Archive jusqu'au 12/janvier/2006

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2006: Commentaires Janvier 2006: Archive jusqu'au 12/janvier/2006
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Douda (Douda) le mercredi 11 janvier 2006 - 21h49:

Douda,

A ne pas rater ce soir sur Arte, l'épopée du Saint Louis,,,

La nef des damnés ou le périple du Saint-Louis
(Allemagne, Cuba, Etats-Unis, 2005, 52mn)

Réalisateur: Dietmar Schulz


Contrairement à l'Exodus, le périple tragique du paquebot allemand Saint-Louis, à bord duquel des juifs avaient tenté de fuir l'Allemagne nazie en 1939, reste un chapitre largement méconnu de l'histoire.

Le 13 mai 1939, 937 personnes, en majorité d'origine juive, embarquent à Hambourg à bord du transatlantique Saint-Louis. Destination Cuba, où la plupart d'entre elles pensent séjourner en attendant que les États-Unis leur délivrent un visa. Mais quand le navire jette l'ancre à La Havane, le 27 mai, seuls 28 passagers sont autorisés à débarquer. La situation à Cuba est confuse : rivalités politiques, activisme d'un parti nazi local, scandales de corruption. Et la loi en vigueur sur l'immigration vient d'être amendée. Un envoyé de l'organisation d'entraide juive JJDC (Jewish Joint Distribution Committee) entame en vain des négociations avec le gouvernement. Le 2 juin, le paquebot est sommé de quitter les eaux territoriales cubaines et fait route vers Miami. Pourtant, les réfugiés ne seront pas autorisés à entrer aux États-Unis. Le Saint-Louis doit faire demi-tour et accostera le 17 juin à Anvers. Lors du voyage de retour, des contacts sont pris entre diplomates et responsables des associations caritatives juives. Il est finalement convenu que la Grande-Bretagne accueillera 287 personnes, la Belgique 214, les Pays-Bas 181, la France 224, et que les États-Unis délivreront un quota limité de visas. Mais la guerre éclate quelques semaines plus tard et la Wehrmacht envahit la majeure partie de l'Europe occidentale : la plupart des réfugiés connaîtront un sort funeste. Internés en tant qu'"ennemis allemands" dans leurs pays d'asile - notamment, en France, dans les camps des Milles et de Gurs -, ils seront sous l'occupation nazie déportés vers les camps de la mort. On estime que seul un tiers des passagers du Saint-Louis a survécu aux persécutions du IIIe Reich. Ce documentaire retrace le voyage du paquebot et dévoile des aspects peu connus de son histoire : le départ du Saint-Louis avait ainsi été très médiatisé, la propagande nazie voulant prouver que les juifs avaient au printemps 1939 la possibilité d'émigrer en toute liberté. Le périple cachait aussi une opération d'espionnage, plusieurs membres de l'équipage étant en réalité des agents de renseignement allemands chargés d'observer la marine de guerre américaine au large de Cuba et de la Floride.


Bonne soirée,

Douda du PTB

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mercredi 11 janvier 2006 - 21h22:

Pour information.

Attention!!! Durant les prochaines semaines soyez attentifs et faites bien attention de ne pas ouvrir "la revanche d'Obiwan.pps" mise en pièce jointe, indépendamment de qui vous l'envoie.
Faites circuler ce mail à votre famille et amis. Ne pas ouvrir "la revanche d'Obiwan.pps". C'est un virus qui peut effacer tout ce que contient le disque dur C.
Il vous arrivera comme un email d'une personne que vous connaissez.
Envoyer cet email à tout votre carnet d'adresse.
Il vaut mieux le recevoir 25 fois que ne pas le recevoir du tout.
Si vous recevez un email appelé "la revanche d'Obiwan.pps" ne l' ouvrez pas.
Effacez le immédiatement !
Ce virus supprime toute la dynamique(.dll) de votre ordinateur.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le mercredi 11 janvier 2006 - 21h03:

Galei Tsahal rapporte ce soir aux infos de 21h HL qu'au moins 10 fideles juifs ont ete blesses ce soir a l'arme blanche lors de l'attaque d'une synagogue a Moscou.

Pas plus de details pour le moment.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Moshébé (Moshébé) le mercredi 11 janvier 2006 - 19h37:

Le 9 janvier 2006, Clément Weill-Raynal signait un éditorial sur les ondes de RCJ, s’étonnant du changement de ton vis à vis de Monsieur SHARON, depuis qu’il a été hospitalisé entre la vie et la mort, à Jérusalem.

Il n’y a malheureusement rien de nouveau dans ce genre de comportement.

D’abord on laisse faire la médisance et la calomnie, en se voilant la face avec une main aux doigts bien ouverts.

Il y a même de grandes chances de laisser faire une sale besogne comme par exemple une triste période à Drancy il y a déjà plus de 60 ans.

Puis, pour se dédouaner, on pleure officiellement sur les victimes, façon de dire :
« On n’est pas ce que vous croyez »
Cette façon de faire n’est pas nouvelle.

C’est une véritable méthode, bien huilée, qui permet d’une part de laisser aller sa haine, donnant ainsi satisfaction aux ennemis d’Israël.
Cela permet aussi d’aller dans le sens du poil, surtout si la cible à satisfaire présente un réel intérêt économique.

Et puis, il n’y a pas de mal à calmer les ardeurs de ceux qui se croient, en France et ailleurs, en pleine guerre sainte, surtout si le champ de bataille est à environ 4000 km.

En tant que citoyen français, j’eus été fier de remercier « Israël, notre ami, notre allié » lorsqu’elle a sacrifié plusieurs centaines de jeunes soldats en 1956, une élite, pour préserver nos intérêts économiques, que dis-je, vitaux !

En tant que citoyen français, j’ai été meurtri par l’embargo sur les armes, imposé dès le 1° jour de la guerre de 1967. Ai je besoin de rappeler qu’Israël se battait alors pour sa survie et que tous ses ennemis promettaient à grands renforts de média, une mer de sang et qu’ils incitaient à violer les filles à Jaffa et ailleurs.

Cette décision d’embargo n’est pas une page de gloire pour mon pays.

Alors, qu’on ne se fasse aucune illusion, le temps est à la folie et au laisser aller.
Israël en a connu d’autres, et les Nations dites civilisées, ne verseront pas une larme sur une victoire des ennemis d’Israël. Soyez en certains, car ce jour n’arrivera jamais !

Haï Israël Haï !

Bonne année civile à toutes et à tous, ravi de vous retrouver.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Meyer (Meyer) le mercredi 11 janvier 2006 - 19h44:

CRIF - 09/01/06
Antisémitisme Proche-Orient

Conseil d'Etat : L’interdiction de diffuser Al Manar est définitive

Dans son jugement publié le 6 janvier 2006, le Conseil d'Etat a considéré que la société éditrice d'Al-Manar n'était « pas fondée à demander l'annulation de la décision du 17 décembre 2004 » du CSA.

Le mercredi 7 décembre 2005, le conseil d'Etat avait examiné la requête défendue par Me Denis Garreau contre la résiliation de la convention qui avait été unilatéralement décidée par le conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA).

Pour mémoire, le Conseil d’Etat avait annoncé, le 13 décembre 2004, qu’il avait « enjoint la société Eutelsat de faire cesser, sous 48 heures et à peine d’une astreinte de 5 000 euros par jour de retard, la diffusion, sur ses capacités satellitaires, de la chaîne de télévision Al-Manar ». La plus haute juridiction administrative avait constaté la diffusion de programmes qui « s’inscrivent dans une perspective militante, qui comporte des connotations antisémites ». Le 17 décembre 2004, le CSA avait indiqué que la convention signée avec Al-Manar un mois plus tôt était annulée. La direction de la chaîne de télévision avait alors entamé une procédure pour contester la décision du Conseil d’Etat et la résiliation de son conventionnement avec le CSA.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Meyer (Meyer) le mercredi 11 janvier 2006 - 19h00:

Le Collège des études juives de l'Alliance israélite universelle organise, à l'occasion du centenaire de la naissance d'Emamnuel Lévinas, un colloque sous la direction de Danielle Cohen-Lévinas et Shmuel Trigano, les samedi soir et dimanche 21 et 22 janvier.

Trois sessions :
- Philosophie et théologie,
- Transcendance et philosophie,
- Lévinas dans la perspective des religions

Avec David Banon, Catherine Chalier, Danielle Cohen-Lévinas, Marc Faessler, Francis Guibal, Mohammed-Sghir Janjar, Giuseppe Lissa, Jean-Luc Marion, Georges Molinié, Guy Petitdemange, Shmuel Trigano, Hent de Vries.

Samedi 21 janvier (accueil à partir de 20h) à la bibliothèque de l'Alliance, 45 rue La Bruyère Paris 9° (M°Trinité, Blanche)

Dimanche 22 janvier (accueil à partir de 9h30) à l'ét. G. Leven (de l'AIU), 30 bd Carnot Paris 12e (M°Pte de Vincennes)

Renseignements : 01 53 32 88 55

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Hajkloufette (Hajkloufette) le mercredi 11 janvier 2006 - 18h27:

Encore une legere amelioration de l etat d Arik Sharon ... meme si il doit encore rester sous une dose minimale de sedatifs .

pour une plus ample information ... au BB ...

http://harissa.com/forums/read.php?15,32933,page=1

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le mercredi 11 janvier 2006 - 18h19:

Sharon et Dayan

En 54 Moshe Dayan a fusionna l'unité de Commando 101, créée par Arik Sharon, au bataillon de parachutistes et lui en offrit le commandement.
Dayan qui comme les officiers du début de Tsahal n'avait pas reçu d'entrainements de parachutiste, qui est aujourd'hui obligatoire pour tout officier combattant.
Touchant la quarantaine ce chef d'état-major passa cette étape sous le commandement de Arik Sharon, chef de l'unité.
On voit ici Arik décorer Dayan de la fameuse "épingle-ailée" des paras.


Dayan Parachutiste

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Claudia (Claudia) le mercredi 11 janvier 2006 - 18h04:

Le conflit israélo-palestinien
Quelques repères historiques pour mieux comprendre


La présence du peuple d’Israël en Palestine, Terre de Canaan, remonte pour le moins à 1200 av. J-C et sa souveraineté sur cette Terre date de l’établissement du Royaume d’Israël en 1005 environ av. J-C.
Pour ceux, que le récit biblique laisse sceptiques, on rappellera que ce sont là des faits attestés également par des vestiges archéologiques, tels que la stèle du Pharaon Méneptah datée de 1210 av. J-C. ou celle de Mesha, roi de Moab, datée de 830 av.J-C ou encore celle de Tell Dan datée du 9eme siècle av. J-C.
Dans tous ces témoignages écrits il est fait mention, comme dans la Bible, d’Israël parmi les Etats de cette région, avec ses rois et ses combats, pratiquant la même religion et parlant la même langue qu’aujourd’hui.

La destruction du Premier Temple par les Babyloniens en 586 av. J-C. et celle du Second Temple par les Romains en l'an 70 de notre ère, ne mirent pas fin à la présence juive en Terre d'Israël.
Depuis, la reconquête du pays devint l'aspiration suprême du peuple juif dispersé. Le "retour à Sion” est resté le fervent souhait exprimé dans les prières quotidiennes et à l’occasion de toute célébration nationale ou même familiale (la formule de condoléances: “Puisse la reconstruction de Jérusalem t’apporter réconfort “ étant caractéristique de cet état d’esprit ).

Après l'invasion arabe, en 636, les juifs devinrent certes, pour la première fois, minorité dans leur propre pays. Mais au XVIIe siècle déjà, la population juive se renforça à la suite de l'immigration provoquée par le faux messie Shabbtai Zvi, de sorte que dès 1868 les juifs constituaient la majorité de la population de Jérusalem.

Avec l'affaiblissement, puis l'effondrement de l'Empire ottoman, les perspectives de “reconquête” de la Terre d'Israël devinrent concrètes. Les espoirs frustrés de la période des Lumières et l’aggravation de manifestations d'antisémitisme en Europe (l’affaire Dreyfus étant parmi la plus connue), convainquirent de nombreux juifs et notamment Herzl, de la nécessité d’¦uvrer activement pour le retour à Sion.

L'immigration juive en Terre d'Israël, qui s'intensifia dès 1881, contribua à un essor économique sans précédent. Cet essor attira une immigration arabe massive en provenance des autres provinces de l'Empire ottoman.
Avant ces grands mouvements migratoires de la fin du XIXe siècle, la Terre d'Israël, rebaptisée "Palestina” par l'Empire romain (en référence à la présence des Philistins douze siècles auparavant), était quasiment dépeuplée.”Un désert parsemé de quelques bourgades”, c’est là le témoignage de tous les archéologues, historiens et écrivains qui la visitèrent à l'époque.

Après la première guerre mondiale, le Proche Orient qui était jusqu’alors sous l’emprise de l’Empire ottoman fut découpé pour créer les pays que nous connaissons aujourd’hui (la Syrie, le Liban, l’Irak). Pour ce qui était de la Palestine, sur ses deux rives du Jourdain, la Société des Nations (source de la légitimité internationale avant la création de l’ONU), décida en avril 1920, de la destiner à la création d’un Foyer
National Juif “compte tenu des liens historiques du peuple juif avec la Palestine“. Elle fut donc, à cette fin, confiée en Mandat à la Grande-Bretagne qui devait mener à bien la mise en application de cette décision.

C’est alors que commencèrent les pressions du monde arabe pour torpiller ce projet : il était impensable pour ce monde arabo-musulman que “les juifs puissent être souverains en Terre d’Islam”, et qui plus est, en référence à” leurs liens historiques à la Palestine “, liens que ce monde dénie purement et simplement.
Le Temple juif par exemple n’est qu’un “mythe” pour les Arabes et ils sont tout à fait sincères quand ils l’affirment. Comme le fait remarquer Eric Marty (dans son livre ”Bref séjour à Jérusalem”, Gallimard 2003), le Coran en effet ne parle pas du Temple juif, il l’assimile à la “Mosquée très éloignée “ (al-Aqsa). La Mosquée du même nom, construite quelques siècles plus tard, en tient donc lieu et place puisque la seule nommée. Cette torsion, ce retournement du temps des événements bibliques sont d’ailleurs fascinants pour tout lecteur non musulman du Coran, conclue Eric Marty.

En 1922, à la suite de ces pressions politiques, les Arabes palestiniens se virent octroyer un Etat sur 80 % du territoire de la Palestine mandataire, toute la partie à l’Est du Jourdain qui pris le nom de Jordanie. Le feu roi Hussein lui-même le répétait en toute occasion : "La Jordanie est la Palestine”.
Il ne restait donc pour l’établissement du Foyer National Juif que la partie Ouest de la Palestine, entre le Jourdain et la mer.
Mais les pressions politiques arabes ne cessèrent pas pour autant. Elles devaient s’accompagner désormais d’actes de violences sanglants contre la population juive, le cas le plus tragique étant le pogrom de 1929 contre la population juive de Hébron.

