Par Admin (Admin) le vendredi 21 février 2003 - 06h36: |
Par Wnes (Wnes) le jeudi 20 février 2003 - 18h29: |
La Douda ( Agence de presse alternative ) :
LA CONQUETE DE LA SICILE (489-264 av.J.C.)
Durant 225 ans, Carthage tenta d'établir sa domination sur la Sicile.
Elle se heurta aux ambitions des différents tyrans de Syracuse avant de traiter avec Aghatocle, en 305, et de s'allier à Rome contre Pyrrhus.
Une tentative de généalogie des divers généraux et amiraux carthaginois ayant participé à ces différents événements est proposée ci-après :
Magon(1), l'amiral de la flotte carthaginoise a deux fils: Hasdrubal(1) et Hamilcar(1). En 489, il organise la flotte de façon rigoureuse et disciplinée, préparant l'invasion de la Sicile durant trois ans.
Hamilcar(1) appareille alors de Carthage avec 300.000 hommes à bord de 2.000 bâtiments de guerre, et 3.000 vaisseaux de charge. Il se dirige vers Palerme, et y débarque en 483.
A Syracuse, ville gréco-sicilienne, le tyran Gélon tente une sortie avec 5.000 cavaliers contre Hamilcar(1) qu'il défait devant Sélinonte. Les Carthaginois perdent 150.000 hommes. Hamilcar(1) se suicide (une autre version prétend qu'il fut tué par Gélon).
Carthage paie tribut... En 480 av.J.C., après la défaite d'Himère, la cité crée le Conseil des Cent, dont l'une des attributions est de juger les généraux et les amiraux qui perdent des batailles.
En 440, la campagne de Sicile reprend. Himilcon(1) est commandant des troupes stationnées dans cette île, mais il est battu devant Syracuse.
En 410 av.J.C., Carthage attaque de nouveau la Sicile, à la demande de Ségeste, ville assiégée.
Hannibal(2), petit-fils d'Hamilcar(1) veut venger la défaite d'Himère contre Gélon. Il dispose de 200.000 fantassins, et de 4.000 cavaliers (Xénophon parle, dans ses récits, de 100.000 combattants). Les Carthaginois s'emparent de deux villes siciliennes. Agrigente est ensuite conquise, en 407, par Hannibal(2) et Himilcon(2). Hannibal(2) meurt durant l'épidémie de typhus qui sévit à la fin de cette campagne.
En 404 av.J.C., Gélon signe un traité avec Himilcon(2). Mais, Denys l'Ancien, qui avait signé ce traité au nom de Gélon, décide en 399, d'exterminer tous les Carthaginois présents en Sicile, et en 397, durant l'absence d'Himilcon, attaque brusquement les comptoirs et les biens carthaginois situés dans cette île. Il engage 80.000 fantassins, 3.000 cavaliers, 200 vaisseaux de guerre, et 500 vaisseaux de charge.
Les Carthaginois sont écrasés après avoir subi le siège de Motya, et en dépit de l'intervention de la flotte d'Hamilcar(2).
Carthage réarme alors, et construit de nouvelles machines de guerre: des béliers, et des tours d'assaut de six étages.
Himilcon(2), en 396 av.J.C., fait appareiller de nuit, vers Syracuse, dix vaisseaux à voiles qui détruisent la flotte ennemie. Il envisage de poursuivre cette campagne afin de repousser les Grecs hors de Sicile. Il conquiert plusieurs villes, et assiège Syracuse. Une épidémie de peste met fin aux ambitions d'Himilcon(2) qui doit se résoudre à rentrer à Carthage, poursuivi par ses ennemis, et par ses mercenaires mécontents de la défaite. Carthage les repousse en 395.
En 392, Magon(2) envoie une nouvelle expédition contre la Sicile. Il signe un traité pour 9 ans, avec Denys, qui avait remplacé Gélon. Celui-ci ne le respectera pas, et Magon(2) dut revenir pour faire valoir ses droits, en 385 . C'est un échec, il est vaincu et meurt avant la fin de la campagne . Denys exige alors l'évacuation totale de l'île.
En 382, Hannon(2), fils et successeur de Magon(2), essaie de prendre une revanche sur la Sicile. Il écrase les Grecs, et en massacre 14.000. Un nouveau traité est signé avec Denys.
En 368, la peste frappe Carthage. Denys en profite pour attaquer les cités carthaginoises, mais il meurt pendant cette expédition. Denys-le-jeune lui succède. Hannon(2) rentre triomphalement à Carthage avant de décéder à la suite d'une conspiration avortée.
En 352, un traité de paix, d'amitié et de commerce est signé entre Carthage et Rome. "Les Carthaginois, à Rome, sont citoyens romains; les Romains, à Carthage, sont citoyens carthaginois"!
En 342, Timoléon, auquel Denys-le-Jeune avait fait appel, attaque et défait les Carthaginois, dont les forces étaient essentiellement composées de mercenaires grecs.
En 340, les Carthaginois attaquent de nouveau la Sicile avec 200 bâtiments. Ils sont battus par le général grec Timoléon. La bataille fit 30.000 morts, dont 2.500 citoyens carthaginois, appartenant à la cohorte sacrée.
Un nouveau traité de paix est signé avec Syracuse en 338. Les Grecs et les Carthaginois se partagent la Sicile mais, en 310, Aghatocle, qui a pris le pouvoir en Sicile, grâce à Carthage, déclare la guerre aux Carthaginois. Vaincu, il se réfugie à Syracuse, et est soumis à un blocus. Il parvient cependant à s'échapper, à la faveur d'une éclipse de soleil, et débarque sur les côtes d'Afrique avec 60 bateaux, après 6 jours de mer.
Il brûle ses navires, et s'installe au Cap Bon, à Haouaria, où il établit sa domination de 310 à 306. Il conquiert même Utique. En 307, tout le littoral, sauf Carthage, lui appartient. Aghatocle, jugeant sa domination sur l'Afrique suffisamment établie, rentre en Sicile.
Une armée part de Cyrène vers Carthage. Sa mission est de réduire la cité. Cette dernière arme un force de 40.000 hommes et finit par vaincre les Siciliens.
En 305, suite au traité signé avec Aghatocle, Carthage reprend pieds en Sicile.
En 279, le traité d'assistance mutuelle entre Rome et Carthage, est reconduit pour s'opposer au Grec Pyrrhus qui mène une campagne d'invasion contre Rome. Carthage propose un renfort de 120 bateaux. Cette campagne prend fin avec la défaite de Pyrrhus, qui se retire, en 272.
264 marque le début des guerres puniques.
La Douda
Par Nao (Nao) le jeudi 20 février 2003 - 18h12: |
Par Sibylle (Sibylle) le jeudi 20 février 2003 - 15h39: |
Je vais essayer de te donner un avis qui me parait du moins à moi rationnel, mais je tiens avant tout à préciser que je ne souhaite point choquer les intervenants.
En premier, nous allons essayer d’ignorer le sens de la soumission Abraham, du texte qui lui est imposé pour comprendre l'étendue de sa propre foi, et voir le sujet présent sous un autre angle.
Dieu n’avait-il pas promis à Abraham de lui donner une grande postérité à travers Isaac? Hors s’il lui demande par la suite de sacrifier son fils, d’une certaine manière Abraham aurait pu penser que Dieu voulait rompre sa promesse. Nous sommes en pleine manifestation contradictoire de la volonté divine.
Mais supposant un instant que cette épreuve ait eu aussi pour but de faire prendre conscience à Abraham de l’importance de ses relation avec son fils, tout simplement des relation père fils.
Dieu n’a-t-il pas imposé à un moment donné de l’histoire à Abraham de quitter sa tribu, Genèse 12-1, ne lui dit –il ; « Va-t-en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai. ».
Le créateur lui donne presque un ordre, il lui demande de tout quitter et précise même la maison de ton père, et nous savons qu’à ce moment Abraham change de nom, il n’est plus Abram mais Abraham, le père grand, le père d’une multitude de fils, le père d’une nation.
Par conséquent il rompt en quelque sorte ses relations avec son père Terakh, il n’est plus le fils mais devient le père.
Et puis quelques années plus tard Dieu demande à Abraham,( nous sentons son insistance sur les mots), le texte dit : « Va-t’en au pays de Morija », l’Eternel emploi le même verbe que celui par lequel il demande à Abraham de quitter les siens, le texte ajoute « ton fils unique », alors qu’Abraham a deux enfants, « celui que tu aimes », le texte insiste sur les sentiments du père et pourtant Dieu n’a pas encore annoncé le sacrifice.
Et puis nous pouvons constater tout au long du récit que Isaac à aucun moment ne décide de riposter à son père de ne pas lui obéir l’enfant fait ce que le père lui demande sans même essayer de comprendre.
L’enfant est tout sous l’emprise de son père, il n’a aucune autonomie, peu être tout simplement comme l’a été un jour Abraham face à son propre père.
Est- ce qu’aimer son enfant veut dire aussi en faire de lui son bien propre, sa possession, alors que peu être aussi par cet événement Dieu voulait signifier à Abraham qu’avec tout l’amour qu’un homme peut avoir pour son créateur, il ne peux par amour avoir ou s’attribuer un droit de vie ou de mort sur un autre homme même si celui ci est son propre fils.
Et qu’il étant tant de laisser aller son fils partir libre de ses obligations.
Henri :
Dans le texte Genèse 22-19 il est dit ceci« Abraham étant retourné vers ses serviteurs, ils se levèrent et s'en allèrent ensemble à Beer Schéba; Car Abraham demeurait à Beer Schéba. » C’est sûrement ce qui laisse à supposer qu’il était revenu seul.
Par Henri (Henri) le jeudi 20 février 2003 - 10h17: |
Yossi Chalom
Ou donc dans le texte est-il dit qi'il retourne sans Itshak a Beer-Sheva?
Merci de m'eclairer.
Par Mexico (Mexico) le jeudi 20 février 2003 - 05h57: |
A'hi Yossi,
Il faut que je vous avoue que j'ai ete suprise que vous me posiez cette question. Etant donne que je ne me l'avais jamais posee, ce fut une bonne occasion pour moi de l'etudier et je vous en remercie.
N'ayant pour ressources que tres peu de materiel, et sans aucun Rabbin aux alentours pour me guider, j'ai du avoir recours a un site en anglais:
www.askmoses.com
La, il y a un service de "chat" avec de nombreux erudits. Aucun Rabbin n'etait disponible a ce moment precis et j'ai du me contenter de me renseigner aupres d'une de leur femme. C'est elle qui m'a donnee la reponse que j'ai ecrite.
A present vous soutenez que je n'ai pas raison. Cela supposerait que cette femme n'avait pas raison. Apres votre reponse, je me suis accrochee a des tas de recherches qui se sont averees infructueuses. Il faut que je persevere. Mais je suis impatiente de savoir l'explication qui vous a ete fournie et ne parait pas vous avoir convaincu. J'aimerais aussi savoir sa source et la raison pour laquelle elle n'arrive pas a vous persuader.
Il est relate dans la Thora que Abraham est parti DIRECTEMENT a Bersheva apres la Akeida. Comment expliquez-vous alors que la mort de Sara fut causee par le fait que Abraham soit parti sans son fils Itshak?
Rav Todot
Yael
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le jeudi 20 février 2003 - 03h42: |
Par Wnes (Wnes) le jeudi 20 février 2003 - 01h27: |
Chére Nao.
Bravo pour votre commentaire ! c’est bien la première fois que je m’adresse à vous, il me donne l’oportunité de vous citer une maxime bien Goulettoise :
Toutes et tous ont bien entendu, beaucoup de beauté intérieure, il suffit de la découvrir ! Par contre certaines et certains ont également de la beauté extérieure, au fait Sitruck l’incompris voulait dire simplement :
« Aimez vous d’abord, et mariez vous parfois, si cela vous chante « .
Ce qui à le mérite de ne pas mettre sur le même plan : « Le beurre et l’argent du beurre « , comprenne qui pourra !
Quant à Claudia schiffer, elle aimerait bien que parfois un Goulettois, lui fasse un bon CousCous, ou une chakchouca bien de chez nous, cela la changerait de l’anorexie permanente.
Bien à vous
Berdah
Par Yossi (Yossi) le jeudi 20 février 2003 - 00h55: |
Yaël, ma soeur, je suis désolé de vous dire que vous êtes dans l' erreur!
Relisez bien le texte, en hébreu bien sûr!
Tous les commentateurs s'accordent à dire qu'Abraham est retourné SEUL.
Je reviendrai plus longuement sur ce côté du texte, d'autant plus que toujours d'après les commentateurs, ce retour d'Abraham seul, a provoqué la mort de Sarah, son épouse.
Nous avons de beaux jours devant nous, pour commenter la Thora.
Bonne journée pour vous!
Pour moi la nuit est déjà bien avancée.
Par Mexico (Mexico) le mercredi 19 février 2003 - 22h17: |
Shalom Yossi!
C'est tres bien que vous ayiez redemarre les themes de la Thora.
VA YASHAV ABRAHAM EL NEAARAV VA YAKOUMOU YAHDAV EL BEERSHEVA
Et Abraham retourna aupres de ses serviteurs et ils partirent ensemble pour Beersheva
YAHDAV=ENSEMBLE
En fait, Abraham retourne avec Ytshak aupres des serviteurs.
Selon le Midrash, apres le retour d'Abraham (ensemble avec Ytshak et les serviteurs), Ytshak s'en va etudier au Beit Midrash de Chem V'eer.
