Commentaires du 6 Fevrier 2003

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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Admin (Admin) le vendredi 07 février 2003 - 05h36:

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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le jeudi 06 février 2003 - 07h02:

Mon cher Bekhor,
"Ki Ibi Yarbou Yamekha Veyoussifou Lekha Chenot Haim. Lada'at Hokhma Oumoussar Lehaski_ il Imre Bina_ a."
Tizke Lhaim Tovim Ve Aroukim, "Ou Bla Mard"

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mexico (Mexico) le jeudi 06 février 2003 - 07h02:

LE REMEDE: LA FOI

Il y a environ 18 ans, nous habitions Guadalajara, au sud du Mexique.
Un jour, j'ai soudain ete envahie par un mal inexplicable. Toute la partie gauche de ma tete etait engourdie et mes douleurs lancinantes s'intensifiaient de jour en jour. J'allais d'un docteur a l'autre, trimballant avec peine ma petite fille par la main.
Il fallait avant tout ecarter la possibilite d'une tumeur.
Notre situation economique etait alors precaire, et pour comble d'infortune je devais donc avoir recours a une assitance medicale publique bien carentielle.
Quand par chance, j'arrivais enfin a obtenir un rendez-vous pour realiser un examen, la machine en question ne fonctionnait pas. Le jour ou elle fonctionnait, il n'y avait pas de technicien disponible qui puisse lire les resultats.
Le docteur m'avait prescrit un medicament pour la migraine qui m'avait laissee completement a plat.
De nombreux mois ont passe...
C'etait vendredi matin, je revenais epuisee de ma derniere visite medicale. Je montais avec difficulte et desespoir, les escaliers de mon immeuble. Il y avait une delicieuse odeur de Hallah qui enrobait l'atmosphere et qui me faisait revivre mon ame. Elle provenait de chez ma voisine de palier: Hanna Strauss Z''L
Cette femme juive d'origine polonaise avait un numero grave a son bras pour mieux se souvenir du camp de concentration de Auschwitz...
Elle etait a sa porte. En me voyant, elle me demanda se qu'il me passait.
Apres lui avoir tout raconte, elle me dit:
"Ecoute ma fille, je vais te donner un petit cachet qui va te guerir".
- "Non! Madame Strauss...Vous savez, je suis allergique a tous les analgesiques. Je ne peux vraiment pas me permettre d'aller pire encore!"
C'est avec fermete cette fois-ci qu'elle s'adressa a moi:
"Tu sais, nous, en camp de concentration, nous n'avions pas de medicaments, nous n'avions que la foi. Prend ce petit cachet, mais avant de l'avaler, leve tes yeux au ciel et dit: A la grace de D.ieu"
Je fus par magie envoutee par ses paroles dissuassives et j'ai de suite suivi ses conseils.
Quelques minutes plus tard, tous mes maux avaient completement disparu.
Je me suis empressee d'aller frapper a la porte de ma voisine pour lui demander le nom du medicament miraculeux.
"C'est un simple SARYDON, une sorte de TYLENOL que l'on peut meme donner aux enfants. Mais, vois-tu, ce n'est pas le medicament: C'EST LA FOI!!!"

Yael

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le jeudi 06 février 2003 - 07h00:

Sibylle, ce que tu as exprimé sur la légitime défense et des attentats avait attirré mon attention. Même si tu n'appartenais pas à cette jeunesse, je me ferais le plaisir d'écrire comme tu le dis, c'est la vocation de ce site. Entre autres, j'appartiens à toutes les jeunesses, puisque mon coeur ne vieillit pas. Et mon secret est très simple, je vis toujours selon le mode de vie de ma maman et de mon papa, de mes grand-parents et de mes arrières grand-parents. En un mot tu as exprimé ce que chaque honnête personne sent. Il y a une règle je dirais divine et naturelle c'est que la nécessité et les circonstances sont les maîtresses de toute décision. Et ce sont elles qui dirigent notre vie. Lorsqu'une fois j'avais décidé sans que la nécessité m'ait obligé je m'étais rendu compte plus tard que ma décision n'avait pas été bonne. Donc si tu le saisis, seules la nécessité et les circonstances sont compétentes pour toute légitimation. C'est pourquoi maintes fois j'avais cité le dicton de mon oncle et de mon père qui dit: "Es Sbeb Y Kasser Eslassel Lefqar, ouel Leqlem Y A'li Leqdem" (Les circonstances brisent les chaînes de la misère et le crayon lève le talon).

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mexico (Mexico) le jeudi 06 février 2003 - 05h17:

Estimado Berdah,
Le Psaume 22 est particulierement merveilleux.
Il y a une nouvelle section ici intitulee:
"HISTOIRE DES ORIGINES DES JUDEO-ESPAGNOLS:SEFARADIM"
Nous pourrions si vous le desirez pratiquer notre espagnol dans cet espace et aussi inviter d'autres personnes a nous rejoindre.
Dites-moi ce que vous en pensez.
Hasta pronto amigo!

Yael

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mexico (Mexico) le jeudi 06 février 2003 - 04h51:

Biscuit, je suis pres de vous, esperant que vous trouverez la force de surmonter votre douleur.
Bien a vous,

Yael

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mexico (Mexico) le jeudi 06 février 2003 - 04h42:

Cher Emile,
Permettez-moi de vous feliciter pour votre talent de narrateur et aussi de vous remercier pour nous faire partager ici votre debordante sensibilite et vos innombrables connaissances.
Tous mes bons voeux volent vers vous, mon amitie aussi.

Yael

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bekhor (Bekhor) le jeudi 06 février 2003 - 03h36:

Hajkloufette,
J'ai lu l'histoire du Guibor Israel Druze, en lisant ton histoire, j'ai eu l'estomac noué, la gorge serrée et plusieurs fois des frissons.

as tu fait des etude journalistiques? car ta redaction est plus que parfaite et en tres bon ordre chronologique.

Continue a nous ecrire souvent.

Merci.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bekhor (Bekhor) le jeudi 06 février 2003 - 03h29:

Baba Emile.
BINE BOURAT OUSHIF ALIK, quel talent de conteur?, cette histoire du lac est un tres beau conte, et decrite avec un talent de vrai conteur oriental.

Je la raconterais a mes petits enfants.

Je n'aurais certainement pas le talent de conteur que tu as, mais je m'efforcerai de respecter ton talent.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le jeudi 06 février 2003 - 03h10:

A la demande de quelques aimables Harisiens j'affiche un extrait de mon livre

Les trésors cachés

En janvier 1993 et après quarante-six années d'absence j'entrepris mon premier voyage vers le continent africain et vers le pays de ma ville natale.

A mon retour du voyage j'étais tellement heureux, que la nécessité de communiquer mes impressions s'est faite sentir. Ce besoin s'amplifiait jusqu'au moment où j'avais enfin pris la plume. J'avais laissé mon coeur conduire librement ma main et exprimer ce que j'avais ressenti objectivement durant ce court voyage en Tunisie. Mon intellect aurait eu du mal à saisir et à communiquer les vibrations qui me parvenaient je ne sais d'où et qui traversaient mon être. Ces sentiments me saisissaient vivement.
Le fait de revoir mon pays après tant d'années me troublait, car j'avais une certaine sensation de voir le présent et pensant en même temps au passé.. Je tenais à garder la spontanéité de mon récit. Comme je n'avais jamais poursuivi des études classiques françaises depuis l'age de quatorze ans, je ne pouvais donc pas tenir compte des coutumes et des règles de la littérature française. Il m'était devenu clair que ni la logique, ni la science et ni la politique convenaient à mon âme. Encore plus le mot "sentiment" ou "vibration" étaient étrange à toutes ces notions. Cette visite m'avait donné des nouvelles expériences. Je me trouvais soudain propulsé dans un autre monde où les souvenirs et les scènes que je croyais perdus me sont revenus à l'esprit. Je me sentais ainsi enrichi et révigoré d'une nouvelle ardeur. Les nouvelles et les anciennes expériences s'entremêlaient de sorte que j'avais senti le besoin de faire le tri et de me concentrer surtout à tout ce qui est bon et beau. Je tenais particulièrement à communiquer tout ce qui me remplissait de joie et m'enveloppait d'amour. Par exemple, les épisodes de la vie de mes grands-parents et celle de mes parents et de la population avec laquelle j'avais grandi. Tous ces épisodes ont contribué à forger mes propres expériences.

Le mode de vie que j'ai connu renforçait les valeurs que m'avaient transmises mes aînés. Le paysage, la langue, les coutumes, les airs de musique et la cuisine m'ont permis aussi de saisir la profondeur de ces valeurs. Dans le monde actuel ces souvenirs qui me parviennent de loin alimentent encore mon âme assoiffée de tout ce qui est innocent et pur. Ces douces mémoires m'aident souvent à braver les durs moments qui viennent me surprendre comme une tempête en pleine campagne, ces souvenirs m'abritent encore comme un préau lors d'une pluie torrentielle.

J'ai interrompu maintes fois le récit du voyage pour exprimer mon opinion sur certains sujets, qui me venaient à l'esprit. Afin de saisir les sentiments du moment et garder le coloris local et original à mon récit, j'ai employé des mots tunisiens lorsque les dialogues se tenaient dans la langue du pays ou lorsque les circonstances me permettaient d'insérer un proverbe ou une expression. Ainsi j'ai essayé de rester fidèle aux conversations et aux paroles tunisiennes. J'ai essayé d'expliquer l'usage des proverbes ou des expressions en les insérant dans le bon contexte.

La poésie sur ma ville natale m'est venue tout naturellement et je l'avais composée avec le simple language. Je ne peux pas prétendre connaître la langue arabe, mais plutôt le judéo-tunisien, que j'ai hérité de ma ville, de mes parents, de mes grands-parents et de mes arrière-grands-parents, sans sûrement oublier le peuple avec lequel mes ancêtres et moi-même avaient vécu depuis des siècles...

Tout en écrivant j'étais conscient de ma responsabilité d'auteur. J'ai essayé de mon mieux de relater les faits tels qu'ils se présentaient. Si quelqu'un se sentirait offensé par une phrase ou un mot, telle n'a pas été mon intention. J'espère que ce modeste récit sera apprécié par l'ancienne et les nouvelles générations.

Le mode de vie paisible et simple des habitants de notre ville était le cachet de nos aînés. Lorsque je me suis mis à écrire, des milliers de pensées s'alignèrent dans ma tête, chacune voulait attirer mon attention et s'emparer de mon récit. Comme je ne pouvais pas les insérer toutes, j'avais décidé de leur accorder mon respect en les présentant séparément sous les titres de "Souvenirs, pensées et héritage". Maintenant que j'avais mis de l'ordre entre mon intellect, mes pensées et mon esprit, je pouvais commencer à entreprendre mon récit calmemant et sans causer un tort à mon âme.

N.B. Dans la translittération j'ai utilisé l'apostrophe après les voyelles, pour marquer la lettre "Ayen", le "Q" pour la lettre "Qàf", le "Kh" pour la lettre "Khà" et le "Gh" pour la lettre Gheyen.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le jeudi 06 février 2003 - 02h23:

Mexico puisque tu nous as parle de la foi j'affiche une histoire de la foi de mon arriere grand-pere avec ma Bevrakha.

La maman qui chauffe le lac

Un riche citadin aimait constamment se marrer des personnes dépourvues de biens ou de travail. Il faisait des blagues à leur compte, même si celle-ci lui coûtaient parfois une fortune. Un jour il appela devant tous les vieux du village un pauvre malheureux et lui dit:
- "Veux-tu être riche en une nuit?" Le pauvre bonhomme se précipita pour se faire volontaire et lui dit:
- "Que dois-je faire pour gagner une fortune comme tu le dis?" Le riche avec un sourire nonchalant et moqueur lui répondit:
- "Si tu es prêt à passer une nuit nu dans le Lac de Galilée dans l'eau froide trempé jusqu'au cou, depuis le coucher jusqu'au lever du soleil et si tu réussis, je te paierai une somme honorable, mille pièces en or." Le pauvre bonhomme en entendant la somme fabuleuse, accepta immédiatement le pari sans hésiter. Puis devant tous les témoins du village et à l'heure convenue le bonhomme se présenta. C'était avant le coucher du soleil, il se déshabilla et juste lorsque le soleil commençait à s'enfoncer derrière la colline, à l'horizon, il entra dans l'eau jusqu'au cou et attenda patiemment le matin, tout comme il a été prévu par le riche. La nuit était très froide, le pauvre bonhomme tremblait d'abord, mais la somme était tellement grande pour un homme comme lui, qu'il préférait risquer sa vie pour avoir la chance d'être riche et pouvoir mettre fin à toutes les misères qu'il avait enduré toute sa vie . Avec cette somme il pourrait acheter une maison et vivre toute sa vie avec sa mère, sans effort.
Durant la journée la maman avait appris la nouvelle du pari que son fils avait fait avec le riche. Elle pris avec elle quelques bûches et se précipita vers la plage où tous le monde était habillé bien chaudement pour assister au spectacle de la nuit. La plupart était couverts avec des capes en laine, d'autres avaient apporté des couvertures et certains avaient préparé un feu de camps afin de pouvoir passer la nuit au bord du lac.
La pauvre maman, voyant son fils rentrer dans l'eau dans ce froid, alluma un petit feu et soufflait toute la nuit à pleins poumons en espérant pouvoir chauffer l‘eau froide du lac. A la vue de la maman avec ses petites bûches, le riche se réjouissait et se moquait d'elle.
La maman ne cessa pas ses efforts et jusqu'au matin elle ne faisait qu'apporter des bûches qu'elle trouvait sur la plage et continuer à alimenter le petit feu. Elle se débattait, elle soufflait et à chaque fois que le feu rougissait elle se frottait les deux mains de joie. Les passants la prenaient pour une folle. De temps en temps le riche s'approchait d'elle pour lui dire:
- "Madame, l'eau doit être bien chaude, faites attention, votre fils perdra le pari." La nuit passa et finalement les premiers rayons du soleil apparaissèrent, les témoins déclarèrent la fin de la nuit et la fin du pari. Le pauvre bonhomme sortit aisément de l'eau et réclama son dû. Le riche le voyant sortir de l'eau doucement était sûr que la maman avait effectivement chauffé l'eau. Il réfléchit un moment puis il lui dit:
- "Mais votre maman avait chauffé le lac et ceci n'était pas prévu dans notre pari." Les témoins que cette aventure amusaient se joignirent aux arguments du riche. Finalemnent le pauvre malheureux n'avait plus de secours. La seule possibilité qui lui restait était de faire recours à la justice et de porter plainte auprès du roi David.
Un mois passa depuis le pari, les soldats du roi vinrent lui annoncer que le jugement attendu sera le troisième jour de la pleine lune du mois et il se tiendra au palais du roi à Jérusalem.
Le jour du jugement tout le monde était présent. Le roi David écouta patiemment les arguments de l'un puis de l'autre et après un moment, le roi rendit son verdict et il déclara que le riche avait raison et que la maman avait effectivement chauffé l'eau du lac et que par conséquence elle avait violé les termes du pari. Le pauvre bonhomme se voyant perdre le dernier espoir qu'il avait encore et n'ayant aucun autre recours pris sa maman par la main et lui dit:
- " Maman, je n'ai pas de chance, c'est injuste, mais que peut-on faire devant le jugement du roi David?"
Salomon, le fils du roi David, qui avait à peine sept ans, avait assité à ce jugemment et comme il était mêlé au public il avait aussi entendu les dires du plaignant à sa maman. Il lança un regard au pauvre bonhomme, puis souria et s'en alla au palais. Le soir Salomon dit à son père le roi:
- "Papa, je voudrais cuisiner demain et je te prie d'inviter au dîner les sages de notre ville.qui avaient assité au jugement" Le roi David était content de la nouvelle et de la générosité de son fils, il accepta l'invitation sans connaître la raison, mais il attribua cela à la satisfaction de tous les sages qui étaient présents et avaient suivi le jugement. Le lendemain matin le roi ordonna d'inviter les sages de la ville comme son fils lui avait demandé.
Le lendemain les sages étaient tous présents et bavardaient entre eux. Le roi David les rejoigna un peu plus tard et participa aussi à la conversation. Quand l'heure du dîner arriva, Salomon n'était pas prêt avec sa soupe. Le prince entra dans la salle et s'excusa du retard et pria les invités de patienter encore un peu.
Le roi David accepta les excuses de son fils et attribua ce contre-temps à son manque d'expérience et comme il ne voulait pas le décevoir il fit patienter les invités. Ainsi passa presque toute la soirée et Salomon fit plusieurs apparitions avec ces mêmes excuses. En finale la patience du roi David s'approcha de ses limites et croyant faire plaisir aux invités, pensant maintenent que la soupe devait être prête, il pria les invités de le joindre afin de rendre visite à son fils pour voir comment la soupe faisait sa cuisson.
Arrivé à la cuisine et à son grand étonnement il vit le prince Salomon assis par terre en train de souffler sur le feu et la marmite suspendue à la poutre du plafond sans contact avec le feu. En voyant cela le roi s'exclama:
- "Mais mon fils! comment veux-tu que la marmite se chauffe, si le feu est en bas et la marmite est suspendue en haut à une si grande distance du feu?" Le prince qui par sa façon de faire cuir la soupe voulait en effet provoqué la réaction du roi, et avec un désespéré il fit:
- " Papa, et comment veux-tu que le lac se chauffe avec un petit feu de quelques bûches que la maman avait fait sur la plage à une distance beaucoup plus grande que ma marmitte et du feu?" Le roi David écouta calmement les arguments de son fils et comprit l'allusion qu' il faisait , lança un regard furtif et il fit un doux sourir et répondit calmement:
- " Mon fils, je te félicite de l'esprit de justice et de compassion que tu témoignes envers ce pauvre malheureux et puisque tu a du doute sur mon jugement, je serais prêt à donner la chance à ce pauvre et refaire le jugement. Puis le roi se tourna vers les sages et leur dit:
- "L'argument de mon fils est valable et il mérite cette considération de refaire le jugement. Les sages qui trouvaient l'argument du prince très astucieux firent un signe d'accord. En attendant tous les présents n'avaient pas eu la soupe de Salomon mais par précaution le roi David avait prévu un autre mets à la place.
Le jour suivant le roi avait refait le jugement devant tous les sages de la ville et obligea le riche à payer la somme qu'il devait au pauvre. Le roi David s'excusa auprès de la mère et du pauvre.
Après que le public avait quitté la court, le roi pria les sages, la maman du pauvre et son fils de rester, car il voulait s'entretenir avec eux. Quand ils étaient seuls, le roi les assembla autour de lui et posa la question suivante au pauvre:
- "Dites-moi la vérité! Est-ce que l'eau du lac était chaude ou froide.?" Le pauvre, qui ne savait pas mentir répondit:
- "Mon roi, l'eau était chaude comme dans un bain à vapeur." Le roi s'adressa à son fils et lui dit:
- "Mon fils, je t'ai fait ton plaisir de refaire le jugement, et comme tu viens de l'entendre mon premier jugement était quand-même juste." Puis il ajouta:
- "Mon fils, la foi de la maman, de croire qu'elle pouvait chauffer le lac avec un petit feu de bûches était bien suffisante pour chauffer tout le lac".

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le jeudi 06 février 2003 - 02h06:

Mexico, Hazak Veematz pour l'explication de la foi. C'est agir avec certitude et conviction même sans être religieux. En tunisien on dit " Enya" (L'innocence). C'est encore plus fort que n'importe quel intellect. La femme enceinte ne doute pas un moment si l'enfant va sortir. Ça c'est la foi. Lorsqu'on marche on ne doute pas un moment que les pieds peuvent fléchir. Ça c'est la foi. En effet la foi est l'opposée du doute. Comme l'amour est l'opposé de la haine.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Biscuit (Biscuit) le jeudi 06 février 2003 - 01h49:

Albert mon frere
je crois que cette nuit je viendrais a nouveau lire tes belles histoires , ça me fera oublier que la fille d'un ami d'enfance est morte hier et qu'en même temps cette jeune femme etait une des grandes amies de ma fille .je l'ai connu a la maternelle lorsque j'y deposé ma fille et ça fait mal .
une petite pensée pour cette adorable jeune femme qui laisse 2 fillettes .

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le jeudi 06 février 2003 - 01h36:

Henri Bonjour, je te comprends bien car j'étais moi-même dans les guerres en tant que civil, soldat et officier. Je ne suis pas d'accord avec ce que tu dis, si tu me permets de te dire que pendant la deuxième guerre mondiale et pendant les bombardements, mon père nous racontait des histoires à crever de rire.
Je trouvais ça formidable, je ne sais pas si tu connais cet état d'âme, lorsque les bombes tombent pas loin de nous, l'estomac est crispé et le coeur devient une boule de plomb que rien ne peut dénouer, et bien ces histoires nous libéraient de la peur.

Nous sommes tous vulnérables pas simplement ceux qui se trouvent en Israël seulement. Comme le dit Mexico il faut vivre aujourd'hui et pas après. Si la peur peut nous paralyser, l'amour peut nous liberer.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Wnes (Wnes) le jeudi 06 février 2003 - 01h19:

La Douda : ( Agence de Presse Alternative ) :

L'éducation comme moyen le plus efficace, dans la lutte contre les préjugés, la haine, et les discriminations.

La tolérance ! L’une des plus grandes qualités de l’être humain. Il ne faut pas confondre la tolérance avec la passivité, la complaisance ou l’indifférence. La tolérance est un engagement actif et positif en faveur de la diversité humaine, et constitue par conséquent un principe fondamental, de la démocratie dans nos sociétés multiethniques et multiculturelles.

Et pourtant, l’intolérance continue de ravager la vie de millions de personnes dans le monde entier. Alors qu’un nouveau siècle commence à peine, nous avons pu constater comment l’intolérance peut se traduire par des actes d’une violence extrême, cause trop souvent de mort et de souffrance. C’est pourquoi la tolérance doit rester au cœur des préoccupations de l’Humain.

L’intolérance est une composante de la vie de chaque jour, qui se manifeste par des actes et comportements intolérables du fait de leur indifférence aux sentiments, aux droits et à la dignité d’autrui. En tant qu’êtres humains, nous devons individuellement, et constamment dénoncer, le causes de l’intolérance dans notre vie quotidienne. Ce n’est qu’en luttant contre l’intolérance et l’exclusion à notre propre niveau, que nous pouvons espérer en triompher à l’échelle mondiale.

Comme beaucoup de comportements irrationnels, l’intolérance est souvent issue de la peur: peur de l’inconnu, peur de ce qui est différent, peur de l’autre. Ces peurs procèdent elles-mêmes de l’ignorance et du manque d’éducation, terrain extrêmement favorable aux préjugés, à la haine et à la discrimination.

L’éducation est le moyen le plus efficace de lutter contre l’intolérance. C’est pourquoi il importe tout particulièrement d’apprendre la tolérance à nos enfants, de sorte qu'ils comprennent pourquoi les droits fondamentaux et la dignité de l’homme, ainsi que le respect de la diversité humaine, sont inséparables.

L’éducation elle-même doit être à l’abri du virus de l’intolérance. Elle se doit de faire connaître à tous leurs droits et libertés, qui sont aussi ceux de tous les êtres humains, de sorte qu’ils puissent être respectés, et instiller le désir de veiller à ce que les autres puissent jouir de même de ces droits et libertés.

Pour que les hommes puissent nourrir l’espoir de vivre ensemble en paix, ils doivent, comme dans toute famille, apprendre à se connaître et s’accepter. Au cœur de tous les efforts en faveur de la tolérance doit exister un franc dialogue, aussi bien entre les individus qu’entre les différentes cultures et civilisations. En l’absence d’un tel dialogue, la diversité culturelle est menacée. Sans lui, la cohésion même de la société est en danger. Sans lui, nous ne connaîtrons pas la paix.

Prenons donc la résolution de mettre individuellement en pratique les principes que nous souhaitons voir respecter à l’échelle universelle. Ayons conscience que l’action pour la tolérance commence par les efforts que fera dans ce sens chacun d’entre nous.

La Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Wnes (Wnes) le jeudi 06 février 2003 - 01h18:

Para México, porqué usted no lee ? El Psaume 22 :
Eloï, Eloï, lama shabaktani...!
Buenas Noche.

Berdah

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Hajkloufette (Hajkloufette) le mercredi 05 février 2003 - 23h39:

J ai souvent entendu , des etrangers arriver en Israel et dire je ne comprends pas .... Vous etes tellement differents de ce que l on a l habitude d entendre , meme ceux qui reviennent plusieurs fois ici ne comprennent pas toujours la multiplicite de la societe israelienne . Nous ne sommes pas une societe monolythique , lorsqu on dit l Etat d Israel on imagine un pays peuple par des juifs , entoures d arabes menacants , mais non c est beaucoup plus complique , et il suffit pour s en apercevoir se promener en Israel et rencontrer toutes les communautes qui y vivent en plus en moins bonne entente
Mais le probleme se pose vraiment lorsque les visiteurs s apercoivent que des non juifs servent l etat d Israel . Je sais que ca semble assez aberrant !!! Comment des musulmans peuvent servir Israel et etre confrontes a des situations de conflits et meme de guerre
Les druses sont connus a tsahal pour etre des soldats fideles , qualifies et combattifs . Les druses sont un peuple en schisme avec l islam et leur religion est en fait tres secrete , ils sont monotheistes, ne pronent pas le pelerinage, et croient en la reincarnation .Ils croient en Jethro (notre Ythro ) qu ils sont les seuls avec les tunes a feter. Ils forment un groupe ethnique tres ferme et n acceptent pas les unions avec d autres communautes . Ils habitent en majorite en Gallilee et sur les hauteurs du Golan , et depuis 1967 de nombreux druses syriens vivent en israel alors que leurs familles vivent encore de l autre cote de la frontiere , ce qui est source de nombreux problemes encore aujourd hui et d une certaine blessure encore vive meme chez les druses d Israel
Depuis 1990 Israel reconnait les druses comme une identite differente et cela apparait clairement sur leurs cartes d identite .
Depuis1950 , les druses ont toujours servi dans tsahal, ils appartiennent principalement aux unites d infanterie , Golani ou Nahal et ausi a la police des frontieres (Mishmar hagvoul) . Les druses ont toujours ete en pointe en tant que pisteurs , leur connaissance du terrain montagneux a toujours ete un avantage .Aujourd hui de plus en plus les soldats druses servent dans toutes les unites , et il en sort de plus en plus d officiers .Malheureusement de nombreux soldats druses sont aussi tombes au combat ou dans des attaques terroristes et de nombreuses familles participent au jour de commemoration des soldats .
Pourtant il serait faux de dire que malgre tout la situation des druses en Israel est idyllique malgre leur appartenance a l armee ils doivent encore se battre pour obtenir une egalite de droits mais la situation evolue et la societe israelienne essaye d offrir aux druses une equivalence de droits et devoirs
Pourtant aujourdhui j ai envie de vous faire partager une histoire personnelle qui peut etre va vous aider a comprendre nos liens mais aussi l absurdite et la complexite dans laquelle on se trouve au Moyen Orient
Il ya bien longtemps lorsque j etais encore sur les bancs de l universite j ai rencontre un jeune homme , magnifique , brun aux yeux verts a faire fondre un glacier en plein hiver, il etait timide et ne se melait pas aux activites des etudiants . Il nous semblait un peu mysterieux et inaccessible , on avait compris qu il etait arabe mais il etait etudiant comme nous . De plus il etait un etudiant serieux et brillant , tres fort en maths et en statistiques des matieres qui franchement n etaient ps mon domaine de predilection . Pourtant peu a peu un lien s est cree entre nous , on rentrait ensemble a la maison , nous etions a jerusalem et nous habitions tous les deux le nord du pays , lui habitait ousafia , sur le mont carmel et moi a quelques kilometres de la . Et nous avons souvent discute dans le bus qui nous ramenait vers la gallilee. Il etait druse , avait fait l armee dans une unite d elite et avait ete decore pendant sa periode militaire
Meme apres ses etudes qu il a termine brillemment , nous sommes restes en contact telephonique et il ne se passait pas une fois ou il ne passait pas nous rendre une petite visite quand il etait dans le coin . Puis arriva la guerre paix sur la gallilee et il fut enrole pour combattre au Liban et un jour , j ai appris par un ami commun qu il avait ete blesse sur les hauts du Beaufor . Lorsque j ai appele chez lui pour la premiere fois sa mere m a repondu en arabe puis comprenant qui j etais elle m informa que son fils etait sorti du coma mais qu il risquait de garder des sequelles graves . J ai mis un moment a accepter l infomation mais etant moi meme epouse d un blesse de guerre j ai tout de suite imagine la gravite de son etat . Nous sommes alles le voir a Beit Levinshtein , pour ceux qui connaissent Israel ils comprendront vite , pour les autres c est un hopital ou tous les blesses graves touches a la tete sont envoyes . En effet il etait sorti du coma mais ne reconnaissait personne et semblait plus etre legume , que l ami avec qui j avais partage des moments agreables
Lorsque je quittais sa chambre deux officiers hauts grades y entraient c etait son pere et son oncle qui eux aussi essayaient de nous reconforter .
6ans sont passes depuis , Raouf , n est plus a l hopital il remarche , reparle , reconnait quelquefois les gens qui l entourent , de cet etudiant magnfique il ne reste qu une ombre . De cet etudiant brillant pour qui les maths etaient un jeu d enfant , il ne reste plus rien , il a tout oublie , il ne se souvient meme pas de la table de multiplication . De cet ingenieur agricole qu il est devenu il ne reste qu un homme brise qui essaye tous les matins d aller dans un centre de reeducation par le travail pour mettre en boite des crayons de couleur .
Comment ne pas se revolter contre tant d injustice , comment encore accepter cette haine gratuite qui est parfois si aveugle et qui englobe un groupe ethnique , une race ou une religion . Comment ne pas hurler lorsqu on entend dire que ces magnifiques soldats sont a la solde de l ennemi ou qu ils seront les premiers a deserter .
Les druses ont une coutume lorsqu ils vous recoivent chez eux ce qui n est pas vraiment frequent , il vous offre 3 cafes : Le premier est tres doux , car ils sont heureux que vous soyez venus les honorer, le deuxieme est normal car ils passent un moment agreable en votre compagnie et le dernier est amer car leur coeur est trite de vous voir partir .
Je ne sais pas si je vous ai leve un petit coin du voile et si la societe israelienne vous parait moins etrangere , mais si j ai fait passer un message de tolerance et d amour mon coeur est moins triste.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mercredi 05 février 2003 - 22h40:

