Par Admin (Admin) le mercredi 26 février 2003 - 04h16: |
Par Lapid (Lapid) le mardi 25 février 2003 - 12h16: |
A mon fils, mon soldat.
Par Haïm Hervé pour Guysen Israël News
24 février 2003 21:00
" D’à peu près tous mes sourires, tu as été la source.
Tes cris à la naissance, le réveil que tu as remplacé, et la joie de tes grands-parents le jour de ta Brit-mila, ont esquissé un avenir qu’aujourd’hui, ta mère et moi, ne regrettons pas............................................
Pour lire tout l'article cliquer sur :
A mon fils, mon soldat.
Par Haïm Hervé
Par Mailroom (Mailroom) le mardi 25 février 2003 - 08h51: |
Par Mailroom (Mailroom) le mardi 25 février 2003 - 08h23: |
TUNES CELEBRES
Messieurs,
Je viens de découvrir votre site (étant doté depuis d’Internet!), que je trouve très riche et dense.
Dans la rubrique sus-mentionnée, je vois les noms suivants :
-Gisèle Halimi :
je pense qu’elle n’a plus mérité d’avoir l’honneur de figurer dans cette rubrique, du fait qu’elle défend l’assassin sanglant de femmes et d’enfants qu’est Marwan Barghouti, lors de son actuel procès en Israel.
-Agnès Jaoui : de même pour cette personne, qui a eu l’inconscience et la mauvaise idée de signer des pétitions d’organisations ultra-gauchistes et islamistes qui haïssent Israel; de ce fait, elle s’est exclue d’elle-même de la Communauté constituée.
Et je ne crois pas être un extrêmiste ou un excité.
Pour compenser plus que largement ces 2 radiations, je souhaiterais et suis très étonné de ne pas voir figurer (peut-être l’ignoriez-vous), et pour que son Souvenir vive :
-Max GUEDJ :
Héros de la 2° guerre mondiale – illustre et vaillant pilote de chasse, intégré dans la R.A.F. , fait Compagnon de la Libération, par décret du 20/11/44.
Né le 8/6/1913 à Sousse, porté disparu le 15/01/1945.
Plus d’infos, entre autres, sur le site « frenchaces.free.fr »
Merci de me faire part de la suite que vous comptez donner,
Cordial shalom
Guy Guedj
Par Anonyme (Anonyme) le mardi 25 février 2003 - 08h20: |
Par Mailroom (Mailroom) le mardi 25 février 2003 - 08h17: |
UNE MANIFESTATION DE SOUTIEN AUX USA AURA LIEU
Dimanche 2 Mars 2003 - à 17h 30
devant l'ambassade américaine, Place de la Concorde à Paris
A l'initiative du Collectif Amitiés France Etats-Unis – Tel 06.21.71.96.83
Par Hajkloufette (Hajkloufette) le lundi 24 février 2003 - 23h01: |
Jerusalem la plus belle ville du monde , la plus sainte , la plus convoitee , a revetu son blanc manteau , il neige sur la ville sainte , l esplanade des mosquees , les alentours du kotel ,le parvis des cathedrales et des eglises, la ville d or et de lumiere est toute entiere immaculee . Jerusalem a revetu son ensemble de purete qu on aimerait lui voir plus souvent .... Mais Jerusalem sous la neige , c est aussi tout un autre folklore , je me souviens de ces magnifiques annees que j ai passe a jerusalem sous la neige.... D abord il y avait un bulletin d alerte meteo , les gens sortaient peu , les voitures circulaient peu , seuls les enfants jouaient et il n etait pas rare de voir sur les trottoirs des bonhommes de neige .... Meme a l universite Hebraique entre deux cours on s adonnait a la bataille de boules de neige , et a la fabrication d un enorme bonhomme , orne de tous les accessoires , bonnet , echarpe et meme balai... alors que le plus frileux preferaient rester a la cafet et oubliaient meme quelquefois de se rendre au cours prevu , il faisait trop froid
Ensuite je me souviens qu on avait des difficultes a trouver du pain frais ou du lait , les livraisons s effectuaient peu et mal .
Quand au chauffage , ne m en parlez pas quelle catastrophe , a la cite universitaire on avait des chauffages au gaz qui donnaient plus mal a la tete qu autre chose , et il ne donnait qu un effet de chaleur tres limite.... Ce qui fait qu on avait tous tres froid , on ralait tous un peu , mais personne ne regrettait de voir le Mont des Oliviers ou Har Hatsofim enneiges c etait une vision que j ai rarement vu ailleurs et la ville semblait etre dans un ecrin de mousse blanche ... et cela vaut bien tout l or du monde .
Alors bien sur jerusalem a change ; aujourd hui on prevoit la neige , les employes communaux deblayent les routes , elaguent les arbres qui risquent de poser problemes ,on sale les trottoirs et les routes , tout est pret pour faciliter la vie normale meme sous la neige , mais je sais que demain les enfants auront pour terrains de jeux les trottoirs de la ville , les parcs seront pleins , les enfants comme dans le monde entier joueront a se balancer des boules de neige , et tous les bonhommes blancs seront demain les habitants d honneur , ephemeres de la plus belle ville du monde.
Par Albert (Albert) le lundi 24 février 2003 - 22h22: |
Je remercie mon ami MAIL ROOM d'avoir passe ma physionomie par devant sans qu'elle ne souffre d'aucune complaisance O combien gracieuse et photoge nique: une tire boulette, deux mollets presque imberbes en short après tout pourquoi pas, le succès mérite la dérision, j'en ris. J J J
Par contre le petit vermisseau de la presse anglaise à manqué d'un peu d'humour. Je l'aurai affublé d'une casquette mini du genre NIKE (prononcé NAYKE). Heureux pour lui que l'aigle (U.S.A.) ne fusse pas là.
Les médias français ont hurlé à l'unisson contre ce crime de lèse-majesté. J'y joins ma voix muette et silencieuse. Faisant partie de la majorité des aveugles qui pensent qu'une politique rampante vaut mieux qu'une politique souterraine.
Il n'y a pas de quoi fouetter un chat. Les Konk et autres Plantu sans oublier les guignols de l'info et l'ENCHAINE en canard n'y vont pas de mains molles quand il s'agit de leurs hommes politiques ou étrangers.
Mais voilà tout ce qui est british 'Irich et irrite ' les poils des imberbes
Ye Emile, bââd amor twil ( après la longue vie,) qu'allons nous devenir plus tard, nous qui faisons des ' Vers mis en sceau'olfège' ?
C'était Albert l'unique nègre éclaircit sur les ondes piquantes.
Par Yossi (Yossi) le lundi 24 février 2003 - 20h57: |
Merci infiniment Jean-Pierre!
Je voulais te remercier "à chaud."
J'essaierai d'ajouter un commentaire à ce procès.
Par Jpc (Jpc) le lundi 24 février 2003 - 20h48: |
Le proces d'Abraham
Je rappelle les faits pour ceux qui n'auraient pas lu un de mes messages precedents.
Etant avocat, nous etions recemment dans un seminaire d'avocats Juifs et nous avons eu une journee extraordinaire de tribunal informel Juif pour juger Abraham.
Une equipe s'est chargee d'attaquer Abraham pour avoir "sacrifie" son fils pendant qu'une autre equipe se chargeait de sa defense. Le reste des participants etait le jury qui a vote en fin de session.
Alors tout d'abord l'equipe qui a fait "le proces" d'Abraham" a bien sur utilise l'argument que n'importe qui pouvait justifier d'avoir entendu la voix de Dieu pour commettre les crimes les plus abjects. Un des procureurs a meme cite les fondamentalistes d'aujourd'hui qui eux aussi disent etre "inspires" par Dieu pour tuer.
De plus, Sarah, la mere d'Isaac est morte de chagrin quand elle a su ce qui se passait et les procureurs n'ont pas hesite a imputer cette mort a Abraham.
La defense a evidemment pris le contrepied de cet argument en produisant des temoins de caractere qui ont temoigne qu'Abraham etait sans aucun doute un des prophetes de Dieu et que donc pour cela pouvait justifier toute action comme etant un ordre venant de Dieu.
Quand les temoins ont ete interroges par les procureurs, ils ont cite des exemples de miracles accomplis par Abraham comme preuves de leur certitude qu'il etait bien le prophete de sa generation.
Le cas a ete donne au jury apres une longue journee de debats et le verdict est tombe tard dans la nuit :
Abraham a ete reconnu innocent par 53% contre 47% qui l'ont declare coupable.
Dans une discussion qui a suivi, nous avons tous reconnu que c'etait un jury 100% Juif qui avait pris cette decision et que si l'affaire avait ete jugee par un jury "europeen", Abraham aurait sans aucun doute ete declare coupable.
Jean-Pierre
Par Yossi (Yossi) le lundi 24 février 2003 - 20h35: |
Si la guerre en Irak se déroulait comme une partie de plaisir ?
Si les Américains et leurs alliés se retrouvaient à Bagdad sans coup férir ?
Alors voici le scénario que les stratèges craignent le plus.
250.000 boys et alliés se promènent et occupent l’Irak, Saddam est destitué, il part se réfugier en Afrique du Sud ( c’est l’hypothèse la plus probable.)
On installe un président fantoche, on lui remet les pleins pouvoirs, et tout le monde est content.
Seulement il y a un hic, et ces stratèges l’ont prévu et n’en dorment pas la nuit.
Depuis des décennies, l’Irak est dominé de main de fer par Saddam Hussein, ses proches, et par ses fidèles.
Dans ce pays il n’y a pas de paraboles (Interdit), il n’y a que la télévision d’Etat avec tous ses bourrages de crânes et ses mensonges.
Dans ce pays, il n’y a pas de réseaux Internet, sauf pour les Administrations d’Etat et les proches du pouvoir.
Dans ce pays, toutes les communications internationales sont mises sur écoutes, même si vous parlez charabia ou Javanais, il y a un espion qui maîtrise cette langue qui vous écoute.
Enfin, dans ce pays, le père a peur du fils, et le fils a peur de son père. Tout le monde est mouchard.
La seule génération qui existe en ce moment en Irak, est la génération Saddam Hussein, c’est un demi-dieu entouré de spadassins.
Les femmes lui vouent une admiration sans bornes, dans les écoles c’est le culte de la personnalité.
