Par Admin (Admin) le samedi 11 janvier 2003 - 01h42: |
Par Mailroom (Mailroom) le vendredi 10 janvier 2003 - 07h35: |
Le boycott universitaire annulé
En Europe, le mot 'sionisme'' étant devenu synonyme de 'racisme'', il est très difficile pour un partisan d'Israël de faire partie de l'élite intellectuelle.
Trois universités françaises avaient annoncé qu'elles boycottaient les facultés israéliennes ainsi que leurs chercheurs et étudiants en signe de protestation contre la politique israélienne en Judée-Samarie et dans la bande de Gaza.
Le conseil d'administration de l'Université Paris VII a décidé de ne pas recevoir la motion déposée par les syndicats de l'Université qui exigeait le boycott universitaire d'Israël.
La motion avait provoqué un scandale dans le milieu pro-israélien en France.
Une manifestation de plus de mille participants avait été organisée en face de Paris VII.
Dix sept universités parisiennes avaient annoncé leur désaccord au boycott prévu, rejointes par le CNRS.
L'université Paris VI devrait, elle aussi, rejeter la motion anti-israélienne déposée par son syndicat malgré les positions ouvertement pro-palestiniennes de son président Gilbert Béréziat.
Le boycott universitaire aura donc échoué.
A7.fr
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le vendredi 10 janvier 2003 - 05h31: |
Ya si Benzarti. Puisque vous etes apparu plusieurs fois sur notre site, et en ne vous connaissant pas, je pense que vous savez que nous sommes des vrais Tunisiens, puisque nous avons grandi avec l'amour de nos mères et de nos grand-mères.
Je constate de par votre dernier message que vous avez grandi hors de notre cher pays. Pas de problème, "Ma'alech", nous accueillons aussi sur notre site les descendants de nos compatriotes tunisiens. Donc permettez moi de vous dire d'abord: Marhaba!, et je veux bien effacer d'un coup d'éponge tout malentendu entre vous et nos harissiens, par considération pour vos parents et grands-parents qui ont eux aussi reçu la culture que nous avons connue.
Puisque vous écrivez: "et a monsieur albert: c'est peut-etre des communautes juives hors d'Israel que la paix peux venir?" Ya Sidi il n'y a pas de guerre entre nous, vous vous référez au Moyen Orient peut-être? Déja vous voyez, c'est bien leur affaire et pas la nôtre, il faut bien déméler les choses pour voir clair.
Ya Sidi si vous écrivez mieux le français que nous tous, cela ne m'étonne pas, de ma part je suis bien content pour vous puisque vous êtes un des nôtres n'est-ce- pas? Maintenant pour mieux nous connaître dites moi "Oueld Echkoun Enti" Fils de qui tu es? et "Ou Men Hama Blad Enti Ya Azizi" Et de quelle ville vous êtes? Moi je suis Baji et mon vrai nom et bien affiché. Donc ne craignez rien, dites nous tout ce que vous voulez, mais je vous prie restez tunisien et pas français car vous auriez plus de crédit chez nous en tant que tunisien.
Par Axelle (Axelle) le vendredi 10 janvier 2003 - 00h54: |
Cher Monsieur Albert,
J'avoue que je me sens un peu perdue par tout ce grand texte que vous m'adressez mais surtout, je ne comprends pas pour quoi vous me dites :
La violence peut ...... Je vais vous répondre ceci: la violence est parfois légitime sans engendrer le meurtre. Quand, en Israël, les terroristes tuent des gens par centaines, cela devient un meurtre, mais si Israël réplique par la violence, cela est largement justifié, et cette violence n'est pas gratuite ! il faut bien que ce pays se défende. Je n'ai jamais incité à la violence, mais se défendre quand cela devient légitime, oui !
Quand j'ai parlé de la laideur de l'esprit, je voulais parler des gens qui pensent tout bas de très mauvaises choses mais ne les diront jamais.
Par contre, ils feront de vilaines choses à leur prochain. L'esprit de l'homme est tellement ambigu et parfois si incompréhensible. Je n'ai jamais parlé de la laideur du coeur. Celui qui cache au fond de son coeur la bonté donnera autour de lui de l'amour. Vous le savez bien !
Je ne veux ni d'ailleurs faire de morale à qui que ce soit ni essayer de convaincre personne.
J'exprime simplement parfois ce que je ressens devant l'absurdité humaine qui est entrain de se détruire alors qu'elle a été dotée normalement d'une intelligence ! Vous dites : " ce que fait Dieu est toujours bon". Mais l'homme détruit ce que Dieu fait de bon. D'ailleurs, pourriez-vous m'expliquer, vous qui êtes à vos heures un grand philosophe, pourquoi Dieu laisse le monde se détruire inexorablement ? Pourquoi permet-il autant de cruauté. Je me suis toujours demandé pourquoi Dieu a tant d'indulgence envers les hommes qui ne le méritent pas ! Je ne veux pas faire grandir les petits esprits. Mais que ceux qui sont grands, le restent ! Avec tout le respect que je vous dois et qui vous ait dû, Monsieur Albert puis-je me permettre de vous dire ceci : Je sens en vous une grande tristesse, des regrets, et surtout de ne pas avoir pû faire les choses que vous auriez aimé faire ! Mais, en ce qui me concerne, moi je vous aime bien tel que vous êtes. Et pourtant je ne vous connais pas.
Lorsque vous écrivez, je lis et relis ce que vous marquez et j'en retiens toujours quelque chose.
Au plaisir de vous lire bientôt. Axelle.
Par Mexico (Mexico) le jeudi 09 janvier 2003 - 22h21: |
Albert, tu sais pourquoi les juifs ne sont pas des criminels?
Parceque le crime ne paye pas! hahaha
Par Albert (Albert) le jeudi 09 janvier 2003 - 21h09: |
MADAME AXELLE,
La violence peut engendrer le meurtre qui est loin d'être payant, mais elle est parfois gratuite..'
Meditez.. avant de gifler..
Par Mena (Mena) le jeudi 09 janvier 2003 - 20h52: |
Un abus de la franchise universitaire ! (info # 010801/3)
Par Raphaël Lellouche © Metula News Agency
L’occasion qui, en cette passe critique marquant le début d’année, me pousse à sortir d’une réserve ordinairement effacée et discrète, pour faire entendre la véhémente protestation que la raison la plus rassise me force d’élever — je devrais dire hurler — dans le débat public, est l’inquiétante motion votée le 16 Décembre 2002 par le Conseil d’Administration de l’Université Paris-VI (Pierre et Marie Curie), demandant à l’Union Européenne de cesser toute coopération scientifique et universitaire avec Israël. Il s’agit d’une tentative inédite à ce jour de « boycott scientifique », qui alarme le monde universitaire international.
Pourquoi est-il raisonnable et nécessaire de s’opposer de toutes ses forces à une telle initiative ? Je séparerai clairement la raison morale et les motifs pragmatiques. Avant d’en arriver à l’argument rationnel-éthique crucial, il n’est pas inutile de rappeler certaines réflexions de bon sens, qui ont déjà été émises dans plusieurs plaidoyers, sur l’absurdité ridicule de cette motion d’appel au boycott, et cela au regard même de ses propres objectifs déclarés. Je n’en retiendrai ici que deux, la première est son caractère contre-productif, la seconde son caractère inutile et vain. Après cela, je montrerai pourquoi il faut et il est exigé, au nom cette fois de la raison, d’opposer un refus catégorique à de telles tentatives.
D’abord, il est évident que cette motion ne contribue en rien à faire progresser du moindre saut de puce en direction de ce qu’elle prétend rechercher, c’est-à-dire les intérêts de la Paix dans le conflit qui déchire cette région du monde. Elle n’est qu’un acte d’hostilité unilatérale envers Israël, et ne ferait à ce titre que creuser plus profond un fossé déjà vertigineux, en suscitant chez les israéliens le sentiment d’être isolés, stigmatisés, en proie à la haine irrationnelle du monde, ce qui ne peut avoir pour effet qu’aggraver dramatiquement toutes les tensions. Bernard-Henri Lévy a encore souligné, récemment, à juste titre, qu’un tel boycott, en choisissant de pénaliser en Israël spécifiquement les universitaires, jouerait d’autant plus absurdement à contresens que c’est précisément dans les universités israéliennes que les forces de paix et de dialogue sont le plus activement présentes ! J’ajouterai à cela, quant aux relations entre Israël et l’Europe, un placide argument de réciprocité. On ne peut ignorer que la science israélienne n’est pas en position de seulement « profiter » de sa coopération avec la science européenne, autrement dit qu’elle ne lui est pas exclusivement redevable et encore moins parasitaire. Elle contribue au contraire, positivement, à « apporter » dans la fertilisation mutuelle.
En ce sens, l’Europe comme le monde bénéficient en retour, chacun à proportion de ses dimensions, de la coopération avec les universités et les instituts de recherche israéliens. Il suffit de jeter un coup d’oeil, même superficiel, sur les résultats de la recherche en Israël, pour se rendre compte de sa haute qualité. Pour ne citer que quelques exemples récents, les domaines de la technologie médicale et de la biologie : la thérapie de la sclérose en plaque, la capsule d’exploration gastro-intestinale, la découverte du gène responsable de l’anémie congénitale chez les Bédouins, le test génétique des risques cardiovasculaires chez les diabétiques; ceux de l’innovation high-tech en informatique, en technologies sécuritaires et en téléphonie : la visualisation en 3D des mouvements des lèvres de l’interlocuteur permettant aux malentendants de téléphoner; les domaines de la gestion des ressources en eau, de la technologie satellitaire (Israël met sur orbite ses propres satellites) et l’aérospatiale : le premier astronaute israélien, Ilan Ramon, voyage sur la prochaine navette Columbia ; et dans bien d’autres domaines. Il en va identiquement dans la plupart des sciences sociales, dans la culture, le cinéma, le théâtre ou la danse, et dans les humanités en général. On pourrait multiplier les exemples. Bref, la recherche et la culture israéliennes sont florissantes et de pointe. Rappellera-t-on, pour mémoire, que le dernier prix Nobel d’économie, Daniel Kahnemann, est un de ces universitaires israéliens que Paris-VI voudrait exclure ? Nous aurions à perdre plus qu’à gagner à une rupture de la coopération euro-israélienne.
Étant donc à la fois vaine et contre-productive relativement à ses propres buts, la motion de boycott de Paris-VI apparaît clairement, ayons le courage de le dire, pour ce qu’elle est en réalité: une bouffée gratuite, massive, d’acharnement obsessionnel anti-israélien, nouveau miasme qui corrompt ces temps-ci l’atmosphère de nos universités. C’est le cas de reparler du « ventre fécond » d’une bête qu’on croyait agonisante, mais qui est à nouveau gravide, encore prête à répandre sa funeste progéniture, diversement colorée, mais dont le mélange et la suspecte convergence sur un antisionisme maladif donne bien finalement une nouvelle nuance de brun.
Vu d’ici, je crois honnêtement que l’opinion souffre d’une perception d’Israël déformée par la triste actualité, trop superficiellement captée dans son miroitement fugitif, et qui ne réfracte l’image de ce pays que sous l’angle détestable de la guerre, des violences, et des impératifs sécuritaires. Mais Israël a un autre visage. Israël c’est aussi, derrière les reflets trompeurs d’une perception distraite auxquels se laissent aveugler des consciences faibles et sélectivement compatissantes, mais peu regardantes sur l’équité, une autre réalité plus essentielle. Et il serait temps qu’on fixe un peu sur elle, enfin, un regard plus pondéré et plus sérieux. Ne nous y trompons pas. Voilà une démocratie - rencontre rare dans cette région du monde ! -, fondée exactement sur les mêmes valeurs sociétales que la France et les autres pays européens, un État de droit affirmant l’égalité de ses citoyens, femmes et hommes, arabes et juifs, reposant sur une civilisation et des moeurs ouvertes où règnent la liberté d’opinion et d’expression, enfin une société technologiquement avancée, qui investit le pourcentage le plus élevé du monde de son PNB dans la recherche et développement, et dont les réalisations scientifiques, on l’a vu, sont remarquables. Certes, Israël est aujourd’hui en guerre, et l’on peut librement critiquer la politique de son gouvernement vis-à-vis des Palestiniens. Mais les chercheurs scientifiques n’ont strictement rien à voir avec cela. On ne peut tout mélanger. Par un boycott de ses universités, n’est-ce pas la société israélienne elle-même - et non son gouvernement - que l’on veut en fait ostraciser, étouffer dans une camisole de haine, et que l’on veut atteindre au cœur en touchant ses centres vitaux, à savoir sa science et ses chercheurs, en l’isolant des courants d’échanges internationaux ? Messieurs les boycotteurs - et je ne m’adresse parmi eux qu’aux ingénus bien intentionnés - arrêtons le délire !
