Commentaires du 26 Janvier 2003

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2003: Commentaires de Janvier 2003: Commentaires du 26 Janvier 2003
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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Admin (Admin) le lundi 27 janvier 2003 - 05h23:

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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Yossi (Yossi) le dimanche 26 janvier 2003 - 09h11:

Merci Henri pour tes bonnes paroles.
crois-moi, mon cher frère que je ne suis aucunement fâché avec toi, ni contrarié.
Shavou'a tov, mon ami.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Henri (Henri) le dimanche 26 janvier 2003 - 09h01:

Yossi chalom

Je suis desole que vous ayez cru que je vous "envoyais a l'ecole", la n'etait pas mon intention.
Ben Zoma omer: eize-ou haham? alomed mecol adam
Qui est haham? celui qui aprend de chacun.
Chavoua tov.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le dimanche 26 janvier 2003 - 07h56:

L'ARRIVÉE À TUNIS


Le vendredi je pris l'avion pour Tunis. Le vol s'annonçait bien, je trouvais les hôtesses très aimables, elles me mirent aussitôt à l'aise. Les voyageurs parlaient tunisien. Depuis longtemps je n'avais pas entendu parler cette langue en public. J'avais gardé la langue arabe grâce à ma maman et à la musique.
La plupart de mes amis d'expression arabe que j'avais connus soit en Israël, soit en Europe ou aux Etats Unis étaient d'Egypte, de l'Iraq, du Liban, du Maroc et de l'Arabie Séoudite et très peu d'entr'eux étaient de la Tunisie. C'était la première fois que je prenais un avion tunisien.

Les passagers étaient bruyants et parlaient le tunisien. J'entendais pour la première fois résonner des noms que depuis bien longtemps je n'avais plus entendu, comme: Salah, Moustafa, Ottman, Taoufik, Nour Edine, Chedli etc. Je me sentais dans un monde différent mais qui ne m'était pas inconnu, au contraire il me rapprochait de mon enfance. Je n'osais pas aborder les passagers ou les hôtesses, je me conduisais comme le premier jour de mon jardin d'enfance, là aussi, je n'osais pas approcher les autres enfants ou la maîtresse.

En attendant, les hôtesses de Tunisair me voyant silencieux et tout seul dans la rangée croyaient que je craignais le vol. Pour me réconforter, une des hôtesses me demandait si je désirais boire une boisson. Je ne m'étais pas rendu compte que l'avion était dans l'air depuis déja un moment, car je n'avais pas entendu le bruit des moteurs. L'avion me paraissait suspendu dans le néant tellement il avançait lentement. Dehors il faisait sombre. J'essayais de voir à travers les hublots, mais je ne voyais rien. Après que nous eûmes dîné, j'avais parlé tunisien: pas de réaction de la part des hôtesses. Je conclus qu'elles me comprenaient. Jusqu'ici j'avais parlé le tunisien rien qu'avec mes parents. Je ne savais pas si la langue tunisienne avait changé depuis que j'avais quitté mon pays. Certains amis tunisiens me disaient que la jeunesse était complètement différente de celle que j'avais connue. Ma première rencontre avec les hôtesses me donnait l'impression que la langue était restée inchangée. Les hôtesses comprenaient bien ce que je leur disais. "Voilà un point qui nous unit, qui peut nous comprendre?" me disais-je. J'étais toujours plongé en moi-même, je n'avais pas réalisé combien le trajet était court et rapide. J'entendais pour la première fois le pilote citer les villes que nous allions survoler.

Il me semblait entendre aussi le nom de Béja, ce nom je ne l'avais jamais entendu en avion. Je me réjouissais de cette annonce. Le bruit des moteurs à réaction laissaient un sifflement qui m'assourdissait.. L'hôtesse m'informait qu'on survolait l'Algerie. Je n'avais aucun choix que de la croire. Une chose est certaine, c'est que nous étions suspendus et l'avion avançait lentement. Je lançais à nouveau un regard à travers le hublot je ne voyais rien, tellement l'obscurité était dense, je m'éfforçais encore une fois, cette fois-ci j'avais l'impression que nous venions de sortir d'une couche de nuages.

Plus tard j'entrevoyais au loin quelques lumières. "Ça doit être un village!" me disais-je. Je ne savais pas exactement où nous étions. Je me contentais de bavarder avec ces lumières: "Chacune d'elle est une famille, un monde et moi, comme un seigneur, je disais à l'une, puis à l'autre, nous sommes des êtres humains qui partageons ensemble l'air de cette terre. Je ne voyais aucune frontière, ils n'y avaient rien que la distance et la vitesse qui nous séparaient. Je me laissais ainsi bercer par mon dialogue imaginaire avec des êtres que je n'avais jamais vu mais, qui me signalaient leur présence par cette lampe lumineuse.

Les souvenirs d'enfance se mêlaient dans ma tête: je revoyais le voyage en train de Béja à Duvivier, c'était en 1943 pendant la guerre, lorsque nous avions été évacués vers l'Algerie pour quelques jours. Les Allemands étaient aux portes de notre ville. Béja était en flammes par l'artillerie et l'aviation allemandes. Pour repousser ces tristes et malheureuses pensées et comme j'avais soif, je levais le doigt comme à l'école, cette fois-ci pour demander une boisson. Je ne voulais pas laisser ces souvenirs affreux de la guerre s'emparer de ce doux moment.

Après m'être désaltéré, et pour effacer ces scènes des théatres militaires de ma mémoire, j'imaginais les beaux champs verts et les collines ondulées qui entouraient notre paisible cité. Nous traversions la frontière et nous nous trouvions au-dessus des montagnes. Pendant la guerre ces montagnes nous abritaient des bombes allemandes. En ce temps-là nous vivions dans une grotte, pas loin de Gardimaou, après avoir été refoulés de l'Algerie pour cause de maladie. Les pics de ces montagnes me paraissaient si hauts et si aigus. Les avions allemands n'osaient pas arriver jusque-là. Je n'avais jamais rêvé de les survoler un jour. Je regrettais qu'il faisait nuit. Soudain du fond de cette obscurité quelques lumières me paraissaient surgir pour ensuite disparaître comme un éclair, puis je fus interrompu par une voix qui parvenant des haut-parleurs:
- "Attachez vos ceintures, nous venont de passer la frontière algero-tunisienne et nous commencerons bientôt notre descente vers Tunis-Carthage." Les lumières que je voyais auparavant avaient disparu dans le néant. Je ne pouvais pas saisir le mouvement de l'avion. Nous volions dans ce grand océan vide et froid. Moi, plongé dans mon silence je ne voyais rien bouger, notre avion se berçait comme s'il essayait de se frayer un chemin, puis le son d'une ancienne musique chatouillait mes oreilles. Ces airs de musique me paraissaient familiers. Je les connaissais de par les va-et-vient au magasin de mon père. Alors je flânais dans la rue qui menait chez papa en passant par la place Abd-el-Kader, avec ses cafés en plein air. Ces airs de musique jouaient à longueur de journée. Les magasins collés l'un à l'autre se distinguaient par la couleur de leurs portes et par la diversité de leurs produits et de leurs étalages. Alors cette même musique emplissait mes oreilles tout le long du chemin et me plongeait dans des rêveries douces qui me faisait oublier le temps. Ces airs me parvenaient à travers de gros haut-parleurs accrochés parfois à un poteau et parfois aux grilles des fenêtres d'un des magasins ou d'un café. La musique venait d'un tourne disque ou de la radio et jouait tellement fort qu'on avait l'impression qu'elle envahissait l'air. Un sentiment doux saisissait mon coeur. Il me semblait que le temps s'était arrêté là. En effet c'était une vieille musique. Les morceaux étaient choisis par une femme de ma génération, me disait l'hôtesse. C'est bien cette ancienne musique qui me ramenait à mon enfance. L'ambiance qui se dégageait de ses sons me donnait des frémissements agréables. Cette atmosphère était à la base de la culture locale. Elle réveille en moi les sens les plus sublimes. C'est à travers des chansons de geste que plusieures histoires de nos ancêtres nous sont parvenues. Ces chansons de geste jouent un grand rôle dans l'éducation et dans la communication de certains faits historiques. J'aime bien écouter, de temps à autre, la musique tunisienne. Ces chansons, maman et mes grands-mères nous les chantaient. C'est dans ce genre de chansons qu'elles nous transmettaient certains faits, qu'elles-mêmes avaient vécus ou que leurs parents leur avaient transmis. Ces faits échappaient parfois aux historiens et même aux autorités d'alors. Hélas je n'arrive pas à me rappeler toutes les chansons de geste que maman me chantait.
Les moteurs ronronnait continuellement, le temps avait perdu son sens, j'avais presque oublié que je me trouvais encore en avion. Je me penchais encore une fois vers le hublot qui était à ma gauche, pour voir les lumières de Tunis. Je n'avais jamais vu jusque-là Tunis d'une vue aérienne vivante. L'avion volait bas, je voyais des lumières de-ci, de-là, elles devaient être celles des alentours, je n'arrivais pas à identifier notre position. "Peu importe", me disais-je, "l'essentiel d'arriver à Tunis, plus tard je retrouverai la direction de l'atterrissage." En effet le trajet était très court, surtout pour moi, qui venais des Etats Unis, où les distances sont assez grandes.