Ce que l’on craint le plus, c’est une guérilla larvée, attentats, représailles, attentats.
Aucune armée d’occupation, serait-elle la plus puissante, la meilleur, ne peut se défendre contre ce genre de résistance ; c’est un engrenage abominable, et ce n’est pas avec des Avions ou des chars que l’on viendra à bout des poseurs de bombes.
Je peux vous dire, sans être dans le secret des alcôves, que c’est ce que tentent d’expliquer ses conseillers, au président des Etats-Unis.
Alors, me direz-vous, quelle autre solution ?
Je n’en connais aucune.
Par Wnes (Wnes) le lundi 24 février 2003 - 19h01: |
La Douda ( Agence de Presse alternative )
LA GUERRE DE COURSE EN TUNISIE :
HISTORIQUE:
Il est possible de distinguer quatre époques dans le développement de la Course pratiquée par les navires tunisiens.
De 1270 à 1516, une période pendant laquelle "Course", et "piraterie" sont difficilement dissociables en dépit de l'institution des Républiques autonomes des ports de Tunis et Bizerte. En effet, les Princes n'ont que peu d'autorité, et les Raïs sont libres de leurs ambitions.
De 1516 à 1590, une période, qui a parfois été qualifiée d'héroïque, durant laquelle ont agi les plus célèbres Raïs: Khereddine, Dragut, Orudj et Outch Ali. Ces corsaires ont souvent, à terre, des fonctions de gouverneurs . Ils détiennent l'autorité, et traitent avec les Grands du monde de l'époque, participant, ainsi au concert des relations internationales entre Europe et Afrique du Nord, du XVI° siècle.
De 1590 à 1650, les Raïs retrouvent, avec l'affaiblissement du pouvoir ottoman en Tunisie, une plus grande indépendance. Ils conduisent, alors, leurs opérations dans le seul souci du profit, sans égard pour les traités officiels.
La dernière époque s'étend de 1650 à 1816 et voit la Course entièrement contrôlée par le pouvoir officiel.
Certes, quelques armateurs privés maintiennent une activité de commanditaires, mais celle-ci est sans commune mesure, du point de vue du nombre et de l'efficacité, avec celle de l'Etat. La fin du XVIII° siècle est particulièrement active.
Suite aux exigences européennes, 1816 marque la fin officielle de la Course. En fait, l'activité se maintiendra jusqu'en 1823, les derniers corsaires devant disparaître en 1843.
LES CONDITIONS GENERALES DE LA COURSE:
La Course était organisée comme une gigantesque entreprise commerciale. Les corsaires attaquaient par petits groupes de 3 ou 4, le plus souvent en pleine mer. Ils relâchaient, ravitaillaient, et réparaient dans des criques discrètes. Ils acheminaient leurs butins et leurs esclaves vers les ports africains, pour les négocier. La Course était la principale richesse de ces provinces ottomanes. Elle avait le triple avantage de rapporter des marchandises, des esclaves et des navires.
Si les pachas avaient mis un terme à cet usage, le pays aurait été ruiné, la population affamée, les galères sans rameurs; quant aux Janissaires qui faisaient trembler les Pachas, ils se seraient sans aucun doute révoltés, ne pouvant plus être régulièrement soldés.
Seuls les capitaines-corsaires, les fameux Raïs, conscients que sur eux reposait la prospérité du pays, tenaient tête aux Janissaires.
Les palais des Raïs se paraient de faïences de Delft, de marbre d'Italie, de soieries de Lyon, de verreries de Bohême, de tapis d'Orient, de glaces de Venise, de pendules d'Angleterre.
En fait, la course était "Course" dans les époques, de pouvoir fort et "Piraterie" lorsque le prince était faible. Les habitudes, us et coutumes, ne changeaient guère pour les victimes de ces actions quel que soit le qualicatif qui pouvait leur être accordé.
Il importait peu au prince d'être en conflit avec les puissances européennes, et il y trouvait même plutôt avantage. L'espèce de guerre qu'il leur faisait alors lui rapportait infiniment plus que les conditions de paix auxquelles il était soumis.
De plus, les avantages et présents qu'il tirait des accords et traités signés successivement avec les différentes puissances européennes, étaient autant d'occasions d'améliorer les finances de l'Etat. Le Prince exerçait alors une sorte de chantage qui mettait les Occidentaux en compétition entre eux.
Enfin, s'il est possible de mettre en cause la réelle efficacité et la productivité des expéditions corsaires, il est indéniable que ces derniers surent créer un sentiment de terreur en Méditerranée qui, utilisé comme un instrument de dissuasion par les Princes des provinces barbaresques, leur permit de vendre chèrement la délivrance de patentes et de sauf-conduits aux états européens soucieux de préserver leurs intérêts commerciaux.
Les Raïs n'étaient tenus de respecter les navires des nations alliées que dans la mesure où le prince avait l'autorité suffisante pour pouvoir l'exiger.
Lorsque l'escadre du Bey allait en Course, les corsaires cherchaient, aussi souvent qu'il leur était possible, à aborder les territoires qui étaient considérés comme ennemis et à y enlever tout ce qu'ils trouvaient sur leur passage: denrées, marchandises, objets précieux, hommes, femmes , et enfants: tout était "bonne prise".
