Par Admin (Admin) le jeudi 06 février 2003 - 05h35:

Par Biscuit (Biscuit) le mercredi 05 février 2003 - 14h28:

Interview de Guy Millière, par Mohamed Ibn Guadi
Guy Millière , Historien, économiste et juriste, est également responsable de formation à la Banque de France et expert auprès de l’Union Européenne.
EXTRAIT
Tout récemment, la Libye à été nommée, pour un an, à la présidence de la commission des droits de l'homme de l'ONU, grâce au vote d'une large majorité de 53 Etats favorables à un telle initiative. Comment l'ONU en est-elle arrivée là ?

L’ONU, de nos jours, n’a plus rien à voir avec l’ONU de 1948. L’accession à l’indépendance de pays anciennement colonisés, qui ont glissé vers la dictature et la corruption, fait qu’aujourd’hui, les démocraties de type occidental y sont minoritaires. Une majorité peut toujours se dégager automatiquement pour voter le texte inepte de n’importe quel satrape. Le Conseil de Sécurité est un frein au n’importe quoi, mais n’est pas représentatif du monde contemporain. Le principe : un pays une voix va de pair avec un financement qui fait que les pays les plus prospères donnent des sommes énormes, que divers corrompus indigents peuvent se partager ensuite. L’ONU est ubuesque et sans légitimité. Il faudra finir par s’en apercevoir. La commission des droits de l’homme inclut des pays tels que la Syrie et le Soudan, 'exemplaires' en termes de droits de l’homme, mais plus les Etats-Unis, qui en ont été expulsés voici un an. La commission chargée du désarmement devrait bientôt être présidée par l’Irak. On a l’impression d’un monde orwellien, où les slogans pourraient être "la paix, c’est la guerre", "la liberté, c’est l’esclavage". Il serait temps de refonder une organisation politique internationale digne de ce nom. La crise irakienne en donnera peut-être l’occasion. Le plus vite sera le mieux. Des pays comme la France, qui ne sont presque plus rien au plan planétaire, tiennent, bien sûr, à sauver l’ONU. C’est le dernier endroit où ils peuvent croire et faire croire encore qu’ils sont une grande puissance.

Les Etats-Unis ont protesté énergiquement contre l’accession de la Libye à la présidence de la Commission des droits de l’homme en faisant savoir, haut et fort, que cette présidence ne fera que discréditer cette instance. Faut-il parler de discrédit ou de la fin de l'ONU ?

Comme je viens de le dire, il y a déjà tant de discrédits qu’il serait temps de dire que "le roi est nu". L’ONU survivra peut-être, mais je ne lui accorde pas une longue espérance de vie. Si elle survit, ce sera comme une fiction, à laquelle les puissances qui comptent n’accorderont ni importance ni crédibilité.

http://www.reinfo-israel.com/documents/showthread.php?threadid=3757

Par Henri (Henri) le mercredi 05 février 2003 - 09h33:

La depouille d'Ilan Ramon a ete trouvee.
Il sera enterre la semaine prochaine en Israel.

Par Mexico (Mexico) le mercredi 05 février 2003 - 08h56:

Henri,
La foi et le doute sont totalement incompatibles.
HODECH ADAR SAMEAH!!!
Yael

Par Mexico (Mexico) le mercredi 05 février 2003 - 08h33:

A Emile,

IL N'Y A PAS DE MEILLEUR MOMENT POUR ETRE HEUREUX
QUE MAINTENANT

Si ce n'est pas maintenant, alors quand?
La vie est pleine de "apres"
C'est maintenant
Qu'il faut cherir la vie.
Le temps n'attend pas...
Alors pourquoi se dire:
Quand je serai grand,
Quand je finirai l'universite,
Quand je serai amoureux,
Quand je trouverai du travail,
Quand je me vais me marier,
Quand j'aurai des enfants,
Quand ils partiront de la maison,
Quand je perdrai ces 10 kilos,
Vendredi soir,
Dimanche matin,
Au printemps,
Cet ete,
A l'automne,
Cet hiver,
Quand je ne serai plus la...
Il faut travailler
Comme sans avoir besoin d'argent,
Aimer
Comme sans avoir jamais ete blesse,
Danser
Comme si personne ne nous voyait.

Le bonheur c'est un trajet,
Pas une destination.

Yael

Par Admin (Admin) le mercredi 05 février 2003 - 08h21:

Par Henri (Henri) le mercredi 05 février 2003 - 08h17:

Cher Emile Chalom.

Tu as bien raison de dire qu'il faut parler d'amour, mais a cela je reponds qu'il y a un temps pour chaque chose.
Lorsque le grave danger actuel qui pese sur nos vies sera passe, nous seront les premiers a parler du passe,et de notre "belle" vie avec nos voisins d'antan.

Yossi Chalom

Je pense qu'avant de demander a la France de proteger les juifs de Tunisie et du Maroc en cas de conflit avec l'Irak, il faudrait dabord proteger les Juifs de France et d'Europe qui seront certainement la cible facile des islamistes.
Les forces de l'ordre seront tres vite depassees par les evenement et les degats risquent d'etre tres lourds.
J'espere me tromper, mais je ne me fais pas trop d'illusion.

Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mercredi 05 février 2003 - 05h27:

Mes chers enfants (si vous me permettez de vous appeler ainsi comme on le dit chez nous "Ya Ouladi" ) Sibyle, Mexico, Uzan,Benzarti et tous les harissiens qui me lisent. Vos gentils mots me touchent profondément et me rendent humble et reconnaissant. C'est avec plaisir que je reprends tous les jours le clavier de mon ordinateur pour partager avec vous ce qui est sort spontanément de mon coeur. "Rabi Ia'yechkoum" que Dieu vous garde.

Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mercredi 05 février 2003 - 04h56:

Par Mexico (Mexico) le mercredi 05 février 2003 - 03h40:

Chimon, fils de Raban Gamliel a dit:
Toute ma vie j'ai grandi entre les Sages et je n'ai trouve pour la propre personne rien de meilleur que le silence; ce n'est pas l'etude sinon la pratique le principal; et quiconque qui s'excede dans le langage amene au peche.

PIRKEI AVOT I-17 (PINCIPES DE NOS PERES)

Par Biscuit (Biscuit) le mercredi 05 février 2003 - 03h05:

Texte de Yossi sur {http://www.antisemitisme.info/,http://www.antisemitisme.info/}

"Je rumine et fulmine devant le déshonneur et la lâcheté de nos dirigeants et de nos peuple, des français des anglais des belges des suédois, des russes, des italiens, des... Ils nous parlent de droit, ils nous disent vous n'avez pas le droit de vous défendre, de pourchasser les terroristes, vous n'avez pas le droit sauvegarder votre eau, l'eau qui coule sur vos terres, sous votre terre, vous n'avez pas le droit de coloniser la Judée-Samarie, vous n'avez pas le droit d'exporter vos conserves, vos fruits, vos vins, vos livres. Mais de quel droit nous parlent ils ainsi ? Oui nous avons le droit de vouloir retrouver notre maison, de vouloir la reconstruire, ce droit c'est l'histoire qui nous l'a donné à chaque instant, quand nous avons été déportés de nos terres par les rois d'Assyrie, quand nous avons été chassés par les empereurs romains, quand, éparpillés aux cœur des nations étrangères, nous avons été décimés dans nos villages par les croisés, pogromisés par les russes, par les polonais, quand nous avons été déportés dans des wagons plombés, pour être exterminés, par les allemands, quand nous avons été dénichés, chassés, dénoncés par la police française, par la police belge, quand, pour survivre, il fallait arracher de notre poitrine cette marque devenue d'infamie alors qu'elle est notre bouclier. Nous avons le droit à notre terre, à toute notre terre de la Méditerranée au Jourdain du Liban au Sinaï. Nous avons le droit de nous battre pour la reconquérir, pour effacer l'outrager des siècles de peur de misère de crainte. Nous avons le droit de nous battre contre celui qui veut nous détruire, encore. Nous avons le droit de planter notre drapeau partout sur la terre d'Israël, d'y bâtir des colonies, oui des colonies, des villages d'y faire pousser des orangers, d'y cultiver l'olive, d'y planter des usines à microprocesseur, d'y faire pousser des universités, d'y enseigner la physique et la chimie et la littérature, d'y poser des yeshivas, d'y étudier la loi, d'y allumer des menoras, de poser des mézouzas au chambranle de nos portes. Nous avons le droit de bâtir nos maisons d'où nous avons été chassés, il y a si longtemps. Nous avons ce droit pour toutes ces longues années sous le joug, pour avoir été les youpins des uns, les dhimis des autres, en terre d'Islam. Il fallait baisser la tête, abjurer ou être brûlés, allumer les bougies de chabat dans un placard pour ne pas que la lumière, notre lumière, nous dénonce à l'inquisiteur d'Espagne. Ce droit d'exister, qu'encore vous nous reprochez, nous l'avons payé, par notre temps, notre argent, nos larmes, notre sang, nous vous l'avons payé à vous tous. Et les quelques accalmies survenues de ci de là n'ont jamais été autre chose que l'annonce d'un prochain orage. Vous nous dites : cela n'excuse pas, mais qu'est-ce qui vous excuse vous ? Vous nous parlez de droit et je vous parle de votre devoir : vous nous devez notre terre, vous nous devez, vous, des excuses, vous nous devez l'humilité, la compassion, le regret. Vous nous devez de ne plus faire envoyer vos terroristes exploser nos enfants, nos femmes, nos pères nos mères. Vous nous devez de ne plus enseigner et faire enseigner la haine contre nous. Vous nous devez de comprendre, d'accepter que notre peuple mérite sa terre et toute sa terre, qu'il est honteux de vouloir la lui déchirer encore, le dépecer de nouveau, d'un bout de rien où il n'y a ni pétrole ni diamant, ni or ni argent, seulement la valeur que nous lui donnons par notre travail enfin retrouvé. Juif fermier, juif ingénieur, juif ministre au milieu d'autre juifs ministres, juif instituteur, juif restaurateur dans un kiosque au bord de la plage. Juif général et colonel et soldat et soldate. Nous sommes le peuple juif enfin retrouvé, redevenu entier, et vous voudriez nous y faire renoncer. Notre avenir est ici, et c'est ici que chaque vendredi soir, début de chabat, nous dressons la table séculaire allumons les bougies bénissons le vin du kidouche, partageons le pain, comme notre tradition nous l'enseigne, et comme nous l'avons toujours fait, bien avant que l'appreniez de nous. Chacun le fait ou ne le fait pas mais personne n'a plus peur, ni honte. C'est ici que je porte ou ne porte pas la kippa, c'est mon choix, pas le votre. C'est ici, dans nos écoles, que nous apprenons notre histoire, oui la notre. Nos rois ne s'appelaient pas Saint Louis, Louis XI ou Bonaparte, il s'appelaient Saül, David ou Salomon, nos ancêtres n'étaient pas gaulois mais hébreux. Oui, c'est notre droit et c'est votre devoir de le respecter, enfin.

Et notre devoir ? c'est d'y arriver. C'est d'établir notre loi sur chaque parcelle de notre terre d'Israël libérée.

Yossi

Par Wnes (Wnes) le mercredi 05 février 2003 - 01h40:

La Douda : ( Agence de presse alternative )

Peut-on être à la fois sage et ignorant ?

"Sage":

Est dit sage, soit celui qui occasionnellement prend une décision pondérée, réfléchie, soit celui qui vit dans la sagesse.

Dans le terme de sagesse on entend une conduite raisonnée, un certain art de vivre qui en toute chose se situe dans le juste milieu entre les extrèmes. La sagesse suppose ainsi que la vie est vécue en accord avec le raison ; c'est en ce sens que l'on oppose sagesse et et folie.

L'opposé de la sagesse c'est l'outrance, la démesure, le dérèglement, l'excès, le mépris de toute raison, la folie. Il faut donc distinguer une conduite sage, du "sage". Il est bien facile de prétendre que les sages, cela n'existe pas ; mais on sait bien ce que peut représenter une conduite droite et intègre, car nos remors nous disent bien souvent qu'en telle occasion, nous aurions pu agir avec plus de sagesse et moins d'emportement ou de précipitation.

Nous voyons autour de nous, dans la haine et la violence, combien la sagesse fait trop souvent défaut aux hommes. Nous savons que c'est justement par cette sagesse que l'homme redevient humain, au lieu d'être bestial et cupide. Seulement, il est clair que la conduite sage relève de la pratique, on ne voit pas quelle rapport elle entretient avec la connaissance, s'il y a une sagesse théorique.

"Ignorant"

La connaissance s'oppose à l'ignorance, mais il y a plusieurs valeurs à distinguer, car trop souvent confondues. Est dit ignorant:

Celui qui "n'est pas au courant" de telle ou telle chose, de tel ou tel fait. A l'ignorant s'oppose celui qui est "au courant" ou "branché". On ignore par exemple la date de la signature de tel traité, le montant des gains du loto, ou le nombre des morts que cause la guerre, le crime...etc. L'ignorance porte ici sur des faits, elle est très empirique. Serait-je plus sage d'avoir accumulé tout le bric à brac de culture nécessaire aux mots croisés ? Si c'était vrai, il y a longtemps que la télévision, ou le Web, en bombardant les spectateurs d'informations en tout genre aurait fait des sages. On peut être ignorant d'un certain domaine et il est clair que personne ne peut être savant dans tous les domaines du savoir. Mais est-ce nécessaire à la sagesse ?

C'est aussi celui qui est inculte, qui n'a pas fait d'étude, qui est illettré, ou analphabète, celui à qui manque instruction et éducation. Cette ignorance est-elle compatible avec une certaine simplicité de mœurs proche de la sagesse ? voire Rousseau et le bon sauvage.

C'est aussi celui qui croit savoir, alors qu'il ne fait que se payer de mots et n'a en fait qu'une vague opinion ou une croyance confuse sur ces choses qu'il affirme. L'ignorance est alors ici compatible avec un pseudo-savoir, celui des opinions. Elle implique aussi une absence de claire conscience des limites de nos propres connaissances. Comment un pseudo savoir pourrait-il nous guider pour bien vivre? Comment, en nous trompant nous même, pourrions-nous, dans notre suffisance, être sage ? voir Socrate et les sophistes.

C'est aussi celui qui ne se connaissant pas lui-même, ne connaît pas la Réalité de la vie et se trouve constamment abusé par son ignorance (avidya) et en proie à des illusions. Par ignorance il prend le faux pour le vrai, le relatif pour l'absolu. Ici la signification est plus métaphysique. L'ignorance est très intimement liée à absence de connaissance de soi. Le rapport avec la sagesse est ici très étroit.

Enfin, on peut en un sens dire aussi que l'ignorant c'est aussi l'état de l'enfant qui est innocent et ne connaît rien, parce qu'il est dans l'insouciance, plein de naïveté et de candeur. Il peut y avoir en celui qui conserve l'innocence, une grande sensibilité et une absence d'égoïsme qui spontanément s'éloigne de ce qui est mal.

"peut-on... être... à la fois ?"

Cette question pose le problème de la comptabilité de la sagesse et ignorance dans l'unité de l'existence humaine. "Peut-on ?" implique "est-ce pensable?" ou "concevable ?", "n'est-ce pas contradictoire ?". Il faut être attentif à la forme d'alternative dans la question posée. Elle sous entend une très nette opposition. Il faudra la mettre en valeur et chercher si la conciliation est possible.
L'alternative nous indique aussi deux solutions qu'il faut analyser pour elle-mêmes en profondeur et non pas une seule au dépend de l'autre.

Problématique:

L'accumulation de savoir n'engendre-t-elle pas la confusion ? Le savoir technique par exemple, peut-il nous faire avancer en direction de la sagesse ? La valeur de la culture est au cœur du débat. Les têtes bien pleines ne font pas pour autant les têtes bien faites. Mais où se situe la différence ?

La culture n'est jamais un remplissage d'informations, y compris les informations scientifiques. Elle est bien plutôt formation de l'intelligence qui a en vue la compréhension de ce qui est. Mais quel est le contenu d'une connaissance qui favorise la compréhension ? On répondra peut être que c'est une prétention de philosophe que de dire que c'est à la philosophie de s'en charger et que la culture technique en est tout à fait capable.

Mais tant que le savoir vise à la maîtrise d'un domaine limité, du monde, de la pratique, on voit mal comment il pourrait comporter en lui la valeur englobante d'une sagesse. Il y a dans la sagesse une maîtrise de soi, non pas du monde, une connaissance des fins qui n'est pas d'abord celle des moyens.

Quelle type de connaissance est donc essentielle à la sagesse ? N'est ce pas celle qui ne se contente pas de fournir une instruction mais pourvoit à l'éducation véritable ?

C'est justement là qu'il y a peut être une valeur de reconnaissance de l'Inconnu. Il est bon de savoir reconnaître ses limites, de garder humilité devant l'infini en reconnaissant son ignorance. Certes un illettré peut posséder une forme de sagesse acquise par l'expérience et, au contraire, l'érudit, celui dont la tête est farcie de science, peut ne pas vivre en sage.

Cependant, n'importe quelle sorte d'ignorance n'est pas favorable à la sagesse. On ne voit pas pourtant quelle sagesse pourrait sortir de l'ignorance au sens général du terme. L'inculture, la régression une vie instinctive et animale ne prépare pas la sagesse. Avoir conscience de son ignorance est chose différente, car dans ce creux intérieur naît le désir sincère et humble de connaître.

Il faut mettre en cause une conception naïve de la sagesse. Le sage n'est pas là pour donner, comme le prodige de la mémoire, des dates et des informations sur tout. Cette omniscience est naïve et sans intérêt. Fort peu de connaissance conduisent à la sagesse, et même peut être une seule: la connaissance de soi.

L'exercice constant de la lucidité, l'éveil de l'intelligence à soi-même vont avec un dépouillement constant vis-à-vis des opinions toutes faites, des réponses hâtives et tout ce que l'on considère comme allant de soi. Un esprit qui se contente d'explications toutes faites est un esprit qui s'endort. La sagesse est dans la lucidité en mouvement qui ne dégénère pas dans un dogmatisme.

L'ignorant ne sait pas qu'il est ignorant, il n'est pas conscient de lui-même, conscient de son impuissance. Il ne sait pas ce qu'il veut, ce qui est susceptible de le satisfaire. Il ne sait pas diriger sa vie, et quand il ne croit satisfait, c'est de l'autosatisfaction de "l'imbécile heureux" ; car l'anesthésie de l'intelligence peut aller avec un mutisme béat, et une auto-satisfaction vide, ce n'est pas ce qui permet de bien vivre.

L'esprit ne devient profond que quand il a perdu sa suffisance, quand il se fait vide de contenu et que de la profondeur de son silence, l'interrogation jaillit. Mais ceci ne peut s'accomplir qu'en pleine conscience. Beaucoup savoir n'apprend pas à penser. La lumière naturelle de l'intelligence brille d'autant mieux que sa clarté n'est pas oblitérée par les voiles de préjugés que l'on interpose entre elle et les choses mêmes.

Une véritable éducation doit en un sens permettre de désapprendre pour voir par soi-même plus clairement. C'est la signification du doute et de la mise entre parenthèses des opinions.

La Douda

Par Sibylle (Sibylle) le mercredi 05 février 2003 - 01h13:

Cher Emile
Ce que tu viens d’écrire correspond très certainement à la vocation de ce site, Sibylle qui appartient encore à cette jeunesse, te demande de nous ouvrir ton cœur et de nous faire partager tes tendres souvenirs, tes secrets et ton savoir.
Bien à toi.

Par Mexico (Mexico) le mardi 04 février 2003 - 23h33:

Si se souvenir c'est revivre, alors gardons aux archives les mauvais moments.
FROM NOW ON

Par Mexico (Mexico) le mardi 04 février 2003 - 23h21:

Cher Emile,
Je me permets de repeter votre phrase:
"Je veux bien partager les souffrances de mes freres mais je ne crois pas qu'en repetant constamment le mal qu'on se guerit des mauvaises experiences".
Ce posivitisme a mon avis est capable de faire fondre toutes les adversites de la vie.
Kol hakavod!!!

Yael

Par Michka (Michka) le mardi 04 février 2003 - 23h21:

