Par Admin (Admin) le dimanche 29 septembre 2002 - 05h51:

Par Mailroom (Mailroom) le vendredi 27 septembre 2002 - 17h09:

Cette etude est dediee a la memoire de Israel ben 'Hanina

Ce chabbat, nous cloturerons la fete de Souccot, par celle de Chemini Atseret.
En Erets Israel, Chemini Atseret et Sim'hat Torah sont celebres le meme jour.
Dans le reste du monde, la fete dure deux jours : Chemini Atseret suivi de Sim'hat Torah.
Le jour de Sim'hat Torah, nous concluons le Sefer Torah, par la lecture de la derniere paracha, qui est "Vezot Habera'ha", et recommencons depuis le debut, par la lecture des premiers versets de la paracha Berechit.

Dans la paracha Vezot Habera'ha, nous lisons un verset fondamental :
"Torah tsiva lanou Moshe moracha kehilat yaakov."
"La Torah que Moshe (Moise) nous a ordonne est l'heritage de l'assemblee de Yaakov (Jacob)."
Ce verset est le premier que nous enseignons a nos enfants, ainsi que nos sages ont enseigne :
"Un petit, des qu'il sait parler, son pere doit lui enseigner 'Torah tsiva lanou Moshe'".

Un enfant, lorsqu'il commence a etudier la Torah, apprend s'il ne le sait pas deja qu'il existe la Michna, la Guemara, le Choul'han Arou'h, etc... de nombreux livres qui ont ete compiles par les sages d'Israel au cours des generations. Comment donc pouvons-nous lui enseigner que la Torah vient de Moshe ?
La reponse est que Moshe Rabbenou a recu toute la Torah, incluant ce qui devait etre devoile et ce qui devait pour le moment rester cache, ainsi qu'il est enseigne dans le Talmud :
"Tout ce qu'un sage dans le futur va faire decouvrir dans la Torah, tout a ete dit a Moshe depuis le Sinai".

Un fondement essentiel est que le don de la Torah n'a eu lieu qu'une seule fois. Lorsque tout le peuple se tenait au pied du mont Sinai, la Torah fut donnee dans son ensemble, apres la vision divine, par l'intermediaire de Moshe Rabbenou. Simplement, certaines parties devaient etre devoilees immediatement au mement de leur don, et d'autres plus tard au cours des generations par l'intermediaire des sages. Et il existe encore dans la Torah des choses cachees qui seront devoilees par Machia'h. Mais tout ceci, ce qui est devoile comme ce qui ne l'est pas encore, est inclu dans la Torah "que Moshe nous a ordonne".

C'est precisement ceci que nous commencons a enseigner a nos enfants, bien que ce soit quelque chose de difficile a comprendre pour un petit enfant. Nous ne cherchons pas a lui enseigner d'abord les choses faciles, puis seulement ensuite ce qui est difficile, afin de l'habituer jusqu'a ce qu'il soit capable de comprendre un sujet tellemen,t profond. Au contraire, nous lui enseignons en tout premier lieu ce verset difficile.

Ainsi, on parvient a lui exprimer l'essence reelle de la Torah. Si la Torah n'etait que des paroles de sagesse et de reflexion, il n'y aurait alors aucun interet a commencer par lui enseigner ce verset si profond et difficile a saisir. Mais l'essence de la Torah ne reside pas dans l'intellect. L'essence profonde de la Torah est la saintete divine qui transcende totalement les notions d'intellect et de comprehension. Et c'est cela que l'on doit enseigner a un enfant, des le tout debut de son etude.

C'est D.ieu Lui-meme s'habille dans la Torah, si l'on peut s'exprimer ainsi, et qui nous dit que par l'etude de la Torah, "c'est Moi_meme que vous prenez". Lorsque nous etudions la Torah, nous nous attachons avec l'essence meme de D.ieu . Et il n'y a aucune difference a ce sujet, qu'il s'agisse d'un adulte qui etudie ou qu'il s'agisse d'un jeune enfant. Pour cette raison, il est necessaire de souligner au petit enfant que la Torah qu'il etudie est divine, qu'elle a ete donnee a Moshe Rabbenou, qui nous l'a transmise a la facon d'un heritage. C'est a dire qu'elle est a chacun de nous sans conditions de capacites intellectuelles developpees ou autre, de la meme facon que meme un enfant d'un jour herite de son pere, de la totalite de l'heritage qui lui est transmis, sans qu'il ne soit tenu compte de ses capacites.

Ceci s'exprime par le minhag qui est celui de tous les juifs lors de Sim'hat Torah (litteralement : la joie de la Torah). Cette joie ne s'exprime pas en ce jour par l'etude de la Torah en profondeur, afin d'en ressentir l'aspect divin et de parvenir ainsi a la joie. Non, le minhag est juste de saisir le sefer Torah dans ses mains, alors qu'il est ferme et ne delivre donc pas ses enseignements, et de danser avec, simplement, avec ses pieds et non avec sa tete.

Ainsi nous exprimons l'essence reelle de la Torah. Nous ne la consirons pas simplement comme une source de sagesse et de reflexion, mais nous nous rejouissons sur son essence divine, qui depasse toute comprehension intellectuelle. Et de ce point de vue, nous sommes tous egaux, le juif le plus instruit et le plus verse dans l'etude comme le juif le plus simple. Ainsi, nous pouvons tous nous rejouir de facon identique lors de la fete de Sim'hat Tora, la fete de la joie de la Torah.

Bonne fete a tous,
Chlomo

Par Nao (Nao) le vendredi 27 septembre 2002 - 17h00:

La death de Deif n'a pas eu lieu! M.... Il va falloir recommencer le travail!

Par Mena (Mena) le vendredi 27 septembre 2002 - 08h45:

La Metula News Agency, le Fonds Social Juif Unifié et Radio-Judaïca-Lyon

vous convient à une conférence-débat animée par

Stéphane Juffa

Analyste stratégique, rédacteur en chef de la Ména
qui traitera des aspects stratégique et politique du conflit proche oriental et du problème de la désinformation en France, illustré par l’affaire A-Dura au Palais de la Mutualité, Place Antonin Jutard, Lyon 3ème, à proximité de la Place Gabriel Péri (accès desservi par bus, métro et tramway) à 20 heures
sous les auspices de Madame Janine MAYER, Présidente de la FSJU, de Monsieur Richard BENITAH, Président de RJL et de Monsieur Charles OHNONA, Délégué

Par Mailroom (Mailroom) le vendredi 27 septembre 2002 - 08h43:

Peut-on consulter à Paris les kétouboth du rabbinat de tunisie ?

Cohenganouna@aol.com

Par Anonyme (Anonyme) le vendredi 27 septembre 2002 - 08h25:

Par Mena (Mena) le vendredi 27 septembre 2002 - 08h20:

Tirawi, ou le colonel terroriste ! (info # 012609/2)

Par Albert Capino © Metula News Agency



Tawfik Tirawi est confiné avec Yasser Arafat dans ce qui reste de la Muqata’a.



Il a déclaré hier matin que les pensionnaires de la Muqat’a ne se rendront jamais et qu’ils ne livreront aucun des 50 terroristes recherchés par Israël, qui pourraient se trouver parmi les 200 hommes retranchés avec eux.



Tirawi n’est pas un inconnu. Il n’est pas uniquement le chef du renseignement de l’Autorité Palestinienne – fonction digne et respectable au demeurant – comme se sont contentés de l’annoncer la plupart de vos médias habituels. Contrairement à ce résumé hypertrophié – les informations manquantes constituant bien évidemment autant de dénis d’information -, les Israéliens ne recherchent pas du tout Tirawi à cause de la fonction qu’il occupe.



Plus prosaïquement, Tirawi est un chef terroriste (une personne armée s’attaquant systématiquement à des civils) et c’est à ce titre seulement que les Israéliens aimeraient bien le traduire en justice. Ainsi, dans une déclaration faite au journal Al-Sharq al-Awsat, publié en langue arabe à Londres, il a ouvertement admis, en août dernier, être derrière le groupe qui a exécuté en 1996 sept Palestiniens «suspectés d’avoir vendu leur terre aux juifs ».



Tirawi est par ailleurs recherché par Israël pour avoir organisé et commandité des attaques meurtrières ainsi que des assassinats collectifs.



