Par Admin (Admin) le mercredi 29 janvier 2003 - 05h18: |
Par Mexico (Mexico) le mardi 28 janvier 2003 - 00h14: |
Vu les messages d'aujourd'hui, je pense que l'histoire que je vais vous raconter est propice.
Un tsadik (un juste, un sage) arrive a la ville biblique de Sodome et de suite commence a precher en public le besoin imperatif du repentir.
"Eloignez-vous du vol!" Il proclame, parceque la ville etait plongee dans toutes sortes d'aberrations.
Mais personne ne faisait cas de lui.
Pendant de nombreuses annees, le tsadik persiste dans son entreprise, mais sans succes.
Un jour un individu s'approche a lui et lui demande si par hasard, il ne s'etait pas rendu compte que ses appels etaient vains.
Le tsadik lui repond affirmativement.
"Dans ce cas, pourquoi tu continues?" lui demande l'individu.
"En effet, les premieres annees je me dirigeais dans mon sermon aux habitants de Sodome, pour qu'ils s'ecartent de leurs chemins errones. Cependant, je continue a le faire ces dernieres annees pour me rappeler que je ne dois pas les imiter".
Yael
Par Mexico (Mexico) le lundi 27 janvier 2003 - 23h54: |
Je vous aime tous mes chers amis et on ne se connait meme pas.
C'est d'apres vous ca, l'amour de son prochain Pro Fetes?
Yael
Par Albert (Albert) le lundi 27 janvier 2003 - 23h38: |
'....Une bénèdiction ambulante???? Et pourquoi pas un chariot de mitsvoths...C'est plus modeste...Pro...
Par Albert (Albert) le lundi 27 janvier 2003 - 23h28: |
Mon ami Prophète,
Rien qu'à lire déjà ton pseudo, il me rassure et il va dans le sens du poil.Je ne sais pas quel âge tu as mais comme on dit' la valeur n'attend pas le nombre des annèes'.Vois tu mon ami, n'est pas prophète qui le veut, et je ne t'apprends rien en te disant que notre histoire fut pleine de charlatans. Aimer son prochain n'est pas d'actualitè et meme avec toute ta bonne volontè tu ne pourras pas changer la face du monde et tu sais pourquoi....? Parce que si tu essayes de le faire tu seras le second crucifiè...Après Jésus..
L'amour est une alchimie, un mélange de sentiments
qui né dans le coeur pas dans la raison qui n'est pas obligè d'aimer mais plutôt à rèfléchir alors que l'autre organe ne réflèchit pas, il fait couler de source son amour; essaye donc de conjuger ces deux choses à la foie et tu verras que souvent la raison prend le dessus sur le coeur. Ecoute ya baba, 35 ans de philosophie dans l'amour sur le prochain commence à me prendre la tête.
Si tu veux précher la bonne parole, je te conseille de faire un tour en Israel..et là tu verras comment les palestos aiment les juifs.
Dans Mille ans , on en sera encore là tellement les enfants sont remplis de haine les uns envers les autres.Je t'ai citè qu'un exemple. Comme ça.
Ou comme les juifs qui aiment les arabes..?.Allons mon ami...un peu de discernement.
En tout cas, si tu es investis d'une mission divine, du genre amour du prochain..Mets en route tes batteries..Tu as du travail sur la planche.
Albert
Par Le_Pro_Fetes (Le_Pro_Fetes) le lundi 27 janvier 2003 - 21h40: |
A PROPOS D'AIMER SON PROCHAIN COMME SOI-MEME
Non, Suzy. ce qu'a fait Axelle ne represente pas "Aimer son prochain comme soi-meme". Elle a pardonne a une amie qui avait un gros probleme, ce qui est bien en soi mais est loin de symboliser l'amour de l'autre comme soi-meme.
Quand a Albert qui dit : 'Occupez-vous de vous-même avant de vous occuper des étrangers', je trouve ca plutot affreux car c'est ce genre de position qui fait que le monde se trouve dans l'etat ou il est.
Car c'est en aimant l'autre qu'on illumine la vie.
Et comment aimer l'autre qui n'est pas forcement et seulement l'ami proche : en envoyant de l'amour au hasard des rencontres et surtout quand l'interet n'entre pas en jeu.
L'amour est une substance que l'etre humain fabrique dans son coeur et dans sa tete et il suffit d'en etre conscient pour la propager autour de soi.
Ressentez de l'amour en vous pour les autres et vous verrez comment, tout autour, les autres en seront couverts et se sentiront mieux.
Essayez !!!
Vous deviendrez une benediction ambulante.
Le Pro_Fetes
Par Mailroom (Mailroom) le lundi 27 janvier 2003 - 21h28: |
"Décryptage", lumière sur nos idées reçues
par Léonard Vincent
Le documentaire militant de Jacques Tarnero et Philippe Bensoussan sort aujourd'hui en salles. Son propos : mettre le nez de Français un peu oublieux sur leurs erreurs, leurs préjugés et leur passivité face à l'information venue du Proche-Orient. Pertinent et polémique.
C'est un film militant, meurtri, plein de points d'interrogation et de colère. Du reste, les auteurs n'en font pas mystère. Jacques Tarnero et Philippe Bensoussan, tous deux cinéastes habitués aux combats contre la haine des Juifs à l'ouvre dans un certain Islam et dans le négationnisme, ouvrent leur film Décryptage par cette phrase : "Ce film n'est pas un documentaire prétendant à la neutralité."
Leur objectif, par les temps qui courent, ne leur vaudra sans doute pas l'unanimité. Il s'agit de dénoncer cette étrange tendance qui met l'Etat d'Israël au centre de toutes les passions politiques, de décrire les travers d'un regard qui finit par stigmatiser le peuple juif à tort et à travers. "Israël n'est pas un Etat au-dessus de la critique, affirme encore l'ouverture de leur intéressant documentaire, mais la volonté de l'accabler, de présenter ses soldats comme des violeurs ou des tueurs d'enfants règle d'autres comptes, dit autre chose que la contestation d'une politique."
Inventaire stupéfiant
Construit sous forme de chapitres, Décryptage suit la trace d'une volonté de stigmatiser un Etat, à défaut de comprendre ce qui a lieu au Proche-Orient. Après le déclenchement de l'Intifada (hâtivement attribué à la seule visite du chef de l'opposition israélienne sur l'Esplanade des Mosquées), le sommet raté de Camp David (où Yasser Arafat s'est fait le champion de la nation arabe et non pas le chef des Palestiniens), l'imagerie palestinienne (où les images télévisées d'enfants affublés de ceintures d'explosifs, ou imitant le chef du Hamas lors d'une représentation scolaire, dépriment autant qu'elles terrifient), l'affaire du petit Mohammed al-Dura (exploitée par certains pour un sinistre marketing guerrier), ce sont les manipulations d'images d'actualité, les innombrables erreurs, gaffes, préjugés, exagérations, énormités et parti-pris journalistiques qui sont exposés, décortiqués et interprétés.
Il est vrai qu'à explorer avec un oil critique le traitement de l'information proche-orientale par les grands médias français, on peut être parfois saisi de stupeur. Que penser de ce titre du Monde, après que deux gamins eurent été lapidés à mort dans une grotte de Cisjordanie, puis mutilés, signalant la mort de "deux enfants colons" ? L'enfant d'un membre du FLN pendant la guerre d'Algérie, mort pendant une opération militaire française, était-il qualifié "d'enfant fellagha" ?
Ecouter plutôt que de trancher
Car c'est là que les auteurs veulent mener leurs spectateurs : à rechercher les causes de telles dérives, de tels glissements. Leur thèse : "L'imaginaire politique français contemporain se nourrit d'une double dette : celle de Vichy à laquelle s'ajoute celle de la guerre d'Algérie. C'est dans le conflit judéo-arabe, israélo-palestinien, qu'elle va trouver sa double représentation." Chacun jugera si les arguments de Jacques Tarnero et Philippe Bensoussan sont convainquants ou non. Si Décryptage est un film pertinent, qui a le mérite d'éclairer souvent notre aveuglement, on regrettera toutefois certaines approximations dans les correctifs et une légère sur-interprétation des faits. Bref, une volonté d'accabler plutôt que de comprendre. Il reste qu'il faut écouter ce que dit l'ancien ministre des Affaires étrangères israélien d'Ehud Barak, Shlomo Ben Ami, lorsqu'il explique que le pire ennemi de la paix, c'est un "excès de soutien" à la vision palestinienne des choses.
"Une" contre "brève"
Sur la "une" du quotidien Libération reproduite par l'affiche du film (photo ci-dessus), l'on voit un policier israélien vociférant qui semble s'acharner sur un manifestant palestinien désarmé. Alors que la légende décrivait une scène d'affrontements sur l'Esplanade des Mosquées à Jérusalem, la réalité se révèle tout autre : il s'agissait d'un étudiant juif au visage ensanglanté, libéré de ses agresseurs palestiniens, dans un quartier périphérique de Jérusalem, par un policier israélien. et druze. Le rectificatif, lui, ne fera pas la une. Il sera l'objet d'une "brève", invoquant un problème technique.
DECRYPTAGE
Sortie le 22 janvier 2003 - Durée : 1h 40 mn - France - 2002
Réalisateurs : Jacques Tarnero , Philippe Bensoussan
projeté au cinéma L'Arlequin, 76 rue de Rennes, Paris 6ème. Métro St-Sulpice.
© www.TF1.fr, lundi 27 janvier 2003.
Par Nao (Nao) le lundi 27 janvier 2003 - 20h00: |
Heartbreaking!!! May they rest in peace!
**IDF Soldier's Dying Request: Frank Sinatra's 'My Way' To Be Played at Funeral
The three Israeli soldiers killed in an ambush in Hebron last Thursday night had strong fears that they would not survive their military service and one of them even planned the details of his own funeral, MA'ARIV reported. Two months ago, Sgt. Ya'akov Naim, 20, sustained light injuries during an IDF military operation. Following his accident, Naim told several family members of his concerns that he would not complete his IDF service without harm. "Kobi turned to me and said 'I feel like I'm not going to complete my military service alive," his cousin Amos said. "I ask that you make me a happy funeral. Don't cry. Come in black suits and make sure there are plenty of white balloons."
When informed of Naim's death, his family decided to fulfill his final wishes. They arrived with twenty-one white balloons and played the songs he had requested: Frank Sinatra's "My Way" and Lou Reed's "It's Such a Perfect Day."
Naim was born in the Jordan Valley neighborhood of Ma'aleh Ephraim and later relocated with his family to Kfar Monash, near Netanya. He joined the Givati brigade of the IDF two years ago and was one of the founders of the Lavi infantry unit, where he served as a commander and recently signed up for service in the permanent army.
Cpl. Ronald Barer, 20, was the only son of single mother Dora Barer of Rehovot. Ronald insisted that his mother sign a permission slip to allow him to serve in an active combat unit, despite being an only child. Barer's mother, Dora, said "he stubbornly said to me "Mom, look, they're killing little children, women. Someone has to protect them. If I don't do it, then who will?' I couldn't say no to his request." Barer immigrated to Israel from Russia with his mother at the age of seven. He studied computer technology in high school and dreamed of serving in a combat unit.
Cpl. Asaf Beitan, 19, volunteered to serve in the Lavi unit despite his family's attempts to talk him out of active combat service. "At least I enjoyed him for 20 years," his father said. His funeral is not yet scheduled because the family is waiting for his sister to return from the U.S. Asaf is survived by his parents and four sisters.
Par Lapid (Lapid) le lundi 27 janvier 2003 - 19h40: |
Le CRIF, avec son President M. Roger Cukierman, monte en premiere ligne
Aujourd'hui, nous ne pouvons qu'apprecier la montee en premiere ligne du CRIF qui, avec a sa tete son President M. Roger Cukierman, s'est jete avec toute son energie dans ce combat pour la defense d'Israel et du peuple juif.
Aussi, pour mieux vous en rendre compte, je vous propose de lire les dernieres interventions du CRIF .
