Et puis, il y a cette fameuse vidéo, qui circule sur Internet, sur laquelle on voit le président s'entretenir avec l'ayatollah Javadi Amoli, un haut représentant du clergé chiite. Ahmadinejad y confie à son interlocuteur l'impression d'avoir été «entouré d'un halo de lumière» lors de son allocution prononcée, en septembre, aux Nations unies, à l'occasion de laquelle il avait imploré le retour de l'imam caché.

Ce rapport au Mahdi, perçu comme irrationnel et démesuré par la communauté internationale, risque d'envenimer encore plus les difficiles négociations sur le nucléaire. Il pourrait également être vécu comme un affront par les pays sunnites qui, dans leur interprétation de l'islam, ne croient pas à l'imam caché.

A l'intérieur, les réformateurs, grands perdants de la dernière élection présidentielle, y voient une pure manipulation des masses. «Ahmadinejad est très intelligent en matière de propagande. Il joue sur l'émotion religieuse des Iraniens», remarque Mohammad Ali Abtahi, ancien conseiller de l'ex-président réformateur Mohammad Khatami. Et de faire référence à la campagne électorale d'Ahmadinejad, au cours de laquelle l'ancien Gardien de la révolution sut finement activer à la fois le réseau de miliciens islamistes et celui des mosquées. «Il a notamment utilisé les «maddahs», chanteurs islamistes, pour gagner des soutiens», dit-il.

Manipulation des masses

Pis : Ahmadinejad aurait des affinités particulières avec l'école de pensée radicale héritée du mouvement des «Hojjatiyeh». Cette doctrine religieuse, selon laquelle l'instauration d'une République islamique retarde le retour de l'imam Mahdi sur terre, avait été interdite au début des années 80 par l'ayatollah Khomeyni, le père de la Révolution islamique. Sa résurgence est aujourd'hui perçue par la hiérarchie religieuse comme un défi indirect lancé au guide suprême, l'ayatollah Khamenei, successeur de Khomeyni et dont les pouvoirs sont censés surpasser ceux du président.

Dans les cercles très fermés de la ville sainte de Qom, les rumeurs vont également bon train sur la relation intime qu'entretient Ahmadinejad, 49 ans, avec le vieil ayatollah Mezbah Yazdi, un religieux extrémiste qui se verrait bien, un jour, remplacer Khamenei. «En Occident, vous avez tendance à diviser le paysage politique iranien en deux groupes : les conservateurs et les réformateurs. Mais ce courant de pensée n'a rien à voir avec les conservateurs. C'est une caste à part, ultrafondamentaliste, qui ne reconnaît même pas le cadre de la République islamique et qui considère que la légitimité du pouvoir relève de Dieu, non du peuple. Ces gens-là pensent avoir la parole divine. Au nom de cette parole, ils peuvent décider de tuer ceux qui s'opposent à eux», note Mohammad Ali Abtahi. Ce religieux éclairé, qui porte le turban noir des descendants du prophète, y voit «une nouvelle mouvance qui nous détourne du vrai islam».

Il n'est pas le seul à être inquiet. Selon Rasoul Montajabnia, membre du Conseil central de la société des clercs militants, «certaines personnes sont malheureusement en train d'utiliser à leur compte l'image sacrée du Mahdi et de lui nuire». A Qom, l'ayatollah modéré Saneï vient également de «mettre en garde contre la propagation de la superstition par ceux qui sont au pouvoir».

Face au désespoir de nombreux Iraniens, qui craignent de voir leur pays régresser dans les ténèbres d'un islam fondamentaliste, Mohammad Ali Abtahi se veut rassurant. «Les discours d'Ahmadinejad ont une date limite de consommation», dit-il. «Son nouveau gouvernement, poursuit-il, se base sur deux piliers : mettre tous les problèmes sur le dos de ses prédécesseurs réformistes et assurer la population d'un soutien surnaturel qui l'aide à faire marcher le pays. Mais si dans six mois, il ne parvient pas à résorber le chômage et l'inflation, sa crédibilité en pâtira.»

Voir www.nuitdorient.com
Et… Pour comprendre le messianisme de la shiah, lire "la révolution des messies" à l'Harmattan, par Albert Soued

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le dimanche 18 décembre 2005 - 06h47:

TUNES CELEBRES

Monsieur Halfon,

Connaissez-vous Hubert SLAMA dit "bébé SLAMA" joueur vedette de l'UST dans les années 50, capitaine de l'équipe première à l'age de 17 ans, qui pour pour beaucoup de tunes de l'époque étaient le meilleur joueur juif tunisien (avec Raymond Younés) et encore aujourd'hui à Belleville, je rencontre des gens qui me disent "uuuuuh, ton père ya hassra, c'était mieux que Zidane...."

Un fils qui espère de votre part la reconnaissance de son père sur votre site.

Cordialement,
Bruno SLAMA

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Primo (Primo) le dimanche 18 décembre 2005 - 04h47:

Tout à fait Didier !
Libé a, dans ses rangs, un correspondant permanent à Jérusalem répondant au doux nom de Didier François (DF). Et DF paraissait particulièrement excité, ce matin, en relatant la victoire du Hamas sur le Fatah, lors des dernières élections municipales en Cisjordanie et à Gaza. Lire

Le titre, d’abord :
" Le Hamas inflige une raclée au Fatah en Cisjordanie"

"Raclée" est rarement employé en dehors des événements sportifs. Quand il s’agit d’élections politiques, la gent journalistique utilise davantage le terme de raz-de-marée ou, depuis la tragédie de décembre 2004, de tsunami.

Mais DF a sans doute eu, comme maître formateur, Thierry Roland puisque sa couverture de ces élections ressemble à s’y méprendre aux braillements triomphaux du célèbre chroniqueur sportif après une victoire de l’équipe de France, à la loyale, insiste DF :

"Divine surprise pour les islamistes, le Hamas dirigera dorénavant les villes principales de Cisjordanie. Le mouvement politico-religieux palestinien a remporté, à la loyale, la quatrième phase des élections municipales, qui s'est déroulée jeudi. Les résultats publiés vendredi, bien que partiels, ne laissent planer aucun doute sur l'ampleur de cette victoire aux allures de déculottée magistrale pour les nationalistes du Fatah."

Suit l’énumération haletante des pourcentages obtenus par le Hamas dans chaque grande ville palestinienne. C’est de l’écrit, mais on jurerait entendre le ton victorieux et satisfait d’un vrai footeux donnant le classement du championnat.

Bien entendu, comme tout journaliste sportif, une fois l’excitation de la victoire retombée, vient le temps de l’analyse froide.
Oui, monsieur le correspondant permanent, expliquez-nous, siouplait, comment on est arrivé à ce merveilleux succès !
DF prend alors le ton docte qui sied :

…réalité de l'occupation israélienne…
…barrages qui étouffent l'activité économique…
…retrait unilatéral des colonies de Gaza [qui] ne suscite aucun espoir…
…érection par Israël de sa barrière de sécurité…
…bla-bla-bla…

Là, on a plutôt l’habitude de ces poncifs et le lecteur risquant d’être vite gagné par une somnolence prématurée, DF embraye aussitôt par une révélation proprement incroyable :

…le Hamas a remarquablement su capitaliser sur la profonde crise de confiance à l'égard du Fatah, ouvrant ses listes à des candidats de la société civile aux réputations d'intégrité irréprochable…

Ouf ! Quel choc, n’est-ce pas ? C’est qu’il a sans doute ses informations, notre DF. Et puis, fréquentant le tout-Gaza, il doit bien savoir qui sont, au sein du Hamas, ces personnalités aux réputations d'intégrité irréprochable.

Sûrement de vrais démocrates qui ne prônent l’éradication d’Israël que dans un an, au lieu du délai de huit jours habituellement réclamé, qui appellent à l’extermination des Juifs sans exiger que ceux-ci soient préalablement torturés.

Mais soyons raisonnables, DF n’est pas un extrémiste et, au fond, il sait bien que l’option Hamas n’est pas très réaliste car certainement refusée par ces obstinés d’Israéliens. Alors, le pragmatisme le pousse à faire la promotion d’un personnage modéré, le seul qui, à ses yeux, pourra incarner le futur du peuple palestinien :
Marwan Barghouti, purgeant actuellement une peine de prison à vie pour ce que de nombreuses ONG humanitaires mondiales ont qualifié de crime contre l’Humanité.

C’était DF, en direct de Ramallah, pour cette soirée magique que vous n’êtes pas prêts, chers lecteurs, d’oublier de sitôt.

Ici Ramallah…à vous Cognacq-Jay !

Jean-Pierre Chemla © Primo-Europe, 17 décembre 2005

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le dimanche 18 décembre 2005 - 04h54:

Un commentaire d'un fidele de votre site...

Nostalgies Coloniales.

Je reviens d'un séjour en Tunisie et une discussion avec des gens de la génération de mon père et aussi de mon grand père m'a marquée. La Tunisie avant l'indépendance. En abordant ce sujet, les yeux se sont tout à coup illuminés. Tous évoquaient cette période avec une nostalgie d'une convivialité sociale et d'une mixité raciale révolue : les juifs, les maltais, les siciliens, les espagnols, les gitans. A ma grande stupeur, ces communautés ne vivaient pas dans des ghettos, mais dans un même quartier
toutes ces races et ces confessions différentes se côtoyaient. En écoutant le fleuve d'anecdotes que l'on mentionnait, je restais stupéfait et
constatais que cette période leur rappelait la joie et une vie de quartier d'une richesse inouïe. C'est alors que j'ai posé la question fatidique : « mais alors la vie était mieux avant l'indépendance ? ». la réponse est
tombée comme une sentence sans appel : « sans nul doute, sans aucune comparaison ! ».

C'est tout de même déconcertant, non seulement de se rendre compte que l'on puisse être nostalgique de la colonisation mais surtout qu'à aucun moment n'ait été fait mention de quelque injustice du colon français, ceux la vivaient dans un autre monde, celui des privilégiés, la vie du peuple était pauvre mais on ne se souvient que d'un style de vie joyeux, varié grâce aux différentes races et cultures présentes. Et ça personne n'en parle dans les
livres d'histoire. Même les cinéastes n'en parlent que très peu ou très mal (ref. : Un été à La Goulette - Ferid Boughedir - 1996), je trouve dommage que cette période de notre histoire soit si mal connue, cela ouvrirait un
peu plus les esprits et ferait un peu réfléchir sur les positions trop figées et convaincues de certains.

Iskander

http://iskander.over-blog.com

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le dimanche 18 décembre 2005 - 04h19:

La Californie est une frontière, entre terre et mer, l’enfer et la vie (info # 011712/5) [analyse]
Par Guy Millière © Metula News Agency

Je viens de passer quelques jours à San Francisco. La ville est belle. Plus encore peut-être lorsque décembre vient. L'air plus froid contribue bien moins que lors des mois d'été à la formation de brouillard. Le ciel est d'un bleu intense. San Francisco, cela dit, n'est pas seulement une ville de beauté, c'est aussi, sans doute, la ville la plus à gauche de tous les Etats-Unis, et vu les prix extravagants des maisons, la capitale américaine de la gauche caviar et de ceux que David Brooks a appelé les bobos : l'argent du capitalisme, mais des idées radicalement dirigées dans la direction inverse.

J'ai baigné ainsi une semaine durant dans les discours les plus imbéciles parmi ceux qui peuvent flotter dans l'air du temps américain en ce moment J'ai côtoyé le défaitisme actif de ceux qui souhaiteraient que les Etats-Unis abandonnent l'Irak aux mains sanglantes des terroristes islamistes et la cécité de ceux qui voient dans l'existence d'Israël le « problème essentiel » au Proche-Orient mais qui, en parallèle, semblent ne pas voir le visage lugubre et vociférant de Mahmoud Ahmadinejad, le néo-nazi islamiste iranien.

Il existe, c'est incontestable, une Amérique anti-américaine et anti-occidentale sur le territoire même des Etats-Unis et elle est constituée non seulement de la majeure partie de la population de San Francisco et de quelques autres grandes villes, mais aussi d'une majorité des journalistes américains, et de l'essentiel des dirigeants du parti Démocrate. La situation des Etats-Unis ne m'apparaît pour autant pas désespérée.

Même à San Francisco, on trouve une presse susceptible de contrebalancer les discours débiles et de rappeler les faits. Le Wall Street Journal, le Weekly Standard, la revue Commentary sont en vente partout et à la disposition de qui veut les lire. Foxnews est disponible sur presque tous les téléviseurs. Les émissions radiophoniques de Rush Limbaugh sont diffusées quotidiennement le matin. George W. Bush s'y est trouvé quelque peu malmené ces derniers mois par la gauche américaine : sans doute a-t-il commis quelques maladresses que ses adversaires ont tout fait pour exploiter avec autant d'intensité que possible ; mais il garde le cap, cela doit être dit, et j'y reviendrai.

L'économie américaine se porte bien. Même si le terrorisme frappe encore en Irak, la démocratisation et la stabilisation du pays se poursuivent. Le monde arabe connaît une phase de débats et de mutations qui viennent déstabiliser un statu quo trop longtemps maintenu. Même si le conflit israélo-arabe est loin d’être achevé, Israël se trouve dans une position favorable pour divorcer d'avec les populations arabes palestiniennes, en attendant que le monde arabe tout entier évolue vers davantage de droit et de démocratie. Ceux qui voudraient enterrer un peu hâtivement l'administration Bush devraient discerner qu'il reste à celle-ci trois années à passer à la Maison Blanche. Ils devraient de surcroît voir que rares sont ceux parmi les prédécesseurs de Bush qui n'ont connu aucun obstacle au cours de leur présidence, tout particulièrement lorsqu'ils ont été réélus pour un second mandat. L'actualité immédiate et ses aléas sont une chose, la durée et le regard de l'histoire en sont une autre totalement différente. J'ai quitté les Etats-Unis conscient des aveuglements de certains ainsi que des difficultés, mais confiant en l'avenir.

Je ne puis en dire autant de la France où je suis rentré. Non seulement il n'y a pas ici la beauté de San Francisco (dès l'aéroport de Roissy, on a le sentiment de revenir dans un pays de laideur et de béton), mais on sent que l'argent du capitalisme est parti ou en train de partir, et que les idées elles-mêmes sont en pleine décomposition. On ne se contente pas, en France, de souhaiter la défaite des Etats-Unis en Irak et, plus largement, dans la guerre mondiale en cours : on semble très largement désirer cette défaite comme si elle devait constituer une victoire pour la France. On ne se contente pas d'y détester Israël et de se refuser à voir ce qu'est Mahmoud Ahmadinejad ; on y adopte, par une forme de consensus mou, les thèses les plus mortifères face à l'islamisme.

Tous les journalistes en France (avec des nuances diverses et quelquefois sans nuances) semblent anti-Américains, anti-Occidentaux, anti-israéliens et anti-sionistes sans qu'il y ait la moindre presse ni les moindre media audiovisuels pour répliquer : il n'y a pas (et il n'y aura pas, j'en ai peur) de Commentary, de Weekly Standard ou de Rush Limbaugh français. Chirac n'est pas malmené, mais réduit à l'état d'ectoplasme et ne garde aucun cap. L'économie française se porte mal et est au bord de la banqueroute. Les débats internes au monde arabe sont ignorés et occultés, ainsi que l'émergence au Proche-Orient d'une situation dangereuse, mais plus propice que jamais à Israël et à la paix. Les discours anti-Bush et anti-américains les plus grossiers abondent sans la moindre contrepartie. Tant est grande l'indigence mentale qu'un certain Alain Laurent m'a qualifié de « busholâtre » et a ainsi sacrifié à la vieille tradition française qui implique qu'on traite de croyant borné celui ou celle qu'on ne s'est pas donné les moyens intellectuels de comprendre.

L'Europe de l'Union Européenne connaît désormais bien moins de débats sérieux que le monde arabe. L'Europe en général est sur son déclin : ses taux de natalité, sa perte de repères éthiques et transcendants, son asthénie économique générale le montrent. Dans un livre remarquable qui paraîtra bientôt, Laurent Murawiec, pour qui j'ai une profonde estime, en parle comme de l'empire du soleil couchant. Au sein de l'Europe, la France, plus que tout autre pays, me semble se rapprocher d'un crépuscule que je pense de moins en moins remédiable.

Lorsque je donne des conférences en France ou dans les pays limitrophes et que des amis juifs me demandent que faire, je leur réponds qu'il serait sage de partir tant qu'il en est encore temps.

Les Etats-Unis ne sont pas sans défauts, ni sans ennemis intérieurs, mais on peut raisonnablement penser qu'ils resteront la première puissance du monde encore quelques décennies. La présidence Bush n'est, elle-même, pas sans défauts, mais elle a tracé planétairement des orientations fécondes. Les Etats-Unis et les valeurs incarnées par l'administration Bush méritent d'être défendus pour que ce qu'on a appelé, en Occident, la Civilisation survive. Israël n'est pas sans défauts non plus, et compte ses pacifistes, ses gauchistes et ses fanatiques comme toute société démocratique et libre. Mais il est absolument essentiel pour le futur de la Civilisation qu'Israël vive.

S'il n'y avait que l'Union Européenne et, a fortiori, s'il n'y avait que la France, je serais enclin à penser qu'Israël ne vivrait plus très longtemps et que les jours de la Civilisation eux-mêmes seraient comptés.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Meyer (Meyer) le dimanche 18 décembre 2005 - 00h52:

SANTE
L'Institut Weizmann des Sciences : meilleur site académique pour mener des recherches !

BE Israël 42 >> 30/11/2005
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/30862.htm

L'Institut Weizmann de Rehovot a été élu meilleur université du monde en ce qui concerne les conditions qu'il propose aux scientifiques qui mènent des recherches dans le domaine des sciences de la vie.
C'est dans le cadre de la troisième édition annuelle intitulée "Best places to work in academia" que le magazine The Scientist a organisé un sondage afin d'évaluer les conditions de travail (satisfaction personnelle du travail accompli, relation avec les autres chercheurs) au sein de plusieurs institutions internationales. Après avoir envoyé près de 40.000 courriers électroniques, le magazine a reçu plus de 2600 réponses provenant de 135 institutions (dont 91 de nationalité américaine).
A l'issu des dépouillements, l'Institut Weizmann s'est positionné à la première place, suivi de l'Université de Toronto et de l'Université d'Alberta au Canada.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Suggest1 (Suggest1) le samedi 17 décembre 2005 - 22h25:

Au profit de l’O.S.E
Avec trois comédiens formidables
Nathalie Cohen
Catherine Maman
Olivier Cohen

http://suggest1.free.fr/ose.jpg

suggest.1

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maurice (Maurice) le samedi 17 décembre 2005 - 19h54:

TROUVE SUR UN SITE DE DROITE " Je doute que l'antisémitisme soit si courant au sein du MPF ou du FN ! Ce n'est certainement pas ce qui motive les sympathisants, à mon avis. Et l'antisémitisme ferait plutôt fuir les adhérents ! Car enfin qu'est-ce qui menace l'unité de la France et de l'Europe : 1.une population juive présente pour la majorité depuis des siècles, bien intégrée, et travailleuse, certes d'une culture légèrement différente (mais si proche !) et qui plus est a l'habitude d'être minoritaire et s'en satisfait. Même les juifs chassés du Maghreb se sont assimilés tout de suite et sont devenus professeurs, chercheurs, écrivains, infirmiers, médecins... ? 2. une immigration extra-européenne, à la religion et à la culture aux antipodes des nôtres, et pire qui veulent s'imposer. Le problème de l'islam c'est qu'il ne se conçoit pas comme minoritaire ! ? Si le FN a pris du retard, c'est bien à cause des soupçons qu'il traine mais que Le Pen semble vouloir fermement dissiper. Et si plus généralement on a réussi à culpabiliser les Européens, c'est bien à cause de la Shoah qui est un traumatisme. Il y a peut-être plus d'antisémitisme à l'extrême-gauche, à cause de leur "palestinisme" stupide. Personnellement, je suis patriote, pour l'Europe (pas celle qu'on nous sert !) et je suis pro-Israel. Il faut que nos compatriotes juifs se "décrispent", si certains d'entre eux défendent encore le multiculturel, c'est parce qu'ils ont si peur d'être de nouveau exclus, comme tant de fois dans le passé. Le jour où ils seront assurés de faire partie de notre communauté nationale quoi qu'il arrive, ils seront avec leurs compatriotes non-juifs."

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Suggest1 (Suggest1) le samedi 17 décembre 2005 - 17h17:

La pétition honteuse d’une poignée d’historiens irresponsables*

19 historiens « de premier plan », sortant de leur cadre professionnel, ont signé une pétition politique honteuse réclamant notamment:

l’abrogation des lois traitant des génocides arméniens (29 janvier 2001) et juifs (loi du 13 juillet 1990 tendant à réprimer tout acte raciste, antisémite ou xénophobe), ainsi que du crime contre l’Humanité que constituent les traites négrières et l’esclavage des Noirs (21 mai 2001).

Ces historiens entretiennent une véritable confusion entre les notions de colonisation, dont l’appréciation est laissée notamment aux chercheurs, et les traites négrières et l’esclavage, qui sortent du champ de l’histoire et des appréciations des uns et des autres car reconnus comme crimes contre l’Humanité et à ce titre ouvrant des poursuites judiciaires pour négationnisme.

Ces historiens sont soutenus par l’Extrême-droite, elle-même, qui n’avait jamais osé formuler une telle proposition qui constitue la plus violente attaque contre les principes fondamentaux qui fondent nos démocraties.

- Cette pétition est une véritable incitation à la haine raciale en ce qu’elle ne permet pas de sanctionner les délinquants, ce qui positionne leurs auteurs dans une mouvance idéologique radicale.

- Cette pétition, véritable insulte au parlement français qui a voté ces textes à l’unanimité, place une poignée d’historiens en censeurs du peuple et de ses mandants. Elle bafoue les règles simples de la démocratie et tente d’imposer au nom d’une prétendue liberté de l’histoire, une vision de l’Homme qui permettra tous les excès.

- Cette pétition constitue une négation de la barbarie absolue et des souffrances humaines collectives qui seront de facto relativisées et n’établiront plus le nécessaire tabou pour éviter des répétitions futures.

- Cette pétition est enfin une blessure infligée aux descendants des victimes.

La confusion qui est ainsi instrumentalisée par une poignée d’historiens irresponsables fera l'objet d'une récupération qui permettra tous les négationnismes, les actes racistes, antisémites, ou xénophobes qu'il ne sera plus possible de réprimer.

Voilà pourquoi, dans l’intérêt même de la société et pour éviter des troubles à l’ordre public, les génocides et les crimes contre l’Humanité ne peuvent être contestés sous peine de poursuites judiciaires.

Notre République ne saurait tolérer une régression en matière de protection de l’individu ou des valeurs communes de la démocratie.

P. K.

Il s’agit de : Jean-Pierre Azéma, Elisabeth Badinter, Jean-Jacques Becker, Françoise Chandernagor, Alain Decaux, Marc Ferro, Jacques Julliard, Jean Leclant, Pierre Milza, Pierre Nora, Mona Ozouf, Jean-Claude Perrot, Antoine Prost, René Rémond, Maurice Vaïsse, Jean-Pierre Vernant, Paul Veyne, Pierre Vidal-Naquet et Michel Winock.