Puisque nous sommes de nouveau sur ce theme, je voudrais en profiter pour apporter cet enseignement du Rabbi Z''L
"Le Guide des egares precise les deux apports essentiels du sacrifice d'Ytshak. Le premier concerne le service de D.ieu. Par son empressement a mettre en pratique l'Injonction divine, Abraham notre pere montra la dimension veritable de l'amour et de la crainte de D.ieu. Le second apport est relatif a la revelation divine. Le sacrifice d'Ytshak authentifia la prophecie, car D.ieu y eut recours pour demander ce sacrifice et, si Abraham avait eprouve le moindre doute a son propos, il n'aurait pas sacrifie son fils. Or, ce sacrifice eut lieu a l'endroit ou fut construit le Temple, dont les deux apports essentiels sont precisement ceux qui viennent d'etre definis, l'importance du service de D.ieu, puisque les sacrifices y etaient effectues et la revelation divine dans le monde".
B'SOROT TOVOT AHCHAV!
Yael
Par Toufiq (Toufiq) le mercredi 19 février 2003 - 22h31: |
harissiens,harissiennes.bonjour,ici toufiq.
je tiens a faire echo a yossi a propos des sentiments exprimes par lui au nom nous tous.
merci sieur jaco notre oueb mastour pour notre dose quotidienne de harissa.
Par Nao (Nao) le mercredi 19 février 2003 - 21h17: |
BRAVO a Jewish Princess! Son message est si juste!
Ce sujet, deja debattu sur adra mille fois, semble helas tjrs etre d'actualite que ce soit parmi les celibataires, les divorcees, les separees, les veuves, jeunes ou non, belles ou moins belles, avec ou sans enfant, diplomees ou non diplomees!!
Je reitere ce que j'ai tjrs dit: Pourquoi les hommes de chez nous cherchent-ils l'indegotable soit une claudia shiffer qui leur ferait du couscous???
Et le pire c'est que lorsque ils se marient avec des goys, ils prennent des filles de concierge moches comme des poux!!! et qui doivent bien sur leur faire du couscous pr impressionner belle-maman et devront circoncire le petit (qui n'est pas juif halakhiquement). Totalement ridicule!
A ses confs, le Rabbin Sitruk disait: Mariez vous et aimez vous ensuite! a mediter!
Les filles juives ont droit a un avenir! Alors jeunes hommes/messieurs, mettez votre rkaikai au placard et regardez les femmes juives pr ce qu'elles ont de plus beau a offrir: leur beaute interieure!
Par Wnes (Wnes) le mercredi 19 février 2003 - 19h49: |
La Douda ( Agence de presse alternative )
Les Beys de 1574 à la décadence 1815 :
De la fin du XVI siècle à la fin du XVIII
-De 1574 à 1594
-De 1594 à 1705, l'avènement de la dynastie husseinite
-De 1735 à 1756, sous Ali Pacha Bey
-De 1756 à 1759, sous Mohammed Bey
-De 1759 à 1782, sous Ali Bey
De la fin du XVIII siècle au début du XIX
-De 1782 à 1814, sous Hamouda Bey
De la fin du XVI ième à la fin du XVIII ième siècle
Si, au XVI ème siècle, les grands ports de la côte africaine dépendant de la Sublime Porte et faisant partie de l'empire ottoman, étaient des repères de corsaires, au XVII ième siècle, la situation se modifia. Attirées par la gloire et la fortune, des bandes de renégats de toutes nationalités (Grecs, Croates, Danois, Corses, Siciliens, Anglais, Hollandais, Chinois, Allemands et même Japonais) arrivèrent en foule à Alger, Salé, ou Tunis. Nombreux et indisciplinés, faisant fi des traités passés entre les puissances européennes et les Turcs, ils transformèrent peu à peu la Course en piraterie pure et simple.
Cette situation engendra de nombreux conflits, non seulement avec les souverains européens, mais aussi entre les trois régences de Tripolitaine, de Tunisie et d'Algérie, qui se trouvaient dégagées de l'autorité directe de la Porte. Les Pachas en vinrent à ne plus contrôler les Janissaires et les Raïs. Livrés à leurs impulsions, mûs par leurs intérêts ou leurs haines, ils se disputèrent âprement les affaires publiques. De ces affrontements prirent naissance des pouvoirs nouveaux. En 1590, à Tunis, les Deys remplacèrent les Pachas.
Plus tard, en 1705, l'instauration de la dynastie Husseinite, substituant les Beys au Deys, ne changea pas fondamentalement les relations de la Tunisie avec les autres pays méditerranéens.
Ce n'est qu'au début du XIX ième siècle, sous la pression des puissances européennes, que devaient disparaître la Course et l'esclavage des Blancs, mais aussi, corrélativement, que commença la décadence de la marine des Beys.
De 1574 à 1594 :
La Tunisie était une province ottomane, un Odjack, gouvernée par un Beleyrbey (ou Pacha), désigné par la Turquie. Le Beleyrbey était soutenu par l'Assemblée des Officiers des Janissaires, le Divan. Ainsi, la Sublime Porte exerçait-elle son autorité à travers une occupation militaire, dont l'objectif était stratégique: il s'agissait d'interdire l'accès au bassin oriental de la Méditerranée, aux ennemis de la Turquie.
De 1594 à 1705 :
Les Janissaires, méprisés et opprimés par le Divan, se révoltèrent. Ils prirent le pouvoir et installèrent un Dey à la tête des affaires du pays. Le Pacha ne disparut pourtant pas de la scène politique et continua de représenter le Sultan. Son autorité était diminuée et la Tunisie acquit ainsi une certaine indépendance à l'égard de la Sublime Porte.
La fonction de Capitan, chef de la marine, fut créée, en Tunisie, en même temps que celle de Bey, chef de l'Armée. Cette dernière fonction prit de plus en plus d'importance, jusqu'à obtenir la réalité du pouvoir sur le pays.
Cependant, la Tunisie restait dépendante de la Turquie, notamment la Marine qui resta placée sous les ordres du Sultan.
De 1600 à 1666, ce fut une période d'affrontements entre les puissances européennes et les corsaires des provinces ottomanes. Les Raïs menaçaient successivement les intérêts commerciaux de la France, de l'Angleterre et de la Hollande. Ces nations, en perpétuel conflit, étaient incapables d'actions communes contre les commanditaires de cette Course. De leur côté, les autorités qui armaient les corsaires, prenaient soin de ne traiter qu'avec une puissance à la fois, afin de pouvoir poursuivre leurs entreprises agressives contre les autres, car la paix tarissait la source de leurs revenus.
De plus, la coutume des cadeaux et présents échangés lors de la signature de tout nouveau traité, source de profits appréciables pour les Deys, favorisait la politique de l'alternance des alliances.
Ce fut donc une succession d'affrontements et de paix bilatérales éphémères, que chacun s'empressait de rompre pour favoriser ses intérêts maritimes.
Si le XVII ième siècle fut une période agitée et troublée pour la Tunisie, ce pays ne connut cependant pas l'anarchie, à l'instar de son voisin, l'Algérie. Il avait un passé et des traditions qui ne sombrèrent pas avec la dynastie hafcide.
Tunis devint une cité cosmopolite. Elle accueillit les musulmans, expulsés d'Espagne en 1609. Cette population, estimée à 80.000 personnes, complétée par des Orientaux immigrés, adopta rapidement les coutumes tunisiennes. En échange, elle apporta une technique supérieure de la Course, dont les profits permirent l'embellissement de la ville.
Mais, quelle que fut l'importance de la Course pour l'économie tunisienne, elle n'acquît jamais l'envergure exclusive qu'elle eût dans la Régence d'Alger. Les nécessités du négoce et les relations internationales finirent même par obliger le gouvernement à en limiter les effets.
En 1666, une nouvelle paix est signée entre la France et Alger. Les Français rentrent en possession de leurs comptoirs du Cap Nègre, qu'ils avaient dû abandonner en 1637. L'accalmie pour les Français signifia la tempête pour les autres nations chrétiennes: Angleterre et Hollande. Le Fondouk des Français, bâti en 1659, était alors le plus spacieux et le plus beau, car le consul de France protégeait les commerçants de toutes nationalités (à l'exception des ressortissants anglais et hollandais).
En 1671, le bombardement d'Alger et de Bône par une escadre anglaise précipita la chute des Pachas d'Algérie, et la prise du pouvoir par un Raïs qui se proclama Dey. La Course reprit entre la France et les Etats "barbaresques". Une nouvelle fois, les gens de Tunis expulsèrent les Français du Cap Nègre.
En 1680, selon le sieur Dancour, qui le rapporte dans sa "Relation d'un voyage de Barbarie", la marine tunisienne ne comprenait que quatre galères et cinq vaisseaux, normalement basés à Bizerte, avec lesquels elle courait les côtes d'Espagne et d'Italie, tout en se maintenant à l'écart de tout conflit avec le roi de France. En effet, entre temps, les relations franco-tunisiennes s'étaient de nouveau normalisées. Malheureusement, cette époque de paix avec la France ne devait pas durer.
Une nouvelle ère d'affrontements commençait. La France fit intervenir Duquesne et son escadre à plusieurs reprises, pour faire valoir ses droits. Plusieurs expéditions eurent lieu successivement contre Alger et Tripoli. Des traités furent signés en 1684 avec le Dey d'Alger et le Pacha de Tripoli. La régence de Tunis, devant ces évenements, préféra renouveler ses anciens traités avec la France.
A partir de 1690, les Etats européens adoptèrent une nouvelle politique fondée sur les échanges de cadeaux et de relations diplomatiques généreuses pour éviter les affrontements. L'idée développée prétendait que, bien payés, les Deys laisseraient le commerce s'effectuer librement. En fait, ceux-ci profitèrent de ces nouvelles dispositions pour exercer un véritable chantage sur les Etats européens. Les flottes corsaires voyaient leur rôle d'instrument de menace, qu'on appellerait aujourd'hui "dissuasion", s'accroître. Afin de maintenir la bonne harmonie entre la France et les cours de Tunis, Alger et Tripoli, les consuls devaient déployer des trésors d'ingéniosité et de diplomatie. Ils étaient mis en concurrence avec les représentants de l'Angleterre. Les Deys savaient parfaitement exploiter la situation.
Cependant, cette nouvelle politique ne supprima pas les nombreux différends et conflits qui intervinrent encore entre les Deys et les puissances européennes, en dépit des tentatives d'actions communes qui furent conduites par la France et l'Angleterre, au lendemain de la paix d'Utrecht.
De l'avènement de la Dynastie Husseinite (1705) à 1735.
En 1705, Hussein Ben Ali (Bey de 1705 à 1735) prit le pouvoir. Il cumula alors les fonctions de Bey, de Dey et de Pacha, instaurant ainsi la Dynastie Husseinite qui se perpétuera jusqu'au XX ième siècle.
Le remplacement du régime des Deys par celui des Beys, n'entraîna pas de modifications notables dans le domaine de la Course: même si, aux environs de 1725, la guerre de course connut un sensible affaiblissement, les relations demeurèrent tendues et meurtrières.
Sous Ali Pacha-Bey de 1735 à 1756
L'affaire de Tabarka :
C'est en 1741 que se situe l'affaire de Tabarka.
Les chrétiens avaient été expulsés de Tamekart et déportés vers Tunis, tandis que leurs biens étaient confisqués. La France considéra que la paix avait été violée et le roi ordonna d'armer, à Marseille, six grands vaisseaux de guerre qui devaient se diriger sur Tunis pour capturer tous les navires tunisiens qui tenteraient d'entrer dans ce port ou d'en sortir. Ce blocus ne modifia pas l'attitude des autorités tunisiennes.
Au même moment, monsieur Fougasse, directeur du comptoir de La Calle, apprenait que la garnison, (d'une centaine d'hommes) qui gardait Tabarka était malade. L'occasion lui parut bonne de venger la destruction du comptoir de Tamekart. Il écrivit dans ce sens à l'officier qui commandait les navires occupés au blocus de Tunis. Ce coup de main sur l'île devait humilier le Bey de Tunis, Ali Pacha.
Le Marquis de Massiac, capitaine de vaisseau commandant la flotte devant Tunis, décida l'opération et confia pour cela quelques frégates au lieutenant de vaisseau de Saurins-Murat. Le débarquement eut lieu le soir même.
Rapidement, la troupe débarquée se trouva en difficulté, et emprisonnée, tandis que les frégates reprenaient le large après avoir été canonnées depuis la côte.
Apprenant la nouvelle, le Marquis de Massiac proposa la paix à Ali Pacha, en échange de la liberté du lieutenant de vaisseau de Saurins et de sa troupe.
La paix entre la France et Ali Pacha fut signée en 1742. Le roi de France désigna un nouveau consul qui présenta, de sa part, de nombreux cadeaux au Bey. Ali Pacha décida d'offrir en retour, un présent au roi de France et choisit, parmi les plus grands officiers de sa cour, des commissaires extraordinaires qui furent chargés de le lui apporter.
Sous Mohammed-Bey de 1756 à 1759
En 1756, les Algériens marchèrent sur Tunis. Mohammed Bey voulut garantir Tunis contre toute attaque algérienne venant de la mer. Comme il ne disposait pas de forces navales suffisantes, il traita un arrangement avec Malte qui envoya trois vaisseaux, dont un de premier rang, pour rester au mouillage devant La Goulette, aussi longtemps que les Algériens ne se seraient pas éloignés de Tunis. En échange, le Bey versait cent mille piastres et devait assurer les dépenses courantes des navires.
Le Bey fut battu et les navires maltais se retirèrent, non sans enlever avec eux trois navires tunisiens richement chargés de denrées alimentaires.
Sous Ali-Bey de 1759 à 1782
La Course de 1764 à 1798
Pendant ce temps la Course continuait d'exercer ses activités à partir des ports tunisiens.
De 1764 à 1769, elle se faisait avec de petites unités. La plupart d'entre elles étaient des galiotes, petits bateaux de 17 à 25 bancs . On trouvait même des galiotes de six bancs armées par 15 hommes d'équipages. Ces petits navires ne devaient pas pouvoir se risquer bien loin. Durant cette même période le Beylik possédait encore deux galères de 24 et 23 bancs portant respectivement 350 et 300 hommes.
Les Raïs provenaient, pour le plus grand nombre, du bassin oriental de la Méditerranée ou d'Albanie. Les Algériens et les Tunisiens étaient plus rares. Les Raïs, peu nombreux, pouvaient commander tour à tour et suivant les circonstances, des navires très différents.
Les armateurs étaient également assez peu nombreux et ce sont toujours les mêmes noms qui réapparaissent. De 1764 à 1769 c'est surtout le Beylik qui arme des corsaires, de 1783 à 1843 outre le Beylik, on retrouve essentiellement les Djellouli, les Ben Ayed, le saheb et-taba Youssef Khodja, Hadj Younes ben Younes, et Mohamed Khodja. Les proportions respectives des armements étaient:
En 1790 en 1801 :
Pour le Beylik 4 navires 12 navires
Pour les Djellouli 13 navires 7 navires
Pour les Ben Ayed 21 navires 12 navires
Pour Sahib et Taba 3 navires 9 navires
Du point de vue du nombre de sorties, on relève deux années particulièrement fastes pour la Course à partir des ports tunisiens:
Avec 47 sorties de navires, portant en tout 253 canons, dont 18 navires relevaient du Beylik.
Avec 97 sorties de navires, portant en tout 1.052 canons.
Bien qu'il soit possible de retrouver les traces des activités des corsaires tunisiens jusqu'en 1843, la Course prend fin, officiellement du moins, à la mi-juillet 1816. A partir de cette date, les seuls navires qui apparaissent sur les registres des passeports comme quittant les ports de la Régence sont munis de titres réguliers, délivrés par le Beylik et affectés à des missions déterminées.
Entre temps, l'annexion de la Corse par la France, en ôtant aux corsaires tunisiens des lieux de refuge commodes avait provoqué un conflit avec la régence de Tunis qui s'était soldé, en 1770, par le bombardement massif de Bizerte et de Sousse, par une escadre royale. En 1771, la paix fut signée entre les deux nations, et une ambassade se rendit à Versailles pour apporter les regrets du Bey à Louis XV. Après quoi le commerce avec Tunis se développa de façon harmonieuse.
Le 25 mai 1777, un accord autorisa l'implantation du premier consulat de France en Tunisie
De la fin du XVIII ième au début du XIX ième siècle :
Cette période fut faste pour la Marine tunisienne. Le Bey jouait des dissensions européennes pour favoriser ses propres affaires. Il fit construire, à cet effet, une flotte conséquente et efficace.
A la fin du XVIII ième et au début du XIX ième siècle, grâce à l'insécurité qui régnait dans la Méditerranée du fait de la guerre européenne, la flotte tunisienne connut un essor et une vigueur jamais atteints jusque-là. Au début du XIX ième siècle, la Marine du bey comptait de 15 à 30 bâtiments puissants. Le nombre de sorties en course approchait de cent en 1798 .
Les Raïs tunisiens étaient capables d'exploits spectaculaires tels que celui de l'île Saint Pierre au cours duquel ces corsaires ramenèrent un millier d'esclaves en cette même année, 1798. Ces derniers, hommes, femmes, enfants et vieillards avaient été enlevés de nuit, dans leur ville. Ils représentaient la quasi totalité de la population de cette petite île, située au sud-ouest de la Sardaigne, qui fut pillée puis détruite par les corsaires après qu'ils eurent capturé ses habitants.
Sous Hamouda-Bey de 1782 à 1814
Le 26 mars 1786, un traité était signé entre la Tunisie et les Etats-Unis d'Amérique, stipulant que tout bateau américain entrant dans les eaux tunisiennes était placé sous la protection des canons des batteries côtières dont la portée était de trois milles.
A la suite de la Révolution française de 1789, la marine de la République étant fort occupée par les conflits européens, le Bey de Tunis jugea l'époque propice à une remise en cause des traités qui le liaient à la France et conduisit des opérations contre les intérêts de ce pays.
Ces tentatives hostiles ayant été réprimées, le Bey se vit contraint de signer un nouveau traité de paix avec la Convention française à Tunis le 25 mai 1795.
Jusqu'alors, la Régence s'était engagée à ne pas pratiquer la Course dans une zone de trente milles au large des côtes de France, contre les nations européennes avec lesquelles elle était en guerre. Le nouveau traité modifia cette distance à une portée de canon.
Une ambassade solennelle fut envoyée en France par Hamouda-Bey en janvier 1797 pour sceller ce renouveau de l'amitié franco-tunisienne. L'ambassadeur tunisien était Mohammed-Khodjah, intendant de l'arsenal de Tunis.
En 1810, Hamouda Bey développa La Goulette et modernisa les installations. Il fit construire l'arsenal et l'organisa.
La Marine tunisienne en 1810
Au même moment, la marine tunisienne se situait, du point de vue du nombre d'unités, entre la marine algérienne et celle de Tripoli. Normalement stationnée en hiver à Porto-Farina, elle se rassemblait à La Goulette avant de partir en course et ainsi peut être dénombrée par un voyageur observateur. Les quinze à trente bâtiments, cités plus haut, se répartissaient de la façon suivante:
- Une frégate
- Deux gros chébeks
- Quelques bricks et corvettes
- Quelques petites pinques d'origine napolitaine
A cette marine de l'Etat, il fallait ajouter vingt-quatre petits corsaires appartenant à des particuliers, armés par quelques mauvais marins et encombrés par autant de soldats que possible. Cette dernière flotte connaissait une grande misère et était peu efficace.
Contrairement à la flotte algérienne, la flotte tunisienne respectait scrupuleusement les accords passés entre le Bey et les puissances étrangères et n'attaquait jamais les bâtiments alliés ou neutres.
Après cette période faste de la marine de la Régence, la flotte tunisienne, au lendemain de la paix européenne et de la prohibition de la Course, connut le début de sa période de décadence.
En effet, les nations européennes qui n'étaient plus occupées par leurs guerres intestines pouvaient se décider à contrecarrer les menées des corsaires contre leur commerce maritime. Cette ambition était d'autant plus facilement réalisable que, quel que fut le nombre des unités de la Marine beylicale, celle-ci restait inférieure en potentiel aux marines nord-méditerranéennes et ne pouvait conduire que des opérations de course qui ne résisteraient pas longtemps devant des forces disciplinées et organisées pour le combat naval.
