Par Admin (Admin) le vendredi 15 novembre 2002 - 06h36: |
Par Axelle (Axelle) le jeudi 14 novembre 2002 - 10h58: |
Pour NAO,
Bravo ! il n'y a rien à redire sur votre texte.
C'est hélas vrai. Il nous reste plus qu'à se préparer à l'attaque et comme l'on dit : pas de quartier ! de toute manière, il faudra bien un jour éliminer toutes ces mauvaises herbes !!!!
Ils nous auront assez em...... Bref ! tout ce que j'espère c'est que Israël soit épargné. Et que en cas de grande guerre, le monde réagisse et comprenne où est leur camp. Merci encore pour ce texte très explicite, j'en ai fait une copie, et je n'hésiterais pas à le montrer à ceux qui ne veulent rien comprendre !! Bien cordialement.
Axelle
Par Mena (Mena) le jeudi 14 novembre 2002 - 07h57: |
Les reflets d’un miroir sans pitie ! (info # 011211/2)
Par Salomon Pardess © Metula News Agency
Faute de ne pas faire le deuil de cette idéologie du miroir que nous avons décrite dans une dépêche précédente, Israéliens et Palestiniens sombrent dans un abîme d’horreur. Le dernier acte : l’assassinat intentionnel et de sang froid de deux enfants du Kibboutz Metzer, de leur mère, d’une femme et d’un homme qui était Mazkir (maire d’un kibboutz Ndlr), par un terroriste palestinien. Une preuve de plus, si besoin est, que, si les deux peuples ne renoncent pas à faire dépendre leur survie de celle de l’autre, des destructions toutes plus abjectes les unes que les autres vont se multiplier.
L’immense tort de tous ceux qui, en Israël et dans les Territoires Palestiniens, croient en un destin commun des deux peuples est de lier la survie et la paix. Du coup, tant que la survie n’est pas assurée, il n’y a pas de paix possible, mais tant que la paix n’est pas signée, il n’y a que la menace d’être détruit.
Comment peut-il y avoir un processus de paix entre deux peuples dont l’un menace l’autre de destruction ? Comment la menace de destruction de l’autre peut-elle mener à la paix avec lui ?
Prenons les Palestiniens. Un des aspects mensongers de la reconstitution des sept années qui nous séparent de l’assassinat de Rabin, projetée récemment par France 2, sous l’autorité de Charles Enderlin, est de nous faire croire que le Conseil National Palestinien a aboli l’article 19 de la Charte de l’OLP qui stipule « que la division de la Palestine en 1947 et la création de l’Etat d’Israël sont nulles et non avenues », au prétexte que les trois-quarts des députés présents lors d’une réunion publique, le 14 décembre 1998, se sont levés en signe d’approbation d’une lettre adressée par Arafat à Clinton. Bien loin de nous donner à comprendre que, de 1985, date à laquelle ce même Arafat avait dit que « la charte était caduque » jusqu’en 1998, au moins, l’Autorité Palestinienne était toujours en accord avec cet article, Enderlin et consort, je dis Enderlin puisque ce monsieur se pique d’être un acteur du processus de paix, font tout ce qu’ils peuvent pour abuser l’opinion publique, en ne révélant pas que l’article de cette charte (et la charte même) ne sont toujours pas abolis en 2002.
Nous révélant leur conception politique profondément dictatoriale qui est celle de la confusion entre le Parti et l’Etat, ils nous mentent donc effrontément, lorsqu’ils nous cachent que l’Autorité Palestinienne et tous ceux qui, en Europe notamment, soutiennent la charte de l’OLP, continuent inlassablement soit de maintenir la destruction de l’Etat d’Israël comme une épée de Damoclès au-dessus de la tête des Israéliens, soit d’œuvrer à ce qu’Israël ne soit réellement plus qu’une parenthèse, pour ne pas dire, un détail dans l’Histoire des nations.
Prenons les Israéliens. Ils déclarent accepter le processus qui doit conduire, au bout d’un certain temps (cela change souvent en fonction des plans proposés) à la création d’un Etat palestinien. Mais, refusant, pour les raisons dites plus haut, la création unilatérale de cet Etat, ils multiplient au même moment les implantations sur les territoires autonomes que, par ailleurs, ils occupent militairement à un moment ou à un autre. Là encore, je ne sache pas que les Palestiniens les plus sincères, ceux qui disent qu’ils n’existeront que dans le miroir des Israéliens et inversement, puissent s’appuyer sur une quelconque décision de la Knesset et du gouvernement israélien reconnaissant le droit de la Palestine à exister. En fait, les Palestiniens sont souvent perçus comme tout sauf les membres d’un même peuple qui a des droits historiques. L’argument selon lequel les Israéliens (les Juifs, à l’époque) ont fait tout ce qu’ils pouvaient en ce sens en 1947 et que l’Etat Palestinien (à venir) et l’Etat arabe de 1947 sont deux choses qui n’ont rien à voir l’une avec l’autre peut servir l’idéologie du miroir brisé (en l’occurrence, en 1947, du fait des Arabes), mais il ne sert pas la résolution des problèmes dans cette région du monde. Les Palestiniens peuvent à juste titre affirmer que sur leur tête aussi pèse cette épée de Damoclès que non seulement ils ne disposeront jamais de leur Etat, mais encore qu’ils vivront soumis.
Voilà la vraie nature du rêve de ceux qui, de part et d’autre, s’imaginent que l’on peut faire la paix avec des adversaires sans exiger d’eux qu’ils renoncent, pour les Palestiniens, à faire une guerre pour détruire Israël et, pour les Israéliens, à rendre impossible l’émergence d’un Etat palestinien.
Côté palestinien, la seconde Intifada, le terrorisme et les attentats – suicides ne sont là que pour rappeler que l’essentiel de la stratégie de l’Autorité Palestinienne est de ne pas renoncer à l’abrogation de la charte de l’OLP. Côté israélien, la politique sécuritaire n’est là que pour dissimuler le fait que l’Etat d’Israël ne veut pas d’un interlocuteur qui renonce à sa destruction.
Aussi curieux que cela puisse paraître, ces positions antagonistes (dont les effets sont cruels) appartiennent à deux protagonistes qui ne sont pas clairement séparés l’un de l’autre, et qui ne sont pas sûrs de leur identité à ce point ni respectueux de celle de l’autre. Ce sont des positions qui croient se connaître et s’affermir l’une l’autre (dans l’horreur aujourd’hui, comme dans la sympathie naguère), mais qui s’affaiblissent, parce qu’elles partagent la même confusion imaginaire qui consiste à être des éléments d’un même ensemble.
A ce sujet, les attentats – suicides palestiniens et le mur de protection israélien (éthiquement parlant, je ne mets pas ces deux comportements sur le même plan, cela va sans dire, que l’on ne me fasse pas dire ce que je ne dis pas, les attentats – suicides sont des crimes contre l’humanité, le mur de protection est une simple mise à distance) concrétisent une dimension qui n’a pas encore été intériorisée par les protagonistes. Ceux-ci l’ont seulement incorporée. Ils savent qu’il y a un immense chemin à faire pour que chaque peuple quitte la représentation qu’il s’était donnée de figurer dans l’histoire de l’autre, et se retrouve sur ses propres bases, sans chercher à détruire celles du voisin. Mais, ils savent que ce chemin n’est pas fait, ni par les uns ni par les autres. En conséquence, chacun agit (au lieu de penser) cette séparation, à sa manière.
Par Emma (Emma) le jeudi 14 novembre 2002 - 07h35: |
Les Palestiniens admettent: "les obus de mortiers sont tirés à partir de zones à forte densité de population. "
D’après le journal officiel de l’Autorité palestinienne Al-Hayat Al Jadida publié le 7 novembre, des Palestiniens de la Bande de Gaza auraient demandé aux Forces Nationales Islamistes d’arrêter de tirer des obus de mortiers à partir de zones à forte densité de population.
Ce n’est pas la première fois que ce genre de plaintes est formulé. Cependant, malgré les précédents appels lancés aux organisations terroristes afin qu’elles cessent d’utiliser les zones fortement peuplées comme couverture, les tirs à partir de ces zones de cessent pas.
"Les résidents palestiniens de Al Barka et des zones proches de l’implantation de Kfar Darom ont demandé aux Forces Nationales Islamistes d’arrêter de tirer, en particulier des obus de mortiers, à partir de zones habitées, ces tirs causant des dommages aux résidents et à leurs propriétés."
"Les résidents palestiniens ont présenté leur requête lors d’une rencontre organisée dans les bureaux des Forces Nationales à Dir El Balah. Les résidents ont déclaré que la plupart des tirs de mortiers râtaient leur cible et atterrissaient sur les bâtiments palestiniens. Ceci, disent-ils, représente un danger pour les vies et la sécurité des résidents."
"Les résidents ont demandé à ce que soit pris en compte le bien-être de la population et que leur sécurité soit prioritaire à toute action militante."
Par Mailroom (Mailroom) le jeudi 14 novembre 2002 - 04h55: |
Les palestiniens ont assassinés 5 israeliens et vous avez toous manifesté votre indignation.
Mais ce n'est pas suffisant
Il faut aider l'economie en israel et pour cela consacrez une semaine de vos vacances à israel soit en partant dans des villes sinistrées comme natanyah, et amenez vos amis comme je le fais depuis 2 ans regulierement
Cette année j'ai amené un homme d'affaires francais ainsi que le fils du consul de france à Dakar.
Nous avons été visiter des familles de victimes d'attentats et ces 2 personnes ont été touchées par la réalité israelienne
NINI TAIEB
Par Nao (Nao) le jeudi 14 novembre 2002 - 02h57: |
L'autre face du terrorisme arabe:
Il y a bien sur tous ces morts inutiles qui sont une tragedie indescriptible pour Israel et pour le peuple juif. Mais il y a aussi le chaos economique ds lequel Israel est plonge depuis leur intifada de merde, chose dt on ne parle pas assez.
1 Israelien sur 5 vit en dessous du seuil de pauvrete; des familles entieres n'ont pas de quoi de manger au quotidien.
Ca, c'est la 2eme reussite des palestos et par extension du terrorisme arabe. Comme eux vivent habituellement ds la misere noire et la salete, (et qu'on nous rabache pas que c'est du a "l'occupation" israelienne- it is their lifestyle!), la crise eco ne change rien a leur quotidien deja precaire. Mais pour l'Israelien, individu evolue et consommateur, la rigueur economique est dure a vivre!
Souvenez-vous: Bin Laden a fait pareil avec la destruction du WTC. Il a aneanti l'economie de NY ou les entreprises licencient encore a tour de bras, et a plus large echelle des USA toujours en periode de recession et du monde en general.
Comme lui vit ds une cave comme un hermite et chien galeux malgre ses milliards, il se fout bien pas mal de la societe de consommation.
C'est la que le second danger du terrorisme arabe reside. Au-dela de la destruction de civils innocents, ils veulent detruire toute l'economie mondiale. Et puis pour boucler le tout, troisieme danger, une fois qu'ils auront atteint les deux premiers objectifs, ils paracheveront le tout en islamisant a tt va les 5 continents et convertiront par le sabre ceux encore chanceux de ne pas etre morts ds leurs attentats maudits! Ca vous parait exagere? non c'est dramatiquement realiste!
Mais le monde libre n'est plus dupe et n'a pas dit son dernier mot!
Saddam le sourire mielleux aux levres fait mine d'obtemperer a la resolution de desarmement de l'ONU (mahchoub! il nous prends vraiment pr des idiots!) mais rira bien, qui rira le dernier, mon coco! Ton tour ne va pas tarder. On va te faire sauter et pour vengeance on se servira de tes puits de petrole a l'oeil!
A bon entendeur salut!
Nao
Par Nao (Nao) le jeudi 14 novembre 2002 - 01h02: |
Nous avons tous lu le coeur serre le recit des obseques de Matan et Noam et de leur maman! Les pleurs de ce pere desormais seul nous transpercent comme des lames. L'eulogie sur ses deux anges disparus etait tres poignante.
Rien a voir avec les obseques de carnaval que l'on voit ds les territoires palestiniens aux cris de youyous! Aucune sincerite ds leurs larmes! Que des cris de joie pour leurs dits "martyrs"!
C'est ca qui fait toute la difference entre eux et nous!
Par Bazooka (Bazooka) le mercredi 13 novembre 2002 - 22h08: |
Ceci doit forcement expliquer cela ... Les linguistes et ethnologues apprecieront !
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Diffuse par Dina SOREK, Ministre-conseiller a l'information pres l'Ambassade d'Israel a Paris
La necessite d'une « culture de compromis »
Par: Tarek Heggy
Tarek Heggy, penseur egyptien renomme pour ses vues liberales et sa recherche de solutions pacifiques au conflit israelo-palestinien, est l'auteur d'une dizaine d'ouvrages, partiellement traduits en anglais. (1)
Dans l'article suivant, dont la version arabe a ete publiee par Al-Ahram le 29 septembre 2002, Tarek Heggy rapporte que le terme « compromis » n'existe pas en arabe et analyse les consequences de ce vide linguistique.
Il y a quelques annees, j'ai decouvert qu'il n'existait pas en arabe d'equivalent au terme « compromis », ni en arabe classique, ni en arabe familier, de sorte qu'on le traduit par un mot compose qui signifie litteralement : « solution intermediaire ». J'ai passe en revue tous les
dictionnaires, anciens et modernes, tous les lexiques que j'ai pu trouver, cherchant vainement un mot arabe correspondant a ce terme courant qui existe, avec une orthographe ressemblante, dans toutes les langues europeennes, qu'elles soient d'origine germanique, hellenique ou slave. Il en est de meme d'une serie d'autres termes, dont « integrite », largement utilise dans le discours europeen et nord-americain ces dernieres decennies et qui n'a aucun equivalent en arabe. Etant donne qu'une langue n'est pas uniquement un instrument de communication mais aussi le receptacle de l'heritage culturel d'une societe, refletant la facon de penser et d'apprehender le monde de celle-ci, ainsi que les tendances culturelles qui l'ont forgee, je me suis dit que nous etions la en presence d'un phenomene
pretant a consequence d'un point de vue culturel, et donc politique,economique et social.
Pendant une vingtaine d'annees, j'ai travaille en proche collaboration avec des personnes de pres de cinquante nationalites differentes, dans une
multinationale qui demeure, avec une longue histoire la ramenant au 19eme siecle, l'une des cinq plus grandes au monde. Ce que j'ai remarque au fil des ans est que les personnes issues d'un milieu europeen occidental emploient le terme « compromis » plus souvent que les personnes de culture orientale. Vu que je m'interesse de pres aux differentes cultures, surtout quand il s'agit de comparer l'esprit arabe a l'esprit latin et anglo-saxon, je n'ai pu m'empecher de relever que tout comme ceux qui ont une structure
mentale arabe emploient le terme « compromis » moins souvent que leurs homologues latins, de meme les « Latins » y ont moins souvent recours que les esprits anglo-saxons. L'explication est simple : si une facon de penser se fonde sur une serie de principes philosophiques et religieux, il est normal que les personnes de culture arabe aient moins tendance a utiliser ce terme que celles dont l'esprit a ete conditionne par un contexte latin, au contenu philosophique certes vaste, mais a la dimension religieuse moins
importante que dans une structure mentale arabe. Il est egalement normal que les societes latines utilisent le terme « compromis » moins souvent que les societes de formation anglo-saxonne. La facon de penser anglo-saxonne, qui en est venue a dominer le monde d'une facon sans precedent dans l'histoire de l'humanite, se fonde sur une serie de regulations globalement differentes.
L'une des personnalites marquantes du courant reformiste du 19eme siecle, le philosophe anglais Jeremy Bentham (1748-1832), considerait que tous les systemes, lois, institutions et idees devaient se fonder sur le principe de l'utilite; (« utilitarism »). Les Etats-Unis ont, quant a eux, engendre deux philosophes de renom, William James (1842-1910) et John Dewey (1859-1952),
dont l'oeuvre reflete les idees de Bentham (avec quelques modifications dues au changement d'epoque et a l'influence d'evenements intervenus depuis) tout en se reclamant du pragmatisme. La notion de pragmatisme a deborde du monde anglo-saxon pour s'etendre a des societes aux traditions culturelles differentes. En Asie, par exemple, des Chinois, des Japonais et des Indiens
ont reussi, tout en protegeant jalousement leur specificite culturelle, a assimiler la signification du terme anglais « compromis » avant [meme] de savoir l'epeler, tachant dans toutes leurs affaires de trouver des solutions
basees sur le compromis. Les pays latins eux-memes ont adopte cette notion avant de l'integrer a leur lexique politique, comme peut le constater toute personne qui suit le discours politique des pays latins. Il est courant, aujourd'hui, d'assister sur des chaines satellite francaises au discours en anglais de grands economistes - ce qui aurait ete impensable il y a seulement trente ans - et de les entendre presenter des idees fondees sur la notion de compromis.
Dans notre region du monde, un grand nombre de personnes, meme instruites, associent le mot « compromis » a d'autres termes negatifs comme « soumission», « retraite », « capitulation », « faiblesse » et « defaite ». Ces connotations n'existent pas dans la bouche d'un occidental qui parle de «compromis », car quelle que soit sa formation, qu'il ait etudie les sciences
exactes, les sciences humaines ou les arts liberaux, il sait bien que toutes les idees ne sont par essence que des compromis. Encore enfant, il apprend que la plupart des phenomenes naturels sont aussi des compromis. En outre,
la culture des nations marchandes (dont la Grande-Bretagne est sans doute l'exemple le plus remarquable de l'histoire de l'humanite) a etendu la notion de compromis a tous les spheres : intellectuelle, politique, economique, culturelle et sociale, ainsi que dans les affaires
humaines. Ainsi, alors que nos dictons populaires donnent une mauvaise image de la notion de compromis, des centaines de dictons populaires en
Grande-Bretagne font exactement le contraire.
Bien que les Ecritures musulmanes soient tout a fait compatibles avec une culture de compromis, l'histoire musulmane (et surtout son chapitre arabe)s'est deroulee dans un esprit contraire a cette notion. Notre histoirerecente est faite en grande partie de pertes qui auraient pu etre evitees si nous n'avions continuellement rejete la notion de compromis comme apparentee
a celle de soumission, retraite, remission, capitulation et meme, a en croire certains de nos orateurs les plus enflammes, a la notion
d'asservissement a la volonte d'autrui.
Cette mentalite du « tout ou rien » est auto-destructrice. Tout debat ou conflit est, par definition et a des niveaux de pouvoir variables, une lutte entre des personnes ou des nations aux opinions divergentes. Il s'ensuit qu'il est impossible de reconcilier ces differences sans compromis, parce que cela entrainerait l'assujettissement de la volonte des interets et de la puissance de l'une des parties a l'autre partie. Une telle approche de la resolution des conflits est condamnee a l'echec en ce qu'elle est contraire aux lois scientifiques, naturelles, aux lois de la vie elle-meme. Certains grands intellectuels egyptiens, comme le Dr Milad Hanna, qui n'a cesse d'expliquer sa theorie sur la necessite d'accepter l'autre, et le Dr Murad
Wahba, qui s'etend dans son oeuvre sur le fait que nul ne peut pretendre a la verite absolue, contribuent grandement et noblement a insuffler les regles de la culture du compromis a notre societe.
Je ne pretends pas etre le premier auteur egyptien a m'interesser au sujet.
Au milieu des annees cinquante, Tewfik El-Hakim, aujourd'hui disparu,l'aborde dans son ouvrage Al-Taaduleya (« Equivalence »). Il vivait
toutefois a une epoque fort differente de la notre, ce que revele son oeuvre, et d'autre part -je regrette d'avoir a faire cette remarque en
raison de l'authentique estime que je porte a son genie -, son analyse n'est pas suffisamment profonde. Peut-etre existait-il alors en Egypte une culture contraignante, l'ayant empeche de fouiller le sujet comme il aurait aime le faire,
sans meme parler du fait que le terme «equivalence » a une signification et des connotations tres differentes de celui de « compromis ».
Je pense que la propagation d'une culture religieuse basee sur la stricte orthodoxie ou l'interpretation litterale des Ecritures
est l'une des raisons de l'echec de l'integration du concept de compromis par notre culture. Si nous devions nous entretenir avec Ibn
Rushd ou a Al-Gaheth (figure litterature mutazilite marquante), il nous serait facile de leur expliquer, et a eux de comprendre, que toute pensee, toute transaction doit se caracteriser par un esprit de compromis, avec tout ce que cela
implique. Il ne serait pas aussi simple de convaincre les partisans de l'orthodoxie, des fondamentalistes comme Ahmed Ben Hambal, Ibn Taymeya, Ibn Qiyam Al-Juzeya, Mohamed Ben Abdel Wahab ou leurs nombreux homologues contemporains, qui prechent l'adherence a la lettre plutot qu'a l'esprit de la religion et ferment ainsi la porte au nez de la rationalite. Tenter d'expliquer la notion de compromis aux membres de cette ecole serait aussi vain que l'a ete la defense vigoureuse de la primaute de la raison par Ibn Rushd il y a huit siecles. Ce serait encore plus inutile vu qu'Ibn Rushd, s'il a ete vaincu par les fondamentalistes de la civilisation arabo-islamique, a [au moins] vu ses idees influencer la culture chretienne. Il ne fait aucun doute que les idées de ce grand philosophe musulman ont eu un impact superieur a celles de saint Thomas d'Aquin au 13eme siecle, grace a ses nombreux disciples de l'universite de Paris et aux « Averroistes latins ».
Peut-etre l'histoire reconnaitra-t-elle un jour qu'un musulman arabe se trouvait derriere la victoire de la raison sur le dogme a une epoque ou la culture dominante en Europe etait defavorable a l'esprit d'initiative intellectuelle et a la liberte de pensee.
Si la bataille pour les coeurs et les esprits en Europe avait ete remportee par le camp adverse, l'Europe serait aujourd'hui aussi developpee et eclairee que l'Afrique.
Une bataille du meme type se joue actuellement dans notre pays, bataille dont l'issue est incertaine. Si nous voulons que la raison
l'emporte sur la pensee obscurantiste, nous devons intervenir immediatement. Pour commencer, il faudrait que se rassemblent des
intellectuels dont la formation soit une synthese de culture arabe, musulmane et autre, dans le but de creer une charte susceptible d'insuffler la logique du compromis aux esprits des jeunes Egyptiens, a travers leur programme scolaire, et en presentant le compromis comme le plus solide produit issu de la nature, la vie, la marche de la civilisation et des cultures. Parallelement, refuser a tout prix de tenir compte des merites de l'opinion d'autrui et exiger qu'il accede a toutes ses demandes est contraire a la logique des sciences, de la nature, de l'humanite de la culture etde la civilisation.
N'ayant pu trouver le moindre equivalent arabe au terme « compromis», j'ai, a contre coeur, eu recours a deux procedes dans cet article : l'un fut d'ecrire "compromis" en caracteres latins [en reference a la version arabe] tout au long de l'article, le deuxieme d'utiliser la traduction habituelle du terme, la lourde expression de « solution intermediaire », dans le titre [en reference a la version arabe]. Mais en vertu de ma foi profonde dans le compromis et dans le dicton qui dit que « qui ne peut tout obtenir ne renonce pas a tout », j'ai toutefois decide de rediger cet article.
(1) Pour en savoir plus sur Tarek Heggy, vous pouvez consulter le site
www.heggy.org
Par Bazooka (Bazooka) le mercredi 13 novembre 2002 - 21h54: |
Michka,
OK, je veux bien me charger des teles (y compris le Conseil Superieur de l'Audiovisuel).
Je fais suivre par mail ou par courrier aerien, car je ne vis pas en France.
A plus.
Par Anonyme (Anonyme) le mercredi 13 novembre 2002 - 21h17: |
Par Mailroom (Mailroom) le mercredi 13 novembre 2002 - 16h41: |
Les Brigades des Martyrs d’Al Aqsa:
“nous nous attaquerons aussi à vos enfants”
Les Brigades des Martyrs d’Al Aqsa, le bras militaire du Fatah, mouvement de Yasser Arafat, ont publié un communiqué officiel revendiquant la responsabilité de l’attaque terroriste du kibboutz Metser, lors de laquelle cinq Israéliens ont été tués, dont une mère et ses deux enfants. Les Brigades des Martyrs d’Al Aqsa ont déclaré qu’elles continueraient à perpétrer de telles attaques terroristes, dont des attaques-suicide et des meurtres d’enfants israéliens.
Plusieurs activistes du Fatah ont tenté de nier l’implication des Brigades des Martyrs Al Aqsa dans l’attaque du kibboutz Metser. Les Brigades des Martyrs d’Al Aqsa sont reconnues comme une organisation terroriste, non seulement par Israël, mais également par les Etats-Unis et l’Union européenne.
Voici des extraits du communiqué des Brigades des Martyrs Al Aqsa, tel qu’il a été publié sur le site internet officiel du Fatah:
“…Nous revendiquons la responsabilité de la courageuse opération qui s’est déroulée dans la colonie spoliée de Metser, au nord de Tulkarem, lors de laquelle le soir du 11 novembre 2002 un de nos combattants a tué et blessé plusieurs conquérants sionistes, et s’est retiré sain et sauf par la grâce et la protection d’Allah…”
“Nous avons annoncé, lors de la création des Brigades, que notre bataille se propagerait sous toutes ses formes … nous confirmons notre intention de suivre la voie de la lutte pour Allah…”
“Nous continuerons de lutter partout, blessant aussi des enfants … Nous promettons que les attentats-suicide vont continuer…”
“L’armée populaire des Brigades des Martyrs Al Aqsa, 12 novembre 2002.”
L’article original:
http://www.fatehorg.org
Par Axelle (Axelle) le mercredi 13 novembre 2002 - 16h35: |
Emma,
Après les obsèques de Sharon vous avez, semble-t-il assisté à ceux de Révital, Matan et Noam. Vous habitez en Israël ? Si c'est le cas, quelle douleur pour vous à chaque fois. Et cela, ne va malheureusement pas s'arrêter là ! Mais que peut-on faire pour l'instant ? C'est tellement triste et cruelle. Enfin, il ne reste plus qu'à prier, et beaucoup prier pour que de tels actes ne se reproduisent plus. Bien amicalement. Axelle
Par Henri (Henri) le mercredi 13 novembre 2002 - 13h23: |
Un trone immense, et a ses pieds sont assis Matam et Noam ainsi que David: Ils jouent et sont heureux et nous disent ne soyez pas triste, nous somme sous SA protection maintenant, il ne nous arrivera plus rien de mal.
Par Michka (Michka) le mercredi 13 novembre 2002 - 12h19: |
Merci Axelle
Merci Bazooka,
Pour avoir apprécié l'article de Guy Millière. Ok pour l'envoyer aux rédactions, on peut se partager le travail.
Une personne pour les médias écrits, une autre pour les médias télévisuels, et enfin une autre pour les médias radiophoniques.
Qu'en pensez-vous???????????
Par Bazooka (Bazooka) le mercredi 13 novembre 2002 - 10h32: |
L'accablant recit des obseques de Matan, Noam et Revital, za"l
http://www.jpost.com/servlet/Satellite?pagename=JPost/A/JPArticle/ShowFull&cid=1037076677269
Par Bazooka (Bazooka) le mercredi 13 novembre 2002 - 10h21: |
Choueeeeetttte !
Nao est revenue !
Et en plus, elle n'a rien perdu de sa verve, c'est surement l'effet "fleur" d'Eva, capiteuse comme le jasmin !
Par Emma (Emma) le mercredi 13 novembre 2002 - 06h20: |
Obsèques de Revital Ohayon et de ses deux enfants
Plusieurs milliers de personnes ont participé mardi après-midi aux obsèques de Revital Ohayon, 34 ans, et de ses deux enfants, Matan (cinq ans) et Noam (quatre ans). Cette jeune mère et ses fils ont été assassinés de sang froid lundi soir par un terroriste qui a pénétré dans leur maison après s’être infiltré dans le kibboutz Metzer.
Avi, 34 ans, l’ex-mari de Revital et le père de Matan et de Noam, a prononcé la première oraison funèbre. C’est d’une voix brisée par l’émotion et par la douleur qu’il a déclaré : «Tu as étendu sur eux tes ailes mais cela n’a pas suffi. D. d’en haut, a décidé de les prendre. Il n’existe rien de mieux, ils sont les meilleurs. Ils étaient près de moi et maintenant je me retrouve seul». Avi a évoqué les moments heureux qu’il avait passés avec ses enfants et a loué l’éducation que leur mère leur avait donnée.
Après lui, c’est le frère de Revital, Yossi Kessous, qui a essayé de dire quelques mots en rappelant la joie de vivre et la gentillesse de ses neveux. Une proche parente a ensuite rappelé combien Revital était dévouée et toujours prête à aider autrui avec le sourire. Une femme qui représentait l’école où enseignait Revital, à Pardess Hanna, a raconté qu’elle était très aimée de ses élèves qui venaient souvent se confier à elle.
Par Admin (Admin) le jeudi 14 novembre 2002 - 04h49: |