Hector Chemla
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Reproduction de textes publies dans le site du CRIF :
Site du CRIF
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Dîner du C.R.I.F. du 25 janvier 2003 en l’honneur de M. Jean-Pierre RAFFARIN - Premier Ministre
Discours de M. Roger CUKIERMAN - Président
Date : 27-01-2003
Monsieur le Premier Ministre,
C’est un grand honneur que vous faites à la Communauté juive en vous prêtant de bonne grâce, comme vos prédécesseurs de gauche comme de droite, à ce dialogue républicain.
Le CRIF est né en 1943, dans la nuit nazie, pour partager, dans la résistance, l’espoir né à Londres. Nous sommes dépositaires du sinistre héritage de la déportation. Et nous commémorons, en ce moment même, la libération d’Auschwitz.
Depuis la déclaration historique du Président Chirac du 16 juillet 1995, c’est ensemble, que nous pouvons arpenter cette sombre époque de l’histoire humaine pour y puiser des enseignements. La Fondation pour la Mémoire de la Shoah, présidée par Madame Simone Veil, symbolise cette volonté d’interdire à jamais l’oubli.
Le même objectif est partagé par l’Institut Yad Vachem qui publie ces jours-ci un Dictionnaire des Justes de France qui honore ces Français, souvent modestes, qui ont eu le courage de tendre une main secourable au péril de leur vie.
L’an dernier, nous avions crié en même temps que notre attachement passionné à la France, notre angoisse devant la recrudescence des actes anti-juifs.
Monsieur le Premier Ministre, vous avez entendu notre appel. Le 21 juillet 2002, place des Martyrs Juifs du Vel d’Hiv, vous affirmiez avec force que s’attaquer à la communauté juive c’était s’attaquer à la France, et aux valeurs de la République.
Nous remercions le Ministre de l’Intérieur d’avoir, sous votre autorité, agi avec efficacité. Nous constatons une diminution du nombre de ces actes. Mais ils n’ont pas disparu. Loin s’en faut. L’enjeu, n’était pas, et n’est pas, seulement une affaire d’ordre public, l’enjeu c’est le devenir de la République.
Dans l’affaire de l’agression subie par le rabbin Gabriel Farhi, qui nous a tous beaucoup émus, nous voulons, non pas des rumeurs dévastatrices, mais la verité, toute la verité.
Parce que nous avons le sentiment d’être à l’avant-garde de la défense des valeurs de la République, parce que nous restons très inquiets devant les risques d’une résurgence des actes anti-juifs, nous avons plusieurs souhaits :
- La justice doit sanctionner plus sévèrement les agressions de caractère raciste ou antisémite. Cela semble acquis depuis l’adoption de la proposition de Monsieur Pierre Lellouche par une Assemblée Nationale unanime. Nous nous en félicitons ;
- Nous pensons, en outre, que le délai de prescription de trois mois des délits d’opinion raciste ou antisémite commis en France devrait être porté à au moins un an, y compris pour les délits commis sur Internet ;
- Enfin, nous souhaitons qu’un effort soit entrepris pour légiférer au niveau international contre la propagation, via Internet, des thèses racistes ou antisémites.
Monsieur le Premier Ministre, nous constatons d’autres dérives qui aujourd’hui constituent une préoccupation grave pour toute la nation, car elles concernent le principe même de la laïcité.
Des témoignages inquiétants de proviseurs, d’enseignants, d’élèves ou de parents d’élèves s’accumulent. Le livre « Les territoires perdus de la République » est particulièrement révélateur.
Malgré la bonne volonté incontestable du corps enseignant, il lui est de plus en plus difficile d’enseigner la Shoah, le sionisme, l’affaire Dreyfus, et même l’histoire ancienne des Hébreux. Certains élèves contestent l’existence même de la Shoah, en utilisant la rhétorique négationniste. A quand la réécriture de l’Histoire de France, en commençant par des sujets comme Charles Martel, ou les Croisés ?
Déjà, les comportements alimentaires, vestimentaires évoluent. Certaines élèves refusent d’assister à des cours de biologie et d’éducation physique et sportive.
La libération de l’expression antisémite est devenue banale. Or un bébé ne naît pas antisémite. S’il le devient, c’est qu’il y a un vice dans notre comportement, familial, éducatif, dans nos loisirs, dans la violence transmise par notre télévision. Et aussi par des télévisions plus lointaines qui, grâce aux paraboles, diffusent une propagande haineuse tels les 42 épisodes des Protocoles des Sages de Sion de la télévision égyptienne ? Ces messages ont fait leur chemin jusqu’aux préaux de nos écoles.
Les Juifs ont une longue mémoire des blessures de la calomnie.
Les violences des deux dernières années ont été pour nous très douloureuses. Non pas à cause des souffrances physiques ou matérielles. Mais, parce que nous avons été frappés moralement. Soixante ans après la Shoah, on ose toucher à nos enfants, parce qu’ils sont juifs !
Mais il n’y a pas que l’antisémitisme. Il y a le racisme. Il y a le manque de respect envers les enseignants, l’incivilité, la misogynie, la violence verbale, la violence physique.
Ce climat conduit certains parents à retirer leurs enfants de l’enseignement public au profit de l’enseignement privé. D’où un renforcement, regrettable, du communautarisme.
On nous prête le mauvais rôle de contribuer à la communautarisation de la société française. S’il y a communautarisation, nous en sommes les victimes, et non les auteurs. Comme si on reprochait à Emile Zola et Bernard Lazare d’avoir été dreyfusards !
L’Education Nationale doit améliorer la cohérence du tissu social, comme elle a su le faire, si magnifiquement, dans le passé, pour tous les flux d’immigrés.
Il serait sans doute opportun d’enseigner l’histoire des grandes religions très tôt à l’école, comme un élément de culture, de connaissance d’autrui, comme une forme d’apprentissage du civisme et de la tolérance.
L’Etat garantit au citoyen la liberté de culte, c’est-à-dire le droit de pratiquer, s’il le souhaite, et comme il le souhaite, la religion de son choix. Mais la religion, dans le cadre républicain, doit rester une affaire privée. Et l’école laïque un espace de neutralité et de liberté. Et la laïcité une ardente obligation.
Monsieur le Premier Ministre, pour que le rêve de Jules Ferry perdure, il faudra de la fermeté et de l’imagination. L’Education Nationale se trouve confrontée à un défi qui concerne, tout simplement, l’avenir de la France. Je reconnais l’immense difficulté de la tâche qui incombe à Messieurs Luc Ferry et Darcos.
Mais les plus désespérés ne sont-ils pas les chants les plus beaux ?
XXXX
En vérité, le danger est de tolérer l’intolérance. Quand la statue du Capitaine Dreyfus est maculée, quand des tombes sont profanées, quand les violences ne font plus la une des journaux, alors, il faut s’inquiéter.
Nous savons bien que la France n’est ni raciste, ni antisémite, et certainement pas les gouvernements qui se succèdent à la tête de notre pays. Mais certains de nos compatriotes le sont, à l’extrême droite, et à l’extrême gauche.
Nous avons en premier lieu une extrême droite nostalgique des hiérarchies raciales, inconsolable des théories du déicide, ravie de trouver des boucs émissaires aux frustrations sociales, ou aux angoisses sécuritaires. Il est effrayant de penser qu’un électeur sur cinq ait pu accepter ses idées ! Et que son candidat ait pu être présent au deuxième tour des élections présidentielles !
Parallèlement, se développe un courant d’extrême gauche, anti-mondialiste, anti-capitaliste, anti-américain, anti-sioniste. C’est une nouvelle cuisine qui nous mijote de vieux fantasmes dans une sauce à la mode, l’anti-sionisme. Israël, ce pays grand comme deux ou trois départements, serait le nœud des injustices de la planète.
L’anti-sionisme fédère ce courant qui s’étend des partis révolutionnaires tels Lutte Ouvrière et la LCR, à une fraction de l’extrême gauche. La bonne conscience de ce vaste ensemble est assurée par un vernis progressiste qui se prétend anti-raciste.
Ce courant de pensée anti-sioniste s’étend aussi à un syndicat paysan. Son chef défie nos lois, et développe une agitation fébrile qui le conduit à défendre les paysans français de Durban à Porto Alegre, et de Gênes à Ramallah, en passant par Seattle. Les Français les plus sensibles aux malheurs du monde se laissent prendre au jeu d’un héraut dans lequel ils voient un Robin des Bois.
Nous nous sentons privés de l’amitié de trop de ces compagnons d’autrefois, et de ces organisations censées défendre les droits de l’homme, qui sous couvert d’humanisme, se fondent dans les extrémismes.
Curieusement, ces associations absolvent dans le même temps les régimes les plus sanguinaires. Personne ne songe plus aux millions d’assassinats commis sous leurs bannières sur tous les continents.
Cette alliance brun-vert-rouge donne le frisson. Elle guette les faux pas des démocrates.
Pourquoi ces courants sont-ils accueillis avec tant de bienveillance par de nombreux organes de presse ? Je ne sais.
En revanche, je tiens à reconnaître une amélioration de la sémantique utilisée dans les médias qui semblent avoir tenu compte des remarques insistantes et légitimes faites, notamment par le CRIF.
Le CRIF s’efforce de maintenir des contacts avec des responsables musulmans modérés, qui, comme nous, assistent avec inquiétude à des dérives fanatiques. Nous pensons que les grandes religions ont le devoir impérieux de se retrouver dans le respect commun des règles morales qui doivent régir la vie des hommes sur terre.
Je me tourne vers les Musulmans français, vers le Recteur Boubakeur. Concentrons-nous sur ce qui, dans nos cultures, nous unit et qui est considérable, retrouvons toutes les voies du dialogue, pour mieux vivre ensemble, mieux nous estimer, mieux nous respecter. Ce pays ne doit pas importer la violence du Proche-Orient. Ce serait néfaste pour nos communautés. Ce serait néfaste pour la France.
XXXX
Une connivence bizarre, une union contre nature entre la gauche laïque et révolutionnaire et les mouvements pro-palestiniens conduit à une application inattendue, le boycott. Une coordination appelle depuis le printemps dernier au boycott des produits israéliens. On a même vu des entreprises dites sionistes c’est-à-dire appartenant ou dirigées par des Français Juifs, signalées à la vindicte du consommateur. Cela confirme, s’il en est besoin, combien l’anti-sionisme est le nouvel habit de l’antisémitisme.
Nous avons demandé au Garde des Sceaux, il y a plus de six mois, l’application rigoureuse de la loi qui interdit le boycott. Nous lui avons remis un épais dossier. Nous attendons encore le résultat de ces démarches. Nous espérons, Monsieur le Premier Ministre, que la loi sera appliquée.
L’idée du boycott frappe aussi au niveau universitaire.
Des universitaires engagés dans le militantisme pro-palestinien appellent à la rupture de l’accord cadre européen de coopération universitaire avec l’Etat d’Israël initié par Madame Edith Cresson. Le conseil d’administration de l’Université Paris VI invite même la conférence des présidents d’université à adopter la même motion au niveau national.
Ce faisant, ces universitaires instrumentalisent leurs instances à des fins qui n’ont rien à voir avec la transmission du savoir. Ils créent une discrimination contre un système universitaire envié par le monde entier.
Mais la raison d’Etat rejoignant ici la morale, nous savons que sera maintenue une coopération scientifique qui est un modèle d’harmonie, et d’efficacité.
C’est parce que le concept même du boycott nous paraît contraire aux règles de la démocratie, que nous avons fait, en Mai 2002, un voyage aux Etats-Unis. Nous avons dit aux organisations juives américaines, tentées, elles, par un boycott contre les produits français, que la France n’était pas un pays antisémite. Nous pensons les avoir convaincues.
Nous sommes particulièrement sensibles à ces questions de laïcité et de tolérance car l’harmonie de la société française, car la paix civile en France, dépendent des réponses qui seront apportées.
XXXX
Monsieur le Premier Ministre, les fondateurs de l’Europe, Robert Schuman, Monnet, Adenauer, ont rêvé d’une Europe humaniste, tolérante. Ces valeurs morales sont contestées par une internationale terroriste qui veut imposer un nouvel ordre mondial. Ses commanditaires ont pignon sur rue, et à l’ONU.
Car c’est le même fanatisme qui frappe aveuglément l’Europe, l’Amérique, l’Afrique et l’Asie. Nul n’est à l’abri. Le sang français n’a pas été épargné. C’est le même sang qui a coulé à Bali, au Kenya, à Karachi, à Djerba, au Yémen, ou en Israël. Des armes chimiques, biologiques, nucléaires peuvent être utilisées. Nos avions, nos hôtels, nos monuments, nos gratte-ciels, peuvent devenir des cibles. Ceux qui redoutent que la lutte anti-terroriste ne mette en péril nos libertés se trompent de priorité, comme autrefois Daladier et Chamberlain. La démocratie l’a emporté sur le nazisme et le stalinisme. Elle doit éliminer le cancer terroriste. Nous ne doutons pas que, face au danger, comme dans le passé, la France mènera, unie aux autres nations libres, une lutte victorieuse contre le fanatisme.
XXXX
Au cours du mois de mars 2002, 125 civils israéliens sont morts victimes du terrorisme, en un seul mois.
Le 7 avril 2002, à l’appel du CRIF, 200 000 Français arpentèrent le pavé parisien, toulousain, niçois, strasbourgeois, marseillais, et lyonnais. Ils brandissaient le drapeau tricolore. Ils chantaient la Marseillaise. Ils n’avaient pas honte d’exprimer leur solidarité avec le peuple israélien durement touché par les attentats.
Ces hommes, ces femmes, de droite comme de gauche, exprimaient, ce jour-là avec force, leur solidarité avec les combats que mène le CRIF contre l’antisémitisme et pour le soutien à Israël.
Eh bien oui, Monsieur le Premier Ministre, nous sommes solidaires de l’Etat d’Israël. Oui, nous trouvons dans ce minuscule Etat le fondement de notre dignité retrouvée après des siècles d’errance, et d’opprobre.
Le principe de l’existence de cet état devrait paraître évident. Il ne l’est pas. De nombreuses dictatures du Proche et Moyen-Orient veulent sa disparition. La présence d’un Etat démocratique leur est intolérable.
Si les soldats israéliens n’avaient pas un attachement viscéral au respect de la personne humaine, cette guerre aurait généré cent fois plus de morts, cent fois, comme le fait l’actuelle guerre civile d’Algérie dont on parle si peu, alors qu’elle est si proche.
Israël n’est pas seulement la seule démocratie du Proche-Orient. Israël est même la seule démocratie au monde qui maintienne la liberté de la presse en période de guerre, ce que n’ont fait, ni ne font, en période de guerre, ni les USA, ni la Grande-Bretagne, ni même notre pays.
Je veux être clair. Le CRIF appelle de ses voeux une solution négociée qui permette à l’Etat d’Israël et à un Etat de Palestine de vivre en paix.
Que le Gouvernement de l’Etat d’Israël fasse des erreurs, qui n’en fait pas ? Qu’il réponde fortement aux actes de terreur. C’est vrai. Mais que ferions-nous, si des centaines de femmes, d’enfants, étaient déchiquetés dans nos autobus, dans nos cafés ? Tendre l’autre joue ? S’en aller ? Pour aller où ? Etre généreux avec l’adversaire ? Oui, vu de Paris, nous sommes tentés de dire aux Israéliens : « Soyez généreux, faites des concessions, par exemple celles de Camp David ».
Mais nous sommes les témoins tristes et amers du refus catégorique de ces concessions par le Président de l’Autorité palestinienne.
Pourquoi n’a-t-il pas suivi l’exemple du Président Sadate et du roi Hussein de Jordanie ? Il n’y a qu’une explication. Il refuse l’existence de l’Etat d’Israël.
XXXX
La solution au conflit israélo-palestinien apparaîtra le jour où ceux qui n’acceptent pas de coexister avec Israël auront été écartés.
La France et l’Europe doivent jouer un rôle dans l’évolution vers la paix au Proche-Orient. Une politique équilibrée de la France et de l’Europe le permettrait. Mais, que penser du financement par l’Europe de manuels scolaires palestiniens antisémites? Que penser du soutien par la France d’une télévision palestinienne qui incitait des enfants, devenus adultes aujourd’hui, à gagner le paradis d’Allah en se faisant sauter au milieu des Juifs? Que penser des relations parfois amicales avec ces pays qui financent, arment et abritent le terrorisme ?
Nous apprécions le très net changement de ton du nouveau Ministre des Affaires Etrangères. Il a notamment osé dire, à Damas, qu’il n’y avait pas de bon terrorisme.
Nous espérons que, derrière l’évolution des mots, apparaîtra une ré-appréciation des intérêts moraux et politiques de la France.
Mais, nous ne comprenons pas qu’un Ambassadeur de France à Londres insulte l’Etat d’Israël sans subir de sanction.
Nous ne comprenons pas que l’intervention de la France ait sauvé le Hezbollah d’une inscription sur la liste européenne des groupes terroristes.
Nous ne comprenons pas que Jérusalem ne figure pas dans les documents officiels parmi les villes israéliennes dans lesquelles la France a une représentation diplomatique.
Nous ne comprenons pas que l’Institut du Monde Arabe à Paris, financé par la France, présente une immense carte du Proche Orient dans laquelle l’Etat d’Israël a disparu.
Nous ne comprenons pas pourquoi la France, berceau des droits de l’homme, s’est abstenue lors du vote donnant à la Libye la présidence de la Commission des Droits de l’Homme de l’ONU.
Nous ne comprenons pas qu’on ait laissé le sommet de la francophonie de Beyrouth se transformer en un forum de haine anti-israélienne. Et pour que la confiscation de la culture fût complète, cette violence s’exprimait en Français, devant un auditoire au premier rang duquel trônait le chef du Hezbollah !
Je voudrais rappeler ici quelques vraies gloires de la culture française : Blaise Pascal, François-René de Chateaubriand, Alphonse de Lamartine, tous deux anciens ministres des Affaires étrangères, Charles Péguy, Paul Claudel.