LA SITUATION PLANETAIRE EN 2OO3

Guy Millière

Quelle est la situation planétaire en ce début d'année 2003 ? Tout en s'élargissant, l'Europe montre chaque jour davantage ses faiblesses. En son centre, une Allemagne malade, sclérosée, vieillissante, croulant sous les charges, incapable, semble-t-il, du moindre sursaut, et engluée dans une croissance nulle et un chômage qui ne cesse de monter.
La France, juste à côté ne va guère mieux, et l'omniprésence fébrile de Nicolas Sarkozy ne pourra cacher longtemps l'immobilisme de Raffarin et le refus d'affronter vraiment les problèmes de fond.
La Grande-Bretagne pourrait sembler mieux lotie, mais un court voyage à Londres suffit à montrer qu'en franchissant la Manche, on entre dans un pays qui, après le sursaut des années Thatcher, renoue peu à peu avec le crépuscule…
On parle d'Europe de la défense, mais force est de constater que toutes les armées européennes mises bout à bout ne suffiraient pas à faire une armée crédible. Inutile en ces conditions de parler de politique étrangère européenne.
Restent la monnaie, construite par volontarisme mégalomaniaque, et une bureaucratie technocratique coupée des peuples. Reste une sous-pensée politiquement correcte teintée de résidus de socialisme qui prône l'ouverture à tous vents, la tolérance à tous crins et s'indigne à la simple évocation des valeurs et des apports de l'Occident.
Si on porte le regard plus loin, vers le Sud de la Méditerranée et vers le Proche-Orient, on voit l'Islam se teinter toujours davantage d'islamisme, et la frustration de populations qui croupissent dans le sous-développement, envient la richesse des sociétés décadentes où nous vivons et s'imprègnent d'une haine antisémite et anti-occidentale.
Nombreux sont les jeunes gens qui, là-bas, rêvent de djihad, d'explosions, de reconquête, et de violence meurtrière. L'Europe leur apparaît prête à tomber bientôt, comme un fruit pourrissant et flasque. L'existence, et la réussite, d'Israël leur est d'autant plus intolérable qu'elle leur renvoie en miroir l'image insupportable de leur propre échec.
Pour trouver une lueur d'espoir, il faut porter le regard plus loin, bien plus loin : pas du côté de l'Afrique sub-saharienne, région sinistrée qui sort de l'histoire et des échanges économiques planétaires, pas du côté de l'Amérique du Sud non plus où, après une dizaine d'années d'espoir, les vieux démons de l'autoritarisme de gauche, de la corruption et de l'effondrement économique reviennent sur le devant de la scène, pas du côté du Japon qui, tout en restant un pays riche, ressemble plutôt à un astre mort, pas du côté de la Chine qui ne s'ouvre au développement qu'à doses homéopathiques et réinvente l'esclavage tout en renforçant son armée, et tout en maintenant un autoritarisme politique teinté d'un nationalisme ressentimental de mauvais augure… Pas du côté de la Corée du Nord, bien sûr, où un dictateur paranoïaque s'achète une survie grâce au chantage nucléaire…
Du côté de la Russie, plutôt, où Poutine semble avoir réussi à arrêter ce qui ressemblait à un glissement inexorable vers le désastre, du côté de la Russie aussi parce que Poutine a compris que le désastre ne serait évité qu'en opérant un renversement d'alliance et en se rapprochant durablement de l'Occident…
Du côté de ces minorités chinoises industrieuses, influentes, qui font la richesse de toutes les sociétés d'Asie où elles sont installées, et qui nouent entre elles des réseaux commerciaux et financiers faisant du Bassin Pacifique la zone la plus économiquement prometteuse aujourd'hui.
On peut avoir aussi, bien sûr, une lueur d'espoir, en regardant du côté des États-Unis, n'en déplaise aux aigres et aux rances. Dans les moments cruciaux, ce pays a toujours su trouver des dirigeants à la hauteur des enjeux auxquels ils étaient confrontés. George W. Bush est l'un de ces hommes. Il sait que le monde n'échappera à la désorganisation économique et politique que si les États-Unis assument leurs responsabilités, et il fait tout pour que les États-Unis assument leurs responsabilités. Il sait que les États-Unis sont le seul rempart contre l'islamisme et le terrorisme, et il agit en conséquence.
Largement voués à l'obsession anti-américaine que Jean-François Revel dénonce magistralement dans son dernier livre, les Européens, qui devraient remercier Bush, préfèrent le critiquer. J'ai déjà écrit voici quelques mois que les peuples qui agonisent n'aiment pas qu'on perturbe leur agonie. Les peuples européens vont, en cette année qui commence, poursuivre le cours de leur agonie, j'en ai peur.
Conscients de ce qui se passe, les dirigeants américains délaisseront l'Europe et s'occuperont de ce qui importe. Les Européens tenteront de freiner la recomposition du monde qui s'amorce, mais ne
freineront rien.

Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mardi 04 février 2003 - 22h50:

Si ces jeunes comme Slim, Benzarti et d'autres interviennent de temps à autre dans le site harissa et n'ont pas eu la chance de connaitre la belle coexistence judeo-musulmane de notre temps, ce n'est pas de leur faute.

Si nous aimons vraiment nos ancêtres et les beaux souvenirs, pourquoi ne pas les transmettre aussi à cette nouvelle jeunesse qui est dans le fond plus proche de nous que n'importe quelle personne d'un autre pays. Qu'on le veuille ou pas ils sont nos compatriotes, ils connaissent les mêmes moeurs, la même cuisine, les mêmes musiques et danses que nous et portent toujours le même nom que nous "TOUNSI"

Ne serait-il pas sage de leur communiquer les trésors cachés dans nos coeurs? S'ils ne voient pas les choses comme nous les voyons et nous les sentons ne serait-il pas plus sage de les aider à les comprendre aimablement comme nos parents nous l'avaient fait à leur temps.

Par Sibylle (Sibylle) le mardi 04 février 2003 - 21h54:

IL y a de cela moins de trois jours, j’ai retrouvé une amie sur msn. Comme d’habitude, nous avons un peu déliré, puis sommes devenues plus sérieuses en abordant le sujet de la légitime défense et des attentats. Ce que je trouve extraordinaire en y repensant, c’est que nous avons parlé de choses très graves, importantes, mais avec beaucoup d’objectivité.
Oui, nous sommes contre les attentats, les agression gratuites, le fait de spolier les gens de leur terre, leurs biens (comme pour les tunes), au nom d’une religion, au nom d’une idéologie, ou pour quelque chose que l’on veut s’approprier par la force, la haine.
Si une personne accomplit un acte motivé par la légitime défense, alors le législateur vous dira cet acte n’est pas pénalement condamnable, cette personne n’est pas responsable parce ce que son action a été commandée par la nécessité.
Tout comme on reconnaîtra, dans certaines situations où il y a simultanément danger et urgence, que vous êtes contraint de vous défendre contre une agression. Dans ce cas vous aurez la bénédiction du législateur qui vous autorise à vous protéger. Il ira même jusqu'à nommer cet acte comme étant un acte de police, qui peut avoir des conséquence grave, voir entraîner la mort de l’agresseur.
Et la haine ? ah oui , mais on peut tous la ressentir. Posez- vous tous la question. Qui n’a pas dit un jour j’ai la haine, nous sommes loin d’être des anges ou des sages.
Par contre, dites moi où est la limite entre la liberté d’expression et l’expression du sentiment haineux ? Peut-on arriver à une justice organisée quand la haine et le vengeance justifient des actes atroces ? Cette haine, non seulement blesse, mais là n’est pas le plus important, le plus grave, et l’histoire, l’actualité nous l’ont prouvé, c’est qu‘elle devient un acte criminel selon les proportions qu’on lui accorde. Elle motivera le crime, la mort, dans toutes ses formes. C’est un bien terrible constat.

Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mardi 04 février 2003 - 21h43:

Mon cher Henri, merci pour ton commentaire. Ton choix du mot: "C'est utopique" me plait. Tu ne trouves pas que ce mot est formidable? Sans lui, l'être humain ne serait-il pas voué au déséspoir?

Quand les Juifs parlaient de Jérusalem ne disait-t-on pas aussi, que c'était de l'utopie? Quand Theodore Herzl avait parlé d'un état juif, si je me souviens bien: les Rothschild lui avaient aussi dit que c'était de l'utopie, mais Herzl laissait ces dires passer, quand il avait écrit: "Im Tirzu En Zou Hagada" (Si vous le voulez ce n'est pas une légende). Je veux bien partager les sentiments et les souffrances de mes frères, mais je ne crois pas qu'en répétant constamment le mal qu'on se guérit des mauvaises expériences.

Je reconnais que chaque personne a le choix de retenir de tous les horizons accessibles à l'être humain, que ce qui lui convient Je ne voudrais pas teinter les bonnes expériences que j'avais passé dans mon pays natal. Qu'il y ait eu des personnes qui n'étaient pas à la hauteur de la responsabilité d'une indépendance, je le comprends bien. La Tunisie n'est pas la seule. Attendons un demi siecle pour entendre les plaintes d'autres peuples pour pouvoir comparer. En attendant je préfère semer le bon, même au risque que d'autres me disent que c'est de l'utopie. Si Israël est né d'un rêve ou d'une utopie qui date des milliers d'années, cela me rassure, que cette utopie d'espérer que les Juifs et les Arabes pourraient un jour vivre ensemble en paix et en harmonie se réalisera.

Les Juifs de Tunisie ou même leurs descendants se rendront compte qu'ils ont un héritage et qu'ils seront toujours bien accueillis dans leur pays d'origine qui est la Tunisie.

Tu dis aussi:
"Nous vivons malheureusement dans un monde ou le mensonge est roi." En tunisien on dit: "Legdeb Ma Idbegh El Haq" (Le mensonge ne peut salir la vérité).

Quant à tes remarques Ya khouya Albert, je connais bien ce langage qui a été et qui est encore usé comme le dit Slim et Pinacolada par des imbéciles. Même aux Etats Unis il y a des imbéciles qui harcellent certaines personnes dans le travail. Personnellement j'ai eu cette expérience en Israël, en France, et en Allemagne, je m'étais intelligement défendu pour remettre l'équilibre et pour exiger le respect. Mais va-t-on envenimer notre esprit par ces pensées et expériences négatives? N'y-a-t-il pas d'autres meilleurs souvenirs dignes d'être mentionnés que ceux-là? .

Voilà pourquoi je préfère croire au rêve, à l'utopie et aux miracles, car il n'y a pas de place pour les imbéciles et les démons dans le sanctuaire de mon coeur, celui-ci est déja réservé par l'amour.

Par Biscuit (Biscuit) le mardi 04 février 2003 - 21h23:

Printania
il faut reconnaître pour une fois que le commentateur français n'a pas mâché ses mots devant autant de pitreries .
comment ces gens peuvent ils être aussi ridicules , que les obligent on a fumer avant ce triste spectacle ? j'ai eu l'impression de voir un défilé de singes dressés .
Dans le fond ils sont a plaindre , a moins qu'ils nous prennent pour des cons ?

Par Biscuit (Biscuit) le mardi 04 février 2003 - 21h15:

POUR INFO

Besancenot sur la sellette, Me Caroline Pesah écrit à Ardisson
Date: Sun, 2 Feb 2003 01:12:53 +0100 (MET)
From: tlmp@tlmp.fr [Tout le Monde en Parle]
Reply-To: Caroline Pesah
Subject: nous avons bien reçu votre email.


La protestation suivante a été adressée par Maître Caroline Yadan-Pesah, avocat à la cour, à la rédaction de l'émission "Tout le Monde en Parle", diffusée sur France 2, le samedi 1er février, suite à l'intervention de Messieurs Cukierman et Besancenot. On trouvera, en fin de message, la brève réponse de l’équipe.

[Voir aussi Arrêtez le massacre! N’allez plus chez Ardisson! J. Benigni.]


"Je suis outrée par la réaction de Monsieur Besancenot aux propos tenus par Monsieur Cukierman, mais en même temps pas vraiment surprise.

On fait mine de ne pas comprendre et de ne pas savoir que, depuis de nombreux mois, se développe, en France, un climat général d'antisémitisme virulent, qui est directement lié
aux événements en Israël.

Une "intifada à la française", avec insultes, attentats, violences contre les personnes, les synagogues, les écoles, se développe, sans que des partis politiques, mis à part quelques personnalités de droite, se mobilisent vraiment concernant ce phénomène, que la France n'a pas connu depuis la Seconde Guerre mondiale.

La France entière est descendue dans la rue, lors des évènements de Carpentras, et Monsieur Besancenot certainement aussi. Il descend aujourd'hui en compagnie de personnes (et qu'on ne vienne pas dire qu'il s'agit d'éléments isolés), qui s'identifient aux idées d'extrême gauche, et qui lancent des slogans ouvertement antisémites, sous couvert d'antisionisme! Alors, si le représentant du LCR est aussi terrifié qu'il le dit, qu'il ait alors le courage de l'exprimer clairement dans les médias, mais aussi dans le cadre de son parti, et devant les militants : qu'il dise ouvertement que, non, les Israéliens, par exemple, ne sont pas des nazis, qu'il n'existe aucun apartheid en Israël, et qu'avancer ce type de propos (qu'Alain Finkielkraut qualifie de "révisionnistes en temps réel") ne fait qu'accroître cet antisémitisme dont il se défend si bien, avec une telle émotion, si habile qu'on ne peut qu'avoir envie de l'applaudir.....

