Par Admin (Admin) le dimanche 15 septembre 2002 - 05h04: |
Par Toufiq (Toufiq) le samedi 14 septembre 2002 - 06h23: |
merci nao pour ta derniere intervention et aussi a notre cher baba emile.nao c'est pour quand l'heureux evenement?boy or girl? joyeux kippour a tous.
Par Nao (Nao) le samedi 14 septembre 2002 - 00h26: |
Cher Slim,
Je te remercie de ta reponse (je m'y attendais un peu). Je ne crois pas qu'il soit question d'ignorance ou de mauvaise perception de l'islam par le monde exterieur. D'ailleurs, je n'avais jamais entendu cette theorie selon laquelle le musulman croit que le Juif veut detruire le monde musulman. Ca me fait doucement marrer car 1/ comment renverser un monde de 600 millions de fideles alors que nous les juifs ne sommes que 15 millions ds le monde 2/ nous ne faisons pas de proselytisme ce qui n'est pas le cas de l'islam qui dit explicitement par la voix de ses imams et mollahs qu'il faut convertir a la pointe de l'epee et que le Jihad doit etre le but supreme!
Chaque religion a ses defauts mais contrairement a ce que tu penses, il existe des courants moderes ds le judaisme (appelons ca le judaisme liberal)comme ds le catholicisme (ex certains mouvements qui autorisent le mariage des pretres ce qui est interdit par l'eglise catholique de Rome). Toi qui connait l'islam mieux que nous, je te demande: existe t'il des mouvements plurilateraux au sein de l'islam??? si oui, ou?
Ce sont les musulmans eux-meme qui donnent l'image d'un islam integral/maximaliste/unilateral et personne d'autres qu'eux!
Autant je salue la foi du musulman pour Dieu que je trouve admirable car profonde et sincere (la priere en arabe est plus forte/vibrante pour moi que la priere en hebreu), autant elle nous effraie par ses cotes violents, aveugles voire quasi obsessionnels!
A observer le monde musulman depuis l'exterieur, on ne voit pas transpirer de l'Islam de voix dissonantes a grande echelle! Oui il y a des gens comme toi qui heureusement ont une idee autre de l'islam et qui se detache des appartenances religieuses pour communiquer avec des non musulmans. Mais est ce que ceux-ci se sont cree/rassemble en un mouvement modere comme cela s'est manifeste ds le monde juif ou le monde chretien? ces moderes ont-ils vraiment le droit a la parole et le droit d'exister? et surtt ne sont-ils pas consideres par leurs freres comme des renegats dangereux pour la survie de l'islam et comme des imposteurs???
Ton avis m'interesse.
Le debat est ouvert...
Gmar Hatimah Tova a tous les Harissiens et bon Jeun de Yom Kippour (Kippour c'est dur dur mais apres l'effort, le reconfort: citronnade, boulous et confiture de coings! miam!)
En esperant qu'Israel passera ce Kippour dans la tranquillite!
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le vendredi 13 septembre 2002 - 21h27: |
Si nous réussissons à unir toutes les religions nous redeviendrons les enfants de D'. Car jusqu'à présent la création des religion n'a fait que séparer les êtres humains.
Donc commençons à redevenir d'abord des enfants innocents pour que nous puissions trouver ce qui nous unis.
Par Suzy (Suzy) le vendredi 13 septembre 2002 - 20h42: |
Mes chers amis harissiens , je vous souhaite une chana tova e douce comme le miel. une khatima tova , de la part de susy qui vous adore tous. a mes amis joseph. albert. je voudrais que vos reves se realisent selon vos desirs, compagnons d'aventures harissienes. Bisous a tous mes amis du cafe des dattes. susy.
Par Mailroom (Mailroom) le vendredi 13 septembre 2002 - 17h14: |
TUNES CELEBRES
Chers amis,
Je voulais sincèrement vous feliciter pour votre site, car c'est un réel plaisir de le visiter régulièrement , car on y découvre quotidiennement des nouveautés !
Aussi concernant les tunes célèbres de France, auriez vous oublié le plus grand metteur en scène juif tunisien "Gilles Cohen" fils de chouchou l'atar épicier de renom a la goulette et a Paris.
