Par Mena (Mena) le jeudi 29 décembre 2005 - 18h38: |
Le long calvaire des infirmières bulgares se poursuit. Les primes à l’arbitraire aussi ! (info # 012912/5) [analyse]
Par Jean Tsadik © Metula News Agency
L’affaire va être rejugée à Benghazi
Dans l’affaire des cinq infirmières bulgares et du médecin palestinien accusés à tort d’avoir, en 1999, inoculé le virus du sida à plus de 400 enfants de l’hôpital libyen El Fatih, dans le nord de la Libye, la cour suprême libyenne a ordonné, ce dimanche 25 décembre, qu’un nouveau procès se tienne devant la cour pénale de Benghazi. C’est ce qu’a déclaré son président Ali al-Alous, à l’issue d’une séance qui aura duré à peine une heure, après avoir établi que la cour avait « retenu l'appel interjeté par les infirmières et le médecin ».
C’est donc devant la cour qui avait prononcé, en première instance, le 6 mai 2004, la condamnation à mort de ces personnels soignants, aujourd’hui annulée, que le dossier est en passe d’être à nouveau examiné.
Emmanuel Altit, l’un des avocats des infirmières bulgares, a tenu, à nouveau, à faire part de son analyse à la Ména. Il ne cache pas sa surprise quant au fait que l’affaire ait été renvoyée devant la même cour d’appel, même si les autorités libyennes assurent que les juges seront différents. Le nouveau procès, qui est appelé à s’ouvrir dans un mois, se fera en effet, selon le ministre libyen de la Justice, Ali Hasnaoui, en présence de nouveaux juges. Au moins le nouveau jugement ne sera-t-il donc pas prononcé par ceux-là mêmes qui ont opté, il y a un an et demi, pour la peine capitale.
« En France », rappelle Altit, « lorsqu' une décision fait l'objet d'une cassation, elle est soumise pour réexamen à une autre cour d’appel, ce qui est logique, des irrégularités ayant été constatées dans le traitement de l'affaire par la première cour ». Le défenseur d’ajouter que, « compte tenu des tensions dans la ville même de Benghazi, on ne peut que s’étonner d’avoir opté pour ce lieu afin d’y fixer le déroulement des débats ».
La déception est grande du côté de l'avocat des familles de victimes libyennes, Me Abdallah al-Moghrabi, qui a fait savoir à l’AFP que cette décision « (avait) été prise aux dépens des familles qui continuent à souffrir ». C’est ainsi que, lorsqu’elles prirent connaissance de la décision de la Haute Cour Libyenne, les familles manifestèrent dans le centre de Tripoli, réclamant la pendaison des infirmières.
De la reconnaissance d'irrégularités à la remise en liberté immédiate des infirmières
Me Emmanuel Altit a exprimé à la Ména, son « soulagement que cette épée de Damoclès s’éloigne ainsi des infirmières et du médecin, quand bien même ce ne serait que temporairement ». Il a tenu à associer à ce premier succès « toutes les associations, au premier rang desquelles Avocats sans frontières-France, Ensemble contre la peine de mort, les ONG et les organisations professionnelles d'avocats français et européens, notamment le barreau de Paris, et toutes celles et tous ceux qui se sont mobilisés en France et en Europe, et grâce à qui les infirmières ont pu tenir le coup ».
L’avocat français profite de nos colonnes pour appeler haut et fort « à leur mise en liberté immédiate, quitte à ce qu’elles se présentent aux prochaines audiences qui se tiendront à Benghazi, mais en prévenues libres. » En réponse à notre question relative au fondement juridique d’une telle mise en liberté, l’avocat se montre sans équivoque et affirme qu’il s’agit de la conséquence naturelle due aux irrégularités désormais reconnues par la Cour Suprême.
