Par Suggest1 (Suggest1) le jeudi 22 décembre 2005 - 11h16: |
Attention nombre de places limitées !
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Attention Nombre de places limitées !
Soirée de Gala présidée par:
Bertrand Delanoë Maire de PARIS
David de Rothschild Président FSJU-AUJF
En présence de Radu Mihaileanu, réalisateur de « Vas vis et deviens’
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Par Primo (Primo) le jeudi 22 décembre 2005 - 09h01: |
Palestiniens : la fuite en avant
Il y a quelques mois, nous nous interrogions sur l’origine historique de la notion de peuple palestinien (Lire). Nous nous demandions même si le terrorisme "à la palestinienne" avec toute la symbolique du suicide qui y est rattachée ne trouvait pas sa source dans la vacuité même du "sentiment national" palestinien*.
Habituellement, dans une révolution, dans tout combat, on marche vers un horizon. Quand cette ligne d’horizon cesse d’être une chimère, que des projets concrets semblent se dessiner, on ne marche plus, on court. On fait tout pour que le rêve poursuivi ne s’efface pas tel un mirage. On parlemente, on fait quelques concessions, quelques entorses pragmatiques à ses dogmes, le plus important étant d’obtenir une réalisation concrète aussi proche que possible de son idéal.
Force est de constater que le "peuple" palestinien a choisi, encore une fois, de tourner le dos à cette démarche. Ses actions montrent que l’horizon lui importe peu. Il donne l’impression que l’essentiel, c’est de marcher, marcher et marcher encore.
Tout ce qui pourrait faire que cet horizon ressemble à un État palestinien avec un gouvernement stable, des relations pacifiées avec son voisin israélien, une vie prospère et civilisée est, dans les faits, systématiquement rejeté avec violence, et ce d’une façon historique.
Inutile de revenir sur le rapport existant entre la simultanéité des pourparlers de paix et des pics d’activité terroriste palestinienne. Dès les années 1970, toute amorce de processus de paix trouvait sur son chemin des saboteurs acharnés à créer un climat propice à la radicalisation des parties négociatrices.
Aujourd’hui, la stratégie terroriste a échoué. Qu’on le veuille ou non, que de belles âmes, à La Haye, l’aient condamnée ou non, la barrière de sécurité israélienne, que le dépit a poussé certains à nommer "mur de l’apartheid", a démontré sa valeur protectrice. Que certains se réjouissent ou pas de la survenue de quelques attentats malgré la barrière, se jetant avidement sur ces preuves de son inefficacité, les faits sont têtus et les statistiques indiscutables.
Le terrorisme palestinien avait cru pouvoir dynamiter la cohésion de la société palestinienne. La stratégie mortifère et perverse d’Arafat avait cru pouvoir ronger la résistance morale du peuple israélien. Rien n’y a fait. Les Israéliens ont fait preuve d’une extraordinaire résilience, leur économie repart, Arafat brûle sans doute en enfer et la société palestinienne est plongée dans le chaos.
Pourtant, le monde entier, les Américains et encore une fois Israël tentent, une fois de plus, de ressusciter le cadavre palestinien, de donner à ce peuple sans Histoire de la charpente et de l’espoir. A coup de centaines de millions de dollars, de voyages d’émissaires de toutes les nationalités, on essaye de redonner vie à un peuple qu’on veut, coûte que coûte, voir cohabiter aux côtés d’Israël.
La mort d’Arafat, le 11 novembre 2004, avait ouvert une fenêtre de tir dont on ne connaissait pas la durée mais dans laquelle tout le monde s’est engouffré. On avait trouvé en Mahmoud Abbas le partenaire de choix pour réaliser, avec Sharon, le duo pour la paix.
Faute de personnalité charismatique de rechange, Mahmoud Abbas fut élu pour conduire la destinée de la population arabe de Cisjordanie et de Gaza. Mais cette élection se fit sans amour entre lui et son peuple. Abbas parlait d’objectifs précis, de "feuille de route" et de perspectives économiques. Il était loin d’incarner le mythe romantique de la lutte éternelle. Arafat avait su en faire une caractéristique des Palestiniens, une seconde peau.
Aujourd’hui Abbas ne fait plus rêver. Malgré ses moyens extrêmement réduits pour venir à bout du terrorisme palestinien, il inquiète ceux qui ne veulent jamais cesser de marcher vers leur horizon chimérique. Mais il pourrait réussir et tout doit être fait, aux yeux des ultras, pour l’en empêcher.
La fuite en avant, le désir de ne jamais en finir avec l’état de guerre sous peine de ne plus exister, s’est traduite, ces jours-ci, par la très large poussée électorale du Hamas aux dépens de l’Autorité palestinienne d’Abbas.
Avec le Hamas, voilà ce peuple imaginaire, mais que l’on s’est entêté à vouloir réel, revenu 50 ans en arrière bien avant la création de l’OLP, menacé d’être lâché par toutes les chancelleries occidentales et livré à sa meute nihiliste.
Bientôt, ils ne seront plus que des ombres.
Mais des ombres qui marchent…
Jean-Pierre Chemla © Primo-Europe, 22 décembre 2005
*Daniel Sibony, le célèbre psychanalyste, s’interrogeait un peu dans les mêmes termes à la suite de l’affaire de la prise d’otages de l’église de la Nativité par des Palestiniens dans un article publié dans Libération, le 15 mai 2002, « Nativité : Dieu pris en otage » :
« …si l'OLP et autres groupes doivent remonter si loin dans l'archaïque (jusqu'au sacrifice de soi pour tuer l'autre afin de faire chez soi d'autres victimes qui le pointent comme bourreau), c'est que leur État n'a pas d'origine : il n'a jamais existé, il faut l'inventer de toutes pièces, ce qui n'est pas si simple. En attendant, leurs kamikazes répètent à vide et peut-être en vain un «sacrifice» fondateur qui n'aboutit toujours pas. »
Par Mena (Mena) le mercredi 21 décembre 2005 - 20h12: |
La fièvre égyptienne n’est pas islamiste (info # 011912/5) [analyse]
Par Masri Feki © Metula News Agency
La semaine dernière, l’Egypte de Moubarak a élu ses représentants à l’Assemblée du Peuple, Magles el-Chaab. Avec 88 députés, les Frères musulmans multiplient par six leur représentation à la chambre haute du Parlement. Créée au Caire en 1928 par le cheikh Hassan el-Banna, la confrérie formellement clandestine représente aujourd’hui le courant oppositionnel le plus structuré du spectre politique égyptien. La montée en puissance apparente de l’islam politique et les troubles qui ont accompagné le déroulement du scrutin législatif en Egypte suscitent chez les observateurs étrangers des interrogations légitimes auxquelles nous allons nous efforcer de répondre.
