Par Admin (Admin) le mercredi 19 mars 2003 - 07h48:

Par Claudia (Claudia) le mardi 18 mars 2003 - 08h51:

POURIM

POURQUOI SE DEGUISER ?

Dans la Meguilat Esther, nous remarquons qu'il y a eu un revirement de situation. Haman qui voulait pendre, a ete pendu. Les juifs qui devaient etre tues se sont rejouis de leur delivrance.
Nous nous deguisons donc, en souvenir de l'histoire de la Meguila, ou tout a ete transforme.
Il y a aussi une autre raison de se deguiser. C'est en souvenir de Haman qui, lui-meme s'est deguise. En effet, lorsque Ah'achveroch (Assuerus) lui a demande de promener Mordeh'ai dans les rues de la ville, Haman en a eu
honte... Il s'est donc deguise en Mordeh'ai pour que tout le monde pense que c'est Mordeh'ai qui promene Haman. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle la propre fille de Haman a pu se tromper et jeter sur la tete de son pere, deguise en Mordeh'ai, le contenu de ses ordures menageres...

Mais il y a encore une raison a ces deguisements. Comme nous le savons, le nom de Ha-chem n'apparait pas dans la Meguila. Pourquoi ? Parce que l'action d'Ha-chem etait cachee. Avec du recul, il nous parait evident que c'est Ha-chem qui a sauve le peuple juif, mais, sur le moment, il n'etait pas facile de s'en rendre compte. L'histoire de Pourim s'etale en fait sur 9 ans, et il etait certainement difficile de faire le lien entre tous les evenements : les juifs qui acceptent de participer au festin du roi, Mordeh'ai qui sauve le roi, Esther qui est nommee reine, Haman qui monte au pouvoir… Evidemment, si tout se passe en un mois, le miracle apparait
clairement. Mais lorsqu'il s'etale sur une longue periode, tout nous semble arriver ''par hasard''.
Feter Pourim, c'est comprendre que le ''hasard'' n'existe pas, et que nous avons reconnu la ''main'' de Ha-chem derriere tous les evenements de la Meguila. C'est aussi, par extension, reconnaitre que, meme si parfois, il
nous est difficile de le voir, nous savons qu'Ha-chem dirige tout.
Nous deguiser a Pourim, c'est donc envoyer un message a Ha-chem et lui dire : ''De meme que nous sommes deguises, mais qu'en realite rien en nous ne change, nous savons que Toi, Ha-chem, Tu te deguises aussi parfois en ce que l'on appelle ''la nature'', mais nous comprenons que ce n'est qu'un deguisement. Nous savons que Tu diriges l'histoire, et nous te faisons confiance, car nous savons que derriere le masque, les souffrances, les difficultes, il y a Toi, Toi qui nous aime…''

vouloir c'est pouvoir

Par Mailroom (Mailroom) le mardi 18 mars 2003 - 08h51:

Par Albert (Albert) le lundi 17 mars 2003 - 20h57:

Monsieur Capino,
La véritè par votre bouche est à boire.Vous êtes ce qu'on appelle un patriote. J'ai beaucoup apprèciè votre récit. Sans fotes.
MERCI....

Albert, tout court.

Par Claudia (Claudia) le lundi 17 mars 2003 - 20h56:

DES CADEAUX AUX AMIS ET AUX PAUVRES POUR POURIM

A Pourim, il y a une Mitswa de se rejouir. Cependant, pour que tout le monde puisse profiter de cette joie, nous devons offrir de la nourriture a nos amis, et de l'argent (ou nourriture) aux pauvres. Pourquoi ?
Nous le comprendrons un peu mieux apres l'histoire suivante :

Quelle joie dans la maison de Rabbi David. Dans quelques semaines, sa fille se marie ! Les 2 freres de la fiancee, qui habitent tres loin, doivent bien entendu venir assister au mariage, et ces retrouvailles sont tres attendues.
L'un des freres est pauvre, l'autre est riche. Rabbi David envoie un faire-part a son fils, le riche, en lui demandant de se joindre a la joie
familiale, et d'amener avec lui son frere qui est pauvre et qui ne pourra certainement pas faire les frais du voyage. ''De toute facon, lui ecrit-il, toutes les depenses que tu feras en mon honneur te seront integralement remboursees''.
Apres avoir recu la lettre de son pere, le fils riche commence a faire des depenses en vue du mariage, puisque tout est sur le compte de son pere. Il achete donc des tenues somptueuses a sa femme et ses enfants, loue une magnifique voiture, avec chauffeur, etc. Le jour J, il s'apprete a faire le voyage, quand, soudain, il se souvient de son frere, le pauvre…
Il court lui annoncer la nouvelle, et les 2 familles font donc le voyage ensemble. Arrives a destination, les 2 freres courent embrasser leur pere et lui souhaiter ''Mazal Tov''...L'un, richement vetu, et l'autre en guenilles…
Apres le mariage, et les Cheva Brah'oths, il faut se separer, et chacun retourne chez soi. Le frere riche, n'oubliant pas la promesse de son pere,
lui tend la facture des depenses.
Le pere le regarde et lui dit : ''Je t'avais dit que tout ce que tu depenseras EN MON HONNEUR te sera rembourse… Tu n'as rien depense en MON
honneur, mais en Ton honneur… Car si tu t'etais reellement soucie de MON honneur, tu n'aurais jamais laisse ton frere et sa famille arriver au
mariage en haillons…''.

A Pourim, c’est un peu la meme chose. Nous mangeons, nous buvons, nous nous deguisons, nous nous amusons…Tout sur le compte de ''La fete de Pourim'' !
Mais nous rejouissons-nous pour accomplir la Mitswa du jour, nous saoulons-nous parce que nos Sages nous le demandent, ou simplement pour
prendre un peu de bon temps...?
Si nous pensons aussi a l'autre, c'est-a-dire a nos amis et aux pauvres, nous prouvons par la que tous nos actes n'ont qu’un seul but : l'honneur
d'Ha-chem. Mais si nous oublions nos freres pauvres, et ne pensons qu'a nous, c'est que nous agissons pour notre plaisir personnel… D'ou les
Mitswoths de cadeaux aux amis et aux pauvres precisement en ce jour de Pourim.

vouloir c'est pouvoir

Par Albert (Albert) le lundi 17 mars 2003 - 20h47:

Les rues en Europe sont plus animès de pacifistes qui hurlent contre la guerre que les rues arabes qui observent un mutisme de circonstance.
Sans doute que la passion va se déchainer dans les prochains jours ...On s'attend à des 'raz de marèe..'

Par Albert (Albert) le lundi 17 mars 2003 - 20h43:

HAG SAMEAH A TOUS NOS HARISSIENS....
ALBERT L ENFANT DE LA GOULETTE.

Par Primo (Primo) le lundi 17 mars 2003 - 19h16:

Je suis Français. Comme beaucoup d'autres me direz-vous.

Oui, comme des millions de mes compatriotes, j'aime ce pays qui est le mien, sa culture, sa diversité qui fait aussi sa richesse.

Comme un Auvergnat, attaché à sa terre, un Breton à son littoral, un Savoyard à sa montagne ou un Marseillais à son accent.

Tout comme eux je me sens intégré à ce mélange si varié qui constitue cette France, si différente des autres nations.

Oui, les Français sont considérés comme " différents ", vus de Moscou jusqu'à New York en passant par Hong Kong ou Tokyo.

On ne comprend pas toujours ces " mangeurs de grenouilles ", amoureux de la vie, de la bonne chère et ne semblent pas se soucier de ce que le reste du monde pense d'eux.

Ces femmes, ces hommes qui revendiquent leur appartenance à " l'exception ", ce droit d'être différents.

Un peu comme moi, fils de l'immigration et de la République. Une sorte de croisement entre Dreyfus et Marianne.

Et quoi, si cette dernière est bien ma mère, devrais-je pour autant renier mon géniteur et l'attachement à mes origines ? Reproche-t-on à Yannick Noah sa couleur de peau ? Suis-je moins Français que Zidane ?

Mais pourquoi, quand je parle du peuple auquel j'appartiens par filiation, me ferait-on sentir que je suis comme un étranger dans mon propre pays ?

Est-ce parce que j'éprouve de l'affection pour mes cousins, de la tendresse pour le souvenir de mes ancêtres que je serais devenu un bâtard de la République ?

Certains ne s'engagent-ils pas sur une pente savonneuse en stigmatisant le folklore lié à mes origines ? La volonté qui consisterait à marginaliser ma culture n'est-elle pas absurde ? Et demain, de qui serait-ce le tour : celui des Normands dont les gênes sont teintés de sang viking ? Des Celtes, en raison de leurs liens avec l'Irlande ? Des Occitans issus des Cathares massacrés par les Croisés?

" Maudits Français " se plaisent à dire en riant mes amis Canadiens, me taquinant avec cet accent Québécois qui leur est si particulier, " vous voulez toujours être différents ". Et je leur réponds en souriant : " mais ce n'est pas nous qui sommes différents, c'est la perception que vous avez de notre peuple selon vos propres critères ".

Le regard de l'autre...

Celui qu'on porte sur moi quand mes yeux, inquiets, se tournent vers Jérusalem. Cette incompréhension quand je pleure les victimes des attentats aveugles. Ma colère quand on fustige une armée de défense en la traitant de criminelle.

Je suis né à Paris. J'ai été élevé ici. Le Français est ma langue maternelle et j'ai grandi bercé par Trenet, Brassens, nourri par Corneille et Molière. Je suis un des nombreux arbres qui constitue cette merveilleuse forêt touffue qu'est la France.

Je tire ma sève de cette terre généreuse et, année après année, à chaque printemps quand arrivent les feuilles vertes, je lui fais une déclaration et lui garde une partie de mes fruits.

Mais si on le coupe de ses racines, l'arbre meurt.

Il y a soixante ans, on a ainsi décimé une forêt de six millions d'arbres qu'on a brûlé comme du bois mort.

Malgré tout, quelques pousses ont survécu après la tempête et on a replanté des bosquets ici et là. Les nations ont même décidé qu'une forêt entière allait être replantée sur les lieux mêmes de ses origines.

Ironie du sort, des mauvaises herbes avaient envahi le terrain ainsi que d'autres essences qui - ma foi - ne s'intégraient pas trop mal à l'ensemble.

On a donc gardé certaines variétés. Celles qui poussaient en harmonie avec la forêt replantée.

Mais les mauvaises herbes ont la vie dure. Elles sont sauvages, ne respectent rien et reviennent régulièrement faire des ravages au milieu des fleurs. Elles finissent par contaminer d'autres plantes, au milieu desquelles elles se fondent, rendant un arrachage difficile, parfois mortel pour d'innocentes variétés autour desquelles elles s'enroulent.

Mais pour qu'il survive, on ne peut pas laisser les orties envahir un jardin. Même si le prix à payer est parfois élevé.

Ma graine, on l'a plantée en France, à Paris. C'est comme ça. Je n'ai pas choisi, comme on ne choisit pas ses parents. Mais cela ne m'empêche pas de les aimer. Fort. Comme j'aime ce pays et comme j'aime cette terre.

Ça ne m'empêche pas non plus de penser à mes grands parents. Et de ressentir une vive émotion à l'évocation de leur souvenir, du refus qui a été opposé à leur vie, fauchée par une machine exterminatrice au seul motif qu'ils étaient nés Juifs. La même émotion que je ressens aujourd'hui devant les menaces qui pèsent sur ma famille en Israël.

Cela fait-il de moi un moins bon Français ?


Albert Capino
17 mars 2003

Par Emma (Emma) le lundi 17 mars 2003 - 19h18:

« La paix des morts… »



Il est incroyable comme quelquefois l’homme aime à défendre l’indéfendable et à victimiser les bourreaux. Nous avons vu par exemple des pacifistes français venir s’interposer à Ramallah pour sauver Yasser Arafat contre les méchants Israéliens ; tout le monde sait que le chef de l’OLP est riche de plusieurs centaines de millions de dollars et d’euros, et responsables de crimes innombrables, comme à Damour en 76, où furent assassinés sous ses ordres des centaines de chrétiens, mais cela ne semble pas grave...

Aujourd’hui, des milliers de gens de par le monde défilent pour sauver Saddam Hussein, un autre dictateur, en criant à la paix. Quelle sorte de paix l’homme poursuit-il et sur quelle base la fonde-t-il, la vérité ou le mensonge ? Dans ce conflit, la France se situe comme un ardent défenseur de cette «paix». Il est toutefois surprenant de voir quels sont ses amis: la Russie, persévérant allègrement dans le dépeçage de la Tchétchénie ; la Chine, pas vraiment soucieuse des droits de l’homme, et un Kadhafi, qui encourage vivement notre président à tenir ferme… pour la paix.[1]



Un «Nobel de la paix» pour la guerre

José Ramos Horta[2] (55 ans) est prix Nobel de la paix et ministre de Affaires Etrangères du Timor Oriental. Cet homme a perdu huit de ses frères et sœurs, tués ou exécutés par les soldats indonésiens qui ont occupé son pays durant «25 années de terreur». Il écrit à propos du sujet de l’Irak et de la crise: «En 1999, une force internationale a aidé le Timor Oriental à obtenir son indépendance. Aujourd’hui, nous sommes un pays libéré! [….] Pourtant, je n’ai pas oublié le désespoir et la colère que j’ai ressentis quand le reste du monde a préféré ignorer le sort tragique de mon peuple. Nous avons supplié les puissances étrangères de nous libérer de l’oppression – au besoin, par la force. Ce n’est pas sans consternation que je suis le débat sur l’Irak au Conseil de sécurité des Nations-Unies et à l’OTAN. Les grands airs de certains dirigeants européens ne m’impressionnent guère. Leurs actes compromettent le seul moyen efficace de faire pression sur le dictateur irakien: la menace du recours à la force. Les détracteurs des Etats-Unis n’accordent aucun crédit à la stratégie de l’administration Bush, alors qu’elle seule explique pourquoi l’Irak a autorisé le retour des inspecteurs… Si le mouvement anti-guerre dissuade les Etats-Unis et ses alliés d’entrer en guerre contre l’Irak, il contribuera ainsi à la paix des morts. Saddam Hussein en sortira victorieux – et encore plus intraitable… Il (le mouvement des pacifistes) lui faudra admettre qu’il aura aider un dictateur sanguinaire à se maintenir au pouvoir et s’expliquer devant les dizaines de milliers de victimes.»


Une curieuse idée de la justice de D.ieu

Côté chrétien, on peut noter une curieuse idée de la justice de D.ieu faisant de Lui, un «Dieu pacifiste» prêt à pardonner n’importe quel crime, soit-disant parce qu’Il est un D.ieu d’amour. C’est contraire à la Vérité et la Sainteté de D.ieu. La Bible dit: «… Il viendra pour juger les vivants et les morts». Elle dit aussi que dans les derniers temps, et avant que le Messie ne vienne établir Sa paix, faisant de Jérusalem Sa capitale et élevant Israël au premier rang des nations, il y aura beaucoup de troubles dans le monde. La justice de D.ieu s’exerce dans ces troubles. Une parole du prophète Joël donne une idée du critère selon lequel les nations seront jugées :

«J’entrerai en jugement, dit l’Eternel, avec les nations, au sujet de mon peuple - Israël, mon héritage – qu’elles ont dispersé parmi les nations, et au sujet de mon pays qu’elles se sont partagé.» (Joël 3 :2).



Pasteur Gérald Fruhinsholz,

Par Bernardo (Bernardo) le lundi 17 mars 2003 - 19h12:

Communiqué de presse

Dernière minute
Concert "Ensemble contre la guerre "
jeudi 20 mars 2003 au Zénith
Quand la scène rock rencontre la scène électro

Avec plus de 5000 places vendues en trois semaines, l’objectif de mobilisation du concert "Ensemble contre la Guerre", c'est à dire de faire le plein du Zénith jeudi prochain, est presque atteint.

TRYO, MATMATAH, MIOSSEC, LES WRIGGLES, MISTER GANG, K2R, LOFOFORA, SERGENT GARCIA, FANCH, WATCHA, LE PEUPLE DE L’HERBE, RODOLPHE BURGER , FLOR DEL FONGO, DAISY BOX, LES OGRES DE BARBAK sont autant d'artistes qui ont répondu présent à l'appel de l'association "Ensemble contre la guerre", pour participer bénévolement à ce concert exceptionnel.

La partie concert se déroulera de 19h à 23h30 et sera suivie par une after, toujours au Zénith, jusqu'à 1h du matin, animée par la "dream team" de radio FG, dans le cadre de l'opération Djs4Peace.

Ainsi, Greg DI MANO, Fabrice MONDOR, Jean-Marie K et MC ADRIAN se relayeront aux platines jusqu'à une 1h du matin.

Ce front commun des artistes contre la guerre d'Irak permettra donc également de créer des passerelles entre la scène alternative rock et la
scène électro.

Par Mailroom (Mailroom) le lundi 17 mars 2003 - 18h55:

GAD EL MALEH

Ne croyez-vous pas que le premier coupable d’orchestrer systématiquement le lynchage hebdomadaire d’Israël par le biais d’un invité juif bouc émissaire est Thierry Ardisson ?

Ne tombons pas dans le piège qui consiste à nous déchirer entre nous pour savoir quelle est la meilleure manière, la plus éthique, la plus efficace de sortir de la nasse, alors que celui qui l’a tendue s’en sort tranquillement et qu’il fait de l’audimat sur notre dos.



Jean-François STROUF
Directeur
Développement - Projets - N.T.I.C.
Consistoire de Paris

Par Maxiton (Maxiton) le lundi 17 mars 2003 - 17h44:

Subject: Fw: Site de boycott: un mobilisation s'impose.


DE LA HAINE EN BARRE !!
A VOIR, C'EST GRAVE ET CA FAIT PEUR !


Voici un site francais que les pouvoirs publics devraient faire interdire, mais comment s y prendre ?


http://boycotter-israel.fr.st/

Par Hajkloufette (Hajkloufette) le lundi 17 mars 2003 - 07h15:

TSOM KAL VE NAIM le koulam

Par Admin (Admin) le mardi 18 mars 2003 - 08h30: