Par Admin (Admin) le dimanche 02 février 2003 - 04h54: |
Par Hajkloufette (Hajkloufette) le samedi 01 février 2003 - 10h42: |
Ilan Ramon revient aujourd hui de son periple dans l espace . Premier astronaute Israelien a avoir eleve notre drapeau , qu il portait fierement a son epaule , au firmament des nations. Et bien que cet exploit pour ce minuscule pays semble inimaginable , je n en ai pas entendu une seule fois parler aux infos peut etre un entrefilet sur un journal , mais bon je suppose que cela aurait fait desordre au milieu de cet etalage anti israelien dont nous sommes les spectateurs .
Mais bon , Ilan revient et nous ici nous l attendons heureux et fiers 'Baroukh shouvkha Ilan".
A t il vu de la bas ce que nous ne voyons pas d ici??? Nous attendons des reponses !!! Car ici peu de choses ont change , Sharon est reste aux commandes du pays , la guerre semble de plus en plus proche , les exercises de la defense passive se font de plus en plus cibles , les distributions de kits de protection semblent au paroxysme meme une ligne multilingue d explications a ete ouverte concernant l utilisation des masques a gaz . Alors Ilan as tu pour nous de meilleures nouvelles ??? As tu pu observer de la haut les lanceurs de scuds qui sont pointes sur nous , pourras tu expliquer a cette vieille Europe qui semble encore sceptique que le danger est imminent ??? Mais suis je bete ??? pourquoi t ecouterait il toi qu ils ne connaissent pas alors que Saddame , qui est beaucoup plus fiable que toi jure qu il n a plus d armes de destruction massive . La vieille Europe pourra toujours dire apres ....Mais nous ne savions pas !!! Et mettre encore 50 ans a commencer a reconnaitre ses erreurs
Baroukh shouvkha habayta Ilan ve am Israel hay !!!
Par Wnes (Wnes) le samedi 01 février 2003 - 09h35: |
La Douda ( Agence De Presse Alternative ) :
"La paix, c'est la guerre en repos" (proudhon)
La paix comme simple négatif de la guerre :
Chez Aristophane, opposition des deux allégories ; quand l’une s’en va ou est vaincue, l’autre peut émerger et régner. Pour Lavendange, la Paix est la cessation de la guerre ; il ne s’interroge nullement sur les conditions de la paix.
Même nostalgie de la paix chez Hugo : la nature paisible s’oppose à la violence guerrière, et Michelle Fléchard, comme Lavendange, souhaite simplement la fin de ses malheurs.
Mais une telle paix a toutes les chances de n’être que « la guerre au repos », c’est à dire une trêve, une avant-guerre :
Chez Kant, tout traité de paix qui ne règle pas toutes les causes de conflit, présentes et à venir, ne crée qu’une paix provisoire, rompue à la première occasion ;
De fait, chez Aristophane, on peut deviner la source de conflits futurs : tous les Grecs ne parviennent pas à s’entendre pour tirer la paix de son trou, et finalement seuls les paysans Athéniens y parviennent ; et à Athènes même, ceux qui ont intérêt à la guerre, marchands d’armes et devins, donnent de la voix. Dans la comédie, Lavendange leur impose silence ; mais dans la réalité ?
C’est que la guerre semble faire partie intégrante de la nature humaine : l’homme n’est pas « cet animal débonnaire et assoiffé d’amour », mythe dont se moque Freud dans Malaise dans la civilisation ; l’autre, pour lui, est d’abord un ennemi et une menace…
Faut-il pour autant renoncer à l’idée d’une paix qui ne serait pas « la guerre au repos », mais mettrait fin définitivement à toute guerre ?
Si la nature humaine pousse l’homme à la guerre, sa raison, en revanche, devrait le conduire à la paix. Or, nous dit Kant, par une ruse de la nature, c’est précisément par la guerre que l’homme sera conduit à la paix ; lorsque la situation qu’il se sera créée sera devenue intolérable, alors il créera une sorte de « société civile des États », comme les individus ont dû créer une société civile pour réussir à vivre ensemble.
Une vraie paix ne peut s’établir sur l’extermination de l’un des adversaires ; mais sur une égalité d’États unis dans une sorte de fédéralisme souple ; telle est la vision, réaliste de Kant.
Plus idéaliste, Gauvain songe à une société plus égalitaire, plus humaine, fondée sur la fraternité et la solidarité, dans laquelle les ennemis d’hier seraient réconciliés. Tel est le sens de son ultime discours avant l’échaffaud.
Conclusion : une paix qui ne serait « qu’une guerre au repos » n’a donc que peu de chances de durer. Mais il ne faut pas pour autant renoncer à instaurer une paix fondée sur les principes du droit et de l’arbitrage ; l’Europe des cinquante dernières années semblent démonter qu’une telle paix ne relève pas de l’utopie.
La Douda
Par Albert (Albert) le samedi 01 février 2003 - 08h40: |
Emile et tu peux nous dire où sont les vrais tunisiens..????? D'après toi....
Reflexion
'....Il faut vivre dans la peau d'un juif pour comprendre ce que veut dire être juif dans certains pays..! Et même dans tous les pays sauf en Israel..!'
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le samedi 01 février 2003 - 02h46: |
Kimy, Esbar, le problème n'est pas qu'en Tunisie, il est partout lorsqu'on se trouve en minorité.
Contre la bêtise on ne peut rien faire, même les musulmans souffrent de ces personnes sans culture, mais croyez-moi que ceux qui vous entourent ne sont pas des vrais tunisiens.
Ils font du tort non seulement à vous mais aussi à la Tunisie et aux Musulmans.
Retenez ces deux dictons ils vous aideront dans la vie:
"Lakram Ya'atiou Etebr Ouila Khla, Larmaz Charba Ma Men Guerba Tkidha" Les généreux font cadeau de pierres précieuses quand leur prix est le plus haut)
Comme le dit la sagesse orientale:
"Celui qui ne sait point honorer l'étranger et l'homme de l'autre tribu, est indigne d'être appelé le
fils d'un noble peuple". Comme vous le voyez vous n'êtes pas seule.
Par Mena (Mena) le samedi 01 février 2003 - 01h54: |
Au-delà d’Hans Blix ! (info # 013101/3)
Par Stéphane Juffa © Metula News Agency
Ilan Tsadik, encore convalescent de son récent voyage dans l’espace, a fait hier soir une brève – mais remarquée – irruption dans le parlement informel qui réunissait à Métula quelques-uns des analystes stratégiques les plus écoutés d’Israël. Faisant mine de récupérer un dossier qu’il aurait oublié sur sa table de travail, il lança subrepticement : "Vous les analystes, vous êtes comme les vaches !"
Les vaches ?
Requis de nous fournir des explications plus interprétables, Ilan affirma : "Comme les vaches, vous gardez la plupart du temps les quatre pieds parterre" et poursuivit "vous essayez de transformer les prairies, impropres à la digestions humaine, en lait, en fromage, en beurre et en crème !"
Sous nos rires, qui le laissèrent indifférent, il quitta indolemment notre espace de réunion, oubliant à nouveau le paquet de feuilles qu’il était venu chercher…
Nous restions "entre ruminants", considérant globalement comme un compliment l’appréciation de notre jeune collaborateur.
Les vaches, celles qui font bien leur travail, ont cela de particulier qu’elles sont insensibles aux tumultes politiques ainsi qu’aux intentions particulières des êtres humains et de leurs leaders. Plus encore, elles en font abstraction dans leur œuvre de digestion, pour ne retenir que les éléments indispensables au décryptage des événements à venir.
Aussi, est-ce en bovins – en quelque sorte – que nous avons interprété la situation actualisée prévalant dans la crise irakienne, évitant de donner aux impondérables passions préludant les conflits armés et autres interférences politicardes, plus d’importance qu’elles n’en ont vraiment. Et de constater tout d’abord, que l’objectif pour lequel les inspecteurs de l’ONU ont été envoyés en Irak n’a pas été atteint !
On n’a pas dépêché deux cents cinquante spécialistes en armement à Bagdad pour faire un rapport philosophique au conseil de sécurité. Allons ! Si les inspecteurs ratissent Babylone, c’est pour y trouver des entrepôts d’armes non conventionnelles, la documentation indispensable qui accompagne leur développement et leur utilisation, ainsi que l’infrastructure pesante qu’il faut pour les utiliser. Et si les inspecteurs ne parviennent pas à mettre la main sur ces éléments tangibles, ils sont parfaitement équipés pour en relever les traces.
Oui, parce que la fabrication et l’entreposage d’armes biologiques – à fortiori de moyens nucléaires – ont la particularité de laisser des traces difficilement délébiles dans le sol et sur toutes les infrastructures avec lesquelles ils ont été en contact. Lorsque l’on sait que les bâtiments susceptibles de servir à la fabrication et à l’entreposage de ce genre d’objets ont, dans leur quasi-totalité, été identifiés par les satellites américains et leurs avions espions, durant de longues années ; lorsqu’on sait que les plus suspects de ces bâtiments ont été visités, d’abord, de fonds en combles, par les inspecteurs et qu’ils n’y ont trouvé ni les matériels qu’ils cherchaient, ni les traces qu’ils auraient du laisser, en notre qualité d’analystes stratégiques ayant les quatre fers sur terre, cela nous amène à dresser un certain nombre de conclusions. Et ces conclusions ont l’avantage sur celles d’Hans Blix d’être définitives et partant, de faire l’économie de spéculations additionnelles.