Je souhaite maintenant répondre à l’Associated Press, qui pose la question, à travers une dépêche d’hier, de savoir comment, dans ce cas, Israël a-t-elle accepté que le colonel de Jéricho fasse partie d’une délégation de négociateurs palestiniens ?



Tirawi a effectivement fait partie de la délégation palestinienne lors de négociations qui se sont déroulées plus tôt cette année, mais son immunité parlementaire a été révoquée par les Israéliens dès que son implication dans des activités terroristes s’est vue confirmée.



Nombre d’autres terroristes palestiniens, arrêtés pendant l’opération « Rempart » en avril dernier, l’ont également désigné comme étant un élément clé du financement et de la préparation d’attaques.



Dans son interview pour le Al-Sharq al-Awsat, le colonel a en outre déclaré que ses services avaient arrêté de nombreux « collaborateurs » présumés soupçonnés d’aider Israël dans ses éliminations ciblées de terroristes du Hamas et du Fatah.



Trois de ces « collaborateurs » présumés ont été depuis exécutés.



On apprend aujourd’hui que 18 autres « collaborateurs » présumés ont été arrêtés à Gaza.



La réforme de la justice palestinienne est décidément en marche, elle se compte au nombre des suppliciés, souvent innocents, dont l’ombre mutilée se balance sous les lampadaires du Chairman Arafat et de ses officiers.

Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le vendredi 27 septembre 2002 - 06h35:

Bazooka je comprends bien ce que tu dis. Il n'y a nul part une bonne justice. La justice est faite pour ceux qui ont de l'argent pour pouvoir prendre des avocats. Helas, mais ce n'etait pas mon point pour lequelj'avais ecrit hier. Si vous lisez dans un de mes ecrits j'avais dit que peut importe si le president est elu ou pas l'essentiel c'est qui soit un homme sincere et juste.

Par Nao (Nao) le vendredi 27 septembre 2002 - 00h18:

A propos du debat sur l'inexistence d'une constitution en Israel, je dois dire qu'ayant etudie le droit constitutionnel israelien cela est un sujet largement debattu par la communaute juridique israelienne (professeurs,experts juridiques...). La constitution est-elle indispensable ou un simple morceau de papier de plus?
Le droit israelien est un patchwork assez complexe de diverses lois tirees du droit ottoman, d'autres d'inspiration du mandat britannique et bien sur du droit mosaique (Loi Juive).
Avoir une constitution n'est pas une garantie de liberte ni meme un signe probant de democratie (Allez voir les pays d'Afrique noire avec consitution qui n'ont en rien l'air de democraties mais sont bien des regimes militaires masques!).
Ce qui compte en matiere de democratie, outre l'existence de la tenue d'elections libres avec un mode de scrutin representatif (la proportionnelle etant la plus fidele et la plus representative des electeurs), une representation parlementaire des divers courants de la societe (En Israel, les partis Dieu merci ne manquent pas) et la liberte d'expression, c'est le principe de la separation des 3 pouvoirs.
Je pense qu'il est aise de constater qu'Israel a tous les ingredients d'une democratie meme sans constitution.

Par Djlachem (Djlachem) le jeudi 26 septembre 2002 - 23h30:

----- Message d'origine -----
De : Jean-Pierre CHEMLA
À : olivia.zemor@wanadoo.fr
Envoyé : jeudi 26 septembre 2002 23:30
Objet : Dîner de cons


Dîner de cons

Tout le monde a en mémoire l’inénarrable dialogue entre le talentueux Jacques Villeret et le séduisant Thierry Lhermitte dans ce film culte, autour de la confusion entre le mot « juste » et le prénom « Just ».

Décidément, cet adjectif est vraiment extraordinaire et recèle des trésors cachés.

Prenez par exemple, mais pas par hasard, la CAPJPO de Mme Olivia Zemor.

CAPJPO= Coordination des Appels pour une Paix Juste au Proche Orient.

Tout quidam peu attentif, découvrant le libellé de cette organisation est persuadé que « juste » y est étymologiquement rattaché au concept de justice.

Eh bien, vous n’y êtes pas du tout et vous n’avez rien compris au message subliminal que veut faire passer Mme Zemor.

Eh oui ! Il y a de bien divers modes de déclinaison de ce vocable :

Façon tailleur (juif ou pas) : « Il vous va un peu juste ce veston » .
Genre amoureux langoureux : « Juste toi et moi ».
Manière patron de PME autoritaire : « J’ai juste un mot à vous dire, Lambert »

Eh bien quoi, me direz-vous ? Le juste capjipien, c’est lequel ?

A vrai dire, c’est tout ça à la fois mais rien, vraiment rien à voir avec la justice.

J’imagine vos yeux écarquillés et votre incrédulité devant cette révélation : non, vous dites-vous, pas la CAPJPO ! Pas elle ! Pas cette organisation qui a mobilisé toutes ces éminentes personnalités à la manif de mars dernier : Guy Bedos qui me fait tant rire, Juliette Binoche qui me fait tant rêver, Bertrand Tavernier qui m’aide tant à me croire intelligent en sortant de la projection de ses films….Non, c’est vraiment pas juste !

Je parie que vous ne me croyez toujours pas.

Il suffit pourtant d’aller se balader sur le site de cette association de bienfaisance pour voir de quoi font la promotion Olivia Zemor et consorts. On y découvre l’interview pour le moins complaisante de Ahmed Saadat, secrétaire Général du Front Populaire pour la Libération de la Palestine, actuellement emprisonné pour son implication dans l’assassinat du ministre israélien Zeevi, et qui, entre un « Havane » et un thé à la menthe nous débite tranquillement :

"Au FPLP, nous ne pensons pas que la solution de «deux états pour deux peuples» soit une solution viable. Même si nous parvenions à satisfaire cette revendication, le problème serait loin d’être réglé, en premier lieu car l’Etat d’Israël continuerait d’exister tel qu’il est ».

Après un sourire complice, approbateur et encourageant de l’interviouveur de la CAPJPO, il poursuit :

« La solution des deux Etats ne peut être, au mieux, qu’une solution temporaire. Une solution réelle au conflit devrait répondre à trois données fondamentales : la fin de l’occupation, le retour des réfugiés, et l’établissement d’un pouvoir réellement démocratique sur l’ensemble de la Palestine historique. »

Je vous l’avais dit : la CAPJPO est pour la paix juste mais « juste » pour les palestiniens.

Bien sûr, ils vous diront que ces déclarations n’engagent que leur auteur. Un peu juste, non ?

On n’abrite pas innocemment de tels propos dans un site Internet entre un appel au boycott aux produits israéliens et des articles à la limite de l’antisémitisme déclaré sans adhérer un tant soit peu à la vision d’un Proche Orient enfin débarrassé de la présence des juifs.

A la CAPJPO, on se veut justicier quand on est qu’imposteur pendant que certains Justes se regardent médusés, voyant combien de leurs enfants n’ont pas retenu les leçons de l’Histoire.

Juste ciel, évitons donc d’être le con de ce dîner et laissons les sabrer le champagne après leur « victoire » sur la LICRA. Ils ne savent pas le sol mouvant qu’ils ont sous leurs pieds pendant qu’ils festoient.

Demain sera un jour nouveau et tel Louis-Antoine Saint-Just prenant la relève de Robespierre :

« je vais m'efforcer de rendre publique la moindre vérité et de combattre tout ce qui lui est opposé. »





Jean-Pierre CHEMLA

Par Albert (Albert) le jeudi 26 septembre 2002 - 19h54:

Mon cher KARRESS,
Je n'ai pas à 'politiquer' sur cette constitution israélienne qui manque à l'état d'Israël. Je tiens à te préciser que nous n'avons pas besoin de constitution puisque la torah en elle même est d'essence constitutionnelle divine, copiée à des milliers d'exemplaires par des 'borricos' .

Cela leur fait une économie de papier. Et d'ailleurs notre grand président qu 'est D ieu n'est ni un voleur, ni un escroc et encore moins un changeur de termes de constitution comme le font certains selon leur pouvoir narcissique et personnel. Beaucoup devraient en prendre de la graine car il ne suffit de prêcher la bonne parole à son peuple tout en s'enrichissant de l'autre. C 'est pas moi qui l'insinue mais la rumeur publique dans ses pays là. Israel est peut être dirigé par d'anciens généraux mais n'a pas connu à ce jour de coup d'état. Dieu merci.
Donc, mon cher ami BINGO, ma chance, je viens de rectifier ton trou de mémoire comme on bouche le
trou d'une ' Messkoukè ' à la Goulette puante.
Quant à toi, mon cher DAVID DU PARADIS, que veux- tu dire par '……Je jette l'éponge'….? Tu abandonnes
tes droits virtuels sur la Tunisie…..?
Bon, à présent où sont mes amis d 'antan qui nous lisent en cachette, où est Fernand…? Claudius le latin….? Maminova……notre étoile…..? Hai….l' Akôod…..? Tawfik le Lévy Tation…..? Ben Demba…
la queue de mouton…..? Et Halqueoued…..avec ses histoires et sa capacité de redresser les tords de chacun avec rigueur ……? Et JPG……….? Alors t 'es devenu comme une photo JPEG…..de scanner…..?
Allons venez avec nous ici ou au théâtre même si vous devez rester muets, dites quelque chose…!
Baba EMILE, alors t 'as trouvé le trou du théâtre pour rentrer et nous faire entendre ta voix…..? Ou faut t 'il que je vienne pour dirigez la rentrée??????
ALBERT LE FATFAT…

Par Michka (Michka) le jeudi 26 septembre 2002 - 14h12:

Lu dans le Quotidien du Médecin ce jour. Rappelons quand même à ceux qui l'ignorent que le Conseil de l'Ordre des Médecins a vu le jour sous le gouvernement de Vichy. Michka.
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Papon : l'Ordre interpellé

Le vice-président du Pôle républicain, Georges Sarre, interpelle le président de l'Ordre sur la libération de Maurice Papon. " Les Français ont constaté, par les images télévisées, que Maurice Papon est sorti de prison sur ses deux jambes, sans l'aide d'une quelconque assistance médicale, et qu'il n'avait rien d'un impotent grabataire "," dont le pronostic vital était mis en jeu par son incarcération ", comme le décrivaient les " rapports d'expertise médicale rendus par quatre médecins ", écrit l'homme politique dans un courrier au Pr Jean Langlois. " Il séjourne à son domicile et non dans un établissement de soins. La presse, nombreuse, qui stationne devant sa maison, n'a pas rapporté qu'il ait été visité par du personnel médical", ajoute-t-il, avant de conclure : " La validité des rapports d'expertise parait donc, à l'évidence, mise en cause ". Alors que la libération pour raisons de santé de l'ancien fonctionnaire de Vichy, condamné à 10 ans de réclusion pour complicité de crime contre l'humanité, suscite une polémique, Georges Sarre demande donc au Pr Jean Langlois " comment et par qui ont été choisi les experts ", si leur responsabilité peut " être mise en jeu par quiconque considérerait les rapports comme inexacts ", et si le Conseil de l'Ordre compte " prendre position sur le sujet ".

Par Michka (Michka) le jeudi 26 septembre 2002 - 12h52:

Lu sur AIPJ. Décidément, le vieux continent est de plus en plus malade. Un électrochoc ne lui ferait pas de mal pour retrouver ses esprits... Michka
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La civilisation et ses ennemis

Voici deux semaines, l'hebdomadaire anglais " The Economist " a publié un article fort intéressant sur les évolutions démographiques comparées de l'Europe et des États-Unis. Il en ressortait que, à moins de mutation brusque et inattendue, l'écart qui a déjà commencé à se creuser allait se transformer en fossé.

Les chiffres sont clairs. Dans quatre décennies tout au plus, l'Europe sera devenue un continent où la moyenne d'âge frôlera les cinquante ans et où les moins de trente ans seront composés, à plus de cinquante pour cent, de gens venus du monde musulman. Les États-Unis seront un pays beaucoup plus jeune et, si la population hispanique y représentera une part de la population plus importante qu'aujourd'hui, ils seront encore un pays où l'islam restera très minoritaire. Personne à ma connaissance n'a commenté cet article en France, et personne n'en a même repris les données. Aveuglement volontaire ? Consentement au pire ? Un peu des deux, je pense, mais aussi autre chose. Quelque chose de beaucoup plus grave. Un mélange de renoncement à être et de fatuité.

Ce mélange s'est particulièrement fait sentir lors de l'anniversaire de la tragédie du onze septembre. Aux États-Unis, tous les commentateurs ont insisté sur le fait que s'était ouvert, ce jour effroyable, une nouvelle page de l'histoire du monde, et que nous étions désormais dans un combat qu'on pourrait résumer en une formule : la civilisation et ses ennemis. En Europe, on a insisté sur la tristesse et on a délaissé l'histoire aussi bien que l'idée même de combat. Les journalistes français, comme d'habitude, se sont surpassés et ont parlé d'un air suffisant de la fin du mythe de l'invulnérabilité américaine et de l'hyperpuissance à genoux. Quelle lucidité ! Lorsqu'il a été question de l'Afghanistan, ce fut pour parler d'enlisement de l'US Army. Quand George Bush a commencé à évoquer l'Irak, la voix européenne a été unanime (à l'exception de Tony Blair) et a clamé qu'il ne fallait rien faire et laisser les choses entre les mains de l'Organisation des Nations Unies où on pourrait espérer qu'elles s'enliseraient. Bush fut traité de shérif et d'irresponsable. Il fut accusé de vouloir régler avec Saddam Hussein un " compte familial ". Quelle intelligence ! Quelle obstination aussi à ne pas regarder la réalité en face.

La réalité est que le onze septembre 2001 le terrorisme a changé de nature et est devenu hyperterrorisme. La réalité est que l'islamisme radical devient un danger de plus en plus présent et constitue la plus grave menace à laquelle l'Occident et ses alliés aient été confrontés depuis la chute de l'Union Soviétique. La réalité est que la menace est plus grave encore que la menace soviétique parce que d'une autre nature, plus sournoise, plus disséminée, plus protéiforme, plus nihiliste.

Les États-Unis prennent la menace au sérieux et l'affrontent avec courage et dignité. On y sait encore ce que sont le bien et le mal. On ne fuit pas. Les politiciens européens préfèrent se dire qu'il n'y a pas vraiment de menace, songent que s'ils baissent les yeux devant des gens ignobles et dangereux, ils seront épargnés, et s'obstinent à rêver à un monde où tout le monde serait gentil, signerait des traités et les respecterait.

Le peuple américain est un peuple jeune, vigoureux, sûr de lui et qui, parce qu'il a confiance en l'avenir, sait tirer les leçons du passé. Face au mal, les Américains le savent, l'apaisement ne marche pas, et ne fait que préparer le pire.

Les peuples européens, avant même que d'être vieux physiquement, sont vieux dans leur tête, ne savent plus ce qu'ils sont, vivent dans le présent par crainte du futur et ne se souviennent pas du passé. Ce sont des Européens qui ont essayé l'apaisement face à Hitler. On les a appelés, depuis, munichois. Parmi eux, il y avait de doctes penseurs prêts à vous expliquer que le nazisme n'était pas obligatoirement une horreur, que monsieur Adolf était un homme de parole... Ce sont, quelques années plus tard, des Américains qui ont payé de leur vie le prix de l'aveuglement européen et qui ont libéré l'Europe des maux qu'elle s'était créée à elle-même.

Ce sont des Européens qui reprennent aujourd'hui les vieilles recettes munichoises. Parmi eux, il y a, à nouveau, de doctes penseurs pour vous dire qu'il ne faut pas risquer le soulèvement de la mythique " rue arabe ", que Saddam Hussein n'est pas dangereux et qu'il n'y a pas de " preuves " contre lui…

On peut raisonnablement penser que les États-Unis, cette fois, ne voudront pas payer le prix de l'aveuglement européen. George Bush a été clair. D'autres qu'eux peuvent agir aux côtés de l'Amérique, mais si personne ne bouge, l'Amérique agira néanmoins. Les Américains le savent, les Européens maugréeront, s'indigneront, mépriseront et, une fois le danger passé, pousseront un grand soupir de soulagement. En agissant, les États-Unis n'éviteront pas à l'Europe l'affaissement qui plane sur elle, mais ils lui offriront un sursis.

Guy Millière

Par Bazooka (Bazooka) le jeudi 26 septembre 2002 - 10h22:

Oui, Emile,
Israel n'a pas de constitution, mais cela ne veut pas dire pour autant que les lois soient correctement appliquees par tous, ou qu'elles soient parfaitement adaptees a la societe israelienne d'aujourd'hui.

Cela veut dire aussi que bien souvent, il est necessaire d'avoir recours a des procedures judiciaires lourdes et couteuses pour faire appliquer les lois, ou pour faire valoir son droit lorsque l'on tombe dans un vide juridique.

Cela veut donc dire aussi que si l'on n'a pas les moyens d'entamer une poursuite judiciaire (essentiellement pour des raisons materielles), on ne peut avoir recours a la constitution.

Situation a double tranchant s'il en est ... qui cree trop souvent une justice a deux vitesses !

Par Davideden (Davideden) le jeudi 26 septembre 2002 - 04h32:

" la Tunisie a pour religion l'Islam et, dans le même temps (et non pas, pourtant) elle garantit la liberté de culte et l'égalité entre les citoyens"

Citron,

J'abandonne, tu as raison, la Tunisie est une grande democratie pleine d'egalite, liberte etc etc.

Apres tout c'est toi et pas moi qui a la chance de vivre dans cette pays des libertes.

Une simple question s'impose. travailles tu pour le gouvernement Tunisien ou fais tu de la propagande grociere et mensongere un passe temps benevole?


Quand a Israel, on a pas de constitution mais on a plus de deputes Arabes elus librement que la Tunisie. De plus les Arabes qui vivent en Israel n'ont pas a s'echapper en abandonant tout derriere car ils sont proteges par des loies appliques a tous et toutes, peux tu en dire autant des Juifs de Tunisie?

Un autre argument, moi je peux te dire que je ne supporte pas Sharon, demain je vais manifester contre lui. Peux tu en dire autant de Ben Ali sans te retrouver en prison ou en exile?

Par Mailroom (Mailroom) le jeudi 26 septembre 2002 - 03h19:

21 juillet 2002

Comme chaque année depuis l'année 2001 je donne une semaine de vacances à israel entrainant des amis juifs et non juifs, question d'aider, une goutte d'eau dans l'ocean.
Le mardi 23 juillet je suis parti avec le fils d'un diplomate francais dans le petit village de benyamina au nord d'israel chez la famille benarrosh qui ont perdu leur fils Avi lors d'un attentat kamikaze.

Nous fumes recus chaleuresement par les parents yehuda et gilda.
ils nous conduisirent dans une petite chambre ou etait affiché un immense portrait de leur fils.
Regarde me dit la mére comme il etait beau mon fils. Cette chambre restera toujours la sienne personne n'a le droit d'y habiter.
Il y avait son ordinateur, sa theiére.
Apres un dejeuner frugal ils nous inviterent à nous rendre au petit cimetiére de cette commune pour reciter une priere sur la tombe de leur fils.
La, un carré flambant neuf avait été bati pour les victimes des attentats kamikazes.
Yehuda et Gilda sortirent quelques bougies, les allumerent malgré un vent tiéde. Nous recitames un kaddisch et embrassames la pierre tombale.
Ils rangérent les bougies et me montrerent ensuite la tombe d'Ilana, 18 ans, la compagne d'Avi qui avait été tuée lors du meme attentat kamikaze ce 18 juillet 2001.
Sais tu me raconta Gilda, que la mére d'Ilana n'arrive pas a accepter cette fatalité. Tous les jours elle vient sur la tombe de sa fille et reste longtemps prostrée
Lorsque que je la rencontre, elle me repéte inexorablement pourquoi m'ont ils pris ma petite fille elle n'avait que 18 ans et n'avait fait du mal à personne. elle devait rentrer à l'université au mois de septembre 2001 et regarde ou elle est aujourd'hui.

Voila ce que subissent les israeliens tous les jours.
C'est le type de reportages que l'on n'ecrit pas dans les magazines francais, question d'ethique politique.


CLAUDE SFEZ

Par Admin (Admin) le vendredi 27 septembre 2002 - 08h17: