Par Admin (Admin) le mardi 11 mars 2003 - 07h28:

Par Suzy (Suzy) le dimanche 09 mars 2003 - 14h10:

Richard

Je suis une croyante de Baba Sali,
je veux seulement vous dire de ne
pas confondre les choses,le saint que
j'ai nomme n'est qu'un intermediaire
de Dieu pour sa saintete,donc bienvenu
le miracle qui s'accomplit a travers
la foi que j'ai en lui.Chacun a besoin ,
(que ce soit l'eau oui l'huile benites),
de croire a sa maniere surtout que j'ai
pu constater ces miracles et j'en ai les
preuves.

Par Hajkloufette (Hajkloufette) le dimanche 09 mars 2003 - 14h39:

Un sourire pour debuter la semaine
Le site du Hermon (Monts du Golan au nord d Israel) envoie a Sderot , la ville du sud d Israel , qui a subi encore ce matin des tirs de missiles Kaassam , 200 tonnes de neige ...
La ville de Sderot au bord du desert se prepare a recevoir ce cadeau qui va enchanter pour quelques jours les enfants .
Voila un vrai kif , remplir les yeux des enfants de reve .
SHAVOUA TOV ET CHAKET

Par Mailroom (Mailroom) le dimanche 09 mars 2003 - 09h20:

Le rabbin Eliahou Horowitz, 52 ans, et son épouse Dina, 50 ans, ont été assassinés vendredi soir par deux terroristes qui s’étaient infiltrés dans la localité de Kiryat Arba. Ils avaient quatre enfants (Batshéva, Tsvi, Nehama et Shoulamit) et cinq petits-enfants. «Ils rayonnaient d’amour l’un envers l’autre» raconte leur fille Batshéva. «De nos jours, une telle entente dans un couple n’existe pas. Jeudi est le dernier jour où nous les avons vu, le jour où ils venaient voir leurs petits-enfants». Les habitants de Kiryat Arba racontent que les Horowitz se sont installés dans la localité il y a quinze ans. Le rabbin Eliahou Horowitz enseignait à la yeshiva Shévé Hevron. Un de ses élèves raconte : «Il est né aux Etats Unis. Son père a craint qu’il ne s’assimile là-bas et l’a envoyé au kibboutz Houlda. Il était très attaché à cet endroit. Il a ensuite étudié à la yeshiva Mercaz Harav où il a enseigné par la suite». Dina Horowitz enseignait la musique au lycée de Hévron et à l’école normale d’Efrata. Les habitants soulignent tous la conception du monde des Horowitz qui leur a permis de lier les deux mondes, le religieux et le laïc. «Il n’était pas un extrémiste. Le jour où Barouh Goldstein a perpétré son massacre, il a réuni tous ses élèves pour leur expliquer à quel point cet acte était condamnable. ‘’Comment est-il possible que nos patriarches ne soient pas sortis de leurs tombes pour crier au secours. Cet acte est anti-juif et antisioniste’’ avait-il déclaré». Alex Franck, un des conseillers municipaux de Kiryat Arba, décrit le rabbin Horowitz comme un maître à penser : «Je pouvais compter sur lui et lui demander conseil bien que je ne sois pas religieux. Mon épouse Mariana s’est convertie grâce à Dina qui lui a enseigné toutes les lois de conversion. C’était une famille idéale, qui faisait le lien entre toutes les parties du peuple».

A7.fr

Par Mailroom (Mailroom) le dimanche 09 mars 2003 - 09h15:

La Tunisie lance un mandat d'arrêt international contre le No3 d'Al-Qaïda

TUNIS (AP) - La Tunisie a lancé un mandat d'arrêt international contre le dirigeant de l'organisation terroriste Al-Qaïda, Khalid Cheikh Mohammed, qui vient d'être arrêté au Pakistan, rapporte jeudi le quotidien "Achourouk" de Tunis.

Selon le journal, qui cite des sources judiciaires tunisiennes, le mandat a été lancé par le doyen des juges d'instruction du tribunal de première instance de Tunis en se fondant sur "les données disponibles selon lesquelles (le dirigeant d'Al-Qaïda) avait eu des contacts avec l'auteur de l'attentat perpétré contre la synaguogue de Djerba, le 11 avril 2002".

Lors de cet attentat, 21 personnes avaient trouvé la mort, dont 14 Allemands, deux Français et cinq Tunisiens.

Son auteur, Nizar Nawar, est mort carbonisé en faisant exploser un camion citerne rempli de gaz devant le lieu de culte juif de cette île du sud tunisien, selon les autorités tunisiennes.

Des sources concordantes avaient rapporté que, peu avant de commettre son acte, Nizar Nawar avait appelé Khalid Cheikh Mohammed soupçonné d'être un "donneur d'ordres".

La démarche judiciaire tunisienne intervient après celle engagée lundi dans le même sens par le juge antiterroriste français Jean-Louis Bruguière, suite à une plainte déposée par la famille d'une victime française.

Le téléphone cellulaire dont s'était servi l'auteur de l'attentat de Djerba avait été acheté par son frère, Walid Nawar, établi en France, d'après les enquêteurs. Ce dernier a été dernièrement mis en examen en même temps que deux autres hommes.

En Tunisie, l'oncle du kamikaze, Belgacem Nawar, a été arrêté au lendemain de l'attentat sous l'accusation de complicité dans une entreprise terroriste. Son affaire est en cours d'instruction en attendant son jugement.

Khalid Cheikh Mohammed, qui a été transféré mardi à la base américaine de Bagram (Afghanistan), est considéré par le président George W. Bush comme le "cerveau opérationnel" d'Al-Qaïda. De son côté, le ministre américain de la Justice, John Ashcroft, l'a qualifié de "principal instigateur des attentats du 11 septembre". AP

Par Albert (Albert) le dimanche 09 mars 2003 - 08h50:

Monsieur Bernardo,

Mais qui donc vous en veux ici dans cet espace de lumière....? Si vous savez le nombre de cierges que j'allume tous les jours au bord de ma fenêtre, vous en serez effaré, c'est bien simple, et je vous prie de me croire, ça coule tellement que la graisse s'est transformée en montagne à un tel point que cette chaîne obstrue la lumière du jour, je vis dans la lumière artificielle de l'EDF et même que le syndic, informé de la chose, est venu me voir pour cause de 'dégradation de la façade'. Des stalagmites, je vous dis monsieur, cachent à la vue des touristes de Maisons-Alfort, notre bel immeuble nouvellement ravalé mais pour la cause 'éclaircissant' que je défends j'irai en justice pour sauvegarder et ma suie et mon monticule de bougie fondue. Moi, monsieur Bernardo, je souscris volontiers à votre idée et je peux vous assurer que j'ai déjà préparé depuis ce matin, une bougie, ma grande cierge dressée, qui ferait pâlir la tour Effel tant sa hauteur est appréciable, et quand ce soir à la sortie du ' moghrob', j'allumerai mon petit lampion, on verra ma lueur éclairer l'obscurité du néant gratuitement.

Rachco, quelle verve...! Finalement, je ne suis pas déçu que tu sois mon amie et je préfère être à ton côte que derrière toi...

Albert le Chémèch..

Par Emma (Emma) le dimanche 09 mars 2003 - 07h43:

RAV OVADIA YOSSEF Chlita
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Comme tous les Motsaei Shabbat (Samedis soirs), Rav Ovadia Yossef a donne une conference le 1er mars, retransmise par satellite dans le monde entier.
Il a parle de la prochaine guerre entre l'Amerique et l'Irak et de la panique du public israelien en ce qui concerne les masques a gaz, etc.

Rav Ovadia a cite le verset des Tehilim(118,6): ''Ha-chem est avec moi, je n’ai pas peur, que peut me faire un homme ?''. Il a dit a propos de la guerre que ''Tout ira bien, si D... veut'', et que ''l'on entendra de bonnes nouvelles''...

Il a aussi demande a chacun de faire son maximum pour rapprocher ceux qui sont loin d'Ha-chem, car cela est considere comme leur sauver la vie : c'est le moment ou jamais d’agir en ce sens pour preparer la venue de Machiah'.

Vouloir c'est pouvoir

Par Bernardo (Bernardo) le dimanche 09 mars 2003 - 07h34:

Pourquoi vous m'en voulez d'etre pour la paix ??

C'EST PAS SI MAL LA PAIX

Pensez aux malheureux qui vont mourir, aux innocents enfants qui vont etre estropies.

La lumiere se diffusera ce soir.
Faites en partie.

Quelles que soient vos idees.

Par Anonyme (Anonyme) le dimanche 09 mars 2003 - 06h40:

NOS KIFS

Le KIF c'est se retrouver apres toutes ces annees a JERUSALEM dans le quartier de BAKA entre tunes et voir que l'esprit tune n'est pas pret de disparaitre.

Par Email (Email) le dimanche 09 mars 2003 - 05h53:

Jean Marie Colombani juge nécessaire de s’adresser à ses lecteurs dans l’édition du ‘Monde’ d’aujourd’hui.

Après son intervention sur Internet, le Président du Directoire du quotidien croit devoir s’expliquer (sur trois pleines pages en compagnie de ses collaborateurs), tant il se sent touché : “le journal, toute la famille du Monde s'est sentie blessée, injuriée, rabaissée”.

La vérité est souvent dure et peut donc revêtir des aspects brutaux. Le livre de Péan et Cohen est sans concessions, voire maladroit ou parfois excessif dans ses termes.

Ce n’est pas pour autant que la direction du ‘Monde’ doit assimiler à de la haine ce qui en réalité représente une certaine violence dans les propos. Violence utilisée pour dénoncer la posture de la direction éditoriale du “premier quotidien francophone de la planète (Colombani)”, consistant à commettre des abus de pouvoir : “oui, nous sommes puissants, nous pouvons faire du mal” et de parler de “morale du boxeur” en déclarant : “quand on a la possibilité de donner des coups, il faut d’abord savoir encaisser (Plenel)”

L’abus de pouvoir ne consiste-t-il pas – justement - à donner des coups à ceux qui doivent “encaisser” sans le soutien d’un puissant média pour se défendre ? N’y a-t-il pas également surprotection des journalistes du ‘Monde’ par leur direction éditoriale, qui les met ainsi à l’abri des contradicteurs que leurs attaques sollicitent ?

Pourquoi refuser le débat que suscite la parution du livre et concentrer la réplique sur son “aspect calomniateur”, plutôt que sur les questions qu’il soulève quant au fond : acharnement médiatique, substitution du combat d’idées par celui des personnes, règles déontologiques bafouées ?

Sur France 2 jeudi soir, quand Minc suggère un “complot” pour mettre Le ‘Monde’ en faillite, quand Colombani prétend qu’en voulant arrêter leur travail d’investigateur “on” (qui ?) veut s’attaquer à la démocratie en général et à l’indépendance des journalistes du Monde en particulier, il font fausse route.

Ce que le livre dénonce, est l’aspect dévoyé des investigations du quotidien, son acharnement à s’attaquer à des personnes, assimilable à un véritable lynchage médiatique. Et quand Colombani parle de mise de la vie d’autrui en danger, n’est ce pas Le ‘Monde’ qui dériverait en visant individuellement des personnalités dans ses manchettes de manière répétitive ?

Colombani ne déborde-t-il pas sur un terrain “personnel” lorsqu’il évoque la perte d’emploi de son épouse, démissionnaire chez l’éditeur de la “Face cachée du Monde” ?

La publication du livre de Péan et Cohen par Claude Durand aurait pour but d’empêcher la création d’un groupe de presse qui assurerait l’indépendance du ‘Monde’ : ces accusations à peine voilées ne devraient-elles pas être considérées comme diffamatoires ?

La profession a ses règles. Le rôle d’un quotidien, la mission d’un journaliste, sont-elles d’informer ou d’acquérir la puissance permettant d’influer sur la vie publique en accumulant des enquêtes à charge ? La direction du ‘Monde’ ne subit-elle pas tout simplement l’effet boomerang de règles qu’elle aurait transgressées ?

Colombani ne débat pas, il élude. Lorsqu’il est interpellé sur le prétendu rôle “balladurien” du ‘Monde’ , il dévie sur Chirac. Quand on lui pose la question sur son éventuel soutien à Balladur, il répond en mettant en avant l’exclusivité de “La France pour tous” qu’il a obtenue de l’actuel chef de l’Etat et publiée dans ses colonnes. Procédé commode et habituel pour éviter de répondre à la question et parler de ce qui fâche.

La direction du ‘Monde’ veut faire passer de l’opportunisme pour de l’indépendance. Selon les cas, Le ‘Monde’ revêt tour à tour l’apparence d’un journal d’investigation, d’opinion, militant, opposé au système et à la raison d’Etat : et l’information dans tout cela, où se trouve-t-elle ? Le rôle primordial d’un grand quotidien ne se définit-il pas en fonction de cette dernière, qu’il se doit de communiquer à ses lecteurs en leur laissant leur libre arbitre et leur permettre de se faire leur propre opinion ?

Dans son éditorial, JM Colombani cite pêle-mêle Léon Blum attaqué par l’extrême droite, le “faux procès” sur le gratuit “20 minutes”, la Corse traitée “sans complaisance”, les relations avec Vivendi et JM Messier, l’aide publique des NMPP qui bénéficie “à tous les journaux”, la “mauvaise querelle” que serait “le balladurisme du Monde” et met en avant sa bonne foi, attaquée selon lui par les “torrents de boue” déversés sur “l’honneur du Monde”.

Pour faire bonne mesure, c’est Alain Minc - Président du Conseil de surveillance – qui vient lui-même en rajouter une couche : “Je ne connais aucune entreprise de presse aussi sourcilleuse que nous en matière de comptabilité”.

Ouf !

Cela ne fait-il pas l’effet d’un tir nourri d’artillerie lourde pour quelques “accusations calomnieuses” ?

Bah, “la justice tranchera” nous dit encore JM Colombani, qui étale complaisamment son salaire et le montant des impôts qu’il acquitte (sous fiscalisation corse) en page 20.

Rien à cacher ? C’est plutôt sur ce que Le ‘Monde’ expose et nous matraque à longueur d’année, jour après jour, qu’il y aurait beaucoup à dire. Sur l’orientation de son information, ses omissions et l’alternance – selon l’opportunité – de militantisme dogmatique avec l’éloge de la ligne politique de l’Elysée ou du Quai d’Orsay. Bref, un manque d’honnêteté flagrant, des mises en accusation sans preuves, des reprises de dépêches non vérifiées, ou la diffusions d’informations d’une seule provenance non recoupées.

L’oubli du conditionnel de précaution a depuis si longtemps déserté les colonnes du quotidien que ses directeurs se croient fondés à porter l’attaque contre des détracteurs qui oseraient menacer leur “maison”, leur “famille”, leur “caste”. Quelle arrogance !

“Nous maintiendrons” déclare JM. Colombani, qui persiste et signe. . “Ni Trotskiste, ni agent de la CIA” ironise Plenel. “Ils n’y arriveront pas” conclut Minc en parlant de “ceux qui veulent les détruire”.

C’est bien d’avoir la foi. Elle peut mener jusqu’aux plus hautes cimes. Mais il est des cas où l’altitude fait perdre le sens de la mesure, au point de ne plus distinguer l’abîme à ses pieds, saôulé par l’air envoûtant des sommets.

Des voix vous interpellent d’en bas, Messieurs. D’un côté le précipice, de l’autre un petit sentier étroit.

A vous de choisir votre voie pour redescendre sur terre.

Albert Capino

http://www.liberation.fr/page.php?Article=93588

Par Mailroom (Mailroom) le dimanche 09 mars 2003 - 04h53:

TUNES CELEBRES

Smadja Henri Juda, dit Smadja Venga la piece de rechange automobile créée en 1934 au 52, av de carthage très connu pour son dynamisme son sens des affaires et sa popularité.

JACQUES SMADJA

Par Rachco (Rachco) le samedi 08 mars 2003 - 23h33:

REPONSE A BERNARDO
Moi, dimanche, entre 20h et minuit, je crois que je vais rester dans le noir
le plus complet, mais tel un penseur éclairé, je baignerai dans la seule
lumière qui compte, celle de la raison lucide, celle qui évite de tomber
bêtement dans le piège tendu par des obscurantistes qui ont trouvé chez
nombre de "progressistes", le levier efficace qui leur permettra de plonger
dans les Ténèbres cette frileuse Europe qui tombera, tôt ou tard, comme un
fruit mûr entre leurs mains.

A minuit, vous vous endormirez avec vos rêves de paix...

A l'aube, vous vous éveillerez groggy et amnésiques, ne sachant plus qui
vous avez été, indifférents à ce que vous serez, irresponsables et non
coupables, ballottés dans les courants d'une Histoire dont vous avez refusé
d'être les acteurs, n'ayant su que suivre le flot de la pensée dominante
parce que la moins risquée, pensiez-vous. Vous n'en serez même pas tristes,
juste confusément déboussolés. Tels des zombies, vous n'aurez plus qu'à
suivre les chemins balisés par les nouveaux fascistes. Il vous arrivera même
de sourire, pourquoi pas rire, certes de façon un peu mécanique, et la
mélancolie vous sera étrangère car plus personne ne sera présent pour vous
indiquer le rai de lumière si difficile à retrouver dans la nuit et dont le
nom est: "Liberté".


Jean-Paul de Belmont dit "Lumière noire"

Par Davideden (Davideden) le samedi 08 mars 2003 - 16h07:

La creation d'un empire Franco-Arabe est une cause pour laquelle la France est prete a nouveau a mettre des Jufs dans des trains. Il n'y a pas de futur a moyen terme pour les Juifs de France. La France reve de sa grandeur retrouver dans l'Arabisme et voir meme l'Islam, les Juifs seront culpabiliser et au mieux subiront le sort subit en Afrique du Nord avec leur epulsion et spoliation, au pire...


Le français, arme de contestation politique ?
Le français serait-il en passe de supplanter l'anglais dans les pays arabes ? Face à l'engouement actuel qu'il connaît dans ces Etats, le scénario paraît envisageable. L'enthousiasme vis-à-vis de la langue de Molière est illustré par le nombre grandissant d'élèves désireux de se familiariser avec sa pratique ainsi que par l'ouverture de départements universitaires spécialisés.

Selon le ministère français des affaires étrangères, l'institut culturel Voltaire, au Koweït, a vu ses inscriptions augmenter de 30 % entre 2001 et 2002. Le centre culturel français de Riyad, en Arabie saoudite, a dû doubler sa capacité d'accueil pour répondre à la forte demande. La même tendance s'observe au Qatar, à Oman et à Bahreïn, où le français va être introduit à la rentrée 2003 comme matière obligatoire dans les sections littéraires de l'enseignement public. A Abou Dhabi (Emirats arabes unis), le français, supprimé de l'enseignement public en 1998, vient d'être rétabli comme matière obligatoire dans deux écoles pilotes, et cette démarche sera élargie à une trentaine d'établissements à la rentrée 2003.

"Il y a dans ce mouvement une signification politique évidente", déclare-t-on à la direction de la communication et de l'information (DCI) du Quai d'Orsay. Les étudiants ne se rendent plus aux Etats-Unis, non seulement parce que l'obtention des visas est devenue un véritable parcours du combattant, mais aussi parce que cela leur permet manifester leur désapprobation de la politique américaine. Le Royaume-Uni, qu'ils jugent trop semblable aux Etats-Unis, étant également rejeté, il se tournent vers la France.

Ainsi, au Liban, les chiites, à commencer par leur organisation la plus fondamentaliste, le Hezbollah, sont conscients de la nécessité de pratiquer une langue de communication internationale, mais refusent de recourir à la langue du "Grand Satan" et systématisent l'enseignement du français dans leurs écoles communautaires.

Selon Katia Haddad, auteur de La Francophonie et le Monde arabe : état des lieux, l'introduction du français dans les cursus scolaires de Jordanie, pays de tradition anglophone, semble liée à la position de la France dans le conflit israélo-palestinien ; en effet, la communauté palestinienne est francophone, et les rares écoles francophones en Jordanie ont été créées par des Palestiniens réfugiés en 1948, lors de la création d'Israël. Dans l'ensemble du monde arabe, "le refus d'un modèle uniforme de bilinguisme", qui occulterait la présence ancienne et continue de la France dans cette région, a provoqué ce mouvement de retour vers la francophonie.

Le réchauffement des relations entre la France et l'Algérie, symbolisé par la présence remarquée et inédite du président Abdelaziz Bouteflika au sommet de la francophonie, le triomphe de Jacques Chirac lors de sa visite dans cet ancien territoire français, tout comme son positionnement face à une éventuelle guerre en Irak, pourraient également avoir un impact positif sur l'enseignement du français dans les pays arabes. La position affichée de la France devrait lui faire remporter des victoires sur d'autres fronts.

Par Admin (Admin) le lundi 10 mars 2003 - 04h24: