Par Admin (Admin) le samedi 08 mars 2003 - 02h57: |
Par Hajkloufette (Hajkloufette) le vendredi 07 mars 2003 - 16h19: |
L Horreur et l horreur
Le bruit de l explosion du bus de Haifa resonne encore dans nos oreilles , les victimes sont a peine enterrees , le deuil vient de commencer , les blesses luttent encore pour leur vie dans les hopitaux , d autres savent deja qu ils seront invalides a vie . Dans les ecoles , les listes de presence des classes , portent encore le nom des disparus absents a tout jamais . Cette horreur , cette abomination , , cette ignominie dont l aspect depasse tout entendement et qui resteront graves dans nos coeurs et dans nos memoires . Ces sourires effaces , qui ont rejoint d autres sourires , dont nous avons oublie les prenoms mais qui reviennent dans la memoire collective et dont nous ne ferons jamais vraiment le deuil . Ces jeunes enfants ou ces moins jeunes dont les reves , les desirs , les espoirs ont ete fauches par cette inutile mort ...
Cette horreur prend un tout autre sens lorsque en ouvrant nos journaux ou paraissent si eclatants les visages souriants des victimes , nous trouvons l autre face de l horreur
La mere de ce terroriste , qui , on s y attendait justifie a qui veut l entendre l acte heroique de son fils !!! Cette mere qui recoit en habit de fetes ses voisines a qui elle offre un cafe doux et des gateaux mielleux signe de festivite !!! Cette mere qui invoque le nom de Allah et le Coran pour louer le crime et la haine !!! Elle repete a qui vient l entendre , elle , Om el Shahid (la mere du sanctifie )que celui qui suit les voies de Allah ne meurt pas ils vivent et sont proteges et nourris par lui , son fils est un shahid et elle en est fiere ... et elle poursuit nous devons continuer a nous battre pour notre religion pas pour un etat palestinien !!!
Alors la je crois que l Horreur est a son comble , est ce que le Coran est publie par le Hammas ??? je doute vraiment qu une seule religion ait pour base autant de haine et d obscurantisme , d ailleurs de nombreuses voix s elevent pour recuser ses crimes ... Ils ne sont pas bases sur le Coran mais sur la haine des hommes , ils ne sont en aucun cas la demande d un dieu quelconque mais d hommes assoiffes de sang , de haine et un obscurantisme cultive pour laisser des masses ignorantes et malleables a souhait par une poignee d ignobles assassins qui preferent continuer a semer la haine qu a commencer a sortir toutes ces populations de leurs conditions innomables ... Ou Allah apres avoir ouvert des maisons closes ou on offre a chaque kamikase 70 vierges !!! Il offrirait maintenant le gite et le couvert !!! La vie de palace mais pour la meriter ...quelle mort horrible !!! quelle impuissance face a ce dogmatisme et a cette machination de la haine ...
Pour terminer je vous demanderai que ce soir , Chabbat vous vous souveniez dans vos prieres de ces 15 innocentes victimes de la haine ... iyye zikhram baroukh
Chabbat Chalom ve chaket le koulam
Par Anonyme (Anonyme) le vendredi 07 mars 2003 - 07h04: |
Par Lapid (Lapid) le jeudi 06 mars 2003 - 23h05: |
Portrait des victimes du terrible attentat de Haïfa
Smadar Firsteter était âgée de 17 ans. Elle avait déjà fait des projets d’avenir et ses proches ont raconté qu’elle rêvait de devenir une artiste. Ses parents ont entendu l’explosion de l’autobus alors qu’ils se trouvaient chez eux. Quelques minutes après, sa mère est sortie pour se rendre à son travail et c’est alors qu’elle a appris qu’un attentat venait de se produire. La jeune fille laisse après elle ses parents et un frère plus âgé qui fait actuellement son service militaire.
Marc Takash, 54 ans, s’est établi en Israël il y a treize ans et travaillait comme vigile à l’université de Haïfa. C’est en route pour son travail qu’il a été assassiné dans l’attentat perpétré dans l’autobus. Sa femme, dont il est divorcé, et son fils unique habitent aux Etats-Unis mais quelques membres de sa famille vivent en Israël. Son beau-frère a raconté qu’il avait toujours le sourire et que c’était un homme d’un tempérament optimiste et entouré d’amis. Marc Takash sera inhumé vendredi à midi.
Meital Katav, 20 ans, venait de terminer son service militaire et travaillait, depuis un mois, dans une station-service dans le Carmel. La jeune fille a téléphoné hier à sa sœur et lui a indiqué qu’elle rentrait à la maison. Elle est ensuite montée dans l’autobus où elle a trouvé la mort quelques minutes plus tard. Sa tante a raconté que la famille avait cherché Meital jusqu’à minuit et s’était ensuite rendue à l’institut médico-légal d’Abou Kabir où la terrible nouvelle leur a été annoncée. Meital laisse après elle ses parents, Eliahou et Hadassa, un frère et trois sœurs.
Tal Kerman, 17 ans et demi, préparait la fête de fin d’année à laquelle elle ne participera malheureusement pas. Ses camarades de classe ont évoqué son souvenir, celui d’une adolescente respirant la joie de vivre et toujours en activité. La jeune fille écrivait dans le journal de son école et devait devenir sa rédactrice en chef. Elle avait également fait partie d’une délégation de son lycée qui s’était rendue à Boston.
Le jeune Assaf Tsour, 17 ans, se trouvait, avec son amie Ortal, dans l’autobus de la ligne 37. La jeune fille est descendue à un arrêt et l’adolescent a poursuivi sa route. Quelques minutes plus tard, il a péri dans l’explosion meurtrière. L’un des camarades de classe d’Assaf a raconté qu’il était un garçon calme qui aimait écouter de la musique. Il était toujours entouré d’amis. La directrice de son lycée a précisé qu’il était charmant et apprécié de tous.
Eli Lehem, 22 ans, la fierté de sa famille
Eli Lehem était une source de fierté pour sa famille. Dans sa jeunesse, il jouait dans l’équipe de football de Maccabi Haïfa et à l’armée servait dans une unité d’élite de la police militaire. Eli devait être libéré de ses obligations militaires dans un mois et demi. Il avait déjà organisé son voyage en Extrême-Orient. A son père qui s’inquiétait de le voir partir en cette période si incertaine au niveau sécuritaire, il répondit : «Tu sais papa, je peux mourir près de la maison». Sa mère Nava a refusé pendant des heures de croire que son fils avait été assassiné. Ce n’est qu’après que des membres de la famille l’ait supplié d’aller identifier le corps qu’elle a accepté de voyager à l’institut médico-légal d’Abou Kabir.
Youval Mendelevitz, 13 ans
Ses derniers mots : «Papa je t’aime»
Yossi, le père de Youval Mendelevitz, 13 ans, assassiné mercredi dans l’attentat de Haïfa, avait demandé à son fils de lui téléphoner tous les jours sur le chemin du retour à la maison. «Ce jour là» raconte-t-il «nous avions eu une discussion normale quand soudain il m’a dit : ‘’Papa je t’aime’’. Avec le recul, je me rends compte qu’il s’agissait de ses dernières paroles. La communication a été coupée et je n’ai pas pu le joindre. Je n’ai pas tout de suite entendu parler de l’attentat, c’est pourquoi je ne me suis pas inquiété. Quand je suis rentré à la maison et qu’on m’a raconté qu’un attentat avait eu lieu, j’ai eu la chair de poule. J’ai roulé comme un fou jusqu’à l’endroit de l’explosion et j’ai demandé à ce qu’on vérifie dans la liste des blessés. Personne ne correspondait. Plus le temps passait, et plus mon épouse Hagit et moi nous faisions à l’idée que le pire était arrivé». Yossi et Hagit sont arrivés à l’institut médico-légal d’Abou Kabir pour identifier leur fils. «Heureusement, je n'ai pas été obligée de le regarder. Je veux garder de lui le souvenir de l’enfant que je connais : beau, intelligent, aimant aider les autres. C'est comme une tâche d’encre noire qui se développe dans ma conscience, un trou noir qui ne se remplira jamais» a déclaré Hagit.
Parmi les victimes, un père et son fils
Motti Hershko,41 ans et son fils Tom, 16 ans. Motti possédait une pâtisserie très appréciée à Haïfa. Il a été tué avec son fils Tom dans l’autobus 37. «Ils étaient les meilleurs amis du monde et je suis sûre qu’il prend soin de lui là haut» a déclaré la mère en pleurs, Ruth. Ils revenaient d’une journée passée à Netanya. Tom, qui aimait par-dessus tout s’amuser avec son père, a téléphoné du bus à sa mère. «Il m’a raconté qu’il était dans le bus 37 et qu’il avait une surprise pour moi». Motti et Ruth étaient divorcés depuis quelques années. Depuis, Motti tenait absolument à garder le lien avec son fils unique.
«Il rêvait de faire une carrière militaire»
Daniel Harouch, 16 ans, étudiait à l’école militaire de Haïfa. Mercredi, il a pris le bus pour aller chercher les documents nécessaires pour obtenir son permis de conduire. C’est sur le chemin du retour qu’il a été assassiné dans l’attentat suicide de Haïfa. Daniel est le plus jeune enfant de Tsipi et Moni, après trois sœurs. Il a grandi et étudié à Safed jusqu’à ce qu’il aille étudier à Haïfa où il dormait à l’internat de l’école militaire. «Il rêvait de faire une carrière militaire et de devenir pilote d’avion. Il a toujours réussi tout ce qu’il entreprenait. J’espère vraiment que mon frère sera la dernière victime de l’Intifada» a déclaré la sœur de Daniel, Ronit.
«Elle aimait la vie»
Abigaïl Lightel, 14 ans revenait de l’école quand le terroriste a fait exploser sa ceinture dans le bus 37. Ses parents ont entendu qu’un attentat avait été perpétré et ont commencé à chercher d’hôpital en hôpital pour tenter de la trouver. «Au bout du compte, on nous a demandé de venir identifier son corps à l’institut médico-légal d’Abou Kabir» a raconté sa mère, Heydi. Le frère d'Abigaïl, Joshua, a parlé de sa sœur en des termes très affectueux : «Ma sœur était une enfant très inventive qui aimait le monde entier. Elle savait que Dieu l’aimait et qu’Il ne laisserait personne lui faire le moindre mal. Malheureusement, la douleur et la tristesse sont arrivés jusqu’à nous». La famille d’Abigaïl, ses parents et ses quatre frères et sœurs, compte rester en Israël.
Tué en route pour une visite à ses grands-parents
Beeri Oved, 21 ans était le fils de Shoula, éducatrice pour enfants handicapés, et Zamir, électricien. Il avait deux frères et une sœur. Il a grandi à Rosh Pina et a étudié au lycée de Hatsor. C’est dans l’artillerie qu’il a fait son service militaire, tout d’abord comme simple soldat, puis comme officier. Il devait être libéré de ses obligations militaires dans cinq mois. Ayant obtenu une permission, Beeri avait passé la semaine précédente chez lui. «C’était l’enfant le plus merveilleux qui soit. Il donnait son âme dans toutes les choses qu’il entreprenait» racontait sa sœur Limor : «Il était tout simplement un enfant droit, avec le cœur le plus généreux du monde. Il était très modeste et timide».
Kamer Abou Hamed, 14 ans
Des milliers de personnes et de nombreux membres de sa famille ont assisté, jeudi après-midi, aux obsèques de la jeune Kamer Abou Hamed, 14 ans. L’adolescente, qui habitait le village druze de Daliat al Carmel, a été assassinée mercredi dans l’attentat perpétré à Haïfa. L’explosion meurtrière s’est produite lorsque la jeune fille venait de quitter son école et rentrait chez elle en autobus. La triste nouvelle a été annoncée aux parents jeudi matin à l’aube et le deuil a immédiatement été ressenti dans toute la bourgade. L’oncle de la victime, qui est officier de police, a raconté que sa nièce était une enfant calme qui était très assidue dans ses études. L’une de ses voisines, a raconté que Kamer était une adolescente merveilleuse et souriante et était une brillante élève. «Elle était très attachée à sa mère et s’occupait beaucoup de ses petits frères» a-t-elle ajouté. Il s’agit de la seconde victime druze de la région ayant péri dans un attentat suicide. La première, Meisson Hassan, qui habitait le village de Sadjir, en Galilée occidentale, a perdu la vie dans une explosion terroriste au carrefour de Meron
D'apres le site de Arutz 7
Arutz 7 Jeudi, 6 Mars 2003, 2 Adar 5763
Mariam Mustapha-Attar, 27 ans a ete enterree a Acco.
Elisabeth Katsman, 16 ans
Iye Zikhram baroukh
Par Albert (Albert) le jeudi 06 mars 2003 - 20h48: |
Mon cher Printania,
Ne connaissant pas bien les tenants et les aboutissants de ton affaire, celà ne m'étonne pas des faits que tu souligneS. Des histoires comme celles là , il y en a des milliers et si tout un chacun pouvait nous en dire plus nous en serons à nous lamenter des journèes et des journèes.
Par Printania (Printania) le jeudi 06 mars 2003 - 20h33: |
Albert, je t'avoue que la dernière fois que je suis allé en Tunisie, il n'y a pas si longtemps, je n'ai pas eu le courage d'aller me recueillir sur la tombe de mon père, ni sur celle de mon frère.
Je le dis en toute franchise, je n'ai pas osé ; des amis musulmans m’en avaient d’ailleurs dissuadé.
J’aurais eu l’impression qu’on les avait tués une seconde fois.
Je préfère regarder leurs photos qui trônent dans un encadrement, sur le mur de mon bureau.
Après nous avoir spoliés de nos biens, voilà qu’on ne respecte même plus nos morts.
Que personne ne vienne me contredire, on a bien spolié ma famille, avec la complicité de juifs.
Par Albert (Albert) le jeudi 06 mars 2003 - 20h27: |
Mon kif..
'...C'est de voir revenir ceux que j'aime ici.
Je l'ai trop langui...'
Albert l'enfant de la Goulette.
Je vais hurler.
Par Albert (Albert) le jeudi 06 mars 2003 - 20h16: |
Chichi a plaidé la cause des cimetières juifs et chrétiens. C'est une bonne chose et j'espère que l'Enrico pourra aller aussi rendre visite à ses proches et alliés. Comme quoi les morts juifs méritent plus de respect que les juifs vivants ! Si Chichi va en Tunisie, je lui demanderai de faire un tour au Borgel sûrement qu'il aura un haut le cœur devant tant de tombes laissées à l'abandon car malgré les affirmations des préposés du cimetière rien n'est fait, on élève toujours des poules en travers les allées et les chiens chient toujours sur nos anciennes sépultures. Mais qui va s'en soucier….!'
Par Claudia (Claudia) le jeudi 06 mars 2003 - 19h56: |
Bonjour,
J'ai recu ce texte et je voulais vraiment savoir ce que vous en pensez.
En aout 2001, Madame L., une americaine, vint passer ses vacances en Israel.
Elle se trouvait un jour a Jerusalem, et bien entendu il faisait tres chaud...
Madame L. avait tres soif, et elle se mit a chercher un endroit ou elle pourrait acheter a boire. Elle arreta un passant qui lui indiqua le
restaurant-pizzeria ''Sbarro''.
C'etait l'heure de pointe, et il y avait enormement de monde dans la pizzeria. Madame L. attendit patiemment son tour.
Enfin devant la vendeuse, elle lui demanda quelle etait la Hachgah'a (surveillance de Casherouth) sur les boissons vendues dans ce magasin. La
vendeuse commenca a lui expliquer, mais Madame L., qui ne parlait que tres mal l'hebreu, ne comprit pas la reponse, et demanda a la vendeuse de lui reexpliquer un peu plus doucement.
La vendeuse s'excusa poliment, lui demanda de revenir dans quelques minutes lorsqu'il y aurait moins de monde a servir, et lui promit de lui expliquer tout ce qu'elle voudrait. Madame L. accepta et sortit donc du restaurant dans l'intention de revenir un peu plus tard.
Au bout de quelques minutes, il y eut une terrible explosion a Sbarro.
C'etait le 9 aout 2001. Un terroriste avait fait explose la pizzeria...
Madame L. comprit que la vendeuse lui avait... sauve la vie ! Elle se rendit donc a l'hopital pour la rechercher, et elle la remercia, les larmes aux yeux...
-''Je n'ai absolument rien fait, vous n'avez pas a me remercier...'' repondit la vendeuse.
Mais Madame L. lui devait beaucoup, et elle lui donna sa carte :
-''Vous avez ici mes coordonnees. Si vous venez un jour en Amerique, n'oubliez pas de me contacter. Je ferai tout pour vous''.
La vendeuse n'etait jamais partie en Amerique, et n'avait aucune intention de voyager la-bas, mais elle prit tout de meme la carte de visite, par
politesse.
La vendeuse fut hospitalisee pendant plusieurs semaines.
Debut septembre, les medecins lui annoncerent qu'ils avaient fait tout ce qui etait en leur pouvoir.
-''Si vous souhaitez ameliorer votre sante et retourner rapidement a la vie normale, je vous conseille de vous rendre en Amerique, ou il y a un hopital specialise dans la reeducation. Cela vous aidera certainement a vous retablir plus vite des blessures que vous avez eues...''
La vendeuse se rappela alors la carte de visite qu'elle avait dans son sac.
Elle ne connaissait personne en Amerique qui puisse l'aider dans ses demarches, et elle contacta donc Madame L. qui fut heureuse de pouvoir faire quelque chose pour elle.
Ainsi, la vendeuse arriva en Amerique debut septembre, et Madame L. prit quelques jours de conge pour pouvoir l'accompagner partout ou il faudrait !
L'un de ces jours-la etait le 11 septembre. Les deux tours jumelles s'effondrerent, et avec elles le bureau ou travaillait madame L. ...
La vendeuse avait une seconde fois ''sauve'' la vie a Madame L. ...
Par Anonyme (Anonyme) le jeudi 06 mars 2003 - 19h43: |
NOS KIFS
MON KIF A MOI, C'EST 29 ET LES CHEVAUX 3 FOIS DE SUITE. QUEL KIF............
Par Mena (Mena) le jeudi 06 mars 2003 - 19h46: |
Credo quia absurdum ! (info # 010503/3)
Par Salomon Pardess © Metula News Agency
Au premier abord, l’Appel contre la guerre en Irak intitulé « Pas en notre nom » et signé par plus de 60.000 intellectuels, artistes et citoyens des Etats-Unis est très sympathique.
En effet, il semble se différencier très nettement de toutes les actions menées dans le passé, en ce qu’il ne lie pas la lutte anti-militariste au soutien d’un dictateur (par exemple, dans le passé : US go home, soutien à Ho-Chi Minh).
A aucun moment, la cause du Maître de Bagdad n’est explicitement défendue. Comme il n’y a pas de casus belli explicite, on est donc prêt à le signer.
Pourtant, l’inquiétude commence à poindre, lorsqu’un premier credo indique que, pour les signataires, « les peuples et les nations ont le droit de déterminer leur propre destin, à l’abri de la coercition militaire exercée par les grandes puissances », sans que ceux-ci ne nomment l’Irak aux côtés des Etats-Unis…
Certes l’Irak n’est pas les Etats-Unis, mais c’est justement au nom de la grande puissance militaire que l’Irak de Saddam Hussein tente de devenir, que ce dictateur interdit au peuple irakien le droit de déterminer son propre destin.
Tout autre interprétation signifierait que le peuple irakien aurait choisi librement et Saddam Hussein et ses options militaro-policières, ce que les 100% de suffrages obtenus récemment par son auguste personne démentent totalement.
Mais justement l’inquiétude s’accroît, lorsqu’on lit « que les hommes et les femmes de conscience doivent assumer la responsabilité de ce que font leurs gouvernements respectifs ». En effet, c’est un appel très clair à destination du peuple irakien, pour lui signifier qu’il doit faire face tout seul à son destin. Ce qui veut dire que de l’éventuelle guerre civile qui peut éclater dans l’Irak désarmée par la guerre ou seulement par la force au service du droit, il ne se soucie pas plus que de sa première chemise.
Cette inquiétude devient encore plus explicite, lorsque les signataires affirment sans nuance que l’Irak est « un pays qui n’a pas de lien avec les horreurs du 11 septembre 2001 » et que c’est un pays comme tous les autres où le gouvernement des Etats-Unis « a carte blanche pour envoyer des commandos, des assassins et des bombes ».
Oubliée l’utilisation des armes chimiques contre les Kurdes, déniés les stocks d’armes prohibées que les inspecteurs de l’ONU découvrent en ce moment, occulté le financement des familles palestiniennes (à hauteur de 25.000 dollars) qui donnent un de leurs enfants à la cause de l’attentat-suicide contre des civils israéliens, donné sans plus d’enquête le « quitus terroriste » au dictateur irakien.
Lorsqu’on admet que, malgré cette inquiétude, le soupçon d’un soutien de cet Appel à l’Irak est infondé, ce qui, comme le montre la presse irakienne, n’empêche nullement le dictateur, au contraire, de se féliciter de ce vaste mouvement d’opinion occidentale qu’il interprète, lui, comme un soutien, on est obligé de se replier sur le type de raisonnement qui sous-tend cet Appel.
On découvre alors que, si s’opposer à la guerre, ce n’est pas aider Saddam Hussein, c’est parce que le gouvernement des Etats-Unis ne veut faire la guerre à l’Irak que parce qu’il foule aux pieds, aux Etats-Unis même, et dans le reste du monde, « les droits et les garanties légitimes et importants des peuples du monde ».
L’idée qu’une intervention armée ait pu, dans le passé récent, libérer des peuples opprimés n’effleure même pas les signataires. Ainsi l’Afghanistan a-t-elle été seulement « attaquée ». Ainsi l’Appel fait-il silence sur Haïti, la Bosnie, le Kosovo. Pour masquer cette réalité, les signataires préfèrent dénoncer – et ils le font à juste titre, mais que ne se sont-ils mobilisés sans opacifier cette lutte par un Appel de cette nature ! – les atteintes aux droits.
Bref, on en arrive à se dire que si les signataires n’appellent pas à soutenir Saddam Hussein, c’est tout simplement parce qu’ils reconnaissent le droit des peuples libres à déterminer leur propre destin et celui des peuples opprimés à l’aliéner.
La théologique de la libération internationaliste des peuples ayant lamentablement sombré dans les formes plus hideuses des dogmatismes communistes (Cuba, Corée du Nord…), exit la libération des peuples de la théologie politique.
Terminons par une note culturelle lourde de conséquences. Si des intellectuels, des artistes et des citoyens de tous les pays se mettent à parler au nom des Américains, c’est qu’ils reconnaissent de fait qu’ils sont américains. Ils vont donc beaucoup plus loin que le gouvernement Bush sur la voie impérialiste qui consiste à américaniser le monde.
Par Richard_S (Richard_S) le jeudi 06 mars 2003 - 19h41: |
Reponse a Mexico
Vous dites en reponse a mon message : "A mon avis, il n'existe pas comme vous le dites de "foi aveugle", sinon et uniquement LA FOI TOUT COURT."
Il est vrai que nous parlions d'eau et huile benites pour les fans de Baba Sale et Amnon Itzhak
Mais si vous appliquiez ce principe aux terroristes-suicide, je me demande si vous feriez la meme reflexion.
Je suis sur qu'il vous sera tres facile de voir ou peut mener une FOI AVEUGLE comparee a une foi tout court
Les exces sont a combattre partout, chez nous comme ailleurs.
Richard
Par Yossi (Yossi) le jeudi 06 mars 2003 - 16h59: |
Expulser Arafat.
Que le président de « l’autorité palestinienne » soit directement responsable de cette vague de terrorisme, nul n’en doute sauf la France, à vrai dire le Quai d’Orsay et les médias à sa botte.
Que cet homme soit détesté, même par ses pairs, est connu de tous, j’en veux pour preuve leur précipitation à lui venir en aide quand il a été assiégé, par deux fois.
En Israël, des voix s’élèvent pour demander son expulsion de Ramallah et son exil dans un pays d’accueil.
Personnellement je serais opposé à une telle mesure.
Nous savons d’une façon certaine que cet homme est à la tête d’une fortune considérable, amassée grâce à des dons de certains Etats, et au détournement à son profit de ces dons.
S’il était expulsé, il irait mener une vie de Nabab dans les plus belles villes ; il irait habiter les palaces des grandes capitales ; il serait reçu comme un "roi" déchu ; il serait présenté en victime de la barbarie sioniste.
Chaque pays arabe, peut-être la France également, baptisera une avenue en son nom, les enfants à naître porteront son prénom.
Vous rendez-vous compte de la rage qu’on éprouverait en le voyant se pavaner au bras de son "épouse ?"
Si la décision dépendait de moi, je le laisserais croupir dans son bunker, je le laisserais mourir là, dans son uniforme bardé de pins en guise de décorations, je le laisserais rêver de son état palestinien, voilà la punition qu’il mérite.
Peut-être que D… dans sa miséricorde, armera le bras de celui qui lui ôtera la vie.
Les voies du Seigneur sont impénétrables !
Par Lapid (Lapid) le jeudi 06 mars 2003 - 10h45: |
La douleur et la colere
11:04 Les noms de 2 autres victimes viennent d'être publiés : Smadar Firstetter (Z.L) et Tal Karmen (Z.L) toutes 2 âgées de 17 ans. (Guysen.Israël.News)
09:12 Le ministère israélien de l'Education et le KKL rendent hommage aux enfants israéliens, cibles du terrorisme palestinien. (Guysen.Israël.News)
Ils publient une brochure en français intitulée : '' La douleur et la colère, le terrorisme palestinien vise les enfants d'Israël ''. Cette publication est composée des récits des vies de la centaine d'enfants israéliens assassinés depuis l'Intifadah II, et d'articles sur l'enseignement de la haine dispensé dans les écoles palestiniennes et sur les valeurs morales fondant l'éducation israélienne. Elle est illustrée par les photos de ces jeunes victimes. Le KKL va planter, près de Jérusalem, la Forêt des enfants victimes du terrorisme en Israël.
Par Admin (Admin) le vendredi 07 mars 2003 - 06h47: |