« Après de telles irrégularités, les tortures, les preuves fabriquées, les violations des droits de la défense, », déclare l’avocat des infirmières, « tous les actes subséquents sont, en droit, considérés comme nuls. » Nous nous sommes enquis alors de savoir si la cour avait précisé à quelles irrégularités il était fait référence. « On l’ignore pour le moment », nous a répondu Me Altit, « car la décision n’est pas encore mise par écrit. » Dès lors, le président de la Cour Suprême libyenne se voit offrir l’embarras du choix, du fait des violations sans nombre exercées par les policiers, entre aveux extorqués sous la torture et l’utilisation de fausses preuves à charge. Et si cela ne lui suffisait pas, il peut tout aussi bien puiser parmi les violations des dispositions du code libyen, des dispositions des traités et conventions auxquels la Libye est partie prenante, de la violation des droits de la défense ou bien encore des standards internationaux. « Et quand bien même ce ne serait aujourd’hui que pour des raisons humanitaires », ajoute Me Altit, « il s’agit de toutes manières maintenant de libérer les infirmières. Après sept ans, il importe de mettre un terme à cette farce tragique».
Un plan orchestré par les deux parties pour rançonner le contribuable européen
Dans cette affaire, tout semble se dérouler conformément à un schéma préparé à l’avance et de concert par l’ensemble des parties en opposition, ceci en droite ligne de ce qu’avaient laissé prévoir les propos du président bulgare qui, dans le souci de préparer l’opinion, avait, il y a quelques jours, évoqué une bonne surprise, mais dont le coût serait élevé, prévenait-il. Car il faudrait être aveugle pour ne pas voir dans les deux récentes informations concernant, d’une part la création d’un fonds d’indemnisation sous l'égide des Bulgares, des Américains, des Britanniques et de l'Union européenne, d’autre part la cassation de la condamnation à mort, les gages offerts par chacune des parties en vue de la résolution du différend.
Pour ce qui est de l’indemnisation des victimes de l’Hôpital de Benghazi, elle est susceptible de démarrer parallèlement à la réinstruction du dossier dont il est prévisible qu’elle ne soit à nouveau que parodie de justice. Le versement de l’indemnisation sous-entend que des négociations sont, si elles ne sont pas déjà ficelées, actuellement en cours afin de parvenir à la fixation du montant à verser à chaque famille pour obtenir d’elles qu’elles renoncent à leur « droit » de demander la mort des prévenues.
Une telle indemnisation n’est pas sans évoquer un rançonnement pur et simple du contribuable européen, car, quand bien même le fonds d’indemnisation nous a-t-il été présenté, aussi bien par les autorités bulgares que libyenne, sous l’habit acceptable de la solidarité internationale, il n’a pas l’indépendance requise pour satisfaire au maintien de nos principes fondamentaux. « L’indépendance du fonds serait », précise Me Altit, « l’expression d'un élan international de solidarité suppléant les carences des autorités libyennes. » Et l’avocat de nous inviter à être vigilent et de s’assurer que l’on puisse vérifier que « l'argent aille bien à ses destinataires ». Car « si ce fonds fait partie d'un montage destiné à permettre aux autorités libyennes d'échapper à leur responsabilité sur le dos d'infirmières martyres », ajoute l’homme de loi, « alors il faudra dénoncer la manœuvre. »
Il n’est pas inutile, à ce stade des choses, de rappeler que l’on traite, dans cette affaire, de sommes colossales avoisinant les 10 millions de dollars pour chaque famille de victime, ainsi que de soins gratuits à vie pour les survivants dans des hôpitaux européens.
Au bout de ce compte surprenant, l’Angleterre assoit sa position, la Libye sauve la face, et le monde occidental transgresse ses principes
Les Libyens ne sont pas seuls à trouver un avantage dans un tel arrangement. Les Anglais ont, en effet, des intérêts économiques colossaux en Libye, et plus généralement dans le monde arabe. Le fait qu’ils aient dirigé les négociations depuis Londres, à l’origine de la transaction à laquelle nous sommes en train d’assister, leur permet aujourd’hui d'assurer un peu plus une position historique dans laquelle ils sont souvent apparus comme les relais incontournables des régimes arabes. Quant à l’Union Européenne, elle gagne à apparaître aux yeux du monde comme jouant également, dans cette pénible affaire, un rôle de facilitateur.