Décimés par la Shoah, les Juifs durent se résigner à une deuxième amputation de leur pays en 1947 : bien que le plan de partage de l'ONU ne leur attribuât que 10 % de la Palestine mandataire, ils acceptèrent le compromis onusien. Mais constants dans leur refus de toute possibilité d’une souveraineté juive, les Arabes le rejetèrent et lancèrent une attaque concertée pour détruire, le minuscule Etat juif qui venait de naître.
Sûres de leur victoire, les armées arabes sommèrent leurs frères palestiniens de quitter leurs maisons en attendant leur imminent et victorieux retour. Ceux qui suivirent ce conseil et ceux qui fuirent les combats menés par Israël pour sa survie, se groupèrent dans des camps de réfugiés dans les pays arabes voisins. Conscient de l’arme politique que constitue la souffrance et la misère de ces réfugiés, le monde arabe s’est refusé à faire quoique ce soit pour améliorer leur sort. Israël pour sa part a donné asile à des centaines de milliers de réfugiés juifs provenant de pays arabes.

A l’issue de cette guerre furent fixées les frontières de cesser le feu de l’Etat d’Israël, l'Egypte s'emparant de la bande de Gaza et la Jordanie de la partie occidentale du Jourdain (rebaptisée "Cisjordanie”).Cette situation durera de 1948 à 1967 mais aucun pays arabe n’accepta pour autant de faire la paix avec Israël. C'est d’ailleurs en 1964, trois ans avant la guerre des six jours, que le Président égyptien, Nasser, créa l'OLP (Organisation de libération de la Palestine) non pas pour "libérer" la Cisjordanie et la bande de Gaza (alors, comme précisé plus haut, sous occupation jordanienne et Egyptienne), mais pour raser l'Etat juif et le remplacer par une Palestine arabe sous égide égyptienne.
En 1967 l’Egypte pris l’initiative d’une attaque armée contre Israël avec le concours de la Syrie et de la Jordanie dans le but déclaré de le détruire. Israël réussit à contenir cette offensive concertée, repoussant ses attaquants au-delà du Jourdain et des hauteurs du Golan ainsi que de la péninsule du Sinaï.

C’est alors que l’opinion publique occidentale adopta, dans son ensemble, une attitude critique vis-à-vis d’Israël, substituant à l’analyse des racines véritables du conflit, une structure de pensée pertinente aux universaux occidentaux en vogue, à savoir: colonialisme, invasion, occupation, violation des droits de l’homme etc.
Un doigt accusateur était pointé sur Israël (qui n’avait fait que se défendre contre une attaque qui visait à le détruire), passant sous silence le refus permanent des Arabes de négocier un quelconque accord de paix avec l’Etat juif. Et pourtant, s’il en fallait confirmation, en septembre 1967, le Sommet arabe réuni à Khartoum décidait, officiellement et ouvertement, des fameux trois "NON": non à la négociation, non à la réconciliation et non à la reconnaissance d'Israël.

En 1974, l'OLP approuva le "plan par étapes", autrement dit, accepter dans un premier temps l'établissement d'un Etat palestinien en Cisjordanie et à Gaza pour faciliter la destruction d'Israël.
En 1993, le chef de l’OLP, Arafat signa les accords d'Oslo puis expliqua peu après, dans une mosquée de Johannesburg, que pour lui, Oslo n'était que la répétition du pacte signé entre le prophète Mohammed et la tribu qurayshite en 629 : une trêve (houdna) signée en position de faiblesse pour mieux vaincre l'ennemi, le temps venu. Fayçal Husseini, dirigeant palestinien, célébré par les médias pour sa “modération”, ne déclarait-il pas au journal égyptien,”Al Arabi” du 2 juillet 2001 que les Accords d'Oslo étaient “un cheval de Troie”, destiné à pourvoir les Palestiniens d'une base territoriale pour conduire une guérilla permanente qui devrait aboutir à la création d'un Etat palestinien sur les ruines d'Israël ?