L’absurdité grossière de la motion de Paris-VI du point de vue de ses propres objectifs n’est pas tout. Aussi j’en viens maintenant au point qui m’importe le plus, car si j’enrage en trempant ma plume dans cette encre indignée, noire de colère, ce n’est pas pour une joute à fleuret moucheté, muni de seuls arguments d’opportunité pragmatique. À mes yeux, ils valent peu au regard de la prise de conscience, à laquelle personne n’échappera, de la brutale anomalie morale que représente, pour des enseignants-chercheurs, un tel boycott. C’est dire que je me place maintenant, et radicalement, d’un tout autre point de vue, celui de l’éthique de la communauté scientifique, et des valeurs essentielles sans lesquelles la vie intellectuelle internationale serait, tout bonnement, logiquement impossible. Car il n’y a pas de science sans libre intersubjectivité. C’est de là que, bien solidement campé, j’ose interpeller le monde intellectuel de mon pays pour le mettre, les yeux dans les yeux, bien en face de ses responsabilités. Ici est le point de repère décisif sur lequel devraient prioritairement s’orienter tous les enseignants, chercheurs et intellectuels, confrontés à une tentative inconsidérée de « mise en quarantaine » de certains de leurs confrères en vertu de leur seule nationalité. Et cela, j’y insiste, quelle que soit leur sympathie ou leur antipathie envers Israël.
Le nœud rationnel d’une argumentation éthique s’opposant au boycott des universitaires israéliens me paraît simplement tenir dans l’indissociabilité de deux règles complémentaires. Si libertés académiques il y a, en effet, celles-ci sont philosophiquement enracinées, au plus profond, dans l’universalité de la vie de l’esprit. C’est d’elle et d’elle seule que ces libertés, qui règnent souverainement et légitimement sur la vie institutionnelle de la communauté scientifique, tirent leur premier fondement. Si bien qu’on ne peut défendre les premières sans immédiatement reconnaître la seconde, qui s’y trouve directement impliquée. Or cette universalité de la communauté scientifique ne peut souffrir qu’on y pratique l’excommunication au nom d’engagements politiques, quelle que puisse être, je le répète, l’importance qu’on croie devoir leur prêter. La franchise académique est un privilège qui remonte aux plus hautes traditions de l’Université médiévale, mais elle ne se conçoit absolument pas sans son corollaire nécessaire, l’affirmation du principe fondamental de l’universalité de la science et du monde scientifico-intellectuel, lequel doit être considéré comme le principe éthique de l’unité de la recherche scientifique. Or, en prétendant se prévaloir d’un droit académique pour lancer une motion de boycott qui s’apparente à une exclusive contre les universitaires, chercheurs et étudiants d’une certaine nation particulière, le Conseil d’Administration de Paris-VI viole et bafoue de façon flagrante ce principe encore plus fondamental, retirant ainsi ipso facto toute force à son propre acte. Il prêterait ainsi lui-même le flanc à une intervention des autorités politiques déclarant la nullité de son « vote ». Car c’est plus qu’un abus, une faute logique et une contradiction, que de se retrancher derrière l’alibi d’une liberté académique pour nier ce qui est son corrélat indissociable, et sa condition même de possibilité, à savoir l’universalité de la science et l’appartenance de tous les chercheurs à une même communauté internationale. Tous les philosophes de la science moderne, de Peirce à Popper, ainsi que tous ceux qui ont réfléchi à l’ « éthique de la science », comme Karl-Otto Apel ou Jürgen Habermas, en ont toujours appelé en dernière instance à ce principe, qui fait absolument obstacle à l’idée même d’un boycott des chercheurs scientifiques d’un pays quelconque pour des motifs ou sous des prétextes politiques.
Appliquons ici quelque chose comme le critère kantien de la moralité d’une action, à savoir le test de l’« universalisation » possible de sa maxime, et l’on imaginera sans peine, en effet, dans quel misérable état d’émiettement et de déchirement se trouverait rapidement entraînée la communauté scientifique internationale si l’on généralisait cette pratique et si l’on lançait de semblables exclusives, par exemple (et toutes réserves gardées d’ailleurs sur la justesse du parallélisme) contre les universitaires de Russie pour sa politique tchétchène, contre les universitaires de Chine pour sa politique tibétaine, et ainsi de suite. C’est l’Idée régulatrice même de l’unité de la raison qui s’effondrerait, entraînant dans son naufrage, purement et simplement - je pèse mes mots - toutes les valeurs humanistes.
Un tel abus trouve sa source dans un double danger préoccupant, qui est d’un côté l’outrancière idéologisation de la science, rançon d’une vision hyper instrumentaliste de celle-ci, et de l’autre une politisation passionnelle et abusive des instances académiques. Accepter que l’on boycotte des scientifiques en tant que tels, c’est accepter, comme autrefois, à la sombre époque de la mainmise idéologique nazie sur la vie académique, sa soumission à des exigences tyranniques, hétérogènes aux principes de base de la société culturelle et scientifique, ce qui équivaudrait et aboutirait effectivement à une pratique discriminatoire à l’échelle internationale comme naguère à l’échelle nationale. Aucun intellectuel, aussi soucieux soit-il des malheurs des Palestiniens, ne peut et ne doit tolérer que, dans ce qui est aujourd’hui une guerre, l’idéologie et la passion politique prennent aussi cyniquement la science et la recherche en otage. Il n’y a rien moins à craindre, ici, à mon sens, que l’ombre menaçante d’une barbarisation rampante de la vie de l’esprit. Et il est tout simplement effrayant que le Conseil d’Administration d’une grande université française ait aussi facilement et sans sourciller « voté » une telle motion de boycott de leurs confrères.
Le boycott des universitaires israéliens - juifs et arabes - constituerait de facto une mesure sans équivalent dans l’histoire, et donc un terrible précédent, dont il convient, avec une calme lucidité, de mesurer les conséquences d’une extrême gravité : annulation des échanges d’étudiants, refus de publication dans les revues scientifiques, exclusion des projets de recherche internationaux, interdictions de congrès, etc. Bref, l’Université française afficherait à son entrée: « Interdit aux Israéliens ! ». Ce n’est pas sans raviver de douloureux souvenirs. Hormis l’unique exemple de l’auto-avilissement volontaire du corps enseignant de l’Université allemande dans les années trente - ou de la France de Vichy - consentant jusqu’à la complicité aux injonctions discriminatoires antijuives des nazis, il n’en est aucun autre, et cela jusqu’aux campagnes de « blocus » contre l’apartheid en Afrique du Sud, où l’on ait jamais assisté à ce navrant spectacle de certains universitaires tentant d’exclure de la communauté scientifique mondiale une partie de leur confrères à cause de leur appartenance à une certaine nation, ethnie ou religion. Que ce soit « dans un seul pays » ou à l’échelle internationale, on ne s’en laissera pas conter, il n’y a pas de vraie différence à cet égard. Y aura-t-il en ce domaine une honteuse « exception française » ? C’est pourquoi je suis abasourdi et consterné par la motion de Paris-VI. Ceux qui l’ont votée ne s’en tireront pas impunément. Ils devront répondre devant la communauté scientifique internationale qui ne manquera pas, et ne cessera jamais de leur demander des comptes pour cet acte inique, qui viole tous les principes de l’éthique de la science. Et la première chose qu’ils ont à faire, de toute urgence, c’est de reconsidérer et retirer immédiatement leur dite motion.
À ce jour, je prétends qu’un intérêt supérieur de la raison commande, et impérieusement, que l’on fasse cesser ce scandale pour l’esprit. Une massive levée de boucliers, un raz-de-marée de protestations monté des tréfonds de notre monde intellectuel, capable de vigilants réflexes éthiques, est en ce moment même, et avant qu’il ne fût devenu trop tard, en train de mettre un coup d’arrêt net et franc à l’incendie idéologique désastreux qu’un tel appel au « boycott scientifique » risquait de propager dans nos universités. Des dizaines de milliers de signatures affluent du monde entier pour dire : « Non ! Nous refusons le boycott scientifique ! ». Il faut amplifier ce mouvement afin de bannir définitivement toute tentative de discrimination dans le monde de la science. L’idée en trouble et blesse chez moi la conscience la plus profonde de ce qui me paraît être le sens même de la quête intellectuelle libre et critique, intersubjective et ouverte, et du projet d’une « recherche scientifique » dans l’humanité contemporaine.
Par Albert (Albert) le jeudi 09 janvier 2003 - 20h48: |
Madame Axelle, je vous salue bien haut,
Il me plait parfois d'ignorer la politique. On y perd son latin et cela manque souvent d'humour. On m'a toujours dit que la politique est pour ceux qui non pas grand chose à faire, un métier sans doute qui n'attire pas beaucoup de vocations. On n'a pas encore vu de chômeur pointé dans ce domaine tant cette fonction est revalorisante. Maiiiiis, s'il en faut…! Pourquoi pas après tout, il faut bien que nous soyons gouvernés par quelques drôles grimaçants qui passent plus de temps à promettre qu'à agir dans le bon sens.
La laideur, chère madame en effet n'est malheureusement pas apparente. Une façade bien entretenue cache souvent une misère, d'où les cache-misère pour cacher la noirceur de ce monde plus apte à semer d'autres misères. Mais qui va s'en occuper…? Vous …? Moi….? Et puis madame, la morale croyez-moi ne s'en portera pas mieux car plus on en fait fi et plus le monde se portera bien. Comprenez mes sous-entendus tant il est vrai que je parle parfois de façon parabolique.
La laideur de l'esprit, madame Axelle, pas celle du cœur car je ne crois pas à la 'saleté' du 'palpitant'.
Le cœur et la raison sont des choses bien à part. D'ailleurs, nous pouvons changer aujourd'hui cet organe qui s'essouffle mais, allez donc greffer un bon esprit sur un esprit malade, laid, je ne crois pas que cela puisse se faire et d'ailleurs nous ne sommes pas à la hauteur pour y remédier. Alors, nous devons souvent composer avec ces esprits là, sans essayer de les convaincre car on ne convainc pas des cerveaux 'lavés', plutôt nourris de 'fausses notes ', de mensonges issus de la propagande.
Combien de causes justes, peu être pas toutes pleines de vérités, se sont-elles effondrées à cause de la propagande…? De fausses rumeurs. Et qui sont tombées en désuètude ou entre des mains de ' bandits ' de grands chemins. Des Etats ont disparus, des peuples se sont évanouis, des régimes en ont en fait les frais bien qu'ils ne fussent pas tous de première virginité. Cela pour vous dire que lorsqu'un voisin veut s'acharner à détruire son prochain moralement et par-là physiquement, tout est bon pour le discréditer par-devant le quartier. Mais dans le cas bien particulier de l'état d'Israël, dont nous avons tous compris, à part les 'laids esprits' J J J, que ce n'est plus des droits que l'on réclame mais bien la disparition d'une belle entité 'élue', unique au monde, brave, courageuse, savante, héroïque, fière….. Oui fière…! Et alors Monsieur de Gaulle, la France ne compte t'elle pas comme emblème le coq fier…(et moi ne suis-je pas fier d'appartenir à une nation civilisée qui m'a tout appris encore aujourd'hui, à celle là aussi je donnerai mon sang si on me le demande…) Qui a fait ses preuves ( Israël) dans tous les domaines alors que des nations bien plus peuplées, bien plus portantes, bien plus riches n'arrivent même pas à éduquer dans le bien leurs enfants. Rien que ça déjà.
La 'laideur' de l'esprit restera toujours 'vilaine' même si le cœur est bon. D'où l'expression bien connue 'le cœur à ses raisons que la raison ignore…!'
'Elli yamèl rabi kou'lou mnih ' Ya Madame Axelle.
'Ce que fait D ieu est toujours bon…'
Et surtout, madame Axelle, avant que je ne vous cède l'antenne, n'essayez pas de convaincre qui que ce soit, soit on aime, soit on déteste. Vous…! Volez haut.. Loin des miasmes…et des turbulences…! Les petits esprits seront toujours des nains. Et vous voulez les faire grandir….?
A vous lire, bien chére Madame, recevez mon plus profond respect.
Raby Myak.
Breitou le filo….z……oufffff…( fou en verlant )
El Haj klouf…Dans dix minutes.
Par Albert (Albert) le jeudi 09 janvier 2003 - 20h26: |
Bon trop de politique nuit parfois à ma bonne santé.
Vous savez tous qu'un mot lancé comme ça en pâture sur harissa nourrit ma matière grise. Plutôt mon inspiration et mon imagination. Parfois ma dérision. Mon appétit aussi. Sans me comparer aux grands reporters de la Mena, aux politologues avertis et aux polichinelles non conscients de leur conneries, regardez côté universités, je me considère comme un journaliste avant-gardiste, Pourquoi vous riez déjà…? J'ai bien le droit d'être en avant mais pas en arrière…! Alors ne m'interrompez par vos sarcasmes…Hier donc je tombe sur un mail room , comme vous tous d'ailleurs, un chercheur de recette du saucisson en chocolat ou vice versa , ma mémoire me fait défaut parfois et là , il me vient une idée que je refile à Hai, notre LENOTRE HARISSIEN en la matière un vrai cordon bleu , blanc rouge et jaune. Alors mon cher ami, toi qui voyage un partout dans le monde pourquoi ne pas promouvoir de nouvelles recettes comme par exemple du 'Akoud'vernis à la sauce de pissenlit sans les racines, à des ragoûts comme haricots 'Bsal ou loubia) farcis au foie gras cascher, aux petits pois enfilés à la queue leu leu mijotant dans une sauce de potiron ou encore quelque 'Tahfifèt' ( ragoût de courgettes )à la vapeur Debussy. Pour les salades, carotte râpée 'mich'tonneuse', 'Left' ( navets) circonstanciels présentés en arc- en –ciel saupoudré de vanille sucrée. Tu chouchouteras les petits choux en les mixant avec à de la nivèa. Je te souffle quand même quelques sorbets non encore inventés à part le chocolat en saucisson qui nous rappelle de bons souvenirs de jadis, yè hassra, je ne connais même la 'Fssala' ( la forme) de ce gâteau.
Donc sorbet de 'Mloukhiè' plongé dans de la mayonnaise assorti de granulés en blé, ou alors un macaron de confit aux pommes sorti tout droit de ma cervelle plate J J J et pour terminer ce repas frugal, une emtourlou pette à l'odeur mesquine de Paris VI…. Alors qu'est ce que tu en pense Hayo…?
Mon propos loin d'être sérieux se veut plutôt 'dérisionnaire' pour la bonne raison que tout tourne à l'envers et que plus rien n'est logique dans ce monde qui manque de piment et d'imagination car des gens que ne savent pas faire la paix sont incapables d'inventer quelque chose qui y ressemblerait même à un semblant de clone qui nous réconforterais dans cette illusion que nous vivons en paix …..Avec qui….?
-Une prière de la fraternité et de l'espoir a été dite dans la syna du 15 ième en présence de hauts notables, de chefs religieux et autres ministres. Toute l'assistance a compatit avec émotion contre cet acte mal veillant. Et en convenu qu'en aucun cas ce geste peut se justifier.
