Par Breitou (Breitou) le mardi 17 juillet 2007 - 21h01:

‘...Nous voilà arrivés,
Enlacés, amoureux d’un été
On saluait les copains
Jaloux de la dulcine.

Le verre de scotch on the rock
Dilué dans le soda et la fumèe,
On pointait les yeux sur les venus de Paris.
Nos amis d’hiver, étudiants immigrés qui revenaient
Comme des hirondelles au bercail de leur enfance.


Et la soirée qui commençait
Sous les rythmes langoureux des slows
Ou les pas de danse à la vogue
Mille fois répètes chez soi.

Et les lèvres qui s’entrechoqués.
Les yeux fermés sous le regard du disquaire.

Et l’amour qui naissait pour une courte saison d’été.


Et ma grand-mère qui me disait...

‘..Sétha jdidè ehdi...? Yè ouldi?’
‘..C’est une nouvelle danse ... ? Mon fils... !’

Par Breitou (Breitou) le mardi 17 juillet 2007 - 20h43:

‘..Et quand vient le soir
De chemise en crépon
Vêtu, je l’étais, jean serré,
Taille basse, ceinturon moderne,
Jasmin accroché à ma feuille
Dare dare au café que l’on disait Vert.

Et les moustiques ivres de lumière
Tournoyaient par milliers, au dessus des têtes,
Par paquets, attirés par la lumière.

Ces lucioles, armées d’insecte, par contingents, expiraient sans bruit sur les verres brûlants, brûlés.

Et les lézards accrochés au mur blanc
Qui s’en régalaient comme à la curée
Sans honte ni pudeur
Sous nos yeux indifférents

Et à la fille qui attendait un coup d’œil
Un signe des yeux, de son beau bronzé
Enfin sur pied, pour le rendez vous d’une chaude soirée.

Baraka, Olivier, Dokhana, Sancho ou les Dunes
Le choix se faisait en cours de route alors que nos mains
S’enlaçaient. Déjà.
Quel kif.

Et ma grand-mère qui me disait...

‘...Ye ouldi mah’lè qadeq, tét’chè’bè arrous... !’

‘...Mon fils comme tu es beau, tu ressembles à un mariè... !’

Par Lapid (Lapid) le mercredi 18 juillet 2007 - 01h40:

La meilleure défense reste l’attaque - 18 juillet 2007 - par Moshé Arens pour Arouts7 (www.a7fr.com)

La deuxième guerre du Liban a révélé que l’arrière front était vulnérable et insuffisamment protégé. On parle de milliards pour la construction d’abris et de systèmes de missiles exotiques pouvant parer les missiles venant d’en face. On propage le rêve du jour où tous les Israéliens seront protégés : grâce à des abris dignes de ce nom et d’un "parapluie d’intercepteurs" de missiles qui feront tomber tout ce qui sera tiré sur nous.

Des conférences sont tenues sur la façon dont il faut protéger les civils, qui profitera de cette protection et qui paiera les frais. Des instructions ont déjà été données pour passer la commande "d’intercepteurs" de missiles affreusement chers. La commission Méridor, chargée d’actualiser la doctrine de défense d’Israël, réclame une nouvelle étude stratégique et ajoute un quatrième élément à la trilogie stratégique israélienne conventionnelle (mise en garde, dissuasion et victoire implacable) : la protection.

Pendant ce temps, Sdérot continue de recevoir sa dose quotidienne de Kassams et ses habitants sont contraints d’entendre qu’il n’y a pas de solution magique à leurs problèmes. En d’autres termes, il leur faut s’habituer à cette situation. Le Hezbollah a non seulement imposé une défaite à Israël sur le champ de bataille, il a également complètement embrouillé notre conception et a semé une idée erronée qui, si nous l’adoptons, risque de nous mener à une nouvelle défaite au prochain tour.

Le fait que des citoyens risquent d’être en danger en temps de guerre, était déjà connu à l’époque de David Ben Gourion. Il refusa de s’engager dans la campagne du Sinaï il y a 50 ans, tant que l’aviation française ne s’était pas engagée à veiller à ce qu’aucun avion égyptien ne survole le territoire d’Israël. « Dans toute guerre, il faut avant tout veiller sur la population civile » C’était le mot d’ordre de Ben Gourion que les politiciens israéliens d’aujourd’hui et les nouveaux experts stratégiques semblent avoir oublié aujourd’hui.

Les missiles tirés à distance et pouvant atteindre des cibles civiles ne sont pas une nouveauté. Vers la fin de la Deuxième guerre mondiale, les Allemands avaient tiré des missiles V2 sur Londres, causant de lourds dégâts. Les Anglais savaient que ces tirs ne cesseraient qu’à la condition que l’armée de Montgomery atteigne les bases de lancement de ces missiles. Durant la guerre froide, les missiles soviétiques avaient été dirigés sur des villes américaines et il était clair à l’époque que la construction d’abris ne résoudrait pas le problème et qu’il fallait en premier lieu dissuader les dirigeants soviétiques de tirer ces missiles.

Depuis de nombreuses années, le Hezbollah possède un important arsenal de missiles et il était clair qu’un coup massif sur ses postes au Liban, entraînerait des tirs de missiles sur Israël. A présent, le Hamas bombarde Sdérot. N’y a-t-il réellement aucune autre réponse à ces menaces que de mettre tout le monde dans les abris ? Cela constituera une victoire pour l’ennemi. Ne vaut-il pas mieux s’infiltrer jusqu’aux bases de lancement et mettre ces missiles hors d’état de nuire. Si cela n’a pas été fait durant la deuxième guerre du Liban, pour quelle raison ne le fait-on pas à présent au sud ?

Israël n’est pas prêt et il ne faut pas qu’il se prépare à une longue guerre d’usure contre sa population civile ! Face à nos ennemis, nous devons avoir recours à des moyens de dissuasion et si la dissuasion échoue, il faut les écraser rapidement. Les préparatifs pour une longue guerre d’usure est un gaspillage d’argent et fait le jeu de nos ennemis.

La dissuasion est la meilleure solution. Si la Syrie évalue la force d’Israël, elle renoncera à se lancer dans une aventure qui risque de lui être fâcheuse. Et si néanmoins, la dissuasion échouait, la Syrie connaîtrait une sérieuse défaite. Face aux menaces syriennes, les propos d’Ehoud Olmert à propos de l’abandon du Golan, ne font qu’affaiblir notre image de dissuasion.

On ne peut dissuader des organisations terroristes telles que le Hezbollah, le Hamas, le Djihad islamique et Al-Quaïda. Ils puisent leur force et leur popularité des civils qui, malgré leur souffrance, les soutiennent et les défendent. Contre eux, il n’y a qu’un seul moyen : les neutraliser. L’opération « Rempart » a prouvé que c’était faisable. Mais au bord d’une victoire décisive contre le terrorisme palestinien, la décision du plan de « désengagement » a renversé la situation et ce qui allait être une victoire israélienne éclatante, s’est transformé en source d’encouragement pour les terroristes.

Il faut revenir à la bonne vieille doctrine de défense israélienne qui a fait ses preuves : dans une guerre, il faut avant tout songer à la protection des civils et immédiatement déplacer la guerre en territoire ennemi. La meilleure défense reste l’attaque

Par Lapid (Lapid) le mercredi 18 juillet 2007 - 01h06:

Désinformation concernant le Garde des Sceaux, Rachida Dati

Une "information" mettant en cause le ministre de la Justice Rachida Dati a circulé ces temps-ci, entre autres, sur Internet. Selon cette "information," elle aurait invité à sa garden party des homologues du pourtour de la Méditerranée, palestinien y compris, mais à l'exception du ministre de la Justice israélien...Et des conclusions aussi dures que hâtives en étaient tirées.

Vérification faite auprès de sources sûres cette "information" était entièrement fausse.

En effet, le ministre de la Justice israélien, Daniel Friedman, a bel et bien été invité. Mais il a décliné cette invitation estimant que le coût de ce déplacement ne serait pas très bien accepté par les contribuables israéliens.

En matière d'information il est toujours indispensable de vérifier avant de publier.

Hélène Keller-Lind

Dont acte

Par Albert (Albert) le mardi 17 juillet 2007 - 20h14:

Paris le 17/07/2007.


Rêver des jours meilleurs.

Les yeux fermés, le ventre nu
La tête sur un oreiller bienvenu.

Les persiennes closes
Le soleil par travers ose
Comme un voleur, par les interstices
Glisser ses chauds rayons sans risque.

Et ses lames d’or, mille épées
Sur un champ serein de paix
Coupent sans bruit la pénombre
De la pièces d’un après midi d’été
D’ombres.

Il ronfle l’heureux bronzé, le ‘siestar’
Pas loin de sa mer endormie, le veinard,
Calme, paisible sous le ciel azur de son nid.

Il dort le dormeur, assoupi après un demi matin d’labeur.

Et sa baignade.

Il rêve, loin de chez lui, à ces après-midi
De som ; de lointains souvenirs de belle vie
Encadrés dans la roupille de son envie.

Un cri, sous la chaleur moite.

Dehors, elle porte sa chair enlacée sur son bon dos
La degazza enturbannée qui boite sous les faisceaux
Ou bonté divine qu’elles sont loin mes soirées
De bonheur.


Dehors, elle porte sa chair enlacée sur son bon dos
La degazza enturbannée qui boite sous les faisceaux
Ou bonté divine qu’elles sont loin mes soirées
De bonheur.

Ouel hoch mta omi ââjiti Meiha
Fel bit lasla’niya t’quoul*

‘..Ye ou’lidéti fémèchi oue’hed men’qom i ji’bli kess me bared...!’

Et la voix de ma grand mère Meiha
Dans la pièce principale qui dit


‘..Mes enfants, y’a-t-il parmi vous quelqu’un qui m’apporte un verre d’eau froid...’

Par Sarel (Sarel) le mardi 17 juillet 2007 - 19h51:

cher Yaniv
Cèst curieux que ce sont les juifs qui ont cree
Le VEAU D`ÒR !!
Pourquoi le mot Or a ete specifie ?
Est ce que les autres peuples n'aiment pas la puissance de ce metal?
Ce qui est interessant c'est que le juif a toujours ete decu en temps de crise de la force del'argent?
Mais il continue a y croire en temps que facteur qui lui resoudra tous les problemes !!
Le cote materiel a toujours ete le favori !!
Car autrement il faudrait aborder le cote spirituel !!
Bien a vous sarel

Par Kfir (Kfir) le mardi 17 juillet 2007 - 19h16:

Top 5 des infos économiques et financières de la semaine

par Myriam Danan pour Guysen International News

Dimanche 8 juillet 2007 à 19:25


Retrouvez chaque semaine sur Guysen les informations qui ont marqué le marché économique et financier en Israël.


Les travaux d’Hercule du nouveau ministre de l’Economie :

C’est un échelon de plus dans la hiérarchie gouvernementale, mais la quantité de travail à abattre donne le vertige. Ronnie Bar On est le nouveau ministre de l’Economie, et son endurance va être mise à rude épreuve dans les tortueux couloirs du Trésor israélien.

Première épreuve, la loi sur le budget 2008, qui va requérir bien du talent politique pour obtenir l’approbation des parlementaires. Comme chaque année partis politiques et ministères vont s’entredéchirer pour s’assurer une bonne part du gâteau. C’est plus que de l’autorité qu’il faudra à cet ancien avocat de 59 ans pour calmer les appétits trop voraces.

Mais comme Hirschson, Ronnie Bar On est un intime de longue date d’Olmert. Un appui de taille tant que le Premier ministre s’assure une majorité à la Knesset. Le conflit sur la réévaluation salariale des pachydermes de la Banque d’Israël est un autre dossier sensible sur lequel il devra au plus vite se pencher. C’est avec les mots et beaucoup de tact qu’il lui faudra jongler pour éviter qu’une grève générale de syndicats offensés ne paralyse le pays. Sans oublier, en vrac, les délicats pourparlers en cours avec l’OCDE pour la prochaine adhésion d’Israël à l’organisation, les négociations musclées avec le sénat américain pour les aides militaires et sécuritaires qui nous seront accordées par les Etats-Unis l’année prochaine, la réduction annoncée, mais toujours pas appliquée, de 1,3 milliard de shekels sur le budget gouvernemental de l’année en cours (qui servira essentiellement à compenser le coût de la seconde guerre du Liban)…et bien d’autres.

Bientôt des pièces de 2 shekels en circulation

Des échantillons ont été livrés cette semaine à la Banque d’Israël qui procède aux dernières vérifications de routine (taille, poids, alliage…), avant la mise en circulation sur le marché d’ici quelques semaines. L’usine responsable de la fabrication, basée en Hollande, attend le feu vert pour entamer une production massive. La nouvelle pièce est d’un diamètre de 2,16cm, soit une taille intermédiaire entre la pièce de 1 shekel (1,80cm de diamètre) et celle de 5 shekels (2,40cm de diamètre). D’un coté y est imprimé le chiffre 2, de l’autre, l’illustration d’une corne d’abondance tirée d’une pièce juive antique de l’époque des Hasmonéens. Le département des monnaies de la Banque d’Israël s’applique à la réalisation du projet depuis plus de trois ans. La mise en circulation sur le marché de cette nouvelle pièce a deux objectifs : faciliter les paiements en espèce, et économiser sur les frais de production des pièces de 1 shekel.

Les investissements israéliens en Grande Bretagne dépassent ceux de la Russie et Hongkong :

Selon un rapport publié par l'UKTI (United Kingdom Trade & Investment), 12 sociétés israéliennes ont ouvert des agences en Grande-Bretagne en 2006 et 2007 et ont ainsi créé 147 nouveaux emplois. Israël a réussi à dépasser des pays disposant de capitaux bien plus importants, tels que la Russie, Taiwan, la Grèce, la Turquie, Hong-Kong, la Finlande, l'Afrique du Sud...

L'UKTI est l'organisation gouvernementale officielle du Royaume-Uni qui appuie les sociétés britanniques exerçant leurs activités à l'échelle internationale. Les Etats-Unis, la France le Canada et le Japon sont en tête de ce classement annuel, publié cette semaine.

Le nord panse ses plaies :

Depuis le début de l’année, les ventes de particulier à particulier d’appartements neufs sont en hausse de 72% dans la région nord, et de 9% dans la région sud, alors que Tel Aviv et le centre du pays enregistrent respectivement des baisses de 19% et 9%, selon les données publiées par le centre national des statistiques. Rien qu’au mois de mai, 1200 appartements ont été vendus dans le nord, soit 2% de plus qu’en avril. Le ton est donné.

En l'absence de tourisme entrant, les hôteliers et les propriétaires de bungalows du nord ont quant à eux entamé une campagne agressive destinée à attirer les Israéliens. Toutefois le taux d'occupation pour l'été 2007 est encore loin d'atteindre celui des années précédentes.

Pénurie de pain en vue

Les grandes boulangeries ont stoppé la production de pain. Elles protestent contre le refus du ministère de l'Industrie et du Commerce de rehausser les prix du pain de 12%, suite à l'augmentation des cours de la farine de plus de 8% sur les marchés mondiaux et en Israël.

L'organisation caritative Latet a appelé le gouvernement à ne pas céder au chantage des grandes boulangeries. L'organisation estime que le gouvernement doit se préoccuper avant tout des plus défavorisés (1 million de personnes en Israël) et maintenir inchangés les tarifs des produits de base. Eli Yishaï a quant à lui présenté au gouvernement une solution alternative, proposant d’indemniser les plus défavorisés contre une éventuelle hausse du prix du pain, et préconise de verser une subvention aux 616 000 foyers qui touchent des allocations sociales (RMI, allocation vieillesse...), pour un montant global de plus de 22 millions de shekels par an.

Conférence scientifique binationale France Israël à Bordeaux

A l’heure où le monde académique britannique boycotte les scientifiques et intellectuels israéliens, la France les convie, sous le haut patronage de la ministre de l’Education et de la Recherche Valérie Pecresse, à une conférence binationale sur la Neuroscience à Bordeaux.

Ce congrès interdisciplinaire a réuni du 2 au 4 juillet une centaine de scientifiques français et israéliens, biologistes, médecins, psychologues, physiciens et mathématiciens travaillant sur le fonctionnement et les pathologies du cerveau.

Les participants ont débattu des progrès les plus récents de la recherche fondamentale sur ces questions ainsi que de leurs conséquences cliniques en neurologie (maladie de Parkinson, maladie d'Alzheimer, handicap moteur) et en psychiatrie (schizophrénie, stress post-traumatique, prise en charge de la toxicomanie). Ce sommet a fait suite à un premier colloque binational "High Brain Functions: Multidisciplinary Approach for Distributed Neural Systems" qui s'était tenu en 2004 à Ma'alé Hachamisha, près de Jérusalem. Son principal objectif était de dégager de nouvelles thématiques autour desquelles la coopération entre chercheurs français et israéliens pourrait se développer pour les prochaines années en neurosciences.

Par Kfir (Kfir) le mardi 17 juillet 2007 - 19h09:

Le CICR demande la libération des soldats kidnappés


Près d’un an après la capture des trois soldats israéliens, Jakob Kellenberger, président du CICR (Comité international de la Croix-Rouge) déplore le fait qu’aucune nouvelle n’a été transmise par les groupes terroristes sur l’état de santé des soldats.


"Gilad Shalit a été capturé le 25 juin par des factions armées palestiniennes, Ehud Goldwasser et Eldad Regev ont été capturés le 12 juillet par le Hezbollah.
Nous avons immédiatement informé toutes les parties concernées de notre volonté de visiter les soldats, de leur apporter, si nécessaire, une assistance médicale, et d’établir des contacts entre eux et leurs familles.
Au Liban et à Gaza, nous avons à maintes reprises lancé un appel à ceux qui détiennent les soldats afin qu’ils les traitent avec humanité dans le plein respect du droit international humanitaire, et leur permettent de contacter leurs familles.
Nous sommes pleinement conscients de l’immense désespoir des familles qui sont depuis près d’une année sans nouvelles de leur fils et avons donc pour priorité d’essayer de transmettre au moins un signe de vie.
En dépit de tous les efforts du CICR, et de ma propre frustration, cela n’a pas encore pu être concrétisé".

Déplorant " vivement le fait que le Hezbollah au Liban et les factions palestiniennes à Gaza aient jusqu’à ce jour refusé à nos délégués l’accès aux détenus, et que plusieurs tentatives visant à transmettre des nouvelles aux familles (par exemple, les messages ''Croix-Rouge'') ou à obtenir un signe de vie aient été rejetées" Jakob Kellenberger précise que le CICR n’accepte pas "cette fin de non-recevoir comme réponse" en ajoutant :

"Nous ne renoncerons pas à nos efforts. Nous suivrons toutes les pistes susceptibles de se présenter au siège à Genève et par l’intermédiaire de nos différentes délégations dans la région et dans le monde. Il importe aussi de noter que nous maintenions un contact régulier avec les familles, ainsi qu’avec les autorités concernées".

Dimanche 24 juin à 11H00, une manifestation organisée par la famille de Guilad Shalit se déroulera à Jérusalem ('Gan Avradim) devant la Knesset afin de marquer le terrible anniversaire de sa disparition.

Par Cacouboulou (Cacouboulou) le mardi 17 juillet 2007 - 16h03:

Le Crif en action
Le CRIF à l’ambassade de Tunisie
17/07/07

- - Thème: Rencontres

L’ambassadeur de Tunisie, Raouf Najar a reçu le 16 juillet, dans son ambassade, une délégation du CRIF conduite par le président Richard Prasquier.

Un large tour d’horizon des problèmes internationaux a permis à l’ambassadeur et à ses hôtes d’échanger leurs points de vue sur les questions les plus diverses : le Proche-Orient, l’islam, le judaïsme, le patrimoine culturel et religieux des Juifs de Tunisie, l’avenir des relations israélo-tunisiennes, le projet cher au président Sarkozy d’une Union Méditerranéenne, l’antisémitisme, la mémoire de la Shoah. A ce propos, l’ambassadeur, ancien ministre tunisien de l’Education nationale, s’est montré très intéressé par une suggestion de Richard Prasquier de traduction en arabe d’ouvrages sur la Shoah.

Richard Prasquier était accompagné de Jean-Pierre Allali et Meyer Habib, membres du Bureau Exécutif, tous deux originaires de Tunisie.

Par Eyal (Eyal) le mardi 17 juillet 2007 - 13h00:

Le talon d'Achille du monde libre Par Caroline B. Glick - ecrit le 17 septembre 2006 mais toujours d'actualite -

Le Premier Ministre britannique Tony Blair est le meilleur ami d'Israël en Europe.

Et ce n'est pas un très bon ami.

Immédiatement après les attaques du 11 septembre 2001 sur les USA, Blair fut déterminant pour convaincre le Président des Etats-Unis George W. Bush de considérer le jihad palestinien contre Israël comme un conflit totalement différent du jihad mondial. Son succès à convaincre Bush de ce distinguo transforma l'opinion antisémite - pour ne rien dire du désastre stratégique - que les terroristes qui tuent des israéliens devraient être traités différemment des terroristes qui tuent n'importe qui d'autre, en l'un des fondements cognitifs de la guerre des USA contre le terrorisme islamique. Ce fondement fut d'abord énoncé lors du discours de Bush le 20 septembre [2001] avant la session conjointe du congrès, où il identifia " chaque terroriste de portée mondiale " - c'est-à-dire chaque terroriste n'appartenant à l'Autorité Palestinienne - comme un ennemi des USA.

Plus tard, Blair fut la force essentielle entraînant la décision de Bush d'abandonner les recommandations de traiter avec les Palestiniens, comme il l'annonça dans son discours du 24 juin 2002. Dans ce discours, Bush stipula que les Palestiniens devaient se transformer d'une société soutenant le terrorisme en une autre la combattant, de façon à recevoir le soutien des USA pour un Etat palestinien. Peu après la chute de Bagdad aux mains des forces de la coalition en avril 2003, Blair convainquit Bush d'accepter le plan de la " Feuille de Route " pour un Etat palestinien. La Feuille de Route, qui verrouille effectivement le soutien des USA à un Etat palestinien sans tenir compte du terrorisme ou du radicalisme palestiniens, représentait un abandon pratique des positions que Bush avait posées dans son discours du 24 juin 2002.

Pendant sa visite dans la région cette semaine, selon son habitude étudiée, Blair ignora le fait que le gouvernement du Hamas soutenu par les Iraniens avait été élu pour diriger l'Autorité Palestinienne par une large majorité des Palestiniens. Il ignora le fait que le président de l'AP Mahmoud Abbas avait proclamé son soutien à l'enlèvement et au maintien en captivité du caporal Gilad Shalit, et pour la poursuite de la guerre terroriste contre Israël. Il ignora le fait que plutôt que de travailler à faire tomber le gouvernement du Hamas, Abbas avait supplié le Hamas de permettre au Fatah de rejoindre leur gouvernement. A cette fin, Abbas a accepté les recommandations de la stratégie du Hamas qui rejettent la reconnaissance du droit d'Israël à l'existence, et engage tous les Palestiniens à s'unir dans leur guerre contre Israël. Ignorant tous ces faits dérangeants, Blair a appelé le gouvernement Olmert - Livni - Peretz à renouveler les négociations avec Abbas sur la base de la Feuille de Route.

Et pourtant, avec tout cela, Tony Blair est le meilleur ami d'Israël en Europe aujourd'hui. Il est le meilleur ami d'Israël parce que, à l'inverse de tous ses collègues aussi bien en Grande-Bretagne que dans l'UE, Blair reconnaît au moins que le jihad mondial est une menace pour le monde libre et que le prix de ne pas combattre les forces du jihad sera la perte de notre liberté.

Bientôt l'ami européen le plus proche d'Israël va quitter la scène mondiale après avoir été effectivement mis à la porte par son propre parti travailliste la semaine dernière. Les commentateurs politiques britanniques disent que les chances sont minces pour que Blair parvienne à garder les rênes du pouvoir comme un canard boiteux, pendant les douze prochains mois comme il l'a promis. Plus probablement, il quittera le 10 Downing Street dans quelques mois.

Le chancelier de l'échiquier [ministre des finances] Gordon Brown et le chef du parti conservateur [Tory] David Cameron - seront plus ressemblants dans leurs attitudes envers Israël et les USA, à celles du président français Jacques Chirac qu'à Blair. Ceci d'abord et avant tout parce que c'est ce que le peuple britannique attend d'eux.

L'antipathie britannique pour les USA et Israël a été clairement montrée dans un sondage d'opinion publié le 8 septembre dans le 'Times' de Londres. Le sondage a montré que 73 % des Britanniques pensent que la politique étrangère de Blair, et en particulier son " soutien à l'invasion de l'Irak, et son refus d'exiger un cessez-le-feu immédiat à Israël dans la récente guerre contre le Hezbollah, a significativement augmenté le risque d'attaques terroristes en Grande-Bretagne ".

Plus de 62 % ont répondu que pour "réduire le risque d'attaques terroristes en Grande-Bretagne, le gouvernement devait changer sa politique étrangère, en particulier en prenant ses distances avec l'Amérique, en étant plus critique d'Israël, et en annonçant un calendrier de retrait d'Irak ".

Le lendemain de la publication du sondage, Blair annonça qu'il quitterait son poste d'ici un an. De même le 7 septembre, une commission de membres britanniques du Parlement a publié un rapport sur l'antisémitisme en Grande-Bretagne. Le comité pluri partis a découvert que depuis le jihad palestinien contre Israël avait commencé en 2000, l'antisémitisme en Grande-Bretagne était devenu un phénomène majeur. Des attaques contre des Juifs en Grande Bretagne ont été en permanence à un niveau élevé tout l'été.

Dans leur anti-américanisme et leur antisémitisme, les Britanniques, bien sûr, ne sont pas différents de leurs camarades continentaux. Et la situation en Europe est alarmante. Ecrivant pour le 'Frontpage Magazine' cette semaine, un islamologue, Andrew Boston a rapporté qu'en novembre 2005, Stephen Steinlight, l'ancien directeur de l'éducation au conseil du Mémorial de l'Holocauste des USA, a déclaré lors d'une conférence à Washington qu'en moyenne, les attaques de Musulmans contre des Juifs à Paris surviennent douze fois par jour. Selon Steinlight, avec cette fréquence d'attaques, la violence antisémite française approche le niveau de la violence antisémite en Allemagne pendant la république de Weimar.

Ces attaques contres des Juifs en Europe sont accompagnées d'une hostilité officielle toujours croissante envers Israël de la part des gouvernements européens. Dès le deuxième jour de la guerre avec le Hezbollah, Chirac s'est senti assez à l'aise pour alléguer que " l'offensive militaire d'Israël contre le Liban est totalement disproportionnée ". Chirac a alors demandé de façon piquante : " la destruction du Liban est-elle le but ultime ? "

Les remarques de Chirac ont ouvert les vannes d'une propagande anti-israélienne à travers l'Europe. Elle ont été suivies par l'interdiction d'atterrir sur des aéroports européens des avions cargo d'El Al transportant des expéditions d'armes des USA. Cette prohibition dure encore.

Dès le moment où Chirac lança cet assaut diplomatique sans fondement contre Israël, son gouvernement commença à agir comme l'agent du gouvernement libanais, qui lui-même a agi pendant toute cette guerre comme porte-parole du Hezbollah. Ainsi, dès le deuxième jour de la guerre, le travail préparatoire avait déjà été posé pour la résolution 1701 du conseil de Sécurité de l'ONU qui traite Israël et le Hezbollah comme des égaux, et disculpe à la fois la Syrie et l'Iran de leur responsabilité centrale dans la guerre illégale du Hezbollah contre Israël.

A travers leur comportement envers Israël et les USA, les dirigeants européens font clairement savoir qu'ils feront seulement quelque chose pour complaire au monde musulman. Même si l'Iran a fait savoir tout à fait clairement qu'elle refuse de mettre fin à ses activités d'enrichissement de l'Uranium, ou même de les suspendre, les Européens continuent d'insister pour négocier avec les mollahs, et refusent de prendre même la plus petite mesure concrète contre l'Iran au Conseil de Sécurité de l'ONU.

De même pour les Palestiniens, les Européens n'ont pas tenté de cacher leur impatience à renouveler leurs transferts mensuels de dizaines de millions d'Euros à l'Autorité Palestinienne à la suite de l'accord du Hamas de permettre au Fatah de rejoindre son gouvernement jihadiste. Et au Liban, avec l'ONU, les Européens ont défini les règles d'engagement des forces de la FINUL de manière que d'un côté elle protège le Hezbollah, et de l'autre, elle empêche Israël de se défendre. Au-dessus et au-delà de tout cela, ces stratégies montrent clairement que les Européens ont décidé que " se faire bien voir " du monde arabe était leur premier intérêt géopolitique.

De même, inconscient de l'hostilité croissante de l'Europe à l'encontre d'Israël, le gouvernement Olmert - Livni - Peretz a succombé aux charmes des semblables de Chirac, Romano Prodi, et Javier Solana, et abandonne systématiquement les positions d'Israël en faveur de celles pro-arabes de l'Europe. Pendant sa conférence de presse avec Tony blair, Olmert a renoncé à son exigence, justement préparée, pour que le caporal Gilad Shalit soit relâché avant qu'une réunion puisse se tenir entre lui et Abbas.

Pendant sa visite à Washington, la ministre des affaires étrangères Tzipi Livni a souligné le voeu d'Israël de renouveler des négociations avec les Palestiniens sur la base de la " Feuille de Route ", et du soutien permanent de son gouvernement à Abbas. Cela, en dépit du fait que le gouvernement qu'Abbas forme avec le Hamas ne reconnaîtra pas le droit d'Israël à l'existence, et s'est engagé à poursuivre le jihad contre Israël. Ce faisant, Olmert et Livni donnent leur approbation informelle à la reprise du financement par l'Europe de l'Autorité Palestinienne.

Encore plus troublante, l'inaction du gouvernement, confinant à un soutien tacite à la campagne de la Gauche radicale pour transférer la responsabilité de la sécurité d'Israël de Tsahal à l'Europe. La campagne, que l'éditorialiste de 'New York Times' [connu pour ses prises de position " libérales " au sens de la gauche américaine, Ndt] Tom Friedman a qualifié avec enthousiasme de " Territoire pour l'OTAN " dans son article de mercredi, implique l'adoption du modèle de la FINUL à Gaza et en Judée et Samarie. Ce tout nouveau courant messianique est fondé sur la croyance aveugle que Israël peut continuer à donner des territoires au Palestiniens - malgré le fait que les Palestiniens sont la société la plus radicalement en faveur du jihad sur la surface de la terre - parce que l'Europe protègera Israël contre eux. Que ce soit sous le drapeau de l'ONU, ou sous le drapeau de l'OTAN, le nouvel évangile de la croyance gauchiste maintient que l'Europe peut remplacer Tsahal pour défendre les Juifs.

