Par Admin (Admin) le samedi 04 janvier 2003 - 02h07: |
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le vendredi 03 janvier 2003 - 04h57: |
Héros
La définition du Larousse et d'après la mythologie grècque:
:" Demi-dieu ou grand-homme divinisé Personnage légendaire à qui l'on prête des exploits extraordinaires. Personne qui se distingue par des qualités ou des actions exceptionnelles, par son courage face au danger."
A mon humble avis: C'est celui qui sauve les vies, sans égard pour la race, la nationalité ou la religion de ceux qu'il sauve. Les exemples d'héros sont nombreux.
Un docteur qui sauve un être humain sans égard pour son temps ou pour la récompense est un héros.
Un homme ou une femme qui met sa vie en danger pour sauver un autre être humain montre de l'héroïsme
Un être humain qui aide discrètement un autre être humain en détresse est un héros et un Tsadiq (un juste).
La différence entre un héros et un juste est que le juste reste inconnu au public tandis que le héros a la reconnaissance du public. Toutefois, il y a toujours eu des héros qui restent inconnus.
On peut conclure que les caractéristiques communes des héros sont:
ils aiment la vie et pas la mort
ils sauvent des vies et ne tuent pas
Ils accomplissent des actions positives
ils agissent pour le bien être de leurs semblables
Celui qui a d'autres commentaire à ce sujet est le bienvenu
Par Wnes (Wnes) le vendredi 03 janvier 2003 - 01h59: |
Communiqué du Comité Laïcité République.
Islam, laïcité et loi 1905
Paris le premier janvier 2003,
Le 20 Décembre 2002, le ministre de l'Intérieur s'est félicité d'avoir obtenu à l'arraché l'accord de trois organisations musulmanes : " la Mosquée de Paris ", " la fédération nationale des musulmans de France " (FNMF) et " l'Union des organisations islamiques de France " (UOIF) en vue de la création du " conseil français du culte musulman" (CFCM).
Le Comité Laïcité République rappelle que la loi du 9 décembre 1905 fut à la fois une libération pour les religions de tout contrôle de l'état et pour l'Etat républicain de toute tutelle confessionnelle. L'article 2 de la Loi de 1905 précise que " La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte ".
Monsieur le ministre de l'Intérieur est en effet chargé des relations avec les cultes ; en aucune façon il n'est chargé de les organiser. Monsieur le ministre viole donc de façon délibérée les principes de la laïcité et la loi républicaine.
L'article premier de la même loi précise que : " La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes... " Déjà, Monsieur Chevènement, à l'époque où il occupait le poste de ministre de l'Intérieur, n'avait pu obtenir de ses interlocuteurs musulmans la reconnaissance du droit à changer de religion.
Aujourd'hui, le ministre de l'Intérieur, en choisissant quelques organisations musulmanes parmi
d'autres, s'ingère directement dans le domaine privé des consciences.
Si l'objectif poursuivi est celui de la paix civile, il est à craindre que la méthode choisie n'aboutisse au résultat contraire parce que les organisations présentes traduisent plus les luttes d'influence de l'Algérie, du Maroc et des Pays du Golfe que les divers courants de l'Islam français.
Si l'Etat pense, grâce au " conseil français du culte musulman" (CFCM) pouvoir mieux contrôler l'Islamisme sur le territoire français, il risque au contraire de le voir manipulé par des intérêts qui lui sont étrangers.
Enfin, si le but est d'assurer la primauté d'un Islam modéré en France, le choix de " l'Union des organisations islamiques de France " (UOIF), liée aux " Frères Musulmans ", laisse interrogateur.
Quant aux mouvements les plus radicaux, il est évident qu'ils se soucient peu de la Reconnaissance d'une République laïque dont ils nient même la possibilité d'exister.
Le Comité Laïcité République fidèle aux principes énoncés dans la loi de 1905 qui veulent que le seul intérêt commun soit mis en avant par la loi commune, joint sa voix aux citoyens, de confession musulmane ou non, qui attendent de la République le libre exercice de leur religion dans le domaine privé et la garantie de leur liberté de conscience dans l'espace public.
Seul le respect du principe de laïcité, affiché dans la Constitution, et la neutralité " bienveillante " de l'Etat à l'égard de toutes les religions peut assurer la paix civile et l'intégration de toutes les composantes de la Nation.
Le Comité Laïcité République.
Par Victoria (Victoria) le vendredi 03 janvier 2003 - 00h23: |
Lettre d'un professeur de Paris VI (université Pierre et Marie Curie) au Conseil d'administration :
Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs les membres du comité
d'administration de l'université Pierre et Marie Curie
C'est avec stupeur que j'ai appris la motion que vous avez votée
collégialement le 19 décembre dernier et selon laquelle vous demandez à
l'Union européenne de ne pas renouveler son accord-cadre de coopération
universitaire avec Israël.
Je suis d'abord surpris de cette prise de position politique très
engagée qui ne correspond pas à l'idée que je me faisais du rôle du conseil
d'administration d'une grande université, qui plus est d'une université
scientifique.
Au delà de la surprise, s'ajoute le choc, car étant moi-même professeur à
l'université Pierre et Marie Curie je ne me reconnais pas du tout dans
cette motion et en conséquence je me sens trahi dans la confiance que j'avais
mise dans mes collègues et dans mes représentants à ce comité.
En effet, il y a au moins trois raisons pour lesquelles je désapprouve
fermement cette motion.
La première, c'est que ne n'est pas la vocation du comité
d'administration d'une université de porter des jugements sur la politique des
états. À ce propos, j'aimerais savoir si cette déclaration est le reflet des
positions politiques de tous les institutions représentées dans le comité
d'administration, en particulier de la mairie de Paris, représentée par
Madame Lyne Cohen-Solal, de la mairie du cinquième arrondissement, du SNIP
(Syndicat National des Industries Pharmaceutiques), du conseil général
d'Ile-de-France et du MEDEF.
La seconde raison, c'est que, quoi que l'on pense de la politique
Israélienne, ce ne sont pas les scientifiques israéliens qui en sont les
responsables; bien au contraire, nous savons que la plupart des projets
scientifiques auxquels participent les chercheurs palestiniens sont montés en
collaborations avec des chercheurs israéliens. La science est un terrain
neutre où la discussion s'engage, au delà des passions. Pour oeuvrer à la
paix, il conviendrait donc plutôt d'encourager ces échanges que de les
condamner.
La troisième, c'est que, s'il y a espoir d'une réconciliation possible,
en dépit de toutes les tragédies vécues, en dépit des haines tenaces, en
dépit des crimes irréparables qui hantent les coeurs de pères, de mères, de
fils, de frères, de soeurs, d'amis endeuillés, c'est en regard de notre
commune humanité et non de nos différences. Or, la patiente et passionnante
recherche de vérité que poursuivent les scientifiques témoigne tous les jours
de cette commune humanité; l'argumentation scientifique ignore les frontières
et les religions; elle ne les dénie pas, mais elle montre qu'un dialogue
mutuel est toujours possible au delà de ce qui nous sépare. Et, c'est
toujours sur la voie de ce dialogue, qui substitue le conflit des arguments
au combat des armes, que l'on est en mesure d'instituer la paix civile. Les
chercheurs scientifiques du monde entiers, et les universitaires en
particulier, doivent montrer la voie de ce dialogue et non la condamner.
L'université doit rester un sanctuaire, où les hommes pourront continuer à
travailler, à réfléchir et à échanger, indépendamment de leurs appartenances
et de leurs singularités. L'exclusion de scientifiques au prétexte, non pas
de ce qu'ils disent ou de ce qu'ils font individuellement, mais de ce qu'ils
représentent est antinomique avec la vocation universelle de l'université.
