Commentaires du 19 Fevrier 2003

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2003: Commentaires de Fevrier 2003: Commentaires du 19 Fevrier 2003
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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Admin (Admin) le jeudi 20 février 2003 - 08h18:

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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le mercredi 19 février 2003 - 16h59:

Info ou Intox?
Voila que Pinacolada nous vante les merites de la medecine tunisienne! et fait aussi un peu de pub pr le tourisme qui est pas tres en vogue en ce moment aupres de voyageurs europeens!!
Eyh si la medecine tunisienne etait si geniale, alors pourquoi le brigand libanais de Rafic Hariri est-il venu se faire operer en France?????

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Yossi (Yossi) le mercredi 19 février 2003 - 17h02:

Chers amis harissiens.
Je suis aussi fautif que vous, même plus, c’est pourquoi je voudrais m’adresser à vous, avec humilité.
Le site harissa.com est déserté, abandonné, subitement.
Personne ne s’est posé la question simple, bête, « POURQUOI ? »
Comment en sommes-nous arrivés là ?
Nous n’avons même pas la « reconnaissance du ventre », nous avons oublié les délicieux moments que nous avons passés en sa compagnie, grâce à lui.
N’avons-nous pas un seul instant réfléchi ; Si Jaco a pris cette décision, c’est qu’il y était probablement contraint et forcé.
Ne sous sommes-nous pas demandé, qu’il était impossible qu’il ait décidé de se saborder ?
Il a dû se passer quelque chose de sérieux, et notre webmaster, dans sa discrétion que nous lui connaissons, ne nous l’a pas révélée.
Aussi, je vous en conjure, pour ne pas dire je vous en prie, montrons à Jaco que nous ne l’oublions pas, qu’il peut compter sur nous dans ces moments difficiles qu’il traverse.
Intervenons comme avant, écrivons, dissertons, racontons notre vécu, et en apportant notre amour à notre ami de toujours, reviendra-t-il sur sa décision de nous canaliser.
Je demeure persuadé qu’il n’aspire qu’à cela.
Je vous remercie du fond du cœur.
Jaco, je t’aime et nous t’aimons tous !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le mercredi 19 février 2003 - 08h18:

LA COMUNAUTE JUIVE DE FRANCE ET LA DESINFO SUR INTERNET

BONJOUR,
Je suis etudiant a l'universite Bar Ilan en israel et je prepare une petite etude sur ce sujet (LA COMUNAUTE JUIVE DE FRANCE ET LA DESINFO SUR INTERNET)et recherche des souces.
Enre autres:
-une description breve de la com. juive de france ,(chifres ,origines,donnees socioseco,repartition geo)
-historique
-une description breve de la presse en france (medias audiovisu surtout)et ses tendances "quai d'orsay"
-les sites de lute contre la desinfo dont est vicitime la comunaute dans les medias
mon email:
elbaz-y@bezeqint.net

merci d'avance pour votre aide

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mexico (Mexico) le mercredi 19 février 2003 - 07h23:

Merci infiniment a l'Agence Mena pour cet emouvant message ecrit en 1933.
La coincidence avec l'actualite est troublante.

Yael

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le mercredi 19 février 2003 - 08h07:

Sabra et Chatila replacés dans le contexte de l'époque

1.Le 13 avril 1975, un car transportant des Palestiniens et des Libanais musulmans passe par le quartier chrétien de Ain Roumaneh, à Beyrouth Est. Des membres des Phalanges (les Kata'eb, milice du parti chrétien Forces Libanaises:
www.lebanese-forces.org) qui sortaient d'un meeting avec leur leader, Pierre Gemayel, ouvrent le feu.
On compte trente morts parmi les passagers du car. Cet incident meurtrier est considéré comme le début de la guerre civile libanaise.

2.Le 14 janvier 1976, après des mois de combats et accrochages sporadiques entre Chrétiens et Palestiniens, les Phalanges et les Gardiens des Cèdres prennent d'assaut le camp palestinien de Dbayeh (Beyrouth Est) et le détruisent complètement. Ils feront subir plus tard (30 juin) le même sort au camp voisin de Jisr Al Basha, puis au quartier musulman de Karantineh, près du port de Beyrouth. Des centaines de Palestiniens meurent au cours de ces offensives.

3.Le 9 janvier 1976, les palestiniens assiègent la petite ville chrétienne de Damour, à une vigntaine de kilomètres au sud de Beyrouth. Le 20 janvier, la ville est mise à feu et à sang, des centaines de civils chrétiens sont mutilés et massacrés, des cimetières et des églises sont profanés, les 25,000 habitants prennent la fuite. La ville fantome devient un quartier général de l'OLP.(voir récit complet: http://www.geocities.com/CapitolHill/Parliament/2587/damour.html)

4.Le 31 mai 1976, environ 6000 soldats syriens, accompagnés par des centaines de blindés et de pièces d'artillerie commencent à se déployer au Liban, avançant vers Beyrouth et Saida et repoussant les forces palestiennes dans les zones de Al Matan, Aley et Bahamdoun.

