Par Maurice (Maurice) le mercredi 28 décembre 2005 - 14h46: |
Le Hezbollah menace de retirer aussi ses députés
Les Arabes redoutent que le conflit libanais ne tourne à la confrontation entre sunnites et chiites
En Irak, malgré toutes les violences, l’on a réussi jusqu’à présent à empêcher un affrontement généralisé entre les sunnites et les chiites. Mais les deux communautés se regardent en chiens de faïence. Une animosité historique qui pourrait rebondir au Liban. Car, dans cette phase également historique, les deux communautés, ou plutôt leurs leaderships respectifs, campent sur des positions antagonistes. Mais en respectant d’un commun accord, tout de sagesse, une ligne rouge. Qui consiste à souligner d’une même voix que les différends restent d’ordre strictement politique et n’ont rien à voir avec des considérations religieuses.
Cependant, la machine des surenchères peut s’emballer à tout moment. Et les Arabes, les modérés surtout, qui craignent un heurt frontal pouvant faire tache d’huile dans leurs propres pays, s’entremettent activement pour calmer le jeu.
Ils constatent cependant que la tâche n’est pas facile. Un diplomate arabe qui a démarché récemment Sayyed Hassan Nasrallah indique que le secrétaire général du Hezbollah est outré par les positions qu’adoptent certains pôles du 14 mars. Il relève qu’ils multiplient les critiques à l’encontre de la Résistance, lui reprochant des liens trop étroits avec l’Iran et avec la Syrie. Ce qui en fait, selon eux, une carte aux mains de ces parties extérieures, qui s’en servent, notamment à partir du Liban-Sud, pour leurs propres intérêts, au détriment du Liban. Le Hezb s’indigne qu’on puisse lui demander d’être libanais avant tout, comme s’il ne l’était pas. Son irritation va au point de menacer de quitter le gouvernement. En invitant la majorité à assumer seule la responsabilité. Car, dit-il, la Résistance ne peut accepter de partager cette responsabilité quand elle n’a pas voix au chapitre, les décisions se prenant sans elle.
Le diplomate en question a déployé des efforts pour rapprocher Nasrallah de Saad Hariri et de Fouad Siniora. Afin, répétons-le, que le conflit ne soit pas confessionnalisé. Il a recommandé que le débat reste cantonné au sein des institutions, donc que l’on mette de côté les déclarations aux médias. En soulignant que le mieux c’est de se référer à Taëf et de respecter les dispositions de la Constitution.
Nasrallah a répondu que le pacte national se fonde sur la nécessité d’une entente avant toute décision d’importance. Il a donc répété qu’il ne faut pas recourir au vote en Conseil des ministres. Car ce n’est pas une question de nombre, de majorité ou de minorité, mais de consensus, fondement incontournable dans une démocratie composite comme le Liban. Ajoutant que si la majorité insiste pour le vote, le Hezb n’a pas de problème : il quitte le gouvernement. Il est d’ailleurs habitué à être en dehors du cabinet et y gagne au change en termes de popularité. Il a affirmé à ce propos que la participation au gouvernement entraîne des charges difficiles à assumer à l’égard des bases de la formation. En retrouvant de plus une pleine liberté de critiquer les défaillances du pouvoir. Il a redit au diplomate arabe, selon un député auquel il s’est confié par la suite, que le Hezb souhaite quitter le gouvernement. Et qu’il pourra même, si la majorité s’obstine à monopoliser la décision, retirer ses députés du Parlement. Pour provoquer des élections anticipées et voir quels sont les vrais rapports de force, où se situe la véritable majorité populaire.
Après cette tirade, le diplomate arabe s’est retiré sans faire de commentaires.
Bien entendu, dans un contexte qui reste quand même de négociations, on peut interpréter les avancées de Nasrallah comme des enchères ordinaires. Il faut cependant relever qu’elles impliquent une exigence assez claire : il faut que les attaques contre la Syrie et contre ses alliés locaux cessent. On peut également estimer qu’en renversant éventuellement la table, le Hezb devrait s’inventer des alliances lui permettant de modifier les rapports de force au sein de la Chambre, après de nouvelles élections.
L’axe quadripartite
Mais, étrange contradiction, le Hezbollah plaide en même temps pour le rétablissement de l’axe quadripartite le liant, avec son alter ego Amal, au Courant du futur et à la Rencontre démocratique. Il affirme que ce partenariat n’avait pas été conclu à des fins uniquement électorales, mais sur des bases politiques stables. Ajoutant que Walid Joumblatt a transgressé le contrat et que les haririens prennent des décisions sans consulter. Selon le Hezb, c’est son soutien électoral, notamment à Baabda-Aley, qui a permis à la majorité de prendre corps. Ce qui signifie que, dans ses calculs, il pourrait empêcher la majorité de se reformer, de garder la haute main sur le Parlement. Il appelle donc avec insistance ses anciens alliés, notamment Walid Joumblatt et Saad Hariri, à le rejoindre de nouveau. Faute de quoi, il appellerait, avec Amal, à des élections anticipées. En estimant qu’avec Aoun et des indépendants, le tandem chiite disposerait de la majorité dans la nouvelle Chambre, quel que soit le mode du scrutin.
La réplique
Question détermination, la majorité ne le cède en rien au Hezbollah. Face à la théorie du consensus impératif, donc du refus du vote, elle rejette ce qu’elle appelle crûment un chantage. En soulignant que si chaque fraction, chaque communauté devaient s’arroger un tel droit de veto abusif, le pays mourrait de paralysie, tous les projets étant bloqués par les uns ou par les autres. Aucune réforme ne pourrait être appliquée, et l’on pourrait faire son deuil de la conférence des donateurs comme du redressement économique et financier. Sans compter qu’on n’arriverait jamais à épurer l’Administration, à expurger les parasites de l’ancien système, qui barrent systématiquement la route à l’établissement d’une solide stabilité sécuritaire. La majorité reconnaît que tout doit être fait pour que l’accord prime ; mais que lorsque la discussion est épuisée, il faut qu’une décision soit prise, par vote.
Autre élément : les ministres et politiciens de Kornet Chehwane se braquent contre l’idée d’un rétablissement de l’axe quadripartite Amal-Hezbollah-Futur-Rencontre démocratique. Car cela signifie la marginalisation de la composante chrétienne, comme du temps de la tutelle syrienne. Ces pôles estiment encore plus logique, en termes de saine démocratie, que les chrétiens aient leur mot à dire d’autant qu’ils ne sont pas armés, comme le Hezbollah.
Un détail à signaler : certains ont proposé de sauver le fond par la forme. On aurait organisé un Conseil des ministres ce mercredi à Baabda pour célébrer les fêtes dans un esprit positif. Les ministres chiites y auraient participé, et la détente aurait eu des effets bénéfiques sur le plan économique comme sur le plan politique. Mais cette suggestion a été jugée irréaliste, car des retrouvailles sans que rien ne soit réglé n’auraient fait qu’envenimer la crise.
Une crise marquée par de vifs échanges entre le Hezbollah et Joumblatt, qui met le Hezb en demeure d’obtenir de la Syrie des documents officiels écrits confirmant la libanité de Chebaa. Après quoi, le rôle de la Résistance serait défini et légitimé : libération de Chebaa et des hauteurs de Kfarchouba, ainsi que des prisonniers libanais en Israël.
On attend cependant le retour de Berry et la relance de ses efforts de conciliation, soutenus par l’Égypte et par l’Arabie saoudite. Qui ne veulent pas, redisons-le, d’un bras de fer entre sunnites et chiites au Liban.
Philippe ABI-AKL SUR LE PLAN HISTORIQUE LA COLONISATION A EU LIEU A CAUSE DES LUTTES INTERNES. JUIFS ET CHRETIENS ETANT LES BOUCS EMISSAIRES ISRAEL EST UN PRETEXTE TEMPORAIRE D'UNION. L'ORIENT DANS SA VARIETE N'A JAMAIS ete UNI COMME L'ESPERE OUMMA ET LA MINORITE JUIVE A ETE DISPERSEE PAR LES LUTTES
Par Francois (Francois) le mercredi 28 décembre 2005 - 09h05: |
L'occupation et la colonisation, encore et toujours
Le Ynet rapporte que la BBC a suscité les protestations du Ministère des Affaires Etrangères pour avoir diffusé un reportage prétendant que si les parents de Jésus devaient aujourd'hui voyager de Nazareth à Beth Lehem, ils devraient surmonter de nombreux problèmes à cause des barrages de Tsahal et du MUR.