À ces trois points, ajoutons une remarque: il y eu bien peu de précédents
dans l'histoire, où une communauté scientifique était exclue en raison de la
seule appartenance ethnique, religieuse ou nationale de ses membres. Que l'on
songe aux boycotts contre l'Afrique du Sud, l'Union Soviétique, la Yougoslavie
ou l'Irak, ils frappaient les états, mais non des scientifiques. Les seuls
exemples de telles pratiques remontent aux années trente et quarante du
vingtième siècle et à l'exclusion des universitaires et des chercheurs juifs
des universités allemandes sous le nazisme et italiennes sous le
fascisme, puis des institutions scolaires françaises sous le
gouvernement de Vichy, ce qui rappelle les périodes les plus sombres de notre
histoire.
Pour toutes ces raisons, j'appelle le comité d'administration de
l'université Pierre et Marie Curie à reconsidérer au plus vite la motion qu'il
a votée le 19 décembre et je demande à la conférence des présidents
d'université française de ne pas se saisir de la question, comme le comité
d'administration de l'université Paris VI le lui recommande.
--
______________________________________________
Jean-Gabriel Ganascia
LIP6 - Laboratoire d'Informatique de Paris 6
Université Pierre et Marie Curie (Paris VI)
8, rue de Capitaine Scott
75015 Paris FRANCE
tél. +33 (0) 1 44 27 37 27
secr. +33 (0) 1 44 27 47 23
fax. +33 (0) 1 44 27 70 00
http://www-poleia.lip6.fr/~ganascia
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le jeudi 02 janvier 2003 - 21h04: |
VOILA ENCORE UN DE CHEZ NOUS QUI EST MASSACRE PAR DES PALESTINIENS QUI SE DISENT HEROS. UN CHAHID.=MARTYR=
JE VOUDRAIS VOIR COMMENT NOS FRERES TUNISIENS SE DISTANCENT DE CE GENRE DE CRIME.
Le corps découvert près d'une voiture calcinée a été identifié SOURCE ARUTZ 7
14:55 02 Janvier 2003
Un cadavre brûlé, gisant près d'une voiture calcinée, a été découvert en début d'après-midi dans un oued, à l'ouest de la localité juive de Bekaot, dans la vallée du Jourdain. Il s'agit de Massoud Mahlouf Alon, 70 ans, de Menahamiya. Il a été identifié au centre médico-légal d'Abou Kabir.
Ses proches parents ont raconté que la victime avait quitté hier matin son domicile et n'avait plus donné signe de vie. Le fils de la victime a déclaré que son père se rendait régulièrement dans la région pour distribuer ou vendre des vêtements usagés à des Arabes nécessiteux. La télévision Al Jazira avait communiqué hier soir qu'un Israélien avait été assassiné par des Palestiniens,membres du commando terroriste des «Brigades des Victimes d'El Aksa», dépendant du Fatah de Yasser Arafat. La carte d'identité de la victime, dont les caractères étaient estompés, avait été présentée aux téléspectateurs. Parallèlement à cette information, la famille de l'Israélien a signalé sa disparition et 'importantes forces de police et de Tsahal ont entamé, dès ce matin, des recherches intensives, appuyées par des hélicoptères, afin de le etrouver. CDP ZAL
Par Mailroom (Mailroom) le jeudi 02 janvier 2003 - 20h41: |
ALBERT MEMMI
Is it possible for me to get Albert Memmi's email address or, if not, his snail mail address? I'm writing an article on him and would like to ask him for his views on the latest Israeli/Palestinian crisis.
Thanks so much, Joan Cocks, Professor of Politics, Mount Holyoke College, S. Hadley, MA 01075 USA.
jcocks@mtholyoke.edu
Par Albert (Albert) le jeudi 02 janvier 2003 - 20h24: |
REFLEXION
'...Je n'ai pas trouvè à ce jour une boutique qui commercialise de l'amour mais plutôt des coeurs qui en offrent..'
ALBERT
Par Toufiq (Toufiq) le jeudi 02 janvier 2003 - 18h21: |
nous sommes heureux d'apprendre que simon barouch va bientot rentrer chez lui et nous attendons son retour prochain sur harissa.