Il est exaspérant ce refus entêté de Blair de reconnaître le simple fait que, exactement comme les iraniens ne cesseront pas l'enrichissement de l'uranium parce qu'ils veulent fabriquer des bombes atomiques, de même les Palestiniens rejetteront toutes les offres d'un Etat parce qu'ils préfèrent détruire l'Etat juif. Et pourtant, le fait demeure qu'il est le dernier dirigeant européen qui croit vraiment que Israël possède un droit inhérent à l'existence, et il fonde sa politique sur cette croyance. Il est parfaitement clair que dans les années à venir, l'hostilité de l'Europe envers Israël et le Peuple juif dans l'ensemble continuera de monter.

Comment alors Israël fera-t-il face à l'Europe ? En tant que partenaire commercial, et marché d'exportation le plus important, les relations avec l'Europe sont vitales pour la santé économique d'Israël. Aussi il est clair que Israël ne peut pas simplement lui tourner le dos sur le tendon d'Achille du monde libre.

En même temps, étant donnée l'hostilité de l'Europe, il est aussi évident que la direction de la politique du gouvernement Olmert - Livni - Peretz envers l'Europe doit être inversée. Plutôt que d'autoriser l'Europe à augmenter son influence dans la région, Israël doit prendre chaque mesure possible pour minimiser l'emprise de l'Europe dans son voisinage.

Israël doit utiliser la sortie de Blair de la scène mondiale comme une opportunité pour verrouiller ses portes et fermer ses fenêtres avant que de nouveaux " amis européens " puissent entrer.


Source: Jerusalem Post, 17 September 2006

www.jewishworldreview.com/0906/glick091506.php3

Adaptation française de Simon Pilczer, volontaire de l'IHC (Israel Hasbara Commitee)

Par Yanniv (Yanniv) le mardi 17 juillet 2007 - 07h04:

Blair débute en émissaire du "Quartet" le 19 juillet à Lisbonne - Le Point - 13/07/2007 -

Le "quartet" des médiateurs internationaux pour le Proche-Orient se réunira le 19 juillet à Lisbonne, où le Britannique Tony Blair fera sa première apparition en tant qu'émissaire du groupe, ont indiqué vendredi des responsables européens et des Nations unies.

Le quartet rassemble l'Union européenne, les Etats-Unis, la Russie et les Nations unies.

La secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice se trouvera au Portugal à la même date et assistera en principe à la réunion, de même que le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov.

Le Secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-Moon, sera également présent à la réunion du quartet en tant que représentant des Nations unies.

"Cette réunion intervient à un moment crucial et sera l'occasion de faire le point sur les évolutions récentes et de faire progresser l'idée de la paix au Proche-Orient", a indiqué une porte-parole de l'Onu, Marie Okabe.

Pour les Nations-unies, la rencontre au sommet des représentants du quartet permettra également d'échanger avec Blair sur la voie à suivre pour l'Autorité palestinienne en vue de développer son économie et d'affiner ses institutions, a-t-elle ajouté.

A Washington, un porte-parole du Département d'Etat, Tom Casey, a indiqué que cette rencontre serait l'occasion d'établir la nature du rôle que devra jouer l'ancien Premier ministre britannique au sein du quartet.

A Bruxelles, un responsable de l'UE a dit que la réunion de Lisbonne se déroulerait probablement sans la participation d'Etats arabes comme l'Arabie saoudite au moment où des contacts évoluent rapidement entre le Premier ministre israélien Ehud Olmert et le président palestinien Mahmoud Abbas.

"Le dossier Olmert-Abbas avance bien, il s'agit de le laisser progresser sans le perturber", a dit le responsable.

En visite officielle au Canada, le roi Abdallah II de Jordanie a dit être associé au combat pour la paix mené par le quartet.

"Les prochaines semaines et les mois à venir risquent d'être cruciaux pour les Israéliens et les Palestiniens pour lancer un processus qui ne se fera pas tout seul", a déclaré le monarque jordanien en compagnie du Premier ministre canadien, Stephan Harper.

"La Jordanie, le Canada, et bien d'autres pays encore travaillent de concert afin de rassembler Palestiniens et Israéliens", a-t-il ajouté.

POIDS LOURD POLITIQUE

Olmert espère rencontrer Abbas la semaine prochaine pour envisager notamment la libération de 250 membres du Fatah emprisonnés. Environ 10.000 Palestiniens sont incarcérés en Israël.

Il s'agira aussi de la première réunion du quartet depuis que les islamistes du Hamas ont pris le contrôle de la bande de Gaza en juin aux dépens du Fatah de Mahmoud Abbas. Développement qui a divisé les Palestiniens en deux groupes, l'un à Gaza, l'autre en Cisjordanie.

La dernière réunion du quartet a eu lieu en Allemagne le 30 mai. Le Portugal exerce à présent la présidence de l'UE.

Depuis sa nomination, Blair s'efforce d'obtenir en tant qu'émissaire un rôle élargi qui lui permettrait de s'engager davantage dans le processus de paix, indiquent des diplomates.

"Le quartet ne lui donnera pas carte blanche, mais Blair est un poids lourd politique et, dans une certaine mesure, il fera ce qu'il veut", a estimé le responsable de l'UE.

Le quartet a chargé Blair de réunir des fonds pour les Palestiniens, de favoriser la mise en place de leurs institutions et de leur développement économique.