Si les murs d'un lieux sacré peuvent réunir autant de bonnes volontés pourquoi est-ce que les palestiniens et les israéliens ne parleraient ils pas d'accord en tout genre soit dans une syna, cathédrale ou dans une mosquée…? Peut être que la présence de D ieu comme arbitre, saura t'elle leur insuffler la marche à suivre…Et puis si ça présence ne suffit pas, il fera entendre sa voix pour les mettre d' accord….A moins que Sharon et Arafat ne savent pas prier …! Et là il y à vraiment un os entre palestos et Israelos…!
Bon je vais aller ouvrir mon Haj Klouf et dire quelques maximes en judèo-arabe…Excusez moi de venir vous déranger.Ici.
Par MEIR BERDA le jeudi 09 janvier 2003 - 14h25: |
L ENTERREMENT DE RAOUL JOURNO Z,L
EN ISRAEL ,A JERUSALEM,MONTS DES OLIVIERS,A COTE DE SA FEMME ESTHER Z,L
DEPART DE LOUD
ENTERREMENT IMMEDIAT AU MONTS DES OLIVIERS
SI VOUS VOULEZ AVOIR PLUS DE RENSEIGNEMENT
TEL A MEIR 057-709978 A JERUSALEM ISRAEL
L ENTERREMENT AURA LIEU LE JEUDI 16 JANVIER 2003
Par Benzarti (Benzarti) le jeudi 09 janvier 2003 - 15h35: |
monsieur albert.ds un des sujets de discussion vous dites que vous avez quitté la goulette en 1989 et que vous en diriez la cause.par totale curiosité je voudrais savoir pourquoi et s'il vous reste de la famille là-bas.merci
Par Axelle (Axelle) le jeudi 09 janvier 2003 - 12h28: |
Cher Monsieur Albert,
Vous savez, je crois que la laideur se situe dans la pensée que les hommes ont envers leur prochain.
Ils faut les écouter parler, étaler leur haine, et leur rancoeur envers les autres. On le voit partout, dans les journaux, à la télévision etc..
Et en ce moment, Israël en prend plein son grade si je puis dire. Je n'arrête pas de remettre en place autour de moi des gens qui n'arrêtent pas, car ils s'imaginent "bien penser justement", en disant d'énormes c.... Et je m'énerve. Hier, un abruti m'a dit : "tout ce qui arrive est de la faute des israéliens ! " je lui ai répondu, calmement, mais je lui aurais bien mis ma main dans la figure, pourtant je ne suis pas violente, que si un jour, il avait une bombe au bas de sa porte, ce ne serait pas les israéliens qui viendraient la mettre ! que ces terroristes ne connaissent personne. Et que si vous leur tendez la main, ils vous la coupe ! Je lui ai dit que la prochaine fois qu'il sortirait des énormités pareilles, je lui réservais une surprise à ma façon, rassurez-vous ce sera une simple blague, mais je pense qu'il va s'en rappeler ! Etre ou ne pas être... Vous connaissez, et bien, je crois qu'il faut mieux ne pas être du tout que d'être un c... Je parle bien entendu de l'abruti en question. Bien cordialement Mr Albert.
Par Benzarti (Benzarti) le jeudi 09 janvier 2003 - 11h09: |
sahitek ya s yossi!de toute facon quand on est mwelef d'ecrire en abregé sur les e-mails ou les textos ca devient un peu "dur" d'ecrire sans faire de fautes.filemen
Par Yossi (Yossi) le jeudi 09 janvier 2003 - 10h58: |
Bravo! Monsieur Benzarti.
Personne ne se croit malin sur harissa.
Voilà que vous écrivez mieux, à présent, je vous en félicite.
Nous ne sommes pas des profs, pour relever les fautes d'orthographe, mais vous reconnaissez, qu'il est plus aisé de lire des phrases bien écrites.
Eshkoune Yââref! Balekchi! Avez-vous écrit.
H'ad ma yââref, ken Rabbi!
Ou Rabbi kbir ou ah'nine, ya si Benzarti.
Shoukran ou illa liqa!
Par Admin (Admin) le vendredi 10 janvier 2003 - 07h32: |