Par Admin (Admin) le jeudi 30 janvier 2003 - 06h30: |
Par Henri (Henri) le mercredi 29 janvier 2003 - 08h06: |
Le rav Pinson.
Le Rav Pinson etait a la rue d'Isly a Tunis.
Encore une face positive des Loubas.
Par Mailroom (Mailroom) le mercredi 29 janvier 2003 - 07h35: |
Par Mena (Mena) le mercredi 29 janvier 2003 - 05h22: |
Eboulement à gauche! (info # 012801/3)
Par Jean Tsadik © Metula News Agency
A 23h, heure de Jérusalem, soit une heure après la fin du scrutin, les estimations entre les trois chaînes principales d’information télévisée israéliennes présentaient des différences majeures.
Il ressort en tous cas, que le Likoud et partant, le Premier ministre en exercice, Ariel Sharon, sortent vainqueurs de la consultation. Selon la 2ème chaîne, le Likoud compterait 32 sièges sur les 120 de la Knesset. Selon la 1ère chaîne (publique) il en obtiendrait 36.
Les Travaillistes obtiennent entre 17 et 19 sièges, ce qui, de toutes les façons, constitue un échec cuisant, sous le leadership d’Amram Mitzna.
En troisième position – grand bénéficiaire du choix des électeurs - on trouve le parti centriste laïc du Shinouï, sous la houlette de l’ex-journaliste Tomi Lapid, qui obtiendrait entre 14 et 17 sièges, contre les six qu’il occupait dans la Knesset précédente.
Shaas, l’adversaire principal de Shinouï, parti religieux fondamentaliste, dirigé spirituellement par le rabbin Ovadia Yossef, décroche entre 9 sièges (2ème chaîne) et 13, pour la 1ère chaîne.
Au banc des grands perdants de ces élections, le Méretz – situé à gauche du parti travailliste – qui obtient entre 5 sièges (la 1ère) et 8 sièges, pour la 2ème. Tirant rapidement les conclusions de cette déconvenue, Yossi Sarid, le leader emblématique de Méretz, ancien ministre, a annoncé qu’il abandonnait la vie publique. A n’en pas douter, l’annonce de cette décision constitue l’un des faits prépondérants de cette consultation.
Le parti de "l’Union Nationale", d’extrême droite, emmené par le député Avigdor Libermann, obtient entre 7 et 10 sièges.
Le parti communiste Khadash (Nouveau) judéo-arabe est crédité dans toutes les estimations de 4 sièges. Les deux partis arabes, Raam et Balaad, obtiennent, ensemble, entre 4 et 6 sièges. Notons, à ce propos, que les préférences d’une large majorité de l’électorat arabe se sont portées sur les partis nationaux, au détriment du vote sectoriel.
La participation aux élections a atteint un plancher record (pour des élections parlementaires) avec 69% de suffrages exprimés, soit environ 3 millions 200.000 électeurs.
Il est encore trop tôt pour tirer des conclusions définitives de ce scrutin. A l’heure qu’il est, on peut cependant affirmer qu’Ariel Sharon n’aurait pas de difficultés à former un gouvernement de droite, puisque la droite se voit décerner, d’après les estimations, pas moins de 70 sièges dans la nouvelle Knesset. Il apparaît pourtant, que le Premier ministre tentera de former un gouvernement plus au centre et que l’idée d’un axe Likoud-Travaillistes-Shinouï n’est certainement pas à exclure.
A la veille des consultations en vue de la formation du nouveau gouvernement, il semble bien que Shinouï refusera de participer à un gouvernement dans lequel Shaas serait représenté. Il apparaît également, que la position d’Amram Mitzna, après le plongeon travailliste, sera difficile à tenir et que les dinosaures du parti, tels que Ben Eliézer, Burg et Ramon, et pourquoi pas Shimon Pérès, seront troublés par le chant des sirènes du Likoud. Si Mitzna tenait bon dans sa décision de ne pas participer à un gouvernement d’unité nationale sous Sharon, et que certains des dinosaures acceptaient des portefeuilles ministériels à titre individuel, on irait vers la dislocation du parti travailliste, fondateur politique de l’Etat d’Israël. Des voix s’expriment déjà dans ce sens et pour la constitution d’un grand bloc social démocrate en Israël, construit sur les restes du parti travailliste et ceux du Méretz.