Pour ce qui est du gouvernement libyen, il va maintenant se fixer pour objectif de sauver la face. On doit ainsi s’attendre à ce que, d’ici quelques semaines, la Libye parvienne, conformément au prix du sang prévu par la Charia, à obtenir de tout ou partie des familles des victimes, une fois que celles-ci s'estimeront justement indemnisées, qu’elles renoncent, auprès d’une commission spéciale, à leur droit à la mort des infirmières. Ce n’est qu’ensuite que ladite commission se chargera d’écrire à la cour afin qu’elle ne prononce pas de peine de mort ; la cour d'appel de Benghazi pourra prononcer toute autre peine qui lui paraîtra adéquate, la réclusion à perpétuité contre des innocents, par exemple.
C’est ainsi que nous sommes en passe d’assister à un jeu de yoyo entre deux juridictions qui relèvent de deux domaines qui n’ont pas grand chose à voir entre eux : le droit écrit et la Charia.
En contraignant ainsi les Occidentaux à abandonner le terrain du droit écrit, celui de la logique judiciaire, de la morale et des droits inaliénables de l'Homme, les Libyens se retrouvent sur leur terrain, celui où le rapport de force supplante les principes fondamentaux.
Mais plutôt que de se laisser entraîner sur le terrain mouvant de la Charia, Me Altit entend bien rester sur celui du droit écrit. Car si l’homme tient à nous assurer que ce qui compte avant tout pour lui est que les infirmières puissent rentrer chez elles, l’homme de loi, lui, digère mal la transgression des principes ainsi imposée au monde occidental.
C’est pour cette raison qu’il se refuse à discuter la question de l’indemnisation dans le cadre imposé par la présente transaction, cadre qu’il considère être un piège, en ce que cela revient à admettre implicitement la culpabilité des infirmières. « Il est possible de considérer que le fonds d’indemnisation », précise-t-il à la Ména, « ait été créé pour dissimuler la culpabilité des responsables Libyens et leur éviter de rendre des comptes à leur population et aux malades du sida ». Car il importe aux autorités libyennes d’échapper à leur responsabilité et la culpabilité des infirmières sera le moyen utilisé pour ne pas chercher ailleurs les véritables coupables. Là où tout le monde sait qu’ils se trouvent. Pour Me Altit, il est clair que « dès lors que l’on commence à indemniser les familles avec l'argent des Occidentaux et que l'on fait le lien avec la commutation de la peine des infirmières, l'on reconnaît de facto leur culpabilité ».
Nos valeurs ont un prix
Le monde occidental n’est-il pas en train de faire l’amère démonstration de ce que la paix, aussi bien que ses principes légaux et moraux peuvent être soumis à l’encan ? En parfaite dénégation des fondements de la démocratie européenne ! Ne prend-on pas le risque de faillir dans l’obtention de la paix que l’on croit pouvoir acheter, et de récolter le déshonneur en sus ?
C’est ce que pense en tous cas l’avocat parisien, qui rappelle que « les infirmières bulgares ont vu leur vie brisée » et qu’ « elles ont payé de sept ans de leur vie la possibilité d’exiger des Européens qu'ils restent fermes et dignes ». Emmanuel Altit est persuadé que si les Européens avaient tenu ferme et refusé d'entrer dans ce jeu, s'ils avaient maintenu la pression sur les Libyens plutôt que d'accepter, par avance, de payer cette rançon si mal déguisée, ils auraient eu gain de cause ; « mais il n'est pas trop tard pour agir de manière morale ; il faut maintenant obtenir la libération immédiate des infirmières » clame-t-il.
