Par Breitou (Breitou) le mardi 10 janvier 2006 - 16h23: |
Nous avons un bel exemple d’un imbécile heureux.
Il y a une semaine, un certain TUN puis une dame ‘anonesse’ Alysse ou Melisse et un autre
qui ne m’a laisse aucun souvenir, s’en prenaient presque à Maxiton au sujet
de chapitres affichés ici sur le coran pour information.
S’en ai suivi quelques déplacements d’air presque une échauffourée.
Bref, ce matin c’est au tour de TUN de venir comparer l’incomparable.
Voilà ce qu’on appelle un avocat du Diable.
Par Maxiton (Maxiton) le mardi 10 janvier 2006 - 15h18: |
Je pense que la discussion avec TUN est impossible, stérile et ne mènera à rien.
Intellectuellement, nous ne fonctionnons pas de la même manière.
Nous savons discerner le bien du mal, car nous possédons LE LIBRE ARBITRE,
Par Tun (Tun) le mardi 10 janvier 2006 - 14h43: |
Cher Henri avant de divulguer une information il faut en etre bien sur,Arafat n´avait pas des enfants mais une fille et elle vit a tunis...
Cela dit rien n´empeche l´autre Arafat etait a vos yeux un assasin ,c´est un concour de circonstances,disons que tout les deux sont des gueriers qui ont combattu pour un avenir meilleur pour leurs peuples respectifs,ca appaisera les esprits,
Par Henri (Henri) le mardi 10 janvier 2006 - 14h17: |
TUN.
Tu as raison, en effet on ne peut comparer celui qui a envoye des femmes et des enfants palestinniens (mais surtout pas les siens bien planque dans les beaux quartier de Paris) se faire sauter pour tuer des juifs, et un heros qui a sauve des centaines de vies humaines par son courage, et surtout dernierement par son combat acharne pour ammener la paix.
Par Tun (Tun) le mardi 10 janvier 2006 - 12h40: |
vous voyez les amis la terre tourne et maintenant la vie de Sharon est en jeu comme le fut celle de Arafat auparavant, la seule difference est que je ne me suis pas rejouis des ses malheurs et de ses souffrances, je ne lui ai pas souhaite la mort, je ne l´ai pas insulte ...
Par Braham (Braham) le mardi 10 janvier 2006 - 12h16: |
Un peu en retard a cause des evenements.
Par Bazooka (Bazooka) le mardi 10 janvier 2006 - 12h01: |
Merci Meyer d'avoir attire notre attention sur cet excellent article qui a le merite d'exposer la sucession des evenements historiques relatifs a l'esclavagisme Noir depuis l'Antiquite a nos jours, et qui a ce titre, merite d'etre conserve precieusement.
Par Maxiton (Maxiton) le mardi 10 janvier 2006 - 11h06: |
http://
www.littlegreenfootballs.com/weblog/
Interesant à voir : la vidéo d'une séance de prière oecuménique à la Mecque, au cours de laquelle on enseigne aux pèlerins comment répandre, à leur retour, les idées de tolérance, paix, amour du prochain, générosité etc... qui feront d'eux des hadj
La vidéo se trouve au premier quart de la page, cliquer sur l'image
Par Suggest1 (Suggest1) le mardi 10 janvier 2006 - 10h54: |
Le retour d’Alain FINKIELKRAUT
http://suggest1.free.fr/finkelkraut.jpg
suggest.1
Par Mena (Mena) le mardi 10 janvier 2006 - 08h19: |
Il est presque ressuscité (info # 020901/6) [scoop]
Par Etienne Duranier et Stéphane Juffa © Metula News Agency
17h 05 ce lundi dans Jérusalem pluvieuse et froide. Le directeur de l'hôpital Hadassah, le professeur Shlomo Mor-Yossef franchit pour la énième fois le seuil de son établissement pour faire face aux centaines de confrères et à leurs cameramen, qui s'apprêtent, pour la énième fois, à disséquer chacune de ses paroles et le moindre mouvement de ses lèvres.
Sobre, Mor-Yossef. Minimaliste. Fiable. Ce qu'il vient annoncer, ce sont des procédures médicales en fait très banales mais qui, mises en situation, tiennent du miracle. Miracle ? Pas sûr, car dans l'ombre de la silhouette peu imposante de Mor-Yossef se tient un autre professeur, Félix Umansky, et lorsque je vais le voir et l'entendre, j'abandonne bientôt l'idée du miracle pour lui préférer celle d’un exploit humain.
Avec son jeune collègue José Cohen, Umansky ne lâche pas d'un souffle le plus célèbre patient de la planète. On m'affirme même que c'est à contre cœur que le neurochirurgien a abandonné le chevet d'Ariel Sharon pour affronter la presse.
Mais les nouvelles sont à la hauteur de ce déplacement. Deux évolutions : d'une, le Premier ministre de l'Etat d'Israël respire désormais par ses propres moyens, sans l'aide du respirateur artificiel. De deux, avec d'infinies précautions, les deux chirurgiens et leur équipe sont en train de désendormir le phénomène des Sycomores. Et cet après-midi, lorsqu'ils ont piqué leur patient pour voir s'il réagissait, Sharon a bougé la main et le pied. A peine d'abord, puis, au fur et à mesure que les produits anesthésiants se dissipaient, de manière plus ferme, au point que le doute n'est plus permis, le cerveau du président du Conseil réagit aux stimulations ; Ariel Sharon n'est pas réduit à l'état de légume.
Signe complémentaire de réaction : la tension artérielle du malade croît légèrement lorsqu'on le pique. Sinon elle demeure stable.
Procédures banales, disais-je pour débuter ce bulletin de santé, certes, mais pas lorsque l'on revient du pays d'où revient Ariel Sharon. A 77 ans, il a subi deux attaques cérébrales en l'espace de quinze jours, une trépanation et trois intrusions chirurgicales dans les profondeurs de son encéphale. Au moment de la troisième intervention, les chances de survie paraissaient si faibles que certains praticiens de renom se demandèrent publiquement « si on n'était pas en train de trop en faire ». D'autres, des journalistes, n'hésitaient pas à franchir le pas et à se prendre pour les maîtres de l'univers, déclarant que Sharon était mort et que l'Etat d'Israël temporisait avec l'annonce du décès afin de préparer ses obsèques et la transition.
Mais on est à la Hadassah de Jérusalem, pas à l'hôpital militaire de Villejuif, et entre les deux, contrairement à certaines apparences superficielles, il n'existe aucune similitude. Et je ne mets pas en cause les médecins mais les systèmes fort différents dans lesquels ils s'expriment.
A plus tard les conclusions, d'ailleurs, Ariel Sharon n'est pas sorti d'affaire ! Il lui faudra de longues semaines pour recouvrer ce qui lui reste de facultés intactes. Encore faut-il espérer qu'il ne rechute pas entre temps, qu'il ne fasse pas d'infection ou d'autres complications, suffisamment nombreuses à le guetter à l'orée du bois pour en faire un glossaire. A ces titres, qui démarquent la vie du trépas, les premières semaines seront décisives. Malgré les progrès et les espoirs que l'on peut désormais légitimement nourrir, l'état de Sharon reste donc très grave.
Pendant qu'il parlait, je regardais les mains du chef du service de neurochirurgie, Félix Umansky, et j'imaginais les prouesses qu'elles avaient accomplies dans le crâne du vieux lion indomptable. Modeste à l'extrême dans son bon hébreu teinté d'un fort accent argentin. Même origine et même genre de personnage que José Cohen qui, à quarante-deux ans, habite encore une chambre d'étudiant.
Mais ne laissons pas les apparences fausser la perception de l'essentiel. Ce que ces médecins réalisent est énorme, de nature à repousser les limites de leur science. Sur Ariel Sharon et sur leurs patients de tous les jours, j'entends. Des champions du monde aux dimensions humaines. Des êtres à l'engagement extraordinaire, car dans le cas d'Ariel Sharon, il n'aurait nullement suffi que Jérusalem fût la ville des ressuscitations……
Par Meyer (Meyer) le lundi 09 janvier 2006 - 16h53: |
En réponse à ceux qui accusent les juifs d’aujourd’hui d’être les descendants de négriers esclavagistes.
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Traites négrières, esclavage : les faits historiques
LE MONDE | 09.01.06
C'est une histoire très ancienne, mais qui n'a jamais été si actuelle. Un phénomène né pendant l'Antiquité, et dont on ne prit réellement conscience qu'au XVIIIe siècle.
"L'esclavage est l'établissement d'un droit fondé sur la force, lequel droit rend un homme tellement propre à un autre homme qu'il est le maître absolu de sa vie, de ses biens et de sa liberté", écrivait le chevalier de Jaucourt dans l'Encyclopédie, en 1755. Un état de mort sociale, de dépossession de soi que Victor Schoelcher, architecte de l'abolition en France, qualifia de "crime de lèse-humanité".
Mais c'est aussi un phénomène historique et culturel complexe, qui englobe des aires géographiques immenses et, pour les traites modernes, plus de mille ans d'histoire. Qui bouleversa plus particulièrement le continent africain et fit le lit du racisme, véhiculant l'image d'un Noir inférieur, proche de l'animalité et donc, à ce titre, susceptible d'être acheté, vendu, échangé. Une marchandise humaine.
A l'heure où prospère la "concurrence des mémoires", et tandis que l'historien Olivier Pétré-Grenouilleau, auteur du remarquable Les Traites négrières, est assigné en justice, stigmatisé d'une infamante accusation de révisionnisme, le sujet est de plus en plus explosif : aussi apparaît-il essentiel de faire le point sur l'état des connaissances historiques.
Traites africaines et traites orientales.
L'Afrique a connu des trafics d'esclaves dès la plus haute Antiquité, mais c'est au VIIe siècle de notre ère, avec l'apparition d'un empire musulman et sa spectaculaire expansion, qu'est né le cadre du système économique qu'on appellera la traite. En terre d'islam, la loi interdisait de réduire en esclavage les hommes libres : en revanche, on pouvait se procurer des captifs en dehors de l'empire. Ainsi sont nées les premières routes d'un commerce à grande échelle d'êtres humains.
Le monde musulman ne s'approvisionna pas uniquement en Afrique. Il y eut également des captifs venus du Caucase, d'Europe de l'Est ou d'Asie centrale. Mais les Africains furent de loin les plus nombreux, et cette tendance ne fit que s'accentuer au fil du temps. Avec la traite se mit en place une justification idéologique de l'esclavage des Noirs, fondée sur des stéréotypes racistes, et des justifications religieuses, comme celle de la malédiction de Cham. Les Noirs étaient censés descendre de ce fils de Noé maudit par son père : ils étaient donc condamnés à la servitude.
Les routes empruntées par ce trafic sont assez bien connues. On sait également qu'il atteint son apogée au XIXe siècle. Pour ce qui est de son ampleur, les estimations chiffrées restent fragiles : l'historien américain Ralph Austen avance le chiffre de 17 millions de personnes, du VIIe au XIXe siècle. Mais il reconnaît que ce chiffre est relativement imprécis, estimant sa marge d'erreur à plus ou moins 25 %.
Ces traites restent mal connues, tributaires de représentations parcellaires (on a longtemps minimisé le rôle économique des esclaves) et d'une sombre légende forgée au XIXe siècle par les Européens, dans le but de légitimer leur propre colonisation.
Il en est de même pour ce qu'on appelle les "traites intérieures", sur lesquelles les informations sont très lacunaires. En la matière, les recherches sont peu nombreuses. Il est cependant établi qu'il y eut également un commerce à l'échelle de l'Afrique subsaharienne : l'historien Patrick Manning affirme que ces traites intérieures auraient fait 14 millions de victimes, capturées suite à des guerres entre Etats ou à des razzias.
Ainsi, quand commencèrent les "traites atlantiques", un système était déjà en place. Comme le rappelait l'historien Fernand Braudel (1902-1985), "la traite négrière n'a pas été une invention diabolique de l'Europe".
Les traites occidentales.
La naissance de la traite atlantique a souvent été interprétée comme une profonde rupture en Occident, voyant renaître un esclavage qui avait disparu depuis la fin de l'Antiquité. En réalité, le phénomène avait constamment reculé durant le Moyen Age, mais il subsistait en Méditerranée un commerce dont les victimes les plus nombreuses étaient des juifs, des slaves et surtout, à partir du XVe siècle, des Africains. Le trafic changea d'échelle et de destination au XVIe siècle, avec la colonisation des Amériques. La violence des conquérants hispaniques et le choc microbien dépeuplèrent vite le continent, créant une pénurie de main-d'oeuvre. D'autant plus que les Européens entreprirent de lancer sur place des cultures de production, en particulier celle de la canne à sucre.
Jérôme Gautheret
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