Par Admin (Admin) le lundi 17 février 2003 - 03h26: |
Par Printania (Printania) le dimanche 16 février 2003 - 07h57: |
Jaco.
Ton commentaire va bien dans le sens de ce qu’éprouvent bon nombre de « Harissiens. »
Nous avons tous dénoncé cette vague de racisme intolérable qui se manifestait à mesure que la situation internationale, ou bien moyen-orientale, s’échauffait.
Nous avons écrit dans ce forum, notre haine de la différence, du rejet de l’autre, tenu compte de sa race, de sa religion, de ses idées politiques.
C’est inacceptable, tous l’ont reconnu.
A présent, tu prends une résolution qui à mon humble avis ne résoudra rien.
Je vais m’en expliquer.
Je suis un lecteur assidu de ton site, pratiquement depuis sa création, je l’ai vu évoluer, grandir, se contracter et devenir ce qu’il est à présent.
Je vous fais grâce des commentaires dithyrambiques qui ont suivi l’ouverture de harissa.com, la joie qu’éprouvaient les intervenants pour nous donner des informations, des nouvelles de personnes perdues de vue, des recettes de cuisine, j’en passe et des meilleurs.
A l’époque, il est vrai, les commentaires étaient écrits par les intervenants et insérés le lendemain à la discrétion du Webmaster.
Je me souviens également, que les adresses électroniques figuraient au bas du commentaire ; on ressentait ce besoin de communiquer.
Avec l’évolution de la communication, probablement parce que le Webmaster nous a cru adultes, l’insertion instantanée a été mise en place
Voilà qu’à cause de quelques irresponsables, cette faculté nous est retirée.
Jaco, rappelle-toi ce qu’a demandé notre Patriarche Abraham au créateur, avant la destruction de Sodome et Gomorrhe.
« Détruirais-tu une ville, s’il n’y avait seulement 10 justes ? »
Les modérateurs désignés, sauront-ils être équitables, justes, neutres ?
Je le souhaite de tour cœur, tout en étant réservé.
Par Albert (Albert) le dimanche 16 février 2003 - 08h38: |
Monsieur Admin,
Suite à votre intervention, dois je rappeller qu'il existe un éspace appropriè pour relater ses souvenirs, écrire ses poèmes etc....dans un espace qu'on appelle le THEATRE DE BREITOU et que beaucoup d'intervenants réchignent à y venir sous prétexte qu'ils ne trouvent pas la rentrèe.Laissons ADRA à la politique et venez là-bas.
Je dois défendre mon pain, moi aussi , alors..
Je ne comprends plus est ce à dire que nos textes ne seront plus publiès instantanèment ici ????
Albert
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le dimanche 16 février 2003 - 05h33: |
Est-ce que les dés sont jetés?
Dans son discours à l'ONU Colin Powell n'avait pas réagi à la suggestion du ministre français des affaires étrangères Mr Dominique Galouzeau de Villepin de se revoir dans un mois, vers le 14 mars dans une réunion ministérielle, afin d'évaluer la situation et de juger alors le progrès fait et ce qui restera à faire. Powell n'avait pas donné suite à cette aimable invitation et cette fois-ci il n'avait pas demandé non pluas une nouvelle résolution. Je ne pense pas que c'est une omission de sa part.
Il n'est pas de l'esprit américain de se laisser conduire par un pays qui avait toujours joué à faire bande à part et dont la qualité de jugement avait coûté la vie à de milliers d'Américains. Le perdant dans toute cette histoire sera Colin Powell. Depuis le début Bush a dit que nous ne pouvons pas laisser la défense de notre pays à la discrétion de l'O.N.U. Il ne faut pas oublier que le 9 septembre c'était bien les Etats Unis qui étaient attaqués.
Il ne faut pas oublier non plus que Colin Powell était un général et qu'un officier de sa stature ne va pas accepter une défaite personnelle, il va user son temps à préparer à son tour une réplique. Il détient le pouvoir de véto des Etats Unis et cette fois-ci il saura s'en servir comme un soldat.
Dès que Bush donnera le premier coup de feu, la France va vouloir prendre le train en marche et cette fois-ci ça ne sera pas Colin Powell qui sera le conducteur du train mais le vieux Rumsfeld qui ne tient pas beaucoup de la vieille Europe. La France devra alors demander à ses vieux amis allemands et aux Russes de venir à son secours.
En résumé le discours de Mr De Villepin était impressionant et dans l'esprit de la liberté française. Il a su attirer les applaudissements et la sympathie du monde entier. Saddam Hussein à son tour ne pouvait pas souhaiter avoir un meilleur avocat pour défendre sa cause dans la cour internationale. Seul le temps nous démontrera qui en finale l'aura emporté.
Par Admin (Admin) le dimanche 16 février 2003 - 07h11: |
Chers harissiens, harissiennes,
Depuis qu'Harissa existe, c'est a dire bientot 4 ans, j'ai souvent entendu ce genre de critiques sur Adra.
"Pas de politique", disent certains. "Uniquement de la culture et de la rigolade."
Comme s'il etait possible de nos jours d'ignorer ce qui se passe dans notre monde pour ne parler que de culture. La politique fait malheureusement partie de la vie des harissiens aujourd'hui. Comme a dit un politicien Israelien, nous vivons probablement une des dix periodes les plus cruciales de toute notre histoire.
Ce que j'ai souvent remarque et que beaucoup d'autres ont confirme, c'est que Adra a toujours represente une sorte de barometre de la situation du monde autour de nous. Nous sommes une communaute virtuelle vivant au coeur d'une action que nous n'avons pas toujours choisi, mais que nous ne pouvons eviter.
Et nous sommes devenus un microcosme du monde d'aujourd'hui qui fait que par notre histoire et nos positions respectives, nous sommes sur la ligne du front qui divise l'Occident, l'Islam, Israel et le Judaisme. D'ou les odeurs de poudre qui se degagent de ce dialogue.
J'aime lire la plupart des choses qui s'ecrivent sur Adra, et je pense qu'elles representent bien dans leur ensemble l'esprit tune. Il y a de l'intelligence, de l'humour, de la reflexion, de l'action, du desir de communiquer et aussi bien sur, de la gouaillerie, du sang chaud et de l'impatience. La haine, elle, je l'admets, ne doit pas y etre autorisee.
Socrate, il est vrai que notre culture Judeo-Tunisienne est offerte en vitrine sur Harissa, mais la porte est ouverte a tous et a toutes. Nous ne sommes pas un club ferme mais une bande d'ouverts. Cet espace est et restera un espace de tolerance et de dialogue.
De plus, les visiteurs qui ne cessent d'augmenter aiment de plus en plus cette formule de dialogue entre differentes communautes. (Vous etes maintenant 150.000 differents visiteurs a venir sur harissa tous les mois).
Mais je dois reconnaitre que plus la communaute grandit et plus elle devient une proie de choix pour les extremistes et provocateurs de tous bords. Aussi a partir d'aujourd'hui, la publication ne sera plus instantanee mais devra etre pre-approuvee et la haine et les provocations en seront filtrees par nos moderateurs.
Jaco
PS: Ecrivez si vous vous sentez l'ame d'un(e) moderateur harissien a webmaster@harissa.com
Par Wnes (Wnes) le dimanche 16 février 2003 - 01h38: |
La Douda : ( Agence de presse alternative )
Petite Histoire d’une Grande Famille
D’où viennent les DARMON ?
Selon les études les plus anciennes, les DARMON seraient issus de la branche DHARMON de la grande tribu berbère HAOUARA. La thèse des berbères judaïsés nous vient des écrivains arabes et notamment Ibn-Khaldoun. Elle a été adoptée par la plupart des historiens européens et par le Grand Rabbin Eisenbeth dans ses ouvrages (1936). Elle est reprise dans des études plus récentes. C’est celle qui est prise en compte par le Musée Juif des Origines de Tel-Aviv (Beth Hatefoutzot). Cependant d’autres recherches font état d’origines différentes.
LES BERBÈRES JUDAÏSES
Les tribus berbères étaient installées depuis très longtemps en Afrique du Nord. Les écrivains arabes font remonter leur origine à Goliath le Philistin et évoquent l’émigration des Canaanites. Des récits talmudiques et rabbiniques, dont les sources remontent au I° siècle de notre ère, font état, en effet, d’une migration volontaire des habitants de Canaan vers l’Afrique du Nord après la conquête de Josué. Procope, historien byzantin du VI° siècle, cite une inscription phénicienne à Tigisis (aujourd’hui, Aïn-El-Bordj, à 50 km au sud-est de Constantine) affirmant : " C’est nous qui avons pris la fuite devant ce bandit de Josué ". Ibn Khaldoun, au XIV° siècle, reprend cette affirmation : " Les Berbères sont les enfants de Canaan, fils de Cham, fils de Noé ". Il s’agit probablement de légendes qui ont été entretenues tout au long de la domination carthaginoise et rendues plausibles par la proximité de la langue punique et de l’hébreu.
Salluste parle des Numides (berbères nomades) et des Maures (berbères sédentaires). Il s'agit probablement de tribus éthiopiennes d'origine sémitique, arrivées en Afrique du Nord en vagues successives : d'abord les Louata et les Haouara, puis les Néfoussas et Djéraoua, enfin les Zénata qui refoulèrent les autres tribus.
Quoi qu’il en soit de leur véritable origine, certaines de ces tribus berbères ont probablement été judaïsées lors des multiples émigrations juives en Afrique du Nord. Dès 814 av J-C, des juifs auraient suivi les Phéniciens fondateurs de Carthage. Après la destruction du Premier Temple et surtout celle du second Temple par Titus en 7O, des dizaines de milliers de Juifs auraient été déportés ou auraient émigré vers la Cyrénaïque puis le Maghreb occidental. Plus de 30 000 colons juifs auraient été installés à Carthage par Titus. Enfin, une nouvelle vague d’immigrants juifs suivit l’échec de la révolte juive de Cyrénaïque (115-116 après J-C) puis la défaite de la Révolte de Bar-Kokhba (132-135). Les juifs auraient alors pratiqué un certain prosélytisme, convertissant les tribus berbères qui les accueillaient (et notamment les tribus nomades refoulées vers le désert saharien par la colonisation romaine). On en trouve notamment témoignage dans les écrits de Tertullien au III° siècle et de Saint Augustin au V° siècle, qui s’indignent de ces conversions berbères au judaïsme.
Lorsque Bélisaire reprend le contrôle de l'Afrique du Nord pour le compte de Constantinople, il applique avec cruauté les Édits de Justinien : massacres, conversions forcées se succèdent. Beaucoup de juifs trouvent refuge auprès des Berbères des massifs montagneux ou du désert.
Les israélites berbères d’aujourd’hui descendent-ils des tribus berbères judaïsées avant les conquêtes byzantine puis arabe ou sont-ils les descendants de juifs palestiniens (ou espagnols) ayant trouvé refuge parmi ces tribus berbères ? Ce point est sujet à controverse parmi les spécialistes.
La conquête arabe se traduisit par la quasi-disparition de la religion chrétienne mais les isrélites berbères subsistèrent en petits groupes, vivant dans des villages isolés dans les zones montagneuses ou dans les territoires pré-sahariens. La reine Kahéna (de la tribu Djeraoua), dans l’Aurès oriental, symbolise cette résistance des isrélites berbères : les grands nomades isrélites berbères combattent armés de leurs lances derrière leurs chameaux disposés en éventail. Mais la Kahéna est vaincue en 693 et les vieilles communautés sont détruites. Des juifs de Palestine, qui ont suivi les armées arabes, reconstruisent de nouvelles communautés. Kairouan, fondée en 670, devient la capitale d’une orthodoxie juive professant le judaïsme babylonien, qui s’oppose aux pratiques judéo-berbères considérées comme hétérodoxes.
L’arrivée des juifs espagnols après 1391 et surtout à partir de l’expulsion de 1492 a bien évidemment modifié la vie de ces berbères. Le clivage entre les deux communautés est resté manifeste : à Alger, les juifs espagnols (les megorachim : les exilés) sont surnommés les porteurs de capuches (kabbusiyyin) et les indigènes (les tochavim : les natifs) les porteurs de turbans (shikliyyin ). Mais peu à peu, l’élite des rabbins espagnols impose son autorité et ses règles aux communautés locales. En 1394, par exemple, Simon ben Semah Duran dit Rachbatz (1361-1444) rédige des ordonnances, les taqqanot d’Alger, qui établissent une législation matrimoniale appliquée par toutes les communautés algériennes. La coutume de Castille devient la coutume d’Alger. De même Amram ben Merouass Ephrati, descendant d’une illustre famille de rabbins de Valence (Espagne), devient rabbin d’Oran.
A partir de cette époque, les israélites d’Algérie, dans l’empire ottoman, constituent une seule communauté, même si certains particularismes locaux subsistent qui témoignent d’origines historiques différentes.
La famille DARMON : une origine berbère ?
La plupart des noms isrélites berbères proviennent des noms des tribus berbères, des oasis ou des villages. D’autres noms, spécialement les surnoms, ont une origine arabe, souvent en rapport avec les conditions de vie ou l’organisation des communautés.
Selon les études les plus anciennes et les plus documentées, les DARMON appartiendraient à une de ces tribus berbères judaïsées avant la conquête arabe. Ils semblent être une des familles de la grande tribu Haouara qui nomadisait en Tripolitaine et en Tunisie. Les Aouir'i étaient d'anciens aborigènes d'Afrique, dispersés par les Carthaginois après leur émigration de la Libye orientale. Ils se rallièrent ensuite aux Néfoussas.
Au XI° siècle, pour punir une révolte locale à Tunis, le Sultan fatimide d'Égypte envoya une armée de 100 000 nomades Hilaliens qui dévastèrent le pays pendant plusieurs années. Les Aouir'i furent refoulés par les Arabes Hilaliens venus de Tripoli, vers Tébessa, au pied des Aurès, aux franges du Sahara. C’est là que l’on trouve le Djebel Dharmoun (1066 m) d’où les DARMON tirent leur patronyme (déformation du judéo-berbère Darmoun(e) ou Darmouna). Les documents d’état civil français les plus anciens (avant 1880) orthographient indifféremment sous la forme DARMOUN ou DARMON. Il est d'ailleurs possible de tirer de ces variations d'orthographe du nom DARMON des justifications supplémentaires à l'origine berbère de la famille : voir l'analyse d'Axel DARMON
Nahum SLOUSCHZ (1909) cite également un village berbère nommé JARMON appartenant à la tribu des Néfoussas. Les établissements du Djebel Néfoussa en Tripolitaine ont disparu à partir du XV° siècle. D'autres auteurs citent également des JARMON originaires du Djebel Gharian (en Tripolitaine), rabbins et lettrés dont une branche s'installa à Tunis vers 1700.
Les DARMON, originaires de Provence ou de Livourne?
Si la thèse de l'origine berbère des DARMON est la plus répandue, il existe cependant d'autres hypothèses. Ainsi, selon M. Simon DARMON, professeur de langues à Jérusalem, auteur d’une étude sur Mordekhaï DARMON, les DARMON seraient originaires de Provence.(On notera que Charlotte Corday, dont la famille était originaire de Provence, s'appelait Charlotte Corday d'Armont. Par ailleurs, une famille DARMON habite dans l'Ain depuis plusieurs siècles, sans aucun lien –semble-t-il - avec l'Afrique du Nord. Signalons enfin que Claude DAMOND fut Secrétaire du roi Louis XIV en 1695).
Spécialisés dans le commerce de soieries et de dentelles, des DARMON s’installent en Italie, à Livourne où leur présence serait attestée avant le X° siècle. Dès les X°-XI° siècles, ils traversent la Tunisie pour s’installer en Algérie. Ils fondent des comptoirs commerciaux à Tunis, Alger, Médéa, Tlemcen, Mascara et plus tard Oran.
Le passage par Livourne, après le départ de Provence, expliquerait l’existence de noms dérivés tels que CARMONE, CARMONI, DARBONI, SARMONI, SARMONETTA, JARMON,...
Lionel LEVY (La Nation Juive Portugaise) défend une thèse voisine : celle de l'origine livournaise. "Il est constant à Tunis, à côté des DARMON d'origine et de nationalité tunisienne, que d'autres DARMON avaient une situation de premier plan au sein de la communauté livournaise, liés par une stricte endogamie aux familles livournaises de souche ibérique telles que BOCCARA, MEDINA, VALENSI, PROVENZAL, PARIENTE ou romaine comme SPIZZICHINO ou MODIGLIANI". Le nom de DARMON figure systématiquement dans les archives du Consulat de France parmi ceux des marchands juifs livournais. Plus encore : Néhoraï DARMON (1682-1760) succède à Isaac Lombroso au poste de Rabbin de la communauté portugaise (livournaise) de Tunis!
Toutes ces références à la communauté livournaise suffisent-elles à fonder l'hypothèse d'une origine italienne ( et au-delà portugaise) de la famille DARMON? Rien n'est moins sûr : A cet égard, il faut noter que si le nom de DARMON apparaît très fréquemment à Tunis, jusqu'au XX° siècle, parmi ceux des membres de la communauté portugaise, en revanche, il n'apparaît plus à Livourne avant même 1841!
Les multiples références à la communauté israélite de Livourne n'impliquent pas nécessairement l'appartenance directe à cette communauté : il est probable que plusieurs des marchands juifs dits livournais de Tunis ( mais aussi d'Alger et d'Oran) étaient en réalité des isrélites d'Afrique du Nord (barbaresques) ou des descendants des émigrés d'Espagne de 1492 (juifs sépharades) que leurs affaires de négoce international conduisaient nécessairement à Livourne (mais aussi à Marseille, à Pise et pour certains à Amsterdam). A Tunis même, le statut de Livournais ("Grana") était plus gratifiant que celui de tunisien et on peut penser que la richesse de certaines familles leur permettait d'accéder à ce statut sans en avoir nécessairement l'origine historique.
Il faut ici encore citer Lionel LÉVY : "Il y a peu de familles de Livourne qui n'aient quelque parent à Tunis et réciproquement peu de familles de Livourne qui n'aient quelque parent à Tunis...Si l'on ajoute que la communauté juive de Marseille, depuis le dernier quart du XVIII° siècle, s'est formée sur une base livourno-tunisienne, on constate l'étroitesse des relations et imprégnations sociales qui se sont formées en deux siècles entre Livournais et Tunisiens, non seulement à Tunis mais dans toute la Méditerranée."
Le fait que certaines familles de négociants importants aient été présentes à Livourne ou en relations commerciales et sociales étroites avec la communauté livournaise ne serait donc pas en contradiction avec la thèse de l'origine berbère de la famille DARMON.
D’autres origines ?
Plusieurs familles DARMON ont conservé des traditions orales qui font état d’origines différentes : Hollande, Égypte, Salonique, Smyrne, Italie,.... L’origine la plus fréquemment citée est bien sûr l’origine espagnole (un correspondant fait état d'une tradition familiale se référant à un DARMON de la QUINTA !) ou portugaise. Des historiens ont relevé la présence de DARMON entre 1510 et 1640 dans les enclaves portugaises du Maroc : Safi, Tanger, Azemor.. Une telle hypothèse qui pourrait d’ailleurs rejoindre l’hypothèse provençale : certains émigrants espagnols (après 1391 et 1492) ou portugais (au XVI° siècle) traversant la Provence puis l’Italie (Livourne) avant d’arriver en Tunisie, puis en Algérie et enfin au Maroc. On notera cependant que la présence de familles DARMON est attestée en Algérie, en Tunisie et même à Livourne dès le X° siècle, soit 300 ans avant les premiers départs massifs de juifs d’Espagne et cinq siècles avant l’expulsion.
Une hypothèse plus générale?
Compte tenu de ces différentes approches, peut-être est-il possible d'avancer une hypothèse qui pourrait concilier tous les faits certains connus. Ce serait la suivante :
Les DARMON seraient bien d'origine berbère, comme le dit la tradition la plus répandue. Appartenant à des tribus numides d'origine sémitique (Éthiopie?) installées en Afrique du Nord avant la construction de Carthage, leur conversion au judaïsme date du début de notre ère, voire plus tôt. Ils connaissent la conquête romaine, l'invasion des Vandales, la domination de Constantinople. Beaucoup sont refoulés vers l'Aurès ou les confins sahariens, soit très tôt comme le pense N.SCHLOUCHZ, soit lors de l'invasion hilalienne du XI° siècle. Ils constitueront l'essentiel des familles DARMON d'Algérie.
Mais au moment de la conquête arabe ou dans les années suivantes, une partie de la famille aurait suivi les armées arabes et se serait installée en Espagne et au Portugal : il est certain que lorsque Tarik a envahi l'Espagne, il était accompagné de plusieurs milliers de guerriers berbères.
Ces DARMON auraient été expulsés partiellement en 1391 (de Castille et d'Aragon), complètement d'Espagne en 1492. Ces expulsés (souvent après un passage au Portugal et parfois une conversion forcée en 1497) ont rejoint, pour partie, l'Afrique du Nord, essentiellement le Maroc et l'Oranais. Mais une autre partie de la famille DARMON, les plus aisés ou ceux qui avaient noué le plus de liens avec les grands centres commerciaux du Nord, sont partis vers l'Europe : la France et notamment la Provence où existaient d'importantes communautés israélites (Bordeaux, Marseille...) et l'Italie du Nord (Nice et surtout Livourne où le Duc de Toscane avait très officiellement invité les juifs à s'installer).
Ces DARMON ont créé des maisons de commerce qui, très naturellement, se sont tournées vers la Tunisie, mais aussi l'Algérie et, dans une moindre mesure, le Maroc. Les échanges dès lors ont lieu dans les deux sens : En 1669, lorsque les juifs sont expulsés d'Oran, nombreux sont ceux qui trouvent refuge à Nice ou à Livourne. A peine plus tard, David, Mordechaï et Samuel DARMON apparaissent dès 1686 parmi les firmes livournaises de Tunis. De même, Mordéchaï DARMON, chef de la communauté de Mascara, qui organise la communauté isrélite d'Oran après le départ des Espagnols en 1792, est l'un des principaux exportateurs armant, dans le port d'Oran, des bateaux à destination de Livourne.
Ainsi pourrait-on expliquer que les DARMON d'Oran sont très proches des descendants des expulsés d'Espagne alors qu'à Tunis, en revanche, les DARMON sont étroitement apparentées aux juifs italiens au point de figurer en bonne place dans les registres de la communauté juive portugaise (i.e. de Livourne).
Mais ces liens avec d'autres communautés (espagnole, portugaise, livournaise) ne semblent pas de nature à remettre en cause l'origine fondamentalement berbère des premières familles DARMON. Il en est de même pour d’autres familles bien de chez nous.
La Douda
Par Axelle (Axelle) le dimanche 16 février 2003 - 01h35: |
A TOUS ET A TOUTES.
Que ADRA nous revienne comme avant afin que nous puissions continuer à nous exprimer comme nous le faisions d'accord ou pas d'accord. C'est formidable pour nous tous et toutes de pouvoir partager nos idées et nos points de vue. De plus, beaucoup d'entres vous, apportent grâce à leur savoir, un enrichissement personnel très important. J'espère que tout cela va reprendre et continuer car moi, je vous aime tous et toutes. Avec vous, j'ai trouvé une grande famille. Le saviez-vous ? Très cordialement. Axelle.
Par Michka (Michka) le samedi 15 février 2003 - 23h08: |
LES ENFANTS GÂTÉS DE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE
En Birmanie, le salaire habituel d'un travailleur est de six ou sept dollars par mois. Permettez-moi de vous dire que malgré son sourire légendaire, le Birman moyen vit dans un dénuement total et qu'un enfant sur trois ne mange pas à sa faim. Ce sourire béat est le résultat de deux générations d'endoctrinement mené à la fois par une junte militaire et les tenants d'un pouvoir religieux qui, autour de la pagode et de Bouddha, parviennent à extorquer un ou deux dollars du salaire de misère, cité plus haut.
Mais ce sort n'est pas marginal: il est aussi celui des deux tiers de l'humanité et de la plupart des nations siégeant à l'ONU. Alors quel réconfort cette communauté internationale apporte-t-elle?
L'ONU "bichonne" 3,8 millions de personnes, soit un pour mille de l'humanité en détresse; c'est mieux que rien, direz-vous! Mais qui sont-ils?
La Communauté Internationale s'intéresse aussi tout particulièrement à 3,4 millions de personnes. Mais qui sont-ils, ceux là aussi?
Depuis 1949, l'ONU a créé "pour six mois" un organisme particulier l'UNRWA pour résoudre le problème de 650 000 réfugiés palestiniens. Or l'UNRWA perdure encore aujourd'hui, avec 17000 employés qui s'occupent de ces réfugiés, qui sont devenus 3,8 millions! Or depuis cette date, l'ONU a résolu par ailleurs le problème de 135 millions de réfugiés dans le monde, mais pas celui des Palestiniens. Depuis 1949, plusieurs dizaines de milliards de dollars ont été engloutis dans ce gouffre sans fond, dans l'indifférence des nations.
Depuis sa création en 1993, l'Autorité Palestinienne, qui n'est pas un état officiellement, reçoit des subsides de la Communauté Internationale qui ont dépassé les 0,8 milliard de dollars par an, soit plus de 200 $/personne/an. Or des statistiques officielles vous apprennent que le PNB par habitant qui dépassait les 2000 $/an en 1993 est tombé à moins de 500 $/an en 2002 et que le revenu par famille est tombé en dessous de 400 $/an. Point n'est besoin d'être comptable pour s'apercevoir que l'argent de la communauté internationale et notamment celui de l'Europe a été détourné, soit pour remplir les caisses de dirigeants corrompus et peu scrupuleux, soit pour payer la guerre menée par Arafat contre la population israélienne.
Aujourd'hui des millions de personnes défilent dans plus de 600 villes dans le monde pour empêcher une guerre en Irak, et par là même faire perdurer un dictateur sanguinaire qui n'a pas hésité à gazer des dizaines de milliers d'Iraniens, de shiites et de kurdes, qui a mis le feu au Koweit voisin et qui a développé des armes chimiques, bactériologiques et nucléaires pour faire chanter le monde libre.
Est-ce que la Communauté Internationale a défilé pour protester contre la guerre déclenchée par Arafat contre la société israélienne, seule démocratie au Moyen Orient, et ceci en dépit des offres de paix généreuses faites par son premier ministre (Barak) ? Est ce que cette Communauté Internationale a protesté quand Arafat a envoyé ses bombes, portées par des fanatiques qu'il a endoctriné et qui se font sauter au milieu de femmes et d'enfants. Personne n'a bronché quand Arafat a assassiné de la façon la plus horrible qui soit, plus de mille personnes et quand il en a mutilé plusieurs milliers. Bien au contraire, le tapis rouge lui a été servi…
Aujourd'hui la bêtise et la perversion se sont emparés de l'esprit des hommes.
Et qu'on ne vienne pas me raconter qu'on manifeste pour préserver de la guerre des populations civiles et que celles-ci n'y sont pour rien en Irak ou sous l'Autorité palestinienne. D'accord pour les populations perses, car à Téhéran les étudiants défilent et manifestent contre des mollahs tortionnaires. Mais pas à Gaza, ni à Ramallah, où la population danse sur les toits quand les tours du World Trade Center s'écroulent, et quand les Scuds irakiens s'abattent sur des civils. Mais pas à Bagdad où la population vénère un Saddam Hussein comme Dieu!
Ceux qui défilent et manifestent aujourd'hui sont les complices imbéciles des pires dictateurs que l'humanité ait jamais enfanté!
Albert SOUED, écrivain
Par Lapid (Lapid) le samedi 15 février 2003 - 22h54: |
"Ils ont accepté le déshonneur pour avoir la paix. Ils auront le déshonneur et la guerre"
Winston Churchill
Lecture conseillee :
1938-2003: L'histoire est un éternel recommencement, B.J. Lebeau
15/02/03
"Les 'munichois' triompheront donc une nouvelle fois. Soixante-cinq ans après le triomphe de Daladier accueilli en «sauveur de la paix» par une foule en liesse, probablement la plus importante depuis la fin de la première guerre mondiale, convaincue que la paix avait été sauvée par la signature des accords de Munich. Chamberlain rencontrait la même liesse populaire dans les rues de Londres, bien loin de la campagne anglaise où le vieux Churchill s'était retiré, sa carrière politique apparemment arrivée à son terme, dépassé par l'histoire, devait-on penser dans les salons de la capitale britannique.
La clameur de la foule n'étouffait-elle pas une de ces nouvelles colères dont le vieux lion avait le secret, en voyant cette Angleterre en liesse, cette Europe aveugle qui s'était cru sauvée en sacrifiant le petit peuple des Sudètes, après avoir laissé succomber l'Espagne républicaine ?
«Ils ont accepté le déshonneur pour avoir la paix. Ils auront le déshonneur et la guerre», lança le déjà vieil homme, au crépuscule de sa vie politique, alors que rien ne laissait présager qu’il deviendrait un jour premier ministre, lui qui avait hanté pendant tant d'années les palais de l'Empire, de ministère en ministère, sans jamais entrer au 10 Downing street."..............
Pour en savoir plus lire l'article suivant :
1938-2003: L'histoire est un éternel recommencement, B.J. Lebeau
15/02/03
La Revue Politique : cliquer sur
1938-2003: L'histoire est un éternel recommencement, B.J. Lebeau
http://www.revue-politique.com/6_01_06544.htm
ou cliquer sur :
L'histoire est un éternel recommencement
http://www.reinfo-israel.com/docume...p?threadid=3875
Par Pinacolada (Pinacolada) le samedi 15 février 2003 - 21h27: |
Cher Emile, desolé j'ai fait une petite faute de frappe. l'adresse exacte est la suivante: www.kolshalom.be heureusemnt que printania est la, sinon je ne l'aurais jamais remarqué !!
non Emile je ne pense pas qu'il y a une version francaise de haaretz, en tous cas, tu pourras trouver plusieurs artciles de haaretz traduit en francais sur le site dont je t'ai donné l'adresse.
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A mister Socrate qui fait l'interessant,
et ben sache que je ne peux pas m`abaisser a ton niveau pour te repondre, je vais tout simplement t'ignorer !
hab,hab,hab "Les chiens aboient, la caravane passe"
Pinaolada
Par Printania (Printania) le samedi 15 février 2003 - 20h48: |
Emile Tubiana.
le site dont parle PINACOLADA est le suivant:
http://www.kolshalom.be
C'est le site internet de Shalom Ah'shav en Belgique (be)
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le samedi 15 février 2003 - 20h39: |
Pinacolada, ce que tu me suggères de lire, d'abord le lien est incomplet, ensuite avec toi qui est Tunisien je préfère parler des choses de la Tunisie qui peuvent nous rapprocher.
Le Moyen Orient n'a jamais été une zone paisible et les peuples qui y habitent n'ont pas connu la liberté à laquelle tu te référes plus loin en t'adressant à une personne qui tu ne nommes pas.
J'attire ton attention que tu n'a pas répondu à ma requête, soit: où trouves-tu le journal Haaretz en langue française. Merci pour ton attention.
Par Lapid (Lapid) le samedi 15 février 2003 - 20h39: |
Pour le Webmaster et les harissiens,
Au sujet de l'atmosphere polluee du site ADRA qui nous est si cher, je crois aussi qu'il est temps de creer en plus un supplement de ADRA qu'on pourrait appeler " ADRA politique" ( ou autremen!). ADRA redeviendrait ainsi un lieu d'expression pour les juifs tunisiens ou seraient acceptes volontiers des "hotes" qui respecteraient aussi les regles de ce site.Pour cela je rappelle le message que vous avez envoye aux harissiens le 12 fevrier 2003 18H19 :
IMPORTANT
Le webmaster tient a rappeler aux intervenants que cet espace est reserve aux echanges de "commentaires, idees, souvenirs et infos se rapportant a l'histoire, la culture et la vie aujourd'hui des Harissiens", et non pas aux "insultes, cris de haine, jugements personnels et messages prives ou hors sujets".
Merci a tous ceux et celles qui veulent continuer de s'exprimer sur ce forum de respecter ces consignes et de se comporter dignement.
Bien entendu, sur "ADRA POLITIQUE", seuls les sujets politiques seraient abordes.La liberte d'expression serait respectee mais les "insultes, cris de haine" et provocations personnelles seraient totalement bannis. Tout le monde pourra s'y exprimer y compris nos hotes qui, comme tous les harissiens, devront accepter toutes les regles de participation qui seront definies clairement et sans ambiguites.
Vous comprendrez que dans l'atmosphere de tension actuelle, on ne peut empecher les harissiens et leurs hotes de s'exprimer sur les problemes politiques.
Personnellement, comment pourrais-je arreter de m'exprimer sur ce site ou ailleurs lorsqu'ici, en Israel, en plein coeur du conflit actuel, nous sommes conscients du danger encouru par nos enfants, nos petits-enfants et notre peuple.
Ceux qui s'interessent a la politique auront le libre choix d'aller sur le site "ADRA politique".
Laissons le "ADRA original" a ses commentaires telles qu'ils ont ete definis par le Webmaster : "Cette section est reservee aux commentaires, idees, souvenirs et infos se rapportant a l'histoire, la culture et la vie aujourd'hui des Harissiens."
Nous devons ensemble rester vigilants pour empecher l'apparition de provocateurs de plus en plus nombreux . Aussi si certains abus seraient constates et se repeteraient, il serait souhaitable de prendre les mesures necessaire.
Par Socrate (Socrate) le samedi 15 février 2003 - 20h18: |
PINACOLADA donneuse de leçons.
Regarde toi d'abord toi meme dans un miroir avant de critiquer les autres.C'est sur que ce que tu vas y trouver ne sera pas tellement à ton gout.La haine de soi c'est dur à porter.C'est beaucoup plus facile de la déplacer sur les autres ou meme de les nier comme en modifiant la page d'accueil de HARISSA.C'est la preuve meme de ce que je disais:"pousse toi de là que je m'y mettes,au moins si je suis seul je suis sur d'avoir raison,car personne ne pourra dire le contraire".
Par Wnes (Wnes) le samedi 15 février 2003 - 16h48: |
Cher Emile.
Vous devez certainement être convaincu, qu’il ne serait pas souhaitable de priver qui que ce soit, d’exprimer ses idées et que bien au contraire, nous devrions être capable de livrer un combat, afin que chacun ait la liberté de s’exprimer même si nous ne partageons pas ses idées.
Ceci dit, ces principes ont des limites, celles de la liberté d’autrui, et celles de la décence, au sens commun, autrement cela signifierait que nous tolérons l’intolérance et l’intolérable, ce qui représenterait à moyen terme, ni plus ni moins que le sabordage d’ADRA.
Doit-on en arriver là ?
Il est symptomatique que ceux qui dans leur vie courante, emploient les mots « Salam & Shalom « on perdu la notion du mot « Paix «, et que l’utilisation de ces mots ne représente plus pour eux, qu’un rituel qui leur donne uniquement, la conscience de leur propre existence, comme une sorte d’esprit de corps, dans ce cas ils sont plus à plaindre, qu’à blâmer, car les diatribes auxquelles il nous ont habitué, ne peuvent mener qu’au milieu de nulle part.
Il semble que les temps soient venus de séparer dans cette section, ce qui est purement politique politicarde, de ce qui se voulait avant tout être culturelle.
Bien à vous
Berdah
Par Michka (Michka) le samedi 15 février 2003 - 16h38: |
http://www.reinfo-israel.com/documents/showthread.php?threadid=3812
Le réveil de la nation islamique, par Mohamed Ibn Guadi
Par Printania (Printania) le samedi 15 février 2003 - 16h38: |
Socrate. Il me semble reconnaître ton écriture.
Ne sois pas si aigri, mon ami.
Pour être pacifique, il faut aimer tout le monde, et pas seulement soi-même.
C’est quoi un arabe, Socrate, tu peux nous l’expliquer ?
Moi, je ne sais pas.
Je sais simplement que j'avais des amis que j’aimais, avec lesquels je partageais, je ne leur demandais jamais s’ils étaient juifs, arabes ou autre chose.
Allons Socrate, chacun a choisi son destin, et je peux te dire que mes amis qui sont restés au pays nous regrettent beaucoup.
Si je peux formuler un vœu : Voir changer la page d’accueil du site Harissa.com
« Pour tous les anciens de Tunisie, sans aucune exception »
Il ne faut pas mélanger politique et individus.
Par Michka (Michka) le samedi 15 février 2003 - 16h17: |
1938-2003 - L'histoire est un éternel recommencement
http://www.revue-politique.com/6_01_06544.htm
Par Socrate (Socrate) le samedi 15 février 2003 - 14h06: |
Je constate avec tristesse que le Site HARISSA est pollué par des gens qui n'ont rien à y faire.Il s'agit d'un site JUIF pour Tunisiens JUIFS exilés de leur terree natale,chassés par des Arabes qui ont occupés cette terre bien après eux.Ils ont envie d' exprimer ENTRE EUX ce qui les unit à travers une histoire et une souffrance qu'eux seuls partagent.Une fois de plus,quand des Juifs sonT bien quelque-part dans un espace qu'ils ont créé,on voit des Arabes rappliquer puis les dégouter d'y etre ,pour ensuite leur donner envie d'en partir.C'esy ce q'ils ont fait en Tunisie,ainsi qu'en Algérie Au Maroc.C'est ce qu'ils ont l'intention de faire en Israel;c'est ce qu'ils ont commecé à faire en Europe .Ce site doit rester pacifique,entre gens amoureux de la paix.Juifs harissiens,ne tombez pas dans la manipulation qui cherche à donner de vous une image de haine,par la provocation .
Par Admin (Admin) le dimanche 16 février 2003 - 08h45: |