Les termes de la transaction désignent aujourd’hui l’Union Européenne pour prendre en charge les malades libyens. Or, jusqu’à présent, la Libye n’a strictement rien fait pour venir en aide à ses malades, qui sont ses ressortissants, si ce n’est d’imposer un chantage à l’assassinat d’innocents à l’Union Européenne. Elle est même allée jusqu’à laisser dormir dans des entrepôts du matériel médical prêt à être livré par les Bulgares, en réponse pourtant à la propre demande des autorités libyennes. La Libye qui ne comprend pas, ou plutôt ne cherche pas à comprendre, qu’elle ne parviendra jamais à traiter l’épidémie et ses conséquences en faisant l’économie d’un effort médical à long terme, consistant notamment en une réforme en profondeur de son système hospitalier.
Par Braham (Braham) le jeudi 29 décembre 2005 - 17h59: |
H'anouka.
5eme nuit. Voila qu'il y a plus de lumiere.
Par Bazooka (Bazooka) le jeudi 29 décembre 2005 - 16h40: |
Bonjour,
Notre cher Webmaster, Jaco peut-il nous dire d'ou provient le post d'aujourd'hui 01h54 sur
l'Etude de la variabilite du Chromosome Y dans la population de Jerba afin d'elucider son histoire demograhique ?
D'avance un grand merci.
Bonnes Fetes a tous.
Par Braham (Braham) le jeudi 29 décembre 2005 - 11h46: |
Ziara du Maa'rabi
Cette année la célébration du pélerinage du Sayed-el-Maa'rabi a été reportée à dimanche 1er janvier 2006, à cause du Shabbat.
Double occasions pour souhaiter meilleurs voeux à tous et à toutes.
ZIARA MAKBOULA
Par Suggest1 (Suggest1) le jeudi 29 décembre 2005 - 11h27: |
Visite surprise de Dominique de Villepin à l’ambassade d’Israël
22 décembre 2005
http://fr.ambafrance-il.org/inner.asp?ArticleID=368
suggest.1
Par Suggest1 (Suggest1) le jeudi 29 décembre 2005 - 11h14: |
HISTOIRE D'ISRAEL EN VIDEOS DE 1910 A NOS JOURS
De superbes documents d'époque.
http://www.hebreunet.org/videos.htm
suggest.1
Par Maxiton (Maxiton) le jeudi 29 décembre 2005 - 10h48: |
Emile,
Ces enfants dont tu décris si bien la triste ie, rempliront la salle d'attente des " shrinkers "
Par Email (Email) le jeudi 29 décembre 2005 - 08h03: |
Bonjour,
Je vous en prie: je cherche des renseignements et des statistiques sur les Juifs Djerbiens à Paris et en Israel. Est ce que vous pourriez m'aider ou bien m'orienter vers qq'un qui pourrait m'assister?
Merci bien,
Naomi Stone
Oxford University
Fulbright Scholar
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le jeudi 29 décembre 2005 - 07h01: |
Les enfants d'aujourd'hui
Quand nous étions enfants, ceux des Etats Unis, ceux de France ou ceux de mon pays natal la Tunisie, quoique nous avons grandi dans différents pays, avec des différentes cultures, langues et modes de vie, nous avons pourtant tous connu une certaine paisibilité.
En observant les enfants d'aujourd'hui, il ne serait pas difficile à constater que cette paisibilité que nous avons connue est loin d'être appliquée à nos jours. Par conséquent il est juste de dire que ces enfants grandiront sous une tension constante. Nous allions au jardin d'enfants à pieds, ce qui en fait était une petite promenade dans le village ou la ville où nous habitions. Aujourd'hui ils sont rares les enfants qui ont encore ce privilège que nous avons connu.