- "Nous allons atterrir dans quelques instants à l'aéroport de Tunis-Carthage!" disait une voix qui nous parvenait des haut-parleurs. J'allais voir pour la première fois l'aéroport de Tunis. J'étais saisi d'émotion d'enthousiasme et de joie. Nous atterrissions dans la fraîcheur du mois de janvier. "L'atterrissage était excellent!" disaient les passagers assis derrière mon fauteuil et puis les applauds étaient si puissants que je n'avais pas saisi moi-même le moment où l'avion avait touché le sol. L'avion roula encore un peu jusqu'à atteindre la passerelle télescopique. Les voyageurs se pressaient pour emprunter la porte toute grande ouverte qui mène à la passerelle. J'avais pris lentement mes affaires que j'avais dans le porte-bagages et je commençais d'un pas nonchalant à marcher vers la sortie qui débouchait dans une salle assez grande pour accueillir tous les passagers de l'avion. Les hôtesses et les voyageurs me laissaient une première et nouvelle impression de la Tunisie que j'allais bientôt découvrir. En voyant les passagers je me rendais compte que les continents se rapprochaient, mais dans le fond je me rendais aussi compte que la cadence de la vie était plus ou moins pareille. Ceux qui arrivaient et ceux qui partaient créaient le rythme de la vie.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le dimanche 26 janvier 2003 - 07h16:

Slim j'ai trouve encore un mot qui dit aussi sagesse "Essyassa" Sage = "Ahssiss"
Corrige moi si je me trompe.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le dimanche 26 janvier 2003 - 07h06:

Mon cher Jean-Pierre Chemla je vois helas que ces slogans de la droite francaise n'ont pas change depuis le temps du Marechal Petain.

Ils ne vont pas durer non plus, c'est un nuage qui ne dure pas. "Chay Ma Idoum"
Merci de nous tenir informer.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le dimanche 26 janvier 2003 - 06h52:

Bekhor, merci Ou Rabi Yostor Ana Bnitni.
Je vous aime tous comme vous etes.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le dimanche 26 janvier 2003 - 06h38:

Taoufik, Que veux-tu dire avec ton commentaire ?

"cette guerre malheureuse qui s'approche est une aberration totale.beaucoup de futurs morts en perspective.
et pendant ce temps os a moelle ben la den court toujours. "

1. Est-ce que tu sais combien de morts Saddam Hussein avait fait et peut encore faire?

2. D'apres toi il faut le laisser continuer ses preparations?

3. Est-ce que Ben Laden est seul a faire toutes ces miseres?

Tu dis:
"l'enfant d'une mere ne doit pas tuer un autre enfant d'une mere."

Je n'ai jamais rencontre un enfant qui n'a pas eu une mere.


4. Ton honnete opinion sur ces sujets sera tres appreciee.

Amicalement

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le dimanche 26 janvier 2003 - 06h00:

Prof dans le "neuf-trois"

Dans son livre "Collèges de France", à paraître chez Fayard, Mara Goyet, professeur d'histoire-géographie, raconte le quotidien d'un lycée de la Seine-Saint-Denis.

[....]

Aller au théâtre. Deux classes travaillent sur le concours de la Résistance. D'anciens résistants viennent au collège leur parler. Ils les trouvent sympathiques et décident d'inviter tous les troisièmes de l'établissement à une pièce de théâtre relatant l'histoire d'une famille juive pendant la guerre.

Les lumières s'éteignent et le chaos commence. Pendant une heure et demie les élèves hurlent, s'esclaffent, insultent les acteurs. A une femme en tenue de déportée : "A poil, salope!" A un père qui dit adieu à son enfant : "Pédophile!" D'autres crient : "A la douche, à la douche!" Une heure trente abominable. [...]. Quelques profs sont en larmes. Les résistants qui avaient invité tout le monde partent, certains pleurent. Le malaise est général. Un élève monte sur la scène et crie à ses camarades : "Frères musulmans, mes frères, ce que nous avons fait est mal, nous n'avons pas respecté le travail de ces acteurs..."

[...]
• Article du MONDE du 21.01.03

Vous le trouverez complet sur http://www.lemonde.fr/recherche_articleweb/1,9687,306260,00.html?query=exotisme&query2=&booleen=et&num_page=1&auteur=&dans=dansarticle&periode=30&ordre=pertinence&debutjour=&debutmois=&debutannee=&finjour=&finmois=&finannee=&G_NBARCHIVES=759+333

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mexico (Mexico) le dimanche 26 janvier 2003 - 05h49:

Il y a une place pour chaque individu dans ce monde.
La tolerance, c'est le respect d'autrui et vice-versa.
Il n'existe pas, aussi nobles soient elles de causes, qui vaillent la peine de verser une seule goutte de sang de son prochain.
On ne meurt pas pour la liberte.
On vit pour la liberte.

Yael

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le dimanche 26 janvier 2003 - 04h49:

Oui ça marche!

Pour combattre la désinformation, il y une règle et trois actions importantes à effectuer :

1) Premièrement Réagir
2) Deuxièmement Réagir
3) Troisièmement Réagir

Voici un exemple probant de réussite accompli en moins de 24h. Je vous ai traduit le courriel que je viens de recevoir de http://www.MidEastTruth.com

Edmond Silber

esilber@sympatico.ca


Chers amis,

Nous sommes heureux de vous informer que Samsung Electroniques a remis à jour leur site Internet et retiré la « Palestine » (qui remplaçait Israël) des deux pages ou cela apparaissait, soit celle des ventes et celle des services.

En un seul jour à MidEastTruth, nous avons reçus de supporters à travers la planète, plus de 300 emails, ils nous ont fait parvenir une copie de leur lettre de protestations envoyées à Samsung Electronics! Nous voulons vous exprimer tous nos remerciements pour votre soutien extraordinaire.

Merci tout spécialement à l’infatigable Michael Freund, journaliste au Jerusalem Post, (nous sommes également très fiers de pouvoir compter sur sa contribution journalistique à MidEastTruth) qui a écrit un article au sujet de notre campagne dans le Post et par la même occasion sensibilisé un nombre important de gens sur ce problème.

Encore une fois, merci à tous. Vous pouvez être fiers du succès d’une campagne, et d’un résultat en un temps si court.

Meilleurs vœux.

L’équipe « The MidEastTruth team »

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Toufiq (Toufiq) le dimanche 26 janvier 2003 - 03h35:

cette guerre malheureuse qui s'approche est une aberration totale.beaucoup de futurs morts en perspective.
et pendant ce temps os a moelle ben la den court toujours.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Toufiq (Toufiq) le dimanche 26 janvier 2003 - 03h27:

no child of a mother should kill another child of a mother.

(l'enfant d'une mere ne doit pas tuer un autre enfant d'une mere)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Wnes (Wnes) le dimanche 26 janvier 2003 - 01h33:

La Douda ( Agence De Presse Alternative ) :

Au nom de l’espoir :

Espoir... Je suis désolé, mais je ne veux pas être empereur, ce n’est pas mon affaire. Je ne veux ni conquérir, ni diriger personne. Je voudrais aider tout le monde dans la mesure du possible, juifs, musulmans, chrétiens, païens, blancs, noirs...

Nous voudrions tous nous aider si nous le pouvions, les êtres humains sont ainsi faits. Nous voulons donner le bonheur à notre prochain, pas lui donner le malheur. Nous ne voulons pas haïr ni humilier personne. Chacun de nous a sa place et notre terre est bien assez riche, elle peut nourrir tous les êtres humains. Nous pouvons tous avoir une vie belle et libre mais nous l’avons oublié.

L’envie a empoisonné l’esprit des hommes, a barricadé le monde avec la haine, nous a fait sombrer dans la misère et les effusions de sang. Nous avons développé la vitesse pour nous enfermer en nous-mêmes. Les machines qui nous apportent l’abondance nous laissent dans l’insatisfaction. Notre savoir nous a fait devenir cyniques. Nous sommes inhumains à force d’intelligence, nous ne ressentons pas assez et nous pensons beaucoup trop. Nous sommes trop mécanisés et nous manquons d’humanité.

Nous sommes trop cultivés et nous manquons de tendresse et de gentillesse. Sans ces qualités humaines, la vie n’est plus que violence et tout est perdu.

Les avions, la radio nous ont rapprochés les uns des autres, ces inventions ne trouveront leur vrai sens que dans la bonté de l’être humain, que dans la fraternité, l’amitié et l’unité de tous les hommes.

En ce moment même, cette voix atteint des millions de gens à travers le monde, des millions d’hommes, de femmes, d’enfants désespérés, victimes d’un système qui torture les faibles et emprisonne des innocents.

Je dis à tous ceux qui m’entendent : Ne désespérez pas ! Le malheur qui est sur nous n’est que le produit éphémère de l’habilité, de l’amertume de ceux qui ont peur des progrès qu’accomplit l’Humanité. Mais la haine finira par disparaître et les dictateurs mourront et le pouvoir qu’ils avaient pris aux peuples va retourner aux peuples. Et tant que des hommes mourront pour elle, la liberté ne pourra pas périr. Soldats, ne vous donnez pas à ces brutes, à une minorité qui vous méprise et qui fait de vous des esclaves, enrégimente toute votre vie et qui vous dit tout ce qu’il faut faire et ce qu’il faut penser, qui vous dirige, vous manœuvre, se sert de vous comme chair à canons et qui vous traite comme du bétail.

Ne donnez pas votre vie à ces êtres inhumains, ces hommes machines avec une machine à la place de la tête et une machine dans le cœur.

Vous n’êtes pas des machines.
Vous n’êtes pas des esclaves.
Vous êtes des hommes, des hommes avec tout l’amour du monde dans le cœur.
Vous n’avez pas de haine, sinon pour ce qui est inhumain, ce qui n’est pas fait d’amour.

Soldats ne vous battez pas pour l’esclavage mais pour la liberté.

Il est écrit dans l’Evangile selon Saint Luc « Le Royaume de Dieu est dans l’être humain », pas dans un seul humain ni dans un groupe humain, mais dans tous les humains, mais en vous, en vous le peuple qui avez le pouvoir, le pouvoir de créer les machines, le pouvoir de créer le bonheur. Vous, le peuple, vous avez le pouvoir, le pouvoir de rendre la vie belle et libre, le pouvoir de faire de cette vie une merveilleuse aventure.

Alors au nom même de la Démocratie, utilisons ce pouvoir. Il faut tous nous unir, il faut tous nous battre pour un monde nouveau, un monde humain qui donnera à chacun l’occasion de travailler, qui apportera un avenir à la jeunesse et à la vieillesse la sécurité.

Ces brutes vous ont promis toutes ces choses pour que vous leur donniez le pouvoir : ils mentaient.

Ils n’ont pas tenu leurs merveilleuses promesses : jamais ils ne le feront. Les dictateurs s’affranchissent en prenant le pouvoir mais ils font un esclave du peuple.

Alors, il faut nous battre pour accomplir toutes leurs promesses. Il faut nous battre pour libérer le monde, pour renverser les frontières et les barrières raciales, pour en finir avec l’avidité, avec la haine et l’intolérance. Il faut nous battre pour construire un monde de raison, un monde où la science et le progrès mèneront tous les hommes vers le bonheur. Soldats, au nom de la Démocratie, unissons-nous tous !
...
Hannah, est-ce que tu m'entends ? Où que tu sois, lève les yeux ! Lève les yeux, Hannah ! Les nuages se dissipent ! Le soleil perce !

Nous émergeons des ténèbres pour trouver la lumière !

Nous pénétrons dans un monde nouveau, un monde meilleur, où les hommes domineront leur cupidité, leur haine et leur brutalité.

Lève les yeux, Hannah ! L'âme de l'homme a reçu des ailes et enfin elle commence à voler. Elle vole vers l'arc-en-ciel, vers la lumière de l'espoir. Lève les yeux, Hannah ! Lève les yeux !

A méditer !

Berdah

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le dimanche 26 janvier 2003 - 01h23:

A Berdah
Pendant la deuxieme guerre mondiale ma famille avait perdu des dixaines de personnes. Mon pere alors me disait;" Mon fils pour comprendre attends la fin." Que Dieu Protege notre President.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le dimanche 26 janvier 2003 - 01h17:

Merci Axelle, Je ne merite pas ces compliments, car tout ce que j'ecris vient du coeur et le coeur n'attend rien de retour.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Djlachem (Djlachem) le samedi 25 janvier 2003 - 17h30:

From: Jean-Pierre Chemla <jpchem@club-internet.fr>
To: nmamere@assemblee-nationale.fr


Mamère Noël est une ordure !




Quand le jeune boutonneux arpenteur du Larzac devient le vieux beau moutonneux fréquentant les plateaux de télévision, il se croit en même temps autorisé d’y proférer les insanités devenues coutumières du côté des Verts. Quelques heures après la dérive éthylico-verbale de son compagnon de route, Patrick Farbiaz, éructant «Vive le Hamas, le Hamas vaincra!», voilà notre célèbre moustachu, j’ai nommé l’inénarrable histrion Noël Mamère, qui qualifie l’horreur du 11 septembre 2001 de «divine surprise» pour l’Amérique*. Entendez par là que ces sales yankees n’attendaient que ça pour mettre en route leur programme de colonisation de la planète. Imaginez donc les décideurs et dirigeants américains se congratuler et sablant le champagne en assistant, en direct, à l’effondrement des Twin Towers.


C’est un peu comme l’aubaine et le bonheur que représente le terrorisme pour Israël, avec ses centaines de morts, ses milliers de blessés et de familles brisées, lui permettant de s’en donner à cœur joie, et de développer sa politique génocidaire sur le peuple palestinien.


L’arbitre de l’émission, Guillaume Durand, a failli en avaler son sifflet, et il faut lui reconnaître une réaction indignée et immédiate, que certains animateurs du samedi soir évitent de manifester dans ce genre de situation pour mieux laisser aller le fil de la provocation.


La grille de lecture qui permet de telles analyses relève finalement de cette fameuse culture de la haine et de la mort exportée sciemment par cette nébuleuse d’organisations terroristes et qui l’instille dans la tête de quelques occidentaux dont la structure de pensée politique n’attend que ça pour combler le vide que représente la disparition du communisme et de son terreau, le prolétariat. Et ce sont ces ferments empoisonnés qui aboutissent au genre d’âneries émises par Mamère ce soir là. Âneries rejoignant largement les thèses négationnistes d’un Thierry Meyssan** qui fraternise ouvertement avec Nasrallah, chef du Hezbollah libanais, l’organisation-pas-terroriste-du-tout-vu-qu’elle-a-une-branche-sociale. Thierry Meyssan appartenant comme chacun sait au Réseau Voltaire, tout comme Patrick Farbiaz, co-auteur du dernier bouquin de Mamère….Ca y est ? Vous reconstituez le puzzle ?


En tout cas, si le candidat écologiste à la dernière élection présidentielle est un tel adepte de cette culture de la mort et de la haine, voilà qui nous donne une bonne idée de cadeau pour le prochain Noël de Noël: un joli petit kamikaze, en vrai, avec sa belle ceinture d’explosifs à la taille, quelque boules brillantes et un chapeau pointu sur la tête pour faire joli, avec plein de vis et de boulons dedans, à la place des cotillons et confettis. Quand ça fera «boum» dans le salon transformé en hachis Parmentier, les voisins diront : «Quelle chance ils ont les Mamère! En plus, un soir de Noël! C’est ce qu’on peut appeler une divine surprise!»


Jean-Pierre Chemla
Pour "Etoile-liante"


* «Campus» sur France 2 le 23/01/2003

** Thierry Meyssan a fréquenté, du temps où il était proche du Renouveau charismatique, le séminaire d'Orléans avant de devenir un pourfendeur inlassable de l'Opus Dei, partisan opiniâtre de la laïcité.



Il lance le Réseau Voltaire en 1994. L'extrême droite constitue, à cette époque, la cible privilégiée. Mais le Réseau Voltaire n'hésite pas à s'en prendre à des mythes nationaux plus consensuels. Ainsi M. Meyssan et ses amis parviennent-ils, en 1996, à diffuser la lettre de soutien de l'abbé Pierre à Roger Garaudy, alors que ce dernier propose d'ouvrir le débat sur l'histoire de la Shoah aux auteurs négationnistes. http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3236--267441-,00.html

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Djlachem (Djlachem) le samedi 25 janvier 2003 - 17h26:

Boisson fraîche à la couleuvre




Qu’y a-t-il de commun entre un ambassadeur de France à l’ONU et un distributeur automatique de boissons rafraîchissantes ?

Rien à priori.

Tout à l’arrivée.

L’un comme l’autre, parfaitement prévisibles, font ce qu’on leur dit de faire, inlassablement et de la façon la plus machinale.

Et si l’on mettait dans le distributeur un breuvage à base de cyanure, le robot n’aurait aucune raison de vous le refuser si la pièce de 1€ tombe en lieu et place attendus par la mécanique.

Il arrive parfois que l’on soit obligé de frapper violemment de la paume de la main la façade du dispensateur de liquide à bulles pour obtenir satisfaction.

Y aurait-il eu de la part de l’ambassadeur de France à l’ONU la moindre velléité pour ce genre de résistance, que nul doute qu’un choc équivalent par le biais d’une missive du Quai d’Orsay aurait eu tôt fait de faire repartir notre automate de diplomate dans la direction souhaitée.

Non, mais ! Aussi vrai que je veux et j’exige ma boisson frappée, notre cher Président souhaite, et un peu plus si affinités, cette nouvelle politique arabe dont on a pu voir se profiler les contours lors de la dernière farce francophonique beyrouthine, nouvelle politique qui ne se distingue de la précédente que par son caractère encore plus exacerbé. Et à s’amouracher de toutes ces dictatures avec tant d'exaltation, la France finit par faire d’elle une originalité observée par le reste du monde d’abord avec le sourire, puis avec quelques éclats de rire, y compris de la part de ceux qu’elle courtise, et enfin avec une lassitude agacée.

Il est vrai qu’en poussant le bouchon un peu loin, en ne s’opposant pas, par exemple, à la nomination de la Libye à la Présidence de la Commission des Droits de l’Homme de l’ONU, notre politique étrangère hexagonale, qui se veut arbitre, conseillère, Sage parmi les Nations, dégringole de quelques barreaux d’échelle dans la hiérarchie de crédibilité des grandes options du siècle débutant.

Déjà, en imaginant que, seules les familles des attentats du DC10 au dessus du Niger et du Boeing de la Pan Am de Lockerbie, y ont trouvé un sujet d’indignation, la diplomatie française prouve à quel point elle est déconnectée de la sensibilité du peuple qu’elle est censée représenter, à tel point que ce matin, aucun, à ma connaissance, de nos éditorialistes, pourtant habituellement peu avares de suivisme en la matière, n'a osé avoir un mot de justification pour cette ridicule initiative.

Finalement, ils ont parfois raison, nos vandales de banlieues, en bourrant de chewing-gum les fentes de ces machines idiotes.

Jean-Pierre Chemla 22/11/2003

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Wnes (Wnes) le samedi 25 janvier 2003 - 15h39:

La Douda ( Agence De Presse Alternative ) a entendu :

Le président des USA annoncer à propos de sa politique étrangère :

« Ou on est avec nous, ou alors on est avec les terroristes ! « :

Commentaire de la Douda :

Manichéisme primaire !

Selon cette affirmation les 37% de citoyens US qui ne sont pas entièrement d’accord avec sa politique, seraient donc de mauvais américains. Y aurait-il assez de place pour les accueillir à Guentannamo ? avec les habitants des vieux pays d’Europe ?

Que dire alors de son papa qui il y a 10 ans, a eu une occasion unique de débarrasser la planète, d’un dictateur malfaisant, nuisible à son peuple, et peut-être ainsi d’éradiquer les terroristes, dont ceux du 911.

Le papa en question a refusé de terminer le travail, demandant aux Kurdes de se soulever, ce qu’ils ont fait, se faisant ainsi massacrer et gazer, sans que l’oncle Sam ne lève le petit doigt, ni ne verse même une larme de crocodile, sur eux et leurs enfants.

