Par Admin (Admin) le lundi 09 septembre 2002 - 06h53: |
Par Mena (Mena) le samedi 07 septembre 2002 - 00h04: |
Tous les rédacteurs de la Ména, ainsi que les membres de l’équipe technique et les traducteurs, se joignent à moi, d’où qu’ils se trouvent au Moyen-Orient et dans le monde, pour souhaiter une très belle nouvelle année à nos lecteurs israélites, à l’occasion du Rosh Ha’shana juif. Puissent les hommes ignorer leurs pulsions destructrices et tous les fanatismes. Puissent-ils cultiver la vie et les satisfactions superbes qu’elle peut nous apporter !
Nous voulons, en cette occasion, vous remercier pour l’intérêt et la confiance extraordinaires que vous nous témoignez journellement,
Shana Tova shel hidabrout ve shel kidoum ha-énoshout !
Bonne année de dialogue et de progrès pour les hommes !
Stéphane Juffa
Au-delà de Marwan Barghouti ! (info # 010609/2)
Chronique par Salomon Pardess © Metula News Agency
J’ouvre ici un travail d’analyse qui va bien au-delà du déroulement et du dénouement juridiques du procès qui s’ouvre à Tel-Aviv, au cours duquel le Tribunal civil jugera des charges (meurtres, complicité de meurtre, tentatives de meurtre, participation à une organisation terroriste, les Brigades d’Al-Aqsa dont il serait le chef, détention d'armes et d'explosifs) dont il accuse Marwan Barghouti, chef du Fatah en Cisjordanie.
Car, sans présager des conclusions de ce procès et sans condamner par avance une personne qui a le droit d’être présumée innocente, Barghouti et son procès posent le problème du droit des gens à prendre part à la mise en place d’un système politique et armé autodestructeur, et, dans son cas particulier, à le faire fonctionner.
Pour mentionner une référence qui parle d’elle-même, puisque les victimes des meurtres dont Barghouti est accusé sont juives, mais aussi dans le souci de ne pas faire d’amalgames, la nouveauté de ce procès, notamment par rapport à l’horizon conceptuel du procès d’Eichmann qui s’était tenu à Jérusalem (1962), mais aussi d’autres procès, notamment ceux qui concernent de récents « crimes de guerre et crimes contre l’humanité », tient à ce que, si les exterminateurs avaient organisé un processus de destruction massive qui ne pouvait, le temps aidant, que les conduire vers l’autodestruction (dont les suicides d’Hitler, de Goebbels et de Goering sont des exemples…), le processus d’extermination qui s’est mis en place, ces dernières années dans le monde, et qui ne concerne pas que les Juifs, commence par l’autodestruction.
Pour le dire autrement, et sans présager en aucune manière de la responsabilité de Barghouti dans l’organisation d’attentats-suicides - le Tribunal est seul souverain pour juger - le processus d’autodestruction qui était le facteur non-dit de la politique d’extermination de la période précédente, est devenu le facteur explicite de la contemporaine. Cela se voit au fait que, même si le nombre des victimes qui tombent au moment où des terroristes se suicident est certes très éloigné de celui des victimes de la Shoah, la radicalité de l’attentat-suicide n’en apparaît pas moins dans toute sa nouveauté.
Cela explique aussi pourquoi, parallèlement à l’émergence du facteur inconscient de l’autodestruction dans les desseins politiques totalitaires, les cibles, c’est-à-dire les individus et les peuples démocratiques visés, apprennent désormais, à réagir plus vite.
Pour autant, ils sont loin de comprendre ce qui se passe. Mon travail a pour but de leur faciliter, autant qu’il est possible, cette compréhension.
La tâche est d’autant plus difficile que l’autodestruction est désormais perçue par la conscience occidentale comme un droit. De nombreuses législations lui font désormais une place, sous la forme du « droit de mourir dans la dignité ». On comprend donc aussitôt que l’attentat-suicide de manque pas d’être présenté par ses avocats comme un « droit de mourir dans la dignité face à ». Surviennent alors différentes « causes ». Il s’agit de faire face à la disparition de la mort symbolique dans la société de simulation (Baudrillard), ou à l’humiliation (Morin), quand ce n’est pas tout simplement face à la mondialisation pour les uns, à l’occidentalisation pour les autres ou encore à l’occupation pour d’autres (en l’occurrence, ici, les Palestiniens)….
Ma réflexion se rapporte donc plus particulièrement à l’anormalité du suicide et du suicide comme arme de guerre (mais aussi à l’anormalité du meurtre de civils sous quelque forme que ce soit), que les victimes soient au singulier ou au pluriel.
A cet égard, s’il est curieux qu’un terroriste soit compté au nombre des victimes des meurtres qu’il a décidé de commettre en se suicidant, c’est bien parce que tout en pensant qu’il exerce son « droit » à se tuer, la conscience occidentale ne parvient pas encore à admettre qu’il n’est pas une victime de lui-même.
Cela signifie clairement que la notion de « victime » a perdu sa signification spécifique (ce que, d’ailleurs, ressentent douloureusement les vraies victimes et leurs familles, quelle que soit la nature de l’attentat). La perception des gens consiste désormais à penser qu’il n’y a plus que des victimes. D’où le temps infini que les pouvoirs politique, médiatique et judiciaire passent à croiser le fer sur fond de disparition de la notion de « bourreau ».
Une des grandes questions du procès de Barghouti sera de savoir s’il a été un bourreau. Mais, aucun juge ne parviendra à conclure (dans un sens ou dans l’autre), s’il n’a pas en même temps prouvé qu’affirmer qu’il y a des bourreaux peut et doit encore être une source de justice.
On le voit, il ne suffit pas de devenir conscient de l’existence d’un processus pour savoir comment le penser. En effet, au moment même où cette conscience émerge, elle a tendance à détruire l’homogénéité du concept même qui lui a permis d’émerger. Elle doit donc se débrouiller avec les copeaux du concept qui ont volé en éclats, les rassembler et les repositionner dans une nouvelle unité qui ne souffre pas d’être soumise à la déconstruction antérieure.
Par Anonyme (Anonyme) le vendredi 06 septembre 2002 - 19h57: |
Je ne vois pas dans la liste des tunes célébres et dans la liste des "musiciens " tunes un chanteur des années 60-70 du nom de Blond Blond .
Il a écrit des chansons trés marrantes sur les Tunes( viens viens a Juan les pins ... Ya tous les copains...on ira à la plage manger des banatages ) Etc.
Ses cassettes sont disponibles à la rue des rosiers .
Bien à Vous et merci pour votre indispensable travail .
PS :Au fait et sans flatterie il faudrait que vous figuriez sur l'annuaire des tunes célébres pour avoir mis la culture Tune sur la toile .
Philippe Barouk ( Paris )
Par Admin (Admin) le vendredi 06 septembre 2002 - 18h43: |
Cher(e)s ami(e)s,
En mon nom et en celui d'Harissa, je voudrais vous souhaiter a tous a l'occasion de Roch Hachana 5763, une annee remplie de miel et de lumiere, de paix et d'amour, de sante et de bonheur ainsi que de joies et de fetes.
Que la boukha et l'harissa vous accompagnent !!
Chana Tova.
Jaco Halfon
Par Toufiq (Toufiq) le vendredi 06 septembre 2002 - 18h30: |
chana tova a tous et meilleurs voeux a nao pour l'heureux evenement a venir.qu'il ou elle grandisse dans un monde de paix et d'amour.
Par Mena (Mena) le vendredi 06 septembre 2002 - 18h17: |
Dernières répétitions pour le concours des dicos d’or à Beyrouth ! (info # 010509/2)
Par Ilan Tsadik sur des infos de Michaël Béhé à Beyrouth © Metula News Agency
Regardez bien la photo annexée à cet article.
On y voit une péripétie de la dernière répétition en vue de la dictée festive de Bernard Pivot, qui s’est déroulée hier dans la capitale libanaise. On avait demandé aux Forces de la Sécurité Intérieure de figurer les candidats qui participeront à l’émission de Pivot, qui doit se dérouler dans le cadre du sommet de la Francophonie que Jacques Chirac, Boutros Boutros-Ghali et Rafic Hariri préparent en grandes pompes pour l’automne.
Le type à la casquette foncée, c’est l’officier qui joue le rôle du célèbre présentateur parisien. Il est en train de réciter la dictée. Les soldats avec les bérets rouges, ce sont les candidats volontaires et celui qu’ils embrassent, c’est un mauvais élément. Il vient de faire trois fautes à la dictée, alors ses camarades lui infligent quelques brimades amicales !
C’est qu’on ne plaisante pas avec la préparation du sommet, tout doit être propre en ordre. Et pour plus de sûreté, le meilleur ami de la France – le zhom politique étranger que le chef de l’Etat français rencontre le plus souvent à l’Elysée – a fait fermer hier la chaîne de télévision privée MTV ainsi que la station de Radio-Mont Liban.
Ajoutons que MTV appartient à Gabriel Murr et que ce dernier avait eu la mauvaise idée de défaire le clan haririen lors d’une importante élection partielle dans la région du Metn. Alors, trois mois après, l’Etat bananier, à la solde de l’occupant syrien, règle ses comptes et pose les scellés définitifs sur la porte de MTV.
En fait de répétition, et pour parler sérieusement, la photo a été prise hier, vers 17 heures, devant la chaîne de télévision privée. Les Forces de la Sécurité Intérieure, les tontons macoutes de Béchar El-Assad et d’Hariri, étaient venus en grand nombre afin de tabasser sans ménagement les employés de MTV ainsi que les dizaines de Libanais qui s’opposaient à la mise des scellés. Dans l’échauffourée qui s’en suivit, les commandos ont piétiné la foule.
Welcome M. Pivot au pays de la Liberté, welcome au sommet de la fraternité francophone ! (Welcome c’est de l’anglais !)
L’AFP était sur place, puisque c’est elle qui a pris la photo. De là à la diffuser correctement sur le fil mondial de l’agence de l’Etat français ou, que sais-je, d’en faire une dépêche visible des médias tricolores, il y a un pas qu’à l’AFP on ne franchit pas lorsqu’on pourrait mettre en question, et la politique du partenaire de M. Chirac, et l’opportunité de tenir le sommet de la Francophonie dans ces conditions.
Et vlan pour la liberté des Français de savoir ! On envoie des reporters, on photographie et on se tait le plus possible. Du coup – et j’ai bien tout regardé – pas de dépêche de l’AFP sur le fil monde, pas d’écho sur les médias tricolores : il n’y avait pas, ce matin, une ligne sur ces événements dans les journaux virtuels du Monde, de Libération, du l’Obs, du Figaro et de l’Express. Le Monde préférant nettement sponsoriser, aux côtés du Ministère français de la culture et d’Air France, des happenings en marge du sommet francophone.
Chacun ses choix et puisque le nôtre c’est de vous informer, sachez aussi qu’un soldat libanais ainsi que trois Palestiniens ont perdu la vie lors d’échanges de tirs – c’est la formule consacrée, celle qui ne permet en aucun cas d’identifier les responsabilités des uns et des autres, que l’AFP réserve aux événements qui se déroulent en Israël et dans les territoires palestiniens – qui ont eu lieu dans le camp de Wafel, près de Baalbek.
Sur cet incident non plus, vous ne lirez rien sur le fil mondial de l’AFP ni dans les journaux déjà cités ! Il semble que le prix de la vie des Palestiniens n’a pas la même valeur, suivant qu’ils meurent au Liban ou en Israël. Les blessés par balles se comptent en outre par dizaines, dont certains sont dans un état critique, mais vos médias ayant décidé que ces Palestiniens-là n’intéressaient pas les Français, vous n’en entendrez pas parler.
Et comment mettre ce silence sur le compte du hasard, lorsque Jacques Chirac reçoit ce matin le vice-président de l’occupant syrien, M. Abdel Halim Khaddam, à l’Elysée ? Surtout que Khaddam ne fait pas mystère de ses vues pour l’avenir du pays aux cèdres, lui qui déclarait au quotidien koweitien Al Raa’yé il aam :
"Le Liban est une partie de la Syrie et nous ne cesserons jamais de le répéter pour que cela soit clair !"
Le chef de l’Etat français reçoit ainsi le représentant de l’un des pays les plus racistes, terroristes et bellicistes du globe, se contre-balançant une nouvelle fois du sort des milliers de militants pacifiques des droits de l’homme qui croupissent – certains depuis plus de 30 ans ! – dans les geôles infectes de Damas. Qu’importe, en plus, à Jacques Chirac que les services de renseignement israéliens et américains soient désormais persuadés que Béchar El-Assad a prêté refuge au Liban à près de 200 mercenaires d’Al-Quaïda, fuyant l’Afghanistan (où des soldats français les combattent !) ? Le grand dessein de Chirac, surtout à la faveur de ses intérêts pécuniaires particuliers, c’est de normaliser l’annexion du Liban par la Syrie. L’organisation du sommet de la Francophonie, à grands frais pour le contribuable français, n’aura rien à voir avec le rayonnement du français dans le monde. Ce sommet aura au contraire pour finalité, au mépris de toutes les libertés et de toutes les valeurs de la France, de consacrer la domination d’un pays ami par une dictature sanglante avec laquelle la République ne partage aucune valeur humaine.
Et puisque toute la presse française s’en fout…
Par Mailroom (Mailroom) le vendredi 06 septembre 2002 - 18h16: |
Cet etude est dediee a la memoire de Messaouda bat Zaiza Ichay
Le Baal Cham Tov donnait un exemple pour expliquer le sens de la sonnerie du Choffar a Roch Hachana:
Un fils de roi a ete exile pendant longtemps, loin du palais royal. Lorsqu'il revint au palais apres de longues annees, avec des habits vieux et dechires, les serviteurs du roi ne reconnaissait pas en lui le prince qu'ils avaient connu, et ne l'ont pas laisse approcher du palais. Mais lorsqu'il a pu voir passer le roi, son pere, il s'est ecrie : "Papa, papa, sauve-moi !". Le roi a alors reconnu la voix de son fils, son cri l'a saisi jusque dans les trefonds de son ame, et il s'est bien sur empresse de la ramener a lui.
De la meme facon, notre ame est descendue en exil, loin spirituellement du trone celeste, de la table paternelle. Elle a ete enfermee dans un corps physique, avec lequel elle s'est meme eloignee contre son gre de la volonte divibne, du cote de la saintete, pour accorder de la place aux forces impures. Le jour de Roch Hachana, lorsque notre ame desir ardemment revenir a D-ieu, alors elle pousse du plus profond d'elle-meme ce meme cri : "Papa, papa, sauve-moi!".
Ceci est le sens de la sonnerie du Choffar : c'est le cri du profond de notre ame.
Un cri est compose de deux vecteurs : son contenu et sa profondeur. Le vecteur principal est la profondeur du cri.
Le contenu du cri vehicule une demande. Cette demande sera differente chez chacun de nous. Par contre, la profondeur du cri est la meme pour chaque juif. C'est le cri de l'ame, qui a soif de retour vers D.ieu. Certains crient de facon visible, leur cri peut s'entendre jusqu'a l'exterieur, alors que d'autres le font de facon interieure, imperceptible. Mais chaque cri contient la meme soif de retour, celle qui emane de l'ame de chaque juif.
Ce cri, qui se devoile par la sonnerie du choffar, s'eleve jusqu'au trone divin et est entendu de D.ieu. La benediction qui est prononcee avant la sonnerie du choffar contient les mots suivants :
"qui ecoute la voix des sonneries de son peuple Israel avec misericorde".
La loi juive nous interdit de prononcer une benediction en vain. Par exemple, il est interdit de prononcer la benediction sur un aliment si on ne va pas le consomer sur le moment, ou de redire la benediction une seconde fois, alors que l'on s'en est deja acquitte, etc... Meme dans un cas de doute si la benediction est necessaire ou non, il nous est interdit de la dire.
Il est donc certain que cette benediction que nous prononcons se realise concretement, et que nos sonneries de cgoffar sont effectivement entendues et agrees par D.ieu.
Le Rabbi Lervi Its'hak de Berditchov donnait l'exemple suivant :
Un fils voulait que son pere lui donne une pomme, et le pere ne voulait pas la lui donner. Que fit le fils? Il s'est empresse de prononcer la benediction "... bore peri haets" - "... qui cree le fruit de l'arbre". Le pere, ne voulant pas que son fils ait prononce une benediction en vain, a ainsi ete bien oblige de lui donner la pomme.
Il en est de meme pour nous. Lorsque nous prononcons, danns la benediction, que D.ieu "ecoute les sonneries de son peuple Israel avec misericorde", D-ieu est en quelque sorte oblige, si l'on peut s'exprimer ainsi, de l'accomplir, afin que la benediction de ses enfants ne soit pas vaine.
Si deja un pere de chair et d'os, de toute evidence, se comportera ainsi envers son fils, lui donnera la pomme qu'il ne voulait pas donner, a plus forte raison en est-il de D.ieu, qui ne demande qu'a accorder la benediction a son peuple d'une main large, mais attend simplement que nous le lui demandions.
Nous avons ainsi l'assurance que lorsque nous sonnons le Choffar le jour de Roch Hachana, nos sonneries accedent jusqu'a D.ieu et sont recues par Lui avec bienveilance, et qu'il accorde alors a chacun d'entre nous une bonne et douce annee.
Ktiva ve'hatima tova.
Bonne fete a tous,
Chlomo
Par Pignouf (Pignouf) le vendredi 06 septembre 2002 - 14h20: |
schana tova a vous tous mes amis harissiens
que cette année vous soit douce ainsi qu' NAO
et que tout se passe bien pour ellej'auré une pensé pour toi NAO au momment de la priere pour toute la lumiere que tu a apporté sur se site
et que nos prieres se soir converge ver ISRAEL
pour leures apporté la PAIX la douceure et la joie chabat schalom et encore une fois schana tova a vous tous mes amis d'arissa
sion
Par Nao (Nao) le vendredi 06 septembre 2002 - 04h27: |
A tous les amis harissiens (qui sont formidables!), Shana Tova Oumetouka.
Un grand merci a cette chere Annie Boukris pour m'avoir envoye via fedex (cote ouest vers cote est) le concentre de pkaila que je n'aurais pu faire dans mon etat! Greace a elle, les traditions tunes seront bien respectees pour le 1er soir de fete.
Merci a tous mes amis fideles Michka, Braytou, Bazooka, Jaco de vous enquerir de mes nouvelles.
Je vous aime tous!
Je vous promets qu'Harissa aura la primeur de l'evenement quand bebe sera arrive!
Hag Sameah et Hatima Tova
Nao
Par Anonyme (Anonyme) le jeudi 05 septembre 2002 - 20h14: |
IL FAUT SAUVER LE MONT DU TEMPLE !
Article paru dans le Jerusalem Post du 3 septembre 2002.
Auteur: Daniel Pipes, directeur du Forum du Moyen Orient, auteur de l'ouvrage "l'Islam militant a atteint l'Amérique", journaliste contribuant à divers journaux prestigieux, site: www.DanielPipes.org
Traduction: Albert Soued, écrivain, site: www.chez.com/soued/conf.htm , le site des Symboles dans la Bible.
Le Mont du Temple à Jérusalem est le lieu le plus sacré pour les Juifs et il est considéré également pour sa sainteté aussi bien par les Chrétiens que par les Musulmans. Il va bientôt s'effondrer du côté Sud!
Malgré les apparences, ce plateau de 14 hectares n'est pas naturel mais il est constitué d'une esplanade construite, il y a des siècles, par l'empilage de rochers de forme parallélépipédique, les uns sur les autres. Une partie du mur méridional pourrait s'effondrer du fait que l'Autorité Palestinienne a le contrôle administratif sur le Mont du Temple depuis le milieu des années 90, et qu'elle a réalisé depuis cette date des changements structurels dans le but de renforcer les revendications musulmanes sur le site. Elle a principalement transformé en mosquée un espace longtemps abandonné, sur le flanc sud, connu sous le nom des "Écuries de Salomon". Ces modifications ont affaibli le mur méridional dont une partie s'est bombée de 71cm, sur une superficie de 190 m2.
L'Autorité Palestinienne ne s'en inquiète pas. "Ce bombement est sous contrôle, depuis les années 70 et n'a pas évolué ni bougé en 30 ans" dit Adnan H'ousseini, directeur de l'autorité religieuse Islamique, appelée Waqf, qui supervise le Mont du Temple. "Il est stable, et nous ne sentons pas que la situation soit dangereuse".
Des sources Israéliennes sûres ont une opinion différente. Déjà en 2001, l'Autorité des Antiquités Israéliennes (AAI) a averti que si le problème n'était pas appréhendé, le bombement pourrait causer des "dommages irréversibles" au Mont du Temple. Aujourd'hui les avertissements deviennent pressants: "le mur est en danger d'effondrement", dit Shouka Dorfman, présidente de l'AAI. "Il s'écroulera sûrement si on ne fait rien pour y remédier" dit Giora Solar, ancien de l'Institut de préservation Getty. "Il pourrait s'écrouler" dit le maire de Jérusalem Ehoud Olmert.
"Il va s'effondrer!" avertit Eilat Mazar, un archéologue de l'Université Hébraïque. Il poursuit: "Le problème essentiel à présent c'est de savoir s'il va s'effondrer sur la tête de milliers de gens qui viennent prier ici, ou bien, si on va le faire écrouler d'une manière contrôlée". Le moment de vérité pourrait se situer en Novembre, pendant le Ramadan, quand des milliers de fidèles musulmans vont se tasser dans la mosquée des Écuries de Salomon. Leur poids et leurs déplacements pourraient faire céder le mur, provoquant l'écroulement de tas de blocs de plus d'un mètre sur les fidèles, et la mort d'un grand nombre d'entre eux.
À juger des suites d'incidents qui ont déjà eu lieu à Jérusalem, tels que l'incendie de la mosquée d'Al Aqsa en 1969 ou l'ouverture d'un tunnel en 1996, un tel désastre pourrait entraîner au moins des échauffourées à grande échelle à Jérusalem, sinon une crise internationale chaude. Si les choses s'enveniment, elles pourraient précipiter une vague de violence en Europe et même une guerre israélo-arabe! Ces événements pourraient compliquer une guerre contre l'Irak, dévier l'attention de la guerre menée contre le terrorisme, et accroître sensiblement le prix du pétrole. Au pire, ils pourraient déclencher un "messianisme de fin de monde" dans les trois religions monothéistes, avec des conséquences incalculables.
L'intégrité structurelle de ce mur ancien est une affaire sérieuse à prendre en considération. Pourtant, les gouvernements successifs, aussi bien travaillistes que Likoud ont abdiqué de leur responsabilité, faisant la sourde oreille aux prévisions anxieuses des spécialistes. Leur insouciance vient de deux raisons.
D'abord le souvenir des événements de 1969 et de 1996, suffit à expliquer pourquoi tout premier ministre israélien veut rester en dehors des lieux saints de Jérusalem. Ensuite la tradition est longuement établie que l'autorité qui gouverne à Jérusalem, qu'elle soit ottomane, anglaise, jordanienne ou israélienne respecte le statu quo, en acceptant tous les précédents établis, et reste en dehors des nombreuses disputes religieuses sans fin de la ville.
Ainsi, quand Israël s'est emparée du Mont du Temple en 1967, elle a permis au Waqf d'être responsable des lieux. L'Autorité Palestinienne a exploité ce privilège vieux de 35 ans pour accroître les revendications musulmanes sur le Mont du Temple, notamment en construisant une nouvelle mosquée (pour 20 000 personnes!) dans les Écuries de Salomon. Que le Waqf nie tout problème structurel, c'est que l'Autorité Israélienne n'a plus aucun pouvoir ici, puisqu'elle est partie sur la pointe des pieds!
Mais on ne peut plus se permettre ce jeu. L'enjeu n'est plus une chamaillerie autour de qui va nettoyer telle ou telle marche d'une église, ou qui aura tel horaire pour entrer dans un sanctuaire. Un désastre est en train de se former.
Comme un éditorial du Jerusalem Post le dit si justement, que le gouvernement israélien ait abdiqué de ses responsabilités est pour le moins "scandaleux" et, même tardivement, il doit aujourd'hui "enfin affirmer sa pleine souveraineté sur cet espace"
Les gouvernements autour du monde, les organisations juives et d'autres qui ont une influence quelconque sur le premier ministre Israélien, devraient l'inciter à s'occuper de ce mur avant qu'il n'explose, et plus avec lui!
Par Albert (Albert) le jeudi 05 septembre 2002 - 20h14: |
Dans quelques minutes, la remise des OSCARS D'OR
HARISSA au theâtre de SIDI MARDOUM.
LE JURY
Par Admin (Admin) le vendredi 06 septembre 2002 - 19h49: |