Par Shira (Shira) le vendredi 30 décembre 2005 - 02h16: |
Cadeau d'anniversaire: une excursion dans la Jerusalem de la fete des Lumieres.
Cliquez donc sur la video de cette page:
http://www.ynet.co.il/articles/0,7340,L-3190383,00.html
Et croire aux miracles...
Par Bekhor (Bekhor) le vendredi 30 décembre 2005 - 00h54: |
Cher JACO,
Pour l'anniversaire de tes THUIT ans ainsi que pour l'année 2006, je te souhaite ainsi qu'a tous tes proches une année de bonheur de santé et de prosperité dans tous les domaines et surtout dans le domaine des "FELFELS et de L'HARISSA"
Victor Cohen.
Par Meyer (Meyer) le vendredi 30 décembre 2005 - 00h32: |
Bon anniversaire et Hanoukah samea'h à Jaco
Par Braham (Braham) le jeudi 29 décembre 2005 - 22h08: |
Par Albert (Albert) le jeudi 29 décembre 2005 - 21h14: |
‘…Et lorsqu’il AAAA..RI…VAAAAAAAAAAAAAAAAAAA….§§§§§§
Le PTB s’écri…AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA..§§§§§§
AAAAAAAA………RRI…VAAAAAAAAAAAAAAAA….JACO BELLO BELLOOOOOOOOOOOOO..§§§§
Costume cravate grand charmeURRRRRR..§§§§§§§§
Baskett’s au pied…l’aIIIIir décoOOOOntracte….§§§§§
JACO BELO BELLOOOOOOOOOOOOOOOOOO..§§§§§….
Sourire aux lèvres nœud papillon à sa Che..MISEEEEEEEEE…....§§§§….
L’air serein plein de tendreEEEEEEssssSSSE …§§§…
Un vrai dirlo plein de SageEEEEEEEEEEEEEEEEEEEESSEEEE….§§§§..
Parle..
Puis….///…Lorsqu’il nous a reconuUUUUUU…
Nous lui avons chanté…
HaPPY BIIIIIIRTHDAY TOO YOU…..§§§§§§
HaPPY BIIIIIIRTHDAY TOO YOU.....§§§§
HaPPY BIIIIIIIRTHDAY TOO YOOOOOOOOOOOOOOOOOU......Mister Jacou..
HaPPY BIRTHDAY TOO YOU......
AND MUCH SALUTE....TOO YOU..§§§§§
MUCH HAPPY NECH.....FOR OUR SITE....
YOU ARE THE BIG ‘..HALF ON..’
Of Adra and me THE OTHER HALF OF THE PITIBI...§§§§§§
Par Suggest1 (Suggest1) le jeudi 29 décembre 2005 - 20h21: |
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le jeudi 29 décembre 2005 - 07h01:
‘’’’Les enfants d'aujourd'hui
Quand nous étions enfants, ceux des Etats Unis, ceux de France ou ceux de mon pays natal la Tunisie, quoique nous avons grandi dans différents pays, avec des différentes cultures, langues et modes de vie, nous avons pourtant tous connu une certaine paisibilité.’’’’’’
Vos propos Monsieur Tubiana, ne sont pas sans m’étonner :
De quels enfants parlez vous ?
Des enfants cachés ?
Quelle paisibilité ?
Quelle maison pour le déjeuner ?
Quelles mamans ?? Celles qui n'ont plus le temps d'être avec leurs enfants ???
Où ?
Quelles mamans qui ne furent jamais avec leurs enfants ?
Quels enfants qui ne furent jamais avec leur maman ?
Voui ! Voui ! Ils sont bien à plaindre les enfants d’aujourd’hui :
Suggest.1
Par Maxiton (Maxiton) le jeudi 29 décembre 2005 - 20h03: |
Absolument
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le jeudi 29 décembre 2005 - 19h21: |
Par Hajkloufette (Hajkloufette) le jeudi 29 décembre 2005 - 19h16: |
Cher Jaco recois ces quelques fleurs de toute l equipe de mitspe.net
Mazal Tov . Ad 120 Haver
Voici une image :
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le jeudi 29 décembre 2005 - 19h16: |
Maxiton, les enfants dont je parle sont les enfants de cette epoque moderne dans tous les pays industrialises. Donc ta conclusion est qu'il n'y aurait pas assez de psychiatres pour s'occuper d'eux car il representeront la majorite des populations.
Par Pauline (Pauline) le jeudi 29 décembre 2005 - 18h56: |
Découvrir la loi
Par le Rav Eliahou Elkaïm
Derrière une discussion talmudique apparemment technique, nos maîtres nous révèlent un principe fondamental de la découverte de la hala’ha.
« Rabban Yohanan ben Zaccaï reçut la tradition de Hillel et de Chamaï. Il disait : ‘Si tu as beaucoup étudié la Thora, n’en tire pas vanité, car c’est pour cela tu as été créé.’ Rabban Yohanan ben Zakaï avait cinq disciples, à savoir : Rabbi Eliezer ben Hyrcan, Rabbi Josué ben ‘Hanania, Rabi José le prêtre, Rabbi Siméon ben Natanaël, Rabbi Eléazar ben Arack. Voici comment il énumérait leurs mérites : Rabbi Eliezer ben Hyrcan : une citerne cimentée qui ne perd pas une goutte. Rabbi Josué : heureuse est celle qui l’a enfanté ; Rabbi José : un homme pieux. Rabbi Siméon ben Natanaël : il craint le péché. Rabbi Eléazar ben Arak : une fontaine au jaillissement perpétuel.
Il disait : ‘Si tous les Sages d’Israël étaient sur l’un des plateaux d’une balance et Eliezer ben Hyrcan sur un autre, il l’emporterait sur eux tous réunis.’ Abba Chaoul dit en son nom : ‘Si tous les Sages d’Israël, y compris Eliezer ben Hyrcan, étaient sur l’un des plateaux d’une balance, et Rabbi Eléazar sur un autre, c’est lui qui l’emporterait sur eux tous.»
(Chapitre 2, Michna 8)
Sur l’éloge de Rabban Yohanan au sujet de son cinquième élève, Maïmonide explique :
« L’éloge sur Rabbi Eléazar ben Arak concerne sa compréhension précise des sujets les plus épineux.
Les sujets les plus profonds sont pour lui simples et faciles à comprendre ; sa perspicacité lui permet également de développer et d’élargir la portée de chaque thème abordé. »
Rabbénou Yona va dans le même sens : « Il était capable de comprendre chaque sujet dans ses plus fines déclinaisons, et en même temps de faire la synthèse entre les thèmes les plus différents dans la terminologie talmudique : mepoulpal).
Sa force de réflexion était particulièrement incisive.
Il parvenait à faire de nombreuses et heureuses découvertes en Thora (‘hidouché Thora). »
n Une connaissance pure
La fin de cette Michna, avec la comparaison imagée par les plateaux d’une balance, vient mettre en relief les deux qualités spécifiques de ces deux maîtres.
Notons tout d’abord que nous lisons deux versions (a priori contradictoires) de la pensée de Rabban Yohanan. La première est rapportée par Rabbénou Hakadoch (il n’est pas cité dans la mesure où il est le compilateur de toute la Michna), la seconde par Abba Chaoul, qui relate l’avoir entendu au nom de Rabban Yohanan.
Mais il n’y a aucune contradiction.
Dans le domaine la connaissance pure, Rabbi Eliezer ben Hyrcan dépassait tous les maîtres de son époque. Mais en ce qui concerne la finesse du raisonnement et la capacité à disséquer les textes, (pilpoul), Rabbi Eléazar ben Ara’h était inégalable.
Rabbénou Yona estime qu’il n’y a donc pas de discussion (ma’hloket) entre les deux opinions qui clôturent cette Michna, chacune regardant un autre aspect de l’érudition des deux disciples de Rabban Yohanan.
En revanche, de nombreux commentateurs (Rabbi Haïm de Volozhine, Tiféreth Israël, …) voient dans ces deux versions du message de Rabban Yohanan, deux conceptions différentes, qui ne peuvent être issues du même homme.
A l’époque de la rédaction de la Michna, il y eut une polémique sur la teneur même du message de Rabban Yohanan.
Ces commentateurs établissent le lien entre ce texte et celui du Talmud (Horayoth 14a) où une discussion entre Rabban Chimon ben Gamliel et les grands maîtres de l’époque (‘ha’hamim) est rapportée.
« Le niveau en Thora appelé ‘Sinaï’ (connaissance exhaustive ) est-il préférable à un esprit de synthèse, associé à une capacité de connexion entre des textes différents et disséminés dans tous le corpus talmudique et une agilité particulière de la pensée (Oker Harim, littéralement : soulève des montagnes) ? »
Cette question est essentielle pour tous ceux qui étudient la Thora, à savoir s’il faut privilégier la connaissance pure où la réflexion et la capacité d’approfondir les problèmes.
La discussion entre le la première opinion citée (Tana Kama) et Abba Chaoul s’inscrit donc dans cette problématique et les deux versions du message de Rabban Yohanan correspondent respectivement aux opinions de Rabban Chimon ben Gamliel qui privilégie le Sinaï, et celle des grands maîtres (‘ha’hamim), qui donne l’avantage au Oker Harim.
n Le temps des lumières
Il faut le savoir, c’est en général une prédisposition naturelle de l’esprit qui pousse un étudiant en Thora vers l’une des deux démarches : Oker Harim (réflexion approfondie) ou Sinaï (connaissance exhaustive). Et ces deux démarches peuvent permettre d’accéder à un très haut niveau en Thora.
La discussion talmudique s’applique à la situation où l’on doit choisir entre deux candidats à une fonction de maître qui appartiennent chacun à une école différente, ou encore aux cas où il faut fixer une décision légale (hala’ha), dans le cas où l’un des législateurs appartient à l’école Sinaï et un autre, émettant un autre avis, à l’école de Oker Harim. Lequel des deux aura la préséance ?
Sur cette question, les avis sont partagés (cf. Tossafoth Erouvin 40a – Roch Chabbath chap. 2-23 - Meïri Horayoth 14a), car le texte du Talmud, ci-dessous, est relativement ambigu :
« Rav Yossef était Sinaï ; Rabba était Oker Harim. On devait décider lequel de ces deux grands maîtres devait être placé à la direction de la Yéchiva principale, ce qui signifiait concrètement désigner le Maître de la génération.
Fut envoyée de Babylonie jusqu’en Erets Israël une missive pour connaître l’avis des grands maîtres d’Israël.
La réponse fut que la prérogative devait aller au rav qui était Sinaï. Car le peuple juif a besoin des lumières de celui qui possède des granges de blé, référence à celui qui jouit d’une connaissance complète de ce qui a été transmis au Sinaï.
Rav Yossef, qui était Sinaï refusa cependant de prendre ce poste au détriment de Rabba (Oker harim), qui était plus âgé ; pendant vingt-deux ans, Rabba dirigea spirituellement le peuple juif.
Ensuite, et pendant deux ans, Rav Yossef lui succéda (Talmud Horayoth ibid.)
Le Meïri précise : « S’il faut nommer un Roch Yéchiva, et que deux candidats sont pressentis, il faut nommer celui qui a une connaissance systématique et parvient à des conclusions halachiques claires (Sinaï), même si le deuxième possède une plus grande finesse d’esprit mais des connaissances moins vastes (Oker Harim).
Bien sûr, cela est vrai seulement si le « Sinaï » connaît toutes les interprétations de la hala’ha et de ce qui en découle, a la capacité d’y comparer des sujets abstraits, afin de découvrir les solutions aux problèmes qui lui sont posés.
En revanche, celui qui possède de grandes connaissances mais n’est pas capable d’affronter des sujets de hala’ha, par une compréhension solide et profonde dans le but de trouver les solutions ne peut en aucun cas être considéré comme Sinaï.
Ce dernier ne peut prétendre au titre de décisionnaire (baal Horaa). Plus encore, il faut éviter à tout prix de prendre en considération ses décisions halakhiques.
Seuls ceux qui ont affinés leur esprit et savent approfondir un sujet peuvent trancher entre les différents aspects d’un problème halakhique » (Meïri ibid.).
Durant toute cette discussion talmudique, on parle évidemment de maîtres parvenus à un très haut degré d’érudition, d’amour du prochain et de crainte de D.ieu.
On le voit, accéder à la connaissance de la Thora, même selon l’approche Sinaï, ne se limite pas à une étude « quantitative », qui sera forcément superficielle, même si elle permet une accumulation très importante de connaissances.
Car la découverte de la loi (hala’ha) exige toujours une réflexion, un approfondissement des textes et la découverte de la substance de la Thora.
Chabbath Chalom