La BBC dont l'anti-israélisme n'est plus à démontrer se fait une nouvelle fois le relais de la propagande arabe visant à récupérer l'histoire chrétienne à son profit. Or justement, cette propagande est perverse mais elle est surtout maladroite.
En effet, dans l'antiquité, il n'y avait ni clôture, ni barrages. La raison en est simple, ce n'était pas nécessaire puisque la Judée était peuplée de juifs et n'était donc pas occupée et colonisée par des psychopathes vouant un culte morbide à la mort.
Comme la BBC et les propagandistes arabes aiment les anachronismes, on peut les prendre au mot et tenter d'imaginer ce qui se serait passer, s'ils avaient voulu voyager de Nazareth, Galilée (territoires libérés) vers Beth Lehem, Judée (territoires occupés). Nul doute que Joseph et Marie n'auraient jamais pu arriver à destination. En effet, il est probable que des "jeunes", souffrant d'exclusion et de malaise social auraient incendié son âne à coup de cocktails molotov.
En passant, ce Noël semble être bien magique puisque les médias chirakistanais n'ont rapporté aucun incendie de voitures contrairement aux autres années. Quand la réalité dérange, il suffit de la nier.
Bien évidemment, les infos intéressantes sur la situation actuelle de Beth Lehem sont toujours passées sous silence:
Le chef de l'Autorité palestinienne Abou Mazen (Mahmoud Abbas) a décerné dernièrement le titre de "citoyen d'honneur de Bethléem" au Pape Benoît XVI, lors de sa visite au Vatican. M. Abbas a également participé samedi soir à la messe de minuit à l’Eglise de la Nativité, à laquelle participaient près de 30 000 pèlerins. Malheureusement, au jour le jour, les relations entre Chrétiens et Musulmans dans cette ville sont loin d'être aussi idylliques.
Les Chrétiens représentaient près de 90% des habitants de Bethléem en 1948. Aujourd'hui, cette communauté ne représente plus que 20% de la population locale et ses membres souffrent régulièrement d'agressions de la part des Musulmans. La situation a particulièrement empiré depuis que Yasser Arafat a nommé en 1995 ses hommes pour contrôler la municipalité, jusqu'alors administrée par les Chrétiens.
D'autre part, le correspondant du "Daily Telegraph" à Bethléem avait publié en septembre 2005 un rapport inquiétant rédigé par des dirigeants de la communauté chrétienne en Terre Sainte. Ce document mentionnait pas moins de 93 attaques, vol de terres et tortures commises par des gangs armés et des groupes fondamentalistes islamiques opérant en Judée-Samarie. Certaines agressions auraient également eu lieu grâce au soutien de certains responsables de l'AP, qui ferment les yeux sur ces crimes.
Le peu de Chrétiens qui vivent toujours dans les zones autonomes craignent aujourd'hui d'ouvrir la bouche, de peur de représailles. Malgré tout cela, le représentant officiel du Pape en Israël, le Patriarche latin Michel Sabah, continue à soutenir activement les responsables de l'Autorité palestinienne et fait régulièrement écho à leur propagande anti-israélienne. DG
Source: http://www.a7fr.com/news.php?id=67865
Sur le sujet, on peut aussi lire une bonne analyse parue sur Frontpage: http://www.frontpagemag.com/Articles/ReadArticle.asp?ID=20567
Par Mena (Mena) le mercredi 28 décembre 2005 - 08h56: |
Introduction du rédacteur en chef
Dans son analyse stratégique intitulée La guerre à tout prix, Jean Tsadik avait commis quelques imprécisions dans sa description de l’exemple de la jeune Dana Galkowicz, tuée le 14 juillet de cette année par les terroristes palestiniens de Gaza. Ce meurtre était survenu lors de l’un de leurs bombardements à l’aveugle, dirigé contre l’une des localités israéliennes situées à la lisière de la bande de Gaza. Un bombardement inspiré par la lecture que font ces terroristes islamiques de leurs textes sacrés et qui n’ont pour objectif que de faire couler le sang des non musulmans, sans même chercher à affaiblir l’appareil militaire de leur adversaire, à détruire ses infrastructures, ni même à choisir des personnes spécifiques à éliminer.
Tuer pour tuer. Tuer pour que la Djihad ne s’éteigne pas et pour faire durer la guerre en vue de l’islamisation du monde. Tuer au moyen de ces Qassam et de ces mortiers que le Hamas, le Djihad Islamique Palestinien et les éléments armés du Fatah tirent journellement sur Israël, se moquant bien du fait que nous avons abandonné leur territoire méridional jusqu’au dernier centimètre et que les Palestiniens y gèrent depuis tous les aspects de leur vie publique, y compris leur frontière avec l’Egypte.
Dana était une jeune femme qui, à l’instar des martyrs des tours jumelles de New York, de la gare de Madrid et des usagers du métro de Londres, est morte sans avoir pu comprendre pourquoi. Victime, comme ces milliers d’autres personnes, de la folie génocidaire qui a pris une partie du monde musulman et qui se nourrit du sang des Dhimmis afin d’empêcher que ne soient consacrées les frontières entre les civilisations et, partant, que les autres hommes qui peuplent de cette planète ne puissent vivre leurs différences à leur guise.
Suite à la publication de l’article de Tsadik, le père de Dana, Natan Galkowicz, avait écrit à la rédaction afin de rectifier les inexactitudes qui concernaient sa fille. Son intervention m’a donné à penser que les victimes ne sont, en définitive, que des noms et des nombres, qui apparaissent furtivement dans le quotidien de nos media, avant que d’aller s’enfouir dans notre inconscient collectif, pour ne jamais reparaître.
Du visage de ces victimes, de leurs aspirations, de leur parcours interrompu par la frénésie meurtrière des terroristes, on n’a finalement peu ou pas de trace. Aussi avais-je l’intention de recueillir auprès de Natan des informations sur sa fille, afin d’écrire un article avec lui, pour témoigner de l’une de ces vies, au moins, que les islamistes ont volées. Je voulais montrer que les victimes de ces meurtres ne sont pas des statistiques mais des êtres humains, dont la perte plonge des familles entières dans une douleur insupportable, gravant à jamais le manque d’une personne chère, au plus profond de leur pensée meurtrie.
Puis j’ai reçu de Natan un texte, comme nous en étions convenus. Et j’ai immédiatement compris que je n’avais rien à y changer ; que dans ce témoignage de peine et d’amour à l’état brut, toute insertion étrangère eut été déplacée. Je vous livre donc le texte de Natan Galkowicz tel que je l’ai reçu, dans sa pudeur exceptionnelle et son absence totale de violence qui font mon admiration et mon émotion.
Un court texte à propos de ma fille Dana (info # 012712/5) [analyse]
Par Natan Galkowicz © Metula News Agency
Dana était une fille déconcertante à la tête rousse, de vingt-deux ans seulement, mais entourée d’une multitude de gens qui l’aimaient. Elle en était à sa première année d’études en communication au Collège Sapir – dans le Kibboutz de Shaar Hanegev (la Porte du Néguev).
Toujours première de classe, elle consacrait beaucoup de temps, en tant que volontaire, à l’enseignement des enfants.
Elle était la plus jolie des fleurs qui poussaient dans notre jardin. Toujours avec un grand sourire, un sourire doux, et des yeux brillants. Un véritable soleil qui réchauffait nos vies.
Innocente et naïve comme quelqu’un qui désirait le bonheur de chacun, toujours prête à aider, incapable de blesser qui que ce soit, s’insurgeant contre quiconque, par maladresse, avait écrasé une fourmi.
Dana avait la curiosité de quelqu’un qui venait de commencer à découvrir le monde, et cependant, déjà la maturité d’une meilleure amie et une extraordinaire complice. Et un sourire que vous ne pouvez oublier.
Dana vivait avec Amir Ragolsky, dans l’arrière-cour des parents d’Amir, au Mochav Netiv Ha’assara.
Ils étaient un couple magnifique, qui construisait son petit nid et qui a payé le prix le plus élevé que l’on puisse payer pour vivre en Israël.
Elle a été tuée par un mortier, tiré de Gaza, qui l’a fauchée alors qu’elle arrivait chez elle, après une longue journée d’études.
Elle a laissé un frère, Orian, de 18 ans, une sœur, Sharon, 21 ans, son père, Natan, 53 ans et sa mère, Perla, de 50 ans, et un grand nombre d’amis en de nombreux lieux tout autour du monde.
Elle nous manque beaucoup à tous…
Par Albert (Albert) le mardi 27 décembre 2005 - 20h54: |
Par Pauline (Pauline) le mardi 27 décembre 2005 - 20h41: |
Quel a été le véritable miracle de ‘Hanouka ?
La Guemara (Chabbath 21b) nous enseigne que la fête de ‘Hanouka a été fixée en souvenir du miracle de la petite fiole d’huile, qui, au lieu de brûler pendant 24 heures, a duré 8 jours, temps nécessaire aux kohanim pour se purifier et fabriquer une nouvelle huile pure.
Il y a lieu de nous demander pourquoi ‘Hanouka n’a pas été fixé en souvenir de la victoire d’une poignée de ‘Hachmonaïm, une famille de kohanim, dans leur combat contre la puissante armée grecque. En effet, ce miracle paraît impressionnant et bien plus important pour l’avenir du peuple juif ! De plus, pour ce qui est du miracle de la fiole d’huile, seuls les kohanim en ont été les témoins, alors que le monde entier a pu assister à la victoire des ‘Hachmonaïm.
Nos sages expliquent qu’on ne peut instituer une fête qu’en s’appuyant sur un miracle SURNATUREL. Or, la victoire militaire peut être stratégiquement explicable, alors que le miracle de la fiole d’huile n’a aucune rationalité naturelle. C’est donc uniquement grâce au miracle surnaturel de la fiole d’huile que la fête a été établie.
C’est par ce miracle surnaturel survenu dans l’accomplissement d’une Mitsva, que les Juifs ont compris que tous les événements qui avaient eu lieu jusqu’à ce moment-là étaient à attribuer à l’aide de Hachem. Ils ont senti la Présence divine dans chacun de leurs pas.
Les enfants d’Israël ont également compris que le combat contre les Grecs n’était pas seulement un engagement physique, une résistance à un projet de destruction matérielle. Il avait surtout constitué un combat idéologique. Ceux-ci voulaient détruire la pensée de la Tora et imposer à tous, leur système de pensée philosophique. (S’ils ont rendu impures toutes les huiles, c’est pour empêcher les Juifs de pratiquer les mitswoth).
Le roi grec Ptolémée a fait traduire la Bible. Soixante-dix Sages ont été chargés de cette tâche, d’où le nom de cette traduction, les Septante (Meguila 9a).
La Tora est ainsi devenue accessible à tous, donc modifiable. En vulgarisant la Bible, les Grecs ont brisé le lien privilégié qui nous unissait à Hachem.
Les Juifs ont compris que s’ils avaient effectivement gagné la guerre militaire, il leur fallait à présent remporter la guerre idéologique, afin de protéger les juifs des influences idéologiques grecques et retrouver ce lien privilégié qui nous lie à Hachem. C’est cette petite fiole d’huile qui leur a permis de développer toute cette réflexion : un miracle surnaturel, inexplicable, pour permettre uniquement l’accomplissement d’une mitswa, alors que, selon la halakha, ils auraient pu allumer la menora malgré leur état d’impureté.
Ils ont donc suscité le miracle en créant un lien et une proximité avec Hachem .
Une année durant, ils ont ainsi développé la loi orale, l’enseignement de Maître à élèves, ce que l’on appelle Tora ché-be‘al pé. Ils ont ainsi reconstitué un lien intime, unique avec Hachem. Notre seul moyen de vaincre nos adversaires était la Tora orale, et telle a donc été la victoire de ‘Hanouka : la sagesse de la Tora contre la sagesse des Grecs. Et c’est cette huile qui brûlait sur la menora qui représente justement la ‘hokhma (« la sagesse »), c’est elle qui a été le signe de la victoire.
Les Juifs ont ainsi gagné, à travers l’étude de la Tora, le combat idéologique engagé contre les Grecs.
Ce n’est qu’après cette année-là, un an après la victoire physique, que les Sages ont décidé de fixer la fête de ‘Hanouka, date à laquelle ils ont remporté la victoire idéologique sur leurs ennemis.
Si nous célébrons aujourd’hui encore cette victoire idéologique, c’est que nous sommes encore tous concernés par elle.
La fête de ‘Hanouka est en fait la fête de Loi Orale, édifice transmis oralement de Hachem à Moïse au mont Sinaï et transmis de génération en génération par les mains de l’homme pour nous protéger des influences et idéologies extérieures qui nous agressent et pour garder ce lien unique que nous avons avec Dieu.
Nous possédons tous un rôle à jouer dans cet édifice. Chacun de nous selon ses sensibilités a une approche différente dans sa relation avec cette étude, relation cependant inséparable d’une fidélité absolue à nos traditions.
Nous sommes un peuple composé à l’origine de 600 000 âmes comparées aux 600 000 lettres de la Tora. De même que la Tora forme un tout inséparable, de même sommes-nous liés indissociablement les uns aux autres : Nous avons tous la même part de responsabilité dans la construction de cet édifice de l’étude de la Tora qui est notre lien privilégié avec Hachem, et qui est symbolisé par l’allumage chez soi de la lumière de ‘Hanouka.
Techouvot.com
Par Mounia (Mounia) le mardi 27 décembre 2005 - 20h05: |
Le rock iranien fait de la résistance
Le président ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad a ordonné à la télévision et la radio d'Etat de ne plus diffuser de la «musique occidentale et décadente».
Delphine Minoui
[26 décembre 2005]
Le régime du nouveau président iranien Mahmoud Ahmadinejad continue de se radicaliser. Téhéran a rejeté hier la proposition de Moscou de réaliser en Russie les opérations d'enrichissement d'uranium pour donner des garanties sur son programme nucléaire. Le régime a réitéré son intention d'enrichir l'uranium sur son propre sol.
DANS CETTE PETITE serre abandonnée au milieu d'une cité-dortoir de Téhéran, Sohrab Mohebbi, 24 ans, et ses cinq compères sont à J-2 de leur prochain concert clandestin. Accroupis sous un poster de Dire Straits, ils font vibrer leurs guitares électriques au rythme du trombone et de la batterie. Ils portent des Converses et des Jeans délavés. Dans l'intimité de ce studio miniature, ils chantent dans un anglais parfait sur des airs mi-jazz mi-rock qui rappellent Bob Dylan.
Aux yeux du nouveau président conservateur iranien, ils incarnent «la musique occidentale et décadente», dont la diffusion vient d'être interdite à la télévision et à la radio. Après ses diatribes incendiaires contre Israël, Mahmoud Ahmadinejad s'attaque à la scène culturelle iranienne, en suggérant une «musique relaxante qui rappelle la période de la révolution islamique». Mais il en faudrait plus pour intimider Sohrab et sa bande. «Ce genre de déclaration ne change rien pour nous !» lance-t-il.
Cela fait bien longtemps, dit-il, que les fans de musique occidentale ont appris à naviguer à travers les mailles de la censure, dans un pays où les boîtes de nuit et les cafés-concerts sont formellement interdits. Son groupe, baptisé 127, en est le meilleur exemple. Créé il y a quatre ans, il n'est jamais parvenu à décrocher une autorisation de sortir un CD. Contraint de se réfugier dans la clandestinité, le groupe est paradoxalement l'un des plus connus d'Iran. «Grâce à Internet et au bouche à oreille, on s'est créé notre propre réseau de contacts», souffle le jeune musicien. Le mois dernier, plus de 20 000 visiteurs ont afflué sur le site de 127, où les derniers tubes sont téléchargeables gratuitement. Les billets de leur prochain concert, programmé dans une salle privée de la capitale iranienne, sont partis comme des petits pains.
«Ahmadinejad n'aura jamais le dernier mot sur la musique décadente», prédit Shadi Vatanparast, l'organisatrice du premier festival de musique underground iranien. Lancé il y a trois ans, via le Net, cette nouvelle vitrine de la dissidence culturelle a permis à de nombreux musiciens de faire entendre leur voix au-delà des quatre murs de leur cave poussiéreuse. «Les internautes votent pour leurs groupes préférés. C'est impressionnant de voir le nombre de retours qu'on a de l'étranger !» constate la jeune Persane en foulard et baskets. «Les autorités auront beau imposer de nouveaux interdits, les gens regarderont toujours clandestinement le satellite, surferont sur la Toile et s'ouvriront au monde», dit-elle... Sans compter une multitude d'autres «petits arrangements avec la censure» comme l'organisation de soirées privées dans des villas huppées du nord de Téhéran ou les voyages organisés à Dubaï, l'eldorado arabe voisin.
Le dernier album de Shakira
Le disquaire Babak Chamanara en a fait son fond de commerce. Derrière le comptoir de sa boutique, on peut trouver, pour l'équivalent de 3 euros, le dernier album de Shakira, de Céline Dion ou de Metallica. «Je n'ai reçu aucune consigne particulière et ma clientèle n'a pas l'air intimidée par les déclarations d'Ahmadinejad», remarque Chamanara, en extirpant d'un tiroir le CD vidéo du dernier concert de Queen, tout juste sorti aux Etats-Unis. «Vous savez, ajoute-t-il, en dix ans de métier, j'ai vu défiler plusieurs gouvernements. A chaque fois, c'est la même chose : on nous impose de nouveaux interdits et on nous annonce de nouvelles autorisations. Ce n'est jamais tout noir ou tout blanc. Au milieu de ce labyrinthe, on a fini par apprendre à se faufiler.»
La musique occidentale, bête noire de Khomeiny, le père de la révolution islamique, a subi des hauts et des bas depuis 1979. Avec l'arrivée au pouvoir des religieux, des mesures strictes furent imposées : interdiction de chanter pour les femmes, prohibition des mélodies joyeuses et de la musique américaine. Livrées au silence, les stars de la variété iranienne s'enfuirent à Los Angeles, où elles continuent aujourd'hui à organiser des concerts pour la diaspora en exil. Après la victoire du président réformateur Khatami, en 1997, les artistes réussirent à récupérer certaines libertés : le retour de la musique pop, l'organisation de concerts, et, plus récemment, la vente officielle des cassettes de certains chanteurs occidentaux triés sur le volet – Pavarotti, Julio Ilesias, Cat Stevens.
Mais le printemps culturel ne dura pas longtemps. A l'arrivée d'Ahmadinejad à la tête de la mairie de Téhéran, en 2003, la plupart des concerts occidentalisés furent à nouveau proscrits. Aujourd'hui, des dizaines d'autorisation sont bloquées au ministère de la Culture. «Nous sommes en train de faire un bond en arrière», s'inquiète Farzam Rahimi, le leader du groupe Meera. Dégoûté, son guitariste est récemment parti pour l'Allemagne. Son pianiste a fait route vers le Canada. Dans un mois, Farzam quittera à son tour l'Iran. En attendant de trouver mieux, les gais lurons de 127 préfèrent, eux, s'en tenir à l'exil intérieur dans leur studio-cachette. Mais derrière leurs sourires se cache une certaine amertume. Dans son tube à succès, The New Sky, Sohrab Mohebbi, le chanteur, évoque «le ciel qui me tombe sur la tête». Comme toujours en Iran, c'est la métaphore qui a le dernier mot.
Par Suggest1 (Suggest1) le mardi 27 décembre 2005 - 19h00: |
COLONISATION
Le Mrap conteste la légitimité de Klarsfeld
Le mouvement conteste "les compétences et la légitimité" de l'avocat, chargé par l'UMP d'une mission sur "la loi, l'Histoire et le devoir de mémoire".