Merci de bien vouloir le rajouter !
Shana Tova
Lalou.
Par Mena (Mena) le vendredi 13 septembre 2002 - 16h58: |
Quand Narcisse joue les vieux-beaux intéressants ! (info # 011209/2)
Par Salomon Pardess © Metula News Agency
Hubert Védrine, l’ancien maître du Quai d’Orsay a encore frappé un grand coup. Jugez-en plutôt.
1. La blessure narcissique
Dans Proche-Orient.info, d’abord, puis dans Marianne, il se croit obligé de jouer les Jack Lang et de se dire indispensable, en lieu et place de De Villepin. En fait, il se sent obligé de prouver qu’il n’est pas mort (politiquement s’entend).
Cette réaction est carrément suspecte, lorsqu’elle consiste, du hors-lieu décisionnel où il se trouve aujourd’hui, à tenter de faire passer ce qu’il n’a pas été capable d’imposer, quand il était dans la place. Mais le tout prend l’allure d’une réparation de blessure narcissique, lorsque le seul moyen de prouver qu’il existe est d’envoyer immédiatement un signe de détresse au Chef de la première puissance au monde, Bush, qu’il n’a pourtant cessé de contrecarrer auparavant (rappelons-nous le mot de Powell sur les « vapeurs » du ministre), et ce, en lui disant : « ne m’oubliez pas, j’existe ».
Dans ce contexte, on comprend également que le parti pris de Védrine pour les Palestiniens et les reproches adressés aux Américains (les Israéliens, eux, sont carrément pointés du doigt), qui expliquent, d’ailleurs, pourquoi l’ex-ministre a applaudi des deux mains au livre de Charles Enderlin « Le Rêve Brisé », lorsqu’il s’est fendu d’un article intellectuellement complice dans un journal de complaisance, Le Monde, il y a quelques semaines, ne fassent pas la une de la publication de son interview dans Marianne.
2. Une profession de foi obsolète
Bien que la situation comparée de la France et d’Israël se soit caractérisée par un fiasco total de la gauche, Védrine continue d’analyser les relations diplomatiques entre les deux pays en faisant croire qu’en France, en Europe, en Israël, dans les territoires sous Autorité Palestinienne et aux Etats-Unis, la solution au conflit israélo-palestinien relève d’un esprit de gauche. Il continue de tromper l’opinion publique française et internationale en dessinant un axe de paix Clinton-Rabin-Barak-Arafat-Védrine-Europe, opposé à un axe de guerre Bush-Netanyahou-Sharon, invalidant du même coup aussitôt sa supplique adressée au maître de la Maison Blanche dans le Washington Post (supplique dont tout le monde sait que Bush n’a vraiment que faire).
3. Un aveuglement systématique
Védrine continue d’opposer sécurité et politique, comme si la sécurité n’était pas le premier des droits politiques, et comme si cette opposition ne dissimulait pas une autre opposition, beaucoup plus pernicieuse, entre pragmatisme sécuritaire et idéologie dangereuse.
En effet, si la gauche israélienne s’est révélée incapable de se maintenir au pouvoir, c’est avant tout parce qu’elle a continué de croire que « les idées peuvent casser des briques » et qu’une volonté de paix peut contraindre une volonté de ne pas faire la paix à la faire.
Or, outre que ces idées n’ont pas été très brillantes (on ne peut pas dire que Pérès ait fait flamboyer l’entendement de gauche, et Barak lui-même est revenu sur certaines de ses naïvetés antérieures – naïvetés, vous avez dit naïvetés ? Comme c’est naîf ! -) les briques sont devenues de plus en plus épaisses.
Du même coup, Arafat ayant fait sauter Barak à la barre fixe, le pragmatisme de la gauche l’a finalement emporté. La gauche est donc entrée dans le gouvernement d’Union Nationale, et il n’y a que Védrine, et peut-être l’idéaliste Schlomo Ben Ami, ainsi que tous ceux qui sont chargés d’entretenir les mythes, qui pensent que « les travaillistes y sont en otage ». Depuis, Védrine se sent peut-être conforté dans son analyse, du fait de la démission dudit Ben Ami de la Knesset. Mais, si tel est le cas, c’est qu’il se sera bien gardé de réfléchir au profond mouvement dépressif et régressif qui caractérise aujourd’hui, en Israël, la gauche de ceux qui échouent : Rabin, Pérès, Barak….
Or, pour renouveler l’esprit de gauche, s’il existe encore, il faut commencer par travailler en profondeur les raisons pour lesquelles cette gauche s’est mise dans cette position. Sentiment de toute-puissance de Rabin qui l’a conduit à lever sa garde, utopie de Pérès, naïveté de Barak…
En fait, si, malgré leurs désaccords avec la droite (menacée à son tour par un autre effondrement de ses valeurs, que dissimulent encore les heureuses avancées sécuritaires actuelles), les travaillistes restent au gouvernement, c’est parce que l’argument existentiel est supérieur à l’argument idéologique. Védrine prouve seulement qu’il n’a rien voulu apprendre, pendant toutes ces années passées au Quai, sur les Israéliens, en particulier, les Juifs, en général.
Ainsi, lorsqu’il affirme qu’il est normal que l’opinion israélienne fasse passer le rétablissement de la sécurité avant tout, il semble la comprendre. Mais, lorsqu’il dit que c’est « une réaction normale à la pression insupportable d’un terrorisme aveugle », il montre qu’il ne la comprend pas du tout.
En effet, l’expression « terrorisme aveugle » est complètement décalée, pour ne pas dire stupide. Les Israéliens savent qu’ils sont visés en tant que Juifs. Védrine n’ignore pas la Charte du Hamas, en particulier l’article 32 qui revendique l’héritage spirituel du Protocole des Sages de Sion. Il sait aussi parfaitement que, depuis Oslo, l’Autorité Palestinienne n’a pas trouvé un moment pour réunir son Conseil National et abolir officiellement tout article qui se réfère expressément à la destruction de l’Etat d’Israël dans sa charte.
Les terroristes de l’esprit que sont Morin, Sallenave et Naïr, qui précèdent ou suivent l’ex-ministre, sont nettement plus francs, que Védrine, lorsqu’ils opposent les Palestiniens et les « Juifs d’Israël ».
Les Israéliens savent que c’est parce qu’ils sont nés sur cette terre qu’ils sont visés par les terroristes palestiniens comme bébés, enfants, adolescents, jeunes hommes et femmes, adultes…Telle est la signification des attentats contre les civils israéliens. Ils visent des citoyens parce qu’ils sont nés juifs en Israël. Et leur finalité n’est pas seulement de tuer mais de diffuser la contagion du suicide.
Les Israéliens savent désormais que le terrorisme palestinien n’est pas aveugle, mais méthodique et systématique et que si Arafat peut aujourd’hui appeler à l’arrêt des attentats (peu d’acteurs croient, cependant, à la sincérité de ses propos), c’est bien parce qu’il a eu des connexions avec les organisations qui les ont commises.
C’est pourquoi, ils n’ont aucune raison de faire confiance à des politiciens comme Védrine ou d’autres, qui, à la tête de l’Europe aujourd’hui, dissimulent la nature de « crimes contre l’humanité » de ces attentats.
Le Rapport d’Amnesty International est d’ailleurs clair sur ce sujet. C’est sans doute la raison pour laquelle il ne fait toujours pas l’objet de la moindre analyse dans la presse européenne deux mois après sa publication.
J’ajoute, pour que mon raisonnement soit pleinement compris, et même si mon propos ne porte pas ici sur ce que Hubert Védrine a dit ou n’a pas dit, mais sur ceux des détracteurs systématiques d’Israël, que, si, à l’avenir, Amnesty International fait sa propre enquête sur la mort notamment d’Ahmed Ashwa (3ans), de Soubhi Houweiti (4 ans), de Muhammad Houweiti (3 ans), de Diana Mattar (5 ans) ou encore de Dian Raëd Mattar (2 mois) et de leur mère, lors du largage d’une bombe d’une tonne, le 23 juillet 2002, sur un quartier résidentiel de Gaza, destinée à ne tuer que leur père et mari qui était en fait le Chef de la branche armée du Hamas, et si cette ONG rejoint les résultats de celle qu’a menée la commission de l’armée israélienne qui conclut que ces morts n’étaient ni prévisibles, ni voulues ni programmées, alors, il sera clairement établi aussi que ce n’est pas parce qu’on refuse de considérer Israël comme un Etat au-dessus de tout soupçon, mais bien parce qu’on est un ennemi d’Israël qu’on l’accuse en l’espèce de « crime contre l’humanité ».
4. Une « catharsis » qui n’en finit pas
Enfin, on frémit d’effroi ou de pitié, lorsqu’on prend conscience du niveau rudimentaire d’élaboration intellectuelle et psychologique de l’ancien ministre qui avait pourtant la prétention de résoudre à soi tout seul un des conflits les plus complexes de la planète. C’est d’ailleurs la même suffisance intellectuelle qu’il a affichée le 9 septembre, lors de l’émission Mots Croisés (France 2), pendant laquelle il a prétendu qu’il fallait résoudre le conflit israélo-palestinien avant de s’en prendre à l’Irak (sous-entendu l’Irak renoncerait alors à son effort de guerre à coups d’armes de destructions massives et d’armes non conventionnelles…).
Ainsi, ce politicien se croit tout près de la vérité, lorsqu’il affirme qu’on embrouille tout à loisir, pour escamoter le problème posé par la politique israélienne dans les Territoires, « y compris par des interdits linguistiques et/ou historiques ».
Outre qu’il révèle une grande ignorance de l’histoire des peuples de la région, en ramenant la volonté des Juifs de se constituer en nation au 19e seulement et celle des Palestiniens à une simple relation en miroir avec les Israéliens, il considère qu’Israël est, depuis 1967, une puissance coloniale. Exit les retraits du Sinaï et du Liban, les traités de paix avec l’Egypte et la Jordanie, les plans de paix avec les Palestiniens, et même les discussions entre Assad et Rabin…Les actes d’Israël comptent beaucoup moins que les intentions que Védrine lui prête.
C’est alors que cet obscurantisme politique s’éclaire. Védrine cite astucieusement les islamistes et le Hamas « qui considèrent le président de l’Autorité palestinienne comme un « collabo » », pour expliquer que ce sont « l’occupation et les mille humiliations ou agressions qui en découlent » qui alimentent leur manière de décrire le conflit israélo-palestinien. Pour qui sait lire, cela signifie que cette description qui oppose la puissance coloniale des occupants et les collabos, d’un côté, les résistants (le mot n’est pas dit, mais il s’impose dans son raisonnement), de l’autre, relève de la réalité. Bref, la grille de lecture de l’ex-ministre est la guerre franco-allemande de 39/45. Il y a, d’un côté, Israël, qui, comme l’Allemagne nazie l’avait fait pour la France, veut annexer et coloniser les territoires palestiniens. Il y a, de l’autre, le « résistant » Arafat, qu’Israël veut transformer en « collabo », notamment aux yeux du Hamas.
A ce que l’on dit, Jean Cédrine (lapsus dû à mon ordinateur) fut un ancien secrétaire général du chagrin et de la pitié. C’est pourquoi, sans accuser en aucune manière son fils de partager l’esprit de Vichy, la question se pose tout de même, de savoir si le fantôme du père ne vient pas parasiter son analyse de la situation au Proche-Orient (on dit « proche », plutôt que « moyen », aujourd’hui, car, effectivement, le conflit est plus « proche » que jamais de chacun d’entre nous).
J’attire, en effet, son attention sur les mots qui l’aveuglent. Le mot « collabo » n’avait aucune pertinence ici, sauf à justifier le fait qu’il puisse parler d’ « occupation ».
Ceci pour dire que nul n’a intérêt à se servir du conflit israélo-palestinien comme d’une catharsis personnelle infinie et aventureuse, destinée, en toute connaissance de cause ou sans le savoir (comme on dit) à régler des comptes avec son ascendance et sa filiation. Car, au bout du compte, c’est la confusion qui l’emporte.
J’en veux pour preuve qu’un homme qui pense qu’il n’y a rien à demander « aux enfants palestiniens des rues qui sont éduqués par ce qu’ils endurent chaque jour bien plus que par les manuels scolaires » est un homme qui baissera les bras devant tous les fanatismes du monde.
Car, que les Juifs aient enduré bien pire que les Palestiniens (ce qui ne justifie en rien que ceux-ci souffrent) et qu’ils n’aient jamais éduqué leurs enfants au meurtre, à la haine ni même à la vengeance, tandis que leurs enfants n’ont jamais pensé à devenir des « bombes humaines » non plus, ne joue, à l’évidence, aucun rôle dans son univers mental.
Par Slim (Slim) le vendredi 13 septembre 2002 - 15h02: |
Nao:
Tu as raison, l'Islam modere, tout comme le Judaisme modere, le Christianisme modere, Buddhisme modere, Hindousime modere n'existent pas! ce sont deux elements antinomiques!!!
C'est justement par ce qu'il n'y a pas d'Islam modere et de Judaisme modere que moi Musulman (et fier de l'etre, je ne pratique pas, mais je connais bien ma religion, je l'ai etudie, et j'ai participe a tous les Eids et ceremonies en Tunisie), et tous les autres non-musulmans d'Harissa communiquent regulierement et sans arriere pensee: par ce que notre extremisme et notre intolerance est au rendez-vous a chaque fois qu'on se rencontre!
Vous commettez la meme erreur que les ignorants dans le monde musulmans qui pensent que tous les Juifs veulent se debarasser d'eux et que le peuple Juif a une mission, celle d'aneantir le monde musulman. Ignorance begets ignorance, openness and genuine reaching out to the others will open doors of friendship and understanding.
Ce que je dis la n'est pas de vous demander d'accepter les doctrines de la religion musulmane, d'ailleurs, il y en a tellement je ne les connais pas toutes (et de toutes les facons, il n'y a pas un Islam, ils y'en a plusieurs), et je ne suis pas d'accord avec un grand nombre d'entre-elles. Mais c'est aussi le cas avec la majorite des Juifs vis a vis leur religion et pratiquement de tout autres personnes vis a vis leur religion.
La difference entre nous deux je pense, c'est que vous stigmatisez les gens par le simple fait qu'ils soient d'une telle ou telle religion, alors que moi (et la majorite des harissiens que je connais), nous ignorons totalement cet aspect quand nous communiquons, peu importe, nous sommes tous d'origine Tunisienne, nous avons des affinites et des sensibilites communes, et c'est ce qui est important.
Hag Sameah ou Kul Am Winti b'kheer.
Par Bazooka (Bazooka) le vendredi 13 septembre 2002 - 14h51: |
http://www.haaretzdaily.com/hasen/pages/ShArt.jhtml?itemNo=207920&contrassID=1&subContrassID=0&sbSubContrassID=0
Et oui, on s'prepare ....
D'ici la, Gmar Hatima Tova a tous/toutes, et surtout une grande pensee pour Nao.
Par Nao (Nao) le vendredi 13 septembre 2002 - 05h16: |
N'est-il pas un peu naif de la part des Americains de croire que si on se debarrasse de Saddam Hussein (d'ailleurs quel est l'autre tyran qui va le remplacer??), une partie du danger sera eradique???? Restent tous les autres pays arabes qui meme si ils n'ont pas la bombe atomique soutiennent activement les groupes terroristes qui peuvent faire autant de mal que les bombes de Saddam!
Qt a la nature de l'Islam qui semble tant interesser les sociologues, il n'existe pas d' islam modere! Ce sont a mon avis deux elements antinomiques!
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le vendredi 13 septembre 2002 - 05h08: |
Cher Claudius, c'est genntil d m'avoir donner le link et la direction pour arriver au theatre d'Albert, la n'est pas le probleme. Mais en appuyant la quatrieme fleche de droite je ne vois pas le rectangle qui me permets d'afficher mon texte. Merci quand meme.
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le vendredi 13 septembre 2002 - 04h41: |
Monsieur Wassym, j’ai lu votre message dans Harissa et en tant que bon enfant de la Tunisie je vous dis d’abord ”Marhaba bik”. Je ne veux pas rentrer dans la dicussion, si le départ des Juifs a été volontaire ou involontaire ou de quelle raison que ce soit. Je veux surtout souligner que, du fait que nous soyons dispersés à travers le monde, nous sentons la nécessité de nous réunir et de communiquer entre nous, afin d’appaiser le mal de l’éloignement de notre pays natal et de préserver nos bonnes traditions.
Nous sommes heureux qu’Harissa a servi à plusieurs d’entre nous pour pouvoir communiquer et s’exprimer librement sans la menace ou la peur des autorités. Comme on dit en tunisien: “ Koul A’la Keifek Ou Elbess Ala Keif Enass” (Mange à ta guise et habille-toi selon la mode des autres.)
Que vous ne soyez pas d’accord avec Pierre ou Paul c’est votre privilège mais ceci ne doit pas empêcher les autres de s’exprimer aussi comme bon leur semble, sans toutefois blesser qui que ce soit.
Je pense qu’au lieu d’être agacé par les dires de Monsieur David Eden, je crois qu’il serait sage d’écouter ses douleurs, ses plaintes et tout ce qu’il a à dire, de la même façon que je vous lis et je vous écoute. Je crois même que vos critiques sont quelquesfois incompatibles avec la politesse tunisienne que j’ai connue.
Je n’essaye pas de protéger Mr David Eden, il est ni mon frère ni mon ami, mais je lui reconnais le droit d’exprimer sa souffrance et sa vérité comme bon lui semble, et surtout qu’il est de mon pays. On dit en tunisien: “Ma Ihoss Ejamra Oucan Eli Ya’fess Aliha” (Ne sent la brûlure de la braise que celui qui l’écrase pieds nus.) ” Khali Yetfahed “ (Laissez-le se dégager)
Quant aux arguments qui font la comparaison entre Israël et la Tunisie je pense qu’ils sont faux à leur origine. Sans vouloir critiquer la Tunisie, qui est le lit dans lequel nous sommes nés, je me dois toutefois de vous rappeler, et à mon regret personnel, que la Tunisie, sans être forcée avait choisi par son propre gré et depuis son indépendance à faire partie du Monde Arabe. Si je ne me trompe pas le Monde Arabe est financièrement très riche.
Figurez-vous que dans les années 1948 à 1950 Israël devait choisir entre le camps soviétique et le camps américain, Israël alors avait choisi le camps américain. A noter qu’en ce temps-là l’Amérique ne voulait pas fournir des armes à Israël. Toutes les aides venaient alors des pays communistes, la Tchékoslovaquie, la Pologne, la Bulgarie, etc...
Je suis convaincu que lorsque la Tunisie sera prête à absorber des aides financières comme Israël, elle les recevra, et je me permets de vous dire que les fonds ne manqueront pas. Sachant bien, en tant qu’économiste, que les finances sont toujours attirées par la stabilité et la transparence de toutes les institutions du pays et de la protection de son système juridique, sans oublier la libre circulation monétaire, des personnes, et des biens. Si Israël n’avait pas ces genres d’institutions et de protection elle perdrait toutes aides financières américaines.
J’espère bien que la Tunisie connaîtra la démocratie avant tous les pays arabes. Je n’ai pas besoin de flatter le peuple tunisien, mais je sais que si le fanatisme arabe ne contaminera pas ce peuple, la Tunisie connaîtra la prospérité et l’évolution qu’Israël a connues.
Amicalement votre.
Emile Tubiana
Par Claudius (Claudius) le jeudi 12 septembre 2002 - 23h39: |
Mon cher Emile,
Rien n'est plus simple:
Vous allez à l'adresse suivante http://www.harissa.com/Portail/forums.htm
Et vous cliquez sur la 3ème ligne qui s'intitule:
Le petit théâtre de Breitou
Voilà, c'est tout, il suffit de demander.
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le jeudi 12 septembre 2002 - 23h02: |
Albert tu n'as pas à le dire je sais que tu es propre mais il n'empêche que tu me dis:
"Pour le petit trou du théâtre, il est grand ouvert pour toi et je suis un peu fachè que tu n'es pas encore franchi le pas , moi qui guettais tous les soirs ta rentrèe.. "
Avec ça tu m'as encore pas donné ni la clef ni le trou comme celui des commentaires. Ou veux-tu que j'insère ma pièce de théâtre encore plus tu ne m'as pas attribué un rôle.
"Ourass Baba" je ne trouve toujours pas le trou rectangulaire.
Tu sais quoi? Je vais mettre ma pièce dans le café Tmanik et je te laisserai à toi la primeur et le soin de la placer dans ton théâtre. DACOURDO YA KHOUYA? KHALINI NELAB MA'K ECHKOUBA. COMME DANS LE PASSE CHEZ BICHI. MNIH.!
Voici le proverbe du jour:
"A'ala hbabi yechmetou fia Endoiani" ( A cause de mes amis mes ennemis se réjouissent.) et puis puisque on parle du trou voici un autre:
"A'amel noqba fel mâ" Il a fait un trou dans l'eau et puisque l'on dit jamais deux sans trois voila encore un:
"A'ater fi sojra qala salam a'alik" (Il s'était cogné à l'arbre il lui a dit bonjour)
Par Emma (Emma) le jeudi 12 septembre 2002 - 22h33: |
Mort à l'Amérique
Par Daniel Pipes
New York Post
September 8, 2002
http://www.danielpipes.org/article/460
http://www.nypost.com/postopinion/opedcolumnists/56446.htm
La guerre des Etats Unis contre le terrorisme n’a pas commencé en septembre 2001. Elle a commencé en novembre 1979.
C’était peu de temps après la prise du pouvoir par l’Ayatollah Khomeiny en Iran. Il avait déclaré « Mort à l’Amérique », et inévitablement, les attaques contre les américains commencèrent peu après. En novembre 1979, une foule de militants islamiques prenait d’assaut l’ambassade américaine à Téhéran et retenait en otage 52 américains pendant 444 jours.
Il y eut huit morts parmi les membres du commando envoyé pour libérer ces otages en avril 1980. Ce furent les premières victimes américaines du militantisme musulman. Il y en eut d’autres :
- Avril 1983 : 17 morts à l’ambassade américaine à Beyrouth.
- Octobre 1983 : 241 morts à la caserne des ‘Marines’ à Beyrouth.
- Décembre 1983 : 5 mors à l’ambassade américaine au Koweït.
- Janvier 1984 : Assassinat du président de l’université américaine à Beyrouth.
- Avril 1984 : 18 morts près d’une base aérienne américaine en Espagne.
- Septembre 1984 : 16 morts à l’ambassade américaine à Beyrouth (à nouveau).
- Décembre 1984 : 2 morts lors d’un détournement d’avion vers Téhéran.
- Juin 1985 : 1 mort lors d’un détournement d’avion vers Beyrouth.
Après un répit, les attaques recommencèrent. Il y eut respectivement 5 et 19 morts dans des attentats commis en Arabie Saoudite en 1995 et 1996 ; 224 morts dans les attaques contre les ambassades américaines au Kenya et en Tanzanie en août 1998 ; 17 morts dans l’attentat visant le navire USS Cole au Yémen en octobre 2000.
Simultanément, les attaques meurtrières du militantisme musulman avaient lieu sur le sol américain :
- Juillet 1980 : un dissident iranien tué dans la banlieue de Washington.
- Août 1983 : un chef de la secte musulmane Ahmadiyya tué à Canton (Michigan).
- Août 1984 : trois indiens tués dans la banlieue de Tacoma (Etat de Washington).
- Septembre 1986 : un médecin tué à Augusta (Géorgie).
- Janvier 1990 : un libre-penseur égyptien tué à Tucson (Arizona).
- Novembre 1990 : un leader juif tué à New York.
- Février 1991 : un islamiste égyptien tué à New York.
- Janvier 1993 : deux membres du personnel de la CIA tués juste à l’extérieur du quartier général de l’agence à Langley (Virginia).
- Février 1993 : six personnes tués au World Trade Center.
- Mars 1994 : un jeune garçon juif orthodoxe tué sur le pont de Brooklyn.
- Février 1997 : un touriste danois tué à l'empire State Building.
- Octobre 1999 : 217 passagers tués sur un vol EgyptAir en partance de New York.
En tout, 800 personnes ont trouvé la mort lors d’attaques menées par des musulmans contre des américains avant septembre 2001 ‑ plus qu’aucun autre ennemi depuis la fin de la guerre du Vietnam. (En outre, ce recensement n’inclut pas les dizaines d’américains tués en Israël par des terroristes musulmans).
Et cependant, ces meurtres ne comptèrent pas. Ce n’est seulement qu’avec les événements de l’année passée que les américains ont compris que « Mort à l’Amérique » était vraiment le cri de bataille de l’ennemi le plus dangereux de notre ère, l’islamisme.
Rétrospectivement, la première erreur eu lieu lors de l’assaut mené par les iraniens contre l’ambassade américaine à Téhéran. Ils ne rencontrèrent aucune résistance.
Il est intéressant de constater qu’un sergent du corps des ‘Marines’ présent à l’ambassade en ce triste jour de novembre 1979 est d’accord avec cette analyse. Rodney V. Sickmann a suivi les ordres en ne protégeant ni l’ambassade ni sa propre personne. En conséquence, il a été pris en otage et a pu par la suite témoigner (il travaille maintenant pour Anheuser Busch).
Après coup, il estime que la passivité fut une erreur. Les ‘Marines’ auraient dû faire leur devoir, même au prix de pertes en vies humaines. ‘Si nous avions ouvert le feu, nous n’aurions peut-être tenu qu’une heure’. Mais s’ils l’avaient fait, ils ‘auraient pu changé l’histoire’.
Résister aurait envoyé un signal sans équivoque que les Etats Unis d’Amérique ne pouvaient être attaqués impunément. Mais la reddition de l’ambassadeur a envoyé le signal contraire : la chasse aux Américains est ouverte. Comme le dit Sickmann, ‘tout a commencé en 1979 et n’a fait qu’empiré par la suite’.
C’est précisément l’avis d’un plus grands penseurs en géostratégie de notre temps, Robert Strausz-Hupé. Peu avant de disparaître au début de cette année à l’âge de 98 ans, Strausz-Hupé a livré ses dernières impressions et elles concernaient la guerre contre le terrorisme : ‘J’ai vécu assez longtemps pour voir le bien triompher du mal, mais à un coût bien plus élevé que nous aurions dû payer. Cette fois, nous avons déjà payé le prix de la victoire. Il nous reste à la remporter’.
Par Mailroom (Mailroom) le jeudi 12 septembre 2002 - 19h03: |
Lu dans "LE TEMPS" (Grand quotidien suisse) du 11 septembre 2002...
«Le 11 septembre n'a pas changé le monde»
Propos recueillis par Serge Enderlin, Paris Mercredi 11 septembre 2002
Rubrique: temps fort
"(...)
Le Temps: Fin janvier, George Bush proclamait l'«axe du mal» (Irak, Iran, Corée du Nord). Correspond-il selon vous à un état des lieux réel de la menace?
Pascal Boniface: C'est de la pure propagande. Non pas que les pays en question soient irréprochables, mais parce que la liste n'est pas complète. Bush a oublié de mettre sur sa liste un pays du Proche-Orient. Un pays où l'armée et ses généraux occupent une place prépondérante sur la scène politique depuis plus d'un demi-siècle, un pays qui développe des armes bactériologiques et chimiques, et qui disposerait même de la capacité nucléaire.
- La Syrie?
- Non: Israël.
(...)"
Pascal Boniface est le directeur de l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) à Paris.
Marc Hall
Par Mailroom (Mailroom) le jeudi 12 septembre 2002 - 17h54: |
POULE FARCIE
Merci beaucoup à Jack HALFON et Victor Cohen.
La famille SABBAN aura une pensée sympathique pour vous en dégustant la poule farcie.
Bonnes fêtes à tous.
Par Admin (Admin) le vendredi 13 septembre 2002 - 16h45: |