Enfin, s'il est vrai que la perte de bâtiments marchands pour un état européen était plus grave que celle d'un petit corsaire tunisien de valeur insignifiante pour le Bey qui compensait celle-ci par la riche valeur des navires marchands capturés, il suffisait aux escadres européennes de s'attaquer aux ports, bases et autres abris connus de ces corsaires pour les empêcher de nuire.
Ainsi, les nations européennes prenant conscience de leur supériorité militaire, envisagèrent-elles de modifier leur stratégie et d'imposer leur loi aux pays du sud de la Méditerranée.
La Douda
Par Yossi (Yossi) le mercredi 19 février 2003 - 18h46: |
Yaël Shalom ah’oti !
Avant d’insérer ce commentaire, j’attendais avec impatience le verdict du tribunal dont nous a parlé JPC.
J’ai attendu en vain, point de verdict, JPC a probablement été pris par d’autres tâches, il nous aurait oublié.
Alors voici ce que j’avais à dire.
ÂQUEDAT YTSH’AK !
SACRIFICE DE ISAAC
Vaïhi ah’ar hadévarim haellé…..
Il survint après ces événements…..
Va iomer ! Kah’ na ete binkha, ete yeh’idkha asher ahavta, ete Ytsh’ak…..
Et lui dit ! Prends ton fils, ton unique fils celui que tu aimes, Isaac…
Véhaâlehou sham !….
Et offre-le en sacrifice, là !….
Abraham, qui avait une foi inébranlable en D…, avait reçu un ordre précis : Donner en holocauste son fils unique.
Vous connaissez la suite.
Nous allons donc nous intéresser à la partie suivante du texte :
Abraham dit à ses serviteurs « Tenez-vous ici avec l’âne, moi et le jeune homme nous irons jusque là-bas, nous nous prosternerons et NOUS reviendrons vers vous »
…Et ils allèrent tous DEUX ensemble.
…Vayelkhou shenehel yah’dav
Isaac, d’après les commentateurs était un jeune homme âgé d’une trentaine d’années, il était très intelligent.
Il avait compris, à l’allure de son père que celui-ci était très préoccupé, bouleversé, et quand il lui demanda où était la bête que l’on devait sacrifier, il semblait se poser la question à lui-même.
Surtout que Abraham ne devait pas chantonner ou siffler entre ses dents.
Sacrifier son unique fils, que l’on désirait tant, offert par D… dans sa vieillesse et celle de son épouse légitime !
Quand ils arrivèrent à l’endroit que D… avait désigné à Abraham, que le patriarche attacha son fils sur la pierre, Isaac lui dit :
-« Fais en sorte que je sois bien attaché, pour que ma tête ne bouge pas, pour que le sacrifice soit pur, qu’il soit accepté ! »
Vous connaissez également la suite.
Voici donc où je voudrais en venir :
Une fois le bélier sacrifié à la place de son fils, Abraham retourna SEUL auprès de ses serviteurs et il alla s’installer à Beer Sheva.
Va yashav Avraham el-neâârav va yakoumou veyalkhou yah’dav el Beer Sheva.
Et Abraham retourna auprès de ses serviteurs et ils partirent ensemble pour Bersheva.
Où est donc passé le jeune-homme ?
On m’a fourni une explication, elle ne me convainc pas assez, je vous la donnerai plus tard.
Donnez-moi la vôtre, si vous en possédez une.
Par Anonyme (Anonyme) le mercredi 19 février 2003 - 18h43: |
L'AMOUR
J'ai lu le commentaire de "ras le bol" et ai répondu qu'il fallait garder espoir, plein de choses faciles à dire mais difficiles à réaliser.
Jolie mais divorcée, est-ce un frein pour les hommes de chez nous??? Eux aussi ont leur passé. A 40 45 ou 50 ans, ne rêvez pas, vous ne trouverez pas la gamine de 25 à 35 ans qui vous attend chez papa et maman!
Le plus drôle c'est que vous êtes nombreux à vous inscrire sur des sites classiques non juifs, meetic netclub etc...
Pourquoi ce mépris devant les femmes juives?
Je suis allée à un week-end religieux, pour célibataires, j'ai eu l'impression de me retrouver 20 ans plus tôt aux soirées juives de ma région, où même nous jolies filles( très jolies!) nous faisions tâpisserie. Et le pire, c'est que quand nous sortions dans des soirées non juives, on croisait les mêmes garçons qui draguaient les goys d'une façon très détendue.
C'est le même cas de figure que j'ai retrouvé à ce week-end de célibataires à Avignon.
Pour qui vous prenez-vous? Pour qui nous prenez-vous?
Pourquoi compliquer la tâche?
Moi j'ai 40 ans, je suis assez mignone, intelligente (j'ai 2 DEUG un en psycho un en droit) et j'ai tant de qualités et si peu de défauts...
Dois-je me résigner et offrir tout ceci à un goy?
Je ne cherche pas un compte en banque ni un médecin ou un avocat en particulier. Tant mieux si vous avez tout ça, mais ce que je cherche avant tout c'est le bonheur. Reconstruire un couple, retrouver ue cellule unie le soir de chabbat et les soirs de fêtes, la même chose que vous tous et vous toutes.
Donnez-nous une chance comme à toutes celles qui n'ont pas cette étoile au fond de leur coeur mais derrière qui vous courez avec tant de facilité...
Les princesses juives ont toujours su conquérir le coeur des plus grands rois...
Jewishprincess...
Par Yossi (Yossi) le mercredi 19 février 2003 - 18h27: |
Merci Matt_Chuaichy pour cette information de première importance.
En effet, nous avions l'impresion d'une désertion, ce n'était qu'un décalage.
Tant mieux!
Que demande le peuple Tune?: Du pain et.... de l'harissa.
Par Mailroom (Mailroom) le mercredi 19 février 2003 - 18h16: |
TUNES CELEBRES
SFEZ Henri (Commercant)
- A PENDANT L OCCUPATION ALLEMANDE EN 1943 CACHE PLUSIEURS AVIATEURS ANGLAIS DANS DES ENDROITS INSOLITES
- LES A RAVITAILLES PENDANTS DES MOIS EN RISQUANT SA VIE TOUS LES JOURS.
- A ETE DECORE PAR LES AUTORITES ANGLAISES POUR SES ACTES DE BRAVOURE.
T. Krief
Par Mena (Mena) le mercredi 19 février 2003 - 18h12: |
Sur le pavé : une manif D'enfer...de Rochereau à la Bastille, qui déambule pour Saddam
Par Joseph Hattab
Missionné depuis un an par ma conscience juive de banlieusard, je hante les manifs à Paname pour glaner, non sans trac, quelques tracts épars, jetés ou distribués çà et là sur la chaussée par quelques partisans politiquement engagés. Cette habitude m'est venue comme un reflex pavlovien. L'ennui, c'est qu'ils commencent à me faire peur.
