Par Douda (Douda) le lundi 02 janvier 2006 - 12h07: |
Douda :
Un Américain à Paris :
Très Cher TonTon Maurice,
Merci des bons voeux de ton pote Ted Stanger, et permet que nous présentions nos meilleurs voeux 2006 à sa patrie, bien qu’il n’y réside pas, ayant préféré confronter ses jugements magnanimes, envers l’hexagone nation bien connue outre Atlantique, pour ses sympathie avec le terrorisme des banlieues, mais où notre pote Teddy, trouve quand même qu’il fait bon vivre, puisque c’est Paris qui l’a pris dans ses bras.
Mais au fait Teddy,,, quelques petites questions, juste pour éclairer le débat,,,
Racontes nous dans le détail :
- L’affaire ENRON, que pensent donc tes concitoyens spoliés de leur plan de retraite, qui pour certains doivent se remettre à 80 ans passés au boulot pour avoir juste de quoi survivre ?
- Que penses tu du futur de Ford et GM ? Qui furent autant de fleurons de Wall Street, face à la poussée des voitures made in Asia, les Chinetoques vont ils devenir number one sur ton propre sol ?
- Parles nous de ce que fait NIKE en Asie? C’est pas de la délocalisation ça ? Où se trouve donc ton patriotisme Teddy ?
- Si pour Toi Teddy tous les hommes malades de l’Europe sont égaux, ne penses tu pas que certains son plus égaux que d’autres, et qu’en se contemplant le nombril face à un miroir, on ne peut le contempler qu’à l’envers ?
- Quand tu annonces : “Les équipes des journaux télévisés rôdaient dans les marchés aux puces pour signaler – horreur ! – des pantalons à 10 € ou des pull-overs à 12 € tous Made in China.” Bah ! on peut t’annoncer qu’on a trouvé même plus bas comme tarife, ce qui permet à tout le monde de s’habiller, plutôt que d’aller tout nues, alors les gens achètent, sans quoi comment les Chinetoques pourraient se payer des Airbus ? Donc vive la mondialisation ! Ou bien ?
- A propos de ta déclaration : “Comme c'est drôle ! Alors que l'Amérique a multiplié les sottises en matière de politique étrangère durant l'année passée” : Tu risques bien de faire bondir plus d’un Harissien, mais c’est ton problème,,, alors à toi de voire, quand à ton “c'est pourtant la France qui semble le plus mal dans sa peau au sein de la communauté des nations”, dis toi bien que le fait de se sentir mal dans sa peau, c’est déjà un bon début d’autocritique, celle précisément que tu dis vouloir réclamer à tes propres concitoyens, alors patience Cher Ami,,, leur tour viendra sûrement, mais en attendant le vin est tiré, et il faut que vous le buviez jusqu'à la lie,,,, alors Santé et,,, Bonne Année 2006,
Douda du PTB
Par Mena (Mena) le lundi 02 janvier 2006 - 09h19: |
Les messages de l’an des rédacteurs de la Ména (1ère de 2 parties) (info # 010101/6)
© Metula News Agency
De Stéphane Juffa
C’est la tradition depuis les balbutiements de la Ména, tous les premiers de l’an, nos lecteurs se réveillent avec les vœux de nos rédacteurs. Cette année j’avais demandé à ces derniers d’écrire une dizaine de lignes chacun, il en ont écrit trois fois plus, c’est assurément qu’ils avaient quelque chose à vous dire.
Vous commencez à nous connaître, aussi savez-vous que, même pour la nouvelle année, nous ne prenons jamais nos plumes pour décrire des banalités ou faire du remplissage. Ce que vous allez donc lire dans ce message, si copieux que je dois le diffuser en deux parties, ce sont les perspectives pour 2006 qui importent vraiment à nos rédacteurs. De cœur à cœur, mais aussi de raisonnement à raisonnement, car, et vous l’aurez sûrement remarqué au fil de nos articles, nous nous exprimons toujours avec la plus grande considération pour la capacité de réflexion de nos lecteurs.
On me demande parfois à quoi sert notre travail, si ce n’est à convaincre les convaincus. A quoi sert d’informer, lorsque les inerties sont si figées qu’il semble que plus rien ne peut bouger. Au crépuscule de cette année difficile, j’ai au moins deux réponses concrètes à faire à ces sceptiques : d’une part, les articles que la Ména avait consacrés aux invectives à caractère atavique d’Edgar Nahum-Morin contre la nation d’Israël, publiées dans Le Monde en 2002, ont abouti à la condamnation des coupables ; en mai 2005, la cour d’appel de Versailles a en effet condamné le quotidien, Jean-Marie Colombani, les auteurs de l’article et la société d’édition du Monde pour diffamation à caractère racial. [voir Racisme le cancer].
En cette occasion, la Ména a rempli sa tâche de media : faire connaître l’imposture de Morin et consorts, tandis que des associations citoyennes ont brillamment pris notre relais pour faire condamner les racistes.
Autre effet tangible de nos écrits, l’interruption du processus de béatification par le Vatican du prêtre Léon Dehon, suite à notre article l’Eglise va-t-elle faire un bienheureux antisémite et antimaçonnique au début du XXIème siècle ?. Luc Rosenzweig, dans ce papier court et pointu, fruit d’un travail d’équipe intensif, avait révélé que le prélat s’était rendu coupable d’accusations écrites, primaires et mensongères, à l’égard des Francs-maçons et des Juifs. Sauf l’intervention des informations de la Ména, ce curé raciste serait aujourd’hui un bienheureux.
Ces succès remarquables parmi d’autres confirment que nos articles sont lus par tous les decisions makers de la francophonie, de la religion à la politique, en passant, bien entendu, par nos confrères journalistes. Cette réussite s’appuie sur plusieurs ingrédients que je ne vais pas tous citer. Je ne retiendrai aujourd’hui que ceux-là : l’engagement de nos rédacteurs, leur diversité et leur qualité, de même que le haut niveau de symbiose prévalant avec notre lectorat. Ceux qui nous consultent savent en effet à quoi servent nos articles ; et comme disait l’un deux, "lorsque l’on a terminé de lire l’une de vos analyses, on en sait toujours plus qu’avant d’en avoir pris connaissance", et "c’est devenu très rare en consultant la presse", ajoutait ce lecteur. Quel meilleur salaire pourrions-nous attendre de tous nos efforts ?
Bonne route à nos trois stagiaires qui font montre de fort belles dispositions, merci à nos amis du technique, du commercial et de l’administratif, qui participent pour la première fois à ces vœux ; et merci à notre public, qui nous motive à diffuser des informations correctes et à dénoncer ceux qui ne le font pas. Belle année à tous, santé et paix. Ces trois conditions, une fois remplies, feront notre bonheur !
De Jean Tsadik à Métula (analyste stratégique)
Globalement, la situation stratégique d’Israël a continué à s’améliorer en 2005. Les deux menaces principales qui pesaient sur l’Etat hébreu, la Syrie et l’Irak, ont disparu pour longtemps. Le régime de Damas, mis au ban des nations, en est réduit à lutter pour sa survie, et Bagdad a entamé un processus de démocratisation qui, s’il est parsemé d’embûches et d’effusions de sang, n’en représente pas moins un espoir réel de pacification pour le Moyen-Orient.
Les efforts de nucléarisation et les Scud de Saddam Hussein, qui tombaient sur Tel-Aviv lors de la première guerre du Golfe, ne sont plus qu’un mauvais souvenir.
Et les organisations terroristes palestiniennes ne font courir aucun risque stratégique majeur à Israël. De plus, et ce n’est pas à négliger, la communauté internationale s’est alignée peu ou prou sur Jérusalem dans son exigence de n’engager les négociations sur le statut final que lorsque l’Autorité Palestinienne aura désarmé les terroristes. Cette position nous est favorable : nous ne sommes pas sommés de cohabiter avec des gens qui œuvrent à notre destruction physique, et, d’autre part, si et quand l’AP se sera enfin débarrassée du Hamas et de ses émulations, il sera alors véritablement possible d’envisager la création d’un Etat de Palestine.
Unique souci stratégique, même s’il est de taille, la menace tactique iranienne qui se précise. On a certes appris que Téhéran avait réussi à acquérir quelques missiles de croisière russes et qu’elle n’est plus très loin de la capacité de confectionner l’arme nucléaire. N’empêche que la situation ressemble à celle d’un Etat qui a acquis d’occasion UN avion de combat, qui ne possède pas toutes les pièces nécessaires à le faire voler, et qui envisage de déclarer la guerre à un pays qui dispose de cinquante escadrilles en parfait état de marche.
Je ne crois pas que les islamistes au pouvoir à Téhéran ont des intentions suicidaires ; parce que je ne connais pas de voleurs pillant les richesses d’un royaume, qui voudraient risquer tous leurs avantages lors d’un pari impossible.
Pour plus de sécurité, Tsahal s’entraîne à fond à détruire l’industrie de mort des Iraniens, et on pourrait bien voir celle-ci sauter en éclats en 2006. Que ce soit la seule action violente que la région connaisse durant l’an neuf. Que le monde libre se mette à lutter sérieusement contre le terrorisme. Pour qu’il reste libre !
De Jérôme Coursade à Jérusalem (grand reporter)
Rappelez-vous, j’avais soulevé un débat acharné en dénonçant l’anti-sionisme primaire de Georges Malbrunot, alors que se dernier était aux mains des terroristes irakiens.
J’avais, après avoir procédé à un calcul de risques très pointu, auquel j’avais mêlé le comité de rédaction de la Ména, décidé de dénoncer le parti pris extraordinairement anti-israélien de l’ex-otage. De même, j’avais relaté la révolte des correspondants permanents de media français en poste à Jérusalem, suite à des remarques carrément antisémites de ce confrère.
Quelle n’a donc pas été ma surprise en lisant, voici quelques jours dans le Figaro, une analyse stratégique du même Malbrunot intitulée Le Hezbollah veut kidnapper des soldats israéliens. L’article en question, qui traite des enjeux à la frontière israélo-libanaise, n’est pas seulement équilibré, il est également brillant et à jour. En un mot, il pourrait figurer sur la Ména sans nécessiter le moindre amendement. Rien à voir, je vous l’assure, avec les reportages du personnage empli de haine que j’avais côtoyé avant son enlèvement.
Je pourrais jouer l’ironique en prétendant que d’être l’hôte involontaire des islamistes en Irak a remis les idées en place de mon ancien camarade. Il est vrai que l’on ne traverse pas une telle épreuve sans se poser certaines questions fondamentales, Roger Auque pourrait nous en parler.
Mais, loin de moi de vouloir procéder à une analyse psychologique de Georges Malbrunot. Non seulement le contenu de son article s’est éclairci, mais le style aussi s’est étoffé. Cela démontre que les personnes peuvent évoluer, et j’y vois des raisons d’espérer dans la vie.
Au reste, je continue discrètement ma carrière attentive et demeure très proche de mes amis de la Ména, prêt à intervenir dès qu’ils ont besoin de moi. C’est bien la moindre des choses, vu ce que le journalisme francophone leur doit pour l’empêcher de sombrer corps et âme dans la pensée unique.
Aux lecteurs de cette source d’informations indispensable, bonne nouvelle année 2006.
De Sami El Soudi près de Jérusalem (analyste politique, correspondant permanent dans l’Autorité Palestinienne)
Si notre ex-premier ministre Ahmed Qreï avait exigé d’Israël qu’elle renonce à instaurer une zone de sécurité dans le nord de la bande de Gaza, tout en garantissant à nos voisins que ce serait l’Autorité Palestinienne qui se chargerait d’empêcher les tirs de Qassam contre Ashkelon, j’aurais été d’accord et j’aurais compris cette requête.
Mais lorsque cette requête se borne à exiger d’Israël qu’elle abandonne son projet, en la menaçant même de je ne sais quoi, j’appelle cela de l’inconsistance et du sabordage de mes droits et de mes aspirations.
Quelle est cette logique excentrique qui nous autoriserait à exiger des Hébreux qu’ils laissent notre racaille terroriste bombarder leurs villes sans réagir ? Sans se protéger ?
Je vois dans cet exemple d’immaturité toute notre misère. Tout ce qui nous empêche d’accéder à l’indépendance et à la liberté. Et si, d’aventure, un Qassam boutait le feu à la centrale électrique d’Ashkelon, ce serait le peuple de Gaza qui serait condamné à passer l’hiver sans courant. A plus d’enfer encore, en quelque sorte !
Et les soldats israéliens réoccuperaient tout ou partie de Gaza, et ce serait absolument normal. Ce serait uniquement de notre faute.
Pour moi, le niveau d’incohérence approche du seuil d’insupportabilité. Dans le cas où le Hamas ferait son entrée au gouvernement palestinien à la suite des élections générales de janvier, je ne crois pas que je resterai en Palestine. Halas ! Je veux voir les Israéliens et leurs militaires chez eux et en paix et les Palestiniens construire leur avenir. Pas le détruire systématiquement.
J’ai des enfants à élever et je refuse qu’ils grandissent sans espoir, sans lumière. J’aspire à la paix et au progrès, à l’épanouissement de ma famille. Tant qu’il reste un filet d’espoir, je me dresserai parmi mon peuple mais s’il disparaît, je ne ferai pas souffrir ceux que j’aime pour rien.
Et j’ai peu d’espérance pour 2006. Merci aux lecteurs de la Ména de m’accorder leur temps et leur confiance.
De Larry Joffé au Luxembourg (responsable administratif)
Je consulte les vœux des rédacteurs de la Ména pour 2005 [lire] et je ne suis pas déçu par la clairvoyance des propos tenus. A l'opposé des analyses de la presse simpliste de l'époque, nous étions bien témoins du retrait de Gaza, du recul de l'influence Syrienne au Liban, et d'un début de dialogue entre deux leaders qui se respectent.
Par contre, le "pressing" sur les intellectuels non-conformistes continue en France. Ceux-ci ont de plus en plus de mal à tenir leurs postes publics. J'ai aussi regretté l'impossibilité des forces de paix palestiniennes à s'affirmer face à leurs frères extrémistes, et pas d'amélioration en vue.
Ce réveillon, mes vœux vont aux Israéliens, et, surtout à ceux qui souffrent de la pauvreté et à ceux qui vivent sous l'oppression des attentats et autres Qassams.
Mais aussi à la France et aux Français, la France, patrie de la plupart des amis de la Ména, qui ne va pas aussi bien qu'elle devrait. Je souhaite voir la naissance d'une nouvelle génération de politiciens et de journalistes, qui voient les vrais problèmes, qui les décrivent avec clarté, et qui se mettent au travail avec de vraies solutions et sans langue de bois. Cette nouvelle politique, à long terme, si elle pouvait faire converger les vues françaises et israéliennes, serait notre vœu le plus cher.
De Michaël Béhé à Beyrouth (analyste politique, correspondant permanent)
A la même époque de l’année dernière, dans mes vœux pour 2005, j’écrivais : "Le printemps, à cet égard, sera décisif : Tout pourra y advenir, d’une opération emmenée par les Américains contre la dictature des Al-Assad, jusqu’au recouvrement de notre indépendance sans coup férir".
Les signes avant-coureurs que j’avais observés alors ne nous ont pas trompés. L'année 2005 fut en effet celle de la concrétisation de nos espoirs ; celle qui vit notre retour à la liberté et le recouvrement de notre indépendance ; grâce tout d'abord au combat démocrate des Libanais et des Libanaises, qui, forts de l’appui de la communauté internationale, aboutit au départ de la soldatesque du dictateur bassiste, sans avoir recours à une guerre ouverte.
Hélas, la tyrannie alaouite voisine nous fait payer notre libération au prix fort. Les assassinats de confrères aimés et de personnalités politiques, télécommandés par Damas, se succèdent, exécutés par les séides des Al-Assad, et particulièrement par leur réseau palestinien au Liban. Plusieurs de mes compatriotes ont, en 2005, payé de leur vie la mise en oeuvre de la reconstitution de notre Etat et de nos libertés.
Puisse 2006 nous permettre de poursuivre notre lutte démocrate pour la restauration de l’autorité de la République sur l’ensemble de notre territoire. Puissions-nous trouver les ressources et l’unité nécessaires pour désarmer les bandes terroristes, Hezbollah en tête, qui maintiennent une sorte de cordon ombilical avec la bête mafieuse de Damas. Puissions-nous vivre en paix avec nos voisins, comme l’immense majorité des Libanais l’espèrent, et jouir des conditions idoines pour reconstruire notre pays et pour panser définitivement nos plaies physiques et mentales.
Merci à la Ména, fondement de liberté, d’intelligence et d’indépendance, qui joue un rôle considérable dans l’information indispensable des Libanais. Bonne année 2006 aux amis journalistes de notre petite famille soudée ainsi qu’aux lecteurs qui me font le plaisir de me lire.
De Serge Farnel à Paris (journaliste stagiaire)
Cette terre constituée par l’humus des idéaux de notre enfance, sur laquelle nous aimons parfois, adultes, nous balader quand nous fermons les yeux, nous en avons été bannis, dès l’instant où nous avons, un jour, décidé de les ouvrir, tel des Candide chassés de leur château de Thunder-ten-tronckh.
Devrions-nous laisser tous nos idéaux se consumer dans l’autodafé de ce que Voltaire considérait n’être que dogmes ?
Or c’est aujourd’hui les yeux grand ouverts qu’il nous faut savoir reconnaître puis affronter les ennemis de la France, ceux qui drapent leurs mensonges ou leurs crimes dans l’étendard de notre République, et qui n’ont d’autre moyen, pour se protéger, que de tenter de jeter en pâture à la vindicte citoyenne ceux qui, à l’instar des journalistes de la Ména, avec opiniâtreté, les dénoncent.
Les révolutions ne salissent pas les drapeaux, mais savent parfois leur redonner leurs couleurs originelles. Plus que jamais, le combat de la Ména, sorte de révolution contemporaine contre les idées reçues, qui s’appellent aujourd’hui pensée unique, et qui consument à petit feu les libertés qui nous font vivre, doit continuer en 2006. Bonne année à tous !
D’Even Sokol près de Natanya (responsable des moyens spéciaux)
Pour cette nouvelle année, un vœu pieux, le genre de pieux dont on ne fait hélas encore que des clôtures ; que l'année 2006 soit douce pour Israël et ses voisins, que la sagesse vienne enfin à tous et que cette région devienne la plus prospère de la planète, ce dont elle a les moyens.
Que les moyens techniques et financiers de la Mena ne servent plus alors qu'a faire des guides touristiques et gastronomiques, que les seules images que nous publiions soient celles de championnats de foot d'Israël, de Syrie, du Liban, et d'une Palestine, enfin apaisée et indépendante.
Hélas, plus sérieusement, meilleurs vœux à tous nos lecteurs, puissent-ils apporter à nos valeureux rédacteurs les moyens financiers de les éclairer toujours plus et toujours plus loin.
De Laurent Murawiec à Washington (correspondant permanent)
De par sa situation géographique et géopolitique, morceau d’Occident au milieu d’un Moyen-Orient arabo-musulman aux yeux duquel la dhimmitude est l’unique forme d’existence permise aux juifs, Israël ne peut remporter que des victoires tactiques.
Toutes les guerres gagnées depuis 1948, ainsi que la défaite de la deuxième Intifada, sont de cet ordre. Pour que la victoire soit stratégique, il faudrait qu’elle transforme en profondeur le monde arabo-musulman. Israël n’en a pas la capacité. Quelles qu’en soient les difficultés, c’est la tâche à laquelle se sont attelés les Etats-Unis, en dépit des maladresses et des faiblesses qui accompagnent cette œuvre. Dans ce cadre, Israël a montré une formidable vigueur morale, qui lui a permis de surmonter l’épreuve. Il y en aura d’autres, mais l’admirable résistance du peuple israélien porte des fruits importants à l’échelle internationale.
La désinformation systématique qui accompagne chaque pas d’Israël a été affaiblie. Ce sont les ennemis qui apparaissent de plus en plus comme les dangers publics mortifères. Les efforts de la Ména, passionnés et aux effets plus subtilement efficaces qu’il n’y paraît, comptent dans l'équation.
A ses lecteurs, à son staff, à ses correspondants, mes vœux les plus chaleureux pour 2006. Le'haïm !
D’Ilan Tsadik sur la Côte d’Azur (journaliste-reporter)
A l’heure où vous lirez ces lignes, je serai quelque part sur la côte d’Azur avec mes parents et Germaine. Ca faisait longtemps que je n’avais pas pris de vacances et, aussi étrange que cela puisse paraître, je n’avais jamais encore mis le pied sur le sol français.
Mais vacances ! Je n’ai même pas pris mon ordinateur portable, mon téléphone cellulaire et je n’ai ni l’intention de regarder les nouvelles à la télé, ni celle d’écouter la radio. Le monde peut bien s’écrouler durant les journées à venir, du moment que le séisme épargne la région située entre Nice et Gênes, je n’en ai rien à secouer.
Que Gilles Paris et sa Pygmalionne stéréophonique s’en donnent à cœur joie pour déverser leur fiel mondain sur mon pays que Le Bars appelle en privé l’entité sioniste ; pour dix jours, je m’en fous. Que Marius Schattner invente quelque néologisme ou quelques faux amis, genre colonies ou activistes, pour nous faire passer pour ce que nous ne sommes pas, je m’en balance…
Qu’ils se hâtent tout de même, je prends des forces et de l’inspiration, et je reviens bientôt taper sur la tête des voyous. Avec, en plus, les élections israéliennes en vue et la Coupe du Monde, en 2006, j’assure toutes mes chéries et leurs Hercules qu’ils ne vont pas s’ennuyer.
Mais que dit ce douanier papa, baisse la vitre ? – Avanti popolo, bandiera rossa, alla riscossa, alla riscossa!
Et comment s’appelle-t-il ? – Amirino Peretzino ? Mais comme c’est intéressant…
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le lundi 02 janvier 2006 - 01h17: |
Puis-je intervenir dans le dialogue concernant la recette de l'harissa? Je trouve que chacun a raison dans sa recette car l'harissa comme toutes bonnes choses a des amateurs et des professionels qui essayent de l'ameliorer tout le temps. Oui il y a l'harissa a base de poivrons frais et l'harissa a base de pimemts secs. A part cela il y a ceux qui ajoutent des epices et ceux qui n'ajoutent rien. Les gouts et les couleurs ne se discutent pas. Donc Victor comme Soued ont raison, et excusez mon intervention.
Par Bekhor (Bekhor) le dimanche 01 janvier 2006 - 23h28: |
Souad a écrit :
« Ce message s'adresse à Victor Cohen auteur des recettes de l'harissa Harra et Horra( la piquante et la vraie) qu'il reçoive la correction que je fais à ces mots comme un signe de reconnaissance et de respect pour le souvenir de ses deux chers disparus. J'ajoute qu'il était peut-être trop jeune à l'époque pour se rendre compte que feu sa maman ajoutait aussi une poudre de coriandre et de carvi en petite quantité et qu'elle mélangeait comme toutes les tunisiennes du cumin pilé avec le sel et l'ail avant de couvrir d'huile ou de conserver l'harissa au frais.
bon appétit à tous ceux qui voudront essayer.
Souad »
Je réponds :
Ce message s’adresse à Souad qui fait correction des recettes des « DEUX HARISSA » en rajoutant de la coriandre et du carvi.
Je voudrais lui répondre correctement sans vouloir la blesser, mais remettre les choses à leurs places.
Je persiste et je signe que les deux recettes sont exactement comme le faisait presque toutes les mamans juives tunisiennes.
Oh! grand SACRILEGE !!!!! Elles n’ajoutaient « AUCUNE » épice dans l’Harissa.
Mais pour que Souad comprenne bien il faut que j’explique les faits suivants.
La cuisine juive tunisienne est complètement différente de la cuisine traditionnelle des musulmans de Tunisie ou « des nombreuses autres ethnies » qui vivaient fraternellement en Tunisie à l’époque des colonisations. « Ottomanes et françaises ».
D’ailleurs c’est ce qui faisait à l’époque la richesse de la cuisine de Tunisie, ce qui n’est plus, malheureusement le cas aujourd’hui.
Je sais que les tunisiens ajoutent diverses épices dans l’harissa, mais en tant que gastronome et cuisinier amateur, je peux dire en mon nom que l’Harissa, je la préfère sans épices et que ces derniers transforment le vrai goût des piments et donne a l’harissa un petit goût de rance.
Je peux affirmer qu’au Maroc, j’ai goûté de l’harissa parfumée au cumin, je n’ai pas aimé, ceci aussi, n’est qu’une question de goût indiscutable.
J’ai aussi goûté l’harissa dont parle Souad, celle la, non plus, je n’ai pas aimé.
Cher Souad, essayez l’Harissa sans aucune épice ajoutée, et vous retrouverez le vrai goût naturel des piments.
Victor cohen.
Par A_Soued (A_Soued) le dimanche 01 janvier 2006 - 22h56: |
ISLAM: LE VRAI CONTRE LE FAUX
Nous devons tous nous unir pour défaire l'idéologie wahabite
Par ABDURRAHMAN WAHID, ancien président d'Indonésie, conseiller et donateur de la Fondation "LibertéPourTous" www.libforall.org organisation indonésienne basée aux Etats-Unis qui a pour but de réduire l'extrémisme religieux et de discréditer le terrorisme
Paru dans Opinion Journal – Wall Stret Journal du 30 décembre 2005
Traduit et adapté par Albert Soued, www.chez.com/soued/conf.htm pour www.nuitdorient.com
Djakarta- Les agences de presse rapportent qu'Oussama Ben Laden aurait obtenu le feu vert d'un sheikh saoudien malavisé, justifiant l'usage d'armes nucléaires contre les Etats-Unis, pour lui infliger des pertes massives. Il faut beaucoup de courage émotionnel pour affronter les conséquences d'un tel acte. Cependant peut-on douter que ceux qui ont incinéré avec joie les occupants de gratte-ciel, de trains, d'hôtels, de restaurants ou de night-clubs hésiteront devant l'opportunité d'amplifier massivement leurs exploits?
Imaginez l'impact d'une seule bombe nucléaire à New York, à Londres, à Paris, à Sydney ou à Los Angeles! Et celui de 2 ou 3 bombes ? Les terroristes cherchent à saper les fondements de la civilisation moderne qui sont techniques et économiques, comme des huttes de pêcheurs devant un tsunami. N'oublions pas que deux petites bombes à Bali en 2002 ont dévasté toute l'économie du tourisme et renvoyé toute la population vers ses rizières et ses barques de pêche, pour remplir des estomacs vides. Imaginez ce que serait l'impact de bombes nucléaires sur l'économie mondiale!
Il est grand temps que les gens de bonne volonté, quel que soit leur pays ou leur religion, reconnaissent qu'un terrible danger menace l'humanité entière. Nous ne pouvons plus nous permettre de continuer "comme si de rien n'était" devant cette menace sur notre existence même. Nous devons laisser de côté nos éternelles chamailleries, et nous unir pour affronter cette menace qui se précise.
Ce qui nous menace directement, c'est une idéologie extrémiste et perverse qui s'est emparée des esprits de dangereux fanatiques, précisément l'idéologie fondamentaliste salafi/wahabi, minoritaire en Islam, mais alimentée et attisée par les pétrodollars….
Beaucoup de Musulmans ne parviennent pas à comprendre l'Islam qui enseigne pourtant d'être indulgent envers autrui et de comprendre les valeurs de l'autre, sachant que l'Islam tolère toutes les religions. L'essence de l'Islam peut être résumée dans les mots du Coran "Pour toi ta religion, pour moi, ma religion", ce qui est la base de toute tolérance. Par ignorance ou avec de perverses intentions, les fanatiques religieux transforment l'Islam en dogme d'intolérance, de haine et de sang. Leur brutalité est justifiée par des slogans creux tels que "l'Islam est au-dessus de tout le reste". En fait ils cherchent à intimider et à soumettre quiconque ne partage pas leurs points de vue extrêmes. Peu nombreux sont ceux qui sont prêtes à verser le sang eux-mêmes, mais des millions de sympathisants les rejoignent par leurs actions violentes et la grande majorité est complice par son silence.
La non compréhension de l'Islam par les Musulmans eux-mêmes est aggravée par l'échec des gouvernements des pays arabes et musulmans et des nations à résister, à isoler et à discréditer cette idéologie dangereuse. Et la crise atteint aussi bien les non Musulmans que les Musulmans, avec des conséquences tragiques. Si la vraie foi musulmane n'est pas mise en exergue, c'est le radicalisme religieux qui continuera à prévaloir et à se développer à sa place, amenant le reste de l'humanité à des solutions qu'on peut entrevoir.
La voie la plus efficace pour contrecarrer l'extrémisme islamique est d'expliquer ce qu'est le véritable Islam, mais c'est une tâche ardue qui ne peut pas être réalisée rapidement. Car cela fait des décennies que l'idéologie salafi/wahabi fait du chemin dans l'univers islamique. Le fondamentalisme musulman est bien alimenté financièrement et il agit tous azimuts, comme un rouleau compresseur, dans tous les pays en développement et dans toutes les communautés d'immigrés en Occident. Nous devons identifier ses avocats, analyser leurs méthodes et leurs stratégies, évaluer les forces et les faiblesses et contrer chacune de leurs actions. Ce dont nous parlons, c'est d'une lutte globale pour sauver l'âme de l'Islam.
Les objectifs du fondamentalisme sunnite consistent à des retours en arrière, à aller contre l'histoire et retrouver l'Islam mythique des débuts, celui de Mahomet et de ses compagnons, "alsalaf al saleh'", les Justes Ancêtres. Il s'agit d'une société utopique, basée sur des principes archaïques, imposant à tous une loi islamique vieille de 14 siècles, effaçant toutes les différences au nom d'une authenticité et d'une pureté idéales, transformant une foi individuelle en un système politique autoritaire, rétablissant un califat panislamique régi par des règles salafi/wahabi surannées, allant du Maroc aux Philippines et menant à terme à l'islamisation de la planète.
Avec une idéologie fondamentaliste aussi simpliste que brillante, les extrémistes se drapent vite du manteau de l'Islam, en traitant les autres d'infidèles ou d'impies, ouvrant la voie à des massacres de "non-croyants". Lecture simpliste, littérale et sélective des textes sacrés qui cherche à piéger la communauté musulmane dans des concepts étroits d'une autre époque. Idéologie perverse et expansionniste qui est à la recherche de toute opportunité et de toute faiblesse ou défaillance pour frapper, n'importe où, n'importe quand, et concrétiser des desseins dominateurs. Les soldats du jihad qu'on appelle "ghazis" qu'on a vus à l'œuvre de New York à Jakarta, d'Istamboul à Bagdad, de Londres à Madrid ne sont que les parties apparentes d'un formidable iceberg, d'un énorme mouvement qui a envahi le monde et qui tire sa force de:
Un programme agressif avec des objectifs idéologiques simplistes mais clairs.
Des sources de financement inépuisables, les pétrodollars wahabi
La capacité de dépenser rapidement cet argent dans des zones pauvres ou appauvries pour acheter loyauté, appui ou relais
Une aura d'une authenticité religieuse et d'un prestige arabe
Leurres d'une identité islamique, d'un orgueil de la nation mère "oumah" et d'une histoire prestigieuse
Capacité de draper si nécessaire un extrémisme virulent sous le masque d'un Islam modéré (cf Tariq Ramadan, le frère musulman modéré…), grâce au double langage autorisé
Adeptes fanatisés et totalement engagés (pas de questionnement…)
Réseau dense d'écoles islamiques, madrassas bien encadrées
Pas d'opposition organisée dans le monde arabo-musulman
Un réseau global d'imams fondamentalistes qui transmettent la doctrine
Une organisation bien huilée et bien établie pour traduire, publier, distribuer tous les supports matériels de l'idéologie salafi/wahabi
Bourses d'étude pour envoyer des jeunes sélectionnés étudier en Arabie Saoudite et les endoctriner en vue de devenir de futurs dirigeants
Au nom de la religion, la capacité de traverser toute frontière nationale ou culturelle
L'utilisation intensive du réseau occidental Internet
La réticence ou l'incapacité de nombreux gouvernements arabo-musulmans ou occidentaux de contrôler ni même de surveiller l'ensemble de cette organisation.
Il faudra trouver les stratégies adéquates pour contrer chacun de ces points forts. Mais il faut d'abord rameuter toutes les bonnes volontés parmi les Musulmans amoureux de paix et de liberté, ainsi que les non Musulmans désireux de résoudre avec nous cette crise de la mauvaise compréhension de l'Islam qui menace de nous engloutir tous.
Une contre-offensive stratégique doit être basée sur l'évaluation réaliste de nos points forts et points faibles devant la terreur et l'extrémisme. La désunion s'est montrée fatale dans l'histoire et il en est de même de la sous-estimation de la menace ou de l'inertie politique…. Elle doit aussi s'attaquer aux points faibles du fondamentalisme. Ainsi:
La dignité humaine suppose une liberté de conscience et rejette toute volonté d'imposer une quelconque religion
La capacité de mobiliser d'immenses ressources dans ce but
Aider les organisation musulmanes revendiquant la liberté, la paix et la tolérance
Mettre en avant les résultats de 14 siècles de traditions islamiques et de spiritualité
Mettre en avant les cultures et les traditions locales dans chaque pays qui n'enlèvent rien à la dignité de l'Islam
Mettre en exergue la force de l'esprit féminin (et l'émancipation de la femme dans tous ses droits)
Mettre en avant les forces traditionnelles et "soufi" qui ne sont pas encore "radicalisées" et qui représentent 85/90% de l'Islam
Prendre le contrôle des écoles islamiques et madrassas pour y prodiguer un enseignement d'amour, de paix et de tolérance
Mettre en avant l'imminence d'une menace pour rameuter
Favoriser les organisations et les leaders d'opinion prônant un Islam réellement modéré et de progrès
Il existe une contre-idéologie, traditionnelle et soufie, qu'il faut propager dans toutes les langues concernées
Faire valoir les bienfaits de la modernité, malgré ses défauts dans la culture populaire
Développer la capacité de traverser les frontières nationales et culturelles
Profiter de la facilité de communication par l'internet
Valoriser l'état-nation (et non l'utopie du califat)
Diffuser les notions de liberté et de justice et le désir de chacun d'avoir un mieux-être pour soi et pour ceux qu'on aime.
Il faut mobiliser toutes les bonnes volontés dans ce but et surtout et avant tout arrêter le flux des pétrodollars qui traversent les frontières de Leeds à Jakarta.
Il faut un engagement international pour mettre en œuvre ces principes et stopper la diffusion rampante d'une idéologie néfaste sur un terrain d'incompréhension et sur des malentendus au sein de l'Islam. Cette crise doit être résolue avant que les fondements de la civilisation humaine ne s'écroulent sous les coups de fanatique religieux d'un autre âge.
Les Musulmans ont le devoir de propager eux-mêmes les principes de base de la véritable nature de l'Islam et de discréditer toute idéologie extrémiste. Notre but doit être d'illuminer cœurs et esprits et montrer le vrai visage de l'Islam où la haine et le fanatisme sont bannis, où l'obscurité de l'idéologie salafi/wahabi s'efface et où la lumière du véritable Islam jaillit.
(les parenthèses sont des ajouts de la traduction)
RIGHT ISLAM VS. WRONG ISLAM
Muslims and non-Muslims must unite to defeat the Wahhabi ideology.
BY ABDURRAHMAN WAHID, former president of Indonesia, is patron and senior advisor to the LibForAll Foundation (www.libforall.org), an Indonesian and U.S.-based nonprofit that works to reduce religious extremism and discredit the use of terrorism.
December 30, 2005 Opinion Journal
JAKARTA--News organizations report that Osama bin Laden has obtained a religious edict from a misguided Saudi cleric, justifying the use of nuclear weapons against America and the infliction of mass casualties. It requires great emotional strength to confront the potential ramifications of this fact. Yet can anyone doubt that those who joyfully incinerate the occupants of office buildings, commuter trains, hotels and nightclubs would leap at the chance to magnify their damage a thousandfold?
Imagine the impact of a single nuclear bomb detonated in New York, London, Paris, Sydney or L.A.! What about two or three? The entire edifice of modern civilization is built on economic and technological foundations that terrorists hope to collapse with nuclear attacks like so many fishing huts in the wake of a tsunami.
Just two small, well-placed bombs devastated Bali's tourist economy in 2002 and sent much of its population back to the rice fields and out to sea, to fill their empty bellies. What would be the effect of a global economic crisis in the wake of attacks far more devastating than those of Bali or 9/11?
It is time for people of good will from every faith and nation to recognize that a terrible danger threatens humanity. We cannot afford to continue "business as usual" in the face of this existential threat. Rather, we must set aside our international and partisan bickering, and join to confront the danger that lies before us.
An extreme and perverse ideology in the minds of fanatics is what directly threatens us (specifically, Wahhabi/Salafi ideology--a minority fundamentalist religious cult fueled by petrodollars). Yet underlying, enabling and exacerbating this threat of religious extremism is a global crisis of misunderstanding.
All too many Muslims fail to grasp Islam, which teaches one to be lenient towards others and to understand their value systems, knowing that these are tolerated by Islam as a religion. The essence of Islam is encapsulated in the words of the Quran, "For you, your religion; for me, my religion." That is the essence of tolerance. Religious fanatics--either purposely or out of ignorance--pervert Islam into a dogma of intolerance, hatred and bloodshed. They justify their brutality with slogans such as "Islam is above everything else." They seek to intimidate and subdue anyone who does not share their extremist views, regardless of nationality or religion. While a few are quick to shed blood themselves, countless millions of others sympathize with their violent actions, or join in the complicity of silence.
This crisis of misunderstanding--of Islam by Muslims themselves--is compounded by the failure of governments, people of other faiths, and the majority of well-intentioned Muslims to resist, isolate and discredit this dangerous ideology. The crisis thus afflicts Muslims and non-Muslims alike, with tragic consequences. Failure to understand the true nature of Islam permits the continued radicalization of Muslims world-wide, while blinding the rest of humanity to a solution which hides in plain sight.
The most effective way to overcome Islamist extremism is to explain what Islam truly is to Muslims and non-Muslims alike. Without that explanation, people will tend to accept the unrefuted extremist view--further radicalizing Muslims, and turning the rest of the world against Islam itself.
Accomplishing this task will be neither quick nor easy. In recent decades, Wahhabi/Salafi ideology has made substantial inroads throughout the Muslim world. Islamic fundamentalism has become a well-financed, multifaceted global movement that operates like a juggernaut in much of the developing world, and even among immigrant Muslim communities in the West. To neutralize the virulent ideology that underlies fundamentalist terrorism and threatens the very foundations of modern civilization, we must identify its advocates, understand their goals and strategies, evaluate their strengths and weaknesses, and effectively counter their every move. What we are talking about is nothing less than a global struggle for the soul of Islam.
The Sunni (as opposed to Shiite) fundamentalists' goals generally include: claiming to restore the perfection of the early Islam practiced by Muhammad and his companions, who are known in Arabic as al-Salaf al-Salih, "the Righteous Ancestors"; establishing a utopian society based on these Salafi principles, by imposing their interpretation of Islamic law on all members of society; annihilating local variants of Islam in the name of authenticity and purity; transforming Islam from a personal faith into an authoritarian political system; establishing a pan-Islamic caliphate governed according to the strict tenets of Salafi Islam, and often conceived as stretching from Morocco to Indonesia and the Philippines; and, ultimately, bringing the entire world under the sway of their extremist ideology.
Fundamentalist strategy is often simple as well as brilliant. Extremists are quick to drape themselves in the mantle of Islam and declare their opponents kafir, or infidels, and thus smooth the way for slaughtering nonfundamentalist Muslims. Their theology rests upon a simplistic, literal and highly selective reading of the Quran and Sunnah (prophetic traditions), through which they seek to entrap the world-wide Muslim community in the confines of their narrow ideological grasp. Expansionist by nature, most fundamentalist groups constantly probe for weakness and an opportunity to strike, at any time or place, to further their authoritarian goals.
The armed ghazis (Islamic warriors) raiding from New York to Jakarta, Istanbul, Baghdad, London and Madrid are only the tip of the iceberg, forerunners of a vast and growing population that shares their radical views and ultimate objectives. The formidable strengths of this worldwide fundamentalist movement include:
1) An aggressive program with clear ideological and political goals; 2) immense funding from oil-rich Wahhabi sponsors; 3) the ability to distribute funds in impoverished areas to buy loyalty and power; 4) a claim to and aura of religious authenticity and Arab prestige; 5) an appeal to Islamic identity, pride and history; 6) an ability to blend into the much larger traditionalist masses and blur the distinction between moderate Islam and their brand of religious extremism; 7) full-time commitment by its agents/leadership; 8) networks of Islamic schools that propagate extremism; 9) the absence of organized opposition in the Islamic world; 10) a global network of fundamentalist imams who guide their flocks to extremism; 11) a well-oiled "machine" established to translate, publish and distribute Wahhabi/Salafi propaganda and disseminate its ideology throughout the world; 12) scholarships for locals to study in Saudi Arabia and return with degrees and indoctrination, to serve as future leaders; 13) the ability to cross national and cultural borders in the name of religion; 14) Internet communication; and 15) the reluctance of many national governments to supervise or control this entire process.
We must employ effective strategies to counter each of these fundamentalist strengths. This can be accomplished only by bringing the combined weight of the vast majority of peace-loving Muslims, and the non-Muslim world, to bear in a coordinated global campaign whose goal is to resolve the crisis of misunderstanding that threatens to engulf our entire world.
An effective counterstrategy must be based upon a realistic assessment of our own strengths and weaknesses in the face of religious extremism and terror. Disunity, of course, has proved fatal to countless human societies faced with a similar existential threat. A lack of seriousness in confronting the imminent danger is likewise often fatal. Those who seek to promote a peaceful and tolerant understanding of Islam must overcome the paralyzing effects of inertia, and harness a number of actual or potential strengths, which can play a key role in neutralizing fundamentalist ideology. These strengths not only are assets in the struggle with religious extremism, but in their mirror form they point to the weakness at the heart of fundamentalist ideology. They are:
1) Human dignity, which demands freedom of conscience and rejects the forced imposition of religious views; 2) the ability to mobilize immense resources to bring to bear on this problem, once it is identified and a global commitment is made to solve it; 3) the ability to leverage resources by supporting individuals and organizations that truly embrace a peaceful and tolerant Islam; 4) nearly 1,400 years of Islamic traditions and spirituality, which are inimical to fundamentalist ideology; 5) appeals to local and national--as well as Islamic--culture/traditions/pride; 6) the power of the feminine spirit, and the fact that half of humanity consists of women, who have an inherent stake in the outcome of this struggle; 7) traditional and Sufi leadership and masses, who are not yet radicalized (strong numeric advantage: 85% to 90% of the world's 1.3 billion Muslims); 8) the ability to harness networks of Islamic schools to propagate a peaceful and tolerant Islam; 9) the natural tendency of like-minded people to work together when alerted to a common danger; 10) the ability to form a global network of like-minded individuals, organizations and opinion leaders to promote moderate and progressive ideas throughout the Muslim world; 11) the existence of a counterideology, in the form of traditional, Sufi and modern Islamic teachings, and the ability to translate such works into key languages; 12) the benefits of modernity, for all its flaws, and the widespread appeal of popular culture; 13) the ability to cross national and cultural borders in the name of religion; 14) Internet communications, to disseminate progressive views--linking and inspiring like-minded individuals and organizations throughout the world; 15) the nation-state; and 16) the universal human desire for freedom, justice and a better life for oneself and loved ones.
Though potentially decisive, most of these advantages remain latent or diffuse, and require mobilization to be effective in confronting fundamentalist ideology. In addition, no effort to defeat religious extremism can succeed without ultimately cutting off the flow of petrodollars used to finance that extremism, from Leeds to Jakarta.
Only by recognizing the problem, putting an end to the bickering within and between nation-states, and adopting a coherent long-term plan (executed with international leadership and commitment) can we begin to apply the brakes to the rampant spread of extremist ideas and hope to resolve the world's crisis of misunderstanding before the global economy and modern civilization itself begin to crumble in the face of truly devastating attacks.
Muslims themselves can and must propagate an understanding of the "right" Islam, and thereby discredit extremist ideology. Yet to accomplish this task requires the understanding and support of like-minded individuals, organizations and governments throughout the world. Our goal must be to illuminate the hearts and minds of humanity, and offer a compelling alternate vision of Islam, one that banishes the fanatical ideology of hatred to the darkness from which it emerged.
Par Mena (Mena) le dimanche 01 janvier 2006 - 22h04: |
Les messages de l’an des rédacteurs de la Ména (suite et fin) (info # 020101/6)
© Metula News Agency
De Sébastien Castellion à Paris (analyste politique)
En termes d'atmosphère politique, l'année 2006 ne s'annonce pas brillante pour la France. Pour Chirac et Villepin, l'obsession de détruire Sarkozy est en train de supplanter toutes les autres préoccupations. Je ne sais pas encore quels seront les coups tordus de la galouzo-chiraquie, mais j'ai eu la confirmation directe, à l'Elysée comme à Matignon, que la machine était lancée. Si mon anonymat est préservé jusque-là, je serai en bonne place pour en décrire le fonctionnement au fur et à mesure que le Premier ministre et ses séides lanceront leurs missiles.
Pendant que Villepin s'occupe à détruire son ennemi, il a moins de temps pour les affaires de la France : attendez-vous donc à ce que le rythme des réformes se ralentisse et finisse par s'arrêter dans les six prochains mois, et que la France sombre dans la morosité qui est devenue depuis vingt ans son état le plus fréquent.
A l'échelle des affaires du monde, bien sûr, tout cela est pathétique. Que pèsent nos malheureuses divisions françaises, alors que 2006 pourrait être l'année de l'effondrement de l'Autorité palestinienne et de l'heure de vérité avec le régime fasciste iranien – deux événements majeurs, où pourraient se jouer non seulement le destin de ces deux peuples, non seulement la sécurité de mes amis en Israël, mais une bonne part de l'équilibre du monde ?
A l'occasion de la nouvelle année, je veux donc oublier pour un moment les péripéties de la politique française ; je souhaite au peuple d'Israël et à tous les amis de la vérité une année supplémentaire de progrès et de bonheur.
De Guy Millière à Paris (analyste politique)
Nous sommes dans une période riche de promesses et de difficultés. On ne s'étonnera pas dans ces conditions que je me situe du côté des promesses et que je souhaite que les difficultés refluent.
J'aimerais que l'année 2006 voie la démocratie se stabiliser et le terrorisme s'éteindre en Irak. Je pense que c'est possible. Je pense que l'Irak peut devenir une démocratie pleine et entière et que l'exemple irakien peut faire tache d'huile. Si les régimes iraniens et syriens tombaient, je serais comblé, et cela aussi me semble possible.
J'espère que 2006 sera une année de paix pour Israël, et la fin du terrorisme en Irak ; la poursuite de la vague de démocratisation dans les pays musulmans du Proche-Orient contribuerait à la concrétisation de cet espoir. Par ailleurs, le divorce entre la population israélienne et la population arabe soumise à l'autorité palestinienne est en bonne voie, les terroristes ont de moins en moins de capacités d'agir : puissent-ils n'en avoir plus du tout ! Le jour où un terroriste palestinien n'aura plus que lui-même à tuer ou faire sauter sera un jour béni, et il me plaît à penser que ce jour approche.
J'espère enfin que 2006 sera une année propice à la paix sur la planète entière. Il faudra pour cela que le congrès américain reste à l'automne 2006 à majorité républicaine, dès lors que les démocrates américains brandissent chaque jour les preuves de leur irresponsabilité. Il faudra que la doctrine Bush continue à s'appliquer sans failles, et je pense qu’elle s’y emploiera.
Pour l'Europe, je me contenterai de souhaiter que ce ne soit pas pire, tant les signes du déclin deviennent préoccupants.
Pour la France : je n'attends rien et je ne puis donc rien souhaiter.
Si la France survit à l'année qui commence sans violences et sans déchirures majeures, ce sera déjà, à mes yeux, presque un miracle.
De Fayçal H.à Amman (informateur-relais)
La disparition du régime de Saddam Hussein et la démocratisation de l’Irak participent sans aucun doute à la stabilisation de la société jordanienne.
C’est ce qui semble irriter la nébuleuse terroriste des Frère Musulmans, également appelée Al-Quaëda, qui nous a durement frappés au cœur de notre capitale.
Ce qui est visé, c’est la coopération sécuritaire et économique avec Israël et l’Occident. La Jordanie sait cependant se tenir à l’écart des tumultes régionaux pour se concentrer sur son développement et le bien-être de sa population.
Pour asseoir définitivement ce processus, il faudrait que la Palestine fonctionne, que les organisations terroristes soient dissoutes. Notre royaume ne tarit pas d’efforts afin de soutenir le président Abbas, mais nous restons pessimistes pour 2006. La faoda sévit partout en Palestine.
L’influence de la Ména est importante à Amman également. Elle fournit à nos experts, dans des domaines spécifiques, les informations fiables qui leur manquent et dont ils font un large usage. Notre coopération bidirectionnelle ira s’intensifiant encore. Bonne nouvelle année 2006 à tous et que la paix soit faite ; du moins qu’elle progresse de façon tangible.
De Llewellyn Brown à Paris (traducteur officiel)
Terre Sainte est Terre de vœux : des vœux de paix qui ne connaissent pas de saison et qui, pourtant, se retournent trop souvent en vœux de mort explicites ou déguisés. En conséquence d'un sentiment de haine qui résiste à l'épreuve des millénaires et par suite d'une amplification médiatique sans précédent, nombreux sont ceux qui recouvrent cette région du monde d'aspirations qui font abstraction — pour mieux les étouffer — des enjeux et des êtres humains qui en portent le destin.
Notre époque ne prête pas à l'optimisme : les espoirs nés de la fin du régime d’Arafat et du retrait de Gaza montrent leur dimension d'éphémère, rencontrant l'inflexible volonté de destruction et son cortège de violence et de mort. À quoi il n'existe aucun principe résolutoire, seulement des réponses calculées, ordonnées par la stratégie d'un pari sur le pire qui, pour être imprévisible, ne cesse de montrer clairement quelques uns de ses contours.
À cet égard, restituer la dimension d'une parole adressée, humanisée, réunissant la rigueur intellectuelle et la tout aussi irréductible pluralité des perceptions, tel est le travail inestimable auquel se consacrent nos collègues et amis de la Ména, dont certains — je pense tout particulièrement à Sami El-Soudi, à Michaël Béhé, et bien d'autres — s'illustrent par une honnêteté et un courage hors du commun.
À tous ceux à qui ce travail tient à cœur — à l'équipe de la Ména et aux lecteurs — j'adresse mes plus sincères vœux pour cette année 2006 qui, n'en doutons pas, sera moins riche en espoirs qu'en dangers et en défis. À chacun, donc : courage et détermination, conjuguées à l'indispensable élan d'enthousiasme.
De Masri Feki à Toulouse (journaliste stagiaire, spécialiste du monde arabe)
L’année 2005 a connu des transformations politiques décisives au Moyen-Orient. L’Irak démocratique est né avec l’élection d’un gouvernement représentatif légitimé par la participation d’une majorité des Irakiens qui a défié la terreur islamiste et le chantage des hordes baathistes. Avec le retrait militaire syrien du Liban, le pays des Cèdres s’apprête à acquérir sa liberté tandis que le régime crépusculaire de Damas est confronté à des défis visiblement insurmontables.
Au Caire, la dictature militaire de Hosni Moubarak a fait l’objet de pressions internationales sans précédent qui ont permis à des courants oppositionnels modérés de se faire connaître dans la rue égyptienne. Avec le retrait israélien de territoires disputés, et le séisme politique que ce désengagement a provoqué à Jérusalem, la classe politique palestinienne se retrouve face à une heure de vérité. A ce jour, l’Autorité palestinienne doit faire preuve de responsabilité et prendre des choix cardinaux à la hauteur des défis qui l’attendent.
Le Moyen-Orient est vraisemblablement à un tournant de son histoire. Il existe une interdépendance politique incontestable entre les composantes de cette communauté régionale pourtant très hétérogène. Si le défunt régime irakien était le plus autoritaire et le plus sanguinaire de l’histoire contemporaine de sa région, c’est paradoxalement de Bagdad qu’est parti le train de la liberté au Moyen-Orient, pour un long voyage visiblement sans terminus. Certains illuminés de la Bien-Pensance occidentale soutiennent que la démocratie n’est pas un produit exportable ; ceux-là doivent savoir qu’il existe des démocrates arabes. La vraie question qui se pose est de savoir s’il faudrait ou non les soutenir plutôt que de cautionner leurs oppresseurs avoués. Ceux qui ne voient que du pétrole au Moyen-Orient doivent comprendre que dans cette région lointaine, au désert aride et aux mœurs quelquefois exotiques, vivent des êtres humains, comme eux, qui ont une dignité.
Que l’année qui s’annonce apporte plus de liberté, de sécurité et de stabilité au Moyen-Orient, et un peu plus d’espoir aux âmes dignes qui aiment et défendent la vie. En ce jour de l’an, je souhaite un bon rétablissement à tous les blessés des attentats.
Aux lecteurs de la Ména, je souhaite une bonne année civile et tiens à les remercier de tout cœur pour leur fidélité et le soutien qu’ils accordent à une information professionnelle et correcte.
De Sylvie Tobelem à Métula (1ère assistante de rédaction)
Beaucoup de travail en 2005 et plus encore à l’horizon de 2006. J’aimerais présenter mes excuses à tous ceux que nous avons dû faire patienter et à ceux dont nous n’avons pas pu combler les attentes.
Je promets d’essayer de faire mieux durant l’année à venir. La Ména est une aventure passionnante et utile, qui mérite les plus grands sacrifices. Tout le monde y donne le meilleur de lui-même dans un grand respect des autres.
Du fond du cœur, tous mes vœux de bonheur et de bonne santé à nos lecteurs, où qu’ils se trouvent et quelle que soit leur nationalité, leur appartenance ethnique et leur foi. Tous mes vœux à mes collègues de l’agence, dont j’apprécie l’engagement et les qualités.
De Luc Rosenzweig en Haute-Savoie (journaliste)
A l’orée de cette nouvelle année civile, un seul vœu s’impose pour Israël et pour le monde : la réélection d’Ariel Sharon comme premier ministre par la prochaine Knesset.
Imaginons un instant que l’incident vasculaire mineur dont il a été victime la semaine dernière ait été fatal.
Cela eût sans doute réveillé les démons proche-orientaux qu’Ariel Sharon est parvenu à juguler : les « édénistes » auraient vu là un signe du ciel, une punition divine pour l’abomination que représente pour eux le désengagement des implantations de Gaza et de Samarie. Certains d'entre eux, parmi les plus radicaux, auraient sans doute tenté de relancer l’utopie messianique du « Grand Israël ».
Du coté palestinien et arabe, on peut sans grand risque imaginer que les jihadistes de tout poil se seraient empressés de profiter du désarroi de la population israélienne pour lancer une offensive, voire rallumer les feux de l’Intifada.
Toutes nos fibres démocratiques se révoltent, certes, contre cette situation où le destin d’un peuple dépend à ce point d’un seul homme, si respectable soit-il.
Mais on se rassurera en constatant que rares sont les dictateurs qui commencent leur carrière à 80 ans, et que le mandat que le peuple israélien va selon toute vraisemblance lui accorder le 28 mars sera le dernier.
Donc, bon vent et bonne santé à Arik, et par la même occasion on souhaitera tout le bonheur possible en 2006 aux lectrices et lecteurs de la Ména.
De Guy Senbel à Nataniya (éditorialiste)
Naturellement, cette année encore, mes vœux iront aux lecteurs de la Ména.
Cette agence est devenue au fil du temps indispensable à tous ceux qui ne se contentent pas d’être les témoins passifs de leur époque.
Lire la Ména c’est être curieux, réactif et interactif, en bref, c’est être vivant…
Permettez moi ici, de vous parler de Stéphane Juffa.
Je voudrais lui rendre hommage pour la somme de travail incroyable qu’il fournie tout au long de l’année. Il est arrivé à gagner la confiance des hommes politiques les plus importants du Moyen-Orient. Ce capital confiance lui permet d’acquérir des informations stratégiques qui viennent étayer ses analyses géopolitiques. Ces dernières font aujourd’hui référence.
Ceci dit, je persiste à affirmer qu’il a toujours mauvais caractère, mais n’est-ce pas là l’apanage des grands hommes ?
Encore quelques mots pour vous confirmer qu’à la Ména, comme les années précédentes, nos rêves de paix peuplent toujours notre sommeil.
De par notre fonction journalistique, nous avons le privilège d’être les observateurs du cours de l’Histoire contemporaine et en règle générale, nous ne prenons pas nos rêves pour des réalités.
Sauf lorsqu’il s’agit de paix.
Pour cette année, c’est de toutes mes forces que je nous souhaite, même si cela semble être une utopie, d’avoir l’imagination suffisamment puissante pour inventer le chemin qui nous mènera du rêve à la réalité.
Bonne année 2006.
De Viviane Miles à Grenoble (journaliste stagiaire)
Cela fait bientôt un an que je me suis jointe à l’équipe de la Ména. L’occasion pour moi de remercier mon rédacteur en chef, Stéphane Juffa, de sa confiance. Et de l’opportunité qu’il me donne d’informer nos lecteurs, dans un monde de brutes, désinformé et manipulé, où la vérité a de plus en plus de mal à se frayer un chemin. Beaucoup d’événements seraient tus ou volontairement déformés si la Ména ne surveillait pas les trop nombreux dérapages de certains media francophones.
Après les espoirs soulevés par l’élection de Mahmoud Abbas à la présidence de l’Autorité Palestinienne, le processus de paix semble connaître momentanément un creux de vague, et les attentats terroristes, qui avaient cessé, refont, hélas, leur lot de victimes. Dans l’empire des mollahs, un petit fou sans moustache mais non sans haine, appelle à l’éradication ou la déportation d’Israël. Plus que jamais, la vigilance s’impose ; il est grand temps que le monde civilisé sorte de sa torpeur indifférente et se dresse contre les ennemis de la paix assoiffés de sang. Mon vœu le plus cher pour cette année est qu’Israël et tous ses citoyens puissent vivre paisiblement sans menaces ni attaques d’aucune sorte.
A tous mes collègues de la Ména, éparpillés dans le monde, à toutes les populations du Proche-Orient, je souhaite que 2006 soit une année de paix et de prospérité, une année de progrès et d’optimisme. Avec des vœux et des encouragements particuliers pour mes confrères qui travaillent dans des conditions de sécurité difficiles afin de nous livrer des informations authentiques. Avec aussi l’espoir que tous les abonnés de la Ména s’acquittent de leur abonnement.
Et, last but not least, à toutes les femmes et tous les hommes de bonne volonté, je souhaite une excellente nouvelle année !
De Pierre Lefebvre à Poitiers (éditorialiste)
Encore une fois, ce passage à une nouvelle année vient nous rappeler que le temps est morcelé. Combien on aimerait que l’éparpillement cesse là !
Nos amis juifs et musulmans ont fêté la nouvelle année il y a quelques mois. Temps biblique, temps de l’Hégire, en ce moment, temps du Christ – ou prétendu tel.
Charles IX, en 1564, transposa le Jour de l’An, en lui faisant faire un bond en arrière. Le jour de Pâques et le mois de mars, qui jusqu’alors marquaient le début de l’année, furent mis de côté, en faveur du 1er janvier. Comme c’était la saison, on se prit à cueillir des branches de gui aux rameaux des chênes pour les offrir, en les accompagnant de cette manière de souhait : Au gui l’an neuf !
L’an neuf ? Voire !
C’était le temps où les rois faisaient et défaisaient les temps et les vies, au gré de leurs infinis caprices. On aimerait croire que l’avenir n’est plus et ne sera plus ce qu’il était.
L’on assiste pourtant, année après année, à l’écroulement silencieux de nos représentations du lendemain. Désirs, souhaits formulés avec plus ou moins de sincérité selon le degré d’appétence qui est le nôtre pour ce type de cérémonie convenue !
On a beau se souhaiter « tout le bonheur du monde »*, on sait pourtant que la télévision continuera à nous asperger des mêmes approximations, que les journaux, moins par volonté de nuire que par paresse, ne cesseront de mélanger effets et causes, et qu’à ce jeu, la vérité sera, un peu plus, la grande perdante.
Les voici, les nouveaux rois qui font et défont les réputations, les vies, les calendriers !
Alors,
Merde à 2006 si celle-ci doit encore nous obliger à supporter les mêmes délires des journalistes imbus de leur personne, construisant allègrement leur notoriété sur le dos de celles et ceux qu’ils font mine d’interroger !
Merde à 2006 si, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, nos contemporains persistaient à se réfugier derrière le prêt-à-penser, le mâche-média, régurgitant, à propos d’Israël, la soupe populaire de la détestation servie jusqu’au dégoût.
Merde à 2006 si, encore une fois, un penseur, un philosophe devait être traîné dans la boue par de tristes sires ressassant leur médiocrité intellectuelle, repassant au tamis la haine qui leur tient lieu de culture, jusqu’à tenter d’en faire la dernière idée à la mode.
Merde à 2006 si le concert des nations peut encore entendre la voix, pas si isolée que cela, d’un président en exercice appelant à la destruction d’un pays, sans rompre immédiatement avec lui toute relation diplomatique.
Merde à 2006, si, dans un pays comme le mien, un jeune avocat acceptant de réfléchir sur l’Histoire, se trouve délégitimé par l’un des principaux mouvement anti-raciste, parce qu’Israélien, donc Juif !
Et merci à tous ceux qui luttent et continueront à lutter contre les multiples tentatives d’éparpillement de nos pensées, qui mettront en pratique ce qu’ils disent.
Bizarre ! En hébreu, le même mot « DaBaR » peut signifier et la parole et l’action.
Oui, mais c’est en hébreu, dont forcément suspect ! Forcément !
* Tout le bonheur du monde, un tube du groupe Sinsémilia
Par Toufiq (Toufiq) le dimanche 01 janvier 2006 - 18h59: |
bonne annee a tous les harissiens
Par Lalla (Lalla) le dimanche 01 janvier 2006 - 17h56: |
chere Nao
C'est a nous, parents et grands-parents qu'il faut imputer ce changement et y remedier au plus vite dans l'interet des petits; leur apprendre patiemment depuis leur tres jeune age qu'ils ont des devoirs et des droits; ca commence chez nous, avec nous, par nous;
bonne et heureuse annee.
une harissienne tres fidele.
Par Braham (Braham) le dimanche 01 janvier 2006 - 17h27: |
H'anouka, 8ème et dernière nuit, tout est Lumière.
Merci à tous les pélerins qui, à Sarcelles, à Ramleh ou à El-Hamma, célébrent aujourd'hui la belle tradition du Maa'rabi.
Par Bazooka (Bazooka) le dimanche 01 janvier 2006 - 17h24: |
H comme:
Harissa, Hanouka, Huitieme, Halo, Halfon, Halleluya!
Par Bazooka (Bazooka) le dimanche 01 janvier 2006 - 17h13: |
Bonnne Annee 2006 a tous les Harissiens/Harissiennes, et avec un peu de retard, MAZAL TOV ve-ad mea c'mo esrim a Jaco.
Pour tous ces quelques renoncules (nurit) fleurs de saison.