A qui incombe la responsabilité du climat de violence que l’Egypte a connu durant les élections ?
« La violence islamique », nous dit François Burgat, « cache le plus souvent une autre violence : celle des régimes qui, parce qu’ils refusent le verdict des urnes, choisissent pour survivre de réprimer leur challengers et de leur fermer les portes de la scène politique légitime, les conduisant ainsi à recourir à cette violence dont ils sont supposés avoir le monopole. » [1].
Pour beaucoup d’observateurs étrangers, l’attitude agressive du système policer, son interventionnisme musclé, ses provocations inutiles et ses méthodes de répression démesurées démontrent bien une volonté de générer des affrontements médiatisés avec les islamistes. D’après Tangi Salaün, journaliste au Figaro, neuf personnes au moins ont trouvé la mort à la veille du dernier tour, la plupart tuées par balles lors d’affrontements entre des électeurs et la police, qui les empêchait d’accéder aux bureaux de vote [2].
Selon Ghada Shabandar, qui dirige l’association Shaifeenkom (on vous voit), une des ONG ayant supervisé les élections, le comportement du régime de Moubarak témoigne de sa volonté de « faire peur à l’Occident et aux Egyptiens eux-mêmes en leur faisant croire qu'ils n'ont le choix qu'entre le PND [3] et les Frères musulmans ». Mona El Tahawi, journaliste du quotidien arabophone londonien Al Shark al Awsat (Le Moyen-Orient), pense que « l’Etat préfère être en compétition avec les islamistes plutôt qu’avec les courants démocratiques et libéraux de l’opposition ».
L’écrivain opposant et politologue libyen Mahmoud Al-Shamam ajoute, sur la chaîne satellitaire arabophone Al-Hura [4], qu’ «une grande partie de la clientèle des Frères musulmans a choisi le camp de la confrérie par opposition au régime plutôt que par conviction politique».
D’après le Coordinateur général du principal mouvement d’opposition libérale, Kefaya (ça suffit),George Isaac, «ces élections sont une mascarade». Pour M. Isaac qui a été harcelé et arrêté à plusieurs reprises au cours des derniers mois, « le régime de Moubarak est dépourvu de légitimité populaire et sera toujours obligé de s’appuyer sur les gangs policiers pour survivre et sauver la face » [5].
Il est d’autant plus étrange de constater que le seul fait que les Frères musulmans parviennent à récupérer les voix de 20% des votants, lesquels représentent moins de 20% des inscrits – soit moins de 4% des Egyptiens ayant le droit de vote – ait pu bouleverser l’opinion publique égyptienne et avoir des répercussions sur la scène politique internationale. On oublie cependant que le parti présidentiel demeure le fer de lance de l’action politique en Egypte. Avec près des trois quarts des sièges au Parlement, le PND conserve une écrasante majorité.
Le régime cairote demeure persuadé que, dans les salons feutrés des chancelleries occidentales, on continue à considérer le pouvoir policier comme un rempart contre l’islamisme. Cette vision dangereuse contribue à l’avortement de toutes les tentatives de réforme politique au Moyen-Orient.
Certains prétendent que dans les pays de l’Islam, il n’y aurait pas de clergé. C’est faux. Il existe un clergé dans chaque capitale arabe ; car il existe un islam taillé sur mesure pour chaque régime arabe. Dans le meilleur des cas, l’Etat maîtrise et manipule le clergé ; au pire, l’Etat est lui-même le clergé. Dans les deux cas de figure, le pouvoir politique constitue le principal acteur religieux dans la société.
Selon l’article 2 de la Constitution de 1971 (modifiée en 1980) et en vigueur aujourd’hui : « l’islam est la religion de l’Etat dont la langue officielle est l’arabe ; les principes de la charia constituent la source principale de législation ». C’est en vertu de cette déclaration que s’est élaborée une politique d’islamisation que Sadate avait couronnée, avant sa mort en 1981, afin de se maintenir et faire perdurer son système, auquel manquait la légitimité des urnes. Dans le même temps, la constitution républicaine consacre la prééminence de l’islam, qui voit ses préceptes érigés au rang d’obligations.
Aujourd’hui, le militantisme islamiste a pour objectif explicite le changement de la société égyptienne et des modes d’exercice du pouvoir, par l’action violente ou légale. A la notion de « sécularisation », en œuvre dans la société égyptienne de la période post-coloniale, se substitue aujourd’hui celle de réislamisation, dont les indicateurs majeurs sont, selon Yvonne Y. Haddad [6], le développement de la littérature islamique, l’intrusion de la religion dans la vie politique, le développement des banques islamiques et l’importance politique des groupes islamiques.
Dès lors, la relation entre l’Etat et la religion en Egypte est souvent perçue comme une immixtion de cette dernière dans le champ du premier. Cette vision méconnaît une partie de la réalité. Il s’agit en fait d’une relation bilatérale qu’il faut plutôt voir sous l’angle d’une lutte d’influence. Contraint de faire des concessions, l’Etat n’est cependant pas en position de soumission vis-à-vis des responsables religieux qu’il s’efforce, de son côté, de maîtriser.
Pour Khayri Abaza, responsable de l’Organisation de Défense de la Démocratie, les Frères musulmans ne sont pas majoritaires (en Egypte), le principal courant de l’opposition étant celui qui a opté pour l’abstention. « Les Frères musulmans », dit-il sur Al-Hura, « sont au summum de leur gloire ; ils ne peuvent aller plus loin ». D’après M. Abaza, il est nécessaire de réorganiser le système de participation politique, en mettant fin aux listes indépendantes sous lesquelles se présentent les candidats islamistes puisque la loi égyptienne interdit la création de partis sur des bases religieuses. D’autre part, il est indispensable de modifier la loi sur le financement des campagnes électorales, qui limite les frais de campagne d’un candidat à 70’000 livres égyptiennes [7], alors que le parti présidentiel possède la plupart des médias et des moyens de communication, sans compter les bureaux de presse de 24 gouverneurs, tous affiliés au PND. Pour Khayri Abaza, tout ce qui affaiblit les partis d’opposition renforce les Frères musulmans.
Pour sa part, Mahmoud Al-Shamam insiste sur le fait que « le slogan des Frères musulmans ‘Al Islam howa el-hal’ (L’islam est la solution) est un message simpliste et léger, dépourvu de programmes économiques complexes ou de projets de société ». Pour le président de l’Organisation des Coptes des Etats-Unis, Michael Mounir, « L’islam ne peut être une solution de même que le christianisme n’en est pas une. La place naturelle de l’islam est la mosquée. L’Etat civil est la solution ». Il reste à savoir si les résultats controversés de ces législatives inciteront l’Etat à opter pour plus d’ouverture politique et de réforme du système représentatif, ou si le régime instrumentalisera le succès des Frères musulmans pour maintenir le statu quo. Seul un engagement de la société civile, garanti par la communauté internationale, pourrait favoriser la première option. Dans ce sens, la responsabilité de la société civile égyptienne et de ses canaux de communication serait déterminante.