5.En janvier 1976, le grand camp palestinien de Tell Al Zaatar, à Beyrouth Est, est encerclé par les milices chrétiennes. Après un long siège et des bombardements, les combattants palestiniens se rendent: le 11 août, avec la médiation de la Ligue Arabe, une trêve est signée. Mais ce même jour, alors que les combattants commençaient , en vertu de l'accord, à évacuer le camp, les Phalanges et la milice de Camille Chamoun pénètrent dans les lieux et ouvrent le feu de façon indiscriminée sur les civils. Plusieurs centaines de Palestiniens sont tués, le camp est entièrement rasé au bulldozer et rayé de la carte. L'armée syrienne veillait aux alentours.
Salah Halaf (Abou Iyad), numéro deux de l'OLP à l'époque, avait constaté, amer: "le vrai scandale avait été l'indifférence du monde arabe, ou aucun pays, ami ou hostile, n'avait protesté pour exercer quelques pressions, sinon sur les milices (chrétiennes), au moins sur la Syrie qui les a cautionnées."

6.Le 14 septembre 1982, le Président du Liban et chef des Forces Libanaises, Bachir Gemayel, est assassiné par une bombe posée par un membre du Parti Syrien National et Social. Le 16 septembre, les Phalanges, dirigées par Eli Hobeika et Samir Geagea, entrent dans les camps de Sabra et Chatila et massacrent plusieures centaines de civils. Les leaders palestiniens accusent publiquement Israel. Cependant, six mois plus tard, le Centre de Recherche de l'OLP, dirigé par Sabri Jiris, présente à Arafat un rapport contenant le résultat de son enquête. Ce rapport accuse clairement et directement les Phalanges d'avoir commis le crime. Quant aux Israéliens, ce rapport note qu'ils auraient du empêcher le massacre s'ils avaient été mis au courant, mais qu'il s'avère que les soldats de Tsahal ne savaient pas ce qui se passait à l'intérieur des camps. Ces conclusions ont été publiées dans le mensuel du Centre, Shu'un Filastiniyeh (Affaires Palestiniennes), datant de mai 1983.


7.Arafat, qui a été chassé de Beyrouth en septembre 1982 par l'armée israélienne, retourne au Liban et s'installe à Tripoli, dans le nord du pays. Le 9 mai 1983, les syriens déclenchent une rébellion armée au sein de l'OLP par le biais de leur allié Abou Moussa. Celui ci, fort du soutien actif de l'armée syrienne, mène une offensive contre les unités loyalistes d'Arafat jusqu'en septembre 1983, leur faisant subir de lourdes pertes. Assailli par les rebelles et les Syriens, Arafat est contraint de quitter le Liban définitivement le 19 décembre 1983 par le port de Tripoli.


Aucun dirigeant palestinien, libanais ou syrien impliqué directement dans ces événéments meurtriers n'a été inquiété par la justice, par les instances internationales ou par les associations de défense des droits de l'homme.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le mercredi 19 février 2003 - 08h07:

Bonjour,

Sur quelle rubrique pourrais-je trouver des significations à certains mots, noms de ville qui montreraient l'imbrication des langues genre Banataj provenant du pate en croute espagnol existant encore actuellement en espagne et denomme ENPANADAS ou bien Salambo qui est chalom po qui comme chacun le sait est la paix ici. Ma demarche est faite sous un angle plus rigolo que serieux puisque l'origine des langues est difficile à determiner

Rene zeitoun

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le mercredi 19 février 2003 - 06h09:

PRIMO EUROPE
L'association des Amis de Metula News Agency
________________________________________________


Transmis par notre ami Alain Legaret, ce témoignage de Tsipora Schwartz à propos d'un moustachu, de ses gaz de combats et du bonheur qu'il y a de vivre dans un pays européen. Vous avez à votre disposition le texte original en fichier joint. Ce texte est en hébreu. En voici la traduction française.

"Je ne comprends pas. Pourquoi tout le monde est-il si stressé par la guerre?
D'après moi, il ne se passera rien. L'autre à la moustache ne fera rien et certainement pas avec les gaz que l'on prétend qu'il possède.
Et si seulement il essayait, les américains et les anglais lui rentreraient dedans.
Et puis, même si, ici, aujourd'hui, c'est dur et que l'économie se porte mal, il n'existe pas de meilleur endroit à vivre pour les juifs."

Ah ! j'oubliais. Juste un détail pour faciliter la compréhension de ce texte.
Il a été écrit à Berlin par Tsipora Schwartz en.....1933.

Bonne réflexion à tous, de la part de Primo Europe
Pierre Lefebvre

c:/

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Wnes (Wnes) le mardi 18 février 2003 - 23h46:

La Douda : ( Agence de presse alternative ) :

LE BOMBARDEMENT DE PORTO FARINA ET DE BIZERTE

la forteresse de Porto Farina (aujourd'hui Gar El Melh)

Plusieurs causes furent à l'origine de cette crise:

Tout d'abord le rattachement de la Corse au Royaume de France : avant ce rattachement, la Corse et Gênes étaient en guerre contre le Bey. Durant l'affrontement que le Roi de France conduisit contre les Corses, il demanda et obtint de la Régence des patentes pour ses navires afin qu'ils ne soient pas attaqués par les corsaires tunisiens. Lorsque l'île fut intégrée au Royaume, les Français jugèrent superflues ces patentes et n'en renouvelèrent pas la demande puisque les deux Etats étaient en paix.

Des navires tunisiens armés en course, rencontrèrent des bâtiments français non pourvus de patentes, les attaquèrent, les capturèrent et mirent les équipages aux fers.

En dépit des protestations de Louis XV, Ali Bey repoussa les demandes de libération et de réparation transmises par un envoyé du ministère français.