L’Irak ne dispose pas de quantités massives d’armement non conventionnel, comme d’aucuns – y compris en Israël – en étaient persuadés avant l’envoi des inspecteurs. A ce sujet, il est encore nécessaire de comprendre, que l’emploi d’un armement de ce type implique l’existence d’une énorme logistique. Ladite logistique supposant le recours à une activité industrielle vivide, appelée à fournir les pièces indispensables à la construction de telles armes, à leur stockage, à les rendre opérationnelles, à leur transport et à leur entretien. A propos de l’entreposage et de l’entretien de moyens bactériologiques, chimiques, voire nucléaires, les experts en stratégie soulignent que les matériaux en question sont extrêmement délicats à traiter et que, faute d’un environnement adéquat, ils sont largement plus menaçants pour ceux qui les fourbissent que pour leurs éventuelles victimes. Lors, les éléments indispensables à ces fonctions sont volumineux, au point qu’ils requièrent la mise en œuvre de plans industriels à l’échelle d’un pays, et qu’ils ne sauraient avoir entièrement échappé à la vigilance des limiers de Hans Blix.
Les experts de ces types d’équipements – nombre d’entre eux lisent régulièrement la Ména en Israël, en France et aux Etats-Unis - se comptent par dizaines de milliers et ils savent exactement de quoi il en retourne. Il est impossible, inimaginable, de dissimuler l’infrastructure, les produits et le personnel nécessaire à la fabrication, à l’entretient et à l’opération de ces armes, dès lors qu’elles s’inscrivent dans une option utile conséquente dans un arsenal militaire.
Saddam Hussein ne dispose pas d’une telle option, et c’est là l’enseignement principal et définitif que nous déduisons de la mission de contrôle des spécialistes de l’ONU.
Est-ce à dire que l’Irak ne détient aucun moyen de destruction non conventionnel ? Certes non ! Mais cela signifie que le dictateur de Bagdad est devenu un bricoleur de la destruction massive, un artisan de la mort en gros, à l’inverse d’un industriel.
Les lacunes béantes dans la documentation qu’il a fournie à l’ONU, les vecteurs de charges chimiques vides, qui ont été trouvés en petit nombre par les inspecteurs, ainsi que les protocoles mis à jour au domicile de certains scientifiques de Saddam Hussein, suffisent à établir que l’Irak détient et entretient quelques cellules discrètes, quelques commandos pluridisciplinaires, capables de faire "un certain usage" de "certaines armes" de destruction massive dont il dispose en quantités restreintes. C’est également ce qui ressort du refus de la dictature irakienne de permettre l’interrogatoire de ses scientifiques en territoire neutre, hors de la présence de ses sbires. Ces interrogatoires, s’ils avaient lieu, permettraient assurément de connaître de l’état de l’arsenal non conventionnel restant à disposition de Saddam Hussein. De plus, si la connaissance de cet état est cruciale à la veille d’un conflit annoncé, la communauté internationale est fortement intéressée par le détail des projets antérieurs du régime de Bagdad. On est curieux de savoir jusqu’où l’Irak était-elle parvenue dans ses développements précédents, surtout en ce qui concerne ses projets nucléaires. On est plus que curieux de savoir quel emploi a été fait par les savants de Hussein de la technologie qui lui avait été fournie par la France, à la demande explicite de l’actuel président Jacques Chirac. Ces indications permettraient d’établir le degré de dangerosité – mesuré en termes d’années jusqu’à la réalisation de La bombe – qu’avaient atteint ces savants. Ces indications étant primordiales, tant il est vrai que le matériel humain et le savoir faire qu’il a acquis sont, de nos jours de grande prolifération de carburants atomiques, au moins aussi importants que l’aspect matériel des choses.
Au vu de ce qui précède, nous sommes en mesure d’affirmer que le régime irakien, sous divers prétextes, ne permettra pas l’interrogatoire des scientifiques ayant participé à ses projets de développement d’armements non conventionnels. En aucun cas !
C’est aussi le lieu de relever la qualité des services spéciaux et de la diplomatie irakiens. Dès le soir du 11 septembre 2001, nous annoncions que l’Irak avait activement participé aux attaques terroristes en Amérique. Depuis plusieurs mois, la CIA et le FBI sont parvenus à des conclusions semblables. Les centrales américaines ont atteint ces conclusions par le truchement de recoupements logiques (à l’instar des nôtres), par des bribes d’informations, accumulées au cours d’observations aériennes et par l’interrogatoire de soldats, de scientifiques et de hauts fonctionnaires ayant fait défection au régime de Saddam Hussein. Le bon fonctionnement des services secrets de Bagdad, son cloisonnement étanche surtout, ont empêché leurs homologues de Washington d’accumuler des preuves irréfutables quant à la participation de l’Irak aux attentats de New York et du Pentagone, tout autant que des indications utilisables, quant au nombre, à la sorte et à l’emplacement des moyens de destruction massive restant en Babylonie.
L’absence d’une profusion de moyens de destruction massive, en Irak, justifie-t-elle qu’on s’abstint de détruire le régime de Saddam Hussein ? La France, objet, hier, d’un cinglant désaveu public de sa politique d’opposition activiste au Président Bush, de la part des chefs de huit gouvernements européens, aurait-elle raison dans son obstination ?
Pour l’Administration U.S, de même que pour une majorité d’Etats européens, la réponse à cette question se fait par la négative et par les points de discernements suivants :
A. Les armes non conventionnelles ont ceci de particulier, qu’elles représentent une menace insupportable, indépendamment du nombre qui les constitue. Ainsi, des ogives remplies d’agents chimiques – du type découvert par les inspecteurs - pourraient coûter la vie à des milliers de soldats américains lors d’un conflit. Assemblées sur un missile balistique Scudd, elles peuvent tuer une multitude de civils à Tel Aviv, à moins que ce ne soit à Aman ou à Koweït City. Du point de vue des partisans de l’usage de la force contre Saddam Hussein, ces périls sont largement intolérables, et la considération de la portée tactique des armes à disposition du tyran est de moindre importance.
B. Le fait que Saddam Hussein continue à "ne pas collaborer" avec les représentants de l’ONU (même après les promesses faites à Hans Blix par les officiels irakiens) et qu’il tente de soustraire de leur attention des moyens militaires et des informations, constitue l’évidence de la dangerosité du personnage. Les pro interventionnistes sont ainsi persuadés, que si le dictateur n’est pas éloigné du pouvoir, il n’aura de cesse de réactiver ses programmes de dotation en armes non conventionnelles et ce, aussitôt que la pression internationale se sera un peu distendue. Pour les USA et leurs alliés, il est, aussi inconcevable de conserver indéfiniment une armada sur le pied de guerre, autant qu’il n’est pas envisageable de faire subir à la population irakienne les aléas d’un blocus, dû uniquement à la bellicosité de leur tourmenteur.
C. Le régime de Saddam Hussein est un incubateur instrumentalisé d’activités terroristes. Des camps – notamment celui de Park Salam, identifié par les coalisés – fournissent la main d’œuvre servant à la déstabilisation de la Jordanie, de Palestine, ainsi que des Etats de la péninsule arabique. Or les USA et leur président ont déclaré la guerre au terrorisme, qu’ils considèrent – après les évènements du 11 septembre – être la menace principale pesant sur leur pays.
D. A ces considérants de type sécuritaire direct s’ajoutent une interprétation de politique régionale : Aux yeux de Washington et de ses alliés, le Moyen Orient se trouve maintenu dans un cul de sac politique et le régime en place à Bagdad constitue un des piliers de cet immobilisme destructeur. Saddam Hussein fournit de l’argent aux organisations terroristes palestiniennes et surtout, un irremplaçable soutien logistique et idéologique, s’articulant sur la profession du jusqu’auboutisme. La théorie en vigueur, entre le Tigre et L’Euphrate, maintes fois répétée, c’est que la seule solution au conflit proche oriental passe par l’éradication physique de l’Etat d’Israël.
Pour George W. Bush et pour ses conseillers, le remplacement du dictateur par un régime démocratique-pro occidental permettra d’opposer un Axe du bien contre l’Axe du mal au Moyen Orient. De cette manière, les stratèges américains espèrent constituer une large barrière procédant de la Turquie, par l’Irak, la Jordanie et Israël, ceinture à laquelle seront associés les pays de la péninsule arabique, et, ultérieurement, le Liban. L’idée, sur les rives du Potomac, consiste à isoler les foyers d’extrémisme que sont l’Iran et la Syrie et à décourager les régimes qui seraient tentés par ce même extrémisme, qu’il soient d’obédience religieuse ou nationale, soit encore des deux à la fois.
Selon ces conseillers, après avoir fait une démonstration de force et de détermination en Irak, il suffira d’user d’arguments politiques, économiques et diplomatiques afin de ramener les Etats réfractaires à la raison. Washington entend ainsi amener la Syrie à une attitude constructive autour de la table de négociations avec Israël et à cesser l’occupation du Liban. Mais avant tout, la Maison Blanche entend donner suite au plan énoncé dans le déjà fameux discours du Président Bush, relativement à la solution du conflit israélo-palestinien. On admet, à Métula, que privés de bases arrières en Irak, poussés par l’Egypte à accepter un moratoire d’un an de leur Intifada, les Palestiniens n’auront plus que le choix de s’engager – très sérieusement cette fois – sur la voie de réformes fondamentales de leurs institutions, de leurs cadres et de leur fonctionnement. La voie existe, dans un Proche Orient débarrassé de Saddam Hussein, pour l’instauration d’une Pax Americana, basée sur l’acceptation du principe des "deux Etats pour deux nations" cher à Sari Nusseibeh à Abou Mazen et à Sami El-Soudi, vu que les électeurs israéliens ont – malgré le terrorisme perdurant – plébiscité à nouveau ce principe lors des élections de mardi dernier.
Hier, la Grande armée, aujourd’hui troupeau (de vaches), les analystes du parlement de Métula s’accordent pour penser, que le seul choix qui reste à Saddam Hussein, c’est celui de l’exil volontaire ou de la débâcle. C’est pour le lui faire comprendre, que les Etats arabes se sont lancés ce matin dans une nouvelle et intensive campagne de persuasion auprès de Saddam Hussein.
C’est, qu’à part la France, pour des motifs incompréhensibles et l’Allemagne, pour des raisons idéologique et historiques, la communauté des nations démocrates a compris, qu’avec Saddam Hussein, le monde évoluait à l’envers. A l’envers, vers plus de violence et de radicalisme national, para ethnique et religieux. Reste qu’en Allemagne, il existe quand même des médias intelligents qui mettent en doute le raisonnement de leur gouvernement…
Décidément, boudru d’bois, ça manque de vaches à Paris !
Par Toufiq (Toufiq) le vendredi 31 janvier 2003 - 21h47: |
bravo la douda,pas pique des vers.
Par Slim (Slim) le vendredi 31 janvier 2003 - 20h39: |
Non, mais j'ai vecu en tant qu'Americain pendant la guerre du golfe, les crises du proche orient, et avec une mere catholique et un pere musulman, dont ni l'un ni l'autre etait pratiquant. Figures-toi Breitou que l'intolerance m'a touche aussi.
J'etais toujours wild el barranyia, l'amarikani illi ma naarfoush aalih, ou ch'biha America hakka ou chbikom tikerhouna ahna l'aarab, etc. etc, et je peux t'assurer que je ne me sentais particulierement vise pendant les manif de 1991 lorsque les lyceens sont sortis en masse en support avec l'Iraq, et qui crois-tu etais la cible des attaques verbales et meme quelques unes physique de la part d'autre lyceens debiles>
Leelitik Zina
N'harik zine inchallah.
Par Printania (Printania) le vendredi 31 janvier 2003 - 20h37: |
Albert, que fais-tu là?
Je te croyais au théâtre, je t’ai cherché, puis j’ai humé tes effluves.
Tu mélanges tout ou quoi?
Tu n'as pas digéré le couscous-boulettes de ta femme?
Il ne faut jamais généraliser, c'est ma devise.
Cette brave Kimy nous relate ce qu'elle vit, comment des imbéciles la traitent, je la crois sans réserve.
Alors, d'après toi, tous les Tunisiens sont des imbéciles?
Et en France, ce n’est pas pareil ?
Tu mettrais tous les Français dans le même sac ?
Par Albert (Albert) le vendredi 31 janvier 2003 - 20h21: |
Excuse moi Slim....! T u ne connais rien...Tu n'as pas vécu là bas en tant de juifs parmi des arabes...après 1956.
Albert
Par Slim (Slim) le vendredi 31 janvier 2003 - 18h59: |
Je suis tres desole Kimy d'apprendre les circonstances dans les quelles tu dois travailler, mais je ne suis pas surpris de la chose. Ta confession n'est qu'un pretexte pour ces idiots, meme moi qui suis de religion musulmane, j'ai eu droit au lycee au meme traitement de la part de certains de mes camarades de classe (j'ai oublie leurs noms pour dire combien d'estime j'avais pour eux), car je suis moitie Tunisien, et ma religion ainsi que mon apartenance a la Tunisie etaient toujours misent en question. C'est vraie, la plupart du temps je fesais comme s'ils n'existaient pas ce qui les embettaient encore plus, mais des fois on en a ras le bole et on voudrait bien leurs donner une giffle ou un coup de poignt. Mais ce que je me suis toujours dit, c'est que ce pays m'appartient autant qu'eux, que je n'ai pas a choisir entre un pays ou un autre, mon amour est double et non-pas partage, et que si cela les embette, qu'ils aillent au diable, je n'ai pas a me preocuper de leurs petites mesquineries.
L'ignorance n'a pas de limites, leurs paroles blaissantes sont issues de leurs ignorance, leur mauvaise education, etc. je peux t'assurer que leurs femmes sont aussi mal-traitees, une personne qui manque de respect et d'appreciation, en manque dans tous les domaines de la vie et avec toutes les personnes differentes d'elle-meme. Je parle dans ce cas des hommes, mais les femmes peuvent etres aussi virulentes des fois.
Si ces gens sont pratiquants comme tu le dis, reponds leurs en disant "Inna Khalaqnakom Chu'uban wa Qaba'ila lita'aarafou" ce qui veut dire " nous vous avons crees peuples et tribus differentes pour que vous vous rencontrer et vous vous connaissez" ou bien tu peux leur dire "Lakom Dinoukom wa lia Dine" (un passage du coran qui dit" vous avez votre religion, et j'ai la mienne", Basta.
Je ne vis plus en Tunisie, mais j'avoue qu'a chaque fois que j'entends une telle histoire, je ressens de la peine car je connais le sentiment d'exclusion, meme si c'est une exclusion partielle. Ces ignobles font tord a la Tunisie, aux Tunisiens, aux autres et a eux meme, et ils ne le regrettent meme pas: c'est ce que l'on appelle la "Zebla, la ouahra ou la q'dar". La situation actualle dans le monde ne fait qu'augmonter les prejuges des deux cotes et creuse de plus en plus une fosse entre nos deux communautes. Je ne dis pas que c'est une excuse, rien n'excuse un tel comportement bas. Saches que je suis de tout coeur avec toi, que la Tunisie t'appartient autant que tout autre personne vivant sur cette terre, et que malgre le sense d'isolement que tu puisses resssentir par moments, ils y a des milliers et des milliers de gens comme toi qui aiment la vie, la convivialite, les kifs Tunisiens, et qui n'attendent que la reconcilation et la paix chez nous et ailleurs.