Par Mena (Mena) le jeudi 02 janvier 2003 - 17h53: |
Les messages de l’an des rédacteurs de la Ména ! (info # 010101/3)
Metula News Agency (reproduction libre)
Stéphane Juffa à Métula
Nous pourrions vous parler de l’augmentation de notre lectorat, au rythme de 5% par mois et de la fréquentation de notre site Internet, qui s’étoffe de 25% tous les trente jours. Nous aurions beaucoup à dire. Mais l’heure n’est pas aux congratulations - la situation régionale et médiatique ne le permet pas - elle est au travail et à la culture de notre assujettissement volontaire à la lucidité et à la conscience dans notre tâche.
C’est qu’il fait toujours aussi froid dehors et que les voix équilibrées, pour décrire les événements bouleversants qui nous entourent, souffrent toujours d’un déficit formidable sur celles qui ont sombré sous les appels du délire !
Pas de quoi pavoiser alors mais de garder nos manches retroussées et de continuer à construire cette plateforme d’entendement commun, qui seul, lorsque les esprits connaîtront à nouveau la fringale de la paix, assurera que les bâtisseurs disposent bien des mots qu’il faut pour reconstruire sur les ruines.
Il fait quand même bon piocher au milieu de mes camarades de la Ména, si bien qu’on ne sent ni les peines ni la fatigue. Sachez que derrière les signatures des rédacteurs, il y a la Métula de l’ombre. Aussi, j’entends rendre, en cette fin d’année, un hommage appuyé à nos techniciens, Fred Grieco et Serge Abend, aux excellentes traductions en anglais de Llewellyn Brown ; à Pierre Bouskila, Denis Elkoubi à Paris et Pinkhas Konopnicki à Bruxelles, qui sont de tous les efforts ; à l’efficacité d’Eddy Hamaoui et aux membres des comités locaux, qui nous ont organisé 26 conférences en 2002 sans la moindre anicroche ; à Carmen et Roger Peyraud, à Genève, qui supportent avec une conviction admirable l’organisation économique et financière de l’agence ; à Yaël Koenig, des éditions Raphaël, qui prend tous les risques afin de publier nos livres ; aux journalistes qui reprennent et diffusent nos dépêches, aux partenaires de nos enquêtes, minutieuses et difficiles et à ceux qui ont participé à l’élaboration de nos films.
Merci à vous, enfin, lecteurs intelligents et éveillés, partenaires indissociables de cette aventure ; aux Amis de la Ména, qui se sont organisés pour que nos analyses et nos commentaires portent toujours plus loin ; aux actionnaires de la Metula News Agency S.A, éparpillés autour du globe, qui nous donnent les moyens de nous faire comprendre.
Grâce à vous tous, à votre confiance, le bateau Ména aborde les grands creux de 2003 avec une assiette remarquable et à pleine vapeur.
Belle année 2003 !
Guy Millière à Paris
Mon voeu le plus cher est que l'année qui commence voie s'enclencher la recomposition dont le Proche-Orient a le plus urgent besoin. Qu’à la chute très prochaine (j'espère) de Saddam Hussein s'ajoute celle de la république islamique en Iran, et celle de Yasser Arafat. Qu’Israël puisse enfin vivre en paix, et qu'un coup fatal soit porté à ce qui est la plus grande pathologie criminelle en ce début de 21ème siècle : l'islamisme.
Sami El-Soudi en Palestine
Tant qu’il y a de l’espoir, il y a de l’espoir ! C’est ici le slogan (qui n’est pas de moi) le plus optimiste que je peux produire, en cette fin d’année chrétienne. Parce que tous mes autres mots ne suffiraient pas à décrire la peine que je ressens, ni la grande lassitude d’être, jour après jour, le seul qui voit la réalité de l’Intifada de ses yeux, le seul pour qui les descriptions des autres agences sont absolument inutiles.
La folie ici s’est faite homme et il y a grande fatigue aussi à vivre cette hystérie sanguine sans jamais avoir droit à un instant de répit, ni à un moment d’espérance.
Je suis coincé, quelque part entre les miens, qui veulent boire le sang des juifs et des juifs inconscients, qui entendent vivre à 300 à Hébron au milieu de 300.000 des miens. Mais comment vont-ils faire, tous ? Quelle vie, ceux-ci espèrent-ils dans ces conditions, comment imaginent-ils survivre, comment rêvent-ils leur paix ? Et ceux-là, ne comprennent-ils pas que leur seul choix est aussi entre le partage et la mort ?
J’ai l’impression d’être pris de force comme figurant dans un mauvais film, dont je ne parviens pas à imaginer, malgré la meilleure volonté du monde, la happy end. Tant que persévéreront ces deux paranoïas immiscibles, la paix continuera à s’éloigner des hommes de cette région et à raffermir la haine, même auprès de ceux qui pourraient autrement coexister sans problème.
Pour 2003, je veux seulement que mon peuple trouve la sérénité et la décence, qu’il descende des chevaux de l’emphase, cesse de tuer et d’être tué, et qu’il s'insinue dans la communauté des peuples. Et que ceux d’en face qui comprennent les nécessités de la paix prennent la responsabilité de rappeler leurs chiens enragés !
Bonne année à la Ména et à tous ses lecteurs, c’est la voix d’information la plus importante que je connaisse.
Gérard Huber à Paris
En 2002 nous avons réussi à démasquer ceux qui ont utilisé l’idéal de paix comme un alibi pour le mensonge, le rejet de l’autre et la haine. En 2003, nous sortirons de l’année palindromique pour formuler les principes universels de la paix que nous voulons !
Nidra Poller à Paris
Autour du puits à Métula nous nous retrouvons le soir le temps d’une conversation à tant de voix, chacune marquée d’un timbre original. Nos seaux descendent et remontent débordant de précieuses informations. L’eau est claire mais elle a de la couleur. La nuit est parfois longue, mais étoilée. Nous sommes des espoiristes. Les pas géants du monstre mensonger ébranlent la terre. Et la Ména se dresse sur son chemin, le braque dans un faisceau d’incisive lucidité, le réduit en cendres. Demain encore on entendra ses cris pervers, le travail sera à refaire, mais le puits de la lucidité est inépuisable. Le mensonge, non.
Luc Rosenzweig en Haute Savoie
L'année 2003 sera rude, à n'en pas douter...l'intelligentsia française, ou celle qui se prétend telle, va multiplier les exploits dans les styles des motions de Paris VI et tribunes à la Morin, Balibar et consorts. On sollicitera, plus que jamais, la compassion du bon peuple de France pour ce pauvre peuple palestinien dont on exonère les dirigeants de toute responsabilité dans les malheurs qu'il subit aujourd'hui. Ce n'est pas une raison pour se taire, et encore moins pour s'excuser d'être juif et solidaire du peuple d'Israël qui subit l'agression la plus sauvage de son histoire. Bonne et courageuse année, donc, à la Mena et ses lecteurs.
Fayçal H., informateur de la Ména à Aman
Que ceux qui peuvent prier, prient pour nous !
Je pense aux enfants d’Aman, de Métula mais aussi de Bagdad. Que leur vie soit épargnée car ils commencent leur parcours et ils sont tous innocents.
Que le déluge ne dure pas quarante jours et quarante nuits et qu’après lui, il reste suffisamment de monde pour voir le soleil.
La Ména ? Indispensable. De plus en plus chaque jour.
Pierre Lefebvre, Président de Primo Europe (l’association des Amis de la Ména)
Une année nouvelle, c'est toujours une page blanche à remplir. Des mots, des gestes, des phrases écrites, prononcées, des amitiés naissantes, des réconciliations aussi. Mais celle à laquelle nous pensons tous nous parait si éloignée.
A tout le moins, nous pouvons espérer plus de sagesse chez ceux qui nous dirigent, plus de discernement dans leurs engagements respectifs.
Pour notre part, Primo Europe se tiendra toujours aux cotés de ceux qui, dans l'ombre et la difficulté, tiennent tout de même rougeoyant le lumignon de la vérité... vous savez, celui qui fume encore du coté de Metula ! Et si nos visages prennent encore quelques rides, que ce soit les traces des sourires.
Certains fêteront une nouvelle année 2003. Pour d'autres, l'année 5763 est déjà entamée. Qu'importe ! De la part de Primo Europe, Merci à tous ceux qui ont bien voulu se joindre à nous, Merci aux collaborateurs de Metula News Agency.
Et Bonne année 2003.
Salomon Pardess à Paris
Que s’estompe l’avenir des patrons de télés, radios, journaux aux ordres ! Que disparaisse l’autocensure des animateurs qui bétonnent !
Héros anonymes, réappropriez-vous vos mots et vos images, vive la Perestroïka des médias en 2003 !
Ilan Tsadik à Métula
Terrible soirée, hier, pour la Dinde, l’Echine et le Chapon (à prononcer de préférence avec l’accent allemand). On compte les victimes par dizaines de milliers, qui auraient été dévorées par les Fétards, lors de gargantuesques et paillardes agapes ! De quoi alerter Georges Orwell, là où il peut bien se trouver et lui dire que les hommes, sur terre, se comportent comme les animaux dans sa ferme et même peut-être plus mal. Qu’il faut que les gorets arrêtent de nous imposer leurs lois et que le monde cesse d’être inspiré par des linottes. Il y a urgence !
Bonne année 2003, que la peste y soit des pesteux et la paix de tous les autres !
Laurent Murawiec à Washington
En un an - et même en payant le prix fort - Israël a virtuellement détruit l'"Autorité". Reste aux USA à éliminer Saddam et à casser l'emprise saoudienne. Que les Metulo-menahiens continuent l'entreprise de nettoyage dont le public francophone a salement besoin. Amitiés a tous !
Michaël Béhé à Beyrouth
Que 2002 s’éteigne ! Mauvaise cuvée pour les Libanais, que la France a jetés plus avant en pâture à la prison syrienne, en normalisant l’occupation alawite de leur pays à grands renforts de strass. Et nous, les Libanais, nous étions des spectateurs impuissants, sur notre propre sol, de la commémoration du français par les ennemis du français, de l’élection de Miss Europe, sous les ennemis des femmes et de La dictée du Liban, où toutes les fautes n’étaient pas d’orthographe !
Sinistre, Julien Lepers, d’animer Miss Europe dans die Grosse Beyrouth. Triste Bernard Pivot, même si, sous les coups de boutoir de la Ména – et de la Ména uniquement !!! -, il a du changer le titre de son avatar de "Rendez-vous au sommet (de la francophonie)", programmé initialement durant la tartuferie francienne comme un événement international mais qui était doté d’un règlement trop franchement raciste, en "La dictée du Liban". Dictée du Liban, réservée aux les Libanais ! Air France, l’un des sponsors principaux, avec le Ministère français de la culture et le Monde (sic !) pensaient ainsi éviter d’avoir à expliquer l’interdiction de participation infligée aux voisins francophones du Sud, pour cause d’appartenance nationale et raciale. (Lire l’article de la Ména sur les conditions de participation au concours original. Se verser un grand verre de Whisky et [lire])
On est même allé jusqu’à chercher les 5 juifs – ou dont le nom est à consonance juive - autorisés de séjour à Beyrouth et on les a mis droit en face des caméras.
- Racistes, nous ? Vous voulez rire !
Même que Pivot a exagéré le nombre de ses discussions en direct avec Roger Assaf, Paul Mattar et la très étincelante Norma Nahum. "A croire que Tsahal était revenu à Baabdé avec des arguments de choc", me soufflait mon voisin de dictée, du haut de ses huit fautes ! (Laissez, Juffa, ne censurez pas, je rêve de voir les services syriens interroger tous les candidats ayant fait huit fautes à la dictée de Pivot. Pendant ce temps, ces Tontons Macoutes ficheront au moins la paix à nos magistrats et à nos étudiants).
Et puis, Pivot n’a rien épargné aux téléspectateurs francophones, pas même les plus épaisses intoxications, du genre auquel nous sommes ici habitués. Ainsi, selon le documentaire asséné durant le concours, il n’y aurait au Liban que deux stations de radio diffusant des chansons françaises : France FM et Radio Liban, (largement soutenue par RFI, en alliance objective avec ceux qui enferment les défenseurs des droits de l’homme dans des antres infects, sans procès, durant 30 ans et plus.) Quant à Radio Nostalgie, elle doit diffuser en chinois, Nanar, puisque vous n’en avez pas parlé dans votre énumération ? C’était ça ou expliquer que la station, championne incontestable de la diffusion de la chanson française au Liban et dans le monde, avait été fermée par décision politique de notre gouvernement pour raison de subversion. Mais cela, les téléspectateurs auraient eu du mal à le comprendre, alors vous ne l’avez pas dit. Comment écrivez-vous Bayard, Bernard Pivot ?
Que 2003 nous débarrasse de la famille Assad, de la clique du pantin Hariri et de son camarade Jacques Chirac, pour que revive le Liban !
Guy Senbel à Netanya
Rappelez vous l'an passé, nous nous étions pris à rêver d'une Ména devenue agence spécialisée en arts et spectacles, après sa reconversion forcée pour cause de paix...
Une fois encore, au risque d'irriter Ilan, le fou de foot de Métula, qui lui se verrait bien en chroniqueur sportif, version ballon rond, mes voeux sont exactement les mêmes.
Enfin pouvoir parler de peinture, des vins du Golan et pourquoi pas, du dernier film de tel jeune réalisateur palestinien car enfin nous serions en paix...
Mais durant cette année 2002, il me semble qu'ici nous ayons perdu ce droit au rêve, je vous dis cela, car après avoir attendu deux heure ce matin avant de recevoir mon kit de survie réactualisé, mes souhaits sont devenus d'une déplorable puérilité, l'odeur nauséabonde de la guerre imprègne toute la région et il n'est pas besoin de faire de grands efforts pour s'imaginer qu'il en est de même dans le monde entier.
Mais à Métula, jamais nous ne mettrons en berne le drapeau de l'optimisme et cette année, je vous parie a nouveau, que l'année prochaine j'aurai en charge la rubrique tourisme et que vous lirez dans nos colonnes mes critiques sur ce fameux restaurant de Beyrouth ou mes recommandations pour ce magnifique hôtel qui aura ouvert ses portes à Damas et que s'il refusera les Israéliens, c'est seulement parce qu'il sera complet ...
Oui, encore une fois, je vous parie que nous goûterons les joies de la paix dans le respect mutuel entre toutes les composantes de la région.
A tous nos lecteurs et même aux autres, je souhaite une très bonne année 2003.
Albert Capino à Paris
Dans un monde parfait, je vous souhaiterais à tous une bonne et heureuse année 2003.
Un monde digne et sincère - où les actes seraient à la mesure des beaux discours - débarrassé des tyrans, des assassins et des fanatiques. Mais à défaut de perfection, nous vivons d’espoir et je souhaiterais pouvoir vous parler bientôt d’un monde fait de coopération, de développement et de progrès, dans lequel nos efforts pour rétablir la vérité, la lucidité qui seule peut apporter la paix sur cette terre qui en a tant besoin, auront enfin abouti. Peut-être – qui sait ? - dès 2003 !
Je l’espère sincèrement, de tout coeur.
Jean Tsadik à Métula
Jamais je n’aurais imaginé avoir un jour à écrire des articles aussi virulents contre le regain de racisme en Europe de l’Ouest. Chaque fois qu’à cause de la politique arabe de la France, depuis la mention par De Gaulle du "peuple sûr de lui-même et dominateur", quelqu’un faisait un parallèle avec la période d’occupation nazie, cela me courrouçait au maximum.
Aujourd’hui, on est toujours pas revenu à l’époque de Vichy mais les actes de boycott contre Israël et le soutien des élites françaises à ceux qui perpètrent des crimes contre l’humanité sentent objectivement le souffre.
Et puis il y a cet acharnement, de leur part, à vouloir, en plus, nous faire passer pour les agresseurs et leur mépris révoltant de la vérité.
J’aimerais pouvoir modérer les textes que j’ai publiés cette année mais, en toute honnêteté, je ne pourrais pas y changer une virgule. C’est vrai que notre discours est terriblement violent mais il n’est malheureusement que le reflet raisonné, explicité et déjà modéré de leur propre violence et de leur délire.
Il y a aussi mes camarades de la Ména, qui sont, par leur constance, leur énergie et leur détermination ma raison d’espérer. Ils sont, avec nos milliers de lecteurs, dans cent pays et dans toutes les rédactions du monde, la preuve que les valeurs ouvertes de l’Occident ont encore une substance universelle. Vous êtes ma force, au seuil de cette année 2003 de tous les dangers !
Par Mailroom (Mailroom) le jeudi 02 janvier 2003 - 17h48: |
Bonjour,
Je suis née en 1946 à Tunis, Avenue Marcelin Berthelot.
Je recherche mes camarades de classes et mes voisins du Kram, Salammbo, et Douar Chott de 1954 à 1958.
Pour mes recherches généalogiqes, je recherche des renseignements sur les familles ABELA, GAMBIN, TRIFILO, SUCAMIELE, ARBOLA, ZAMMIT qui seraient nées en Tunisie, Italie ou Malte
Tout renseignement me sera précieux
Merci de me répondre et vous en remercie par avance
Jacqueline TRIFILO
CHATEAUNEUF, FRANCE
valentri1@aol.com
Par Slim (Slim) le jeudi 02 janvier 2003 - 16h05: |
Biscuit:
Simon Baroukh est un ancien d'harissa qui est un erudit de la langue et des traditions Tunisiennes. Il a souvent ecrit des articles et des recits sur Harissa (il y a plus d'un ans de cela). Ses interventions etaient tres appreciees et ses connaissances fort interessantes
Par Biscuit (Biscuit) le jeudi 02 janvier 2003 - 15h00: |
Chere LUCIA
qui est Simon Barouch ?
MERCI
Par Roger_Chemouni (Roger_Chemouni) le jeudi 02 janvier 2003 - 07h25: |
DECRYPTAGES
de Jacques Tarnero & Philippe Bensoussan France 2002 sortie le 22 janvier 2003
Comme son sous titre l’indique, ce documentaire se veut une analyse des représentations du conflit israélo-palestinien. Il désire montrer, démontrer le pouvoir des images et la force des mots et quand ces deux moyens de communication sont peu objectifs, les opinions le deviennent aussi au prix d’un danger réel. Les exemples sont foison, notamment avec ce quotidien français qui montre un soldat israélien hurlant armé d ‘une matraque face à un homme ensanglanté au visage ; l’explication première hasardeuse et fantasme serait de dire que le blessé palestinien est l’œuvre dudit soldat ; mais l’homme touché n’est pas celui que le lecteur pense , mais « un étudiant américain Tuvia Grossman, blessé par des manifestants palestiniens. le policier au deuxième plan crie pour éloigner la foule .La scène s’est bien passée à Jérusalem mais pas à l’Esplanade des Mosquées ».
Cette Erreur de jugement, de lieu, d’appréciation peut entraîner des représailles injustifiées, raviver des haines et faire resurgir un racisme enfoui ; toujours est il que ces interprétations ne font rien pour calmer les peurs. Les auteurs s’interrogent des lors sur le pouvoir des images et des mots et sur leurs impacts sur les pensées, sur le rôle des journalistes et sur leurs objectivités ; « Mal nommer les choses , c’est ajouter au malheur du monde » disait Albert Camus. Les auteurs nullement manichéens ne prétendent point à la neutralité, le documentaire appelle certes des réponses ; il a déjà le mérite de poser quelques questions soulignant le fil tenu entre interprétation et manipulation.
Roger Chemouni
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le jeudi 02 janvier 2003 - 06h31: |
Merci Toufik meilleurs voeux a toi et a ta famille. Amicalement Emile
Par Admin (Admin) le vendredi 03 janvier 2003 - 06h05: |