A suivre, avec la publication des résultats définitifs.
Par Mexico (Mexico) le mardi 28 janvier 2003 - 23h45: |
Cher Albert,
A mon avis le plus important c'est d'etre sincere et naturel, mais surtout surtout servir D.ieu dans la joie.
Je pense que c'est vraiment ton cas.
Sois beni toi et tous tes etres chers
Yael
Par Axelle (Axelle) le mardi 28 janvier 2003 - 21h54: |
Hajkloufette,
C'est vrai ce que vous dite dans votre texte et je trouve que tous ces jeunes ont bien du mérite.
Il faut le faire ce qu'ils font et je comprends que certains craquent et ne veulent pas le faire.
Car ils sont jeunes et ils veulent vivent comme tous les jeunes de leur âge ! Ils partent et ne savent pas s'ils vont rentrer. Et leur famille, quel calvaire pour elle. Je pense qu'ils auraient souhaité une autre vie. Et s'ils n'étaient pas là, que deviendrait Israël ? Qui veillerait sur la sécurité de la population ? Moi je dis qu'il faut leur rendre un grand hommage. Et que Dieu les protège et les garde en vie. Mais, surtout, que CETTE SALE GUERRE S'ARRETE !!!
Par Albert (Albert) le mardi 28 janvier 2003 - 21h42: |
MEXICO...
Et bien alors que je dois faire ..? Me remettre en question...? Ou m'interroger moi qui dérisionne à tout bout de champ...Sans méchancetè...Dois-je abandonner le théatre????? Tu viens de m'ouvrir les yeux....Tu sais pourquoi je me fais passer pour un enfant???? Pour eviter ce genre de souci..!
Par Mexico (Mexico) le mardi 28 janvier 2003 - 20h52: |
Biscuit,
A mon avis, il faut s'occuper et non se pre-occuper.
Yael
Par Mexico (Mexico) le mardi 28 janvier 2003 - 20h49: |
Cher Albert,
Le sujet que tu abordes est tres vaste et profond.
Bien que tres occupee en ce moment, je me joinds furtivement a tes reflexions.
D.ieu a cree l'homme a son image. A Son Image est une traduction du mot en hebreu: TSALMO = Son ombre.
Il s'agit comme tu le vois d'une idee spirituelle et non physique. Il y a comme ca beaucoup de metaphores dans la Thora: "face", "bras", "mains", "ailes" etc...
La comprehension de ce concept est justement ce qui nous differencie des nations idolatres.
"Je suis l'Eternel, ton D.ieu, qui t'a sorti de la terre d'Egypte, de la maison de l'esclavage. Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face. Tu ne feras pas de sculpture ni aucune image de ce qui est en haut dans le ciel et au-dessus, ni de ce qui en bas sur terre, ni de l'eau au-dessous de la terre..." (Exode XX)
En quoi l'homme peut etre compare a D.ieu?
La tradition l'explique de la facon suivante:
De meme qu'Il est appele Clement, toi aussi sois clement; de meme qu'Il est appele Misericordieux, toi aussi sois misericordieux; de meme qu'Il est appele Saint, toi aussi sois saint.
C'est dans ce sens que les prophetes ont appele D.ieu par tous ces attributs: longanime et plein de bienveillance, juste et equitable, parfait, vaillant et puissant, etc...Afin de nous apprendre que ce sont des voies bonnes et droites auxquelles l'homme a l'obligation de conformer sa conduite pour ressembler a D.ieu autant que possible.(Rambam)
Il est interdit d'humilier son prochain, soit par la parole, soit par des actes, et a plus forte raison en public.
Nos Sages ont dit:
"Celui qui fait palir son prochain en public, n'aura pas part au monde futur" (Pirke Avot IV)
C'est pourquoi il faut veiller a ne pas humilier publiquement autrui, enfant ou adulte, a ne pas l'appeler d'un sobriquet dont il a honte (Talmud, Baba Metsia 59), ni raconter en sa presence quelque fait qui l'embarasse (Rambam, Deot 6/8)
A quel cas s'applique cette recommandation: quand il s'agit des relations personnelles entre les hommes, mais en ce qui concerne sa conduite strictement religieuse, s'il ne s'est pas amende sous l'effet d'une intervention discrete, on l'humiliera en public, on l'insultera en face, on lui fera honte et on le maudira jusqu'a ce qu'uil revienne au bien. Telle a ete l'attitude de tous les Prophetes d'Israel.
Yael
Par Biscuit (Biscuit) le mardi 28 janvier 2003 - 19h16: |
la religion "a repetition" n'a aucune chance de faire avancer, ne serait ce que d'un pouce, la situation actuelle de nos freres d'Israel .c'est cette situation qui devrait etre notre plus grande preoccupation a cette heure ci .
Par Biscuit (Biscuit) le mardi 28 janvier 2003 - 17h56: |
morceaux choisis sur des forums , suite a attentat islamiste perpetré par un ane .
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Peut-etre qu'il s'est porte volontaire pour cette mission sacrifice après qu'on lui ait promis 70 ânesses au paradis des ânes? Maintenant il faut ajouter la catégorie des animaux dans le décomptage sinistre des victimes de l'antifada qui a fait jusqu'a présent 2825 morts dont 2113 palestiniens, 711 israéliens et un âne.
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je suggère que les olpistes rajoutent la photo de l' âne et de sa veuve BB , SUR LEUR DRAPEAU
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Dis-moi, *******, pourquoi voudrais-tu empêcher la mère de cet âne de toucher 25000 dollars ?
Et si la mère n'est plus là, le plus proche ayant droit est évidemment son propriétaire !
Contre la sinistrose:" Peut-être que la prochaine fois ils vont utiliser un cornichon ?"
Non, je ne connais pas la différence entre un islamiste et un cornichon !!!
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Par Biscuit (Biscuit) le mardi 28 janvier 2003 - 17h28: |
Hajkloufette
ton message ne doit pas rester 'enfermé ' ici.
il doit sortir pour etre lu partout sur les forums juifs ou amis.
amitié
Par Hajkloufette (Hajkloufette) le mardi 28 janvier 2003 - 15h37: |
J avoue ne pas savoir ce que TF1 vous a montre, comme images , et quel ont ete les commentaires qui ont accompagne les images de la vie quotidienne des soldats de TSAHAL
Mais j ai envie de vous en parler aujourd hui peut etre un peu differemment de ce qu on a l habitude d essayer de montrer a l exterieur de nos frontieres,
comme une armee fiere et invincible,une armee ou les regles de liberte et d humanite sont il me semble unique dans le monde, une armee qui est composee d appeles ,hommes et femmes , de militaires de carriere, et d une population de reservistes, qui aujourd hui font entre 45 et 50 jours par an d armee avec tout cela peut comporter de problemes.
Tsahal est aujourd hui, peut etre plus que jamais le pion central de l echiquier israel .Mais Tsahal, tout en restant cette armee magnifique , performante et solide que l on connait semble aussi souffrir d une crise profonde que connait toute la societe israelienne.
La liste n est malheureusement pas exhaustive et je n essaierai pas d expliquer le pourquoi de chaque chose les raisons sont souvent inherentes a la societe et a la culture d Israel , mais seuleement essayer de lever le coin d un voile que peu de non Israeliens osent soulever.
De plus en plus de jeunes refusent de servir dans les territoires , refusent d etre les gardiens des implantations , ainsi qu un affrontement direct , pas toujours en phase avec leur ideologie.Personne n a le droit de les montrer du doigt . Les "sarbanim" ceux qui refusent preferent souvent la prison a l accomplissement d une mission a laquelle ils ne croient plus.
Comment faire pour qu un jeune a qui on a promis depuis qu il est ne ,et qu on eleve dans l espoir d une paix imminente , q u il doit se retrouver face a une gueguerre meurtriere au milieu de femmes d enfants et de vieillards une guerre ou chaque erreur peut lui etre meurtriere,ou chaque passant , chaque animal , chaque fruit ou legume peut etre ce qu il va exploser devant lui, qu il doit etre le tampon entre une minorite qu il doit proteger contre une maajorite dont il doit se mefier. Comment peut on lui en vouloir ou le mettre au ban de la societe toute entiere comment lui faire comprendre que tout ce qu il a appris , chante , lu , tout n etait qu un reve et qu a 18 ans il doit comme ses aines affronter une realite ou ces reves n ont plus de place , et que ce Shalom semble encore a des lustres ......
Comment ne pas comprendre ce deuxieme exemple , de plus en plus de jeunes israeliens se font reformer en declarant un probleme psychiatrique (profil 21 ) . Je me souviens d une epoque en Israel ou ce profil etait vecu comme une honte , et les jeunes appeles faisaient tout leur possible pour etre malgre tout engage. Etre libere des obligations militaires , etait tres mal vecu .Tous les garcons de mon age n avaient qu une seule ambition , avoir le profil maximum (profil 97) pour pouvoir etre admis dans un bataillon d elite. Aujourd hui mes eleves essayent eux de connaitre tous les trucs pour pouvoir etre "jobnik" pour avoir une periode la plus calme possible , ou meme etre exempte. Bien sur la majorite des jeunes restent et deviennent ces soldats fiers et magnifiques , bien sur que bon nombre d entre eux s engagent dans les bataillons d elite, sur terre , en mer ou dans les airs, mais le probleme existe .
D autre part , une grave statistique apparait dans quelques uns de nos journaux . Le nombre de soldats appeles qui se suicident est en serieuse augmentation . Bien que Tsahal en tant que corps ait du mal a le reconnaitre , les chiffres officiels donnent ,50 jeunes soldats se sont suicides en 2002 . La aussi les raisons sont innombrables , mais les faits sont la et le chiffre enorme cela signifierait , qu un jeune soldat par semaine opte pour le suicide . C est enorme... et cela pose un sacre dilemne aux familles , aux enseignants , au cadre militaire , a toute la societe.
Toujours aussi problematique et inadmissible cette info est venu dechirer le coeur de chaque mere en Israel . Les jeunes hommes de 17 ans qui auraient pris l habitude d ecrire leurs testaments pour regler les details de leur enterrement . Mon D... comment peut on imaginer ce que ressent un jeune qui comme ces trois jeunes victimes de la semaine derniere a Hebron, ont demande de jouer telle et telle chanson a leur enterrement ou de proceder a un lachement de ballons dans le ciel , ces jeunes devraient etre entrain de penser a tout autre chose, c est absurde ....Pourquoi nous parents sommes obliges d elever nos enfants et les laisser dans ce desarroi la a cet age ou l on ne regit plus rien ? Pourquoi doit on vivre avec ce sentiment d impuissance ?...
J ai souvent entendu dire et c est vrai que les enfants d Israel etaient mal eduques , qu on elevait des enfants rois, et que leur "Houtspa" devenue legendaire etait malheureusement reconnaissable partout ou ils passaient. Mais que doit on faire???
Leur apprendre , merci , pardon , et s il vous plait .... d accord je suis une des premieres a regretter ce manque de civilite , mais soyons francs meme si ca semble carricatural
Qui leur dira " S il vous plait me permettez vous de m exploser pres de vous"...."merci de me laisser monter faire un attentat dans votre bus"..... ou "pardon de vous envoyer si jeune a six pieds sous terre"
Je sais ceci n excuse pas cela mais souvent je me demande si on ne s est pas trompes sur les tenants et les aboutissants et si nous devions adapter une echelle de valeurs autre a cette societe si differente si on a pas voulu nous imposer de l exterieur des concepts qui n etaient pas les notres
Aujourd hui est un jour d election en Israel. Que peut on esperer??? Meme les slogans ont change. Plus personne n ose promettre la paix et la securite....ni la gauche engluee dans ses affaires d argent sale ni la droite accusee de corruption.
On risque de se retrouver avec un gouvernement de droite encore plus radical , ingerable a long terme, ou un gouvernement d union qui meme si il est encore rejete par une partie reste encore celui qui semblerait le plus vivable mais certainement pas viable ce qui nous amenera de nouveau aux urnes dans 2 ans sans pour autant avoir pu regler les problemes existenciels de notre societe
Par Wnes (Wnes) le mardi 28 janvier 2003 - 13h07: |
La Douda ( Agence De Presse Alternative ) :
Mémoire courte de l’histoire, ou éternel recommencement ?
Franklin Delano Roosevelt :
Il est né à New York (Hyde Park) le trentième jour du mois de janvier 1882. Il demeure aujourd'hui le seul président des Etats-Unis à avoir été élu quatre fois consécutives.
Il était cousin de l'ancien président Théodore Roosevelt (1858-1919). Le nom Delano, hérité de sa mère, viendrait d'ancêtres normands émigrés en Amérique dès le XVIIe siècle et nommés de La Noye.
Après des études à la Groton School (Massachusetts), Franklin sort à vingt-deux ans diplômé de l'université de Harvard. Il passe par l'école de droit de Columbia puis s'installe à New York comme avocat en 1907. En mars 1905 il a épousé sa cousine Eleanor Roosevelt, de deux ans sa cadette.
Dès lors intéressé par la vie publique, il n'attend que trois ans pour être élu au sénat de l'Etat de New York dans les rangs des démocrates. Trois autres années, et il devient secrétaire d'Etat adjoint à la Marine du nouveau président Wilson. Ce poste en vue à la fin du premier conflit mondial lui permet d'être choisi pour la vice-présidence de James Cox aux élections de 1920. Mais celui-ci est battu par le républicain Warren G. Harding. Après cet échec, Franklin Roosevelt connaît la maladie : il est atteint par la poliomyélite en 1921.
En 1929 il est élu gouverneur de l'Etat de New York, l'Empire State (qui aura son building deux ans plus tard), tandis que c'est Herbert Hoover qui succède alors à Calvin Coolidge à la présidence fédérale. Les Républicains restent donc au pouvoir.
C'est comme gouverneur que Franklin Roosevelt doit faire face aux difficultés dues à la grande crise économique. Il aide les agriculteurs du nord, prend des mesures d'assistance sociale, et crée une agence de secours pour les habitants de New York (la TERA). Pour trouver des solutions, il constitue et s'entoure d'un groupe de professeurs de l'université de Columbia, le Brain Trust.
Roosevelt est ensuite investi par le parti démocrate pour les élections de 1932. Son rival, le président sortant Hoover, a déçu et est victime de la dépression (le taux de chômage a presque décuplé, atteignant le quart de la population active ; plus de cent mille entreprises sont en faillite ; la production industrielle et les salaires ont diminué de moitié) : Roosevelt est élu. Il prête serment le 4 mars 1933.
Soutenir sa réputation d'homme de progrès est sa seule ambition. Il déclare : « Nous n'avons à craindre que la peur elle-même ». Il propose aux Etats-Unis, dès ses premiers mois au pouvoir (les « cent jours »), une « nouvelle donne » afin de sortir de la crise : c'est le New Deal :
Les banques sont dispensées du paiement immédiat de leurs dettes pour pouvoir conserver des liquidités. L'étalon or est abandonné. En 1944, le dollar sera dévalué.
Pour lutter contre le chômage sont créées la Work Progress Administration (agence pour l'amélioration de l'emploi), la Civil Works Administration (qui emploie plusieurs millions de chômeurs), et bien sûr la Tennessee Valley Authority (TVA), compagnie destinée à promouvoir le reboisement, la construction de barrages hydroélectriques, mais aussi d'écoles ou de routes dans la vallée du Tennessee. La baisse du prix de l'électricité pousse alors les industries à se diversifier et relance leur activité. (Plus tard, la TVA contribuera à l'effort de guerre américain, et aujourd'hui encore, sept Etats sont approvisionnés en électricité par ses barrages.)
La sécheresse et la surexploitation agricoles comptaient parmi les causes de la grande crise. Des millions d'agriculteurs avaient pris le chemin de la ville dans les années 20. Roosevelt décide de remettre l'agriculture sur la bonne voie en restreignant la production, avec l'Agricultural Adjustment Act (AAA).
Pour le secteur secondaire, c'est le National Industrial Recovery Act (NIRA) qui assure la stabilité des prix et des salaires. L'affichage de l'Aigle bleu sur les produits des entreprises contribuant à l'action gouvernementale participe également à la relance économique.
Les années 1933-1934 sont en outre marquées par une politique de « bon voisinage » avec les pays d'Amérique Latine (conférence de Montevideo, retrait des troupes américaines du Nicaragua et de Haïti, coopération économique…).
Plus tard, lors du « second New Deal » (1935), dans le domaine social, Roosevelt met en place un régime de retraites pour les personnes âgées et les veufs (par le Social Security Act), ainsi qu'un assurance chômage. Si ces mesures suscitent l'opposition des patrons (la création d'une commission de régulation des opérations boursières n'améliore pas les choses), elles font bénéficier le président du soutien de la classe ouvrière et des minorités.
Faisant suite à des plaintes du patronat, la Cour suprême déclare même le NIRA et l'AAA inconstitutionnels… mais Roosevelt est réélu sans mal en 1936. Il affronte alors les juges conservateurs, mais aussi une coalition mixte de républicains et de démocrates… Entre l'automne 1937 et le printemps 1938 les Etats-Unis connaissent une nouvelles récession (le chômage remonte, la production diminue et la bourse chute).
Cependant, en 1940, on commence à regarder du côté de l'Europe. Si le pays reste profondément isolationniste (une loi de neutralité a été votée en 1937, et confirmée en novembre 1939), il ne pense pas à changer de président : malgré ses difficultés à imposer au Congrès de nouvelles mesures de relance, Roosevelt semble encore préférable à son rival républicain Wendel Willkie et est élu pour un troisième mandat le 5 novembre 1940.
Il tente d'impliquer plus son pays dans les affaires internationales. D'abord il échoue, mais il obtient le vote de la loi de prêt-bail, négociée avec le premier ministre britannique, Winston Churchill. Les Etats-Unis apporteront leur soutien économique au Royaume-Uni, et plus tard à trente-sept autres pays Alliés (dont l'URSS, la France libre, les Pays-Bas,…). En juillet 1941 ils occupent l'Islande pour les aider, militairement cette fois, dans la lutte anti-sous-marine.
Le 14 août est signée, au large de Terre-Neuve, la Charte de l'Atlantique, rédigée secrètement par Roosevelt et Churchill. Les deux puissances projettent la création d'une grande organisation internationale. Ils se déclarent favorables au droit des peuples à disposer d'eux mêmes, et insistent sur la nécessité d'une coopération économique entre les pays. Surtout, ils fixent leurs objectifs belligérants.
Ayant ainsi préparé pendant un an son opinion publique, Roosevelt profite (d'aucuns disent qu'il l'a favorisée) de l'attaque japonaise sur la base américaine de Pearl Harbor (Hawaii) au matin du 7 décembre 1941 pour déclarer la guerre au Japon, le 8. Trois jours plus tard, c'est au tour de l'Axe de déclarer la guerre aux Etats-Unis.
En décembre 1941, à Washington, vingt-six pays adoptent le programme de la Charte de l'Atlantique. Cela aboutit à la Déclaration des Nations Unies, le 1er janvier 1942, et à la formation de la Grande Alliance contre les puissances de l'Axe et du Japon. C'est l'époque pour Roosevelt des grands discours radiodiffusés. Le 6 par exemple, il livre son analyse de la situation :
« Cette guerre est d'une espèce nouvelle. Elle diffère de toutes les guerres du passé, non seulement par les armes et les méthodes, mais aussi par la géographie. C'est une guerre qui embrasse tous les continents, toutes les îles, toutes les mers, toutes les routes aériennes, dans le monde tout entier. […]
Nous devons combattre l'ennemi à de telles distances […], protéger nos lignes de ravitaillement et nos lignes de communication avec nos alliés - protéger ces lignes contre les ennemis qui, luttant contre la montre, tendent tous les ressorts de leur force pour les couper. »
Là où le New Deal n'avait que partiellement réussi : relancer définitivement l'économie, l'entrée en guerre et la participation à l'effort Allié sont décisifs.
Roosevelt lance en effet, ce même 6 janvier, le Victory Program, qui fixe les objectifs astronomiques des productions militaires des Etats-Unis : plus de deux-cent mille avions, des dizaines de milliers de chars et de jeeps, des navires... Grâce à cette mobilisation générale, le chômage disparaît. Par ailleurs, dans le courant de l'année est lancé en secret le projet Manhattan de fabrication de la bombe A.
1942 voit la reprise aux Japonais de l'île de Guadalcanal dans le Pacifique, et en Afrique le débarquement des troupes anglo-américaines. L'année suivante elles envahissent la Sicile, puis l'Italie.
C'est l'époque des grandes conférences interalliées : Casablanca en janvier 1943 (nécessité d'une reddition sans condition de l'Allemagne), Québec en août (projet de débarquement en Normandie), Moscou en octobre (volonté de créer après la victoire une organisation internationale pour la paix), Téhéran en novembre-décembre (stratégie militaire à adopter, avenir de l'Allemagne), Québec de nouveau en septembre 1944, et enfin Yalta en février 1945, où les trois « grands » fixent les conditions de la capitulation de l'Allemagne et décident de la création de l'Organisation des Nations-Unies (celle-ci ne verra le jour qu'à San Francisco au mois de juin).
Mais Roosevelt, qui venait d'être réélu, ne survécut pas à la guerre, ni ne vit la naissance des Nations-Unies. Une hémorragie cérébrale l'emporta le 12 avril 1945, à Warm Springs, en Géorgie.
Ses douze années à la tête des Etats-Unis avaient accru la participation de l'Etat dans l'économie et la vie quotidienne. Non seulement la crise avait été endiguée par le New Deal et l'entrée en économie de guerre, mais c'était grâce aux Etats-Unis, qui sortaient du second conflit mondial avec le rang de superpuissance, et à la détermination de leur président, que le camp des démocraties avait triomphé.
Salut à Tous : La Douda
Par Biscuit (Biscuit) le mardi 28 janvier 2003 - 11h35: |
Anonyme
je ne connaissais pas cette photo , merci.
Le temps est maintenant venu de démontrer que l'Europe vit sous la désinformation des pays arabes. Hier soir nous avons à nouveau écouté un des acteurs islamiste important, qui expliquait d'une façon qui lui semble la plus évidente du monde, que la France, voir toute l'Europe devra se plier et se convertir aux lois du Coran.
Je crains qu'a long terme tout ceci se transforme en une terrible guerre de religion.a moins que ces fous soient erradiqués avant .
A nouveau BRAVO Anonyme
Par Albert (Albert) le mardi 28 janvier 2003 - 10h52: |
REFLEXION.
La bible nous enseigne que chaque individu est fait selon l'image, de D ieu. Donc quelques milliards de personnes ont le visage de D ieu. Ce n'est pas par hasard que le visage du Seigneur ressemble à une infime partie de nous. La face. En réalitè D ieu n'as pas de visage connu .Certains icônes liturgiques catholiques le représente avec un visage barbu ( barbe blanche ) entouré d'anges ce qui est une représentation 'blasphématoire ' aux 'yeux ' de la torah.
Si nous ressemblons quelque part à D ieu, le créateur, cela signifie, à mon avis, que nous devons respecter le visage de notre prochain, quelqu'il soit.Et qu'en aucun cas nous devons l'offenser notre. Faire rougir son visage par un affront constitue donc une offense directe envers D ieu. Est ce succinct comme réflexion…?
BREITOURA
Par Anonyme (Anonyme) le mardi 28 janvier 2003 - 03h40: |
Par Bekhor (Bekhor) le mardi 28 janvier 2003 - 03h05: |
Le Fonds Edmond Tenoudji.
Quelle soirée!!
J'ai été invité par un heureux hasard a une soirée de remise de prix a l'espace Rachi.
Je n'aime pas les soirées mondaines contrairement a ma femme ; qui, elle me pria d'y aller.
Mais ce soir, non seulement ce n'était pas une corvée d'y assister, mais un réel plaisir a voir comment des hommes et femmes se donnent corps et âme pour l'éducation des enfants.
Je ne le savais pas mais, depuis déjà 13 ans, Un certain Feu Edmond Tenoudji (ZAL) a laisse un fonds, genre prix Nobel, mais en l'occurrence c'est le prix Edmond Tenoudji.
Ce prix est décerné chaque année a des personnes qui jouent un rôle important dans l'éducation, ou a des institutions éducatives qui le méritent.
Cette année le prix a été partage par deux personnes.
Plutôt par un couple, c'est le fameux Rabbin Nissan Pinson de Tunis et sa femme Madame Rachel Pinson.
Et, un certain Henri Cohen Solal moins connu par les Tunes, mais qui a fait un travail colossal en ce qui concerne l'éducation des enfants en difficultés, et au niveau de l’éducation pluraliste.
Qui se souvient des Pinson de Tunis, les fondateurs et directeurs de l'école juive de Tunis.
Venus d’Amérique, envoyés par le fameux Rabbin de loubavitch (ZAL).
Ils ont installes leur école en 1960, quand la plupart de nous partait ou préparaient leurs valises pour quitter notre chère Tunisie natale.
Les Pinson sont toujours a Tunis, et leur école fonctionne encore, qui aurait pu croire qu'en l'an 2003 une école juive enseigne encore a Tunis?.
Je n'avais pas connu les Pinson en Tunisie, mais je connais d'anciens élèves de chez Pinson qui sont de grandes somites aujourd’hui et qui font partie des tunes célèbres sur Harissa.
Quand a la deuxième personne a qui a été remis le prix, c'est Monsieur Henri Cohen-Solal, le fondateur de l'école Ganenou a Paris et de BEIT HAM.
Ganenou c'est une école multi pluralistes, comme l'a dit Monsieur Cohen Solal, les religieux, les non religieux, les pauvres, les riches, les enfants issus de parents intellos ou enfants de parents modestes, etc. etc.
Toute cette pluralité ne doit pas être une raison de querelle et de division, mais une richesse que les uns apportent a d'autres.
Chapeau Monsieur Cohen solal, c’est très bien pensé.
Quand a la deuxième création de Henri cohen Solal, BEIT HAM, j’ai demandé c'est quoi « BEIT HAM » ?, j'ai appris que c'était des appartement ou des petites maisons dans les banlieues Parisiennes et israéliennes, qui accueillent des enfants et adolescents en difficultés ou en mal de vivre, ressentants la souffrance, le sentiment d'etre exclus ou etants marginalises.
Dans ces maisons d’accueils il y des éducateurs, des psychologues, des bénévoles pour donner un peu de chaleur a ces adolescents, et donnants une psychoterapie institutionnelle.
Ces adolescents manquent certainement de chaleur familiale, et d'après ce que j'ai compris, Beit Ham le leur donnent, c’est, comme son nom veut bien le dire, Maison Chaude en hébreu.
Ce que ces maisons chaudes essaient de donner a ces jeunes, c’est une amitié, un soutien, un conseil, une occupation et ils font tout, pour que ces jeunes ne deviennent pas des délinquants et que l'irrémédiable ne se produisent pas pour ces derniers et pour la société.
Je félicite donc Chaleureusement le couple Pinson, qui dans son élocution le Rabbin a dit humblement EVED ABRAHAM ANOKHI ( je suis l'esclave de Abraham). Cela démontre la noble modestie de ce grand Monsieur et Rabbin.
Je félicite aussi Henri Cohen Solal, qui a dit, je ne suis que l'accompagnateur de gens de bonne volonté qui veulent s'investir.
Quelle modestie de la part de ces géants de l'éducation !.
Victor Cohen.
Par Wnes (Wnes) le mardi 28 janvier 2003 - 00h49: |
A Emile
Le Président béni par vos Parents, devait se nommer Franklin Delano Roosvelt, un Être d’une haute stature historique et morale, de la trempe des Georges Washington, Benjamin Franklin, Thomas Jefferson, et Abraham Lincoln.
Il a affronté sa maladie avec courage au delà de Yalta, et s’il a amené l’Amérique dans la seconde guerre mondiale, ça n’est certainement pas au son du tambour, ni la fleur au fusil, c’est qu’il s’est bien rendu compte, que le dictateur moustachu d’alors serrait bien plus dangereux pour le Monde Libre, et bien plus dure à extirper, que le dictateur moustachu d’aujourd’hui.
L’histoire retiendra son nom, pour les décennies à venir, alors que les noms, de la plupart de ses successeurs, auront sombré dans les brumes de l’oubli.
Bien à vous : La Douda
Par Admin (Admin) le mercredi 29 janvier 2003 - 05h18: |