Commentaires du 11 Janvier 2003

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2003: Commentaires de Janvier 2003: Commentaires du 11 Janvier 2003
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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Admin (Admin) le dimanche 12 janvier 2003 - 09h06:

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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le samedi 11 janvier 2003 - 01h47:

ESPACE MOSAIQUE

Chers compatriotes:

Dans le cadre du village touristique et ludique "Médina Méditerranéa" situé à Hammamet et qui ouvrira ses portes à partir du premier juin 2003,un espace de 1000 mètres carrés sera consacré à la culture juive et sera dénommé "espace mosaïque"-EL KAHENA

Cet espace comprendra un restaurant casher,un salon de thé,une boutique d'artisanat, bijouterie.....

Aussi vous est-il proposé de bien vouloir contribuer à la création de cet espace et de me contacter pour que je mette à votre disposition toutes les donnée nécessaires pour la réalisation de ce projet.


Merci d'avance-M.M'ZAH-
Directeur Général au Groupe maître d'ouvrage du projet "espace mosaïque".

moncef.mzah@poulinagroup.com

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Biscuit (Biscuit) le samedi 11 janvier 2003 - 00h50:

Shahidas. Les femmes kamikazes de Palestine

Auteur : Barbara Victor

Pourquoi des femmes palestiniennes vont-elles, elles aussi, se faire exploser en Israël ? C'est le sujet de toute l'enquête qu'a menée la journaliste américaine. On découvre avec stupeur que le désespoir qui les pousse à devenir des meurtrières et à se suicider est avant un désespoir lié à leur condition de femmes dans la société musulmane. À lire abolument.

http://www.proche-orient.info/xjournal_livre.php3?id_article=8352

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le vendredi 10 janvier 2003 - 23h28:

Comment va-t-on venir à bout de cette sauvagerie qui sévit sur notre sol????


Les territoires perdus de la république.
Antisémitisme, racisme et sexisme en milieu scolaire


Emmanuel Brenner, Collectif d'auteurs

Mille et une nuits - 10/2002
12,5 x 19 - 238 pages

ISBN: 2-84205-695-7
Prix public : 12,00 EUR

Pour commander par Internet, cliquer : Les territoires perdus de la république .

Résumé par Eyrolles :

Quarante minutes d'insultes ("Chiennes de juives", "Youpines", "T'es une pute, en plus t'es juive") et de violences physiques, quarante minutes d'"enfer" vécues par deux élèves, entourées par une douzaine d'autres qui exigent d'elles qu'elles demandent "pardon d'être juive" : ce n'est pas la "Nuit de cristal", c'est seulement un collège parisien, en mars 2002.
À l'apogée de la poussée antisémite en France, cette violence perpétrée en milieu scolaire témoigne de la décrépitude des valeurs qui fondent la République et assurent l'intégration des nouveaux citoyens autour d'un consensus minimal alors que s'affirment à nouveau l'antisémitisme, le racisme, le sexisme, l'irrespect et un climat de violence larvée marqué par la peur de nombreux adultes (et leur embarras) devant l'offensive islamiste. Comment le poison de l'antisémitisme a-t-il réinvesti notre pays ? Pourquoi l'institution scolaire se trouve-t-elle au centre de cette tourmente ?
À l'origine de ce livre, le constat alarmé de professeurs de l'enseignement secondaire d'académies de la région parisienne qui tous font état, depuis une dizaine d'années, de leurs difficultés à enseigner la Shoah dans des classes à forte composante maghrébine et qui ont vu s'installer une oppression violente, archaïque et raciste parmi leurs élèves. Il fallut un long temps avant qu'ils consentent à s'exprimer sur un sujet qui leur faisait honte. Ces témoignages, qui viennent après la secousse du 11 septembre dans leurs établissements, et l'ouvrage tout entier, entendent mettre en lumière un certain délitement culturel et politique de la nation, ces territoires perdus de la République.