Notes :
[1] François Burgat, L’islamisme en face, La Découverte, 2002, page 123.
[2] Tangi Salaün, Poussée de fièvre islamiste en Egypte, Le Figaro, 9 décembre 2005.
[3] Parti National Démocratique de Hosni Moubarak.
[4] Al-Hura, dans l’émission Al-Jihat Al-Arbaa, le 19 novembre 2005.
[5] Al-Hura, dans l’émission Misr Tantakheb, le 7 décembre 2005.
[6] Yvonne Y. Haddad, « Islamic awakening in Egypt », Arab studies quarterly, 3, 1986, page 234.
[7] Soit près de 9'000 euros.
Par A_Soued (A_Soued) le mercredi 21 décembre 2005 - 19h01: |
APARTHEID DU SEXE EN ISLAM
Par Phyllis Chesler, écrivain, 15 livres, membre du Conseil des érudits pour la paix au Moyen Orient.
Discours prononcé le 14 décembre 2005 devant le Sénat américain – Séance organisée par le Comité Américain pour la Démocratie.
Rapporté par www.FrontPageMagazine.com
Traduit pour l'essentiel par Artus pour www.nuitdorient.com
Selon un dissident Iranien, "être née femme est à la fois un crime capital et une sentence de mort"
Aujourd'hui, dans le monde islamique et dans une Europe de plus en plus islamisée, la détresse aussi bien des femmes que des hommes exige de nous une analyse objective et une réponse courageuse, sinon héroïque. Selon les critères de notre époque moderne, démocratique et féministe, les femmes musulmanes ne sont pas traitées comme des êtres humains.
Que ce soit en Iran ou ailleurs dans l'univers musulman, les femmes incarnent le Mal. Chacun de leurs gestes est surveillé avec brutalité et entravé. La plus petite infraction, telle qu'un mèche de cheveux s'échappant du foulard par inadvertance, mérite la punition maximale, la flagellation publique. C'est ce qui se passe en Iran, au moment où je vous parle. En 2005, un hôpital de Téhéran a été accusé de refuser son entrée aux femmes qui ne portaient pas un habit les couvrant de la tête aux pieds. En 2002, en Arabie Saoudite, la police des mœurs a empêché des écolières de 14 ans de s'échapper d'une école en feu parce qu'elles ne portaient pas le foulard et la "a'bayah" et 15 d'entre elles ont été brûlées vives.
Aujourd'hui dans le monde arabe et islamique, la "Police de la Pensée" de Georges Orwell est partout, menaçante. Un exemple manifeste: les Talibans Afghans ou les équipes "de la Vertu et du Vice" d'Iran et d'Arabie qui arrêtent quiconque qui s'écarte de la norme, ou qui montre le plus petit signe de "différence" ou de "féminité"
En Iran, Afghanistan, Arabie Saoudite et de plus en plus en Egypte, les femmes sont voilées de pied en cape. Elles vivent en isolement et ont une vie séparée de celle des hommes. On les oblige à se marier d'une façon arbitraire, souvent très jeunes, à des hommes polygames, beaucoup plus vieux qu'elles ou à des premiers cousins. Les filles et les femmes sont régulièrement battues. Battre la femme est devenue la norme culturelle et celles qui protestent sont sauvagement punies et parfois tuées par leurs familles, pour sauver "leur honneur". Selon le Forum des Femmes contre le Fondamentalisme en Iran, deux femmes sur trois ont subi une violence domestique sérieuse. 80% des femmes mariées ont été brutalisées lors de leur 1ère année de mariage. De plus des millions de femmes musulmanes sont mutilées sur le plan génital, et ce n'est pas seulement en Afrique musulmane. C'est de plus en plus fréquent en Iran et en Europe, en Amérique du Nord, où les opérations sont réalisées en toute tranquillité dans des hôpitaux.
Dans de nombreuses contrées musulmanes, les femmes ne sont pas autorisées à voter, à conduire, à quitter la maison, à quitter le pays, sans la permission d'un homme, ou sans son escorte. La plupart des fugueuses en Iran sont violées dans les 24 heures de leur fugue. La majorité d'entre elles sont rejetées par leurs familles, après avoir été violées. Or si elles avaient quitter leur maison c'est qu'elles y étaient maltraitées. Elles finissent généralement très vite prostituées. La prostitution a atteint des niveaux alarmants lors de cette dernière décennie et cela inclue "le mariage temporaire", qui permet aux hommes d'abuser des femmes en toute légalité. Les victimes de viol et les suspectes de prostitution sont rapidement jetées en prison pour y être violées de manière répétitive et même engrossées par leurs gardiens. En 2004, près de 4000 femmes ont été arrêtées à Téhéran seulement. 649 d'entre elles étaient des fillettes de moins de 14 ans.
Les femmes iraniennes sont bafouées en permanence dans leur vie privée. Ainsi lors de l'été 2005, un tribunal de Téhéran a empêché une jeune femme de travailler, son mari, séparé, s'étant plaint qu'elle n'était autorisée qu'à rester chez lui. Battue, cette femme avait quitté sa maison deux ans plus tôt. Le tribunal a confirmé le droit du mari de l'empêcher de travailler en dehors de chez lui. En novembre de cette année, un mari de 80 ans a battu à mort sa femme de 30 ans sa cadette "parce qu'il ne tolérait pas qu'elle se farde en dehors de chez elle". En octobre, les employées du ministère de la culture ont été obligées de quitter le bureau au crépuscule, pour pouvoir "rejoindre leurs familles". Une femme journaliste qui travaillait la nuit pour son journal dit "ce nouveau décret signifie que je suis au chômage".
Et puis il y a les terribles atrocités publiques
De plus en plus en Iran, les femmes sont pendues en public ou lentement et douloureusement lapidées sous prétexte d'adultère ou parce qu'on les a violées. Les amputations publiques, les flagellations et les exécutions sont devenues un spectacle presque quotidien. Si les femmes (et les hommes) protestent en public contre ces procédés déchirants et barbares, ils subissent des calomnies les traitant de non-musulmans, ils sont arrêtés et souvent assassinés.
La bravoure des manifestants est incroyable ici, car ils savent très bien ce qu'ils encourent, et pourtant ils prennent le risque de protester. Cet été à Téhéran, les femmes ont manifesté contre les nouveaux gouvernants intégristes, chantant "liberté, liberté, liberté!", demandant un référendum sur l'application de la loi religieuse, avec comme slogans "des lois iniques = justice inhumaine" ou "la misogynie est la racine de la tyrannie". En mars 2005, des manifestants à l'Université de Téhéran ont demandé que les femmes aient le droit de choisir ce qu'elles portent, d'être libres de choisir leur époux, de se marier et de divorcer librement, d'interdire tout trafic du sexe et la polygamie.
Beaucoup de femmes musulmanes sont assassinées par leur famille pour "sauver l'honneur", oui! par la mère ou le père ou le frère aîné, parce qu'elles veulent aller au lycée, se marier par amour, mettre un terme à un mariage abusif, ou aller au cinéma tout simplement …! Ces meurtres pour l'honneur sont horribles et primitifs. Les filles ou les femmes sont décapitées, frappées à mort, ou lentement étouffées. J'ai décrit tout cela dans mon dernier livre "la mort du féminisme: qu'est ce qui va suivre dans la lutte pour la liberté de la femme?"
L'apartheid du sexe en Islam, voilà comment j'appelle l'abus organisé des femmes
Si nous ne parvenons pas à nous opposer à cet "apartheid du sexe en Islam" pour le défaire, la démocratie et la liberté ne pourront pas fleurir dans le monde arabe et islamique. Si nous ne joignons pas aux forces de ces dissidents Musulmans et de ces groupes féministes et, surtout, si nous n'adoptons pas comme universelles les normes des droits de l'homme, alors nos idéaux occidentaux et judéo-chrétiens failliront et disparaîtront. Et attention, ce cyclone de la barbarie nous atteindra, et il n'est pas loin, croyez-moi!…
Il était éminemment dangereux de dire ce que j'ai dit dans la plupart des campus d'Europe et d'Amérique du Nord. Quand on dénonce les violations barbares des droits de l'homme au nom de l'Islam, on est tout de suite accusée de racisme, de sionisme, d'impérialisme et pire…de "va-t-en-guerre néo-conservateur". Les associations islamiques en Occident, les mollahs radicaux et les dirigeants Musulmans de l'étranger, aidés par les "intellos" et les penseurs de la culture occidentale relativiste vont vous attaquer en justice, vous traîner dans la boue, refuser de vous publier et même de vous écouter.
Quelques aveux personnels…
D'abord je suis une féministe et une patriote américaine. Oui on peut être les deux! Je suis aussi une "internationaliste". Je crois dans une norme universelle des droits de l'homme, valable pour n'importe qui. Je suis aussi une Juive religieuse et j'ai de la sympathie pour les points de vue, aussi bien laïcs que religieux. Mon "féminisme" ne compromet en aucune manière le fait que je sois une femme religieuse. Bien au contraire, cela me donne la force et l'humilité dans ma perspective de lutte pour la justice.
Ensuite, je suis sensible aux questions Afghanes, car elles concernent ma vie. Il y a longtemps, en 1961, j'ai été prise en captivité et mise en isolement de luxe et certaines femmes ont été exceptionnellement bonnes pour moi. Je ne les oublierai jamais. Mon "féminisme occidental" est né dans ce beau pays si tragique! Je vais vous livrer quelques détails intimes.
J'ai épousé mon petit ami de lycée et nous sommes partis à Kaboul visiter sa famille. Mais je n'avais aucune intention de résider là-bas. En Afghanistan, quelques centaines de famille riches vivaient selon des normes européennes. Les autres vivaient au Moyen Âge. À notre arrivée les autorités aéroportuaires m'ont confisqué mon passeport américain. Je ne l'ai plus revu. Puis j'ai découvert que mon beau-père avait 3 femmes et 21 enfants! Et enfin j'ai été mise en confinement comme toute femme afghane de la haute société.
Pris individuellement, les Afghans sont charmants, drôles, humains, tendres, courtois et d'une honnêteté scrupuleuse. Mais leur pays est un bastion d'illettrisme, de pauvreté et de maladies qu'ailleurs on prévient.
Je n'ai jamais mis de foulard, de longs manteaux des gants. Je faisais une longue inspiration, sortais et marchais à grandes enjambées rapides. Parfois je prenais le bus, voyage haut en couleur, sauf que les femmes complètement voilées étaient recluses au fond du véhicule. La première fois que j'ai vu cela, j'ai ris bruyamment d'incrédulité et de nervosité.
Puis vint le moment où je savis que je devais m'en aller et je me suis présentée à l'ambassade américaine. Ils ne pouvaient pas m'aider, car j'étais la "femme d'un citoyen afghan", et de ce fait, je n'étais plus citoyenne Américaine, ayant droit à protection. Et les Marines m'escortaient à la maison. J'ai compris qu'une fois mariée à un Musulman, et vivant en pays musulman, une Américaine perdait sa nationalité et devenait une citoyenne de nulle part. elle n'avait plus droit à rien. Seuls des mercenaires pouvaient la sauver.
Une femme ne peut oublier ce type de leçons, sauf si elle parvient à survivre et à s'échapper, ce que je fis, malgré mes 40 kg et mon hépatite.
Cette expérience unique de la vie de captive en Islam a forgé mon féminisme, qui n'a rien d'un "relativisme multiculturel". J'ai appris assez tôt, combien les gens opprimés peuvent devenir serviles et acharnés les uns contre les autres. La mère de mon mari était très cruelle avec ses servantes. J'ai compris que les femmes intériorisaient leur sexisme autant que les hommes…
Mon expérience afghane m'a appris la nécessité d'avoir la même norme de droits de l'homme pour tous et non pas une norme par culture.
Mais revenons à la République Islamique d'Iran. En 1990, un journaliste Freidoune Sahebjam a publié un compte rendu précis et lancinant sur un événement qui s'était produit le 15/8/1986, à Koupayeh en Iran où Soraya a été lapidée à mort, La "Lapidation de Soraya" (que D. ait son âme): celle-ci a été lynchée par la foule du village où elle avait toujours vécu. Son propre père, ses propres deux fils, et son criminel de mari Ghorban Ali, un fieffé menteur, cupide et sans cœur, tous ont jeté les premières pierres.
Quand elle eut 13 ans, Soraya eut droit à un mariage arrangé avec un jeune homme qui avait 20 ans. Elle était docile, obéissante et fertile. Elle ne se plaignait jamais, malgré que son mari la battait, l'insultait, l'abandonnait, elle et ses enfants. Ghorban Ali sortait avec des prostituées et les amenait dans le lit conjugal. Soraya ne disait mot. On peut se séparer facilement d'une femme qui se plaint. Alors Ghorban a accusé sa femme d'adultère et elle fut condamnée à mort. Les villageois chantaient "Une putain doit mourir! Mort à la femme!", et ils connaissaient Soraya depuis sa naissance, pourtant ils l'ont maudite, lui ont craché au visage, l'ont frappée et fouettée, pendant qu'elle marchait vers son lieu de lapidation. Selon Dahebjam "un frisson de plaisir et de joie parcourait la foule", quand les pierres prenaient la couleur du sang. Soraya eut une mort lente, agonisante. Les villageois ont dansé ensuite sur le lieu même de la lapidation.
J'insiste sur le fait qu'on ne peut jeter le blâme de cette horrible lapidation sur le compte du Grand ou du petit Satan, comme c'est devenu l'habitude dans ces pays Musulmans. Comme le Mal, des coutumes barbares existent partout dans le monde, mais l'Occident n'en est pas la cause (1).
Que pouvons-nous faire?
Si vous osez dire qu'il faut intervenir d'une manière ou d'une autre (militaire, humanitaire, éducative..), vous serez calomnié comme raciste. De toutes manières, c'est le même refrain à chaque fois vous cherchez à intervenir pour la vie et la dignité de toute personne de couleur. Au nom de l'anti-racisme ou du politiquement correct, l'Occident et ses médias semblent avoir abandonné l'humanité vulnérable entre les mains des forces obscures du radicalisme islamique, que ces hommes soient Musulmans, Chrétiens, Hindous ou Juifs. Ce "relativisme culturel" qui se répand aujourd'hui est sans doute la plus grande faillite de la société occidentale et de ses médias "bien pensants".
Si nous Américains nous voulons continuer à lutter pour la liberté des femmes, on ne peut rester muet et inactif, tremblant de peur devant cette gauche surannée, devant cette culpabilité de l'Europe de son époque coloniale et raciste qui nous paralysent et nous réduisent au silence.
Les intellectuels de l'Occident ont été totalement "Palestianisés" et même les féministes en sont arrivées à croire que l'"occupation de la Palestine" était plus importante que l'occupation et la destruction du corps des femmes dans le monde entier.
Il y a un enjeu partout et le temps n'est pas aux scissions idéologiques. Il est à l'action, à la clarté et à l'unité. Nous devons voir nous Américains que l'Apartheid du sexe en Islam est un mal qu'on ne peut justifier. Nous devons soutenir les dissidents Musulmans et Arabes dans leur lutte contre cette ségrégation islamique et sa tyrannie. Si nous échouons, nous trahirons tout ce en quoi nous croyons….
Que pouvons-nous faire? Nous devons nous battre contre la haine propagée par les pays arabes et Musulmans aujourd'hui, contre l'Amérique, les Juifs et Israël et les femmes. C'est un long processus éducatif et culturel. Nous devons défaire le jihad et nous devons lier tout traité commercial ou de paix avec ces pays au statut de la femme dans ces pays. Ainsi j'ai une liste de 10 choses qu'on peut faire en Iran. Ma collègue Donna Hughes a commencé à en parler, notamment ce que pourrait être une politique Etrangère féministe à l'égard de l'Iran. Les responsables occidentaux et américains ne peuvent pas tourner le dos à ces dissidents Musulmans, aux peuples des pays arabes et Musulmans, aux Chrétiens, comme minorités en danger dans les pays arabes ou Musulmans, aux Juifs en Israël comme nation menacée. Notre vision de la liberté et de l'égalité des femmes doit faire partie intégrante de notre politique étrangère. C'est notre priorité "féministe" du 21ème siècle.
Note de la traduction
(1) comme le disent toujours certains intellectuels pervertis.
Islamic Gender Apartheid
By Phyllis Chesler
FrontPageMagazine.com | December 16, 2005
A speech for the 12/14/05 Senate hearing organized by the American Committee for Democracy in the Middle East.
According to one Iranian dissident, “being born female is both a capital crime and a death sentence.” Today, the plight of both women and men in the Islamic world, and in an increasingly Islamized Europe, demands a sober analysis and a heroic response. In a democratic, modern, and feminist era, women in the Islamic world are not treated as human beings. Women in Iran and elsewhere in the Islamic world are viewed as the source of all evil. Their every move is brutally monitored and curtailed. The smallest infraction – a wanton wisp of hair escaping a headscarf – merits maximum punishment: Flogging in public, or worse. This is happening in Iran even as we speak. In 2005, a hospital in Tehran was accused of refusing entry to women who did not wear head-to-toe covering. In 2002, in Saudi Arabia, religious policemen prevented 14 year old schoolgirls from leaving a burning school building because they were not wearing their headscarves and abayahs. Fifteen girls died.
Today, George Orwell's Thought Police are, rather ominously, everywhere in the Arab and Islamic world. Orwell's Thought Police pre-date the Afghan Taliban or Iran's or Saudi Arabia’s Virtue-and-Vice squads, who arrest men and women for the smallest sign of "individuality", difference, or female-ness.
Women in Iran, Afghanistan, Saudi Arabia, and increasingly in Egypt, are veiled from head to toe. They live in purdah and lead segregated lives. Women are also forced into arranged and polygamous marriages, often when they are children, and often to much older men or to first cousins.
Girls and women are routinely beaten. Woman-beating is normalized and culturally sanctioned and those who dare protest it are shamed, beaten savagely, and sometimes even honor-murdered by their own families. According to the Women’s Forum Against Fundamentalism in Iran, two out of every three Iranian women have experienced serious domestic violence. Eighty one per cent of married women have experienced domestic violence in their first year of marriage. In addition, every year, millions of Muslim women are genitally mutilated—and this is not only happening in Muslim Africa. It is increasingly happening in Iran and in Europe and in North America where the procedures are quietly carried out in hospitals.
In many Muslim countries, women are not allowed to vote, drive, leave the house, or leave the country without male permission and a male escort. Most runaway girls in Iran are raped within the first 24 hours of their departure. The majority of such runaway rape victims are rejected by their families after they are raped. When Iranian girls or women run away from abusive homes, they are also quickly trafficked into prostitution, which has increased alarmingly in the last decade in Iran and which now includes temporary marriages that allow men to “marry for only an hour.” Rape victims and suspected prostitutes are quickly jailed and repeatedly raped, and often impregnated, by their guards. In 2004, nearly 4,000 women were arrested in Tehran alone. Six hundred and forty nine were girls below the age of 14.
Iranian women are worn down every minute and in every way in their private lives. For example, in the summer of ’05, a court in Tehran barred a young woman from working after her estranged husband complained that she was only allowed to be a housewife. This woman had been battered and she had fled the marriage two years earlier. But the court confirmed her husband’s right to bar her from working outside the home. In November of ’05, an 80-year-old husband clubbed his 50-year-old wife to death, “because he could not tolerate her wearing makeup outside the home”. In October of ’05, female civil servants at Iran’s culture ministry were forced to leave the office by dusk “to be with their families”. One female journalist, who works nightshifts at an Iranian newspaper said: “This decree means that I will be jobless soon.”
And then there are the public and terrifying atrocities.
Increasingly in Iran, women are publicly hung or are slowly and painfully stoned to death for alleged adultery or for having been raped. Public amputations, floggings, and executions are “almost a daily spectacle”. If women (and men) publicly protest such heartbreaking barbarities, they are slandered as “anti-Muslim,” arrested, and often murdered by the state.
The bravery of Iranian demonstrators is therefore heart stopping. They know precisely what can and will happen to them and still they demonstrate. In Tehran this past summer of ’05, women protested Iran’s clerical rulers. They chanted “Freedom, freedom, freedom!” and called for a referendum on religious rule. They chanted “Unequal law means inhuman justice” and “Misogyny is the root of tyranny.” Earlier in March of ’05, demonstrators at Tehran University demanded that women have a right to choose what they wear; that women must be free to choose their husbands and to marry or to divorce; that any kind of sex trade and human trafficking should be forbidden; that polygamy must be illegal.
Many Muslim women are also honor murdered by their families—yes, by their mothers as well as by their fathers and older brothers for the crime of wanting to go to college, marry for love, end abusive marriages, or go to the movies. Honor murders are usually horrific, very primitive. The girls or women are be-headed or they are stabbed many times, or slowly choked to death. I write about all this in my most recent book, The Death of Feminism. What’s Next in the Struggle for Women’s Freedom.
I call this systemic mistreatment: "Islamic gender Apartheid."
If we do not oppose and defeat Islamic gender Apartheid, democracy and freedom cannot flourish in the Arab and Islamic world. If we do not join forces with Muslim dissident and feminist groups; and, above all, if we do not have one universal standard of human rights for all—then we will fail our own Judeo-Christian and secular western ideals. We will also inherit the whirlwind. If we do not stop Islamic gender and religious Apartheid abroad, be assured: It is coming our way soon. Indeed, it is already here. I document Islamic gender Apartheid in both Europe and North America in my new book The Death of Feminism. What’s Next in the Struggle for Women’s Freedom.
It is dangerous to say what I have just said on most campuses in Europe and North America. If one describes the barbaric human rights violations being carried out in the name of Islam, one is instantly accused of being a “racist,” a “Zionist,” an American “imperialist,” and, the worse epithet of all, a “pro-war neo-conservative.” Islamic associations in the West, radical mullahs and Muslim leaders abroad, and culturally relativist western thinkers will sue you, shout you down, refuse to publish you, and refuse to listen to you.
Some personal disclosures are now in order.
First, I am a feminist and an American patriot. Yes, one can be both. I am also an internationalist. I believe in one universal standard of human rights for everyone. Finally, I am a religious Jew and am sympathetic to both religious and secular world-views. Being religious does not compromise my feminism. On the contrary, it gives me the strength and a necessarily humbled perspective to continue the struggle for justice.
Second, Afghanistan matters to me, it has touched my life. Once, long ago, in 1961, I was held captive there and kept in fairly posh purdah; some women were exceptionally kind to me. I will never forget them. I believe that my so-called “western” feminism was forged in that most beautiful and tragic of countries. Let me share some details.
I had married my college sweetheart and we traveled to Kabul to meet his family. I had no intention of staying there. In Afghanistan, a few hundred wealthy families lived by European standards. Everyone else lived in the Middle Ages. When we landed, airport officials confiscated my American passport. I never saw it again. Then, I discovered that my father-in-law had three wives and 21 children. Finally, like all upper class Afghan woman, I was placed under house arrest.
Individual Afghans were charming, funny, humane, tender, enchantingly courteous, and sometimes breathtakingly honest. Yet, their country was a bastion of illiteracy, poverty, and preventable disease.
I never put on the headscarves, long coats, and gloves. Instead, I would take a deep breath, go out, and stride at a brisk, American pace. Sometimes, I'd take a bus. The buses were quite colorful except inside, fully sheeted women sat apart from the men at the back of the bus. The first time I saw this, I laughed out loud in disbelief and nervousness.
There soon came a time when I knew I would have to leave. I presented myself at the American Embassy. They could not help me. They told me that as the "wife of an Afghan national," I was no longer an American citizen entitled to American protection. Each time, the Marines would escort me back home. I came to understand that once an American woman marries a Muslim, and lives in a Muslim country, she is a citizen of no country. She is no longer entitled to the rights she once enjoyed. Only military mercenaries can rescue her.
A woman dares not forget such lessons—not if she manages to survive and escape. Which I did—though weighing 90 pounds and with hepatitis.
Firsthand experience of life under Islam as a woman held captive in Kabul has shaped the kind of feminist I became and have remained—one who is not a multicultural relativist. I learned, early on, how incredibly servile oppressed peoples could be and how deadly the oppressed could be toward each other. My husband's mother was very cruel to her female servants. I understood that women internalize sexism just as men do. It was an observation that has stayed with me.
What I experienced in Afghanistan taught me the necessity of applying a single standard of human rights, not one tailored to each culture.
Let us now return to the Islamic Republic of Iran. In 1990, Iranian journalist, Freidoune Sahebjam, published a haunting and carefully rendered account of how, on August 15, 1986, a 35-year-old woman was stoned to death in Kupayeh, Iran. It is titled: The Stoning of Soraya M. Soraya, (peace be upon her), was lynched by the villagers with whom she had lived all her life. Her own father, her two sons, and her lying, greedy, heartless, criminal-husband, Ghorban-Ali, all threw the first stones.
When Soraya was only 13, an arranged marriage with the 20-year-old Ghorban-Ali took place. Soraya was docile, obedient, and fertile. She did everything uncomplainingly. Her husband routinely insulted, beat, and then abandoned her and their children; he also consorted with prostitutes and brought them into the marital bed. Soraya dared not say a word. A "complaining" wife is easy to divorce.
On his say-so, she was sentenced to die—on the very day her husband accused her of adultery. The villagers chanted: "The whore has to die. Death to the woman." The villagers--who had known Soraya since her birth--cursed her, spit on her, hit her, and whipped her as she walked to her stoning. According to Sahebjam’s account, a "shudder of pleasure and joy ran through the crowd", as their stones drew blood. Soraya died a slow and agonizing death. Afterwards, the villagers all literally danced on the spot where Soraya had been murdered.
I must emphasize that this ghastly, local stoning cannot be blamed on the alleged crimes of the American or Israeli Empire. Like evil, barbaric customs also exist in the world. The West has not caused them. This is a very important point—as is the question: What can or must we do about it?
Dare to argue for military as well as humanitarian and educational intervention—and you will be slandered as a “racist”—even when you are arguing for the lives and dignity of brown- and black- and olive-skinned people. In the name of anti-racism and political correctness, the Western academy and media appear to have all but abandoned vulnerable people—Muslims as well as Christians, Jews, and Hindus—to the forces of Islamism. Such cultural relativism is, today, perhaps the greatest failing of the western academic and media establishments.
If we, as Americans, want to continue the struggle for women's and humanity's global freedom, we can no longer allow ourselves to remain inactive, anti-activist, cowed by outdated left and European views of colonial-era racism that are meant to trump and silence concerns about gender. The Western academy has been thoroughly “Palestinianized”. Even feminists have come to believe that the “occupation of Palestine” is far more important than the occupation and destruction of women’s bodies, worldwide.
As I see it, everything is at stake. This is not the time for ideological party lines. It is a time for action, clarity, and unity. As Americans, we must acknowledge that Islamic religious and gender Apartheid are evil and have no justification. I would like us to support Muslim and Arab dissidents in their fight against Islamic gender apartheid and against tyranny. To fail this opportunity betrays all that we believe in.
I share the vision that Natan Sharansky and Ron Dermer have spelled out in their book The Case for Democracy. The Power of Freedom to Overcome Tyranny and Terror. I, too, believe that "democratic nations, led by the United States have a critical role to play in expanding freedom around the globe." Both women and religious minorities in non-western and Muslim countries, and in an increasingly Islamized Europe, are endangered as never before. In my new book, I argue that America must begin to factor both gender and religious Apartheid into our evolving foreign policies.
What must be done? We must combat the hate propaganda against America, Israel, and women that characterizes so much of the Arab and Muslim world today. This is a long educational and cultural process. We must defeat jihad. We must fight back. And, we must peg every peace and trade treaty with a Muslim country to the status of women in that country. I have a list of ten things that must be done in this regard vis a vis Iran. My esteemed colleague, Professor Donna Hughes, has begun to spell out what an American feminist foreign policy might be towards Iran.
American and Western leaders cannot turn their backs on Muslim dissidents, on the people in the Arab and Muslim world—or on the endangered Jews in Israel or on the Christians in Muslim countries. Our American vision of freedom and equality for women must also become part of American foreign policy. This is the feminist priority of the twenty-first century.
Dr. Phyllis Chesler is the author of fifteen books, including the feminist classic WOMEN AND MADNESS (1972) and THE NEW ANTI-SEMITISM (2003). She has just published THE DEATH OF FEMINISM. WHAT'S NEXT IN THE STRUGGLE FOR WOMEN'S FREEDOM. She is a Board member of Scholars for Peace in the Middle East. Her website is www.phyllis-chesler.com
Par Claudia (Claudia) le mercredi 21 décembre 2005 - 18h49: |
La presse israélienne tente en vain de trouver le poids exact de Sharon...
JERUSALEM (AP) - Serait-ce le secret le mieux gardé de l'Etat hébreu? Le poids exact d'Ariel Sharon demeure un mystère, malgré les efforts de la presse israélienne, obnubilée par les kilos en trop du Premier ministre après son accident vasculaire cérébral.
Les tentatives auprès de l'hôpital universitaire Hassadah de Jérusalem, où il avait été admis dimanche soir, sont restées vaines. Le personnel répond en riant qu'il n'a pas accès au dossier médical d'Ariel Sharon, qui a quitté mardi l'établissement.
Même les journalistes les mieux informés, ceux qui possèdent leurs sources au sein du Shin Bet, les services de sécurité intérieure, responsables de la protection du Premier ministre, n'ont pas réussi à obtenir le chiffre.
Peut-être l'intéressé lui-même ignore combien il pèse, suggère le quotidien "Maariv", qui a consacré beaucoup d'efforts pour trouver l'inaccessible information. "Les personnes grosses n'aiment pas savoir combien elles pèsent", explique Amnon Dankner, rédacteur en chef du quotidien. "Et s'ils n'aiment pas savoir combien ils pèsent, ils n'ont certainement pas envie de le découvrir dans les journaux. Vous voulez qu'Arik -le surnom d'Ariel Sharon- apprenne combien il pèse en lisant 'Maariv'"?
Faute d'avoir pu découvrir le poids du chef du gouvernement, "Maariv" a embauché un institut de sondage pour savoir ce que les Israéliens en pensent. Résultat: 80% des 498 personnes interrogées souhaitent qu'il maigrisse.
"Les beaux jours de la gloutonnerie sont finis. Sharon se met au régime", titrait le quotidien "Yediot Ahronot", même si les conseillers de Sharon, plus prudents, disent douter qu'il soit décidé à perdre ses mauvaises, mais très anciennes, habitudes.
D'après "Yediot Ahronot", Ariel Sharon se fait régulièrement livrer des shawarmas, des sandwiches dégoulinant de graisse au pain pita rempli de dinde ou d'agneau, et des falafels au bureau. Le convoi blindé du Premier ministre s'arrête aussi régulièrement dans un fameux restaurant de Jérusalem pour chercher de l'hoummous à emporter.
Ariel Sharon lui-même se moque souvent de son surpoids, expliquant que le Shin Bet n'a pas encore trouvé un gilet pare-balle assez large pour couvrir entièrement son ventre imposant. AP
Par Suggest1 (Suggest1) le mercredi 21 décembre 2005 - 10h26: |
Cela ne vous prendra qu’une minute pour signer la pétition :
IRAN’S LEADER DENIES HOLOCAUST WHILE THREATENING NEW GENOCIDE
SIGN URGENT PETITON TO PRESIDENT OF UN GENERAL ASSEMBLY
Signez de façon urgente la pétition
Petition to Dr. Jan Eliasson, President of the United Nations General Assembly
Pétition à l’attention de Docteur Jan ELIASSON, Président de l’Assemblée Générale des Nations Unies
http://www.wiesenthal.com/site/apps/nl/content2.asp?c=fwLYKnN8LzH&b=245494&ct=1732259
http://www.wiesenthal.com/site/apps/ka/ct/contactus.asp?c=fwLYKnN8LzH&b=1302079&en=eoJBJNNwH8KBKLMtGbJBKNPwFfIHKSNqGdLLKWMEIsG
suggest.1
Par Albert (Albert) le mardi 20 décembre 2005 - 22h02: |
Passe le20/12/2005 SUR ADRA.
Le médicament du rêve ou Dwe el Ahlèm.
On me rapporte cette anecdote ancienne lors d’un déjeuner dans un restaurant ‘Chez Guichi’en compagnie de mon ami la Douda qui a gagné ses galons d’artiste du PTB.
Il était une fois dans une contrée de Tunisie, un homme d’un certain âge. Humble, modeste et surtout pauvre.
Ni rebouteur ni sorcier, il guérissait par la ‘parole’.
Toute la ville connaissait cet homme pour ses guérisons miraculeuses.
Il n’avait pas de maison, mais un lieu de prédilection ; juste un abri, un coin dans une impasse où il recevait sa clientèle qui se plaignait de divers maux .
Le malade se présentait à lui pour lui chuchoter à l’oreille le mal dont il souffrait.