Leeltik Zina et Chabbat Shalom
Par Victoria (Victoria) le vendredi 31 janvier 2003 - 18h56: |
Kimy,
Vous n'embêtez personne, au contraire ! Votre témoignage est précieux. Il montre à travers votre expérience, le quotidien d'un juif en Tunisie, pays qu'une mythologie tenace qualifie de "terre de tolérance" !
Par Email (Email) le vendredi 31 janvier 2003 - 18h37: |
nom : Bassan
Votre nom vient de la ville de Bassano. Bassano est répandu en Italie.
Bassani est le nom d'un grand écrivain italien, né à Ferrare, Giorgio Bassani, auteur du Jardin des Finzi-Contini.
Lionel Lévy (auteur de "La Communauté Juive de Livourne" et "La Nation Juive Portugaise")
Par Mena (Mena) le vendredi 31 janvier 2003 - 18h12: |
Par Wnes (Wnes) le vendredi 31 janvier 2003 - 15h31: |
La Douda ( Agence De Presse Alternative ) :
Guerre ou Paix ? La guerre est-elle ancrée au fond de la nature humaine ?
Constat que la guerre existe partout, et semble une constante de l’histoire humaine, ferait-elle partie de la nature humaine ?
Problématique : la nature profonde de l’homme est-elle ou non belliqueuse ? Opposition de deux thèses : ou bien l’homme est fondamentalement bon, et la guerre constitue une erreur (mais récurrente !) ; ou bien il est agressif, et la paix doit lui être imposée.
Si la guerre était comme « maladie du corps social » : dans ce cas, elle n’a que des causes factuelles, qu’il devrait être facile d’éliminer.
Dans la Paix d’Aristophane : les paysans de toute la Grèce haïssent la guerre ; elle n’est le fait que de politiciens véreux et de marchands d’armes, avec la complicité des devins. Les causes en sont dérisoires et il devrait être facile d’en venir à bout – ce que montre la pièce d’Aristophane : finalement, la Paix est ramenée sur terre, dans l’allégresse générale.
Cette Paix n’est pas une après-guerre : elle est tout simplement le retour à la normale, la vie civile, conçue comme un âge d’or où l’homme est tout entier occupé à faire ripaille, à s’amuser, dans une société harmonieuse et sans conflit.
On y retrouve cette idée dans le « mythe du Bon Sauvage » au XVIIIème siècle : Diderot décrit les peuples primitifs comme vivant en harmonie, sans conflits internes, sans guerre, ne se battant que contre des agressions extérieures; pourtant, des voyageurs comme Bougainville avaient décrit les guerres incessantes entre tribus…
Une telle conception a une conséquence : la lutte pour la paix se limite à la dénonciation des « princes » ; il suffirait donc, de changer de régime politique pour que la paix s’installe…
La guerre comme inhérente à la nature humaine :
D’autres philosophes, comme Freud, ou Kant avant lui, sont moins optimistes : la guerre fait partie de la nature humaine, qu’il s’agisse des individus ou des États; la seule existence d’autrui constitue à elle seule une menace, mais à vouloir la parer, on va droit à la guerre, Jules César « Si Vis Pacem Parabelum… Si tu veux la Paix prépares la guerre !… «
L’homme ne peut ni se passer de ses semblables, ni vivre pacifiquement avec eux.
Hugo semble donner raison à une telle image : violence gratuite, de part et d’autre, chez les Vendéens (au nom de Dieu) comme chez les Républicains (au nom d’un idéal humaniste !) ; et même les enfants, l’innocence même, livrés à eux-mêmes, se livrent avec délectation aux joies de la destruction.
Enfin, même chez Aristophane, à y regarder de près, le tableau est inquiétant : les Dieux ont fini par fuir, dégoûtés par l’acharnement des Grecs à se battre – Voire également l’Ancien Testament où les exemples foisonnent « Repentire d’avoir crée l’humanité « , et l’on peut penser que la seule influence de quelques politiciens n’y suffisaient pas… Et même dans la reconquête de la Paix, les dissensions demeurent; certains, pourtant pacifistes, seraient prêts à trouver juste la loi du Talion, quand c’est autrui qui la subit !
Faut-il donc renoncer à la Paix ?
Les trois auteurs sont d’accord pour nous laisser une lueur d’espoir :
Aristophane montre le triomphe du bon sens et de la solidarité.
Hugo multiplie les signes positifs : la figure de Michelle Fléchard et de ses enfants, qui parvient par son innocence à vaincre les instincts guerriers : elle sera recueillie par des soldats républicains, et ses enfants seront sauvés par Lantenac ; ce dernier, à la fin du roman, fait assaut d’humanisme avec Gauvain – comme si leur opposition idéologique pouvait être transcendée par des valeurs supérieures ; enfin, le dernier discours de Gauvain montre la voie d’une société réconciliée et humaine.
