Commentaires du 18 Fevrier 2003

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2003: Commentaires de Fevrier 2003: Commentaires du 18 Fevrier 2003
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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Admin (Admin) le mercredi 19 février 2003 - 06h04:

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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Wnes (Wnes) le mardi 18 février 2003 - 00h26:

La Douda ( Agence de presse alternative ) :

Les Tunes et surtout les Djerbiens et les Kerkéniens, auraient-ils du sang viking ? Cela semble certain, si on se fie à l'histoire, voici donc les faits :

Les Normands ( Nord Man : Hommes du Nord ) ou Vikings venaient des pays scandinaves, surtout de la Norvège et du Danemark. Une partie d'entre eux, les Suédois, firent des expéditions dans l'Europe orientale : sous le nom de Varègues ou Rouss. Ils occupaient, vers le milieu du IXe siècle, la vallée supérieure du Dniépr, Smolensk, Kiev, et poussèrent même, plus tard, leurs courses, un de leurs chefs, Igor, jusque sous les murs de Constantinople (941). Mais la grande émigration normande se dirigea vers les pays de l'Atlantique. Leur organisation en petits Etats et le surpeuplment de ces Etats les déterminèrent à chercher en grand nombre leurs subsistance dans des expéditions maritime : le pillage et la piraterie étaient chez eux des occupations honorables.

C'est par mer que les normands attaquent l'empire carolingien. Bien équipés, bien armés, très habiles à construire, comme les Romains, des camps fortifiés, obéissant à leurs chefs, les rois de la mer, ils montaient des vaisseaux Drakkar qui pouvaient contenir chacun soixante à soixante-dix hommes (On en a retrouvé un, en 1881, à l'entrée du golfe d'Oslo) ; à leur arrivée dans un pays, ils enlevaient les chevaux des paysans et pénétraient ainsi rapidement dans l'intérieur des terres. Les expéditions normandes eurent pour premier objet le butin ; plus tard, elles visèrent à la conquête et prirent le caractère d'émigrations : les Vikings emmenèrent alors leurs familles et eurent en plusieurs points des établissements stables, dont quelques-uns devinrent définitifs au X ème siècle.

Commencés sous Charlemagne et Louis le Pieux, les invasions des Normands ne deviennent inquiétantes qu'en 843 ; ils s'installent à l'embouchure de la Seine, occupent noirmoutiers, remontent la Garonne. Jusque vers 860, toutefois, ils ne s'établirent encore que sur les côtes et dans l'intérieur. Plus tard, le nombre des envahisseurs augmenta : la formation de deux grands royaumes en Danemark par Gorm le Vieux, en Norvège par Herald, força la noblesse scandinave à se répandre sur les mers ; d'autre part, en 878, le roi anglo-saxon Alfred le Grand mit fin, par un traité, aux invasions normandes : le flot des envahisseurs fut rejeté sur les royaumes francs. Les rois et seigneurs francs construisirent des ponts fortifiés, des citadelles, qui ne purent arrêter l'ennemi. Robert le Fort put quelque temps contenir les Normands de la Loire, conduits par Hastings, mais finit par succomber en 866.

La victoire du rois Louis III à Saucourt-en-Vimeu (881) n'empêcha pas les Normands de ravager la vallée de l'Oise en 884 et d'assiéger Paris 886. Du reste, les Normands trouvaient souvent des alliés parmi les grands, et les rois eux-mêmes cherchaient à les employer, ou bien s'efforçaient de les éloigner à prix d'or : Charles le Chauve acheta maintes fois leur retraite ; la grande armée normande, venue d'Angleterre en 879, et que dirigeait Siegfried, se fit payer cher de la promesse de ne plus envahir le royaume de l'Est (882) ; la belle conduite de l'évèque Gozlin et du comte Eudes dans Paris aboutit à la signature d'un traité honteux par l'empereur Charles le Gros, qui paya rançon pour Paris et autorisa les Normands à piller la Bourgogne (886).

Eudes lui-même, devenu roi, finit, après les avoir longtemps combattus, après les avoir vaincus à Montfaucon en Argonne (888), par traiter avec eux, et leur laissa piller l'Aquitaine et une partie de la Neustrie (897). Le traité de Saint-Clair-sur-Epte (911) marqua le triomphe complet des invasions normandes : Charles le Simple abandonna au Danois Rollon, chefs des Normands de France, tout le territoire qui constitua le duché de Normandie. Dès lors les invasions normandes s'arrêtèrent.

Rollon organisa fortement son duché et rendit sédentaires ses soldats, entre lesquels il partagea ses terres. La Normandie fut le pays le mieux administré et bientôt le plus prospère de l'Occident. Le goût des expéditions lointaines, l'humeur aventureuse, ne disparuent pas complètement, il est vrai, chez les Normands; mais ils ne s'exercèrent plus aux dépens des populations franques : la fondation du royaume des Deux-Siciles au XIe siècle, la conquête de l'Angleterre, la grande part prise aux Croisades par les Normands n'ont que vagues rapports avec les courses des Vikings à travers l'empire carolingien.

Etonnante et prodigieuse aventure que celles des Normands de Sicile, qui parvinrent aux 11e et 12e siècles, à se tailler un royaume en Méditerranée, et être les maîtres du jeu politique et militaire dans cette région. Cette épopée, qui ne fut pas une promenade angélique, trouve sa source et son épanouissement dans une famille de hobereaux, les Hauteville, originaires d'un village de la Manche près de Coutances.

L'on voit d'abord trois frères Hauteville se mettre au service, vers 1038, de 1'empereur byzantin, occupé à chasser les Sarrasins de Sicile. Avec trois cents de leurs compatriotes, quelque peu soudards sur les bords, ils affichent une bravoure sans égal, et acquièrent une solide et terrifiante réputation. Peu de temps après, nous les retrouvons engagés contre le même empereur byzantin, avec le souci de se tailler des domaines pour leur propre compte. Leur appétit de conquête est sans limite. Dès 1046, l'un des trois frères Hauteville, preux, se fait nommer duc et maître d'Italie, comte des Normands de toute la Pouille et de la Calabre !

L'ascension de la famille et de leurs alliés se poursuit inexorablement, la tribu des Hauteville étant aussi nombreuse que talentueuse. Un nouveau venu, Robert, frère des précédents, entre en scène en 1047. Il ne tarde pas à faire parler de lui, en se "faisant les dents" en Calabre. Avec un parent, celui que l'on surnommera Guiscard (le rusé) entreprend d'occuper toute cette région.

En 1059, le pape le fait "duc de Pouille et de Calabre et duc futur de Sicile", ce qui offre quelques perspectives ! Les papes, pour en avoir fait les frais, ont compris en effet qu'il valait mieux avoir les Normands avec soi que contre soi. Ils en feront les protecteurs de leurs États souvent menacés.

C'est ensuite le tour de Roger, le dernier des frères Hauteville, de faire parler de lui. On lui confie la conquête de la Sicile, à partir de 1061. Il faudra beaucoup d'efforts, beaucoup de batailles, pour mener l'entreprise à bien, la Sicile devenant entièrement normande en 1091. L'Italie est durant ces années la proie de multiples convoitises, de confrontations perpétuelles. Les Normands se meuvent avec une extraordinaire habileté dans cet univers trouble, où tous les coups sont permis. Ils savent profiter des faiblesses et des déviations des uns et des autres. Leur rapacité, soutenue par une ambition sans limite et un sens politique aigu, fait merveille.

Mais il manque encore une étape aux Hauteville pour être pleinement reconnus. Ce sera le rôle de Roger II, comte de Sicile à 17 ans, qui devient par héritage duc de Pouille, au grand dépit du pape. Mais suprême consécration, en 1130, il est couronné Roi de Sicile par l'anti-pape, Anaclet II, dont il s'est fait le protecteur.

Ce couronnement provoque une levée de boucliers et la colère de Bernard de Clairvaux. Roger II n'est pas homme à se laisser impressionner, d'autant qu'il prend soin de faire reconnaître son titre de Roi de Sicile, des Pouilles et de Calabre par le successeur d'Anaclet, qui cette fois est le pape légitime ! En échange, Roger se présente comme vassal du souverain pontife.

Ainsi les États normands de Méditerranée se trouvent regroupés sous une seule autorité. Au regard de l'Histoire, cette aventure normande, qui se poursuivra jusqu'en 1266, ne manque pas de grandeur. Elle donna naissance à une civilisation brillante, dont l'on peut encore admirer aujourd'hui de nombreux et superbes vestiges normands.

Cependant l'archipel - tout comme Djerba - ne va pas tarder à devenir, pendant plusieurs siècles la visée de tous ceux qui veulent s'assurer la maîtrise de la mer, notamment les Normands de Sicile. C'est ainsi qu'en 1135, Roger II de Sicile, profitant de la guerre entre les Béni Hamad à El Kalaâ et les Zirides à Kairouan, occupa un certain nombre de points stratégiques de la côte comme Mahdia, Djerba et Tripoli. En 1145, bien qu'allié de l'émir Ziride Hassen Ben Ali, il fait une descente dans les îles Kerkena; l'envahisseur s'en excusera auprès de l'émir : " Les Kerkéniens n'obéissant pas aux ordres de l'émir, il s'était cru autorisé à châtier leur piraterie. Il fit ensuite le siège de Sfax, s'empara d'Abou El Abbas, père du gouverneur de Sfax, et l'exécuta à Kerkena.

Mais Roger II de Sicile ne pourra établir qu’un pouvoir éphémère (à peine 7 ans) qu'en 1153 lors de sa deuxième expédition contre Djerba. En 1158 un mouvement insurrectionnel des Kerkéniens met fin à l'occupation des Siciliens. Deux ans après, des Almohades venant du Maroc chassaient les derniers Siciliens de Mahdia (1160). C'est à cette époque que se situe la description de Kerkena par El Idrissi qui vivait à la cour de Roger II de Sicile : "Kerkena est une île jolie et bien peuplée bien qu'il ne s'y trouve aucune ville. Les habitants demeurent dans des cabanes en roseaux, l'île est bien fortifiée; elle est fertile et produit beaucoup de raisins, de cumin et d'anis.

A partir du début du 12ème siècle commence une période mouvementée de plus de quatre siècles au cours desquels l'archipel des îles Kerkena, tout comme Djerba, sera continuellement l'objet d'invasions catalanes ou siciliennes :

En 1285 le Catalan Roger de Loria, agissant pour le compte de Pierre d'Aragon, occupe les îles Kerkena pour une durée de vingt ans.

En 1315 Kerkena et Djerba sont cédées à la Sicile par le roi d'Aragon.

En 1335 les Kerkéniens se soulèvent à nouveau contre les chrétiens et les chassent de l'archipel qui revient sous l'obédience Hafside.

En 1356, Ahmed Ben Mekki se sépare des Hafsides de Tunis et se trouve à la tête d'un état allant de Sfax à Misurata (en Lybie) et comprenant les îles de Kerkena et de Djerba.

Mais les Siciliens espèrent toujours reprendre pied sur l'archipel : en 1366, Frédéric le simple de Sicile nomme Jean de Clermont, châtelain de Djerba et Kerkennah, au cas où celui-ci rattacherait ces îles à l'état sicilien, mais cette nomination, heureusement, resta toute théorique.

Sous le règne du célèbre Hafside Abou Farès, le 5 décembre 1423, la flotte d'Alphonse V d'Aragon tente de débarquer sur l'île, 2000 Kerkéniens s'y opposèrent vainement car les envahisseurs étaient au nombre de 10 000 . Les sources arabes et chrétiennes sont contradictoires sur le nombre des victimes et le sort réservé aux prisonniers des deux côtés. A partir de cette date l'archipel va devenir l'enjeu des Turcs et des Espagnols.

La Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Axelle (Axelle) le lundi 17 février 2003 - 21h59:

Mr Tubiana,

Que j'ai apprécié votre magnifique récit :
Le jour de mon anniversaire ! J'ai fait, à travers vous, comme à chacun de vos récits, un beau voyage à travers la Tunisie. Je comprends combien, pour vous, ces souvenirs sont douloureux et nostalgiques à la fois. En quittant son pays, on quitte une grande partie de soi-même ! Mon mari m'a dit un jour lorsqu'il a quitté son pays, l'Algérie : " j'y ai laissé mon âme ! " Je n'ai pas connu cette douloureuse expérience, mais je vous comprends. De plus, la Tunisie est un très beau pays. Espérons qu'un jour, les choses se calmeront et que vous pourrez, enfin retrouver, cette partie de vous-même restée là-bas !
Bien à vous. Axelle.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Axelle (Axelle) le lundi 17 février 2003 - 22h03:

Mr PINACOLADA,

J'ai lu avec attention : Histoire de la Tunisie et cela a été très instructif pour moi. C'était très bien expliqué et j'ai compris beaucoup de choses sur ce pays. Chaque pays a son histoire remplie de mystères, d'évènements divers, de beauté etc... Merci de m'avoir appris quelque chose que je ne connaissais pas. Axelle.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le lundi 17 février 2003 - 21h41:

PRIMO EUROPE
L'association des Amis de Metula News Agency
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17.02.2003 - Dans ce monde focalisé sur l’éventualité d’une prochaine guerre en Irak, la nouvelle est passée pratiquement inaperçue : Yasser Arafat acceptait officiellement la nomination d'un premier ministre le 14 février dernier.

On peut se demander la portée d’une telle décision , dans la mesure où elle n’apporte aucun éclaircissement à trois questions essentielles : qui ? quand ? et avec quels pouvoirs ?

"J'ai décidé de nommer un premier ministre, et je vais demander au Conseil législatif (Parlement) palestinien de prendre les mesures nécessaires à cet effet", a déclaré le « Raïs » en présence de Terje Roed Larsen, représentant « spécial » de l’ONU pour le Proche-Orient.

La déclaration n’a pas manqué de faire monter le ton au Fatah, un groupe armé lié au président de l’Autorité palestinienne ayant immédiatement menacé de s’opposer par la force à la nomination d’un Premier ministre... L’habituel double langage.

Rien ne change au royaume des chimères et Arafat accomplit son numéro d’illusionniste mieux que quiconque.

T’en veux du rêve ?

Albert Capino

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le lundi 17 février 2003 - 20h24:

Mise au point.

On m'informe que certains lecteurs d'ici pensent que je ne suis pas l'auteur de mes articles. Ce qui prouve les grands progrès que j'ai fais à vos côtés. Car comment croire que je puisse aussi bien parler de politique bancale que de théâtre sur mesure, c'est mon talent que voulez vous. Mais ceux qui doutent de mon écriture auraient pu au moins relever les fautes d'orthographe que je fais assez souvent au point d'avoir était réprimandé par l'Académie des ânes. Ne vous faites aucun souci, c'est moi et moi seul qui écrit.
J'autorise le webmaster de venir à mon secours afin d'éclairer ces paranos? d'intervenir ici et d'affirmer en son âme et conscience que mon ip est bien le mien. Où allons-nous???? J J J

Ceci étant ma dernière mise au point et je laisse le soin à D ieu de me juger, pas aux hommes.

PS : Le webmaster confirme que les messages postes par Albert proviennent bien de la meme adresse IP.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le lundi 17 février 2003 - 19h42:

LE ROI DES BELGES EN ACCUSATION

En pleine crise irakienne, la Cour suprême belge a réactivé les poursuites pour "crime contre l'humanité" à l'encontre d'Ariel Sharon pour ses responsabilités au Liban en 1981. Derrière l'homme, c'est en fait le premier ministre israélien qui est directement visé, puisque les plaintes datent de la dernière intifada. Bien entendu, elles ont été suivies en retour de plaintes israéliennes symétriques contre le chef de l'Autorité Palestinienne Yasser Arafat.
La Belgique, qui s'enorgueillit d'être le siège principal des institutions de l'Union Européenne, prétend également avoir des compétences universelles en matière de défense des Droits de l'Homme. Cette prétention autoproclamée à l'universalité est évidemment dirimante pour des raisons tant juridiques que pratiques. Mais enfin, avant l'instauration de la Cour pénale internationale, cette initiative avait le mérite de mettre en évidence une lacune dans les institutions. A titre personnel, on aurait aimé voir condamner, ne serait-ce que moralement, l'ancien ministre de la défense et ancien premier ministre français Pierre Mesmer, l'ancien président algérien Ben Bela ainsi que M. Khadafi, dirigeant de la Libye, qui préside actuellement la Commission des Droits de l'Homme de l'O.N.U.
Toutefois, pour ce qui est de M. Sharon aujourd'hui, la Belgique ne peut pas se draper dans sa neutralité. La coïncidence entre la décision de la Cour et les altercations avec les Etats-Unis met en évidence le poids des intérêts pétroliers du groupe binational Total-Fina, les affinités du gouvernement belge avec le parti Baas et enfin, le rôle croissant joué par l'électorat musulman.
Au surplus, M. Sharon a déjà été jugé et blâmé par la justice israélienne pour les faits incriminés. Au nom de quoi la Cour belge se prétendrait-elle d'un degré supérieur à la juridiction israélienne légale ?
La prétention de la Cour à vouloir rejuger le premier ministre israélien, dès la fin de ses fonctions, au nom du Roi des Belges est surréaliste quand on sait que cette dynastie s'est gravement compromise avec l'hitlérisme et n'a jamais traduit en justice ses collaborateurs nazis flamande et wallons. Quel est le sens de ce tableau à la Magritte ? En 1964, lors de ma première venue à Bruxelles j'ai été choqué de voir en plein centre ville, avenue Louise, des vitrines de magasins brisées et revêtues d'étoiles juives, à 500 mètres du Parlement, vingt ans après la fin de la guerre. Plus récemment à Anvers, un parti islamo-belge, sans doute allié du ministre des Affaires étrangères Louis Michel, a manifesté pour réclamer l'expulsion des Juifs de Belgique.
A l'heure où l'Allemagne prête ses antimissiles Patriot à Israël, à l'heure où le gouvernement français fait de son mieux pour protéger les communautés menacées par la conjonction des populismes islamistes, d'extrême gauche et d'extrême droite, la Belgique se distingue une fois de plus par un antisémitisme d'Etat.

Julius, Paris.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Jpc (Jpc) le lundi 17 février 2003 - 19h10:

Les codes de la Bible

Chaque fois qu'un evenement important se passe dans la vie des Juifs, il y a des mathematiciens qui se precipitent avec leurs algorythmes sur la Torah pour essayer de trouver "ou" c'etait ecrit. Et la (comme dans ce qui est publie aujourd'hui sur Adra), ces mathematiciens en sautant une lettre ou deux ou trois (ou plus) arrivent a lire des messages qui auraient ete (d'apres eux) ecrit par Dieu dans la Torah et qui annoncaient ces evenements.
Le probleme est que personne n'est arrive a determiner ce qui va se passer dans le futur. Et ca serait bien plus interessant que de lire le passe.

Jean-Pierre

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Charlotte (Charlotte) le lundi 17 février 2003 - 09h36:

Les stances de Sharon

Yasser, la cible unique de tous mes regiments,
Yasser, dont les shahids massacrent aveuglement,
Yasser qui tue le traitre, et qui se deshonore,
Yasser enfin suant le crime par tous ses pores.
Puissent ses kamikazes, dangereux conjures,
En une seule explosion, se faire desintegrer.
Que de ses terroristes, de Naplouse a Djenine,
Soit vraiment delivree, toute la Palestine.
Et si ce n’est assez de la Cisjordanie,
Qu’a Gaza, par Tsahal, le Hamas soit puni.
Qu’a Ramallah je vienne, punir toute la racaille,
Ayant de mes soldats, repandu les entrailles.
Que les Nations Unies, les yeux enfin ouverts
N’empechent plus Israel de sortir de l’enfer.
Voir tous les juifs unis, sans craindre les
tanzims,
Gravir le Mont du Temple, glorifier Elohim.
Voir de mes yeux, voir, combler tous mes desirs
Moi seul en etre la cause, et rugir de plaisir

pcc Corneille Horace

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lapid (Lapid) le lundi 17 février 2003 - 10h48:

A lire dans Desinfos.com du Sam 15 fév 2003 21:27

Pourquoi la France et l'Allemagne sont-elles pro-Saddam? Suivez l'argent.
Par Khidhir Hamza ,
ancien directeur du programme nucléaire irakien, est le co-auteur de " Saddam’s Bombmaker : l’histoire intérieure terrifiante de l’Agenda des armes nucléaires et biologiques irakiennes " (Scribner, 2000)
traduction de C Meyer


Mes 20 années de travail dans le programme d'armement nucléaire et d'industrie militaire irakien furent en partie un apprentissage aux méthodes de tromperie et de camouflage maintenant le programme secret.
Étant donné ce que je connais des engagements de Saddam Hussein dans le développement et l'utilisation d'armes de destruction massive, les deux points suivants sont suffisamment clairs pour moi :
Premièrement, les inspecteurs en armement de l'ONU ne trouveront rien que ce que Saddam ne voudra pas qu'ils trouvent.
Deuxièmement, la France, l'Allemagne, et à un certain degré, la Russie, sont opposés à l'action militaire américaine en Irak principalement parce qu'ils conservent des accords commerciaux lucratifs avec Bagdad, dont beaucoup d'entre eux sont liés aux armes.........>>(Lire la suite dans Desinfos.com)

Desinfos.com

http://www.desinfos.com/

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lapid (Lapid) le lundi 17 février 2003 - 08h47:

Les juifs dans l'Histoire de la Tunisie

"Les chrétiens et les juifs etaient libres d'exercer leur religion et leurs activités"

"En Tunisie, vivent, de longue date, des communautés arabes, juives, chrétiennes et berbères dans une harmonie rarement perceptible, ailleurs dans le Maghreb et le monde arabe"

Ce sont les seules references a la presence juive en Tunisie que j'ai trouvees dans les 8 pages d' Histoire de la Tunisie rapportee par Pinacolada.(J'ai utilise pour ma recherche "Edit" et "Find" du mot "juif")

Est-ce que les juifs ont joue un role quelconque dans l'Histoire de la Tunisie ? Il semble que Non selon "Les nouveaux historiens" tunisiens.

Pourtant Pinacolada aurait pu faire un effort et aller au moins a la rubrique Histoire de Harissa.com pour trouver des references sur la presence des juifs en Tunisie !! Je suis a son entiere disposition pour lui fournir d'autres refences sur la Presence des juifs en Tunisie bien avant la conquete musulmane a partir de 670.

Je lui conseille de prendre une bonne rasade de pinacolada avant de lui rafraichir la memoire :


Pour en savoir plus aller a la rubrique Histoire de Harissa.com ou vous trouvez les articles suivants :

HISTOIRE RÉCENTE DES JUIFS TUNES

Les Juifs Tunisiens ont toujours représente une culture bien a part, due a la situation géographique de la Tunisie et aux déboires historiques rencontres par cette petite communauté. Soumis a des conditions de vie plutôt rudes, ils ont néanmoins développe au cours des siècles de transit en Tunisie, une personnalité unique et fort intéressante basée principalement sur la tolérance.Tolérance des idées, due probablement a la situation de carrefour meditteraneen aux influences multiples et aux différentes invasions rencontres durant la tenure des Juifs Tunes en Tunisie. Si l’on tient compte que les Juifs Tunes ont vécu sous l’influence Espagnole et sous l’influence des conquérants Arabes, puis sous l’armée Turque, et enfin sous le protectorat Français sans compter toutes les différentes invasions des romains, vandales, byzantins et les échanges commerciaux avec tous les pays du bassin méditerranéen.
Jamais excédant 100.000, noyés dans une population totale de 5 million
d’habitants, la présence des Juifs en Tunisie remonte a plus de 20 siècles documentes par des pièces archéologiques sans équivoque. Les origines restent plutôt floues avec des traces d’arrivée remontant aux destructions du Temple. Au cours des ages, la communauté s’est enrichie par l’apport de vagues successives d’immigration, principalement d’Espagne, du Portugal au moment de l’inquisition et plus tard d’Italie, et en particulier de Livourne.

La vie des Juifs Tunes a la fin du 19eme siècle

La colonisation Française et les Juifs Tunes

Le changement d’époque

La deuxième guerre mondiale

Des documents prouvant la discrimination du regime de Vichy

L'occupation nazie

Six mois sous la botte, par Paul Ghez

Souvenirs de l'occupation nazie, par Jacques Krief

Tunis sous l'occupation Allemande, par Emile Tubiana

Uniformes des travailleurs Juifs Tunes durant la guerre

Yad Vashem monument sur la Tunisie

Montée des mouvements nationalistes Arabes

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme (Anonyme) le lundi 17 février 2003 - 07h01:

NOS KIFS

le kif, c'est d'être à la campagne avec des amis, et de boire un thé en plein air, ou plutot manger du couscous avec des épinards en regardant un berger passer avec ses moutons... mais d'abord il faut finir ses études...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le lundi 17 février 2003 - 05h57:

LE JOUR DE MON ANNIVERSAIRE

Je me suis réveillé par la fraîcheur matinale de la mer et par les rayons de soleil qui pénétraient dans ma chambre à travers la porte entrouverte du balcon. Je restai allongé dans mon lit. Ce jour-là, Salem devait m'envoyer son chauffeur pour me chercher. Vers neuf heures du matin le téléphone sonna. C'était sa secrétaire qui était au bout du fil:
- "Vous dormiez, Monsieur?" Elle m'avait parlé en français avec une voix douce et hospitalière, puis elle continua:
-"Continuez à dormir, vous avez le temps, le chauffeur arrivera une heure plus tard que prévu, il vous attendra à l'entrée de l'hotel."
Effectivement je la remerciai et je me retournai de l'autre côté, je flânais encore un peu et profitais de cette grasse matinée. Dans le fond j'étais ravi de cette nouvelle. Je continuais mes rêves dans mon lit et je me disais:
- "Pour la première fois je me trouve sans aucune obligation."
C'était aussi un samedi, comme le jour de ma naissance, donc un jour très spécial pour moi. Salem et moi avions convenu à l'avance d'aller à Béja. C'était la raison de mon voyage, cela faisait bien longtemps que je m'étais promis d'être à Béja à mon anniversaire. Hélas, mon hôte avait reçu une visite inattendue d'hommes d'affaires. Dès que je mis les pieds dans son bureau il me salua, puis il fit:
- "Hey Oqo'd Bahdana, Thab Qahwa?" (Allez, restez auprès de nous, voulez-vous un café?) Salem ne savait rien de mon anniversaire. Dans son bureau il y avait quelques hommes, qui ne me paraissaient pas être du pays. Après un moment, il me dit:
- "Hadou Medjazayer" Ces messieurs sont d'Algerie. J'avais saisi la raison pour laquelle il voulait que je reste près de lui. Il voulait que j'assiste à la conversation, mais je n'avais pas grande envie d'entrer dans le monde des affaires. Et pourtant, comme il m'avait parlé d'eux auparavant, je consentis, et pour me rassurer, Salem me dit:
- "Je te conduirai moi-même à Béja." Je répondis:
- "C'est gentil et c'est mon jour d'anniversaire."
Lorsqu'ils apprirent que c'était le jour de mon anniversaire, les employés s'organisèrent discrètement à ce que l'un d'eux aille chercher quelque chose. En quelques minutes j'étais comblé de bons veux, de gentilles paroles, comme "Mabrouk" (bénédiction), "Marhaba" (bienvenue), puis une jeune fille me tendit un bouquet de roses. J'étais très touché de cette gentillesse et de ce geste. Le jour de ma naissance ma grand-mère avait apporté un "Tabal" (un groupe local de musiciens folkloriques) dans la rue. Ainsi tous le quartier apprenait la nouvelle.
La conversation des hommes d'affaires s'est tenue d'abord dans les bureaux de Salem, puis elle continuait dans un restaurant. Chacun d'eux avaient commandé une grillade de viande de mouton; à mon tour, j'avais choisi un rouget grillé. Ils essayèrent de me convaincre de prendre comme eux des grillades, mais je leur dis que nous n'avons pas de rouget aux Etats Unis. J'avais hâte de terminer le repas qui retardait mon voyage. Alors qu'on attendait d'être servis, Salem profita de discuter avec ses invités. Pendant que ces messieurs discutaient je regardais tout autour. La salle était vide, nous étions les seuls clients, tout était muet. De temps à autre on voyait des silhouettes de personnes qui bougeaient. Ce devait être les employés ou les garçons. Nous étions sans doute les derniers clients.
Vers une heure de l'après-midi, les invités se mirent en route pour l'Algérie. En effet leur présence ne semblait pas être agréable pour Salem, et comme j'avais plus ou moins suivi la conversation, j'étais aussi du même avis.
Il était presque une heure et demi de l'après-midi lorsque nous prîmes la route. Salem me parlait de ses invités et de ses affaires. Je ne l'écoutais pas et je n'avais aucune intention de suivre ses propos, j'étais bien concentré à voir la route. Dès la sortie de Tunis, tout le chemin me paraissait inconnu, d'autant plus que je ne voyais pas d'arbres le long de la route. De gauche et de droite j'observais les nouvelles maisons genre HLM. Elles avaient un style différent de celui que l'on voit en Europe ou aux Etats Unis. Toutes ces maisons étaient peintes en blanc. Je les trouvais agréables à la vue. Je n'avais pas vu tant de voûtes et d'arcades avant. Ce genre de voûtes on les voit surtout en Californie ou en Amérique du Sud. Ces maisons étaient assez retirées de la route, elles laissaient un espace assez large. Elles permettaient une bonne vue aux automobilistes et créaient une bonne circulation d'air. En quelques minutes nous étions au Bardo "Bardou", du moins c'est ce que mon hôte me disait. Je me souvenais qu'en 1939 papa me parlait de sa caserne militaire au Bardo, il me disait aussi des choses sur le palais du Bey, comme:
-"Khla'at leqtatess fel Bardo." (Les vacances des chats au Bardo.) On employait cette expression quand quelqu'un se vantait d'aller en vacances mais n'avait pas d'argent, car lorsque le Bey allait en été à la Marsa ses employés oubliaient les chats aux palais du Bey qui était au Bardo, et les laissaient sans nourriture, ainsi ils crevaient de faim. Jusqu'à ce jour-là, la région du Bardo m'avait été inconnue.
La route s'étalait comme une bande grise, la circulation était très faible, nous étions presque seuls sur la route. De temps à autre une voiture nous dépassait. De loin je voyais un troupeau de moutons. Au début il me paraissait être sur le pré, puis soudain, Salem freina brusquement. En effet le troupeau était sur la route. Celui-ci croisait la route très lentement, Salem n'avait pas l'air d'être content, il commençait même à perdre patience. Puis il commençait à grogner sur les moutons et sur le berger. Je n'étais pas d'accord avec lui, car depuis longtemps je n'avais pas vu de troupeau croiser la route.
- "Des scènes pareilles sont très rares," me disais-je, puis d'une voix neutre et aimable je lui dis:
- "Voir des moutons croiser une route principale aux Etats Unis, me paraîtrait drôle," puis je lui lançais un regard sérieux en disant:
- "Estime-toi heureux de pouvoir encore voir des moutons." Il ne comprenait pas ma remarque. Il me regardait d'un air étonné et inoffensif et me dit:
- "Vous avez des moutons qui traversent la route en Amérique?" Je lui répondis:
- "En Amérique ce serait un luxe, beaucoup d'enfants n'ont jamais vu un mouton ou une vache." Il n'en revenait pas et me dit:
- "C'est mieux comme-ça." Je continuais:
- "Savez-vous que certains enfants ne savent même pas que le lait vient de la vache. Ils croient même que le lait est un produit de fabrique". Puis je continuais:
- "Gardez-vous de transformer ces beaux champs et cette vie naturelle en usines et en fabriques. Vous serez certes riches en produits de luxe et en voitures mais vous aurez perdu les valeurs naturelles et spirituelles que vos ancêtres vous ont laissées. Puis me référant à nos ancêtres communs je disais:
- "C'est bien le précieux de la vie qu'ils nous ont communiqué."
Le troupeau passa lentement de l'autre côté de la route, le berger ne semblait pas avoir l'air de se presser et ne montrait aucun signe de nervosité. Je l'admirais avec son troupeau.
- "Celui-ci a bien ses pieds sur terre,"me disais-je. Puis je me tournai vers Salem et lui dis:
- "Nous avons peut-être perdu le sens du lien naturel avec la terre où nous sommes nés." Puis je continuai:
- "Moi qui vis loin, je saisis profondément l'intensité de l'amour qui me lie à cette terre, elle est bien notre mère." Puis, alors qu'il conduisait, je repris la parole:
- "J'espère que la nouvelle génération reconnaît aujourd'hui sa valeur romantique et surtout spirituelle. Je l'espère du moins pour elle." Salem me regardait d'un air étonné, il semblait admirer ce que je disais puis il fit:
- "Je commence à comprendre pourquoi vous revenez voir votre ville!" A ces propos, je repris:
- "Nous sommes comme des arbres déracinés et transplantés à des milliers de kilomètres, certains résistent et certains meurent et ceux qui vivent ne trouvent pas facilement l'épanouissement naturel. Il leur faut plus de temps et de souffrances pour pouvoir émerger dans le nouveau monde qu'ils ont volontairement ou involontairement adopté." Salem me regarda et me dit:
- "Brabi Echnoua Elhadra, Hada Ghriq!" (Pour l'amour de Dieu, qu'est-ce que ce sont que ces paroles, c'est du profond!) J'avais compris qu'il avait saisi la profondeur de mes pensées et avec un ton sérieux et grave je continuai:
- "Ceux qui ont saisi le sens et les relations entre nous-mêmes et la terre de laquelle nous sommes nés, découvriront les richesses spirituelles qui nous guideront vers l'accomplissement de nous-mêmes et de notre bonheur sur terre." Salem aussi sérieux me dit:
- "Barakala Fik." Comme pour me dire bravo, sans avoir à entrer dans une conversation philosophique. Il ne perdait pas de vue que j'étais son hôte et l'hospitalité musulmane dit qu'il ne faudrait jamais contredire un invité.
Nous continuions notre route. Un silence agréable s'installa dans la voiture. J'étais tellement absorbé par le paysage, que Salem croyait que j'étais fâché avec lui à cause des moutons.
La voiture de Salem roulait calmement, on entendait à peine le bruit du moteur. La route défilait devant mes yeux, Salem accoudé vers la gauche et avec la main droite tenant le volant, suivait la route comme une couturière qui coud avec la machine et suit la coupe. Un bon moment passa sans que nous échangions un mot. Il avait l'air de chercher une excuse pour m'adresser la parole, puis soudain il se tourna vers moi et avec un visage sensible il me dit:
- "C'est tellement important les moutons?" Le silence qui s'était installé pour un certain temps l'avait inquiété. Il pensait que j'étais fâché et que la cause était mon opinion sur les moutons. En effet je me trouvais plongé dans mes rêves et je ne prêtais pas attention à la discussion, mais je voulais simplement l'éclaircir sur l'importance de la nature. Des deux côtés de la route les arbres d'eucalyptus passaient en sens inverse et notre voiture paraissait immobile.
J'interrompis aussitôt Salem pour lui expliquer que nulle part dans les pays industrialisés on ne peut voir des troupeaux de moutons traverser librement les routes principales comme ici et j'ajoutais:
- "J'espère que vous n'allez pas avoir la folie de l'Occident et commencer à interdire l'élevage libre des troupeaux de moutons dans les champs." Salem reagit en me disant:
- "On ne peut pas rester primitif toute notre vie, il faut éduquer ces paysans". Je répliquai avec ces paroles:
- "C'est par leur grâce que nous vivons, pense à Moïse", et je continuai: "Dieu l'avait choisi, parce qu'il avait pris soin d'un agneau." Salem qui était concentré sur la route ne semblait pas m'avoir entendu; alors je lui demandai si le goût du mouton qu'il venait de manger était bon. Après un silence, il me répondit tout fièrement:
- "Le meilleur au monde". A cela je lui dis:
- "C'est parce que le mouton est nourri naturellement, alors qu'ailleurs il n'a pas de goût, on lui donne des tas d'additifs artificiels pour le faire grossir." Salem semblait être satisfait de ce que je venais de dire et me répondit:
- "Je suis entièrement d'accord avec vous." Il comprenait bien à quoi je me référais. Les quelques kilomètres que nous venions de parcourir m'avaient bien convaincu que la Tunisie était encore liée, volontairement ou pas, aux anciens principes et malgré le progrès je ne voyais pas un danger immédiat pour l'élevage de moutons.
En moins d'une heure nous arrivâmes au croisement de Medjez-El-Bab, à gauche un signe montrait la direction de Testour. Je lisais et relisais "Testour". Je ne pouvais pas ignorer le nom de Rebbi Fraji Chaouat qui est associé avec Testour. Je me souvenais des beaux pèlerinages de Testour, auquels j'avais participé avec mes parents.
L'enseigne qui disait "Testour" avait reveillé en moi des sentiments de jadis. Tout les souvenirs des pèlerinages se déroulaient dans ma tête en silence, Salem ne se doutait de rien, il conduisait calmement. Les souvenirs du pèlerinage m'avaient capturé de sorte que j'oubliais que nous roulions encore en voiture. Voici déjà plus d'une heure que nous avions quitté Tunis. Salem, qui ne se rendait pas compte de mes pensées et de mes souvenirs, me voyant avec mes yeux mi-clos, croyait que je dormais. Et soudain il me dit:
- "Alors, vous allez continuer à dormir tout le long de la route?" J'avais l'impression que quelqu'un de ma famille me disait ces paroles, tellement j'etais plongé dans mes songes. J'ouvris les yeux et je fus saisi cette fois-ci par les plaines et les champs verts qui resplendissaient comme une grande surface illuminée.
- "C'est divin! c'est miraculeux! la route montait directement au ciel" m'exprimais-je.

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c:

Ilan Ramon dans la Torah
Envoi de Yael



Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mexico (Mexico) le lundi 17 février 2003 - 01h33:

Cher amis,
Mon ordinateur en panne depuis presque une semaine, je suis venue au bureau de ma fille pour avoir de vos nouvelles. Je tiens a remercier a tous ceux qui m'ont ecris, inquiets de mon silence.
J'ai regarde les derniers messages de cet espace. Sans vouloir vexer personne, le message de Yossi, de Jeudi 13 fevrier m'a particulieement touchee:
"A present que tout s'active et devient imminent, nous devons nous serrer les coudes...Que D. nous aide!!!"
C'est un appel emouvant a D. mais c'est aussi un appel a nous tous.
Alors, chers amis, gardons je vous prie le sang froid et le coeur chaud...
Chavoua Tov

Yael

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