La deuxième cause concernait les privilèges de pêche au corail à Tabarka. Le corail étant particulièrement abondant sur les côtes nord de Tunisie, les Génois avaient fondé un établissement dans l'Ile de Tabarka, en vue de cette pêche. Ils payaient, pour cela, une redevance au Roi de Tunis et, en échange, en tiraient des profits considérables.

Cette pêcherie était passée aux mains des Français sous le nom de "Compagnie d'Afrique".

En 1742, elle fut détruite et la colonie chrétienne de Tabarka fut réduite en esclavage. Lorsque la paix fut rétablie (voir annexe I) entre la Régence et la France, cette dernière obtint un nouveau bail d'exploitation pour deux ans, renouvelable à la demande du Roi de France. Ce bail profitait à la colonie chrétienne de La Calle (ville située à quelques kilomètres à l'ouest de Tabarka ), qui se rendait sur les lieux de pêche avec de petits bateaux corailleurs.

Il se trouva qu'à l'expiration du bail, le Bey annula la concession et déclara la pêche interdite. Des bateaux furent même confisqués.

La troisième cause était due à un Raïs nommé Soliman El Djerba, commandant d'un vaisseau de guerre tunisien armé en course qui, rencontrant un navire de commerce français, s'empara de sa cargaison et maltraita son capitaine.

Le roi Louis XV décida une expédition contre Ali Bey.

Trois vaisseaux français vinrent mouiller devant La Goulette, le 23 mai 1770, et firent le blocus de ce port pendant 25 jours. Le 21 juin 1770, l'escadre française, commandée par le comte de Broves, vint rejoindre les trois premiers navires.

Cette flotte comprenait seize bâtiments:

Deux vaisseaux de guerre, respectivement de 74 et de 50 canons,

Deux frégates de 26 canons,

Une grosse barque armée de 18 canons,

Deux chébecs de 20 canons,

Deux galiotes à bombes,

Une flûte, et quelques navires maltais.

Après avoir passé deux jours devant Tunis, sans mouvement, le chef de l'escadre fit remettre au Bey une dépêche en sept points, précisant les réparations exigées par le Roi de France:

La participation de la Corse aux avantages des traités conclus antérieurement entre la France et Tunis,

La restitution, par le gouvernement tunisien de tous les bâtiments et de tous les esclaves pris par le Bey ou par ses sujets, sur la Corse, depuis sa réunion à la France,

La restitution des esclaves corses capturés avant que la Corse fut devenue française,

La continuation du privilège pour les pêcheries de corail,

La réinstallation d'un établissement français tel qu'il existait auparavant à Tamekart, petite ville située sur le Cap Negro,

La punition du Raïs Soliman El Djerba, pour son attentat envers un sujet français,

Enfin, le remboursement de tous les frais qu'avait occasionnés à la France son armement contre Tunis.

Cette dépêche précisait qu'au-delà d'un délai de trente heures, et en l'absence de réponse du Bey, le bombardement commencerait aussitôt.

Ali Bey fit remettre une réponse vague et évasive, qui ne satisfît pas le chef de l'escadre française. Ce dernier laissa trois vaisseaux en blocus devant La Goulette et alla bombarder Porto Farina pendant deux jours, et Bizerte durant un jour et demi. Trois cents bombes, lancées sur cette ville, provoquèrent un incendie gigantesque qui entraîna la fuite de ses habitants.

Un violent coup de vent contraignit l'escadre à quitter le mouillage de Bizerte, pour prendre celui de La Goulette, le 6 août 1770.

Cette flotte réappareilla pour aller bombarder Sousse, le 14 août, avec plus de mille projectiles. Ensuite ce fut le tour de Monastir, avant que les bâtiments ne regagnent à nouveau La Goulette.

Ces hostilités durèrent ainsi trois mois.

Entre temps, un envoyé de la Sublime Porte était arrivé à Tunis, pour demander à Ali Bey un renfort en hommes et en navires afin d'aider le Sultan à se défendre contre les Russes, qui eux aussi attaquaient.

Devant la situation, cet envoyé, Qapydjy Bachy, accepta de servir d'intermédiaire entre les Tunisiens et les Français.

La paix fut enfin conclue le 2 septembre 1770 sur les bases suivantes:

La Corse fut assimilée à la France pour toutes les franchises et les privilèges qu'assuraient les traités antérieurs,

Les esclaves corses faits prisonniers depuis le rattachement de la Corse à la France, devaient, seuls, être immédiatement rendus par le gouvernement tunisien. Les bâtiments corses, pris sous pavillon français devaient être restitués ou remplacés par une juste indemnité.

La jouissance de la pêche du corail était prorogée pour cinq ans, elle devait être exécutée par douze bateaux corailleurs de La Calle. Le Bey s'engageait à indemniser la Compagnie d'Afrique du manque à gagner provenant de l'interruption des concessions.

La Compagnie d'Afrique obtenait de la Régence le privilège d'exporter une certaine quantité de blé, sans être soumise à des taxes,

La France renonçait à ses prétentions sur la restauration de l'établissement de Tamekart,

La France devait faire au Bey de Tunis, les présents consacrés par l'usage, à la conclusion de chaque traité de paix,

L'indemnité pour les frais de la guerre devait être réglée à Versailles par un ambassadeur que le Bey enverrait prochainement,

Les parties contractantes reconnaissaient comme rétablies les conventions réciproques des traités antérieurs, notamment ceux de 1720, et de 1742.

L'escadre appareilla, et revint en France.

Ali Bey envoya à Versailles Ibrahim Khodjah, comme ambassadeur, pour recevoir la ratification du traité et les présents destinés au Bey.

Cette crise ayant pris fin, les douze dernières années du règne d'Ali Bey s'écoulèrent dans la sérénité.

La Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Charlotte (Charlotte) le mardi 18 février 2003 - 11h44:

A l'aide!
il m'est imposible de lire la presse israelienne
en hebreu avec explorer 5.2- sur MAC OS X -
j'ai pourtant telecharge les polices MCL, les ai
installees dans le dossier polices du systeme.
Et kloum, chay, nada,nib, niente,rien de rien
est-ce que j'ai oublie qq chose ,
Quelqu'un peut-il me conseiller
Merci d'avance

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bebel (Bebel) le mardi 18 février 2003 - 08h12:

A propos codes de la Thora

Effectivement si nous pouvions lire le futur et non seulement le passe......Mais en fait ca irait contre le "fameux" libre-arbitre !
Pourquoi ?
Tout simplement,parce que,bien que tout est decide de Achem, par nos actions nous pouvons changer les decrets divins.EIN MAZAL LE-ISRAEL, il n'y a pas de destin pour Israel.
Meme si des decrets divins tres durs sont decretes, nous avons la possibilite de les changer.
petite histoire a ce propos : il avait ete decrete du ciel que la fille de Rabbi Akiva devait deceder le jour meme de son mariage.De crainte de la perdre,Rabbi Akiva ne voulut pas qu'elle se marie mais il fut oblige quand meme d'accepter qu'elle se marie.Le jour du mariage venu, un pauvre est venu taper a la porte et la future mariee elle-meme s'occupa de le nourrir et de lui donner a boire.....le mariage fut celebre et qu'elle ne fut la surprise de Rabbi Akiva de voir le lendemain sa fille saine et sauve.... Il lui demanda quelle action a-t-elle fait afin de voir le decret annule ? Elle lui raconta la venue du pauvre .Son pere demanda a rentrer dans sa chambre et la il vit un serpent mort transperce par une des grosses epingles a cheveux de sa fille.....

Voila pourquoi savoir le futur est interdit,car pour nous ,tout peut changer en fonctions de nos actions ,meme les plus simples,les plus elementaires et les plus humanitaires....


Line

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Pinacolada (Pinacolada) le mardi 18 février 2003 - 09h05:

Les patients anglais

Les étrangers, notamment les Britanniques, sont de plus en plus nombreux à venir se faire soigner dans les établissements privés du pays.


Quel est le point commun entre le film Le Patient anglais et des patients anglais ? Réponse : la Tunisie. Le premier y a été tourné et les seconds sont de plus en plus nombreux à venir s'y faire soigner.
Bessie B., 71 ans, admise dans une clinique privée située à quelques dizaines de mètres de la mer, dans la station balnéaire de Nabeul-Hammamet, à 60 km de Tunis, est l'une d'entre eux. Elle était en vacances en Tunisie lorsqu'elle fut victime d'une hernie étranglée nécessitant une intervention chirurgicale. « It was quick » (« Ce fut rapide »), explique-t-elle, parlant de son opération. Et d'ajouter, désignant du doigt son chirurgien, Tahar Ben Slimane, 52 ans : « He is marvellous ! » (« Il est merveilleux ! »).

Bessie a eu beaucoup de chance. En Grande-Bretagne, elle n'aurait probablement pas été opérée sur-le-champ. Le système de santé britannique est tel que les hôpitaux sont congestionnés, et il faut souvent attendre trois, six, voire douze mois avant de pouvoir accéder à la salle d'opération. On estime à plus d'un million le nombre de Britanniques actuellement inscrits sur les listes d'attente. Et ce chiffre n'est pas près de diminuer avant plusieurs années. En Tunisie, il n'y a pas d'attente, du moins dans le privé.

Si Bessie a bénéficié de l'assurance de son forfait touristique, ceux de ses compatriotes qui veulent se faire soigner rapidement trouvent désormais, à un peu plus de deux heures de vol depuis Londres, des cliniques où ils peuvent se faire opérer en l'espace de quelques jours. Qui plus est dans un pays où se rendent chaque année plus de cinq millions de touristes et qui compte, tout près des lieux de soins, pas moins de huit golfs, leur sport préféré. Les forfaits « opération chirurgicale en Tunisie » sont proposés par Operations Abroad, une société britannique basée à Manchester, qui a conclu une convention avec deux cliniques privées tunisiennes. La première, Ibn Rochd, à Nabeul, est dirigée par Tahar Ben Slimane ; la seconde, Nouvel Hôpital, à Hammamet-Yasmine, dont le lancement est appuyé par ce même Ben Slimane, devrait être achevée à la mi-2003. « Nous avons un arrangement exclusif avec ces deux établissements pour leur envoyer des patients privés », indique un porte-parole d'Operations Abroad.

Cette société n'a pas choisi de nouer un partenariat avec Ben Slimane par hasard : cela fait une dizaine d'années que ce dernier traite les pathologies d'urgence des malades étrangers, entre 600 et 700 par an, dont 60 % de Britanniques. Ayant pratiqué dans les hôpitaux américains (à Boston), il a l'avantage de pouvoir communiquer dans leur langue avec les Anglo-Saxons et les malades anglophones. Reconnu par plusieurs assureurs étrangers qui ont signé avec lui des conventions, il a accumulé un capital confiance à la faveur duquel il pourra, dans les prochains mois, traiter davantage de Britanniques venus spécialement pour se faire opérer.

« Une fois le programme mis en oeuvre, nous prenons en charge le malade dès sa descente d'avion, précise Ben Slimane. Nous le transférons dans un hôtel sélectionné, proche de la clinique, le temps de le préparer pour l'opération. Le patient arrive avec son dossier médical, mais nous avons le pouvoir, dans son intérêt, de pousser les examens. Sans supplément de charge. Il est admis à la clinique le jour de l'opération, et y restera le temps qu'il faudra. La convalescence se déroule à l'hôtel, dans une aile réservée qui est un peu le prolongement de la clinique : infirmerie, séances de rééducation, visite régulière d'un médecin, et ce, jusqu'au départ du patient, une fois les points de suture enlevés. »

Peut-on parler pour autant de 3 000 assurés sociaux britanniques opérés en Tunisie en 2003, comme l'a écrit le Sunday Mirror dans son édition du 19 décembre ? Il est trop tôt pour se prononcer, car rien, concernant les malades couverts par la sécurité sociale, n'est encore décidé. Seuls les patients britanniques qui viendront à leurs propres frais ou qui sont remboursés par des assureurs privés sont envoyés en Tunisie. « Pour le moment, déclare-t-on à Operations Abroad, la législation britannique exclut le traitement à l'étranger aux frais de la sécurité sociale. Nous envisageons donc seulement l'envoi de patients privés en Tunisie. Quand la législation changera, Operations Abroad sera alors en mesure d'envoyer en Tunisie des malades remboursés par la sécurité sociale. »

Le National Health Service (NHS), l'organisme de sécurité sociale britannique, autorisera-t-il les assurés à se faire opérer dans des pays européens, voire en Tunisie, en Égypte ou en Turquie, où les interventions chirurgicales coûtent deux fois moins cher qu'en Grande-Bretagne ? Les autorités britanniques sont en train de peser le pour et le contre à la lumière des résultats d'une opération pilote au cours de laquelle on a envoyé deux cents malades se faire opérer dans des hôpitaux français et allemands.

Le gouvernement tunisien suit avec intérêt l'initiative d'Operations Abroad et se dit prêt à faciliter sa mise en oeuvre et la réalisation de plusieurs autres projets. Le docteur Noureddine Charni, directeur de la réglementation et des professions de santé, a reçu au cours des derniers mois des délégations étrangères - dont celle d'Operations Abroad - venues prospecter le marché médical tunisien. « Ils sont venus vérifier si des types d'interventions comme la chirurgie cardiaque, ou ophtalmologique, la pose de prothèses articulaires, l'opération de la cataracte sont réalisables en Tunisie, explique le Dr Charni. Ils ont observé directement les cliniques, leur propreté, le niveau de qualification du personnel, les équipements. Puis ils nous ont demandé si nous étions prêts à faciliter la réalisation de leurs projets. Nous leur avons répondu que nous ferions tout notre possible. » Les pathologies à traiter sont surtout celles des personnes âgées, la cataracte, la prothèse des genoux et de la hanche, les hernies, les prothèses vasculaires périphériques. « Nous sommes les mieux outillés sur le continent en matière de santé, souligne le Dr Charni. Nous n'avons rien à envier aux cliniques européennes, que ce soit en matière de ressources humaines ou d'équipements. Les techniques opératoires de pointe sont rapidement adoptées par notre personnel médical. Nous réalisons quelque 1 500 opérations chirurgicales à coeur ouvert par an, les prothèses articulaires, les greffes de la cornée, et pratiquons la coeliochirurgie (chirurgie vidéo-assistée). Nos coûts sont très compétitifs par rapport à ceux des Européens. En outre, plusieurs de nos médecins parlent anglais, et le ministère de la Santé envisage de former le personnel soignant à cette langue. »

Hormis l'initiative d'Operations Abroad, des investisseurs privés occidentaux sont actuellement au stade du montage financier pour l'ouverture de la première clinique offshore destinée exclusivement à des non-résidents. Ils tirent ainsi avantage d'une loi datant du 7 août 2001 qui favorise l'installation d'hôpitaux et de cliniques offshore financés au moins à hauteur de 67 % en devises.

Le thermalisme et la thalassothérapie intéressent aussi les Européens. Les stations thermales tunisiennes sont particulièrement indiquées en matière de rhumatologie, de complications traumatologiques, d'oto-rhino-laryngologie, de dermatologie, de phlébologie, d'éducation fonctionnelle, ou tout simplement pour la préparation aux compétitions sportives ou la cure de remise en forme.

Sur l'île de Djerba, l'une des grandes destinations touristiques de la Tunisie, un hôtel quatre étoiles, Les Thermes, a été construit en 2000 à l'initiative du Dr Slaheddine Anane pour la rééducation des handicapés moteurs (notamment allemands, autrichiens et norvégiens).

Des médecins belges sont en pourparlers avec des confrères tunisiens pour organiser des soins de gériatrie, mais aussi des séances de rééducation des handicapés physiques et rhumatisants. En moins de dix ans, les cures de thalassothérapie en Tunisie sont devenues une mode. Avec une douzaine de centres intégrés à des hôtels quatre ou cinq étoiles implantés à partir de 1994 autour de la capitale ou dans les principales stations balnéaires bordant les 1 300 km de façade maritime, la Tunisie peut se targuer d'être la deuxième destination mondiale de thalassothérapie après la France. Célébrités internationales ou cadres supérieurs britanniques, français et européens (ils étaient plus de 60 000 en 2000) y viennent, le temps d'un week-end ou plus souvent une semaine, pour se refaire une santé, évacuer le stress, soigner leur arthrose, leurs rhumatismes, leur mal de dos et même pour mincir ou arrêter de fumer.

Le gouvernement est actuellement engagé dans un programme visant à moderniser le secteur du thermalisme et à le confier à de grands groupes en mesure de le situer à un niveau mondial permettant d'offrir des services de qualité aux curistes étrangers. « Les intentions d'investissement sont nombreuses, déclare Mongia Mahjoubi, directrice générale de l'Office du thermalisme. Les investisseurs étrangers sont les bienvenus. » C'est ainsi que des opportunités existent dans la zone du Grand-Korbous, près de Tunis, riche en sources thermales chaudes et froides, et que le gouvernement veut transformer en un pôle de bien-être de haut niveau. Le groupe financier de Ferid Abbes, épaulé par Ahmed Smaoui, ancien ministre du Tourisme, prévoit d'y établir une station thermale de luxe pour une clientèle étrangère haut de gamme. Par ailleurs, la station de Hammam-Bourguiba (dans le nord-ouest, près de Tabarka) est en cours de réhabilitation par Mouradi, la première chaîne hôtelière de Tunisie.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Pinacolada (Pinacolada) le mardi 18 février 2003 - 09h31:

Tout le plaisir est pour moi Madame Axelle, je suis ravi de savoir que l'histoire de la tunisie vous intéresse.
au fait, est ce que vous savez que Tunis n'est qu'à 2 heures de vol de Paris ;-)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Henri (Henri) le mardi 18 février 2003 - 12h04:

87% des francais contre la guerre !!!
Question idiote.
Personne ne veut la guerre evidement
Par contre si on pose la question "qui est contre sadam hussein"
100% repondrons pour et non pas 87%.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Omega (Omega) le mardi 18 février 2003 - 08h03:

LES FRANCAIS CONTRE FAIRE LA GUERRE A L'IRAK

87% des Francais interroges se disent contre faire la guerre a l'Irak.
Je me demande quel est le pourcentage de Juifs Francais qui pensent pareil. Quelqu'un connait-il la reponse a cette question ?
Inquietant!!! Tres inquietant meme. Juifs de France, reveillez vous, vous semblez plutot assoupis.

OMEGA

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le mardi 18 février 2003 - 07h55:

PRIMO EUROPE
L'association des Amis de Metula News Agency
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Une histoire belge !
Lundi , 17 février 2003
Lettre adressée à l'Ambassade de Belgique en Israël le 17 février 2003,
Monsieur l’Ambassadeur,

Je vous prie de bien vouloir transmettre cette lettre au tribunal de grande instance de Belgique.



Messieurs les Juges,

Je soussigné, Jacques Offen, né à Berchem (Anvers), prie le tribunal de bien vouloir se prononcer sur le sujet suivant :

Me basant sur votre décision de justifier le droit de juger le Premier Ministre d’Israël pour crimes de guerre, je demande de juger la gendarmerie belge, la police anversoise, le bourgmestre Delwaide (1942) et le commissaire en chef De Potter (1942) ainsi que tous les collaborateurs et dénonciateurs belges pour crimes de guerre (1940-1945). En effet, tous les sus-nommés ont participé à l’arrestation de juifs et à leur transfert aux mains des nazis afin de les exterminer dans les chambres à gaz d’Auschwitz et autres camps de la mort.

En tant que belge, ayant servi dans le 19e Bataillon ACH de l’armée belge, j’estime avoir le droit d’exiger la condamnation de ceux qui ont conduit mon père, ma sœur aînée ainsi que nombreux membres de ma famille vers les camps de la mort.

Respectueusement.

Mdl J.Offen

Autre point de vue :

La belgique est aujourd'hui en pointe dans le combat pour la défense de l'Irak. Elle s'est heurtée bruyamment aux Etats-Unis à ce sujet lors de la dernière conférence de l'OTAN. Dans le même temps, la Cour de cassation belge vient de réactiver les poursuites contre Ariel Sharon pour "crime contre l'humanité" au Liban.
Pour comprendre la position de la Belgique, il faut se souvenir que la société belge Albert Frères est le principal actionnaire du groupe pétrolier français Total-Fina-Elf, dont les intérêts en Irak sont considérables. Saddam Hussein, de plus, a largement financé depuis des années les partis politiques d'Europe continentale. Dans ces conditions, il n'est pas étonnant que, pour les politiciens belges, Sharon apparaisse comme un criminel et Saddam Hussein comme un bienfaiteur de l'humanité.

En pleine crise irakienne, la Cour suprême belge a réactivé les poursuites pour "crime contre l'humanité" à l'encontre d'Ariel Sharon pour ses responsabilités au Liban en 1981. Derrière l'homme, c'est en fait le premier ministre israélien qui est directement visé, puisque les plaintes datent de la dernière Intifada. Bien entendu, elles ont été suivies en retour de plaintes israéliennes symétriques contre le chef de l'Autorité Palestinienne Yasser Arafat.
La Belgique, qui s'enorgueillit d'être le siège principal des institutions de l'Union Européenne, prétend également avoir des compétences universelles en matière de défense des Droits de l'Homme. Cette prétention autoproclamée à l'universalité est évidemment dirimante pour des raisons tant juridiques que pratiques. Mais enfin, avant l'instauration de la Cour pénale internationale, cette initiative avait le mérite de mettre en évidence une lacune dans les institutions. A titre personnel, on aurait aimé voir condamner, ne serait-ce que moralement, l'ancien ministre de la défense et ancien premier ministre français Pierre Mesmer, l'ancien président algérien Ben Bela ainsi que M. Khadafi, dirigeant de la Libye, qui préside actuellement la Commission des Droits de l'Homme de l'O.N.U.
Toutefois, pour ce qui est de M. Sharon aujourd'hui, la Belgique ne peut pas se draper dans sa neutralité. La coïncidence entre la décision de la Cour et les altercations avec les Etats-Unis met en évidence le poids des intérêts pétroliers du groupe binational Total-Fina, les affinités du gouvernement belge avec le parti Baas et enfin, le rôle croissant joué par l'électorat musulman.
Au surplus, M. Sharon a déjà été jugé et blâmé par la justice israélienne pour les faits incriminés. Au nom de quoi la Cour belge se prétendrait-elle d'un degré supérieur à la juridiction israélienne légale ?
La prétention de la Cour à vouloir rejuger le premier ministre israélien, dès la fin de ses fonctions, au nom du Roi des Belges est surréaliste quand on sait que cette dynastie s'est gravement compromise avec l'hitlérisme et n'a jamais traduit en justice ses collaborateurs nazis flamande et wallons. Quel est le sens de ce tableau à la Magritte ? En 1964, lors de ma première venue à Bruxelles j'ai été choqué de voir en plein centre ville, avenue Louise, des vitrines de magasins brisées et revêtues d'étoiles juives, à 500 mètres du Parlement, vingt ans après la fin de la guerre. Plus récemment à Anvers, un parti islamo-belge, sans doute allié du ministre des Affaires étrangères Louis Michel, a manifesté pour réclamer l'expulsion des Juifs de Belgique.
A l'heure où l'Allemagne prête ses antimissiles Patriot à Israël, à l'heure où le gouvernement français fait de son mieux pour protéger les communautés menacées par la conjonction des populismes islamistes, d'extrême gauche et d'extrême droite, la Belgique se distingue une fois de plus par un antisémitisme d'Etat.

Julius, Paris.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mardi 18 février 2003 - 06h42:

Madame Axelle, merci pour votre gentillesse, mais je tiens à préciser que mes souvenirs sont loin d'être douloureux et nostalgiques, étant donné que j'ai quitté la Tunisie de mon propre gré et comme enfant de la Tunisie j'y retourne quand je veux. Evidemment que toute personne qui se trouve loin de sa terre relate ses souvenirs du passé avec beaucoup d'amour, car le passé est une part de nous-mêmes. Le lieu géographique où nous nous trouvons joue peu de rôle car de toute façon notre enfance reste dans le passé. L'âme, par contre nous accompagne là où notre corps se trouve durant notre séjour sur terre, afin de prendre des forces, pour nous servir ensuite dans l'au-delà.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le mardi 18 février 2003 - 06h24:

Cher khouya Halfon;

En lisant l'objectif de votre revue web, j'ai ete touche de constater que l'apport de toutes les cultures a fait des notre ce qu'elles sont; voire riches et significatives malgre leurs tares. (Et dieu sait qu'il y en a!)

Je me rappelle de mes journees a l'ecole de Byrsa et de Carnot, (Ya hasra!) qui ainsi aurai pu croire que nous serions la a vivre ses desastres politiques aujourd'hui?

Ne pensez vous pas, que l'heure est arrivee pour qu'ensemble Europeens, Mediterraneens, Juifs, Chretiens et Musulmans, nous puissions nous exprimer d'une meme voix a l'encontre des horreurs de ce siecle?

Ne pensez vous pas que ce qui arrive aujourd'hui, nous rappelle, non sans peur justement, les memes objectives qui ont pousse aux pires des atrocites de l'histoire de l'humanite.

Je trouve ce silence vis a vis des amalgames promulgues a l'essian de " l'autre " culture semite tout a fait alarmant. Et dire que.........

Vous diriez peut etre...........! Je repondrai que nous ne sommes pas loin......!

C'est vrai que l'harrisa c'est bon, mais notre attache culturelle n'a t-elle pas aussi une souche historique qui a traverse bien des periples, la reconquete espagnole par exemple; et devrions nous nous arreter la fige dans le silence parce que l'on pense ne pas se connaitre.

Ghazi Azzabi

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mardi 18 février 2003 - 06h09:

Le Cocher de Béja
(Extrait du livre l'enfance Gagnée)


Il était une fois une humble femme qui s'appelait Joséphine. Elle était simple et d'une extrème bonté. Elle ne quittait pratiquement pas le seuil de sa porte. Comme elle boitait, elle passait le plus clair de ses journées, assise sur une chaise à regarder le va-et-vient des passants. Nous, les jeunes, nous l'aimions bien, elle nous connaissait tous. Son mari était grand, gros aussi. Il était cocher de la ville. Le jour de ma communion, il nous prit à l'oued avec sa voiture; c'était la coutume. Il avait deux voitures, l'une pour les mariages, l'autre pour les enterrements; il ornait donc ses chevaux de rubans blancs ou noirs; ces derniers admirablement dressés adoptaient suivant les cas une cadence différente, pour les mariages ils avaient la tête haute et fière, leur allure était allègre; par contre pour les enterrements la tête était basse et l'allure était lente et pesante. Monsieur Nino adorait ses deux chevaux qui le faisaient vivre; il passait ses journées à les laver, à les brosser; tous trois étaient toujours prêts à répondre au premier appel. Tout un hiver, il n'y eut ni mariage, ni enterrement donc pas de travail pour Monsieur Nino qui épuisait ses économies pour ses propres besoins et pour nourrir ses chevaux. Un jour, Monsieur Fratello, l'un de ses amis, lui demanda de lui louer les chevaux pour le labour. Il n'en était pas question! Mais, par manque de travail, toutes ses économies allaient y passer. Finalement après maintes réflexions et bien à contrecoeur, il accepta avec cependant deux conditions impératives: récupérer immédiatement ses chevaux dès qu'ils seraient requis pour un mariage ou un enterrement et de ne pas trop les fatiguer. Monsieur Nino était triste de devoir abandonner ses meilleurs amis. Il se sentait lâche, il n'avait plus le courage de regarder ses chevaux. Le premier jour, il les accompagna au travail, comme deux petits enfants qu'on conduit a l'école. Il souffrait de les voir travailler. Il intervenait de temps à autre pour qu'on leur permette de se reposer. Cette situation ne pouvait durer. Il finit par ne plus leur rendre visite. Quelques jours plus tard, l'un des chevaux mourut subitement. Monsieur Fratello était affolé. Comment annoncer cette terrible nouvelle à Nino? Monsieur Manjoul était un sage parmi les vieux Arabes de la ville; il était respecté, écouté et avait la confiance de toutes les communautés; à l'occasion il ne manquait jamais de rendre service. Monsieur Fratello alla le consulter.
"Mais c'est très grave ce que vous me dites là, Monsieur Fratello. Je me demande si Nino pourra supporter un tel choc. Laissons de côté tout dédommagement financier, il vous en voudrait davantage. Laissez-moi, j'ai besoin d'être seul pour réfléchir à ce problème." Le lendemain, Monsieur Manjoul pria le juge de paix de lui rendre visite; il le mit au courant et lui demanda de l'aider à solutionner cette épouvantable histoire. Le juge ne voyait pas le rôle qu'il pourrait y jouer et n'éliminait pas la possibilité d'une plaisanterie. Monsieur Manjoul le convainquit du contraire et lui dit:
"Ce que tu auras à faire est très simple. Demain tôt le matin, tu réveilleras Nino et tu lui diras de passer te voir à huit heures. Quand il viendra, tu lui annonceras avec tout le tact nécessaire une mauvaise nouvelle, que tu as rêvé qu'Antoine, son fils, est mort."
"Et ensuite?" demanda le juge.
"Le reste me regarde" répliqua Monsieur Manjoul. Le lendemain il fut fait comme il fut dit. Monsieur Nino était bouleversé par cette visite personnelle et si matinale du juge; pour sûr une grande personnalité était décédée et le juge tenait à s'entretenir avec lui des détails de la cérémonie funèbre. Les chevaux n'étaient pas là mais peu importe, il s'en occuperait dans la matinée. Pour l'instant, il imaginait le cortège traversant la ville, lui Nino, juché sur son carrosse, impeccablement habillé, coiffé de son haut-de-forme, provoquant l'admiration de tous les passants. Avertie, Madame Nino quitta son lit et se mit à brosser et repasser la belle tenue noire de son mari qui attendait dans l'armoire une telle occasion. A huit heures précises, Nino se présenta chez Monsieur le juge qui le reçut le visage grave. Croyant deviner les soucis du juge, Nino le rassura:
"Ne vous inquiétez pas, Monsieur le juge, je suis toujours prêt, à tout moment, à remplir les fonctions de ma charge."
"Là n'est pas la question, mon cher Nino, je suis tout ému, bouleversé, je ne sais comment te le dire, j'ai fait un rêve épouvantable, j'ai révé qu'Antoine est mort"
"Qui Antoine? Mon fils?"
"Oui mon pauvre Nino, ton fils!" Effondré, plus mort que vif, Nino s'affala dans un fauteuil. A cet instant, on frappa à la porte,Monsieur Manjoul essoufflé apparut et s'écria:
"Ah! Nino, tu es là, je te cherche partout" Que lui voulait Manjoul? Probablement confirmer la mort d'Antoine.
"Mon pauvre Nino, j'ai une mauvaise nouvelle à t'annoncer",poursuivit Manjoul.
"Ah Mon Dieu, surtout pas Antoine!"
"Mais qui te parle d'Antoine; il s'agit d'un de tes chevaux qui vient de mourir." Comme propulsé du fauteuil, Nino sauta de joie.
"Un de mes chevaux? Et que veux-tu que ça me fasse? Merci Mon Dieu, merci il ne s'agit pas de mon fils!" Le juge continuant à jouer son rôle dit a Nino:
"Eh bien! il y avait quand-même du vrai dans mon rève, il s'agissait bien de ton cheval et non d'Antoine." Mais Nino était déja dehors, rentrant chez lui en chantant et en dansant; il ne fut jamais aussi heureux de sa vie.

Une fois de plus, Monsieur Manjoul avait réussi à solutionner un problème grave dans les meilleures conditions.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Admin (Admin) le mercredi 19 février 2003 - 06h04:

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