Par Admin (Admin) le mardi 22 octobre 2002 - 17h15: |
Par Rachco (Rachco) le lundi 21 octobre 2002 - 09h10: |
LE HAIM VICTORIA ! Bois tranquillement tes 3 bouteilles de jus d'oranges !
Le genre pseudo intello de GOCHE se développe hélas à la vitesse grand V - Nos chères médias y sont pour quelque chose.
Un cas de figure réel et ignoble, dans le style
instit de gauche...relaté dans Actualité Juive :
Un groupe de jeunes filles d'une école juive venu
passer le BEPC au collége Albert Camus à Brunoy.
Ces jeunes filles se sonts faites violemment agresser pour certaines de façon à ne pas pouvoir passer leur examen et ceci sous le regard indifférent de mesdames Borde et Nicolas principale et enseignante de ce collége qui doivent passer en jugement pour non assistance à personne en danger ! souhaitons que le tribunal ne soit pas de la même veine que ceux qui ont libérés papon.
Par Email (Email) le lundi 21 octobre 2002 - 06h20: |
Histoire de Jeha
Il y a le riche du village qui est malade et tout le monde va le voir chez lui, pour avoir de ses nouvelles.
Parmi tous les commerçants il y avait jeha et tout le monde autour de son lit lui souhaite un prompt rétablissement et une très bonne santé.
Parmi la foule quelqu'un s'écria: "je ne vois plus jeha pourtant il était avec nous".
Alors le malade se lève prend sa canne et va voir si Jeha n'est pas dans la chambre d'à côté et tout le monde le suit.
Et Jeha était là effectivement, tambourinant sur le coffre fort et lance : "çà va le santé vivement qut tu te rétablisses!!".
Alors le malade lance à jeha : "mais mon ami tu es fou, t'es pas normal tu parles avec le cofre fort??"
Et Jeha de répondre : "mais mon ami ils sont tous venus pour ton coffre pas pour toi alors moi je vais directement au coffre".
Camus Chelly coiffeur
Par Mailroom (Mailroom) le lundi 21 octobre 2002 - 06h16: |
Le problème des réfugiés de Palestine
Par Tibor Mende, Le Monde, 21 avril 1951.
La Jordanie est formée de montagnes arides et de déserts. Des routes en lacet gravissent les collines escarpées et rocailleuses, et, à l'exception de quelques Bédouins nomades et de quelques villageois montés sur leurs mules, seules les jeeps de la Légion arabe sillonnent la campagne. En descendant au-dessous du niveau de la mer Morte on arrive à une vaste étendue sablonneuse qui précède Jéricho, et où plus de vingt mille réfugiés, entassés sous des tentes, sont abandonnés sur le sable brûlant. Ils sont là depuis plus de deux ans.
Sans occupation utile, sans espoir pour l'avenir, ils font la queue trois fois par jour pour la soupe ou pour leurs rations; ils discutent autour des tentes et écoutent les tirades provocantes des vieux mukhtars de village ou des agitateurs professionnels. Déambulant, sans but, entourés de ce paysage inhospitalier, et nourris de la propagande incessante des notables du camp, leur nervosité croît de jour en jour, jusqu'au moment où leur amertume trouve un exutoire dans des violences dangereuses. A Naplouse, parmi les olivaies de Samarie; autour d'Amman; dans les grottes de Bethléem; dans l'ombre de la mosquée d'Omar à Jérusalem, des centaines de milliers de réfugiés attendent, dans des campements infects et sous des tentes en lambeaux, le jour où, dans le sillage des armées vengeresses de la Ligue arabe, ils retourneront chez eux. C'est ce qu'on leur fait croire dans tous les camps, et partout la tension monte à mesure que les jours passent sans apporter de changement à leur !
existence sans but. Il y a quelques jours un fonctionnaire de district a été assassiné par des réfugiés surexcités. Pas loin d'ici, dans un autre camp, les magasins d'approvisionnement ont été mis au pillage par une foule furieuse, et il circule de mauvaises rumeurs d'armes cachées dans les camps, de violences et d'agitation croissante.
Manque de soins
Où qu'on aille dans ce pays c'est partout la même histoire. Les réfugiés groupés dans les villes et les villages connaissent souvent des conditions encore pires que ceux des camps, qui reçoivent du moins quelques soins médicaux et hygiéniques.
Pour comprendre les origines de ce problème terrifiant il est nécessaire de se reporter à l'époque de la lutte, en 1948. On peut poser mille fois la question de savoir pourquoi ces gens ont quitté leurs foyers de Palestine, on obtiendra mille réponses différentes. Certains ne voulaient pas vivre dans un État juif; d'autres ont fui la bataille et, une fois celle-ci terminée, n'ont jamais trouvé l'occasion de rentrer chez eux. Beaucoup plus nombreux sont ceux qui sont partis parce qu'on leur avait dit que c'était pour quelques jours, quelques semaines au plus, et qu'ils reviendraient avec les armées arabes triomphantes; ils travaillaient comme ouvriers agricoles chez des propriétaires arabes, et n'avaient fait qu'obéir, comme toujours, aux ordres de leurs supérieurs. Lorsque le flot des réfugiés eut franchi la ligne qui devait devenir la frontière israélienne, les États arabes se trouvèrent débordés, et, avec la coopération d'organisations bénévoles, les Nations unies durent s!
e mettre de la partie.
En 1950 l'Office de secours et de travaux pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), ayant à sa tête un Canadien, le général Kennedy, assisté du représentant de la Grande-Bretagne, Sir Henry Knight, prit l'affaire en main. La Jordanie à elle seule avait plus de 450 000 réfugiés, le Liban 120 000, et la Syrie 80 000. Dans le "couloir de Gaza" - bande de terre stérile de 40 kilomètres de long sur 6 kilomètres de large, attenante à l'Égypte - deux cent cinquante mille personnes sont entassées dans l'un des camps les plus sinistres que notre monde, pourtant si tourmenté, ait jamais connus.
Mais les secours matériels, lorsqu'il viennent seuls, ne font que démoraliser, et d'autres décisions s'imposaient. L'établissement définitif (resettlement) des réfugiés semblait encore impossible étant donnée l'atmosphère générale. L'UNRWA fut autorisé à organiser, en même temps que les secours, des travaux destinés à procurer une occupation utile aux malheureux habitants des camps. La construction des routes et quelques projets insignifiants mis à part, les "travaux" se heurtèrent à des difficultés. En 1950, 17 % seulement des fonds de l'UNRWA ont été dépensés à créer des occupations utiles pour les réfugiés, contre 70 % consacrés aux rations; et cependant les pays où vivent ces réfugiés ont un besoin criant de bonnes routes et de travaux publics de toute sorte.
Pendant ce temps un certain nombre de choses se sont éclaircies. Menacé chaque jour par la presse arabe d'un "second round" de la guerre, Israël ne tient pas, cela se comprend, à laisser rentrer un grand nombre d'Arabes qui pourraient former une cinquième colonne en puissance dans un État dont les Arabes se refusent à reconnaître les frontières. En second lieu, malgré leurs déclarations charitables, les États arabes n'ont pas bougé le petit doigt pour permettre aux réfugiés de s'établir chez eux. Troisièmement, l'UNRWA s'est montré incapable de faire quoi que ce soit d'effectif pour l'intégration de ces malheureux dans un système nouveau et définitif. Cependant la question des huit cent cinquante mille réfugiés prend les proportions d'un grave problème international. C'est un brandon qu'il est dangereux de laisser traîner dans une région déjà explosive d'un monde livré à la guerre froide, et qui menace la stabilité de toute la Méditerranée orientale.
A l'heure actuelle tout le monde est d'accord pour reconnaître que l'établissement des réfugiés est la seule solution.
Les Nations unies ont proposé à cet effet une résolution; le même principe a été accepté à la Chambre des communes. Le roi Abdallah a proclamé que la Jordanie était prête à accueillir les réfugiés comme citoyens permanents. L'ouest du royaume comporte quantité de terres cultivables qui demandent des bras, et tous les pays arabes ont une population nettement insuffisante. Et pourtant, s'il est un mot qu'on ne prononce actuellement en Moyen-Orient qu'à voix basse et avec terreur, c'est bien celui d' "intégration". Aucun officiel n'ose s'en faire le champion; nul politicien ne la soutiendrait, et, apparemment, nulle grande puissance n'a le courage de la reconnaître pour l'un de ses buts.
L'un des jeunes bureaucrates grassement payés que l'UNRWA entretient à Beyrouth - un de ces fonctionnaires internationaux dont l'idéalisme s'accroche obstinément à des illusions- me racontait qu'il y a quelques mois il avait organisé dans un des camps de réfugiés la culture des légumes autour des tentes. Occuper ces gens tout en ajoutant à leurs maigres rations quelques légumes frais lui avait semblé une excellente idée. Quelques semaines plus tard arrivait du quartier général une sévère réprimande: "Arrêtez immédiatement opération carré de légumes..." "La raison?", demandai-je, désireux d'obtenir quelques éclaircissements. "Cela sentait l'intégration..." II haussa les épaules. Ce tout petit exemple, qui n'a rien d'exceptionnel, vient à l'appui de la thèse largement répandue selon laquelle les Nations unies dépenseraient de grosses sommes d'argent pour créer un problème des réfugiés plutôt que pour le résoudre.
Un alibi pour la Ligue arabe
Où est l'explication? Qui est responsable de cette curieuse impasse? Richard Crossrrian, député travailliste, qui se trouvait ici il y a quelques jours, a essayé de donner une réponse à ces questions au cours du débat du 15 mars à la Chambre des communes. "Tant que nous compterons sur l'ONU pour faire quelque chose de sérieux pour l'établissement des réfugiés, nous ne ferons que nous leurrer, car l'ONU est une organisation politique, a-t-il déclaré. II y a la Ligue arabe et toute la politique de la Ligue arabe...! La Ligue arabe a besoin du problème des réfugiés pour maintenir la cohésion contre Israël... L'établissement des réfugiés la priverait de son sujet de plainte le plus important. En second lieu, une paix entre la Jordanie et Israël serait des plus embarrassantes, du point de vue de la Ligue arabe, en levant l'embargo sur Israël... Telle est, me semble-t-il, l'impasse à laquelle nous nous trouvons acculés...."
Loin de Westminster, à quelques kilomètres d'ici, un Arabe, personnage de l'un des camps, me disait la même chose en d'autres termes "Si j'avais eu les millions que l'ONU distribue ici, il y a longtemps que le problème serait résolu. Ce pays est immense, il ne manque pas de terres... si seulement les pachas voulaient permettre aux réfugiés de s'y installer...", et il fit un geste large de ses deux bras: "Regardez ce qu'ils font de l'autre côté... Le problème qui se pose à eux est encore plus vaste, et ils arrivent à le résoudre..." - et il désignait du doigt, par-delà les collines, la frontière israélienne. Il nous fallait rester là, car des camions bringuebalaient sur la route, chargés de caisses portant l'inscription ONU, et des enfants s'alignaient pour la distribution quotidienne de lait. La psalmodie du Coran se tut brusquement: c'était l'heure du repas..
© Le Monde, 1951.
Par Djlachem (Djlachem) le dimanche 20 octobre 2002 - 22h12: |
Chère Victoria,
J'ai partagé vos kifs à 100% en vous lisant. Comme si j'y étais!!
Cher Richard,
On ne peut pas se permettre de délaisser l'aide que nous apportent ces évangélistes américains. Nous avons vraiment trop peu d'amis en ce moment pour faire la fine bouche.
Je ne suis pas théologien mais il me semble que nous, juifs, partageons avec ces chrétiens cette vision apocalyptique qui serait contemporaine de l'arrivée de Machiah et qui ne serait pas synonyme de destruction mais de temps nouveaux dits messianiques qui dureraient 1000 ans.
Si des spécialistes pouvaient nous éclairer......
Par Albert (Albert) le dimanche 20 octobre 2002 - 20h37: |
Je croyais Monsieur RICHARD S....Qu'ils étaient déjà venu....Leur messie....Il y a en encore un autre?????
ALBERT S.
Par Albert (Albert) le dimanche 20 octobre 2002 - 20h31: |
Ma chére Michka,
Tu commences à remplacer quelqu'un dans ce site qui encore dans ses couches.
Voilà mon obole à la suite de ta baracha d'hier.
La torah et le coran ne peuvent s'épouser.
Ils ne s'aiment pas et ne se sont jamais aimés cela depuis des siècles. Nous avons fait preuve des deux côtés d'hypocrisie et dire que nous sommes des frères est encore un mensonge qui convient à ceux qui ne veulent pas reconnaître nos dissensions.
On pourra venir me prouver le contraire, que je resterai dans cette idée. Il est temps de le dire. Et j'entends déjà les bons samaritains s'élever, peut être, contre ma pensée. J'ai au moins le courage de le dire ouvertement.
Certains tournent autour du pot en maquillant leur propos par un revers de manche qui nous ramène dos à dos. Il ne sert à rien de travestir la vérité par un fard à joue ou un fond de teint qui ressemble à de la merde car vous distillez tous autant que vous êtes, du moins pour quelque uns ou unes, ce sentiment que vous n'osez pas dire. Vous n'aimez pas les arabes et les arabes ne nous aiment pas. Nos valeurs ne correspondent pas aux leurs et vice- versa donc il y a un grand fossé qui nous sépare et qui ne sera jamais comble.
La torah ne peut jamais s'unir à l'islam.
En Tunisie, comme le dit si bien, mon amie Michka, et notre passionné EDEN, notre histoire n'apparaît nulle part sauf au musée du Bardo où quelques vêtements d'époque sont suspendus rappelant aux touristes que des juifs d'avant sont passés par-là.
Nonosbant les cas particuliers et sincères que sont mes amis tolérants et D ieu sait s'il y en a , pourles autres, je les plains amérement.
Ecrit sans haine. Et sans passion.
.
Petit exemple rapporté par un de mes amis juif en vacance a Tunis.
' Petite anecdote que tu peux rapporter: en 1985 je visitais le musée de Tunis
( Le bardo, peut être), au sein d'un groupe de touriste ( français pur
souche) Quand nous sommes arrivés devant une Sefer Thora tout poussiéreux, notre
guide nous a dit en toute simplicité: " Voici un exemplaire du coran".
Mon sang n'a fait qu'un tour tellement j'étais révolté. Mais nous étions en
Tunisie; et j'ai ravalé ma colère et n'ai rien dit. '
Par Richard_S (Richard_S) le dimanche 20 octobre 2002 - 20h28: |
Bonjour,
Desole mais moi je n'aime pas du tout ces prieres de Chretiens pour Israel.
Il faut savoir que ces Chretiens des USA ne prient pour Israel que parce qu'il est ecrit dans une de leurs prophecies qu'Israel doit se battre jusqu'au combat final d'Armaggedon pour que leur messie Jesus-Christ revienne.
En fait, ils ne prient pas pour Israel, mais pour la destruction d'Israel.
Richard
Par Michka (Michka) le dimanche 20 octobre 2002 - 20h21: |
Et mon KIF à moi c'est de vous lire chers amis. L'intelligence, l'humour transpire de vos propos. On reconnait bien ici la hauteur de votre esprit. Continuez à nous régaler.
Par Victoria (Victoria) le dimanche 20 octobre 2002 - 19h20: |
Le sommet de la Francophonie :
C'est Ubu-Roi (ou Empereur) entouré de ses gentils petits indigènes. Je comprends même pas que ces pays soit-disant libérés cautionnent ce gala néo-colonialiste et ce paternalisme désuet !
Vous avez déjà vu un sommet de l'"anglophonie" ?
Par Victoria (Victoria) le dimanche 20 octobre 2002 - 19h12: |
Petits kifs de la vie quotidienne (en France):
- Il y a 2 jours au Monoprix, plein centre de Paris. Un couple genre instit de gauche (OK. pléonasme)devant le rayon boisson. Le mari attrappe une bouteille de jus d'orange. Mais au même moment la femme s'aperçoit qu'elle est de Jaffa et ils la relâchent horrifiés comme si elle contenait le virus de la peste ! Alors moi évidemment j'en prends aussi sec 3 bouteilles (1) que je leur passe sous le nez, pour leur faire une belle "chmata". Donc, premier kif !
-Aujourd'hui dans un train reliant la Bourgogne à Paris, une dame à côté de moi genre instit de gauche (oui encore ! je le fais pas exprès mais y en a beaucoup en ce moment); Et qu'est-ce qu'elle fait la dame ? Elle ouvre un bouquin d'apprentissage de l'arabe pour débutants (elle a raison remarquez, bientôt çà va être la 2° langue obligatoire dans les maternelles). Et moi qu'est-ce que je fais ? je sors mon premier cours d'hébreu qui (miracle divin) était dans mes affaires ! je vous dis pas la gueule ! (re-chmata). Là c'était le 2° kif en 48 heures, mais grave celui-là ! Pendant une heure j'ai fait que réviser mon hébreu :-))
A part çà la France n'est pas antisémite...
(1) Bon maintenant il va falloir que je me les boive mes 3 bouteilles !
Par Roger_Chemouni (Roger_Chemouni) le dimanche 20 octobre 2002 - 07h38: |
PAROLES D ’ ETOILES de Thomas Gilou France 2002 inédit
Envoyé spécial France 2 Jeudi 24 octobre 21 heures
« J’avais 16 ans, j’avais 7 ans, 8 ans , 9 ans, 2 ans,3 ans, 1 an , quatre ans » comme un leit motiv des français évoquent en partant de la même phrase de l’arrestation de leur famille et leur déportation Pour ces enfants de déportés leurs vies avaient stoppé à ce moment là.
Soixante ans après ces enfants rescapés de la mort décident de revivre au prix de souffrances, que nous devinons la rafle, l’arrestation des leurs, ils narrent comment leurs parents utilisèrent la violence physique et morale – le mensonge- pour qu’ils ne les suivent pas vers ces destinations inconnues . Ces chérubins et ses adolescents à qui on n’a pas dit au revoir pour reprendre le titre d’un livre remarquable (1) se sont résignés de la séparation brusque et brutale de leurs parents. Des enfants juifs livrés à eux mêmes et au monde extérieur parfois hostile , parfois secourable. Les justes que tous évoquent font partie de la résistance , du voisinage ,d’organisations humanitaires ou de religieux furent leurs sauveurs au péril de leur vie , par humanisme , pour de l’argent, par idéologie aussi.
Ces survivants (2) ou plutôt ces morts vivants attendirent pour retrouver ou du moins espérer retrouver quelques membres de leur famille lors de la Libération , qui n’en fut pas une pour eux : « Pour la guerre a commencé » dira un témoin. Ce retour du reste des déportés fut un nouveau calvaire, une nouvelle horreur par le lot d’images insupportables que leur renvoyaient les survivants, personnages fantomatiques aux corps ravagés et aux regards perdus. Pour les descendants de ceux qui ne sont pas revenus (3) le deuil devenait impossible et au silence de l’Histoire succéda le silence de ces enfants culpabilisés d’en être sortis, et de ne pas avoir supporté cette période traumatisante.
Le documentaire de l’auteur de « La vérité si je mens » offre plusieurs attraits , il offre la parole libératrice à ces muets de l’Histoire, qui durent subir des décennies durant l’absence des êtres aimés et revivre au quotidien ces années traumatisantes. Il rend hommage à ces sauveurs et à ces gens indifférents ; »Personne ne nous aidés , mais personne n’a rien dit non plus » dira un témoin. L’œuvre, véritable devoir de mémoire tente de redéfinir redéfinit cette période trouble où le comportement humain était outre contradictoire, ambigu et complexe.
(1) « Je ne lui ai pas au revoir » de Claudine Vegh postface de Bruno Bettelheim 1979 Gallimard
(2) « Paroles d’étoiles » de Jean Pierre Guéno Editions des Arènes 2002
(2) En France 80 000 juifs ont été tués ou sont morts en déportation , 12 000 enfants ont été massacrés
2000 avaient moins de 6 ans. 60 000 enfants ont survécu
Par Admin (Admin) le lundi 21 octobre 2002 - 06h01: |