Interrogé sur une éventuelle extension du mandat de Blair, Casey a répondu que les prérogatives de l'ancien Premier ministre étaient "assez importantes pour commencer" la mission qui lui a été confiée.

En privé, des dirigeants politiques d'Israël et de l'Autorité palestinienne ne se montrent guère optimistes quand aux chances de reprendre les négociations sur un futur Etat palestinien. Olmert, affaibli politiquement, ne semble pas à même de faire des concessions et, de leur côté, les Palestiniens sont entravés par l'antagonisme entre le Fatah et le Hamas.

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Les Etats-Unis se félicitent, le Hamas condamne - France 24

De nombreux pays ont accueilli favorablement la nomination de Tony Blair au poste de représentant du Quartette. Le Hamas, pour sa part, a estimé que Blair ne peut être un homme de paix.

Le Canada a félicité mercredi l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair pour sa nomination comme envoyé spécial du Quartette au Proche-Orient et l'a assuré de son soutien pour raviver le processus de paix.

"Etant donné son expérience et son attachement à cette question, nous sommes convaincus que M. Blair apportera une contribution importante dans la construction des conditions d'un retour au processus de paix", a déclaré le chef de la diplomatie canadienne Peter MacKay.

"Le Canada offrira son appui entier à M. Blair et au Quartette afin de raviver le processus de paix et de réaliser l'objectif d'une solution à deux ?tats, qui permettrait à Israël et au futur ?tat de la Palestine de vivre côte à côte dans la paix et la sécurité", a-t-il ajouté dans un communiqué.

Le ministre s'est également réjoui des intentions déclarées par Israël, lors du sommet de Charm el-Cheikh en Egypte lundi, de transférer une partie des recettes fiscales palestiniennes et de libérer des prisonniers palestiniens.

"Nous encourageons le gouvernement d'Israël à mettre rapidement ces mesures en oeuvre et nous l'encourageons également à lever les restrictions visant les déplacements en Cisjordanie et l'accès à cette région", a-t-il dit.
Le Président de la République s'est "réjoui de la nomination de Tony Blair comme envoyé spécial du Quartet au Proche-Orient" dans un communiqué publié mercredi par ses services

"Ses qualités d'homme d'Etat et sa connaissance de la région seront déterminantes pour accompagner les Palestiniens dans le processus de renforcement de leurs institutions et leur permettre de retrouver le chemin de la paix et des réformes", lit-on plus loin dans le communiqué présidentiel.

Nicolas Sarkozy adresse à l'ancien chef de gouvernement britannique "ses meilleurs voeux de succès et de réussite dans cette nouvelle et difficile mission".

Israël et l'Autorité palestinienne se sont félicités mercredi de la nomination de l'ex-Premier ministre britannique Tony Blair comme émissaire du Quartette international pour le Proche-Orient et affirmé leur volonté de travailler avec lui pour parvenir à la paix.

"Tony Blair est un ami d'Israël, un ami des Palestiniens, et avant tout un ami de la paix. Nous nous réjouissons à l'idée de travailler avec lui", a déclaré à l'AFP le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères Mark Regev.

Le Premier ministre israélien Ehud Olmert "considère Tony Blair comme une personnalité pouvant jouer un rôle très important (au Proche-Orient) et se réjouit qu'il continue à être impliqué dans les affaires de la région", a déclaré de son côté la porte-parole de M. Olmert, Mme Miri Eisin.

"Il estime que M. Blair peut avoir un impact favorable, notamment en aidant les Palestiniens à se doter de structures gouvernementales solides. Israël lui fournira toute l'aide qu'il sollicitera dans ce domaine afin qu'il puisse remplir sa tâche et aider l'Autorité palestinienne à se doter de structures stables", a-t-elle ajouté.

A Amman où il se trouve en visite, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a salué la nomination de M. Blair comme émissaire du Quartette qui a élaboré la Feuille de route, le dernier plan international de règlement du conflit israélo-palestinien lancé en 2003 mais resté lettre morte.

"Le président Abbas, qui a été consulté au sujet de (cette nomination), assure qu'il travaillera avec M. Blair pour parvenir à la paix sur la base de deux Etats" israélien et palestinien, a déclaré le principal négociateur palestinien Saëb Erakat, qui l'accompagne.

"Il salue la nomination de M. Blair. Il est sûr que l'engagement de M. Blair envers la paix est réel et fort et nous sommes certains que sa nomination aidera à l'édification des institutions de l'Autorité palestinienne et à la croissance économique", a encore dit M. Erakat.

En revanche, le mouvement islamiste palestinien Hamas, qui a pris le contrôle de la bande de Gaza le 15 juin, a dénoncé la nomination de M. Blair.

"Blair, qui a soutenu l'occupation américaine en Irak et en Afghanistan, ne peut être un homme de paix. Sa nomination n'est acceptable ni pour le Hamas, ni pour les Palestiniens. Il ne fera rien pour défendre les intérêts palestiniens, et tout pour soutenir l'occupation israélienne", a déclaré Faouzi Barhoum, un porte-parole du Hamas, rival du Fatah de M. Abbas.

Le Quartette est formé des quatre principaux acteurs internationaux au Proche-Orient: Etats-Unis, Russie, ONU, Union européenne. La Feuille de route prévoyait la création d'un Etat palestinien d'ici à 2005 comme aboutissement d'une série de mesures réciproques visant à mettre fin à la violence.