Le ‘nabi’ écoutait attentivement ‘son patient’ puis il marmonnait des paroles incompréhensibles envers le profane qui repartait satisfait avec un petit bout de papier bien serré dans la paume de sa main.
C’était le médicament du rêve.
L’histoire ne dit pas si ce bout chiffonné de papier plié en quatre faisait son effet.
NB/ Le Dr Feu Challom, bien connu des tunisois et autres, prodiguait ses soins sans se faire payer.
La plupart des malades pauvres s’en acquittait en lui glissant dans la main un bout de papier.
Contes de mon village.
Par Albert (Albert) le mardi 20 décembre 2005 - 20h59: |
En avant première pour vous....
Par Emma (Emma) le mardi 20 décembre 2005 - 19h02: |
RETOUR A L'AGE DE PIERRE ???
Le président iranien veut bannir la musique occidentale dans les médias publics
LEMONDE.FR
Le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, a demandé que la musique occidentale disparaisse des télévision et radio publiques iraniennes, a rapporté, lundi 19 décembre, le quotidien de Téhéran, Iran. Cette décision symbolique rappelle l'ère Khomeyni et suscite des réactions, après des années de relative libéralisation culturelle.
C'est en tant que chef du Conseil révolutionnaire culturel suprême que Mahmoud Ahmadinejad a demandé l'application d'une décision d'octobre interdisant la musique "indécente" et occidentale, y compris classique, sur les médias d'Etat. Les chaînes publiques sont appelées à mettre en œuvre le décret et à préparer un rapport dans les six mois à venir.
Cela ne signifie pas pour autant que le pays n'entendra plus aucun de ces sons. Les foyers équipés de paraboles satellite reçoivent des chaînes diffusées depuis l'étranger. Et l'un des grands porvoyeurs est le marché noir de CD et DVD.
UN CHEF D'ORCHESTRE S'EXILE
Le guitariste iranien Babak Riahipour juge "terrible" la décision, qui "montre un manque de savoir et d'expérience." Début décembre, le chef de l'orchestre symphonique de Téhéran, Ali Rahbari, a, lui, démissionné et quitté le pays pour protester contre le sort fait au secteur musical en Iran. Avant son départ, il a joué la Neuvième Symphonie de Beethoven plusieurs soirs de suite, une première depuis l'accession au pouvoir de Khomeyni, en 1979. Les conservateurs ont réagi en l'accusant de promouvoir les valeurs occidentales.
La musique, censée engendrer la luxure et le dévergondage, avait été attaquée par l'ayatollah Khomeyni peu après la révolution de 1979. Beaucoup de musiciens ont fui à l'étranger, notamment vers Los Angeles où ils ont développé une industrie musicale. Au fil des ans, un peu de musique classique a été réintroduite à la radio et à la télévision, et des concerts ont été réautorisés à partir de la fin des années 1980. La décennie suivante, avec huit années de présidence du réformiste Khatami, a été marquée par une relative libéralisation culturelle, et un relâchement de la censure.
Dans les milieux culturels, l'élection en août 2005 de l'ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad, chantre de la pureté islamique et révolutionnaire, a suscité une profonde inquiétude, justifiée depuis : une purge au ministère de la culture a été annoncée mi-novembre.
Par Meyer (Meyer) le mardi 20 décembre 2005 - 18h06: |
Sous l’égide du CRIF la JJAC se réunit à Paris
20/12/05
- - Thème: Justice
Créée il y a quelques mois, la JJAC (Justice for Jews from Arab Countries) s’est donnée comme objectifs :
- De raviver la mémoire brisée et oubliée des Juifs originaires des pays arabo-musulmans.
- De rétablir la vérité historique quant à la vie millénaire des communautés juives en terre d’islam.
- De collecter, par le biais de fiches individuelles et familiales, des témoignages relatant les conditions dans lesquelles les Juifs qui ont vécu en terre d’islam, ont été amenés à quitter leur pays d’origine.
Des sections de la JJAC ont été mises sur pied dans le monde entier, en Europe, aux États-Unis, au Canada, en Amérique latine et, bien entendu, en Israël.
Pour la France, c’est le CRIF qui a été désigné comme organisation fédératrice des actions qui seront entreprises dans les prochains mois. Jean-Pierre Allali, membre du Bureau exécutif en sera le coordinateur national.
C’est pour lancer l’ensemble des manifestations prévues en 2006 que les délégués d’associations d’originaires comme de grandes organisations nationales ou internationales se sont réunies le 19 décembre dernier à Paris.
Aux côtés de dirigeants de la Wizo, de la Coopération Féminine, de la Fédération Séphardie, des EEIF, de la FIROJPAM et de l’ULIF, étaient présents les représentants d’associations de Juifs originaires d’Algérie, de Tunisie, du Maroc et d’Égypte.
L’accent a été mis sur le fait que lors du trimestre qui, en 2006, sera consacré aux Juifs originaires des pays arabes, chaque organisation sera libre, en fonction de ses sensibilités, d’agir dans le domaine de son choix : culture, patrimoine, mémoire, histoire ou politique.
L’idée a été retenue que par-delà l’action spécifique de chaque groupe en fonction de ses origines, une interpénétration des différents ensembles est souhaitable, l’appropriation de la mémoire douloureuse des uns par les autres pouvant opérer de manière bénéfique comme élément rassembleur de la communauté dans son ensemble.
Dans cet esprit, il a été convenu qu’au-delà des manifestations qui seront mises sur pied en 2006, l’activité de la JJAC se poursuivra d’une manière pérenne.
Plusieurs participants ont estimé qu’il y a une urgence absolue et immédiate d’entreprendre des actions de conservation du patrimoine demeuré sur place : cimetières, édifice religieux, objets de culte, rouleaux de Thora, registres communautaires d’état-civil…
Certains ont estimé qu’un gage de pérennité des lieux de culte serait leur inscription au patrimoine mondial par le biais de l’UNESCO.
Jean-Pierre Allali, après avoir rappelé les attendus des premières réunions internationales de la JJAC à Paris puis à Londres, a annoncé que deux autres réunions préparatoires se tiendront prochainement à Bruxelles puis à Jérusalem avant le lancement d’un « trimestre des Juifs originaires des pays arabes » en 2006.
Un Comité national d’action a été constitué. Composé de Bernard Allali, Jean-Pierre Allali, Claudine Barouhiel, Franck Chekroun, André Derhy, Andrée Farhi, Yves Kamami, Yossi Malka et Danielle Obadia, il devrait être étoffé dans un avenir proche.
http://www.crif.org/?page=articles_display/detail&aid=5853&artyd=2&stinfo=81.$$id_send.$$id_user
Par Meyer (Meyer) le mardi 20 décembre 2005 - 17h22: |
Quelques toupies-sevivon-dreidels originales