Avec ma chevelure à l'ancienne, me voilà repéré. Pour l'instant de loin mais à plusieurs, ils commencent à montrer du doigt ce vieux trublion de manif populiste, contestataire de la pensée radicale progressiste. Mais finalement, qui peut bien se cacher derrière cet indésirable observateur-rapporteur qui les empêche d'haïr en paix ?
Alerté, échaudé par la manif de CAPJPO du 12 octobre 2002, je voulais avoir le cœur net sur les contenus des pancartes brandies et les sonnets vociférés pour la circonstance. Dans ce début de siècle décadent, il me semblait manifestement utile, de voir défiler cette masse grouillante pour constater, de visu, dans son art incantatoire, l'amalgame de son amour de la paix avec la haine de l'Amérique et d'Israël. A l'idée de lire que l'axe du mal passe par Sharon et Bush me faisait mal à ma conscience de démocrate.
La nausée me montait au cœur.
Depuis hier et depuis Durban, dit Alain Finkielkraut, la paix du monde semble passer par la disparition d'Israël.
Dans la rue, les opposants à la guerre invoquent le droit international et réclament la paix en Irak et la justice en Palestine - celle des terroristes - le tout sur fond d'une béate attitude imbécile faussement pacifiste. Dans de nombreuses capitales du monde, l'ampleur de cette mobilisation mondialisée - en particulier à Londres - montre que des masses populaires sont mises en mouvement dans la rue, à l'image du peuple irakien, utilisées comme des pantins en guise de contre-pouvoir sur la scène médiatique. De cette pantalonnade, il ne subsistera à la face du monde qu'une image positive de détestation de la guerre, associée à leur " amour de la paix ".
Hier à la manif, ils criaient nombreux " A bas Bush ". Demain accepteront-ils sous la contrainte d'une dictature islamique de scander " Vive Saddam " ?
Ce dictateur illégitime, au parcours meurtrier, est responsable d'exactions épouvantables et effroyables, que l'on tait par lâcheté morale ou complicité idéologique.
Voilà un régime islamique rivé depuis des lustres à un tyran sanguinaire dont le système de terreur en vigueur méprise la démocratie. En arborant son plébiscite moqueur de 100% de voix, on peut imaginer le niveau de soumission mentale du peuple de ce " libre pays " qu'est devenu l'Irak. Sans omettre les armes de destruction massive qu'il possède.
Pour ne pas porter atteinte à la sacro-sainte démocratie, les candides, les naïfs du pays des Droits de l'Homme, pensent toujours réussir à stopper l'apocalypse de ce détonateur en puissance, en orchestrant une mobilisation de foules sous-informées, dans les rues de Paris. Les voici rassemblées ce samedi pour marquer leur opposition aux conséquences du non désarmement du régime de Bagdad suite à l'échec de l'inspection des inspecteurs.
Tous ces antimondialistes, admirateurs des dictatures islamiques et du tiers-mondisme Vert à la José Bové, n'ont-ils pas récemment porté à la présidence mondiale des droits de l'Homme la Libye, cet autre état totalitaire et assassin ?
Depuis l'attitude de refus obstiné de la France qui substitue à la guerre contre l'Irak, des convois d'inspection d'inspecteurs, tous les voyants dans le pays sont mis au rouge.
On observera alors qu'une sorte de spirale enferme l'économie, l'emploi, le social et la diplomatie française. Tous les secteurs des affaires ont reculé et une grave récession économique du travail se dissimule derrière ce climat de pré-guerre inquiétant.
L'édifice socialo-européen s'est lézardé. La ligue arabe ressemble de plus en plus à une tour de Babel. Seules des collusions typiquement françaises semblent s'acoquiner ou faire la part belle aux rebelles islamiques de la Côte d'Ivoire, trahissant de facto un long passé de confiance avec les Ivoiriens. Plus sournoisement, le soutien implicite de l'Europe bailleuse de fonds de l'Autorité Palestinienne donc du terrorisme, contribuera à créer en France et dans la communauté juive un euro-scepticisme exécrable.
Toute cette confusion dans les esprits, ne peut nous faire oublier les vagues de terreur palestinienne en Israël contre la population civile et l'électrochoc subi par l'Occident démocratique le 11 septembre 2000.
Le fossé se creuse désormais entre ce qui reste de l'Europe et les USA, car, la résolution 1441 de l'OTAN prévoit un désarment de l'Irak et non un changement de pouvoir ou de régime à Bagdad. Le fond du fond du débat des principales controverses américano-françaises masquerait alors des enjeux géopolitiques, géostratégiques et économiques colossaux. Le partage de ces milliards d'euros se règlera à coup de veto. Mais la diplomatie française pour défendre ses intérêts économiques et pétroliers dans cette région trouble du monde, contestera l'idée que laisser Saddam au pouvoir est inhumain.
Hier matin, sur RCJ, Jacques Tarnéro déclarait en substance que dans ce défilé " anti-guerre en Irak ", quelques deux cent mille " étranges pacifistes de la paix " manifestent leur amour de la haine dans une nouvelle occasion d'haïr Israël. L'histoire tragi-comique se répète par cycles. Les pétainistes d'hier avaient applaudi la paix de Munich préférant Hitler à Blum, pour choisir stupidement Saddam à Bush aujourd'hui.
Les rugissements du Lion de Denfert Rochereau
Le shabbat est un bienfait pour notre âme juive. C'est un régulateur efficace contre l'hyperactivité. En y renonçant pour la bonne cause, ma boulimie d'activité reprenait le dessus.
La ligne aérienne du " tube " allait à Denfert par la place d'Italie. Lassé de voir les rames bondées se succéder sur le quai sans pouvoir ouvrir ni monter, hardi, je me sentis cap. à la prochaine, d'opérer une poussette, de face, comme dans une mêlée ouverte à Twickenham. Bien mal m'en a pris, d'autres plus costauds que gauchos, avaient eu la même idée et me poussèrent rapidement par derrière. Engouffré comme un chausse-pieds sur une personne malodorante que je ne voyais pas, j'acceptais impuissant cette situation très inconfortable, comme le prix de la souffrance à endurer, pour atteindre les quelques stations qui me séparaient de ma mission. Ainsi comprimé, une image forte me traversa l'esprit. Ma pensée m'entraîna au tréfonds de ma mémoire collective, vers les rafles d'il y a soixante ans et la déportation du peuple juif dans les wagons plombés...
Une destination souvent de plusieurs jours, tragique et tristement sans retour.
Je pris mon mal en patience.
L'air frais de la station ouverte de Saint-Jacques et ses rayons du soleil me permirent de retrouver mes esprits pour me sentir aspiré sur le quai par un flot très dense de " manifestants pacifistes " doux euphémisme, qui en rang serré, se dirigeaient très lentement vers l'unique sortie encombrée par une chicane individuelle qui entravait le passage mais aussi aux pancartes et autres longues banderoles préparées pour l'occasion.
Quelques pas à l'air libre, la foule était tellement compacte et si uniformément répartie, que je ne pus apercevoir le lion en bronze entièrement rénové de cette place, seul témoin "d'enfer de cette histoire". Au loin des colonnes de drapeaux verts et rouges dominants, me rappelaient dans ce changement de couleur, quelques oripeaux noirs de l'histoire oubliée, que le président du CRIF avait fort justement associés dans leur contexte factuel. Des couleurs désormais haïes ou boycottées par notre communauté démocratique.
Devant moi le PCF, pancartes et slogans interposés, au nom de la liberté d'expression - comme il le faisait si librement dans l'ex-URSS - traitera d'assassins Bush et Sharon dans un amalgame provocateur devenu intolérable et scandaleux.
Des organisations islamiques, saliront, perfides, l'étoile de David, en associant en son sein une croix gammée. Le message de Durban d'assimiler le peuple juif au nazisme fait et fera des émules si rien n'est fait en ce sens.
Bon sang ! Y-en a marre de voir se répandre, en toute impunité, cette haine des juifs en France ! La liberté d'expression semble atteindre ses limites.
La force se substituera un jour à l'absence de limites à ce droit de respect de tout un peuple qui a apporté tant de prix Nobel au monde.
Une jeune fille d'une vingtaine d'année brandissait une pancarte mentionnant un " Non à la guerre, Non à la dictature ". Énervé je me dis que c'est dans ces lieux que l'on constate l'étendue des méfaits de l'ignorance, et les dégâts de l'inconscience. N'ont-ils pas fait le lit de toutes les dictatures, de tous les totalitarismes ? Pauvre jeunesse inculte, sans autres repères que ceux transmis par les colonisateurs des légions staliniennes du ministère de l'Education.
D'autres pancartes faisaient de la provoc dans le sobriquet. Bush = Busherie ou encore Sharon = Sharognard.
Quand elles n'exploitaient pas le syndrome de l'inversion avec USA - Israël = axe du mal.
L'association Solidarité et Progrès rebaptisée Nouvelle Solidarité, 8 rue du Faubourg Poissonnière, Paris Xe,
dans un tract imposteur, vient de mettre à prix - WANTED - Marc RICH (le parrain) et Lewis Libby (l'avocat marron) pollueurs des côtes françaises et parrains des faucons américains.
Engagée contre le FMI, elle exigera de la France, de faire usage de son droit de veto à la guerre. Elle œuvre pour mettre en faillite ce système afin de lui substituer un programme mondial de grands travaux. Elle soutient Lyndon LaRouche candidat à l'élection américaine en 2004, contre Bush. Pour eux une guerre contre l'Irak n'est pas inévitable. L'Irak est le détonateur d'une guerre mondiale qu'il faut arrêter. Dans son délire, cette association écrit que les USA sont une puissance impériale et les nations s'y soumettent par peur, sans l'apprécier. J'ignorais qu'Israël avait peur des USA ! Et d'ajouter plus sournoisement : LaRouche représente le vieux projet européen, d'une Amérique meilleure. Un combat pour la paix, pour stopper les faucons américains. Afin de stigmatiser les relations franco-américaines et entretenir ce nouvel antiaméricanisme, elle mentionne les petits noms d'oiseaux relevés dans les colonnes de grands quotidiens américains. La France et l'Allemagne sont traitées d' " Axe de faux jetons ". J. Chirac de " rat hurlant " qui transforme la France en proxénète de Saddam. Les Français en " singes capitulards, mangeurs de fromage ".
Le mensuel Bastille-République-Nation, le BRN dirigé par Pierre Lévy. Ce mensuel progressiste, radicalement euro-critique, dans son édition spéciale manif, vilipende la position claire et courageuse prise par B. Kouchner : Ni la guerre, ni Saddam. Je ne pense pas avoir les mêmes facultés de lecture et de compréhension du texte de Kouchner que le directeur de cette publication, malgré nos origines juives communes. P. Lévy doit confondre ses espérances idéologiques avec la réalité de la situation. L'enjeu fondamental n'est pas la souveraineté des nations ou la loi impériale des USA mais la mise en place d'une conférence qui a le courage d'expulser Saddam pour ses exactions, pour éviter la guerre au lieu d'en faire un nouvel héros. Non, Monsieur P. Lévy, nous n'avons pas les mêmes valeurs.
Joseph Hattab
Par Mexico (Mexico) le mercredi 19 février 2003 - 17h47: |
Cher Yossi,
Tout va s'arranger tres vite. Le bon a toujours la raison.
IHIE TOV
Yael
Par Matt_Chuaichy (Matt_Chuaichy) le mercredi 19 février 2003 - 17h45: |
NON , HARISSA.COM N'EST PAS DUT TOUT DESERTE :
Notre site n'est pas du tout deserte , tout au
contraire , le nombre de visiteurs ne cesse de
progresser , voir les chiffres au classement
officiel des sites .
Adra a juste subit un leger decalage , du au
nouveau systeme mis en place par le web master ,
en vu d'eliminer les messages injurieux et
haineux qui se developpaient et dont certains ,
ici , sont responsables par leurs propos
outranciers et par leurs reglements de compte
personnels.
J'apprend , ce jour , que le nouveau systeme mis
en place par le webmaster , permet d'editer tres
rapidement nos ecrits.
Alors a vos plumes , harissiennes et harissiens ,
adra est toujours notre , plus encore , meme.
Par Yossi (Yossi) le mercredi 19 février 2003 - 17h41: |
Savez-vous ce qu’est une « Qina ? »
C’était souvent un thème chanté par des pleureuses professionnelles ou non, dans la maison d’un mort avant les funérailles.
La forme est très simple : un refrain et un nombre indéterminé de couplets de huit vers chacun, à rimes embrassées, les derniers vers de toutes les strophes rimant entre eux.
L’air est le même pour toutes les qinout.
La plus célèbre est celle consacrée à H’abiba Msika.
Cette artiste juive au succès retentissant, dont la renommée avait traversé les mers, qui était adulée aussi bien à Tunis, qu’au Caire, a péri brûlée, par un feu allumé par un amant jaloux.
Voici les premiers vers de la Quina à H’abiba Msika :
Fi Tounes saret Ghriba
A Tunis s’est produit un drame
Esshem’ou ya nash bet tbaat
Ecoutez ô gens avec attention
‘ala Maymouni qtel H’biba
Maymouni a tué H’biba
H’raqqa beshbiritou
Il l’a brûlée avec de l’alcool
Par Admin (Admin) le jeudi 20 février 2003 - 08h19: |