Kant n’est pas si idéaliste ; mais il considère que, de même que les individus sont contraints, par leur agressivité même, d’inventer une société civile qui leur permette de vivre ensemble, de même, les États seront contraints, à terme, d’inventer une « société des nations » fondée sur la justice, le droit et la raison.
Conclusion :
La guerre, l’agressivité font probablement partie de la nature humaine; mais l’homme porte aussi en lui les germes d’une paix future : la nécessité où il se trouve de cohabiter avec autrui, et aussi la raison et l’humanité, qui lui permettent parfois de transcender les conflits.
La Douda
Par Victoria (Victoria) le vendredi 31 janvier 2003 - 14h00: |
“La France critique les Etats-Unis sur l’Irak, mais elle fait la même chose en Afrique. Elle donne des leçons au monde entier, mais est incapable de veiller sur son pré carré”, rigolent Américains, Asiatiques et... Européens »
Lire cet article du quotidien ivoirien : Fraternité Matin
http://www.revue-politique.com/6_01_06293.htm
Par Kimy (Kimy) le vendredi 31 janvier 2003 - 12h47: |
Les infos suffisent pour déclencher la vague de provocation et d'insulte !!! Tous savent de quelle confession je suis ... je ne m'en cache pas ( alors assumes me dirait ma mère !)... Et jusqu'à il y a dix minutes ... j'ai eu droit à un "aouthou belleh mine cheitan .....etc" ... Je n'ai pas le choix ... je vis et continuerai à vivre ici ... mon ex-mari est en France ... et moi je garde mes enfants et doits bosser pour ça !
Enfin ... c'est pas grave ... c'est juste un petit moment d'amertume ... je ne veux embêter personne avec mes histoires !
Par Wnes (Wnes) le vendredi 31 janvier 2003 - 12h30: |
Pour Kimy.
Quand tu annonces “J’ai droit à une provocation toutes les minutes … avec tu n’as rien à faire tu es minoritaire si ça te plaît pas … pars ! « Sans parler du reste…
Pourrais-tu préciser les circonstances, afin de nous éclairer.
Merci d’avance.
La Douda
Par Kimy (Kimy) le vendredi 31 janvier 2003 - 11h44: |
Avec qui d’autre que des tunisiens d’origine puis-je en parler ? ! Je suis au bureau à Tunis … et j’ai envie d’hurrrrrrrrrrrrler … J’ai droit à une provocation toutes les minutes … avec tu n’as rien à faire tu es minoritaire si ça te plaît pas … pars !
Parfois, je m’en fous … d’autre fois, un peu fatiguée, ça m’épuise … je réponds des fois et d’autres fois … je me contente de chanter … « Khaï …khaï …khaï … ken am yehoud khaï …….. » … ça les met plus en rognes … surtout qu’ils sont tous très pratiquants et de plus en plus d’ailleurs ! ! ! ! Combien de temps je vais tenir avec cette pression … I have no idea ! ! !
Mais venir sur ce site me soulage … je suis moins seule … moins marginale en tout cas !
Je prône l’amour du prochain parce que je vis la haine à tout instant … là j’ai eu droit … « Si jamais les arabes s’unissent et qui font la guerre aux juifs … on commence par elle ! hahaha » et ils trouvent ça drôle ! Je suis qualifiée de satanique … de démoniaque …etc.
AHEIN … j’en ai marre … mais ce soir c’est shabbat … je vais me reposer … me ressourcer et demain … ça sera un autre jour !
Merci mes amis d’exister … shabbat shalom
Par Email (Email) le vendredi 31 janvier 2003 - 07h25: |
Sonia Koskas Conteuse 1, rue du Général Lhérillier 95120 Ermont Tel : 01 34 13 89 00
Madame, monsieur,
Je vous prie de trouver ci-dessous les dates de mes prestations publiques de mars à juin 2003 actuellement disponibles. (en gras, mes spectacles de contes judéo-arabes)
En espérant vous rencontrer lors de l’un de ces spectacles, je vous prie d’agréer, madame, monsieur, mes meilleures salutations.
- Mercredi 5 mars 2003 à 15 heures : Les histoires de la Toute Petite Bonne Femme (Contes pour les enfants de 5 à 9 ans). Médiathèque de la Ferme Ste Geneviève à Chessy – Marne –la -Vallée. Tel : 01 60 43 80 80
- Mercredi 19 mars 2003 à 21 heures : Chlimou, qui parlait aux oiseaux (contes juifs de Tunisie et d’ailleurs) Contes et musique, avec Maurice Delaistier (violon et guitare) La vieille Grille 1,rue du Puits de l’Ermite 75005 Paris Tel : 01 4477 07 22 11
- Samedi 12 avril 2003 à 16 heures : La coquille d’œuf (Contes du Maghreb) Public familial (enfants à partir de 6 ans.) Festival Terra Incognita, médiathèque Diderot, Place Le Meut 44400 Rezé. Tel : 02 40 13 44 01
- Vendredi 26 avril (soirée) : Contes du Maghreb (contes en appartement – Production Théâtre de Corbeil Essonne)
- Samedi 3 mai à 18 heures : Contes à pleines dents (contes de gourmandise) Public familial (enfants à partir de 6 ans.) Bibliothèque Lucie Aubrac 15, rue Eugène Berthoud 93400 St Ouen. tel : 01 49 21 01 53
- Mardi 6 et mercredi 7 mai à 22 heures : De Salomon à Zoubeîda – Contes juifs de Tunisie. L’Ogre de Barbarie, 13, rue Claude Tillier 75012 Paris. Réservation : 01 43 70 57 92 (repas à 20 heures 15, non dissociable du spectacle)
- Mardi 13 et mercredi 14 mai à 22 heures : Chlimou, qui parlait aux oiseaux (contes juifs de Tunisie et d’ailleurs) Contes et musique, avec Maurice Delaistier (violon et guitare) L’Ogre de Barbarie, 13, rue Claude Tillier 75012 Paris. Réservation : 01 43 70 57 92 (repas à 20 heures 15, non dissociable du spectacle)
- Du 15 au 24 mai : participation au festival Coqueliconte en Limousin (programmation en cours) Renseignements : ALCOL - Centre régional du livre en Limousin (Franck Villemaud) 34 rue Gustave-Nadaud, 87000 Limoges Tél. : 05 55 77 49 99 / Fax : 05 55 10 92 31 / Mail : coquelicontes@yahoo.fr
- Mercredi 11 juin à 10 heures 30 et à 14 heures 30 : De Tunis à Pointe à Pitre (Contes juifs et créoles) avec Suzy Ronel.. Bibliothèque de Gonesse. 4, rue St Nicolas, 95500 Gonesse. Tel : 01 34 53 93 67.
- Samedi 14 juin : Journée festive « Quartier en contes, cité en fête » Renseignements : Centre Georges Brassens, 4bis, rue Henri Dunant 60100 Creil. Tel : 03 44 24 93 00
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le vendredi 31 janvier 2003 - 06h53: |
Plusieurs de mes amis me demandent comment je vois la paix entre Israéliens et Palestiniens. Avant de dire comment je la vois, je dois dire que la situation d'aujourd'hui est différente de la situation que nous avons eue dans les années 40 et 50.
Dans les années 48 - 49 les leaders arabes n'avaient pas de vision pour trouver un modus vivendi avec les Israéliens. Ils avaient choisi la guerre. Evidemment que la guerre, quoiqu'elle n'était pas désirée par les Israéliens, leur convenait, puisqu'ils pouvaient avec cela réaliser le rêve de 2000 ans. Malgré que dans les années 40 et par la déclaration d'indépendance nous avons accepté une patrie pour les Juifs avec une carte territoriale avec des frontières ridicules et inpensables.
Je ne crois pas que de nos jours, chercher qui avait raison et qui avait tort avancerait les choses, mais il y a des fait que les deux parties en eux-mêmes reconnaissent. Les deux savent qu'il peuvent se détruire l'un l'autre ou vivre ensemble, avec la seule différence que si les Israéliens détruisent les Palestiniens, ils auront à faire avec d'autre pays arabes, qui viendront au secours de leur frères, mais si les Palestiniens détruisent les Israéliens, ceux-ci n'auront personne sur qui compter.
Jusqu'à la deuxième guerre mondiale, les Juifs n'étaient jamais prêts à se battre, malgré que leur existence était difficile parmi les peuples et qu'ils étaient assaillis par une nation ou une autre, Le danger d'une extermination planifiée comme celle des Allemands n'existait pas. La deuxième guerre mondiale a appris aux Juifs qu'ils ne devaient compter que sur eux-mêmes pour survivre. Je suis convaincu que n'importe quel Juif et n'importe quel Israélien serait prêt à la paix, s'il savait que son existence était assurée. Si les Palestiniens et les Arabes arrivait à cette même conclusion, la possibilité de paix existerait.
Quant à la question, comment je voix la paix entre les Israéliens et les Arabes, entre les Juifs et la Palestiniens, je ne trouve pas un modèle applicable ni en Europe, ni en Amérique ou même en Afrique ou en Asie, car la situation d'Israël est unique. L'histoire, nous a montrait qu'un peuple avait toujours poussé un autre pour survivre.
Le modèle d'Oslo a été un modèle courageux mais son résultat a été désastreux pour l'un et pour l'autre, malgré le désir d'une grande partie des deux peuples aurait aimé vivre en paix. Hélas, je ne vois pas une solution tant que les deux peuples ne reconaissent pas la culture et la façon de vivre de l'autre et ne s'abstiennent d'imposer la leur, mais, comme a dit Ben Gurion: "Celui qui ne croit pas aux miracles n'est pas un réaliste."
Par Admin (Admin) le samedi 01 février 2003 - 01h44: |