Le Mrap (Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples) a fait savoir lundi 26 décembre qu'il contestait "les compétences et la légitimité" de l'avocat Arno Klarsfeld, chargé par le président de l'UMP Nicolas Sarkozy d'une mission sur "la loi, l'Histoire et le devoir de mémoire" après la polémique sur la loi sur le rôle positif de la présence Outre-mer. Le secrétaire général du Mrap Mouloud Aounit a exprimé sa "stupeur" après le choix d'Arno Klarsfeld, qualifié d'"avocat de la mémoire et de la vérité" par le président de l'UMP, pour se prononcer sur la loi du 23 février 2005 et réfléchir à l'ensemble des lois portant un jugement sur l'Histoire. "Le Mrap, qui prépare avec l'association "Au nom de la mémoire" une grande mobilisation unitaire à l'occasion du premier anniversaire de cette loi inique estime que Arno Klarsfeld n'a ni les compétences ni la légitimité pour une telle mission", a indiqué Mouloud Aounit, qualifiant l'avocat de "militant actif de la colonisation", en référence à son service militaire israélien.
"Défenseur de la guerre coloniale"
"Peut-on faire confiance dans ce domaine à un défenseur de la colonisation israélienne qui, après avoir pris la nationalité israélienne, a servi volontairement dans une unité de gardes-frontières de l'armée israélienne et a participé délibérément à l'humiliation et à la répression de la population palestinienne ?", a-t-il ajouté, lui reprochant en outre d'être "un farouche défenseur de la guerre coloniale contre l'Irak". "Devant cet affront, le Mrap en appelle au boycott des demandes d'audition d'Arno Klarsfeld", a précisé Mouloud Aounit.
© Le Nouvel Observateur
Par Braham (Braham) le mardi 27 décembre 2005 - 18h19: |
Eclairons ensemble la 3eme nuit de H'anouca.
A demain soir.
Par Email (Email) le mardi 27 décembre 2005 - 18h24: |
S.O.S. MYNIAN
Fête de Hannouka
à la Synagogue de la place des Vosges
« Synagogue Charles Liché »
NOUS COMPTONS SUR VOUS pour le Mynian à tous les allumages à 19 H :
2/Lundi 26 Décembre
3/Mardi 27 Décembre
4/Mercredi 28 Décembre
5/Jeudi 29 Décembre
6/Vendredi 30 Décembre office à 18h30 sans allumage
7/Samedi 31 Décembre
8ème et dernière bougie : Dimanche 1er Janvier 2006
Shabbat Shalom, Hag Sameah
14 Place des Vosges- 75004 PARIS
Tél : 01 48 87 79 45 Fax : 01 48 87 57 58
Par Email (Email) le mardi 27 décembre 2005 - 18h17: |
Nouvelle directrice pour le Beit Hatefoutsot
Le comité des directeurs de Beth Hatefoutsot a nommé Hasia Israeli au poste de directrice générale du Musée juif de la Diaspora, lundi 26 décembre. Elle remplace Ranni Finzi, qui a démissionné après trois années de direction. Israeli était vice directrice du département Education de l'Agence juive ces 5 dernières années.
Par Maxiton (Maxiton) le mardi 27 décembre 2005 - 15h20: |
L'accident vasculaire dont a été victime Ariel Sharon était prévisible.
L'étonnant est justement que l'on s'en étonne.
On ne peut pas vivre en surpoids constant.
Le coeur de Sharon âgé de 77 ans a dû battre près de 2 milliards et demi de fois depuis sa naissance - non compris les accélérations de son rythme cardiaque à chaque stress -
Avec un surpoids de plus de 40 kgs son coeur devient une petite 2 CV devant tracter un énorme camion.
Et ce qui devait arriver est arrivé
Moralité
I) Cela n'arrive pas qu'autres
II) Prévenir c'est guérir
À ce propos dans la Chine ancienne, les Empereurs payaient leurs médecins tant qu'ils - les empereurs -n'étaient pas malades.
À la première maladie, couic plus de sous !!!!