En effet l'Autorité palestinienne qui, en 1995, devint souveraine sur la totalité de la population arabe de Judée-Samarie et de la bande de Gaza, confirma très vite ses véritables intentions : constitution d'une force armée, incitation à la haine anti-juive et délégitimation de l’existence même d’Israël dans les médias et dans les écoles

La propagande arabe n’a pas eu grand mal à convaincre l’opinion publique occidentale que les implantations juives étaient la cause principale du conflit.
Mais voilà, c’est précisément après qu'Ehoud Barak alors premier Ministre se soit engagé en Juillet 2000 à les démanteler, acceptant l'établissement d'un Etat palestinien sur 97 % de la Judée-Samarie et 100 % de la bande de Gaza que les Palestiniens déclenchèrent “l’Intifada al-Aqsa”, une guerre utilisant des bombes humaines explosant dans les concentrations de population civile en Israël…. Les Palestiniens ne pouvaient accepter la seule condition posée en contre-partie par Barak : ”La fin du conflit”.

Rien donc d’étonnant que le retrait israélien de la bande de Gaza en Août 2005, n’ait rien changé à l’attitude Palestinienne. Le Hamas, faction dominante de la société palestinienne, déclare depuis et avec plus de force que jamais: “le combat continuera jusqu’à la libération de toutes les terres palestiniennes”.
Son dirigeant Mahmud E-Zahar, précisait au quotidien israélien “Haaretz” (26/10/05): ”Les frontières de 1967 ne sont qu’une étape dans notre combat, notre but est toute la Palestine qui est Terre Sainte de l’Islam

Il est donc clair que c'est ce refus de l'existence même d'Israël qui est la véritable racine du conflit Israélo-palestinien. Eric Marty, dans son livre cité plus haut, définit ce refus en ces termes : "L'un des scénarios - et pas le moindre -de la guerre que livrent les Palestiniens aux Israéliens a pour noyau métaphysique l'effacement absolu de l'être juif en tant qu'insupportable rival parce que dépositaire de l'origine."

C’est dire combien ardu semble être le chemin vers une solution pacifique avec les Palestiniens. Il n’est cependant pas démuni de toute ouverture d’espoir, les accords de paix avec la Jordanie et l’Egypte en sont la preuve.
Mais pour cela il faudrait que se créent des circonstances qui conduisent également les Arabes palestiniens à une vision réaliste concernant la présence incontournable d’Israël dans la région.
Ce processus pourrait, sans nul doute, être encouragé et accéléré si, aussi bien en Israël que dans l’opinion publique occidentale, ceux qui s’acharnent à considérer ce conflit comme “une lutte anticolonialiste contre l’occupation et l’oppression”, prenaient enfin conscience des véritables données du conflit et les faisaient valoir, clairement et sans ambages en toute occasion.
N’est-il pas prouvé que, c’est là, la façon la meilleure de s’acheminer correctement vers la solution de tout problème aussi complexe soit-il ?

Zvi Tenney
Ancien ambassadeur d’Israël

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Meyer (Meyer) le mercredi 11 janvier 2006 - 17h17:

L’Amour Médecin de Molière

Comédie représentée pour la première fois à Versailles par ordre du Roi le 15 septembre 1665 [?] et donnée depuis au public à Paris sur le théâtre du Palais-Royal le 22 septembre 1665 par la Troupe du Roi.

L’Amour médecin

ACTE I, Scène IV
...

SGANARELLE: Hé! Messieurs, parlez l'un après l'autre, de grâce.

M. TOMÈS: Monsieur, nous avons raisonné sur la maladie de votre fille, et mon avis, à moi, est que cela procède d'une grande chaleur de sang. Ainsi je conclus à la saigner le plus tôt que vous pourrez.

M. DES FONANDRES: Et moi, je dis que sa maladie est une pourriture d'humeurs, causée par une trop grande réplétion: ainsi je conclus à lui donner de l'émétique.

M. TOMÈS: Je soutiens que l'émétique la tuera.

M. DES FONANDRES: Et moi, que la saignée la fera mourir

...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maxiton (Maxiton) le mercredi 11 janvier 2006 - 16h38:

Bekhor,

La saignée était utilisée bien avant 1947 dans le traitement d'urgence de l'oedème aigu du poumon d'origine cardio-vasculaire.

De nos jours d'autres méthodes sont utilisées avec bonheur