La citation mentionnée plus haut, a au moins un mérite, celui de révéler que ce n’est pas seulement à une nation, si puissante soit-elle de décider de qui doit vivre et qui doit mourir, mais à toutes celles du monde libre, de se mobiliser afin d’extirper, tous les dictateurs de notre Planète, pour qu’enfin il fasse bon y vivre !

Berdah

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Suzy (Suzy) le samedi 25 janvier 2003 - 15h31:

Axelle.

Ce que tu as fais pour ton amie , ca , ca s'appele aimer son prochain comme soi meme , comme repete notre ami Albert. Et c'est un des 10 commandements , et que rarement l' homme respecte, et entre nous juifs , pire encore, je t'admire tu as su mettre la haine de cot&eacute;; je suis comme toi et je le ferai toujours , mes compliments ,il faut donner l'exemple, Susy.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Wnes (Wnes) le samedi 25 janvier 2003 - 14h51:

La Douda affirme que Yossi a raison et le droit, de ne pas hésiter à poser toutes les questions qui lui viennent à l’esprit.

La curiosité n’est pas comme on l’affirme, un vilain défaut, bien au contraire, si elle est motivée par le désire de s’élever dans la connaissance, alors c’est une qualité qu’il faut savoir cultiver et entretenir.

Celui qui se dit maître, et qui répond à une question pertinente par : « -C’est comme cela, ne poses pas ce genre de questions « , celui là n’est pas digne de la mission qui lui a été confiée ce qui est grave, ou alors c’est qu’il n’a rien compris lui même, de l’enseignement et de la connaissance qu’il est supposé transmettre, ce qui est encore plus grave !

Bonne chasse ! Yossi.

Berdah

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bekhor (Bekhor) le samedi 25 janvier 2003 - 14h24:

Bravo Baba Emile, j'ai beaucoup aimé votre poesie.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Axelle (Axelle) le samedi 25 janvier 2003 - 10h55:

Monsieur TUBIANA,

Bravo pour votre poème : La grâce sur le chemin.
Vous êtes un homme extrêmement cultivé, et très intelligent. Harissa a beaucoup de chance d'avoir un homme tel que vous sur son site. J'aime beaucoup lire toutes vos interventions et j'y trouve toujours une réponse à mes questions. J'ai beaucoup de respect pour vous. (et pour d'autres également). chabbat chalom. Très cordialement à vous. Axelle.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le samedi 25 janvier 2003 - 06h01:

Chère Nao Bravo pour ton commentaire il mérite une excellente reconnaissance.
Je te félicite d'avoir exprimé avec un talent éloquent et franc la pourriture de la conduite de certains pays européens. Heureusement qu'aux Etats Unis il y a une clarté différente et plus intélligente que celle des Européens. Comme il a dit Rumsfeld the "old Europe" Il a bien raison.
Les Européens ont réagi par dire: "l'arrogance américaine" mais je dirais plutôt les Européens et tout particulièrement l'Allemagne et la France ont le complexe d'infériorité qui date depuis la deuxième guerre mondiale. Il suffit que la Russie ou la Chine boujent pour que ces deux pays changent d'attitude. GOD BLESS AMERICA.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le samedi 25 janvier 2003 - 05h45:

Ya Si Slim je suis tenté à prendre plutôt le mot A'quil que Hakim
Du reste en Hebreu c'est "HAKHAM"

Car dans le judéo tunisien on dit bien Chouf El A'qala fih = regarde la sagesse qu'il a.
Anyway merci pour ton attention.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le samedi 25 janvier 2003 - 05h32:

A l'heure ou nous nous trouvons je prefere afficher cette reflexion en vers;

La grâce sur le chemin

Je dirais, la parole est sacrée.
Elle est en nous bien ancrée.
Depuis notre naissance
Et pour toute l'existence.

Si nous restons calmes et patients
Nous serons un jour conscients
Nous la sentons à tout moment
Car elle porte en elle l'aimant
De l'étincelle et de son fin fil
Qui nous sauve de tout péril

Elle nous guide vers le lendemain
Nous dirige vers le bon chemin
Que nous soyons d'une religion
Ou enfants d'une même région
Les hommes d'une autre face
Ou ceux d'une autre race
L'essentiel est de rester humain
Pour saisir la grâce sur le chemin.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Admin (Admin) le dimanche 26 janvier 2003 - 04h56:

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