Leur pensée a convergé pour témoigner, expliquer le mystère d’Israël.
« Si quelque chose, parmi les nations, porte le caractère du miracle, nous pensons que ce caractère est ici » a écrit Chateaubriand. Et Lamartine : « Un tel pays, repeuplé d’une nation neuve et juive, cultivé et arrosé par des mains intelligentes, … serait encore la terre de promission, aujourd’hui, si la Providence lui rendait un peuple, et la politique, du repos et de la liberté ».
C’est en me référant à leur souvenir, que je voudrais suggérer qu’un prochain sommet de la francophonie se tienne à Jérusalem. Jérusalem, capitale d’Israël aux yeux des Juifs du monde, et reine des capitales ! Quel symbole pour la culture française ! Quelle contribution à la paix ! Une occasion unique d’un renouveau du dialogue israélo-arabe ! Utopique, cette idée ? Certes ! Mais pas plus que la déclaration universelle des droits de l’homme ! Pas plus que l’utopie sioniste ! Pas plus que le rêve biblique, répété pendant des siècles : « L’an prochain à Jérusalem »!
XXXX
C’est parce que je ne supporte pas que mes sept petits enfants puissent un jour souffrir dans leur identité d’être humain que j’affirme, ici, aujourd’hui, ma fierté d’être Françaisw/b>, et mon attachement à la République française, protectrice des Droits de l’Homme et du Citoyen.
Victor Hugo et Napoléon sont devenus mes héros, les Lumières mon credo, et l’Histoire de France, mon histoire.
Mais, j’affirme ici, aussi, ma fierté d’être juif, et ma solidarité avec Israël.
J’ai le droit, comme le disait le Grand Rabbin Kaplan, d’aimer, et mon père, et ma mère.
Nul ne peut nous contester d’avoir, depuis des siècles, contribué à l’harmonie nationale.
Merci, Monsieur le Premier Ministre, de montrer par votre présence votre appréciation pour le rôle que nous jouons.
Merci, Monsieur le Premier Ministre, de prêter une attention bienveillante aux questions que nous soulevons dans l’intérêt de la France.
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La 18e édition du dîner annuel du CRIF
Date : 27-01-2003
Samedi 25 janvier, s’est tenue la 18ème édition du dîner annuel du CRIF. Ce prestigieux rendez-vous annuel en l’honneur du Premier Ministre, a été, cette année encore, une soirée de grande envergure.
Douze ministres, les Présidents du Sénat et de l’Assemblée Nationale, de nombreux députés et sénateurs, de grandes personnalités de l’ensemble de la vie politique française, le Maire de Paris, des ambassadeurs, les représentants des familles religieuses se sont retrouvés lors de ce dîner qui a compté 800 participants.
Le Président du CRIF, M. Roger Cukierman et le Premier Ministre, M. Jean-Pierre Raffarin se sont tour à tour exprimés devant un auditoire attentif. Leurs interventions concentrent l’une et l’autre l’actualité de l’année écoulée, examinée au miroir des préoccupations de la communauté juive de France, dans un esprit de dialogue et de compréhension.
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Le Premier Ministre qui expérimentait pour la première fois le dîner annuel du CRIF a commencé par exprimer son appréciation du rôle du CRIF comme interlocuteur des pouvoirs publics en France mais aussi à l’étranger, notamment aux Etats-Unis où il a apporté une vision équilibrée de la situation des Juifs de France.
Le Premier Ministre déplorant les victimes innocentes quotidiennes du conflit du Proche-Orient a réitéré son entier soutien au peuple israélien qui paye un si lourd tribut au terrorisme et dont il partage la douleur et comprend la colère. Il a exprimé sa profonde horreur contre la violence fanatique qui conduit certains à choisir de faire de leur mort un crime. Il a rappelé la position française qui défend un règlement politique du conflit dont la solution passe par la coexistence de deux Etats, israélien et palestinien, vivant côte à côte, dans la paix et la sécurité ainsi que le Conseil de Sécurité des Nations Unies l’a déclaré dans sa résolution 1397.
A propos de la crise irakienne, M. Raffarin a estimé que le choix de résoudre collectivement la question du désarmement de l’Irak ne pouvait se faire que dans le respect de la légalité internationale et a émis des mises en garde sur toute tentation unilatérale d’intervention. Le Premier Ministre a indique que les enquêteurs délégués par les Nations-Unies auront certainement besoin de délais supplémentaires pour mener leurs investigations mais que les autorités irakiennes doivent pour leur part clarifier les zones d’ombres non élucidées. La France entend garder sa pleine liberté d’appréciation et d’action et encouragera à épuiser à toutes les options possibles avant de recourir à la guerre.
Sur la question des relations franco-israéliennes, Jean-Pierre Raffarin a rappelé que la France reste fidèle à l’amitié profonde qu’elle porte à Israël depuis sa fondation et que c’est au nom de cette amitié qu’il a été décidé de développer et approfondir les relations bilatérales de ces deux pays en créant un groupe de renforcement d’une coopération déjà très dense. Ce groupe présentera sous peu des projets emblématiques de la qualité de ces relations. La vigueur de la démocratie israélienne est saluée et la France entend poursuivre avec le gouvernement qui se mettra en place « une relation de coopération et de confiance et elle se tiendra toujours aux côtés de ceux qui agiront dans le sens de la paix ».
Sur la question des inquiétudes qu’ont suscité depuis deux ans la recrudescence des actes antisémites en France, le Premier Ministre a dénoncé des comportements intolérables en espérant que le pire soit désormais derrière. Il a assuré la communauté juive que la mobilisation du Président de la République et du gouvernement sur ce sujet est totale. Tous souhaitent redonner aux citoyens de ce pays confiance en la République. Le pacte républicain ne saurait tolérer que des personnes soient en raison de leur confession, juifs, musulmans ou chrétiens soumis à la vindicte d’individus dangereux ni qu’aucun lieu de culte puisse être profané.
Jean Pierre Raffarin a choisit de rappeler avec conviction sa propre déclaration lors de la cérémonie de commémoration de la rafle du Vel d’Hiv en juillet 2002: « Agresser la communauté juive, c’est agresser la France, c’est agresser la République et ses valeurs ».
Le Premier ministre a indiqué que les résultats sont fragiles et que la vigilance reste de mise et que le contexte international peut rallumer des feux éteints. C’est pour cette raison que le maximum d’efforts est mis dans la prévention des actes anti-juifs, particulièrement dans les zones les plus sensibles et des instructions sont données aux procureurs de la République pour que les fauteurs de troubles fassent l’objet de condamnations de la plus grande fermeté.
La France œuvre également dans le cadre de l’Union européenne aux renforcements des mesures contre les actes antisémites.
Enfin, une proposition de la loi portée par Pierre Lellouche et visant à renforcer les peines à l’encontre des actes à caractère raciste et antisémite a été adoptée à l’unanimité par les députés et les sénateurs avec le soutien total du gouvernement.
Sur la question des expressions de l’antisémitisme, le Premier Ministre a exprimé sa condamnation totale des initiatives de boycott, passibles du tribunal correctionnel et a assuré de l’attention particulière qu’elles suscitent auprès des Parquets concernés par l’intermédiaire du Garde des Sceaux.
La diffusion de l’antisémitisme par le biais des nouvelles technologies de communication doit faire l’objet d’une législation et d’une action au plan international et la France entend mener un rôle central dans cette lutte dans le cadre d’une mondialisation humanisée qu’elle appelle de ses vœux.
En réponse aux graves questions soulevées par le Président du CRIF sur les phénomènes observés en milieu scolaire sur l’enseignement de la Shoah, le Premier Ministre a exprimé ses propres inquiétudes quand aux échecs de l’intégration au pacte républicain qui reste une mission fondamentale pour l’école. Le Ministère de l’Education Nationale et les rectorats sont extrêmement mobilisés pour lutter contre ces dérives inacceptables.
Le cas de l’Université de Paris VI a été fermement dénoncé par les membres du gouvernement concerné et le Premier Ministre salue la mobilisation salutaire des intellectuels et l’indignation générale qui ont permis de faire barrage à une initiative inadmissible.
Le Premier Ministre a enfin rappelé que la France assure jusqu’au mois de mars la présidence du groupe d’action international pour la mémoire de la Shoah et qu’il a été décidé sous son impulsion d’instaurer une « journée de la mémoire de l’holocauste et de la prévention des crimes contre l’humanité » qui sera organisée dans les écoles de chaque Etat membre à partir de 2003. La France a choisi pour cette journée la date du 27 janvier, jour de la libération du camp d’Auschwitz. Il sera également procédé à la rénovation du pavillon français d’Auschwitz. La France s’efforce, avec le Conseil de l’Europe de mette en place un réseau européen regroupant les lieux de mémoire, les fondations, et autres organismes travaillant sur la mémoire de la Shoah afin d’organiser conjointement des séminaires et des manifestations scientifiques. La Fondation de la Shoah est saluée en la personne de sa Présidente, Mme Simone Veil pour le travail remarquable qui y est fait.
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Roger Cukierman : «L’antisémitisme est politiquement correct dans certains milieux»
Date : 27-01-2003
Propos recueillis par Cécilia Gabizon et Yves Thréar pour le Figaro du 25 janvier 2003.
Pour en savoir plus :
Interview de Roger Cukierman, President du CRIF, dans le Figaro du 25 janvier 2003
Par Nao (Nao) le lundi 27 janvier 2003 - 19h34: |
Quelques Reflexions Spirituelles de l'Ayatollah Khomeini:
" L'homme peut avoir des rapports sexuels avec des animaux tel que les moutons, vaches, chameaux et ainsi de suite. Cependant il doit égorger l'animal après qu'il a eu son orgasme. Il ne doit pas vendre la viande aux gens de son village, cependant la vente de cette viande à un autre village proche est acceptable.
Du livre de Khomeini, "Tahrirolvasyleh", quatrième volume, Orme Darol, Gom,
Iran, 1990
"Si on a commis un acte de sodomie avec une vache, une brebis, ou un chameau, leurs urines et leurs excréments deviennent impurs, et même leur lait ne peut plus être consommé. Cet animal doit être tué le plus vite possible et brûlé."
Le petit livre vert, Proverbes d'Ayatollah Khomeini, Politique, Phylosophica, Social et Religieux, page 47
Il a sodomise combien de pauvres betes ce Khomeini???
Et dire que ces mecs la se pretendent des leaders spirituels!!
Par Nao (Nao) le lundi 27 janvier 2003 - 19h30: |
Lu sur Yahoo.fr:
Les jeunes Israéliens partisans d'une ligne dure
JERUSALEM (AP) - Une résolution rapide et politique du conflit avec les Palestiniens, une bonne partie des jeunes Israéliens n'y croit plus. Aux législatives de mardi, ils préfèrent voter pour les partis radicaux ou alternatifs.
"Il y a un sentiment de vengeance. Chacun connaît quelqu'un touché par un attentat palestinien et les jeunes se demandent 'Pourquoi nous sentirions-nous coupables?'", explique Camil Fuchs, enseignant à l'université de Tel Aviv.
Cette tendance nuit surtout aux travaillistes, crédités dans deux récents sondages de 3 à 8% du vote des 18-25 ans, alors qu'à droite le Likoud du Premier ministre Ariel Sharon recueillerait 37 à 40% des suffrages et que les centristes laïcs du Shinui peuvent compter sur 15 à 16%.
Certains jeunes préfèrent soutenir des partis aux centres d'intérêt plus spécifiques, tels que celui de la "Feuille verte", qui prône la légalisation des drogues dites "douces", qui pourrait entrer à la Knesset, s'il dépasse le seuil des 1,5%.
Les 18-25 ans représentent 9% des 4,8 millions d'électeurs en Israël.
Sivan Dahan, 22 ans, compte soutenir Ariel Sharon. Certes, il n'a pas tenu sa promesse électorale de 2001 de ramener la paix et la sécurité, reconnaît la jeune femme. Mais, selon elle, "c'est parce qu'il n'a pas d'interlocuteur" côté palestinien.
Dans les années 1990, pendant les négociations de paix israélo-palestiniennes, les jeunes avaient plutôt tendance à voter pour les extrêmes, les uns pour les partis les plus "faucons", les autres pour les plus "colombes".
Mais selon Eytan Gilboa, politologue à l'université de Bar-Illan, pendant leur service militaire -deux ans pour les femmes et trois pour les hommes-, beaucoup de jeunes Israéliens adhèrent au discours sécuritaire de l'armée et deviennent plus radicaux.
D'autres jeunes voient dans le Shinui de l'ancien journaliste Yosef Lapid une alternative au Likoud, entaché par des soupçons de corruption.
Quant au Parti travailliste, "il leur paraît archaïque", explique Eytan Gilboa, "il n'a ni idéologie claire (...) ni dirigeants" charismatiques.
Et Zviki Citron, 25 ans, de trancher: "soit je vote Feuille verte, soit je vote nul. Gauche, droite, c'est le même n'importe quoi..." AP
Par Nao (Nao) le lundi 27 janvier 2003 - 19h28: |
Bien fait pr leurs gueules! et vous savez de qui je parle? des palestos bien sur! car eux qui ont tout rejette de la main de Barak vont devoir se re-taper Sharon pdt qques annees puisque les sondages l'annoncent comme vainqueur des elections.
Comme dit le dicton, "un tien vaut mieux que deux tu l'auras".
Par Emma (Emma) le lundi 27 janvier 2003 - 19h15: |
Regain d antisémitisme dans le monde
La France est à nouveau le théatre de nouvelles agressions antisémites.
Le 15 janvier 2003, à Paris, deux lycéens juifs âgés de 17 ans ont été agressés par des jeunes arabes dans le XIIème arrondissement. Un des lycéens a été sérieusement blessé. Le même jour, dans le XXème arrondissement cette fois, une douzaine de maghrébins a attaqué un groupe de collégiens étudiant au lycée Loubavitch et les a brutalisé.
Rappelons aussi l agression du rabbin Farhi, la démolition de l antenne de radio JM, le procès d Ivry terminé avant même d avoir commencé, etc&
La communauté juive de Turquie est très inquiète suite au départ du footballeur israélien Haïm Revivo de l équipe turque de Fenerbache.
Revivo a signé un contrat alléchant avec la principale rivale de Fenerbache : l'équipe de Galatasaray.
Le journal de la communauté juive turque Shalom a alors publié un article dans lequel il demande à Revivo de retourner en Israël car «le public turc va conclure que les juifs sont attirés par l argent et une vague d antisémitisme va débuter».
La compagnie générale du téléphone en Afrique du Sud imprime sur ses factures envoyées aux clients ayant téléphoné en Israël qu ils ont en fait passé un coup de fil en & Palestine ! Pour cette compagnie, Israël n existe tout simplement pas !
En Belgique, le dirigeant de la Ligue arabe européenne Daïeb Abou Jaja, jeune musulman émigré du Liban, est très actif et ne rate pas une occasion de discourir contre Israël et les juifs. Selon lui, les juifs tiennent les rênes du pouvoir d Anvers et de toute la Belgique.
Jean-Pierre Raffarin: porter atteinte à la communauté juive, c est porter atteinte à la France
A l occasion d un discours prononcé devant les présidents des communautés juives de France, le Premier ministre français Jean-Pierre Raffarin a promis que le gouvernement multiplierait les efforts afin de faire barrage aux violences perpétrées à l encontre des communautés juives.
Dans ce cadre, Jean-Pierre Raffarin s est engagé à accroître le nombre de gendarmes postés dans les quartiers fortement fréquentés par les Juifs, de telle sorte qu une sécurité optimale soit offerte aux institutions juives qui s y trouvent.
«Porter atteinte aux communautés juives», affirme-t-il, «c est porter atteinte à la France, à la République et à ses valeurs».
A7.fr
Par Axelle (Axelle) le lundi 27 janvier 2003 - 15h02: |
Scandaleux !!
Entendu ce matin sur RTL : un professeur d'histoire et de géographie en banlieue parisienne n'a pû continuer son cours consacré à la journée mondiale sur l'holocauste ! Elle s'est faite huée, insultée et des propos racistes ont fusé de partout. Elle a dû interrompre le cours et faire sortir les élèves de la classe. C'est inadmissible ! Mais, dans quel pays vivons-nous !
J'espère que les élèves responsable de cela seront punis. Moi, je leur ferais faire une dissertation sur le sujet suivant :
qu'auriez-vous ressenti à la place de ces gens ?
Je n'ose même pas imaginer les réponses !!
Par contre, à 13 h sur TF1, ils ont montré des enfants qui s'étaient rendus à Auschwitz visiter le musée de la déportation, et nous avons pû voir des enfants émus et qui apparemment avaient pris conscience de la tragédie qui s'est déroulée en cet endroit. Mais, je reste consternée par ce qui s'est passé dans ce collège ! Espérons que le Proviseur réagira comme il se doit. Car, jamais,
le monde ne devra oublier cette épouvantable tragédie humaine, afin que cela ne se reproduise plus . Il serait grand temps de réveiller les consciences. Car, sinon, j'ai bien peur que l'histoire se répète...
Axelle.
Par Benzarti (Benzarti) le lundi 27 janvier 2003 - 11h29: |
monsieur emile tubiana
j'ai lu votre article sur votre arrivee a tunis dans la page d'accueil.mais comme j'ai trouvé votre article interessant j'aurai voulu savoir la suite par curiosité et que vous racontiez votre séjour,ce que vous avez visité etc...merci
Par Mailroom (Mailroom) le lundi 27 janvier 2003 - 06h55: |
Bonjour,
Je fais des recherches sur une eventuelle organisation d'auto-defense juive en Tunisie durant la periode entre les annees 1942-1950.
Toute personne pouvant fournir un temoignage ou des documents est priee de nous ecrire.
Je remercie a l'avance ceux qui pourront m'aides dans mes recherches.
Roland Aloni
r_aloni@netvision.net.il
p.s. Je suis un ancien eleve du lycee Carnot (1947-1953)
Par Admin (Admin) le mardi 28 janvier 2003 - 03h29: |