Quand ils rencontraient des bâtiments sous pavillon d'un pays qui n'avait pas conclu un accord de paix avec le gouvernement, ils l'attaquaient et le pillaient.
Le partage s'effectuait entre le capitaine et l'équipage. Les prises devaient être suffisamment fréquentes sous peine de voir le capitaine débarqué et écarté des commandements de navires, ce qui explique leur frénésie à trouver de bonnes prises y compris à terre. Le pillage de la terre les dédommageait des désappointements de la mer.
Lorsque les corsaires avaient fait quelques prises, ils signalaient l'événement dès leur arrivée devant La Goulette par une forte canonnade. Les captifs étaient ensuite indistinctement débarqués et conduits devant le Bey.
LES PRISES HUMAINES:
Si le sort des femmes et des jeunes garçons captifs étaient particulièrement tragiques, car les uns et les autres servaient à assouvir les besoins sexuels, voire les passions de leurs maîtres, il faut reconnaître que dans l'ensemble, les captifs étaient bien traités; non seulement ils représentaient un capital, mais de plus la loi prescrivait aux maîtres la patience, la justice et la bonté envers celui qui lui était soumis. Même les galériens étaient mieux traités que les "Turcs" des chiourmes du Roi de France: on ne les marquait pas aux fers rouges, et on les laissaient pratiquer leur religion.
Normalement, les capitaines des navires capturés, les prêtres, les médecins, et quelques autres passagers de marque étaient traités avec un peu plus d'indulgence que les laboureurs, les artisans, et autres gens du commun, qui étaient envoyés à la Manouba, ou aux travaux publics.
Ces derniers étaient couramment maltraités par leurs gardiens qui prélevaient même une partie des modestes sommes que le Bey accordait à chaque esclave. La mortalité était élevée.
LES TECHNIQUES CORSAIRES:
Les navires employés étaient, généralement des galères dont les dimensions pouvaient atteindre 55 mètres de long, et 5 mètres de large. Les déplacements hors combats se faisaient à la voile. Lors des affrontements, la propulsion était assurée par des rameurs, un par rame, ce qui procurait une grande souplesse et beaucoup de manoeuvrabilité.
En avant de la proue, un éperon en bronze était destiné à endommager les bâtiments adverses, et à les immobiliser pour permettre l'abordage. Ces navires corsaires n'étaient pas fortement armés car l'accroissement du nombre des canons les aurait alourdi et aurait donc, réduit leur vitesse.
Les types les plus connus étaient les goélettes, les felouchs et les chébecs. Les équipages étaient rappelés à bord par une flamme verte hissée au mât principal. Chaque homme embarquait avec son mousquet, son cimeterre et son couteau long. Le marin pouvait également emporter quelques vivres et une couverture.
La chiourme était composée d'esclaves, jusqu'à 200 par galère, enchaînés à leurs bancs, et généralement nus. Ils travaillaient de dix à vingt heures par jours, à la cadence rythmée par un chef de chiourme.
LA CONSTRUCTION NAVALE:
Les flottes corsaires manquaient de bois pour la construction, la réparation ou l'armement des navires. Celui-ci venait de Turquie ou d'Europe. Les prises à la mer étaient toujours l'occasion de récupérer sur l'ennemi les matériaux qui faisaient défaut en Tunisie. Les bateaux eux-mêmes étaient parfois réarmés au profit des Raïs. L'approvisionnement en cordages, voiles, armes et munitions posaient un problème très similaire, et chaque Raïs constituait des lots de rechanges qu'il conservait dans un magasin, et qu'il renouvelait à partir de ses prises à la mer.
La Douda
Par Nao (Nao) le lundi 24 février 2003 - 18h41: |
L'analyse de Nao:
Oui la guerre est necessaire quoi qu'en disent certains frileux mal renseignes.
L'Amerique n'a-t'elle pas ete attaquee en premier le 11/09/2001 par ces memes terroristes alimentes de la main de Saddam?? Rien que pour cela, les USA sont justifies a se defendre!
C'est ca ou dans 5 ans on devra affronter pire! L'Iran elle meme a de l'uranium enrichi et ne va pas que le regarder ds les yeux!
Objectif no 1: l'Irak.
Objectif no 2: L'arabie Saoudite et son regime faux-jeton
Les objectifs economiques on en parlera pas. Du petrole a moins de 1$ le gallon ferait du bien a tous, non??
Tout le monde aura compris que si il y a tant de resistance ds le monde a cette guerre, c'est bien parce qu'on parle ici non d'une guerre entre deux pays belligerants mais bien d'un choc entre civilisations, le choc de deux Titans:
d'un cote la coalition anglophone qui va defendre la civilisation occidentale (L'Europe est desormais amie depuis la chute du mur avec la Russie, son ex BIG ennemi d'ou l'attitude "on tourne le dos a l'Amerique"), de l'autre le monde arabe qui est englue jusqu'au cou dans une islamisation galopante a laquelle ils aimeraient bien nous faire gouter!
A l'issue de cette guerre, toutes les cartes vont etre redistribuees et il n'est pas improbable que l'OTAN implose.
Bush ne reculera pas sinon il perdrait la face. Il a compris l'ampleur du Probleme.
Les seules questions en suspens sont:
- Quelle est la strategie politique des experts de Bush?
car 1/ en Afghanistan apres les bombes, on a bien vu le desert politique;
2/ entre la peste (Saddam) et le cholera (un autre dictateur que seuls les pays du Moyen Orient savent produire en masse), que choisir???
- Que s'attendre du pt de vue de la population irakienne? va t'elle sauter au cou des Boys ou au contraire les pendre et se rallier a Saddam?
Il est clair que on ne doit pas laisser Saddam s'enfermer ds son bunker meme si il avait les memes intentions de suicide que l'autre moustachu!
Toutes ces donnees sont decisives pour le succes americano/britannique dans cette guerre. Esperons que la coaliton saura les mesurer.
Attendons et voyons.
Par Hajkloufette (Hajkloufette) le lundi 24 février 2003 - 18h44: |
Qu est ce qu un kif ??? voila un mot qui intrigue et qui na pas vraiment d explications , mais il existe dans nos langues semites .... Kif ou Keif... c est tres proche comment un terme qui semblait a priori designer une drogue est devenu un synonyme de plaisir completement deconnecte de son sens premier
Alors oui Anonyme , j apprecie ta definition du kif ou du moins toutes celles que tu nous as donne mais il me semble que comme tout tune , je prefere les kifs partages , et ceux la sont moins utopiques ... et tellement plus agreables... un bon appero , une bonne partie de cartes , un kif avec celle que tu aimes , avec tes copains .... le kif solitaire ne me parait pas adapte a notre culture ... alors meme si ces expressions existent elles sont souvent negatives ... enlever le kif... laisse moi kiffer ... et je suis sure que meme toi sait que ce n est pas utopique
Cher anonyme je te souhaite de kiffer le plus possible et tu verras ce n est pas une utopie
Par Nao (Nao) le lundi 24 février 2003 - 18h11: |
Offusquee la presse francaise de l'article du Sun!!
Hélène Pilichowski (Le Dauphiné Libéré)
"Une bonne fée s'est penchée voilà 70 ans sur le berceau du petit corrézien.
(...) La chance, ça doit aussi se cultiver pour durer. Toute la difficulté de J. Chirac est bien là. Grisé par le succès, il doit désormais en mesurer les risques. Les allusions au "ver" et au "maquereau" de la presse britannique le prouvent... Car s'opposer à la vision du monde de la toute puissance américaine ne signifie pas que l'on parviendra sans dommages à imposer la sienne."
Jean-Claude Arbona (La Nouvelle République du Centre Ouest)
"Nos amis Anglais, réputés si distingués, ne doivent pas être fiers d'eux aujourd'hui. Traiter, par média interposé, notre président français de "ver" et de "honte de l'Europe" est non seulement injurieux mais vulgaire et méprisable. Et voilà où nous conduit la politique belliqueuse de George W. Bush et T. Blair. C'est attristant et grave, car cela reflète le climat de hargne qui se développe contre notre pays et sa politique de raison et de modération."
Pierre Taribo (L'Est Républicain)
"La "Une" du Sun, où l'on voit J. Chirac en ver de terre, ne mériterait pas qu'on s'y attarde même un instant, si elle ne constituait pas un exemple édifiant de ce que peuvent faire les tabloïds anglais en matière d'agressivité et de vulgarité. (...) On rappellera simplement à R. Murdoch (...) que la dimension d'un homme d'Etat se mesure à son refus des diktats et au rôle qu'il est capable de jouer dans le concert des grandes nations, sans se renier ni s'aplatir."
Hubert Coudurier (Le Télégramme)
"Que [J. Chirac] soit qualifié de "ver" par le quotidien britannique The Sun dépasse les bornes. Nous critiquons suffisamment notre président à longueur d'année pour que les Rosbifs ne viennent pas nous donner des leçons. Il est vrai que l'on peut s'attendre à tout de la part d'une "presse de caniveau", que les journalistes français n'ont jamais voulu copier, quitte à perdre des lecteurs plutôt que de sombrer dans une telle démagogie."
Gérard Dupuy (Libération)
"La tonalité proguerre de la majorité des médias américains n'est journalistiquement ni plus ni moins critiquable que l'attitude généralement antiguerre des organes de presse français. Et aux Etats-Unis mêmes, (...) il ne manque pas de voix discordantes. Le comportement des journalistes et la manière dont ils honorent ou pas leurs réquisits déontologiques sont une chose, la manipulation dont ils peuvent être la cible en est une autre."
Georges Latil (La Provence)
"Cette fois, la pilule est dure à passer ; c'est J. Chirac, es-qualité de chef de l'Etat, qui est publiquement injurié. Pour défendre la paix jusqu'au bout, pour recevoir le président Mugabe, le voilà affublé de qualificatifs aussi délicats que "ver de terre" (...) et de "maquereau" (...). La propagande a ses limites que la diplomatie ne peut tolérer."
Maurice Padiou (Le Républicain Lorrain)
"L'opinion outre-Manche ne saurait se résumer aux crachats d'un ou deux tabloïds malodorants. (...) Sans doute, les Français ne sont-ils pas sans défaut. Leurs voisins, et pas seulement les Anglais, leur reprochent souvent de se montrer arrogants et volontiers donneurs de leçons. (...) Cependant, en l'occurrence, la pomme de discorde n'est pas liée à un comportement. Il s'agit du droit d'un pays à penser et à s'exprimer librement sur une affaire d'une extrême gravité. On ne déclenche pas une guerre sans avoir épuisé préalablement tous les recours de la diplomatie."
Hervé Chabaud (L'Union)
"Up yours Murdoch ! Oui, qu'il aille se faire voir ce papivore venimeux et véreux, francophobe et prétentieux, thuriféraire de Bush et roquet des faucons du Pentagone. Sa grossièreté poisseuse n'a d'égal que son mépris à l'égard des adversaires de la pensée unique. Ceux qui ne disent pas amen à toutes les requêtes du président des Etats-Unis et de son faire-valoir du 10, Downing Street, sont crucifiés dans un tabloïd ringard, populiste et outrancier."
Jacques Camus (La République du Centre)
"Le Sun, illustrissime journal britannique de caniveau, a franchi les bornes en même temps que la Manche, en venant agresser et insulter en France "notre" président de la République. Est-ce pour autant que [cela] méritait l'importance qu'on lui a accordée ? (...) Nous risquons, si nous n'y prenons garde, de sombrer dans la parano. Sachons garder notre sang-froid et accepter, jusque dans leurs excès, certaines critiques. Admettons que la France n'est pas la dernière à exercer la satire, parfois avec un irritant sentiment de supériorité."
François Gilardi (Le Journal du Centre )
"J. Chirac en prend plein la tête. La haine ainsi distillée va-t-elle se répandre largement ? C'est à craindre. L'opinion publique anglo-américaine vit déjà dans l'idée que ses "Boys" vont au casse-pipe. Cette certitude, que ne partagent pas encore les Français, rend insupportable à ses yeux que les plus anciens alliés les lâchent au milieu du danger. Face à cette idée simple, plaider que les morts seront d'abord et surtout irakiens n'a aucune chance de percer le blindage d'indifférence."
Jorge D'Hulst (Libération-Champagne)
"Il faut vraiment avoir l'arrogance de ces Anglais pour croire que de tels articles soient capables de faire changer d'avis aussi bien l'opinion publique que J. Chirac. (...) Et il est à craindre que ces attaques francophobes redoublent dans les jours à venir.(...) Ces opérations de déstabilisation (...) ont surtout pour but de culpabiliser J. Chirac afin qu'il n'utilise pas la semaine prochaine son veto. Ce qui permettrait de sauver le soldat Blair."
Comme quoi certaines verites sont dures a entendre!!!
Par Emma (Emma) le lundi 24 février 2003 - 17h46: |
REGARDEZ PLUTÔT LE CÔTÉ LUMINEUX
Par Fareed Zakharia, journaliste de Newsweek, paru le 3 février 2003
Traduit par Albert Soued, écrivain, www.chez.com/soued/conf.htm
La peur a longtemps paralysé la politique occidentale vis à vis du Moyen Orient. Et le résultat de tout cela? La répression, l'Islam radical et la terreur.
Hier, une discussion sur le sens qu'il faut donner à l'amour tourna autour du même sujet, l'Amérique et l'Irak – comme toute discussion à Davos, cette année. La plupart des participants Européens et des Moyen Orientaux à cette conférence pensent qu'une guerre contre l'Irak serait un désastre. Vous connaissez les arguments. La guerre pourrait mal tourner. Saddam pourrait mettre le feu à ses puits de pétrole, déclenchant une hausse incontrôlable des prix. La guerre pourrait provoquer des attaques terroristes de grande ampleur, par Saddam ou par d'autres. Le sentiment des Musulmans à travers le monde pourrait s'enflammer contre l'Occident. Si l'Irak implose, toute la région sera déstabilisée…
Tous ces arguments sont légitimes. Les risques sont réels. Mais aussi les bénéfices potentiels. Considérez un instant les résultats possible d'une guerre réussie en Irak.
Un grand producteur d'armes non conventionnelles de destruction massive sera éliminé. Comme il y a peu d'états qui se sont lancés dans ce type de fabrication d'armes chimiques, biologiques et nucléaires, supprimer l'un d'eux de la liste est un grand pas en avant vers la sécurité. D'autres candidats à ce type de fabrication réfléchiraient à deux fois avant de se lancer dans une telle aventure. Le peuple irakien gagnerait en liberté. Quelle que soit la succession de Saddam, elle sera meilleure qu'un régime totalitaire. Pour la majorité des Irakiens – constituée en fait de Kurdes, de Shiites et de Turkmènes – comme pour la minorité sunnite, cela sera la fin du cauchemar de la répression.
Le peuple Irakien pourrait se mettre sur la route du bien être économique. La politique actuelle d'encerclement a un côté affreux, faire mourir de faim des milliers d'Irakiens. Les Nations Unies ont essayé de moduler leurs sanctions pour éviter cela, mais grâce aux subterfuges de Saddam, le programme "pétrole contre nourriture" est devenu un programme "pétrole contre palais". La fin du régime entraînera la fin des sanctions. Elle mettra fin aussi à la machine militaire qui a englouti la fortune de l'Irak.
Les réformes politiques et économiques pourraient s'intensifier dans le monde arabe. Tout comme le succès économique du Japon d'après guerre devint un exemple pour tout le Sud Est asiatique, même des avancées modérées en Irak pourraient rendre un peu plus hardis les réformateurs de la région.
La source de l'anti-occidentalisme radical et violent pourrait se tarir, ayant alors reçu un coup sévère –l'Islam fondamentaliste et Saddam Hussein partageant des traits communs.
Je citerai Osama Ben Laden qui disait "quand on doit choisir entre un cheval faible et un cheval fort, on prend le cheval fort, car personne ne veut un traînard".
Le cartel pétrolier sauterait. Un Irak ami qui a besoin de pétrole pour reconstruire le pays ne rejoindra pas l'Opec, ou refusera de se plier à ses quotas. Cela signifie la fin du cartel pétrolier, d'autant plus qu'étant l'un des trois plus grands producteurs, avec la Russie et la Norvège, l'Irak ne s'engagera pas à fixer des prix au pétrole. Si les prix tombent, les pressions pour des réformes dans la région s'intensifieront. La plupart des régimes du Moyen Orient sont non démocratiques et non efficaces sur le plan de l'économie; ils ne pourront plus se maintenir au pouvoir, s'ils ne s'ouvrent pas au monde; en bref, si le pétrole tombe à 10 $/baril, la monarchie saoudienne se retrouvera à Majorque.
Au fur et à mesure de cette nouvelle ouverture et démocratisation des régimes, les frustrations et les ambitions retrouveront le chemin normal des règles de l'économie et non plus celles de l'idéologie radicale et de la terreur. Et ce n'est pas aussi lointain qu'on pourrait le croire. Rappelez-vous, le communisme radical – qui était une menace sérieuse vers la fin des années 40 et 50 en Europe et en Asie – a perdu son charme dès que ces pays sont parvenus à la liberté politique, à la vitalité économique et à la stabilité.
Mais ce que j'ai décrit comme possible ne se réalisera pas en totalité. Peut-être une petite part. De même, tout ce qu'on prédit de catastrophique n'arrivera pas non plus. Même si ce n'est qu'une faible part des bénéfices de la guerre qui se réalise, elle aura un effet positif et durable dans toute cette région.
Bien sûr une guerre réussie ne profitera pas à tout le monde. Les élites qui gouvernent le Moyen Orient – notamment celles qui persistent dans leurs méthodes archaïques – seront concurrencées, menacées et sans doute renversées. Pour ces potentats et pour leurs courtisans, cela signifie la fin du filon le plus riche de l'histoire de l'humanité. C'est pourquoi il faudra s'attendre à une lutte féroce pour le garder. Mais pour les peuples du Moyen Orient, après le passage de l'onde de choc, cela signifiera une chance pour briser le cercle d'une terrible stagnation.
Il y a toujours des risques inhérents au changement. Mais pendant les 40 dernières années, la peur de prendre ces risques a paralysé la vieille Europe et sa politique envers le Moyen Orient. Et qu'est ce qui est sorti de cette prudence? La répression, l'Islam radical et la terreur. Dans ces conditions, j'opterai pour prendre un risque.
Par Anonyme (Anonyme) le lundi 24 février 2003 - 08h06: |
LES KIFS
le vrai kif est celui que l'on ne peut prendre jusqu'au bout d'où les expressions, il m'a enlevé mon kif, on peut pas faire un kif tranquille, laisse moi kiffer en paix, etc...
j'en arrive à la conclusion, que le kif est un sentiment inaccessible, utopique.
Par Mena (Mena) le lundi 24 février 2003 - 07h45: |
Février 2003 - A côté des attaques frontales ou virulentes dont la communauté juive en France fait l’objet, il est une forme bien plus dangereuse, plus sournoise, revêtue par les principaux médias.
Le message qu’ils tentent de faire passer – plus ou moins subtilement – va du subliminal à la délégitimation, sous couvert d’un travail d’information.
On serre les rangs dans la communauté journalistique. L’exemple le plus frappant est le « reportage » de Charles Enderlin sur Mohammed Al Dura, autour duquel elle fait bloc, malgré son caractère hautement suspect maintenant révélé.
Sa mise en scène et sa distribution gratuite à toutes les chaînes mondiales pour en accroître la portée donnent aujourd’hui un relief particulier à la fuite en avant des médias dans leur refus catégorique de se dédire. Ou simplement d’admettre qu’ils ont pu être manipulés.
Le refus obstiné de la direction de France 2 d’ouvrir un débat n’est-il pas symptomatique de leurs craintes d’affronter une autre version des faits ?
L’institution que représente le quotidien « Le Monde » est mise à mal par les révélations qui sont faites sur la face cachée de son fonctionnement. Sa direction autocratique, pratiquant des dénonciations cyniques, exerçant des pressions psychologiques et commettant des abus de pouvoir pourra-t-elle encore prétendre à une information libre et objective ?
Chez Radio-France, Mermet a beau s’indigner en protestant auprès de qui veut l’entendre qu’il a contribué par son émission à l’arrestation d’un médecin nazi, ce prétexte tombe à point pour un animateur qui n’a même pas le courage de ses opinions et fait passer un message judéophobe par la voix de ses auditeurs.
L’intervention dans les médias d’un nombre de “spécialistes” a pour but la diffusion de théories à la petite semaine, visant à donner une caution politiquement correcte à ce qui n’est autre qu’une nouvelle forme de propagation d’idées antisémites.
Pascal Boniface n’a pas eu, comme il le prétend à présent qu’il n’a plus le vent en poupe, une « phrase malheureuse » en déclarant que la communauté maghrébine était dix fois plus nombreuse que la communauté juive. C’était à la fois le fond de sa pensée et son fonds de commerce en période électorale, en tant que conseiller stratégique du PS. On a vu le résultat.
Finkelkraut est pointé du doigt comme “penseur juif d’extrême droite” parce qu’il assimile l’incendie de synagogues à la nuit de cristal. Selon ses détracteurs, c’est une comparaison grotesque, indigne. Est-il vraiment besoin qu’il y ait 100 morts et des milliers de déportés pour s’émouvoir qu’en 2002, on ait pu mettre le feu à des lieux de culte et comparer la symbolique que ces actes représentent avec la nuit de cristal ? Ne fallait-il pas alerter l’opinion ? Devait-on minimiser les incidents par peur de « communautarisme » ?
L’observation de Théo Klein – qu’on ne peut pas taxer d’antisémitisme – quand il déclarait que l’incendie des synagogues ne sont que l’expression d’une certaine violence dans les banlieues, comme vis à vis des pompiers par exemple, appelle une remarque : l’action en elle-même n’est pas forcément motivée par des pulsions antisémites, mais la réaction des gens a de quoi surprendre quand ils vous disent « mais pourquoi les pompiers ? »
Et c’est là que le bât blesse : l’opinion publique devient comme Monsieur Jourdain. Elle fait de “l’antisémitisme sans le savoir”, du fait de l’intoxication par les médias, à l’aide des message qu’ils font passer : ça n’est pas être antisémite que d’être contre Israël, c’est la communauté juive qui se marginaliserait elle-même – entraînée en cela par ses “meneurs d’extrême droite” – et ce serait elle qui tenterait de faire passer pour antisémites ceux qui – somme toute – ne « font que leur travail ».
La police française sous Vichy aussi ne « faisait que son travail ». Il y a des moments où la conscience du peuple doit distinguer le travail de la morale, l’obligation de l’éthique.
J’ai récemment relu une phrase issue des mémoires d’un soldat allemand, écrites lors de la dernière guerre mondiale. Visiblement troublé par l’attitude de ses chefs, il écrivait : « face à de telles monstruosités, il est des cas où le règlement militaire exige la désobéissance ».
Il appartient à chacun de juger selon sa conscience comment il voudra réagir devant des événements graves que l’on peut légitimement craindre. Il faudra beaucoup de force morale, pour dépasser les carcans d’une société et ses codes, si ceux-ci devenaient amoraux, même s’il fallait aller jusqu’à désobéir. C’est ainsi que ce sont fondés les mouvements de résistance les plus valeureux qui nous ont préservés de la dictature et de la barbarie.
Je ne suis pas un anarchiste appelant à la désobéissance civile : simplement un citoyen qui en appelle à la conscience de ses compatriotes.
Le peuple de France n’est pas antisémite mais des images - diffusées en boucle – endorment sa vigilance. Des voix – qui rappellent une radio de sinistre mémoire – diffusent une propagande insidieuse. Des écrits - orientés et fallacieux – tentent de corrompre sa conscience.
Mais je garde confiance dans la clairvoyance du peuple français. Car au delà de Vichy, de la collaboration et d’actes ignobles guidés par des intérêts personnels, la plupart de nos concitoyens ont démontré leur attachement aux valeurs républicaines, à la morale et à la vie, en apportant leur soutien aux forces françaises libres et en acceptant de sauver de nombreux Juifs, souvent au péril de leur vie.
Devant les nouveaux défis qui s’annoncent, chacun devra faire preuve – à son niveau – de son attachement à ces valeurs et les défendre.
Car autant les hommes sont mortels, leurs valeurs représentent - à l’image du mur des lamentations à Jérusalem – le rempart qui perpétuera la survie de l’humanité face à tous les totalitarismes.
Albert Capino
Par Mailroom (Mailroom) le lundi 24 février 2003 - 05h33: |
Volontariat au Magen David Adom
http://www.mda-france.fr.st
Ce site vous présente l'une des expériences les plus excitantes à vivre en Israël.
En effet, vous serez amené(e) à aider activement les secours israéliens dans leurs tâches et missions quotidiennes.
Le Maguen David Adom a en effet des missions très diverses qui regroupent celles des 1er Secours des Pompiers et du SAMU.
Cette expérience vous permettra de participer à ces missions au sein de l'équipe de l'ambulance et ce de manière utile et active.
Attention quelques contraintes mais le programme reste ouvert à un large public.
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Tsvi GOUET
Représentant du MDA-Volontariat pour la France et les Pays francophones
Par Admin (Admin) le mardi 25 février 2003 - 08h13: |