Sommaire
Une nation en désarroi
Témoignages d'enseignants
Un cas de dés-école
Ecole et parabole : L'écho d'un échec des lumières

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le vendredi 10 janvier 2003 - 20h12:

A MON GRAND-PERE RAOUL JOURNO

Pépé, Je voulais venir te voir une dernière fois au cimetière de PANTIN avant que tu partes en ISRAEL pour te dire Au revoir car malheureusement, je ne pourrais pas t'accompagner. Mais avec cette neige, je ne pourrais pas venir. Je suis très triste. Je suis de tout coeur avec toi. Que D... protège ton âme. Tu seras pour toujours à nos côtés, tu me manques, je communique souvent avec toi, dans la joie comme dans la peine, je suis sûre que tu nous protèges. Inutile de te dire que tu me manques beaucoup. Tout me manque : tes coups de fil à la Banque, quand tu venais chez Papa et Maman à Taverny, les fêtes avec toi avec tes prières, te voir jouer aux cartes avec papa, nous raconter des anecnotes etc... etc...
Je suis grand-mère depuis le 20 Décembre 2002 : Caroline a eu un petit garçon qui s'appelle JEREMY, tout s'est très bien passé et on a fêté la TEIT LEILA chez moi à TAVERNY avec bien sûr toute ta musique pour cette occasion. C'est très dur...On a du mal à s'habituer. Pour moi, tu es éternel. De ton vivant, je te vénérais, j'étais fière de toi et pourtant, j'avais une certaine retenue à te le montrer. Mais aujourd'hui, je te l'écris car je sais que tu m'entends.
Je t'ai vu chez Papa et Maman à la Télévision tunisienne (émission qui t'étais consacrée), on dirait que tu étais encore là, on avait tous la gorge serrée, seul Papa n'a pas su se retenir... il pleurait.
Je ne t'oublierais jamais. Embrasse fort Mémé pour moi.

JE T'AIME PEPE.

Ta petite fille Chantal

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Boulomiel (Boulomiel) le vendredi 10 janvier 2003 - 16h26:

Mr Benatar ! si je peux me permettre et sans vous offusquer car je vous estime beaucoup:
je peux vous dire que vous vous trompez en demandant aux arabes pourquoi ils ne pensent pas aux algériens;les arabes en ont rien à foutre de leur frères de leurs enfants,de leur famille!!la preuve est qu'ils les envoient se faire sauter une bombe autour de la taille.
ce sont des destructeurs depuis la nuit des temps :Agar allait détruire la famille d'Abraham et Ismael la pureté d'Itshak
Ils veulent détruire quitte à se détruire eux-mêmes
A nous de les détruire avant qu'ils nous détruisent !!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Axelle (Axelle) le vendredi 10 janvier 2003 - 15h24:

Michka,

Très très bien cet article de Monsieur Serge BENATTAR. Il n'y a rien à ajouter. Il a tout dit et fort bien. Que la France puisse le lire et le relire ! Il y a matière à réflexion sur chaque phrase de ce texte. Mais, je crains que ce ne soit un coup d'épée dans l'eau ... comme d'habitude d'ailleurs.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le vendredi 10 janvier 2003 - 15h06:

L'Edito d'Actualité Juive


Où êtes-vous ?


Où êtes-vous, jeunes arabes des banlieues, vous qui conspuez Israël à tout bout de champ avec une haine à faire frémir les plus extrémistes des antisémites. Vous la déclinez sur les murs de vos immeubles à tous les temps, vous la chantez dans vos « rap » sur tous les tons, et si fort, que vous n’entendez même plus les cris de vos frères que l’on égorge en Algérie. Votre hostilité envers Israël vous rend si aveugles que vous n’arrivez même plus à lire dans les colonnes de vos journaux qu’en un week-end, soixante de vos frères algériens se sont fait assassiner par des Islamistes. Et qui sait si le cousin de votre père ou la nièce de votre mère ne comptent pas au nombre des victimes. Vous êtes si proches d’eux et vous les ignorez, préférant vous identifier à ces Palestiniens, le kéfieh sur la tête, la pierre à la main, auxquels aucun lien ne vous rattache, mais qui, eux, ont cette chance d’avoir comme ennemis des Israéliens, des Juifs en quelque sorte. Où êtes-vous, je ne vous entends plus, est-il à ce point plus facile d’être hostile à Israël plutôt que de désavouer les Islamistes et le gouvernement algérien? Lorsque vous criez : « Halte à la barbarie », vous parlez de qui ?
Où êtes-vous maires de banlieues, responsables d’associations dites « humanitaires », de syndicats, de partis politiques, vous qui déversez votre animosité envers Israël tout au long de vos bulletins communaux, qui mettez tant de zèle à organiser des manifestations anti-israéliennes, des voyages de solidarité en « Palestine », vous qui appelez au boycott d’Israël. Vous criez à qui veut l’entendre, et ils sont nombreux, votre indignation face à ce peuple palestinien que l’on affame, que l’on prive soit disant des moyens de subsistance les plus élémentaires, vous exprimez votre colère au vu « de ces enfants que l’on laisse mourir faute de ne pas leur avoir prodigué les soins nécessaires ». Où êtes-vous, je ne vous entends plus vous élever sur les détournements de fonds de l’Autorité palestinienne, vous étonner sur les millions de dollars qui dorment sur les comptes bancaires des Yasser Arafat, Mohammed Dahlan, Nabil Chaath, Djibil Radjoub, Faiçal El-Husseini, et consorts. Vous qui exigez tant d’Israël, votre imagination, votre courage, et votre objectivité font-ils à ce point défaut pour sommer les leaders palestiniens à « réinjecter » une partie de leurs trésors au profit de leur peuple affamé ? Lorsque vous criez : « Halte à la barbarie », vous parlez de qui ?
Où êtes-vous présidents et ministres français, où êtes-vous médias nationaux qui réclamez à corps et à cris des missions d’enquête sur le « massacre de Djénine », (52 morts palestiniens – 23 morts israéliens), vous qui fustigez avec véhémence les ripostes « disproportionnées » des Israéliens. Certains d’entre vous n’hésitent pas à accuser Israël de crimes contre l’humanité. Où êtes-vous, je cherche vos critiques acerbes, vos protestations, vos indignations lorsqu’en un seul week-end 60 Algériens sont massacrés ? Est-ce votre réponse que j’entends en proclamant « l’année de l’Algérie » ? Et où est votre compassion lorsqu’en un seul attentat 25 personnes sont déchiquetées à Tel-Aviv, alors que vous vous indignez sur la mort d’un enfant tué sous les balles perdues d’un soldat de Tsahal ? Je ne comprends plus rien à votre terminologie. « En Côte d’Ivoire, au cours d’un « accrochage » entre soldats français et rebelles ivoiriens, 5 soldats sont blessés et 30 rebelles sont… tués ». Un point, c’est tout, sans commentaire. À moins que ma mémoire me fasse défaut, jamais, depuis la deuxième Intifada, 30 Palestiniens ont trouvé la mort au cours d’un seul « accrochage ». Pour beaucoup moins, on hurlait déjà au massacre. Lorsque vous parlez de ripostes disproportionnées, vous parlez de qui ?
Où êtes-vous, vous qui ?… Mais je vous vois tous là, à cet office organisé en solidarité avec le rabbin Gabriel Farhi, suite à son agression. « Indignation », « acte odieux, de violence intolérable », « émotion », « comportement inacceptable », « condamnation », est-ce pour faire oublier les moments cruciaux où l’on vous cherchait et où l’on ne vous trouvait pas ? Mais où étiez-vous à ces moments-là?

Serge Benattar

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Biscuit (Biscuit) le vendredi 10 janvier 2003 - 10h50:

POUR INFO

PO.info cop-col

"9 janvier 2003

Amazon.com boycott Israël : Politique globale de la centrale d'achat ou malheureux dérapage d'un employé ? Une enquête est en cours
Face aux problèmes sécuritaires, l' économie israélienne joue un rôle secondaire dans la campagne électorale ; 8 % de forêts sur le territoire israélien : les Verts appellent à un changement de priorité


De nombreux israéliens, clients fidèles d'Amazon, ont reçu dernièrement un courrier électronique leur spécifiant qu'Amazon ne pourra pas faire suite à leurs commandes. Le mail était ainsi intitulé :

« Nous regrettons que la réglementation fédérale actuelle ne nous autorise pas à expédier des marchandises en Israël. Si vous désirez spécifier une autre adresse à l'extérieur de ce pays, nous serons heureux d'accepter et d'expédier votre commande ». "


Récemment ils proposaient,sur leur site ,un "prix" pour deux livres :"rêver la Palestine" et "La rage et l'orgueil"

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le vendredi 10 janvier 2003 - 10h47:

LE FIGARO - DEBATS ET OPINIONS -


David Martin-Castelnau
[09 janvier 2003]

Quand on lui montre un coupable, l'imbécile regarde le coupable. L'esprit critique, lui, préfère s'attarder sur le doigt accusateur, dévisager celui qui se fait délateur. Tel aurait dû être, d'emblée, notre réflexe dans l'affaire dite des «nouveaux réactionnaires», ainsi baptisée d'après l'essai «petiloquent» qui la déclencha. Plus que tout, en effet, l'intérêt de la polémique résidait dans ce que notre procureur «nouveau progressiste» cherchait à dissimuler.

Et puisqu'il est ici question d'un taliban de salon, commençons par un bref détour exotique. Dans un essai érudit, La Maladie de l'islam, Abdelwahab Meddeb a décrit la funeste ascension des «hommes du ressentiment», ces semi-lettrés rongés par l'impuissance, qui ont fait le choix de la haine et de la délation. Si, concernant ces déclassés musulmans, Meddeb établit un parallèle acceptable avec l'Europe préfasciste, il en omet un autre, contemporain: l'apparition considérable d'«hommes du ressentiment» en Occident même, et singulièrement en France.

Baechler l'avait brutalement diagnostiqué dans Qu'est-ce que l'idéologie? (1976): «La plupart de ceux qui peignent, écrivent, cherchent auraient été, il y a deux siècles à peine, paysans ou, au mieux, desservants de paroisses rurales. La modernité a donc produit massivement un prolétariat intellectuel dont l'insatisfaction congénitale se nourrit de ce qu'il n'a ni prestige ni génie.»

Ce «prolétariat intellectuel», avertissait-il, «est guetté par l'idéologie, qui fournit à tout: on sert à quelque chose, on peut dire n'importe quoi, on peut rendre autrui (le capitalisme, la société, les juifs) responsable de ses échecs et de sa nullité».
De fait, les «hommes du ressentiment» ont pullulé pour s'emparer, en Islam comme en Occident, des valeurs constitutives de leurs sociétés la religion, là-bas, et le progrès, ici. Et ce, avec le même et fol espoir de respectabiliser leur haine motrice, de travestir leur soif de destruction en reconquête spirituelle.

Voyez, chez nous, le politiquement correct : présenté comme une idéologie de fraternité, chacun, pourtant, le ressent comme un terrorisme intellectuel. Paradoxal ? Il s'en faut. Les «hommes de ressentiment» s'en sont saisi pour en faire une machine de guerre, transformant une religion de la non-discrimination en idéologie de la discrimination. Sous leur férule, le politiquement correct est devenu le haineusement correct. Il n'a plus pour objet principal de déterminer qui doit être mieux traité par souci d'équité ou de réparation (Noirs, femmes, etc.), mais sur qui on a désormais le droit de s'acharner impunément. Le bourgeois conformiste, la mamie conservatrice, le harki patriote, le salarié cravaté et la mère pondeuse sont, entre autres, devenus sous leur stylo-à-bile des cibles légales sur lesquelles tout un chacun est invité à vérifier son progressisme en cognant sans ménagement. Tel est le principal apport des nouveaux progressistes (qui ne sont pas par hasard d'anciens sectateurs de Staline-l'épurateur ou de Mao-l'exterminateur) à la vie intellectuelle : la réhabilitation de la haine en politique. Pour ces «hommes du ressentiment», il y a là nécessité absolue par penchant, bien sûr, mais aussi par souci d'efficacité et de survie. Car de même qu'il y a des pays antisémites où ne subsiste plus aucun juif, de même les nouveaux progressistes ont besoin de mobiliser en permanence la haine militante, de faire accroire qu'une menace perpétuelle rend leur magistère salvateur et leurs méthodes (insulte, amalgame, mensonge) acceptables : ne sont-ils pas le fer de lance du combat contre le Mal ?

Retour du puritanisme, complot des bigots, militaires toujours menaçants : il y a à Paris des spécialistes de la taxidermie idéologique, prompts à entretenir des périls révolus, à les exhumer et à les farder pour en faire d'utiles épouvantails ainsi doit se comprendre le feuilleton, sans fin, du retour de l'ordre moral (Rose Bonbon, censure à la TV, etc.).

Jadis, être de gauche, ou progressiste, c'était aimer son prochain – ou son prolétaire. Dans leurs cornues, les nouveaux progressistes ont précipité une autre définition : dorénavant, être progressiste, c'est haïr qui il faut. Définition peu contraignante pour un label ô combien gratifiant ! Le temps est donc venu de parler clair à leur sujet, de ne plus se borner à les trouver tartuffes, naïfs ou excessifs. Et de dire qu'en toutes choses, les nouveaux progressistes ont trahi le «progressisme» tel qu'il se définissait jadis.

Prétendant reprendre le flambeau de leurs ancêtres, les nouveaux progressistes se devraient de changer, à leur tour, la réalité, de travailler à combler le gouffre qui la sépare de l'idéal. Ils n'en font rien. Trop coûteux, trop fastidieux. Le haineusement correct est suffisant. Las ! Ladite réalité resurgit et son verdict est accablant (violences, école, chômage). Alors, dans un élan brechtien, ils entreprennent tout bonnement de la dissoudre. Les quartiers où la violence règne, les femmes barbarisées en banlieues, les synagogues brûlant au milieu de voitures calcinées et d'écoles naufragées ? Exagérations ! Ils préfèrent hasarder que «le niveau monte» au collège unique, que les «jeunes» expérimentent, par exemple avec les «tournantes», de «nouvelles formes sociétales». Les juifs systématiquement menacés et fréquemment agressés (injures, crachats, coups), pour la première fois depuis Vichy ? Voyez Bové, il vous expliquera comment le Mossad, pour nuire aux musulmans, provoque lui-même cette vague d'antisémitisme dont, par ailleurs, «la réalité reste sujette à caution» (Lindenberg). L'explosion de la violence, dans la fiction comme dans la rue ? Fantasmes, jaspinent les membres du parti sympathique, à peine interpellés par le caillassage sanglant d'une ministre lors d'un match, ou par le poignardage du maire de la capitale et la bastonnade de son adjoint. Assez de ces fantasmes, vous dit-on... Quant aux racistes insulaires qui réclament la «corsification» des emplois publics ou des barbus qui exigent que «la République s'adapte à l'islam», il ne faut point s'en indigner mais tacher d'y voir les manifestations de «nouvelles solidarités identitaires».

Reste un détail – oh, modeste... – : le peuple. Massif et souverain. La belle affaire ! On le traitera comme la réalité : à la trappe. Il n'est d'ailleurs pas fortuit que ce soit l'éditeur des Nouveaux Réactionnaires qui ait, le premier, décrété Le Peuple introuvable... Certes, les mauvaises surprises se multiplient : ainsi le 21 avril 2002, les nouveaux progressistes découvrirent qu'il y avait toujours en France une classe ouvrière et qu'elle abhorrait leurs champions. Mais, à la fin des fins, pensent-ils, et avec un peu de méthode, il est possible de gommer cette aberration. D'abord, en la débaptisant : les beaufs, les ploucs, les franchouillards, les «petits blancs» remplacent désormais le peuple. Ensuite, en la disqualifiant : raciste, sexiste, chasseur, laid et ignare tel est le peuple de France-la-moisie, devenu l'ennemi principal des nouveaux progressistes, son troupeau émissaire : «Vous allez, loupe à la main, vous cherchez dans les ruisseaux, vous trouvez là je ne sais quoi de sale et d'immonde, et vous nous le rapportez : triomphe ! Nous avons trouvé le peuple !» (Michelet).

Intellectuellement, les nouveaux progressistes développent des trésors d'énergie pour accoucher de théories plaçant la légitimité et la souveraineté partout ailleurs que dans les élections. Médiatiquement, ils fracassent la volonté populaire à force de sondages décidant des élections avant («Balladur est déjà président...») et après les scrutins («S'ils devaient revoter, les Français choisiraient Jospin...»). Car voici : les nouveaux progressistes ne considèrent plus qu'un homme vaut une voix, c'est-à-dire un autre homme.

Ils ont également accompli une révolution copernicienne dans le domaine des sentiments, substituant la cruauté à la générosité. Souvenons-nous : hypocrite ou non, le progressiste de jadis prétendait lutter pour le bonheur des humbles. Rien de tel chez le nouveau progressiste, qui dissimule mal son aversion pour celui qui l'a déçu en 1968 le «populo» – et son mépris pour des valeurs (la compassion, la générosité, la fraternité) qu'il juge désuètes. Il y a une logique à cela : l'entreprise historique des nouveaux progressistes, ils le disent assez, c'est d'en finir avec le judéo-christianisme, dont leurs devanciers proposaient, depuis 1789, une forme laïcisée. Briser cette culture «oppressive» (aux fauves) et «sécuritaire» (pour les faibles). Voilà qui explique pourquoi ils se mouchent bruyamment quand défunte Rawls (qu'ils n'ont pas lu, mais dont ils croient pouvoir retenir que l'on peut être de «gauche» sans rien partager) ; qu'ils écoutent avec délice le sociologue Ulrich Beck expliquer qu'il «faut développer une culture de l'insécurité» (i.e. , l'acceptation de la précarité et de la criminalité urbaine comme preuves de «modernité») ; qu'ils se réjouissent de l'inventivité d'un Maffesoli quand celui-ci voit dans «la délinquance une grande réserve d'énergie vitale dévoyée, mais encourageante». En explorant plus avant les égouts du nouveau progressisme, on trouve mieux. C'est-à-dire pis. Une façon de nietzschéisme sénile, mélange de libertarisme et de sadisme. Et un credo inavoué : malheur aux frileux, aux peureux, aux vieux !

L'Evangile de la haine selon Damart : toute créature accusée d'avoir froid aux grands vents de la compétition universelle, de redouter les ruelles sombres, de se sentir âgé et fébrile dans un monde frénétique, est raillée et désignée à l'exécution symbolique. On a pu dire que Mai 68, à bien des égards, c'était l'idéologie païenne allemande moins les camps. Les vieux, les faibles, les inadaptés, les ringards : tous ceux vers lesquels les prophètes, le Christ puis les rouges crurent bon (à leurs manières, si différentes...) de se tourner, les nouveaux progressistes salivent d'avance à leur déconfiture. Où l'on découvre le triomphe du BoBar, ce Bourgeois-Barbare devant lequel s'efface celui qui ne fut que son prête-nom : le ridicule mais sympathique Bourgeois-Bohême...

Telle est bien la triste conclusion de cette lamentable affaire : les nouveaux progressistes sont les alliés objectifs de tout ce qui agresse l'homme. Le fil rouge de leur action et de leurs pensées : s'en prendre à tout ce qui protège, à tout ce qui conserve, à tout ce qui est fragile. Mais n'entend-on pas, déjà, les BoBar s'étouffer : comment ose-t-on nous accuser de cela ? Ridicule... Nous sommes des chics-types : voyez nos étiquettes et nos slogans ! Ne faisons-nous pas la chasse aux «nouveaux réacs» ? Nous sommes des adhérents du camp du Bien... La gauche, quoi ! Qu'ils ne tablent cependant pas éternellement sur ces rentes symboliques («gauche», «progressisme», «modernité»).

Il y a deux siècles, enseignent les manuels, la nation était fille des Lumières et amie du genre humain. Un siècle plus tard, nous explique-t-on, elle était devenue fille des ténèbres et mère des carnages. Que les nouveaux progressistes s'apprêtent, eux aussi, à de déchirantes révisions, à de pénibles reclassements : leur retraite ne sera pas paisible.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lapid (Lapid) le vendredi 10 janvier 2003 - 10h47:

Venez Kiffer en Israel

Certains seront etonnes de me voir faire la promotion de voyages de soutien a Israel.Je le fais a titre uniquement personnel et ceci a la suite de mon appel aux amis d'Israel du lundi 6 janvier 2003 sur ADRA (10H 34).

En cette periode il fait un magnifique temps d'hiver. Les temperatures dans la journee sur la cote d'Israel tournent autour de 23 degres. Il est tellement agreable de se ballader sous ce soleil agreable de l'hiver d'israel. Laissez pour quelque temps le froid glacial de France, d'Europe ou d'ailleurs.
Pour ceux qui veulent nous aider a promouvoir le tourisme en Israel, c'est une excellente occasion de le faire. Tou Bichvat (la fete des arbres) approche et la tradition veut que ce jour-la on plante des arbres en Israel symbole de vie et d'espoir

Je sais qu'il y aura tres bientot des voyages de soutien a Israel. Au hasard des sites d'internet j'en ai retenu deux. Je suis persuade qu'il y en a d'autres qui sont ou qui seront organises. Pour ceux qui veulent voyager en dehors de voyages organises, il leur sera tres facile de trouver d'excellentes propositions a des prix de promotion dans les diverses agences specialisees dans les voyages pour Israel.
Surtout abandonnez toutes vos craintes, apportez de votre chaleur pour aider les israeliens a continuer a vivre normalement, comme ils le font quotidiennement. Nous vous offrirons en echange la chaleur d'Israel et de son peuple.

1/ Grand voyage de solidarité du Consistoire Central en Israel
du 16 au 23 janvier 2003

En présence :
- du Grand Rabbin de France, Monsieur Joseph SITRUK
- du Président du Consistoire Central, Jean KAHN
Hôtels : Dan Panorama (ainsi qu’au Dan Pearl si le nombre d’inscrits est important), hôtels de grand standing situés en plein centre de Jérusalem (le premier est à deux pas du King David et l’autre est à 10 minutes à pied).
Avec la participation de :L’Agence juive, de l’ONIT, du KKL, du LIBI, d’Hadassah-France, de l’AMIF , de l’UMDPJF (Union des Médecins, Dentistes et Pharmaciens Juifs de France) et de ZAKA.
PROGRAMME passionnant :
- des rencontres avec des dirigeants israéliens : Moshé Katsav, Ariel Sharon, Binyamin Netanyahou, Ehud Olmert, Elie Ichai, Vice-Ministre de l’intérieur.
- une journée en compagnie du KKL (excursion dans le Néguev), la plantation d’un parc (1000 arbres) le jour de Tou Bichvat à la mémoire de nos regrettés amis Gérard BLUM et Maurice ALLOUCHE, à Kyriat Shmoné,
- la visite d’une base militaire, de l’hôpital Hadassah, et de l’Université du Mont Scopus,
- RENCONTRE AVEC LES FRANCOPHONES D’ISRAEL, au COURS d’UNE SOIREE QUI LEUR SERA CONSACREE , toutes associations confondues, journée du judaisme Francophone,
- la participation au Yom Hakéhilotet beaucoup d’autres activités ainsi que de grands moments d’émotion.
Avec des tarifs exceptionnels :
- 760 euros :prix du séjour en demi pension au DAN PANORAMA à JERUSALEM pour 7 nuits avec tous les transferts, les visites , les rencontres, réduction exceptionnelle de 400 euros : pour les étudiants, afin de permettre aux jeunes de 18 à 25 ans de participer à ce voyage, Il faut rajouter les taxes d’aéroport (55 €) et les assurances (20 €).
Départs de Paris, Marseille et Nice, Toulouse, Lyon et Strasbourg.
Pour ceux qui veulent ne rester que les 4 premiers jours, des tarifs spéciaux peuvent être envisagés.
De plus, en témoignage de soutien à nos frères israéliens, nous nous devons d’apporter la chaleur de nos cœurs en Israël et ramener dans nos communautés la lumière de Jérusalem.
INSCRIPTIONS TOURISCOPE 30 rue Marbeuf, 75008
Tel : 01 53 89 15 50 mail : isytor@touriscope.fr

2/ Séjour d'agrément et de rencontre avec des olims potentiels de France - AIGS Alya & Intégration Global Service du mardi matin 11 février au samedi 15 février
Hôtel Novotel (mer morte) et hôtel Mercure (Jérusalem)
BUT: JOINDRE L'UTILE A L'AGREABLE!
Il s'agit d'un séjour d'agrément, joignant l'utile a l'agréable dans le but de promouvoir Alyah et bonne intégration en Israël. En tant qu'anciens olim français, vous pourrez rencontrer des touristes français / candidats a la Alyah et discuter avec eux de tous les aspects de l'intégration en Israël et les encourager a faire le pas pour la Alyah. Votre séjour d'agrément commun avec eux, les relations amicales que vous développerez envers eux, votre joie de vivre naturelle en Israël, présenteront la Alyah comme une entreprise possible et réalisable a leurs yeux.
AU PROGRAMME: DETENTE ET SIONISME!
Le séjour se déroulera à l'hôtel Novotel (mer morte), en profitant de toutes les installations ultra-modernes de l'hôtel; Spa, soins thalasso, gymnastique, relaxation, conférences médicales et toraniques sur le stress, la fatigue et la vieillissement et a l'hôtel Mercure (Jérusalem) dans lequel nous passerons ensemble un shabbat inoubliable, enrichi par des conférences très intéressantes sur des thèmes actuels.
les touristes / candidats a la Alyah, partiront de Paris le lundi 10 février vers 24h00, arriveront mardi matin directement a l'hôtel Novotel, pour y séjourner jusqu'au vendredi midi tout en profitant de différentes conférences sur le thème de la Alyah et de l'intégration en Israël et d' excursions avec vous dans les environs.
Le Shabbat commencera par la prière du vendredi soir au Kotel. Durant le chabbat, seront donnes des shiourim et des conférences. Puis enfin, motse chabbat, nous clôturerons ensemble cette rencontre extraordinaire par un melave-malka musical.
Les journées du dimanche et du lundi matin seront consacrées a un circuit a travers les différentes SAF (Structures d'Accueil pour francophones) que nous avons mis sur pied dans tout le pays, afin de proposer des solutions concrètes a l'intégration pour les futurs olims. Lundi soir, retour sur Paris.
Pour vous les israéliens francophones:
Première option: 5 jours et 4 nuits (du mardi matin 11 février au samedi 15 février motse-chabbat) Trois nuits en demi-pension et chabbat en pension complète.
Tarifs: Adultes (en chambre double): 1100 Shekels par personne. Enfants (2 a 12 ans):
Dans la chambre des parents (jusqu'a deux enfants): 550 Shekels chacun En chambre indépendante (a partir de trois enfants): 750 Shekels chacun
Deuxième option: 4 jours et 3 nuits (du mercredi matin 12 février au samedi 15 février motse-chabbat) Deux nuits en demi-pension a la mer morte et chabbat en pension complète a Jérusalem.
Troisième option: 4 jours et 3 nuits (du mardi matin 11 février au vendredi midi 14 février) Trois nuits en demi-pension a la mer morte. Tarifs (deuxième et troisième option): Adultes (en chambre double): 900 Shekels par personne. Enfants (2 a 12 ans):
Dans la chambre des parents (jusqu'a deux enfants): 450 Shekels chacunEn chambre indépendante (a partir de trois enfants): 625 Shekels chacun
Si vous êtes intéressés, veuillez nous contacter
par E-mail:<ozleisrael@alyah.org>
les tarifs pour les Français seront publies ultérieurement
Israël


Je vous remercie de votre attention.

Cordial Chalom,
Hector Chemla

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le vendredi 10 janvier 2003 - 08h22:

c:/limones
Pour mettre sur les boulettes.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le vendredi 10 janvier 2003 - 08h10:

L'Alliance Israélite de Paris vous convie au nouveau RDV du dimanche soir, au BACK-UP (ancien Boléro), 18 rue de la Croix Nivert dans le 15ème, une discothèque branchée de 1000 places.

Dès 20H, buffet dînatoire cacher Beth-Din et karaoké, et à 23H, soirée discothèque.

Tous les dimanches soirs, un thème différent avec spectacle.

Soirée 100% feuj.

Paf avec buffet dinatoire-karaoké et boite, 40 euros (prévente 35 euros) et à partir de 23H, soirée discothèque avec spectacle, 20 euros, 1 conso (prévente 18 euros).

Infos : 06 63 65 89 77

Soirée inaugurale le Dimanche 19 janvier.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Admin (Admin) le samedi 11 janvier 2003 - 01h43:

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