Par Admin (Admin) le mardi 03 décembre 2002 - 07h44: |
Par Mena (Mena) le lundi 02 décembre 2002 - 08h10: |
Un événement politique considérable ! (info # 010112/2)
Par Stéphane Juffa © Metula News Agency
Tout s’est décidé en fait le week-end du 12 mai, durant la réunion du comité central du Likoud. Pour ceux qui avaient lu, à l’époque, l’article de Jean Tsadik - Likoud : On joue à qui perd gagne ! - [Lire], ainsi que mon propre papier - Collombey-les-deux-Sycomores ! - [Lire], l’écrasante victoire d’Ariel Sharon aux élections primaires du Likoud n’a pas constitué de surprise.
La consultation de la semaine dernière, si elle marque l’écartement de Benjamin Netanyahu du premier plan de la vie politique israélienne pour plusieurs années, témoigne aussi d’un tournant fondamental des équilibres politiques dans l’Etat hébreu.
En mai, on avait vu Sharon choisir de perdre la confiance des 2500 membres du comité central de son parti, contre Netanyahu justement, afin de gagner celle de la majorité des adhérents de la base, mais surtout, de s’imposer au plan national, comme le De Gaulle d’Israël pour la période de l’Intifada, de la même manière que l’avait fait l’autre général au moment des événements d’Algérie.
Et que personne n’oublie l’énoncé du vote sur lequel, au congrès du Likoud, ce printemps, Ariel Sharon avait décidé de s’engager sur un vote de confiance : "La création à terme d’un Etat palestinien !"
C’est Bibi qui avait choisi le sujet de ce vote, proposant l’adoption de "la décision de ne jamais, dans aucune circonstance, permettre la création d’un tel Etat à côté d’Israël." Il pensait ainsi, que Sharon – Premier ministre du Likoud en exercice –, sachant qu’il était en minorité au sein du comité central, ne demanderait pas la confiance sur ce vote. Netanyahu pensait que Sharon accepterait une défaite en forme de désaveu politique, en forme de testament aussi, acceptant par-là même le rôle de Premier ministre par procuration, en attendant une prochaine échéance nationale où il aurait passé la main à son dauphin sans coup férir.
Netanyahu s’appuyait non seulement sur la majorité dont il disposait parmi les délégués du comité central, il voyait aussi l’avenir du pays du côté de la droite extrême, celle des implantations et celle de l’annexion. A vrai dire, si on s’était contenté d’observer la répartition des tendances à la Knesset, on aurait pu donner raison à Bibi. Au travers du vote du comité central, le dauphin s’assurait des sympathies du plus grand nombre des parlementaires, et, du même coup, de leur attitude critique et impatiente envers le Premier ministre, dont le maintien n’était garanti que par le soutien des Travaillistes, partenaires de son gouvernement d’union nationale.
La lecture de la géographie politique d’Israël, pour Ariel Sharon, ne se limitait pourtant pas à compter les sièges de la Knesset. Il faisait l’analyse inverse de celle de Netanyahu ; pour lui, en effet, Israël demeurait, et demeure encore, dominée par des électeurs rationalistes et à la sensibilité centriste. De centre-gauche, lorsque nos voisins palestiniens et arabes oeuvrent en direction du Nouveau Moyen-Orient, cher à monsieur Pérès et de centre-droit, lorsque ceux-là mêmes s’activent en vue de l’éradication de l’Etat d’Israël.
Près de 150.000 membres du Likoud ont voté, la semaine dernière, et ils ont plébiscité le Premier ministre en exercice, ce qui, avant le 12 mai dernier, aurait constitué une impossibilité, tant la popularité de Netanyahu était prédominante. Ils ont cependant aimé la solidité et la franchise du vieux général et – cela ne faisait plus recette dans la politique israélienne – son refus des succès à court terme, issus de situations opportunistes.
Dans la continuité de l’option Sharon, les analystes auront noté l’attachement au plan Bush et à l’alliance stratégique sacrée avec les Etats-Unis. Et même si cet attachement paraissait impopulaire et qu’il était décrié par Netanyahu, Sharon n’a pas hésité à le souligner fréquemment durant toute sa campagne. Moi, de rappeler aux lecteurs de la Ména, que le plan Bush prévoit la création d’un Etat palestinien, dans un délai de trois à cinq ans, mais qu’il conditionne la date de l’avènement et la qualité de sa souveraineté par la refonte en profondeur des institutions de l’Autorité Palestinienne et par le remplacement de Yasser Arafat.
C’est, en fin de compte, un programme qui sied à la sensibilité des Israéliens de l’Intifada : fermeté d’une part, avec le rejet de tout ce et de tous ceux – dans le camp palestinien - qui sont maculés par la compromission avec les assassinats collectifs, mais aussi, rejet des solutions simplistes, rejet de l’idée – même théorique – d’une confrontation juifs-arabes qui ne se terminerait jamais. Et dans cette dynamique, busho-sharonienne, se découvre également le refus absolu des solutions impraticables à ce conflit, celle, entre autres, du transfert forcé de toute partie des populations palestiniennes en direction des autres Etats arabes. C’est là, au niveau structurel de la politique israélienne des années à venir, un désaveu fondamental des thèses du parti national religieux (Mafdal), d’Israël Beytenou, du député Libermann, de Moledet, de Beni Eylon, ainsi que de toute la droite annexionniste, voire édenniste qu’ils représentent ou qui les débordent encore.
Et cela également plaît à l’ensemble des Israéliens, qui se déclarent, à tous les sondages, à plus de 80% en faveur d’un gouvernement de coalition Likoud-Travaillistes. Ces Israéliens, qui comprennent bien, qu’autour d’un programme politique basé sur l’acceptation du plan Bush, aucune coalition durable entre le nouveau Likoud de Sharon et les annexionnistes-édennistes ne sera possible.
Sharon aussi l’a bien assimilé, puisque ce soir même, il rencontre celui qui sera son rival travailliste aux élections générales de janvier, Amram Mitzna. Les deux hommes, qui étaient brouillés par un différend personnel de plus de vingt ans (ils ne s’adressaient plus la parole), mettent ainsi leurs desseins politiques au-dessus de leurs désaccords particuliers.
Confronté à l’élan rafle-tout de genre gaullien, qui pousse les voiles d’Ariel Sharon, ainsi que le maintien de la politique irresponsable du porte-avions par Yasser Arafat, Mitzna devra se contenter en janvier d’un score de 32 à 40% des voix de l’électorat et les deux anciens militaires le savent bien. Ils vont, durant les semaines à venir, essayer de définir un cadre de compromis en vue de la formation d’un gouvernement de coalition. A Métula, nous pensons que les différences entre les deux personnages ne sont pas infranchissables et plus encore, que débarrassé du harcèlement perpétuel des appétits de Netanyahu et de la nécessité de composer avec l’extrême droite, Sharon pourrait trouver avec Mitzna une plate-forme de politique commune pour le prochain exercice. Parce que, durant la dernière cadence, le gouvernement d’union nationale ne possédait aucune homogénéité et partant, aucune capacité à prendre des décisions critiques.
Et si Sharon et Mitzna ne se mettent pas d’accord, les Israéliens auront à nouveau le choix qu’ils n’avaient plus, entre des options politiques clairement énoncées, à savoir, le choix du nouveau Likoud, qui sera gouvernemental, celui des annexionnistes, celui de la gauche, et celui des consensualistes de Mitzna, qui proposeraient – c’est pour eux un comble - des actions de désengagement unilatérales avec les Palestiniens.
Ce qui est sûr, en tous cas, c’est que les délégués élus au nouveau comité central du Likoud vont remplacer ceux qui avaient refusé la confiance à Sharon. On va donc voir arriver sur la scène politique beaucoup de nouveaux visages, tendance centre-droit, et on va assister à la disparition de nombreux amis de Bibi et donc à une redistribution des cartes dans la politique israélienne.
Nous, qui nous plaignions de la médiocrité crasse des cadres existants, cette nouvelle donne, de même que l’engloutissement dans le ventre de la terre des barons nombrilistes travaillistes, Ben Eliézer, Burg et Ramon, ne peut que réveiller nos espoirs !
Et pour les observateurs de la presse française, trop occupés à haïr la caricature d’Ariel Sharon qu’ils se sont eux-mêmes construite, afin de remarquer les conséquences liées à sa victoire aux élections primaires du Likoud, je termine en précisant, que la droite israélienne a élu son candidat sur la base de son refus de s’opposer à la construction d’un Etat palestinien.
Si seulement ce genre de faits, simples mais ô combien révélateurs, était de nature à leur remettre les idées en place et l’image erronée qu’ils propagent d’Israël et des Israéliens…
Par Mailroom (Mailroom) le lundi 02 décembre 2002 - 08h07: |
asslema!!!!
je m appelle ramla ayari et je prepare une these de doctorat entre l universite de la manouba à tunis et l universite paris7 sur la femme dans la litterature judeo maghrebine.
je suis à l affut de toute information touchant de pres ou de loin mon sujet de these et je souhaiterais avoir un maximum de renseignements sur les colloques tables rondes et conferences.
comment puis je proceder?
merci
r.ayari@voila.fr
Par Emma (Emma) le lundi 02 décembre 2002 - 08h05: |
Commission d'enquête européenne
Il est tres important d’écrire aux députés européens pour leur demander de signer la requête pour la constitution d'une commission d'enquête sur l'aide apportée par l'UE à l'Autorité palestinienne.
Il faut 157 signatures et le député européen François Zimeray n’en a obtenu que100 !
Ce même appel s'adresse aussi notamment à nos amis belges, très nombreux sur cette liste.
La liste des députés français et belge est reproduite plus bas dans ce message.
Ce message fait suite au:
- message n° 161 du 19.09.02 sur cette même enquête,
- message n° 179 du 04.11.02 sur le financement du terrorisme,
Vous pouvez les trouver dans les archives de la liste, à partir de la page d'accueil d'"Etoile-liante", adresse indiquée en bas de tous nos messages.
Dans les sites des députés vous pouvez trouver d'autres renseignements: n° fax, adresse postale..
Liste des députés belges (la liste française suit)
1. De Heer BEYSEN, Ward
Groupe du Parti européen des libéraux, démocrates et réformateurs
2. De Heer DE CLERCQ, Willy C.E.H.
Groupe du Parti européen des libéraux, démocrates et réformateurs
3. M. DEHOUSSE, Jean-Maurice
Groupe parlementaire du Parti socialiste européen
4.
Mme DE KEYSER, Véronique
Groupe parlementaire du Parti socialiste européen
5. M. DEPREZ, Gérard M.J.
Groupe du Parti populaire européen (Démocrates-Chrétiens) et Démocrates européens
6. De Heer DHAENE, Jan
Groupe des Verts/Alliance libre européenne
7. De Heer DILLEN, Karel C.C.
Non-inscrits
8. M. DUCARME, Daniel
Groupe du Parti européen des libéraux, démocrates et réformateurs
9.
Sig.ra FRASSONI, Monica
Groupe des Verts/Alliance libre européenne
10.
Herr GROSCH, Mathieu J.H.
Groupe du Parti populaire européen (Démocrates-Chrétiens) et Démocrates européens
11. M. HANSENNE, Michel
Groupe du Parti populaire européen (Démocrates-Chrétiens) et Démocrates européens
12. M. JONCKHEER, Pierre
Groupe des Verts/Alliance libre européenne
13. M. LANNOYE, Paul A.A.J.G.
Groupe des Verts/Alliance libre européenne
14. Mevr. MAES, Nelly
Groupe des Verts/Alliance libre européenne
15. Mme RIES, Frédérique
Groupe du Parti européen des libéraux, démocrates et réformateurs
16. Mevr. SMET, Miet
Groupe du Parti populaire européen (Démocrates-Chrétiens) et Démocrates européens
17. Mevr. SÖRENSEN, Patsy
Groupe des Verts/Alliance libre européenne
18. De Heer STAES, Bart
Groupe des Verts/Alliance libre européenne
19. De Heer STERCKX, Dirk
Groupe du Parti européen des libéraux, démocrates et réformateurs
20. Mevr. THYSSEN, Marianne L.P.
Groupe du Parti populaire européen (Démocrates-Chrétiens) et Démocrates européens
21. Mevr. VAN BREMPT, Kathleen
Groupe parlementaire du Parti socialiste européen
22. De Heer VANHECKE, Frank
Non-inscrits
23. De Heer VAN HECKE, Johan jvanheckf@europarl.eu.int
Groupe du Parti européen des libéraux, démocrates et réformateurs
24. Mevr. VAN LANCKER, Anne E.M.
Groupe parlementaire du Parti socialiste européen
25. Mme ZRIHEN, Olga
Groupe parlementaire du Parti socialiste européen
Liste des députés Français
1.