A midi nous retournions à la maison pour le déjeuner, entourés de toute la famille. Aujourd'hui les enfants mangent le déjeuner (repas préparé dans les fabriques) à l'école, entourés des élèves et du personnel enseignant. Madame Clinton avait raison de dire qu'il faudrait tout un village pour éduquer nos enfants. En effet lorsque nous étions enfants, nous connaissions tous ou presque tous les habitants du village. Aujourd'hui les villages ne sont plus des villages, mais des grandes cités avec d'immenses parkings pour les voitures.
Les mamans n'ont plus le temps d'être avec leurs enfants. Elles doivent aller au travail sous la pression du temps et des devoirs encore à remplir: à prendre les enfants d'un côté, à les conduire à l'école, puis de l'école au gym ou à une leçon de musique ou autre, ou à prendre un autre enfant d'une autre école. Les enfants sont bousculés d'une place à l'autre. Ils n'ont pas le temps de se détendre, ni de cajoler leur maman, ni de constater l'amour que nous avons connu. Parfois ce n'est même pas la maman qui les prend en voiture, mais une étrangère que l'on paie pour ce service. A se demander qu'est-ce qu'il adviendra de ces enfants dans vingt ans ou trente ans. Je laisse à chacun d'aider et d'etre gentil avec la nouvelle generation.
Par Mailroom (Mailroom) le jeudi 29 décembre 2005 - 01h54: |
ÉTUDE DE LA VARIABILITÉ DU CHROMOSOME Y DANS LA POPULATION DE JERBA (TUNISIE) AFIN D’ÉLUCIDER SON HISTOIRE DÉMOGRAPHIQUE
Franz MANNI 1, Pascal LEONARDI 1, Étienne PATIN 1, Alain BERREBi 2, Houssein KHODJET EL KHIL 3,
Karl SKORECKI 4, Dror ROSENGARTEN 4, Hassan ROUBA 5, Évelyne HEYER 1, Marc FELLOUS 6
RÉSUMÉ
L’histoire démographique de l’île de Jerba est très ancienne en raison de sa position centrale dans le bassin de la mer Méditerranée, c’est la raison pour laquelle plusieurs populations se sont succédées sur l’île dont la population est, de nos jours, hétérogène (Arabes, Berbères, Noirs, Juifs).
Afin d’étudier la variabilité du chromosome Y de la population de Jerba nous avons analysé 10 polymorphismes, SRY-2627 ; SRY-10831a ; SRY-4064 ; 92R7 ; Tat ; YAP ; M2 ; LLY22g ; M9 ; 12f2q sur un échantillon de 127 individus
(Juifs N = 32 ; Berbères N = 46 ; Arabes N = 47). Nous avions aussi échantillonné la population noire de Jerba mais des ambiguïtés, lors du génotypage, nous ont forcé à exclure l’échantillon de l’article.
Les résultats indiquent une très faible différenciation génétique entre les échantillons arabe et berbère qui peuvent être considérés, d’un point de vue génétique, comme une seule population. Inversement, les mesures de FST montrent que les distances entre l’échantillon juif et les autres groupes ethniques de l’île sont considérables. Ce résultat implique un
faible niveau d’échange génétique entre les communautés qui habitent l’île, à la seule exception des Arabes et des Berbères.
Comme l’isolement géographique est inexistant à Jerba, les différences des profils alléliques entre les trois groupes s’expliquent par une provenance géographique différente et une barrière culturelle relative concernant Arabes, Berbères et Juifs.
La comparaison entre la composition haplotypique de Jerba et celle de 19 populations de référence, localisées autour du bassin de la mer Méditerranée, montre la provenance nord-africaine des Berbères et des Arabes de Jerba. De
la même façon, l’échantillon juif vient d’une population mère localisée au Moyen-Orient.
Mots-clés : Jerba, chromosome Y, Unique Event Polymorphisms (UEPs).
NB : L'etude complete a ete realisee en anglais et sera publiee prochainement sur Harissa.
Par Braham (Braham) le mercredi 28 décembre 2005 - 17h29: |
H'anouka ! Plus que 4 nuits.
A demain soir.