Par Admin (Admin) le jeudi 19 septembre 2002 - 05h39: |
Par Nao (Nao) le mercredi 18 septembre 2002 - 16h42: |
Salam Slim,
Ds affaire des 3 etudiants detenus sur Alligator Alley (Floride), je les ai entendu sur CNN Larry King Live. Ils sont venus faire une demonstration brillante et tres convaincante de leur non responsabilite.
Certes la Georgie est connue pour ses positions raciales. Je ne sais pas si la serveuse a menti (car cela lui aurait apporte quoi?) mais elle a surement enjolive sous la pression des evenements du 11/09.
Nao
Par Nao (Nao) le mercredi 18 septembre 2002 - 16h32: |
Vieux contre Jeune-Quand le critere de l'age intervient:
Il est clair que pour les magistrats francais il est bien plus normal de traiter avec decence un detenu comme Papon, eu egard a son age avance et a sa condition physique, que de respecter la memoire de gosses innocents et sans defense envoyes aux camps de la mort sans aucun scrupule!.
La France me fait honte car toutes ses dites valeurs morales sont tronquees! C'est un pays d'ordures!
Par Bazooka (Bazooka) le mercredi 18 septembre 2002 - 13h57: |
Force est de constater a quel point la Ligue des Droits de l'Homme est prompte a se porter partie civile contre Michel Houellebecq, et bien inerte face a la decision de la Cour d'Appel de Paris concernant la remise en liberte de Papon ....
La reaction serait-elle conditionnee par, et proportionnelle a, la representation numerique nationale que constitue chaque communaute ?
Comme le disait J-P Chemla a propos de Bigard :
" 7 millions de musulmans contre 600.000 juifs : y’a pas photo !"
Ci-dessous le communique de la LDH :
Suspension de peine pour Maurice Papon
La LDH prend acte de la decision rendue par la chambre de l’instruction pres la Cour d’appel de Paris conduisant a la suspension de la peine de Maurice Papon et donc a sa mise en liberte.
Cette decision a pu etre prise a la suite des modifications legislatives qui confient aux magistrats la responsabilite d’apprecier la compatibilite de la detention avec l’etat de sante de la personne incarceree.
La LDH constate que la situation d’aujourd’hui aurait ete differente si l’institution judiciaire n’avait pas, pendant 17 ans, use de bien des echappatoires pour ne pas juger Maurice Papon. Elle comprend et s’associe a l’emotion des victimes, qui, comme la LDH, ne pourront que constater que Maurice Papon en definitive n’aura jamais assume la totalite de ses responsabilites, celles de Bordeaux en 1942 ou celles de Paris en 1961.
Paris, le 18 septembre 2002
Par Henri (Henri) le mercredi 18 septembre 2002 - 13h22: |
Subject: scandaleux!
La scène qui suit a eu lieu dans un vol de la compagnie British Airways
>entre Johannesbourg et Londres.
>Une femme blanche, d'environ cinquante ans, s'assied à côté d'un noir.
>Visiblement perturbée, elle appelle l'hôtesse de l'air
>- Quelle est votre problème, madame ? demande l'hôtesse.
>- Mais vous ne voyez donc pas ?, répond la dame. Vous m'avez placée à côté
>d'un noir.
> Je ne supporte pas de rester à côté d'un de ces répugnants. Donnez-moi
>un
>autre siège.
>- S'il vous plait, calmez-vous, dit l'hôtesse de l'air.
> Presque toutes les places de ce vol sont prises. Je vais voir s'il y a
> une place disponible.
>L'hôtesse s'éloigne et revient quelques minutes plus tard.
>- Madame, comme je le pensais, il n'y a plus aucune place
> de libre dans la classe économique. J'ai parlé au commandant et il
> m'a confirmé qu'il n'y a plus de place dans la classe exécutive.
> Toutefois, nous avons encore une place en première classe.
>
>Avant que la dame puisse faire le moindre commentaire, l'hôtesse de l'air
>continue :
>- Il est tout à fait inhabituel dans notre compagnie de
> permettre à une personne en classe économique de s'asseoir en première
> classe. Mais, vu les circonstances, le commandant trouve qu'il
> serait scandaleux d'obliger quelqu'un à s'asseoir à côté d'une personne
> aussi désagréable.
>Et, s'adressant au noir, l'hôtesse de l'air lui dit :
>- Donc, monsieur, si vous le souhaitez, prenez votre
> bagage à main car un siège en première classe vous attend.
>Et tous les passagers autour qui, choqués, assistaient à la scène,
>se levèrent et applaudirent.
>
>
>JOURNÉE MONDIALE CONTRE LA DISCRIMINATION RACIALE
>Tu peux faire quelque chose. Commence en envoyant ce message à tous tes
>amis...
Par Bazooka (Bazooka) le mercredi 18 septembre 2002 - 13h21: |
Papon remis en liberte alors qu'il avait ete condamne pour crimes contre l'Humanite, la France fait tres fort dans le revisionnisme institutionel ...
La Communaute Juive Francaise (representee par le CRIF) fait encore plus fort en se soumettant a la decision de justice de la Cour d'Appel de Paris !
Mais qu'attendez-vous, Juifs de France, pour reagir ??!!
Par Mena (Mena) le mercredi 18 septembre 2002 - 08h11: |
Traduction d’hébreu en français d’un fax de Nahum Shahaf à Charles Enderlin :
Jeudi 07 décembre 2000
Charles bonjour,
En date du 12 octobre de cette année, j’ai reçu du général commandant de la région sud, Yom Tov Samia, afin de l’examiner, la cassette vidéo qui figure le décès de Mohamad A-Dura à Netzarim, et qui lui a été remise, selon lui, par France 2. Selon leurs dires (les dires de l’armée Ndrl.), confirmés par les vôtres, il s’agit d’une cassette complète et non montée. Cependant, à l’examen de la cassette, il apparaît qu’il n’y a pas conformité entre la longueur de la cassette en ma possession (moins de 3 minutes) et l’affirmation de Talal (Talal Abou Rahma, l’auteur du film Ndlr.) selon laquelle le film de l’événement est d’à peu près 25 minutes (affirmation confirmée par M. Abou Rahma devant notaire). Dans ces circonstances, il convient de vérifier si, par erreur, la version qui a été remise à Tsahal n’est pas une version de l’événement raccourcie et montée.
Sur ce, et à la suite de notre discussion de ce jour, je joins à la présente ma demande signée de recevoir les données complètes concernant le décès de l’enfant palestinien Mohamad A-Dura à Netzarim. Je suis intéressé par l’examen de la vérité au sujet de la mort de l’adolescent afin de la présenter à la presse et de réaliser un film relatant la violence lors de l’Intifada.
Pour parvenir à la vérité, nous avons besoin de la participation sérieuse du caméraman Talal, qui a filmé l’événement, et, dans la même perspective, de recevoir le concours de tous les autres protagonistes de l’événement. Les photographes de presse, les reporters, palestiniens et israéliens, qui se trouvaient sur place.
Jusqu’à maintenant, j’ai procédé à l’interrogatoire de certains des soldats et des officiers qui se trouvaient sur place, dans la position de Tsahal, ce jour (30.09.00). Ceci dit, je suis persuadé que la recherche de la vérité nécessite la participation de tous les intervenants intéressés par la présentation de la vérité toute entière, qu’ils soient israéliens, palestiniens au autres – comme je l’ai mentionné lors de mes discussions filmées avec 60 MINUTES de la CBS, ou lors de mes conversations téléphoniques avec la TV5 française, avec le journal Haaretz et avec d’autres entités. Je tiens à souligner, que lors de mes interviews et de mes discussions, j’ai mentionné très clairement, qu’il ne fallait pas émettre de communiqué et de conclusions avant l’examen complet de l’événement (voir la citation de mes déclarations dans le journal Haaretz par la journaliste Anna Zigelman). Toute autre citation de propos qui me seraient prêtés tomberaient dans le domaine de la rumeur et seraient inadéquats. Ceci dit, il est évident que la fuite devant l’effort commun pour tenter d’atteindre la révélation complète de l’affaire, de la part de n’importe lequel des intervenants, procède d’une sorte de rumeur.
Voulant espérer que vous êtes intéressés par la découverte entière et sans faux semblants de la vérité, comme vous me l’avez fait savoir lors de nos conversations, j’aurai plaisir à recevoir votre concours total dans l’examen de l’affaire.
Signé N. Shahaf (Shtroum)
N.B. Suite à notre conversation téléphonique, je vous rappelle la première demande que je vous ai transmise par écrit et oralement et à laquelle vous n’avez pas répondu à ce jour. La raison que vous avanciez était que ma demande n’était pas signée. Ce sur quoi, je vous fais tenir ce fax signé, qui, je l’espère, répondra à votre requête formelle.
Je désire vous rappeler, qu’en son temps, (le 17 octobre 2000), une représentante du porte-parole de l’armée du commandement sud s’est adressée à votre bureau en demandant que vous me prêtiez votre concours. Le même jour, je vous ai contacté par téléphone sur le même sujet, après que je vous eusse avisé que je bénéficiais de l’appui de Tsahal dans cette affaire.
Par Mena (Mena) le mercredi 18 septembre 2002 - 08h09: |
L’affaire Mohamad A-Dura, une immense imposture ? (info # 011709/2)
© Metula News Agency
La Ména : M. Shahaf bonjour et merci d’avoir choisi notre agence afin d’exprimer vos observations sur l’affaire Mohamad A-Dura !
Shahaf : Bonjour, je sais que vous êtes des gens sérieux et consciencieux.
La Ména : Nahum Shahaf, vous aviez été choisi pour diriger la commission d’enquête israélienne sur les circonstances de l’affaire A-Dura. Etes-vous un militaire de carrière ?
Shahaf : En aucun cas, je suis un scientifique, un physicien, spécialiste des questions balistiques et des technologies de prises de vues. C’est à ces titres que j’ai été choisi.
La Ména : Combien de membres a compté votre commission d’enquête ?
Shahaf : En plus de moi-même, il y avait un autre spécialiste civil ainsi que deux officiers de l’armée israélienne. De plus, nous avons fait appel à l’expertise de quelques dizaines de scientifiques, spécialisés dans les divers aspects de l’enquête.
La Ména : A la Ména, d’après ce que nous savions jusqu’à cette entrevue, nous avions établi que Charles Enderin ne disposait pas des éléments objectifs qui lui auraient décemment permis d’affirmer au journal télévisé de France 2 que c’étaient les soldats israéliens qui avaient tué le petit Mohamad A-Dura. D’après les informations dont nous disposions, et les recoupements que nous avions effectués, il semblait plus vraisemblable que c’étaient des tireurs palestiniens qui avaient abattu l’enfant.
Vous n’êtes pas sans ignorer, M. Shahaf, que le reportage d’Enderlin a fait depuis le tour du monde et qu’il est devenu le symbole de l’agressivité des soldats israéliens et de leur propension à tuer les civils et les enfants palestiniens. Plus encore que tout cela, les images de l’affaire A-Dura sont devenues le symbole principal de l’Intifada Al-Aksa.
Dès lors, la vérité dans cette affaire est au centre de toutes les polémiques et tout le monde veut savoir qui a tué l’enfant palestinien ?
Shahaf : Je n’entends rien aux questions de polémique. La polémique est la pire ennemie du travail des commissions d’enquêtes. L’information et la communication restent du domaine des journalistes, c’est le vôtre, pas le mien.
Pour aller droit au but de ce qui vous intéresse, et après avoir questionné durant des centaines heures la plupart des protagonistes de l’événement, les caméramans, de nombreux médecins, palestiniens et israéliens, après avoir méticuleusement reconstitué les événements et analysé les angles de tir, après avoir recueilli des heures de documents filmés, écrits et sonores, je peux vous assurer et prouver sans difficulté que les soldats israéliens du carrefour de Netzarim n’ont pas tué Mohamad A-Dura. De la position qu’ils occupaient, non seulement ne pouvaient-ils pas distinguer Jamal A-Dura et l’enfant qui se trouvait dans son dos, mais, pour le surplus, il n’existe pas de trajectoire de tir possible entre la position des soldats et celle où se trouvaient Jamal et l’enfant.
La Ména : Le père et son fils auraient-ils alors été atteints par des balles palestiniennes ?
Shahaf : Disons plus précisément que les seuls à avoir tiré en direction de Jamal A-Dura et de l’enfant sont effectivement des tireurs palestiniens mais ils ont tiré juste à côté de leurs têtes afin de donner l’impression qu’un combat se déroulait.
La Ména : Les images de FR2 montrent pourtant que l’enfant a été tué et le père grièvement blessé. Jamal A-Dura a d’ailleurs été opéré dans un hôpital de Aman des suites de ses blessures.
Shahaf : C’est inexact. Jamal A-Dura a bien été soigné dans un hôpital jordanien mais pour une blessure antérieure, une blessure à la main, datant de l’Intifada précédente – il me l’a dit lui-même et je l’ai enregistré - . Jamal n’a pas été blessé à Netzarim, j’en détiens les preuves indiscutables.
La Ména : Et son fils, Mohamad ?
Shahaf : Le jeune homme qui apparaît sur le reportage d’Enderlin et sur le timbre tunisien que vous me présentez n’est pas Mohamad (fils de Jamal Ndlr) A-Dura. Il n’a pas 12 ans comme Mohamad mais un peu plus de 14 ans. Il a l’air moins âgé parce que, sur le reportage et sur la photo, il est assis sur le dos et pas sur son derrière.
La Ména : Et les taches de sang qu’on distingue sur le reportage de FR2, elles ne sont pas vraies non plus ?
Shahaf : Je tiens à votre disposition un document filmé sur lequel on voit très clairement que l’impact d’une balle qui aurait atteint le jeune homme en plein ventre est en fait un morceau d’étoffe rouge, sensé figurer du sang, et qui tombe de la chemise du jeune homme pendant la prise de vue.
Vous comprenez maintenant pourquoi l’Autorité Palestinienne s’est opposée à l’autopsie du corps et pourquoi, les dizaines de caméramans qui se trouvaient sur place, n’ont pas pu filmer d’ambulance qui serait venue évacuer les blessés.
La Ména : L’Autorité Palestinienne a pourtant affirmé que le conducteur d’une ambulance aurait été abattu par les snipers israéliens en essayant d’évacuer Mohamad et son père. Cet épisode de l’affaire avait également fait grand bruit, accentuant l’image de méchanceté des soldats israéliens, qui tirent sur les enfants et sur ceux qui viennent les secourir !
Shahaf : Pourtant, il n’a jamais été diffusé d’images de cette ambulance, pas plus que de son conducteur ! Lorsque j’ai interrogé le cameraman de FR2, Talal Abou Rahma, il m’a expliqué les choses par ce que le chauffeur de l’ambulance mystérieuse aurait été tué bien avant d’arriver sur place – j’ai enregistré son témoignage, bien entendu -. C’est pour cela qu’il n’y a pas d’ambulance dans l’imposture A-Dura. Comment un ambulancier aurait-il pu être abattu au carrefour de Netzarim s’il ne s’est pas rendu à ce carrefour. Ca tiendrait de la magie, n’est-ce pas ?
La Ména : Pas de Mohamad A-Dura, pas de blessés, pas d’ambulancier, je crains avoir des difficultés à vous suivre ?
Shahaf : Il n’y a pas d’affaire A-Dura, il s’agit d’une imposture, lamentablement reprise par des journalistes occidentaux peu scrupuleux et exploitée jusqu’à la corde par les medias arabes et par tout ce qu’ils comptent de partisans.
La Ména : Toute l’affaire A-Dura serait une mise en scène ?
Shahaf : Je comprends votre étonnement mais il s’agit d’une technique très courante dans le camp palestinien. N’avez-vous pas vu ce film de l’enterrement de Jénine, durant lequel le mort tombe de sa civière et y remonte par ses propres moyens ?
Jamal A-Dura est un acteur bénévole de la propagande palestinienne à la même enseigne que le ressuscité de Jénine. Durant la journée de l’affaire, le jour qui l’a précédée et ceux qui lui ont succédé, des metteurs en scène, des caméramans et des acteurs volontaires ont tourné plusieurs de ces scénettes dans la zone de Netzarim. Nous avons retrouvé ces films et on y voit le tournage de petits scénarios d’horreur. Souvent, le metteur en scène s’irrite à l’endroit des acteurs qui tiennent mal leurs rôles. Les blessés se relèvent et se remettent en place pour une nouvelle prise, alors que les Palestiniens qui assistent au tournage rient et applaudissent. Je tiens, bien entendu, ces nombreux rushes à la disposition de la Ména.
Sur l’un de ces rushes, on distingue d’ailleurs parfaitement que le caméraman de FR2 Talal Abou Rahma participe activement au tournage de l’une de ces scénettes.
La Ména : L’épisode A-Dura, c’est un de ces scénarios morbides ?
Shahaf : Absolument, dans la prise où on voit soi-disant le père grièvement blessé et l’enfant mort, on distingue précisément le scripte qui, devant la caméra, montre avec ses doigts qu’il s’agit de la deuxième prise !
La Ména : N’est-il pas exact que l’armée israélienne a fait nettoyer tous les obstacles situés autour du carrefour de Netzarim tout de suite après la diffusion du reportage d’Enderlin ? N’entendaient-ils pas ainsi faire disparaître les traces de leur exaction ?
Shahaf : Il est exact que l’armée a nettoyé le carrefour mais ce fut neuf jours après l’affaire ! La raison de cette décision concerne uniquement des problèmes de sécurité. Après l’affaire A-Dura, les Palestiniens avaient ouvert le feu sans discontinuer, pendant plusieurs jours, et sans aucune provocation israélienne, sur la position de Tsahal à Netzarim et sur tous ceux qui s’approchaient du carrefour. Les tirs nourris et les cocktails Molotov provenaient de quatre emplacements distincts, que l’armée entendait raser, car, durant tous ces jours, ils empêchaient l’approvisionnement des implantions et de l’armée par voie terrestre. L’armée était alors contrainte de les approvisionner par hélicoptère.
Mais cela ne change rien à la vérité, nous avons disposé du temps suffisant afin de recueillir toutes les évidences filmées et tous les témoignages, qui établissent, à suffisance de preuves, ce qui s’est réellement passé ce jour-là à Netzarim.
Jusqu’au caméraman de la scénette, Talal Abou Rahma, le caméraman du reportage de FR2, qui déclare sur un document que j’ai enregistré, qu’il n’a jamais affirmé, pas plus que d’autres Palestiniens, que c’étaient les Israéliens qui ont tué Mohamad A-Dura !
Même Charles Enderlin m’a confié, lors d’un entretien téléphonique, qu’il n’avait jamais prétendu non plus que c’étaient les Israéliens qui avaient tué Mohamad A-Dura. Il était enregistré mais il ne le savait pas.
Il est bien évident que ces déclarations des deux hommes de FR2 sont en contradiction grossière avec ce qui est dit dans le reportage et ce qu’ils continuent de prétendre en public. En ce qui concerne Talal Abou Rhama, il a même reçu de nombreuses récompenses professionnelles* pour sa couverture de l’affaire A-Dura. Pour l’une des plus grandes impostures de l’histoire de l’audiovisuel, à laquelle, pour le surplus, il a activement participé ! La naïveté à répétition de certains médias occidentaux est à peine concevable.
La Ména : Parlant de Charles Enderlin, celui-ci prétend que Tsahal aurait refusé de se laisser interviewer sur cette affaire. Disait-il cette fois la vérité ?
Shahaf : Non seulement lui ai-je proposé de participer aux efforts de la commission d’enquête mais encore, lorsque Enderlin m’a proposé d’y associer un représentant palestinien, j’ai accepté sa proposition avec empressement.
Par la suite, j’ai couru après M. Enderlin, qui n’a eu de cesse que de s’esquiver. Il ne répondait pas à mes appels ni à mes messages, pas plus qu’à aucun de mes fax. Ses prétextes allaient du manque de temps, jusqu’à des arguties de type administratif pour le moins surprenantes.
La Ména : Lesquelles par exemple ?
Shahaf : Il m’a demandé de lui faire mes propositions par fax et lorsqu’il l’a reçu, il s’est plaint que le fax n’était pas signé. Je l’ai donc signé et renvoyé. Là, ça n’allait pas parce que le fax était en hébreu (Charles Enderlin est israélien et comprend l’hébreu Ndlr.) et qu’il le voulait en anglais. Et entre chaque épisode de cette complication épistolaire s’écoulait un temps précieux, durant lequel le journaliste ne répondait pas à mes appels. (Voir la traduction d’un fax en annexe. M. Shahaf a communiqué un fac-similé de l’original à la Ména).
Enderlin a essayé de me rouler dans la farine, cela me semble évident, mais pas moi seulement ! Dans un document signé sous serment devant un avocat de Gaza, le 3 octobre 2000 (le document est en ma possession), le caméraman Talal Abou Rahma déclare : "J’ai filmé l’événement durant 27 minutes (…)". Interviewé dans le reportage d’Esther Shapira, Charles Enderlin prétend pour sa part qu’il n’existe qu’environ six minutes de ces rushes. A moi, il a garanti, sous enregistrement, que les 2 minutes 30 qu’il avait fournies à l’armée représentaient l’intégralité du film. Cherchez l’erreur !
La Ména : Se pourrait-il qu’Enderlin ignore les faits tels que vous nous les présentez dans cette interview ?
Shahaf : J’en doute. J’en veux pour exemple que lorsque Charles Enderlin a remis les rushes à l’armée israélienne, il avait pris soin de préciser qu’ils étaient intacts, entiers et non préparés. En fait, le porte-parole de l’armée n’a reçu de sa part que deux minutes trente de bouts de films, et contrairement aux affirmations du correspondant de FR2, ces rushes avaient été volontairement endommagés et visiblement coupés et arrangés !
La Ména : Si ce que vous déclarez est exact, on serait en présence d’une imposture audiovisuelle de l’ampleur de celle de Timisoara en Roumanie, qui avait servi de prétexte à la révolution et à la mise à mort du couple Ceausescu ? Etes-vous disposé, M. Shahaf, à participer à un débat télévisé sur une chaîne occidentale, en présence d’experts contradicteurs ?
Shahaf : Bien entendu, dans l’optique de la recherche nécessaire de la vérité, à la suite d’une telle affaire, en présence de thèses si contradictoires, je crois même qu’une confrontation publique d’experts s’impose.
La Ména : Même en présence de Charles Enderlin ?
Shahaf : Sans aucun doute, je dirais même, qu’au vu des circonstances, sa présence serait essentielle, vous ne trouvez pas ?
Outre le Prix Rory Peck financé par Sony pour son reportage diffusé par France 2 sur la mort du petit Mohamad A-Dura, Talal Abou Rahma a également reçu les Prix suivants : 2000:
* Festival Scoop Prize, Angers, France
* Qurtaj Cenima Festival, Tunisia
* Palestine Prize for Arts, Literature and Human Sciences
* Qatar Honoring Prize, Doha, Qatar
* Alexandria Honoring Prize, Alexandria, Egypt
* Research Fund for the Study of Future of North-South Cultural Communication in Rabat, Morocco
* Iran Prize for the Palestinian Intifada
* Medal of Bravery, Palestinian Journalists' Association, Jerusalem 2001 Arab Journalism Prize (Best News Scoop), Dubai
* Journalist of the Year, ADC, Washington DC
* Jordanian Syndicates' Complex Prize, Amman; Radio & TV Festival Prize, Cairo.
Documents annexes à l’article : 1) le fax de Shahaf à Enderlin 2) Talal Abou Rahma 3) Jamal A-Dura et l’enfant
Par Bebel (Bebel) le mercredi 18 septembre 2002 - 07h41: |
Rachelina,
dans quel coin cherchez-vous un appart ?
dites toujours,peut-etre que je peux aider.
Line
(p.s j'habite aux environs de Jeru)
Par Lucia (Lucia) le mercredi 18 septembre 2002 - 03h38: |
Cher Emile Tubiana,
Je viens de lire votre message et vos bons voeux.
Que cette nouvelle annee soit plus douce que
l'annee passee. Meilleurs voeux de bonne sante et
bonheur au peuple Juif et aux Harissiens.
Vous avez bien fait de nous rappeler a quel point
ce site est important. C'est en meme temps la
famille que certains d'entre nous n'ont pas dans
un pays etranger, et le salon plein d'amis
sympathiques; il y a bien d'autres chatrooms,
certes, mais ici c'est different; nous avons
doublement la meme origine: nous sommes Juifs et
Tunes. S'il y a des accrochages, c'est normal
dans une grande famille. Essayons de commencer
l'annee sur le pied droit apres Yom Kippour et
pardonnons donc a ceux qui nous ont ennerves,
insultes ou attaques. Merci encore Mr. Halfon et
son groupe. Hatima Tova a tous. Lucia
Par Djlachem (Djlachem) le mardi 17 septembre 2002 - 22h06: |
Chère mamienova,
Ne donnons pas plus d'importance à ce trublion. De toute façon, le délit d'opinion n'existe (heureusement) pas en France. Vous pouvez en revanche vous défouler en lui écrivant:
bigard@bigard.com
Plus important: regardez le dernier papier de la Mena sur l'affaire Al Dura: si ce qu'ils racontent est vrai, je ne donne pas cher de la suite de la carrière journalistique de Charles Enderlin.
La morale en serait: "le crime ne paie pas"
Par Mamienova (Mamienova) le mardi 17 septembre 2002 - 18h36: |
Aujourd'hui on peut lire à travers presque toute la presse Française que Michel HOUELBEC comparait devant la justice pour injures et incitations à la haine raciale envers l'Islam.
la ligue des droits de l'homme est à l'origine de cette plainte. les dirrigeants de cette ligue ont raison de s'insurger contre ces propos jugés diffamatoires et blessants,reste à savoir s'ils feront preuve d'impartialité et s'ils considéreront comme blessants et diffamatoires les délires verbaux de bigard!
bravo pour votre pamphlet monsieur Chemla,il est excellent mais traiter de "merde" ce beauf débile de bigard serait encore trop bien le traiter!
votre éducation et votre intelligence vous en ont empêché,moi j'ai vraiment envie de me lacher quitte à être 5 minutes de ma vie aussi débile et beauf que bigard!
mais le plus ordure des deux, (des trois avec l'autre big beauf: bové!), n'est ce pas ardisson? celui ci enregistre son emission de plus en plus nulle,3/4 jours avant sa diffusion afin de couper et découper tout ce qui peut faire sensation tout en ménageant son statut cette ordure d'ardisson savait qui il invitait ,quelles questions poser pour échauffer les esprits et surtout il a su au montage garder les réponses bien pourries de bigard qui se croit irrésistible d'intelligence et d'honeteté intelectuelle!
bigard c'est la pourriture française dans tout ce qu'elle a de pire!c'est à la fois lepen,gérard nicou,jose bove et roseline bachelot ,en fait big-gard c'est un puzzle de non intelligence de non connaissance et de non honneur!
biggard à dit entre autres conneries: "je salue les pacifistes Israéliens et Américains :il leur en faut du courage ect ect"en ce qui me concerne je ne salue pas les dirrigeants du service public qui permettent une telle éructation de haine à l'égard d'un peuple: les israéliens, de la nation juive,du peuple juif dans son ensemble et de la population juive française!(rentrée harassée et déprimée ce soir là je vous assure que j'ai regardé ce programme par hasard et par désoeuvrement-pas la tête à lire ce soir là!- j'ai allumé au moment de l'intervention de bové et j'ai éteins après la bave démente de big- gard!)
monsieur Chemla votre réponse est excellente peut être pourrions nous en faire une pétition ou quelque chose ?vraiment nous ne pouvons rester silencieux face à cette bêtise officiellement haineuse c'en est vraiment trop
que faire? si quelqu'un à une idée......
Par Slim (Slim) le mardi 17 septembre 2002 - 14h37: |
Mon Cher Toyfiq:
Mais qui d'autre que notre cher et bien aime Ou Khouna Essghir Emile Toubiana
Par Rachco (Rachco) le mardi 17 septembre 2002 - 13h46: |
Donner de l'importance à une nullité comme bigard c'est encore lui faire trop d'honneur. Avec son visage irradiant l'intelligence ! Il a quand même pondu un film vu et compris que par lui - le record de la salle déserte- le laissant sur la paille -c'est quand même quelques "démoniaques juifs " Arthur, Michel Drucker etc...qui l'ont fait bosser pour survivre - pitoyable! le jean marie on ne vous saluera plus. Vous n'existez déjà plus !
Par Bazooka (Bazooka) le mardi 17 septembre 2002 - 12h48: |
Re-bonjour Slim,
A propos de Monde Arabe et democratie,
pour apporter un peu d'eau a notre moulin, cet article de Zvi Barel (plutot de gauche) recu aujourd'hui :
Un parlement arabe qui parle haut et net
par Zvi Barel
Entre le poids de l’occupation, la misere, les guerre de gangs et d’organisations, le couvre-feu, les fermetures successives des Territoires, les liquidations, les destructions de maisons et les deplacements forces, quelqu’un s’est saisi d’un fin fil d’or surgi des lambeaux effranges de la Constitution palestinienne provisoire.
Promulguee en 1996, celle-ci stipule que toute nomination de ministre doit etre approuvee par le parlement. En juin dernier, quand le president de l’Autorite palestinienne, Yasser Arafat, a nomme cinq nouveaux ministres dans le cadre des "reformes", comme on dit, il est apparu a de nombreux deputes et au public palestiniens que celles-ci rendaient peut-etre le visage de l’Autorite palestinienne plus agreable aux yeux d’Israel et des Etats-Unis, mais echouaient a repondre au besoin veritable : la facon dont le gouvernement traite ses concitoyens.