Biscuit,

Si les hakhamim continuent à approfondir leur connaissance. c'est pour acquérir encore plus de foi.

Si les hommes veulent explorer le cosmos c'est pour mieux comprendre le système qui nous entoure.

Si les chercheurs en tous genres découvrent des remèdes c'est pour mieux nous guèrir.

Si je te raconte des histoires qui te font rire...c'est pour mieux que tu t'endormes la nuit..

...Si...Baba chidi....kemel...:) :):)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mexico (Mexico) le mercredi 05 février 2003 - 22h04:

Chalom Biscuit,
Non seulement votre affirmation est erronee, mais pour comble, elle est grave puisqu'elle implique les Hahamim.
L'etude de la Thora et l'observance des preceptes nourissent la foi.
"Celui qui s'en abstient finit par renier D.ieu"
Haredim No5 (Jerusalem, 5718)
"En revanche celui qui appronfondit Ses enseignements et observe Ses prescriptions finira par Le decouvrir."
Emounoth Vedeoth, fin du No1
Si l'on ignore les commendements de D.ieu, on finira par oublier qu'Il existe. D'ou l'avertissement de la Thora:
"Garde-toi d'oublier l'Eternel ton D.ieu, de negliger Ses preceptes, Ses institutions et Ses lois" Deuteronome 8,11.
Il y a des Tsadikim qui se confrontent a beaucoup d'oppositions. Ceci est du a leur carence de foi en eux-memes ou aux enseignements originaux de la Thora.
Par son manque d'autoestime, c'est la meme personne qui attire ses propres difficultes.
La foi en D.ieu est la base meme du judaisme.
Principe de Maimonide:
"ANI MAAMIN BE EMOUNA CHLEMA"
JE CROIS D'UNE FOI PARFAITE
La foi ne se traduit pas par des mots: elle constitue une croyance et une conviction bien ancrees dans nos esprits et dans nos coeurs, qui doivent toutes deux etre exprimees de la maniere que D.ieu a prescrite.
"Une foi qui ne postule pas l'obeissance a D.ieu, n'est qu'un simulacre" Yebamoth 16b. Voir aussi YAD, Yessode Ha Thora 1,10
La foi c'est la lumiere, la certitude, la confiance, la VERITE
Le doute, c'est le contraire: l'obscurite, la confusion, la contradiction, L'IDOLATRIE
Le mot doute en hebreu c'est "safek". Il a la meme valeur numerique que "amalek". D'ou l'expression : "EIN SAFEK" = "AUCUN DOUTE"
La foi possede plusieurs niveaux. Elle reside essentiellement dans le coeur, mais son niveau plus important c'est quand elle arrive a s'etendre dans tout notre corps. C'est la raison pour laquelle apres se laver les mains avant de manger du pain, nous les elevons en face de la tete pour attirer la saintete. Comment peut-on attirer cette saintete?
"Seulement en ayant LA CERTITUDE que nos actions ont le pouvoir d'attirer cette foi". Likoutey Moharan 1,91
La personne doit utiliser son intellect dans la totalite de ses capacites, dans le but de trouver D.ieu dans tous les aspects de la Creation.
On arrive a y parvenir seulement avec la connaissance suffisante pour comprendre comment la Divinite existe en toutes choses.
Il y a de nombreuses questions qui n'ont pas de reponses, ou du moins des reponses que l'esprit humain ne peut comprendre.
L'homme par definition est un etre limite: limite dans la capacite de son intellect et limite dans le temps de sa vie.
Ces questions doivent rester sans reponse, sinon elles auront un effet negatif sur notre foi.
C'est ca le pouvoir de la foi: aujourd'hui je ne comprends pas; demain, peut-etre. Mais j'accepte de BONNE FOI jusqu'au moment ou j'aurai la capacite de comprendre.
Il en est de la foi comme de la beaute: elle est dans l'oeil de celui qui regarde.
Pendant plus de 3000 ans, l'existence de D.ieu a saute aux yeux du juif, qui n'avait besoin ni de preuve, ni de demonstration.
C'est probablement le Psaume 23 qui exprime de la maniere la plus eloquente cette idee de FOI, de CONFIANCE (pleonasme)
"L'Eternel est mon berger,
je ne manquerai de rien.
Dans de vertes prairies Il me fait camper,
Il me conduit au bord d'eaux paisibles.
Il restaure mon ame,
Me dirige dans les sentiers de la justice,
en faveur de Son Nom.
Dusse-je suivre la sombre vallee de la mort,
je ne craindrais aucun mal,
car Tu seras avec moi;
Ton soutien et Ton appui seraient ma consolation."

Yael

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Printania (Printania) le mercredi 05 février 2003 - 16h17:

Le vice and C0 (Douda et Compagnie)
Albert et associés anonymes.
Concours de chansons.
Interprète: Marie-José (La reine du tango et du concert des auditeurs.)

Les fleurs sont des mots d'amour
Des mots plus tendres qu'un poème
Qui font comprendre sans discours
Au plus subtil comme au plus sourd
Le doux secret d'un cœur trop lourd.
Ce frais bouquet des beaux jours
Je l'ai fait pour celui que j'aime
Bouquet de soie et de velours
Où mon cœur exhale à son tour,
Parmi ces fleurs, des mots d'amour.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Wnes (Wnes) le mercredi 05 février 2003 - 15h35:

La Douda ( Agence de presse alternative ) :

Parlez-moi d' amour
Redites-moi des choses tendres
Votre beau discours
Mon cœur n' est pas las de l' entendre
Pourvu que toujours
Vous répétiez ces mots suprêmes
Je vous aime

Vous savez bien
Que dans le fond je n' en crois rien
Mais cependant je veux encore
Écouter ce mot que j' adore
Votre voix aux sons caressants
Qui le murmure en frémissant
Me berce de sa belle histoire
Et malgré moi je veux y croire

Il est si doux
Mon cher trésor, d' être un peu fou
La vie est parfois trop amère
Si l' on ne croit pas aux chimères
Le chagrin est vite apaisé
Et se console d' un baiser
Du cœur on guérit la blessure
Par un serment qui le rassure

La Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Yossi (Yossi) le mercredi 05 février 2003 - 15h30:

Biscuit, dans Mecca Cola, on devine aisément le nom de la Mecque.
Quand les Arabes ont voulu boycotter Pespi Cola, ils avaient prétendu que Pepsi voulait dire :
Pour l’Expansion et la Propagation du Sionisme en Israël.
Pour Coca Cola, ils n’avaient rien trouvé ou bien ils n’ont pas voulu chercher.
D’autant plus que tout le monde s’accorde à dire que la CIA aide Coca Cola et réciproquement.
Les voies des sodas sont impénétrables !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Biscuit (Biscuit) le mercredi 05 février 2003 - 14h55:

MECCA COLA et les deux palestiniens
Article: Vous venez de regarder les informations télévisées de France 2?
Vous avez entendu après ce 'magnifique' reportage sur le MECCA COLA qu'Israël avait lâchement abattu deux palestiniens.
Vous vous sentez coupable de soutenir Israël ou de ne pas aider les palestiniens?
Comment ne pas acheter de MECCA COLA après que Tsahal ait abattu ces 2 pauvres hommes?
N'acheter pas de MECCA COLA pour autant et pas la peine de vous sentir coupable: Les deux terroristes abattus par les forces spéciales de Tsahal aujourd'hui à Turl-Karem sont Faaz J'abar, l'un des dirigeants du tanzim à Turl-Karem, responsable d'attentats à l'arme à feu, et de la préparation de bombes à des fins terroristes, et un activiste du tanzim du nom de Nanour Ibdia.
Peut être que les attentats qu'ils ont commis étaient en partie ou totalement financés par MECCA COLA.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Biscuit (Biscuit) le mercredi 05 février 2003 - 14h33:

La foi est nourri par le doute .c'est ce qui pousse les hahamims a continuer sans cesse l'étude .

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Admin (Admin) le jeudi 06 février 2003 - 05h35:

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