M. ABITBOL, William
Groupe pour l'Europe des démocraties et des différences
2. Mme AINARDI, Sylviane H.
Groupe confédéral de la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique
3. Mme AUROI, Danielle
Groupe des Verts/Alliance libre européenne
4. M. BEBEAR, Jean-Pierre
Groupe du Parti populaire européen (Démocrates-Chrétiens) et Démocrates européens
5. Mme BERES, Pervenche
Groupe parlementaire du Parti socialiste européen
6. M. BERNIÉ, Jean-Louis
Groupe pour l'Europe des démocraties et des différences
7. M. BERTHU, Georges
Non-inscrits
8. Mme BORDES, Armonia
Groupe confédéral de la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique
9. Mme BOUDJENAH, Yasmine
Groupe confédéral de la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique
10. Mme BOUMEDIENE-THIERY, Alima
Groupe des Verts/Alliance libre européenne
11. M. BOURLANGES, Jean-Louis
Groupe du Parti populaire européen (Démocrates-Chrétiens) et Démocrates européens
12. M. BUTEL, Yves
Groupe pour l'Europe des démocraties et des différences
13. Mme CARLOTTI, Marie-Arlette
Groupe parlementaire du Parti socialiste européen
14. M. CAUDRON, Gérard
Groupe confédéral de la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique
15. Mme CAULLERY, Isabelle
Groupe Union pour l'Europe des nations
16. Mme CAUQUIL, Chantal
Groupe confédéral de la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique
17. Herr COHN-BENDIT, Daniel Marc
Groupe des Verts/Alliance libre européenne
18. M. CORNILLET, Thierry
Groupe du Parti populaire européen (Démocrates-Chrétiens) et Démocrates européens
19. M. COUTEAUX, Paul
Groupe pour l'Europe des démocraties et des différences
20. Mme DARRAS, Danielle
Groupe parlementaire du Parti socialiste européen
21. M. DARY, Michel J.M. fax:+32 (0)2 284 9791(Bruxelles), 03.88.17.97.91 (strasbourg)
Groupe confédéral de la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique
22. M. DAUL, Joseph
Groupe du Parti populaire européen (Démocrates-Chrétiens) et Démocrates européens
23. M. DECOURRIERE, Francis
Groupe du Parti populaire européen (Démocrates-Chrétiens) et Démocrates européens
24.
Mme DE SARNEZ, Marielle +32 (0)2 284 9297(Bruxelles), 03.88.17.92.97 (Strasbourg)
Groupe du Parti populaire européen (Démocrates-Chrétiens) et Démocrates européens
25. Mme DESCAMPS, Marie-Hélène
Groupe du Parti populaire européen (Démocrates-Chrétiens) et Démocrates européens
26. M. DÉSIR, Harlem
Groupe parlementaire du Parti socialiste européen
27.
Mme DE VEYRAC, Christine +32 (0)2 284 9739 (Bruxelles), 03.88 17.97.39 (Strasbourg)
Groupe du Parti populaire européen (Démocrates-Chrétiens) et Démocrates européens
28. M. DUHAMEL, Olivier
Groupe parlementaire du Parti socialiste européen
29. M. ESCLOPÉ, Alain
Groupe pour l'Europe des démocraties et des différences
30. Mme FERREIRA, Anne
Groupe parlementaire du Parti socialiste européen
31. Mme FLAUTRE, Hélène
Groupe des Verts/Alliance libre européenne
32. Mme FOURTOU, Janelly
Groupe du Parti populaire européen (Démocrates-Chrétiens) et Démocrates européens
33. Mme FRAISSE, Geneviève
Groupe confédéral de la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique
34. M. FRUTEAU, Jean-Claude
Groupe parlementaire du Parti socialiste européen
35. Mme GARAUD, Marie-Françoise
Non-inscrits
36. M. GAROT, Georges
Groupe parlementaire du Parti socialiste européen
37. M. de GAULLE, Charles
Non-inscrits
38. Mme GILLIG, Marie-Hélène
Groupe parlementaire du Parti socialiste européen
39. M. GOLLNISCH, Bruno
Non-inscrits
40. Mme GROSSETÊTE, Françoise
Groupe du Parti populaire européen (Démocrates-Chrétiens) et Démocrates européens
41. Mme GUY-QUINT, Catherine
Groupe parlementaire du Parti socialiste européen
42. Mme HAZAN, Adeline
Groupe parlementaire du Parti socialiste européen
43. Mme HERMANGE, Marie-Thérèse
Groupe du Parti populaire européen (Démocrates-Chrétiens) et Démocrates européens
44. M. HERZOG, Philippe A.R.
Groupe confédéral de la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique
45. M. HORTEFEUX, Brice
Groupe du Parti populaire européen (Démocrates-Chrétiens) et Démocrates européens
46. Mme ISLER BÉGUIN, Marie Anne
Groupe des Verts/Alliance libre européenne
47. M. JEAN-PIERRE, Thierry B.
Groupe du Parti populaire européen (Démocrates-Chrétiens) et Démocrates européens
48. M. KRIVINE, Alain
Groupe confédéral de la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique
49. Mme KUNTZ, Florence
Groupe pour l'Europe des démocraties et des différences
50. Mme LAGUILLER, Arlette
Groupe confédéral de la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique
51. Mme LALUMIERE, Catherine
Groupe parlementaire du Parti socialiste européen
52. M. LAMASSOURE, Alain
Groupe du Parti populaire européen (Démocrates-Chrétiens) et Démocrates européens
53. M. LANG, Carl
Non-inscrits
54. M. de LA PERRIERE, Thierry
Non-inscrits
55. M. LE PEN, Jean-Marie
Non-inscrits
56. M. LIPIETZ, Alain
Groupe des Verts/Alliance libre européenne
57. M. MARCHIANI, Jean-Charles
Groupe Union pour l'Europe des nations
58. M. MARTIN, Hugues
Groupe du Parti populaire européen (Démocrates-Chrétiens) et Démocrates européens
59. M. MARTINEZ, Jean-Claude
Non-inscrits
60. Mme MATHIEU, Véronique
Groupe pour l'Europe des démocraties et des différences
61. Mme MONTFORT, Elizabeth
Non-inscrits
62. M. MORILLON, Philippe
Groupe du Parti populaire européen (Démocrates-Chrétiens) et Démocrates européens
63. M. NAIR, Sami
Groupe confédéral de la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique
64. M. NORDMANN, Jean-Thomas
Groupe du Parti populaire européen (Démocrates-Chrétiens) et Démocrates européens
65. M. ONESTA, Gérard
Groupe des Verts/Alliance libre européenne
66. M. PASQUA, Charles
Groupe Union pour l'Europe des nations
67. Mme PATRIE, Béatrice
Groupe parlementaire du Parti socialiste européen
68. M. PIÉTRASANTA, Yves
Groupe des Verts/Alliance libre européenne
69. M. POIGNANT, Bernard
Groupe parlementaire du Parti socialiste européen
70. M. RAYMOND, Michel
Groupe pour l'Europe des démocraties et des différences
71. M. ROCARD, Michel
Groupe parlementaire du Parti socialiste européen
72. M. ROD, Didier
Groupe des Verts/Alliance libre européenne
73. Mme ROURE, Martine
Groupe parlementaire du Parti socialiste européen
74. M. SAINT-JOSSE, Jean
Groupe pour l'Europe des démocraties et des différences
75. M. SAVARY, Gilles
Groupe parlementaire du Parti socialiste européen
76. M. SCARBONCHI, Michel-Ange
Groupe confédéral de la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique
77. Mme SCHAFFNER, Anne-Marie
Groupe du Parti populaire européen (Démocrates-Chrétiens) et Démocrates européens
78.
M. SOUCHET, Dominique F.C.
dfcsouchet@europarl.eu.int
Non-inscrits
79. Mme SUDRE, Margie
Groupe du Parti populaire européen (Démocrates-Chrétiens) et Démocrates européens
80. M. SYLLA, Fodé +32 (0)2 284 9278 (Bruxelles), 03 88 17 92 78 (Strasbourg)
Groupe confédéral de la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique
81. Mme THOMAS-MAURO, Nicole
Non-inscrits
82. Mme VACHETTA, Roseline
Groupe confédéral de la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique
83. M. VARAUT, Alexandre
Non-inscrits
84. Mme de VEYRINAS, Françoise
Groupe du Parti populaire européen (Démocrates-Chrétiens) et Démocrates européens
85. Mme VLASTO, Dominique
Groupe du Parti populaire européen (Démocrates-Chrétiens) et Démocrates européens
86. M. WURTZ, Francis
Groupe confédéral de la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique
87.
M. ZIMERAY, François fzimeray@europarl.eu.int
Groupe parlementaire du Parti socialiste européen (qui a pris l'initiative de cette action)
Le site des députés européensse trouve au : http://wwwdb.europarl.eu.int/ep5/owa/p_meps.short_list
La liste des députés européen belges :
http://wwwdb.europarl.eu.int/ep5/owa/p_meps.short_list?ipid=0&ilg=FR&iorig=&iname=&isex=.&ictry=BE&iukreg=.&iukconst=.&ipolgrp=.&icom=.&idel=.&iothbody=.&ipos=1&ipv=1&iaction=search&imode=&ireturn=
La liste des députés européens français :
http://wwwdb.europarl.eu.int/ep5/owa/p_meps.short_list?ilg=EN&ictry=FR&ipolgrp=&iorig:
En principe, l'adresse Internet est composé ainsi: l’initiale du prénom plus le nom suivi de: @europarl.eu.int
Par Nao (Nao) le dimanche 01 décembre 2002 - 22h34: |
Ma lettre adressee a F. Morel (Flammarion):
Vous semblez accorder beaucoup d'importance et de credibilite a cette merdeuse haineuse de 15 ans qui:
1/ est egyptienne et non palestinienne.
2/ vit elle confortablement en Italie alors que sait-elle de la vie a Gaza????
Peut etre a t'elle l'intention de reverser ses royalties a ces braves jeunes palestos pour s'acheter des bombes??
Ah, ou est Anne Frank avec sa candeur et son ideal de paix et d'amour alors que sa maison est surveillee par les nazis?????
Reajustez vos binocles: comment peut-on appeler ce torchon un livre de fiction?? Nulle fiction dans le desir de tuer des Israeliens mais helas une cinglante realite qui existe au sein des palestiniens (et des egyptiens visiblement) et qui n'a guere besoin d'etre encourage un peu plus.
Vous devez vraiment ne rien avoir a vous mettre sous la dent pour publier un torchon pareil et etre ainsi directement complice de crimes contre des juifs.
Je boycotte toutes vos publications et dis a mes amis d'en faire pareil.
Par Djlachem (Djlachem) le dimanche 01 décembre 2002 - 17h16: |
----- Message d'origine -----
De : Jean-Pierre CHEMLA
À : lcathala@assemblee-nationale.fr
Envoyé : dimanche 1 décembre 2002 15:30
Objet : Commission d'enquête (encore!)
Monsieur le Député-Maire,
Au risque d'agacer votre patience, je me permets de vous rappeler mes deux premiers messages pour lesquels je n'ai eu, à ce jour, aucune réponse.
En tant qu'administré de votre commune et de votre circonscription législative, je m'estime en droit d'obtenir une réponse de votre part. J'accepterai, bien sûr, un refus de signer le texte en question s'il est accompagné d'une réponse argumentée.
Je continuerai à vous envoyer ces messages les 1er et 15 de chaque mois tant que cette réponse ne me sera pas parvenue.
Je vous prie d'agréer, Monsieur le Député-Maire, mes salutations distinguées.
Jean-Pierre Chemla
Premier message du 31/10/2002
Monsieur le Député-Maire,
"Le député Claude Goasguen a demandé à notre Assemblée Nationale la création d'une commission d'Enquête pour le contrôle des crédits alloués à l'Autorité Palestinienne.
La corruption de l'AP est à présent connue de tous. On sait qu'une partie de l'argent est utilisée pour entretenir un enseignement de la Haine et de la Violence contre les Israéliens, à l'École à la Télé et dans la rue et que l'AP a subventionné un certain nombre d'attentats suicides en Israël."
Je sais que Claude Goasguen n'est pas de votre bord politique et je sais également que vous ne soutenez pas la politique de Sharon bien qu'étant ami d'Israël.
Je vous demande cependant de bien séparer le grain de l'ivraie et de signer cette demande de commission d'enquête.
Si nous laissons le peuple palestinien subir le détournement des fonds alloués pour son développement à des fins de propagande anti-israélienne et anti-juive, comme cela est manifestement le cas, cette aide aura exactement l'effet inverse de son objectif initial. Le peuple palestinien ne pourra alors jamais se libérer des forces obscurantistes qui trouvent leur intérêt dans la pérennisation de cette situation épouvantable.
Encore une fois, il ne s'agit pas de supprimer cette aide, bien au contraire, mais de faire en sorte qu'elle atteigne les objectifs souhaités.
Je vous remercie pour l'attention que vous aurez porté à ces lignes et vous prie d'agréer, Monsieur le Député-Maire, mes salutations distinguées.
Jean-Pierre Chemla
Second message du 16/11/2002
Monsieur le Député-Maire,
Permettez moi de revenir sur ma demande du 31/10/2002, dans laquelle je vous demandais de bien vouloir vous pencher sur la proposition de Claude Goasguen de création d'une commission d'enquête sur les fonds alloués à l'Autorité Palestinienne par l'UE.
N'ayant obtenu, à ce jour, aucune réponse de votre part, je souhaiterais étayer ma demande à l'aide de l'extrait d'un sondage émanant d'un institut palestinien:
Extraits d'un sondage réalisé du 18 au 21 août 2002 au sein de la population palestinienne par le Palestinian Center for Policy and Survey Research (PCPSR), un institut de sondages palestinien dirigé par Khalil Shikaki:
Après la réalisation d'un accord de paix entre le peuple palestinien et Israël, et la création d'un État palestinien reconnu par Israël, seriez-vous pour ou contre [le fait d']adopter un programme d'enseignement, dans l'État palestinien, qui reconnaîtra Israël et apprendra aux élèves à ne pas exiger la restitution de toute la Palestine aux Palestiniens
o Pour 8%
o Contre 88%
Ce sondage ne peut être plus convaincant: comment, en effet, peut-on être contre la modification de quelque chose qui n'existe pas déjà?
Si les instances de l'UE déclarent ne pas avoir de preuves que l'enseignement dans les écoles palestiniennes est entièrement tourné vers le déni au droit à l'existence d'Israël dont je vous sais l'ami, ce sondage émanant du peuple palestinien lui même me parait sans ambiguïté.
En espérant que cela lèvera vos hésitations.
Veuillez agréer, Monsieur le Député-Maire, mes salutations distinguées.
Jean-Pierre Chemla
Par Albert (Albert) le dimanche 01 décembre 2002 - 11h54: |
MAXIME DE NOS PERES..
'Ellah yerham èl kerch '….. ou bien ' …El msarrèn élli jabou'èk'
Traduction …. Que D ieu bénisse le ventre ou les intestins de ceux qui t 'ont fait naitre !'
Une très bonne bénédiction…..J'explique Elle s'adresse en général à qq un ou une qui a fait un grand geste de générosité, une aide gracieuse envers un pauvre ou même envers une personnes de modeste situation. Cette dernière reconnaissante va l'affubler par cette maxime..
'Ellah Yarham' sous-entends que cela s'adresse à un de ses ancêtres sans que cela porte préjudice même au vivant si la personne qui l'exprime ignore si son père ou sa mère est encore vivante dans ce cas là, s'il l' apprend par la bouche de son généreux bienfaiteur que son géniteur est vivant, il ajoutera pour se rattraper ' 'El rah' ma dji zédda ââl hai…' 'Cette bénédiction s'adresse aussi au vivant….' Paradoxe n'est ce pas…?
El kerch égale ventre…..Et 'msarren' veut dire intestins donc peut être assimilé aux entrailles.
Ce qui revient à dire que la bénédiction s'adresse plus à la mère qu'au père, puisque la mère a enfanté un homme de grâce, de mitsvoth…
En bref, la personne reconnaissante bénit celui qui est sorti d'un ventre plein de tendresse, plein de gentillesse, plein de chaleur humaine, condescend etc….
Bénédiction très courante que j'aime souvent utiliser mais qui s'est perdue par la force des choses, nos images d'antan ont disparu dans nos nouveaux pays.
EXEMPLE Ellah yerhèm, Yé Emile, él kerch élli jabouèk...'
Par Emma (Emma) le dimanche 01 décembre 2002 - 05h57: |
Par Mailroom (Mailroom) le dimanche 01 décembre 2002 - 05h24: |
Bonjour,
Je suis réalisateur de films documentaires pour France 3, et j'aimerais filmer un mohel pendant son travail (discussion avec les familles, circoncision, "cérémonie"...). Pouvez-vous m'aider à trouver une personne intéressée par mon projet?
D'avance merci.
ericardot@wanadoo.fr
Par Mailroom (Mailroom) le dimanche 01 décembre 2002 - 04h35: |
Tune celebre
Docteur Albert cohen Boulakia( Bebe) chirurgien
Chef de clinique à l'hopital Ernest Conseil et Saint Augustin
President De L'UST de 1958 à1964
Nani Boublil
Par Admin (Admin) le dimanche 01 décembre 2002 - 04h25: |
Par Mena (Mena) le dimanche 01 décembre 2002 - 04h15: |
Questions esquivées ! (info # 012911/2)
Par Gérard Huber, correspondant permanent à Paris © Metula News Agency
Peut-être, Charles Enderlin, trouverez-vous le temps de répondre aux questions que je me suis posé à la suite de l’entretien que vous avez donné à Proche-Orient Info, le 1er octobre 2002, « deux ans après la mort en direct de Mohamed Al Dura à Gaza ».
1. En effet, Elisabeth Schemla vous fait remarquer que « votre reportage, dans le 20 heures de France 2, le soir de l’événement, comportait deux points contestables mais qui n'ont rien à voir avec tout ce que l'on entend depuis. Le premier : il eut été plus prudent de dire en commentaire à chaud que, dans ces tirs croisés, il était impossible d'attribuer à l'une des deux parties la responsabilité de la mort de ce gamin. Le second : devant l'importance dramatique de ces images, il eût mieux valu passer la totalité de la bande, ce qui aurait permis au public de constater - dès le deuxième jour de cette Intifada ! - que les enfants et les jeunes Palestiniens étaient en fait bel et bien encadrés par les policiers palestiniens armés, et tirant ».
Or, vous ne démentez pas ce qui vient de vous être dit. Tout porte donc à croire que vous en reconnaissez le bien fondé. Qui ne contredit consent. Etes-vous donc devenu conscient que votre commentaire était hâtif et orienté ? Est-ce la raison pour laquelle, lors du récent reportage « Le rêve brisé » qui a été diffusé par France 2 (début novembre 2002), vous vous êtes abstenu de commenter la mort de l’enfant palestinien ? Mais, alors, pourquoi ne pas être plus explicite ? Et surtout, pourquoi ne pas revenir officiellement sur l’information, comme le prévoit la Charte de France 2 ?
2. Puis, la journaliste aborde la question de la rétention des informations en ces termes : « Aujourd'hui, on vous reproche ainsi qu'à France 2, de ne pas avoir coopéré lors de l'enquête menée par l'armée israélienne et d'avoir refusé de montrer les rushes. Qu'avez-vous à répondre ? » En effet, il lui vient cette justification : « il existe un principe de protection des sources d’un journaliste qui est appliqué par toutes les grandes chaînes européennes, y compris l’ARD ».
Or, vous êtes alors très précis : les 50 secondes d’images qui font le reportage de France 2 ont été offertes gratuitement à toutes les chaînes de télévision, mais le matériel brut (les « rushes ») ont été conservés sur décision du service juridique de France 2.
Mais au lieu de développer, vous revenez insensiblement sur la question de votre commentaire, comme si vous vouliez en justifier l’erreur. Vous laissez entendre, en effet, que vous auriez pu le formuler de manière différente, si vous aviez reçu eu une réaction officielle de l’armée israélienne que vous aviez sollicitée juste avant le journal.
Vous n’avez donc reçu ni demande ni réaction officielle de l’armée israélienne. Mais, en même temps vous parlez de l’enquête israélienne qui a eu lieu, sans nommer Yosseph Doriel, et pour venir assez rapidement à une lettre que vous a envoyée « un certain Nahum Shahaf », (ce sont vos termes) le 19 octobre 2000, « qui nous demandait les originaux du tournage de Gaza ».
Il s’ensuit alors une entreprise de délégitimation assez subtile de Shahaf. Vous le prenez d’abord pour un professionnel du cinéma. « Ce n'est qu’un peu plus tard que j'ai appris qu'il participait à une enquête commanditée par le général Yom Tov Samia, qui commandait à l'époque la région militaire sud », mais vous ajoutez que vous n’avez jamais eu la preuve écrite qu’il avait été mandaté par l’armée israélienne.
Si l’on vous comprend bien, et il n’est pas question pour moi de mettre en doute vos propos, l’armée israélienne ne vous a rien demandé de manière officielle et Shahaf qui vous a demandé officiellement les originaux n’était pas mandaté officiellement par elle !
Admettons-le. Mais quel est le résultat de tout cela ? Le résultat est que cela introduit votre délégitimation de Shahaf dont vous dites surtout qu’il n’est pas un expert crédible.
Car, au lieu de répondre point par point aux questions de cet enquêteur, vous affirmez, sans l’avoir vérifié, mais uniquement parce que l’avez lu dans un article de presse – piètre preuve, n’est-ce pas ?- que ce même Shahaf aurait prétendu pouvoir prouver… que Ygal Amir n’avait pas tué le premier ministre.
Or, cette information qui n’a rien à voir avec la question posée, n’est qu’une rumeur. Chacun sait, aujourd’hui, s’il est informé, ce qui doit être votre cas, qu’un vaste débat est ouvert en Israël sur les circonstances de l’assassinat de Rabin. Et il se trouve que même Dahlia Rabin, fille de feu le Premier ministre, a demandé à Shahaf son aide pour résoudre les aspects énigmatiques de ce meurtre concernant l’éventuelle présence de complices d’Amir sur place. Quant à Shahaf lui-même, il rappelle à qui veut l’entendre qu, s’il n’a jamais contesté que Ygal Amir ait tué Itzhrak Rabin, sa contre-expertise ne lui a, en revanche, pas encore permis d’attester que le même Amir ait eu des complices.
Ainsi, au lieu de répondre concrètement aux questions de Shahaf, vous « bottez en touche » et de fâcheuse manière. Votre réponse-écran ne peut qu’inciter à prendre au sérieux votre refus de répondre aux questions posées.
3. Puis, vous abordez les rapports entre le service juridique de France 2 et celui de l’armée israélienn, jusqu’à ce que l’entretien revienne au reportage de France 2 sur la mort de Mohamed Al Dura.
Mais cette fois-ci, il ne s’agit pas tant de l’événement lui-même que des conditions médiatiques de son tournage.
Vous racontez (en bref) : « Au carrefour de Netzarim… les manifestants prennent la fuite, le père et Mohamed se cachent derrière le tonneau, Talal est presque au milieu du croisement, il réussit à s'abriter derrière une camionnette. Lui-même et tous ces événements sont filmés également, en direct par Associated Press et Reuters, sous un autre angle, car les deux autres équipes de cameramen se mettent à l'abri, elles, des deux côtés du fameux mur. D'ailleurs, sur les images tournées par Reuters, on voit un des cameramen et un photographe qui filment et prennent des clichés, juste derrière le gosse, et prennent ensuite la fuite quand les tirs sont trop violents. La suite, Abu Rahme se trouvant exactement en face des Al-Dura, de l'autre côté de la rue, à l'abri de la camionnette, on la connaît ».
On ne peut mieux dire, en effet. Le caméraman faisant face aux Al-Dura, comment peut-il savoir ce qui se passe dans son dos ? Comment peut-il savoir qui a tiré ? D’ailleurs n’affirme-t-il pas lui-même sous serment que « les tirs qui ont touché le petit Mohamed et son père Jamal provenaient de l'avant-poste israélien susmentionné, car c'était le seul endroit à partir duquel il était possible de les atteindre », transformant de la sorte une déduction en accusation, avant de conclure ainsi : « C'est pourquoi, logiquement et naturellement, de par ma longue expérience acquise en couvrant des incidents vigoureux et des affrontements violents, et ma capacité à distinguer les bruits produits par les fusillades, je puis confirmer que l'enfant a été tué intentionnellement et de sang-froid, de même que son père a été blessé, par l'armée israélienne. (c’est moi qui souligne, GH) » ?
On comprend alors la réaction de Schemla qui s’étonne que les journalistes des autres agences n’aient pas fait état de leurs images. A quoi vous rétorquez qu’il n’en est rien, comme le prouve la diffusion de ces sujets sur France 2, les 27 et 28 novembre 2000, à l’occasion de la conférence de presse de Samia.
En fait, on ne sait pas si vous êtes en train de confirmer que d’autres télévisions ont filmé les événements avant la scène de la mort de l’enfant ou cette scène même. On pourrait, pourtant, comprendre que, comme le reporter de Reuters s’est enfui, il n’a probablement pas filmé cette scène. Mais, vous préférez laisser ce champ de réponses dans l’imprécision, et pour cause, puisqu’il y va de la nature même du scoop. Si Reuters et Associated Press ont aussi filmé la scène de la mort de l’enfant, il n’y a pas eu prise de scoop, mais décision de diffuser les images avant les autres chaînes ; et s’il y a eu plusieurs reportages sur la mort de l’enfant, les différents prix reçus par le caméraman lui ont été adressés après comparaison entre son reportage et les autres. Or, à ma connaissance, il n’a jamais été fait nulle part mention de ces autres reportages.
4. Puis vous soulignez le caractère énigmatique d’une autre question : pourquoi le père et le fils restent-ils derrière le tonneau ? « Ma réponse, dites-vous, c'est qu'ils sont paralysés par la peur ». Autrement dit, la peur les empêche de fuir, ce qui n’est pas le cas des journalistes, sauf de Talal Abu Rahmé qui, pour sa part, peut filmer tranquillement la scène de la mort de l’enfant, tout en affirmant qu’il ne peut aller à son secours de peur de se mettre en danger, lui et son équipe…C’est totalement incohérent !
La peur étant naturelle en situation de danger, la journaliste de Proche-Orient info qui ne connaît pas le dossier dans tous ses méandres, y voit une preuve de ce même danger. En conséquence, elle vise, à présent, à obtenir de vous une condamnation sans nuance de la thèse de Nahum Shahaf selon laquelle la mort de Mohamed Al Dura est « une mise en scène des Palestiniens qui auraient sacrifié un de leurs enfants ».
Or, nous savons, d’après les éléments du dossier israélien, l’article d’Amnon Lord, et l’entretien de Shahaf à La Ména, que la thèse de celui-ci n’est pas la mise en scène du sacrifice d’un enfant palestinien par les Palestiniens mêmes, mais la mise en scène d’une fausse mort d’un enfant palestinien. La question de la journaliste n’est donc pas pertinente. Pourquoi la pose-t-elle ? Serait-ce par ignorance ou pour que l’on puisse à bon droit dire que la thèse de Shahaf est une ignominie ? Car, ce serait effectivement une incontestable ignominie que d’accuser sans preuve les Palestiniens d’avoir tué l’enfant qui se trouve dans le reportage de France 2 !
Toujours est-il que le lecteur tire de cet entretien que l’ignoble, c’est Shahaf !
5. Enfin, après avoir, à juste titre, précisé votre position dans la hiérarchie professionnelle de France 2, vous en venez à vous prononcer sur le reportage d’Esther Schapira. Vous le considérez comme plein d’insinuations et sans démonstration convaincante. Vous contestez notamment qu’elle ait pu interviewer des soldats israéliens dont le prénom est d’origine juive, alors qu’il n’y aurait eu, selon vous, que des soldats d’origine druze dans le fortin. Piètre argument pour quelqu’un qui n’a pas hésité à être interviewé par une journaliste dont il décrie le reportage, puisque la preuve sera donnée plus tard (il aurait suffit qu’il se renseignât) par le commandant du fortin en question, qu’il y avait bien sur place 20 soldats d’origine juive et 5 d’origine druze.
Le lendemain, malheureusement, Olivier Mazerolle, Directeur de l’information de France 2, ne sera pas meilleur que vous. Il tiendra à affirmer que le reportage d’Esther Schapira « n’apporte rien de nouveau », ce qui est tout de même inexact, étant donné qu’il prouve que votre commentaire initial était hâtif et non fondé. Faut-il comprendre que Mazerolle n’a pas tenu compte de ce que, la veille, vous n’ayez rien trouvé à redire à la remarque de Schemla, sur ce sujet ? Il faut le croire. En soi, une correction après-coup de l’information aurait pourtant été tout à l’honneur de France 2.
Mais, justement, le problème est que, pour France 2 revenir sur cette information de manière explicite, c’est mettre le doigt dans un engrenage infernal. France 2 ne peut plus faire cette démarche sans reprendre le dossier à zéro.
C’est ce que, pour ma part, je me suis employé à faire dans un livre Contre-expertise d’une mise en scène qui, complété par un reportage audiovisuel de La Ména, paraîtra début janvier aux Editions Raphaël à Paris.
Par Mailroom (Mailroom) le dimanche 01 décembre 2002 - 04h00: |
Le ministre syrien des Affaires étrangères : les "zones d'exclusion aérienne" sont illégitimes ; la Syrie a voté la résolution 1441 de l'ONU pour renforcer le camp de la paix à Washington ; la politique américaine est tyrannique.
Voici quelques extraits d'une interview du ministre syrien des Affaires étrangères, Faruq Al-Shar. L'interview, conduite par Sanna Al-Saïd, a été publiée par l'hebdomadaire égyptien Al-Usbu, affilié à l'opposition : (1)
Les quartiers généraux du Djihad islamique à Damas ne seront pas fermés
Sanna Al-Saïd : Colin Powell a récemment critiqué la Syrie, qualifiant de terroriste le mouvement du Djihad, dont les quartiers généraux se trouvent à Damas. Quelle est votre position face à l'exigence de Washington de faire fermer les quartiers généraux du Djihad... ?
Al-Shar : L'activité dans les quartiers généraux du mouvement du Djihad se limite à son aspect médiatique, ceux qui y travaillent n'étant nullement liés à l'armée ou à l'organisation des opérations. Les initiateurs des opérations palestiniennes se trouvent sur le terrain... Ceux qui vivent en Syrie ne sont pas en mesure de planifier des opérations devant être exécutées sur le sol palestinien...
Sanna Al-Saïd : Doit-on comprendre que la Syrie ne se pliera pas à la demande américaine ?
Al-Shar : Nous nous y plierons à une seule condition : que les Palestiniens retournent vivre dans leur patrie, en Palestine... Nous espérons que les Etats-Unis accepteront cette condition et exerceront des pressions sur Israël, afin que les Palestiniens retournent vivre dans leur patrie, conformément à la résolution 194 [de l'Assemblée générale de l'ONU].
La Russie a promis à Sharon de ne pas envoyer de missiles SAM-19 en Syrie
Sanna Al-Saïd : Est-il vrai que la Russie s'est pliée aux exigences de Sharon, refusant d'accorder des missiles SAM-19 à la Syrie, ce qui signifierait que la Russie est soumise à Israël, avec qui elle collabore militairement, et que Sharon peut se vanter de ce que l'Amérique et les autres pays lui obéissent ?
Al-Shar : Je ne tiens pas à répondre à ce genre de questions ; je me contenterai de dire que Sharon se vante de tout. Il a convoqué l'ambassadeur américain pour lui dire que la Syrie devait fermer les bureaux du Djihad islamique, se considérant comme un vainqueur. La seule chose qui fasse actuellement plaisir à Sharon est d'aller se plaindre auprès de l'ambassadeur américain en Israël. Je dois dire que ses plaintes n'ont eu aucun écho, vu que les bureaux [du Djihad islamique] ne sont que des bureaux d'information, et que ceux qui y travaillent ont le droit d'exprimer les espoirs de leur peuple. Pour ce qui est du mensonge selon lequel ils seraient habilités à réaliser des opérations..., ils [le Djihad islamique à Damas] ne peuvent mettre au point aucune opération contre Israël en se trouvant à l'étranger, loin du sol ou elles sont mises à exécution.
La résolution 1441 du Conseil de Sécurité de l'ONU
Sanna Al-Saïd : Qu'en est-il du vote de la Syrie favorable à la résolution 1441 ? Se peut-il que la Syrie cesse de figurer sur la liste des pays sponsorisant le terrorisme, liste établie par les Etats-Unis il y a plusieurs années ?
Al-Shar : La décision se trouve entre les mains des Américains. Quand nous avons voté la résolution 1441, nous ne l'avons pas fait dans le but d'obtenir quoi que ce soit des Etats-Unis, mais par conviction et en vertu de notre position [syrienne] panarabe. Nous avons voté pour afin d'éloigner l'Irak de la guerre, priver la Résolution de son contenu belliqueux et [éviter] des frappes automatiques susceptibles d'atteindre l'Irak et toute la région.
Sanna Al-Saïd : Que répondez-vous à ceux qui affirment que la Syrie ne veut pas d'invasion en Irak parce qu'elle a peur pour sa propre situation et craint d'être le prochain pays sur la liste ?
Al-Shar : Ce n'est pas une honte pour un homme de se tenir aux côtés de son frère du fait qu'il soit le prochain sur la liste. Les fondements de la pensée panarabe stipulent même que l'on défend son frère parce que l'on est une cible directe ou indirecte, que si l'on n'en est pas une [aujourd'hui], on en deviendra une demain ou après-demain. C'est pourquoi il n'y a rien ici qui contredise la position syrienne. C'est exactement comme un homme qui dirait qu'il ne vole pas parce qu'il craint la loi. C'est une bonne chose. Si la crainte de la loi l'empêche de voler, nous avons atteint notre but.
Sanna Al-Saïd : Beaucoup ont toutefois le sentiment que des pays comme la France et la Russie ont reconsidéré leurs positions face aux Etats-Unis. On aurait pu croire que ces pays utiliseraient leur droit de veto pour empêcher la ratification de la résolution 1441.
Al-Shar : Le recours au veto signifie le rejet total de la politique américaine ; or ils ne la rejettent pas complètement. Ils ont besoin [des Etats-Unis]. Oui : ils ont besoin de la politique américaine de ségrégation et de tyrannie.
Sanna Al-Saïd : Que répondez-vous à ceux qui accusent la Syrie d'avoir placé les intérêts américains au-dessus des intérêts arabes en votant pour la Résolution ?
Al-Shar : Ce sont des paroles vides et vaines. Le vote syrien de la résolution 1441 avait pour but de renforcer le camp de la paix à Washington et d'empêcher une offensive contre l'Irak, au moins dans sa phase initiale. Ce que la Syrie a essayé de faire avec ce vote était d'établir une barrière empêchant une quelconque attaque militaire contre l'Irak.
Sanna Al-Saïd : Il existe une autre interprétation : si la Syrie avait eu la conviction que les pays arabes n'accepteraient pas la résolution 1441 et que l'Irak refuserait de coopérer, elle se serait abstenue. Ce qui aurait poussé la Syrie à voter favorablement était sa conviction que les [autres pays] arabes ratifieraient la résolution et que l'Irak coopérerait.
Al-Shar : A cela, je dois ajouter que le président Saddam Hussein a déclaré, une semaine avant le vote de la résolution 1441, qu'il accepterait toute nouvelle résolution du Conseil de sécurité n'incluant pas d'action militaire contre l'Irak et préservant la souveraineté irakienne ; c'est le point sur lequel nous avons insisté au cours des pourparlers avec les membres du Conseil de sécurité, afin que les changements nécessaires soient apportés à cette résolution. Et c'est ce qui a été fait.
Les zones d'exclusion aérienne sont illégitimes
Sanna Al-Saïd : "Peut-on penser que le but du vote syrien était le contrôle de la situation dans un avenir proche, en rendant possible la coopération avec d'autres parties telles que la Russie, la France, la Chine, cela afin que l'Amérique ne puisse faussement accuser l'Irak d'enfreindre la résolution et attaquer ?
Al-Shar : Je dirai que nous, par exemple, ne pouvons accepter la logique américaine selon laquelle l'opposition irakienne à la présence aérienne américaine dans les « zones d'exclusion aérienne » viole la résolution 1441, comme l'Amérique l'a récemment déclaré. C'est de la stupidité, en contradiction avec les règles élémentaires de logique et du droit international. Nous avons affaire à un pays [les Etats-Unis] qui en menace un autre [l'Irak]. Est-il concevable que quand ce dernier pays se défend, il soit considéré comme violant le droit international ? On n'a jamais entendu une chose pareille, même au Moyen-âge.
Sanna Al-Saïd : D'autant plus que ces « zones d'exclusion aérienne » sont illégitimes, vu qu'elles ont été imposées par les Etats-Unis, indépendamment des Nations-unies ?
Al-Shar : En effet... Ces 'zones d'exclusion aérienne' ont été imposées en dehors du cadre international légitime ; c'est pourquoi Kofi Annan a décrété que l'opposition irakienne à la présence d'avions américains et britanniques dans ces 'zones d'exclusion' ne représentait pas une violation de la résolution 1441 de l'ONU.
Les Etats-Unis craignent le droit international et le respectent
Sanna Al-Saïd : Mais nous ne devons pas oublier que le Congrès américain a autorisé Bush à attaquer l'Irak.
Al-Shar : En effet, mais le vote du Congrès se base sur la nécessité d'épuiser toutes les autres possibilités avant d'entrer en guerre, laquelle représente le recours ultime. Les Démocrates ont soutenu la décision à cette condition. Ainsi, [la résolution] a été retirée des mains de l'extrême droite chrétienne ; comment les Etats-Unis pourraient-ils entrer en guerre sans tenir compte de qui que ce soit, ni même de la masse des manifestants qui a défilé à Londres et en Amérique ? Ils auraient dû se tourner vers les Nations unies. Cette nécessité est donc utile, en ce qu'elle révèle la crainte des Américains face au droit [international], qu'ils respectent. Ceci est une bonne chose, et c'est une nouveauté importante sur la scène internationale.
Sanna Al-Saïd : Beaucoup redoutent que l'Amérique poursuive sa campagne consistant à inventer des prétextes, qu'elle n'accuse l'Irak de saboter les inspections - ce qui lui permettrait de déclarer la guerre à l'Irak sous les auspices des Nations unies. Pensez-vous que c'est ce qui va arriver ?
Al-Shar : Ma réponse est : ni oui ni non. Tout dépend d'un point essentiel : le rapport des inspecteurs. Ils doivent le remettre au Conseil de Sécurité, non à l'Amérique. C'est le premier élément. En plus de cela, tous les membres du Conseil de sécurité devront débattre du rapport des inspecteurs, et pas uniquement les membres américains permanents. « Tous les membres », la Syrie compris. Ils ne peuvent en aucune circonstance ignorer les 10 membres non permanents du Conseil de sécurité, comme ils l'ont fait par le passé. C'est une faute que nous ne permettrons plus.
Les armes de destruction massive et le nouveau colonialisme
Sanna Al-Saïd : Comment les Arabes peuvent-ils se sortir du cercle vicieux de l'illusion qu'ils détiennent des armes [non-conventionnelles] et de l'arsenal nucléaire bien réel d'Israël que l'Amérique ignore délibérément ? Nous avons récemment vu la Corée du Nord confirmer l'existence d'un programme nucléaire secret. Or les Etats-Unis ne lui imposent pas pour autant de sanctions, trouvant des excuses, expliquant que chaque pays est un cas à part...
Al-Shar : Ce comportement partial sous-tend une attitude colonialiste. Dans la presse londonienne et parisienne, ils ont beaucoup parlé des droits de l'homme, agissant hors de chez eux en totale contradiction avec leurs propos, au 18ème et 19ème siècle ... Oui, ils défendaient les droits de l'homme à Londres, tout en commettant les actes les plus répugnants, sans aucune considération pour lesdits droits de l'homme, dans les régions qu'ils colonisaient. Jack Straw, ministre britannique des Affaires étrangères, l'a reconnu la semaine dernière en évoquant le passé colonialiste.
Les Etats-Unis ont une politique partiale en ce qui concerne les armes de destruction massive
Sanna Al-Saïd : Peut-on dire aujourd'hui que le colonialisme est revenu et qu'il est représenté par l'Amérique ?
Al-Shar : Sauf qu'aujourd'hui, l'opinion publique et les gouvernements occidentaux sont plus conscients du fait qu'une attitude partiale peut leur faire perdre toute crédibilité politique... Aujourd'hui, on évoque [partout] le problème de la partialité, que ce soit en rapport avec la Palestine, l'Irak ou les armes de destruction massive. Le fait qu'il existe deux poids, deux mesures est dénoncé, la guerre étant le moyen choisi pour désarmer l'Irak, alors qu'avec la Corée ils ont recours au dialogue.
Sanna Al-Saïd : Bien que la Corée du Nord ait ouvertement reconnu qu'elle possédait un arsenal nucléaire secret ?
Al-Shar : Oui. Et cela s'ajoute au cas d'Israël, qui possède des armes de destruction de masse sur lesquelles personne ne dit mot... Notre optimisme tient au fait que certains signes montrent que le monde commence à rejeter cette partialité.
La feuille de route
Sanna Al-Saïd : Tout se recoupe : ... Qu'en est-il du plan de paix appelé « feuille de route ? » que les Etats-Unis ont proposé comme solution au problème palestinien et qui doit être annoncé le 20 décembre à la réunion [européenne] du quartette ?
Al-Shar : A ma connaissance, il n'existe pas de « feuille de route » ; ce n'est qu'une nouvelle illusion présentée à certains pays arabes. Ce plan n'existe que dans les médias. En réalité, on essaie ainsi de remplir un vide [politique], rien de plus.
Par Admin (Admin) le lundi 02 décembre 2002 - 07h58: |