"Nous en sommes venus a nous disputer les restes au lieu de porter tous ensemble le fardeau", ecrit Nabil Amr, qui a demissionne de ses
fonctions de ministre aux Affaires parlementaires des le debut des reformes. Amr exprimait ainsi l’opinion de nombreux deputes et de larges
secteurs de la population palestinienne, conscients que la mise en oeuvre des reformes leur donnait le moyen d’ebranler le regime. Afin de contraindre le cabinet a demissionner, ils deciderent d’utiliser l’article de la Constitution qui soumet les nouveaux ministres a
l’approbation du parlement.
Ceux qui voulaient voir l’Autorite palestinienne se reformer ont obtenu bien plus qu’ils ne demandaient : tout a coup, un parlement arabe dit ce qu’il pense, des elus donnent a leurs collegues dans le monde arabe une lecon de democratie. Depuis quand un parlement arabe decide-t-il de la composition du gouvernement a la place du pouvoir etabli ? Dans quel
pays arabe (a la possible exception du Liban) arrive-t-il qu’un dirigeant ne soit pas assure de l’issue d’un vote parlementaire ?
Au sein de l’Autorite palestinienne, dont le chef a su ecarter tout rival pendant plusieurs decennies, deviner le resultat de la joute
politique est reste impossible jusqu’a la derniere minute.
L’intellectuel egyptien Amin al-Mahdi a forge l’expression "peur de la contagion democratique" pour decrire un phenomene qui se manifeste dans
le monde arabe. Il est peu probable que l’initiative prise la semaine derniere par le Conseil legislatif palestinien fasse des emules. Les vieux dirigeants arabes savent se proteger contre une telle "contagion", mais qu’adviendrait-il pour peu qu’un Etat arabe soit cree qui brise
soudain l’unite des rangs non-democratiques ?
L’exemple donne par le parlement palestinien montre que cette "menace" pourrait devenir realite, car tout parlement sorti victorieux d'une
epreuve de force avec l'executif s'accrochera au precedent ainsi pose.
En Israel, comme d’habitude, la seule question qui suscite de l'interet est de savoir si Arafat a avance ou recule et jusqu’a quel point il
compte encore. Aucun responsable gouvernemental, y compris dans les milieux du renseignement, n’avait predit le resultat de la reunion du
Conseil legislatif. Apres tout, le systeme politique israelien tout entier s'evertue a faire peser sur Arafat la responsabilite de tout ce
qui se passe dans les Territoires, et il s'est tout naturellement trouve credite du pouvoir magique d'orienter l'ensemble du processus, y compris les resultats d'un debat parlementaire.
La question, des lors, n’etait pas de savoir ce que feraient les representants de la societe palestinienne, mais si Israel n'allait pas
perdre un peu de son ecrasante victoire en laissant Arafat prononcer un discours devant le parlement. De fait, cette guerre est vecue comme une bataille personnelle contre Arafat, sans qu'on envisage jamais que la societe palestinienne puisse vouloir lutter contre son pouvoir avec la meme determination que celle deployee contre l’occupation israelienne.
L'aveuglement et la surdite face a l'evolution de la societe palestinienne menent aujourd'hui a la conclusion allegrement complaisante qui veut que la pression militaire ait engendre cette revolution de palais. Non contents de les occuper, nous aurions encore faconne leur democratie : une ligne droite irait de la mire du canon jusqu’au vote du parlement palestinien.
Mais cette evolution democratique ne s’est pas faite au seul profit d’Israel ou des Etats-Unis. Nul doute qu’elle ne se soit acceleree sous
la pression de l’occupation, car en pareille situation les plus petites erreurs se font impardonnables, et plus eclatante, sur fond d'austerite generale, la corruption de quelques-uns. Mais ne nous bercons pas d’illusions : les attentes fondamentales des Palestiniens ne changeront pas du simple fait qu’ils ont decide de nettoyer leurs ecuries; quant au gouvernement israelien, il n'acceptera jamais de relever le defi, quand bien meme le regime palestinien aurait change.
Pourquoi devrions-nous tout a la fois leur apporter la democratie et leur abandonner les territoires ?
Par Rahelina (Rahelina) le mardi 17 septembre 2002 - 11h32: |
J-26
aie ,aie ,aie,
ca approche et j'ai toujours pas trouver un appartement
rahel21 qui se mord les ongles
Par Admin (Admin) le mercredi 18 septembre 2002 - 08h15: |