Au lieu de reconnaître dans le terrorisme islamiste et palestinien un nouveau facisme contre lequel le dirigeant du LCR aurait dû être le premier à se battre, il ne veut voir en lui qu'une réaction désespérée des masses déshéritées du monde arabe, humiliées par l'injustice en Israël.

Monsieur Besancenot se dit très peiné par les propos qui ont été tenus par le dirigeant du CRIF : soit il est complètement aveugle et sourd, ou particulièrement naïf, ce que je ne crois pas : qu'il dénonce les bombes humaines en Israël, qu'il dénonce les centaines d'actes antisémites en France, qu'il fasse officiellement le rapprochement avec le conflit israélo-palestinien, qu'il appelle un chat un chat, qu'il ne trouve aucune excuse au terrorisme international, ni à l'enseignement de la haine anti-juive dans les écoles palestiniennes et dans la quasi totalité des programmes scolaires des pays arabo-islamistes, qu'il dénonce l'ignoble boycott proposé par l'université de Paris VI et qui déshonore la France, qu'il se pose la question de savoir pourquoi tant de juifs français pensent à émigrer, contre toute attente, depuis ces événements, alors seulement on commencera à le croire sincère.

Comment Monsieur Besancenot explique-t-il que, dans des établissements de la région parisienne qui accueillent de nombreux élèves musulmans, des professeurs de collèges ne peuvent plus enseigner l'histoire dès qu'elle concerne un tant soit peu le peuple juif ? Comment explique-t-il que la faculté de Nanterre, comme la faculté d'Assas (dont on ne peut pas dire qu'elles se rejoignent, politiquement parlant), soient devenues des lieux de manifestations clairement antisémites et antisionistes?

Enfin, le totalitarisme "vert, brun, rouge", dont parle Monsieur Cukierman, se réfère à une notion développée, notamment, par Alexandre Del Valle (Guerres contre l'Europe, le Totalitarisme Islamiste à l'assaut des démocraties), et le "vert" n'est pas l'écolo, mais les mouvances islamistes fondées sur la lutte des religions et des civilisations.

Je serais ravie si mon mail était transmis à Monsieur Besancenot, qui n'est effectivement peut-être pas antisémite au fond de lui, mais dont les paroles irresponsables ne font que justifier et amplifier le climat actuel. Et je pèse mes mots...

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Cher(e) CAROLINE

Nous avons bien reçu votre message :

Nous ne manquerons pas de vous répondre si besoin est.

Toute l'équipe de Tout le monde en parle.


[Textes aimablement transmis par P. Roze.]

Par Hajkloufette (Hajkloufette) le mardi 04 février 2003 - 21h04:

Les Etats Unis ,l Inde et Israel unis au reste du monde s inclinent en memoire des disparus de la navette Columbia . Une commemoration significative pour tout ceux qui se sont sentis touches par cette immense perte. La mission columbia est partie pour 16 jours dans l espace et s est arretee tragiquemeent 16 minutes avant son retour prevu.
Emotion et tristesse auraient pu symboliser cette ceremonie mais elle fut bien plus que ca ce fut un moment intense d union entre les peuples . La ceremonie a debute par un poeme de Haim Nahman Bialik dit en hebreu sur l importance de la vie puis le rabbin et le cure de la navy ont recite ensemble une priere en hebreu et en anglais , ces symboles montrant et soulignant l importance du respect et de l honneur fait a notre astronaute .
Les dernieres images prises par Ilan de la navette sont celles montrant Israel et le Moyen Orient et il a eu ses paroles qui j espere un jour se realiseront
"D ici Israel semble calme et paisible j espere qu un jour mon pays realisera cet espoir et connaitra cette paix"
Que leurs ames reposent en paix

Par Printania (Printania) le mardi 04 février 2003 - 20h54:

Ah, mes amis ! Qu’avez-vous raté !
Aux informations de 20 heures, sur France 2, on nous a présenté l’armée de Jérusalem, défilant à Mossoul en Irak.
Avec en prime des prélats catholiques venus la soutenir.
C’était d’un comique terrifiant.
Des femmes et des hommes, pauvres hères bedonnants, défilant au pas non cadencé, des fusils d’un autre âge sur l’épaule, hurlant des slogans à la gloire de Saddam.
On nous a présente une femme, un casque de la guerre 14-18 sur la tête, la poitrine bardée de décorations ; j’avais l’impression de revoir nos chers poilus devant l’arc de triomphe à Paris, attendant l’hommage des français qui s’en balancent.
Nous sommes prêts à mourir pour notre Raïs, pour l’Irak et pour libérer Jérusalem, a-t-elle crié.
A part elle, personne n’avait l’air convaincu.
Mais elle, l’était-elle vraiment ?

Par Yossi (Yossi) le mardi 04 février 2003 - 19h14:

Israël cherche les moyens de protéger les Juifs du Maroc et de Tunisie
16:47 04 Février 2003
Arouts7

D'après Galei Tsahal, la radio de l'armée, Israël et plusieurs Etats européens chercheraient en ce moment les moyens d'assurer la protection des Juifs du Maroc et de Tunisie dont la sécurité serait menacée si une offensive était lancée par les Etats-Unis contre l’Irak. En Israël, on redouterait dans ces pays, en cas de conflit, une réaction violente contre l’Occident qui pourrait dégénérer en agressions contre les communautés juives de Djerba ou de Casablanca qui comptent actuellement près de 4000 âmes. Un haut fonctionnaire du ministère israélien des Affaires étrangères s’est rendu à Paris il y a quinze jours pour demander aux responsables français de prendre, si la situation l'exige, la défense des Juifs vivant au Maroc et en Tunisie. La même requête a été présentée auprès de plusieurs Etats européens, dans laquelle il a été précisé que les autorités officielles de ces deux pays n’étaient pas mises en cause mais que des violences pouvaient éclater dans les rues, mettant en danger la vie des Juifs. CDP

Par Davideden (Davideden) le mardi 04 février 2003 - 18h47:

Tout cela est une question de logique si Benzarti comme il l'a ecrit pense que "je ne pense pas que les juifs en tunisie soient menacés sinon il n'en resterait plus evidemment", il defend un argument que la presence de Juifs en Tunisie que cela soit 1000 ou 1500 est une preuve de la Tolerance Islamique de ce pays.

Seulement, comment expliquer qu'il y ait plus de 100.000 Juifs qui ne sont plus en Tunisie.

Il y a en Pologne autant de Juifs en proportion de la population d'avant la 2ieme guerre. Cela veut il dire que la Pologne n'est pas et n'a jamais ete antisemite.

Certe, le sort des Juifs de Tunisie a ete bien moins dramatique que celui de leurs freres et soeurs de Pologne. Seulement un grand train peut cacher un petit train. Dans le cadre des relations entre les Juifs et Israel d'une part et les Arabes et les Palestiniens de l'autre, il ne faut pas qu'on oublie que notre Naqba a ete plus dramatique que celle de nos cousins Palestiniens.

Il ne faut aussi pas oublier que la moitie des Juifs vivant en Israel sont des victimes de l'independance des pays de terre d'Islam.

Quand aux Islamo-Nazis, je vous invite a visiter certains sites internet (radioislam.net etc) pour finalement comprendre qu'une grande portion sinon la majorite de l'Islam a embracer le pire de l'ideologie Nazi.

De plus, l'histoire de l'Imam de Jerusalem et Hitler, la presence et protection de criminels de guerre Nazis dans des pays comme la Syrie et l'Iraq, les caricatures antisemites de la presse Arabe, Les "Sages de sion" de la TV Egyptienne etc etc viennent tous soutenir la conclusion que l'Islam au moins dans une grande partie epouser l'ideologie de Goebbels.

Je suis aussi persuade comme l'est Bush que l'Islam apres le Nazisme et le communisme represente le prochain defi de l'Amerique et du monde libre. On ne peut ete indifferent a ce combat vous etes avec le moinde libre ou avec les terroristes comme l'a dit ce grand president.

Quand a la France, je predis qu'une moitie collaborera avec les Islamo-Nazis et que l'autre rentrera dans la "resistance" afin de ne pas mettre tout les oeufs dans le meme panier.

Par Albert (Albert) le mardi 04 février 2003 - 18h32:

Emile,
As-tu travaillé dans une administrtation tunisienne ??? Je veux dire a tu étais le seul juif parmi des tunes purs..imbéciles ou
pas..???on sait qu'en Israel, c'est pas le Pérou mais viendront ils te dire là bas, 'Ecoute chnouè mézzèlt ouhni...? avec du tradin...' Sous entendus qu'attends-tu pour partir...En Israel...! Ou bien 'Chnouèèèèè yè Kikiiiii...wéktach tby hanoutèkkkk???
' Et mon père (marbrier )qui leur répondait 'Hattè en dèfnoukom ékhol...!'( Attends que je vous enterre tous...!)

C'est semer la haine que de venir dire ce que certains on subit ou subissent alors qu'ils ne sont même pas quatre de nos juifs dans les administrations ..et encore..! DavidEDEN a déjà franchi le rubicon en les qualifiant de Islamos- nazistes les tunisiens.Ce dont je ne suis pas d'accord mais il y a des choses dont on peut parler pour éveiller ce qui nous lisent sur
certaines pratiques passèes que nos amis ingnorent
dans ce site comme Jex..Par exemple ou Slim qui eux n'ont pas connus ce genre de petits mots...Alors...?

-Citron bon voyage....! Ecoute heureusement que ce n'est pas de toi ce poème, cherche encore qq un à la rescousse pour venir t'aider à voir plus clair sur quelque chose qui t'échappe.

Par Citron (Citron) le mardi 04 février 2003 - 17h54:

La haine.
La haine ne demeure pas indéfiniment une banale réalité, un jour, sans quelque prétexte, elle se déchaîne, et l’on découvre que rien depuis cent ans,mille ans, rien n’a été oublié, aucune gifle, aucunefrayeur.

S’agissant de la haine, la mémoire traverse le tempset se nourrit de tout, même parfois de l’amour.

Peu de doctrines a travers l’histoire ont su déraciner la haine, la plupart se sont contentées dela détourner d’un objet vers l’autre. Vers le mécréant, l’étranger, l’apostat, le maître, l’esclave,le père.

Bien entendu, la haine ne s’appelle haine que lorsquenous la voyons chez les autres ; celle qui est en nous porte mille autres noms…
Depuis des millénaires, il y a des peuples, des ethnies, des races, des tribus qui rêvent d ‘anéantir ceux qui ont l’impardonnable tort d’être différent.


Je pense à ces foules enragées qui vont se former et grossir et se déchaîner, rendues démentes par lafrustration, car ils sont frustrés de toute chance d’obtenir une vie normale, de bâtir une famille, un foyer, un avenir.
Pouvez vous seulement imaginer les réserves de rancœurs et de violence chez ces êtres que rien ne pourra satisfaire ni calmer ? Quelles institutions résisteront ? Quelles lois ?
Quel ordre ? Quelles valeurs ?

Amin MAAlouf
1er siecle apres béatrice.

cheres amies
chers amis
bonsoir a tous et a toutes et a trés bientot j'espére.

celtia.1@laposte.fr

Par Admin (Admin) le mercredi 05 février 2003 - 05h31: