Par Admin (Admin) le jeudi 20 mars 2003 - 04h46: |
Par Primo (Primo) le mercredi 19 mars 2003 - 08h01: |
Comme un écho au texte de Sophie Chauveau
Moi aussi, je suis contre la guerre.
Nous sommes aujourd'hui à 24 heures de l'expiration de l'ultimatum de M.Bush à M.Saddam Hussein.
En ce jour, le judaïsme célèbre la victoire remportée par une faible femme, Esther, sur le tout-puissant traître Amann: c'est la fête de Pourim.
Le monde entier, du moins celui que les médias connaissent, retient son souffle, partagé entre angoisse et soulagement:
car, bientôt, on va savoir...
Le reste du monde, celui qui n'intéresse personne, celui des multitudes, des non-décideurs pour qui d'autres décident, celui des innombrables pays qui ont l'habitude de l'incertitude, car ils vivent de rien et pour rien, ce monde-là à qui on ne demande rien, continue à courber la tête, voire l'échine. De toutes façons, qu'est-ce que ça changera ? Même les irakiens se
mettent comme ils peuvent à l'abri: ça va déjà si mal que, si on s'en sort, ça ne peut aller pire ... ?
Et puis, il y a, comme toujours, la cohorte des brailleurs, des spécialistes de l'illusion. Ils s'imaginent qu'en criant, ils vont changer le monde, et surtout les autres. Dociles portes-voix des "agit-prop" qui travaillent dans l'ombre, ils hurlent les slogans en s'appliquant à faire croire à leur spontanéité. Sans s'apercevoir qu'ils transmettent là des formules qu'ils rejetteraient horrifiés s'ils connaissaient les buts poursuivis. Mais, plus on crie, moins on réfléchit, et pour leurs souffleurs en coulisse, c'est
toujours ça de pris. On leur expliquera après, si on y pense ...
Car la classe des souffleurs est tout sauf unie: "Non à la guerre !", leur souffle-t-on. Bien sûr, sur un tel programme, qui contestera ? Vous tous êtes de cet avis, n'est-ce pas ? Moi aussi, je suis contre ! Décisivement ! Radicalement !
La guerre est sur cette terre l'ennemi n°1 ! C'est la manifestation odieuse de la force orgueilleuse ! C'est l'affirmation inacceptable du primat de la force sur le droit ! La guerre doit être mise "hors la loi" ! Par tous ! Et pour tous ! Et nous ne pouvons pas nous contenter là d'un programme en trompe-l'oeil, mais il nous faut travailler dans un effort véridique, authentique, radical qui mette en question les programmes de guerre.
Puisque les plus hautes instances de notre pays assurent leur désir d'éradiquer le fléau de la guerre dans ce qu'elle a de plus terrifiant, les armes de destruction massive (A.D.M.), il est indispensable qu'elles s'engagent clairement.
Et, pour commencer, il faut commencer chez soi, balayer devant sa porte.
Sinon, qui le fera ?
Nous devons donc faire en sorte que le crime dont on accuse l'Irak ne puisse nous être imputé à nous-mêmes.
Si on a su désigner clairement à l'égard de l'Irak ce que sont les A.D.M., on pourra d'autant plus aisément les définir pour ce qui concerne nos propres activités.
Il faut qu'une décision claire soit votée officiellement par la représentation nationale pour mettre hors la loi toutes ces activités, et avertir que tous ceux qui passeraient outre à cette mesure, qu'ils soient politiques, fonctionnaires ou du secteur privé, seront passibles des rigueurs de la loi. Toute autorité politique qui pourrait, par ses décisions, soutenir, ou continuer à soutenir, où que ce soit dans le monde, un programme d'A.D.M., serait considéré comme coupable de forfaiture. Toute
personne ayant connaissance de telles activités sans en dénoncer l'existence serait considérée comme complice d'un crime qui serait ainsi clairement défini.
Il faudra mettre hors la loi sur le territoire national toute activité commerciale intérieure ou avec l'étranger qui pourrait servir à développer des secteurs de recherche ou de production de telles armes.
Il faudra exiger de nos députés qu'ils décident de modifier les instructions données aux militaires, aux ingénieurs d'armement, aux scientifiques de haut niveau, aux industriels travaillant pour ce secteur, pour qu'une autre politique soit menée, excluant totalement les processus de recherche, d'essai et de production d'A.D.M..
Il faut faire en sorte que les armements, laboratoires, ateliers, travaillant dans ce domaine, soient désaffectés, sinon mis sous scellés et dans l'incapacité d'évoluer, ou d'être utilisés, sauf décision contraire de la communauté nationale.
Il faudra prévoir qu'un corps d'inspection spécialement affecté à cette surveillance soit créé et fonctionne sous contrôle de la représentation nationale, et même avec des délégués étrangers qui en seront les témoins. Ce corps d'inspecteur devra être doté des plus larges prérogatives lui permettant, tout en respectant la confidentialité indispensable, d'exercer son activité en tout lieu, public ou privé.
Il faudra ensuite envisager de faire pression sur les autres membres de la communauté internationale pour que de semblables mesures soient décidées dans les autres pays. Il faut insister pour que toutes les mesures mises en place vis-à-vis de l'Irak soient étendues à tous les pays par un vote solennel à l'Organisation de Nations Unies. Il faut en particulier interdire tout commerce et transmission de technologie pouvant s'inscrire dans un programme de recherche, d'essai, de mise au point, de production d'ADM.
Il faudra transférer à un tribunal international, soit celui existant à La Haye, soit un autre à créer avec des compétences les plus étendues, toutes les affaires relatives, dans le monde entier, à ces questions.
Si nous parvenions à lancer un tel programme, nous pourrions dire que nous avons oeuvré pour réduire significativement les risques terrifiants qui pèsent sur les générations futures, celles de nos enfants et de nos petits-enfants.
Mais si nous ne parvenons pas à entamer une telle révolution des moeurs politiques, alors nous ne pouvons que nous préparer à affronter encore d'autres crises semblables à celle que nous vivons actuellement avec l'Irak, sans pouvoir freiner la lente agonie d'un monde qui se sera lentement, mais sûrement suicidé.
Et dans toutes ces crises que nous traverserons, il ne sera plus temps de lancer des imprécations, de soulever hypocritement les foules avec des slogans, de se draper dans sa dignité de "droit-de-l'homm-iste". Il faudra encore une fois tenter d'éradiquer le mal par la manière forte, avec toutes les souffrances que l'on ne pourra éviter à beaucoup de pauvres gens.
Il faudra refaire, en plus difficile, ce que M.Bush fait maintenant. Et peut-être que ce sera encore plus mal fait que par lui. Peut-être même que ce sera une dictature qui s'en chargera, et non pas l'une des démocraties les plus ouvertes de notre temps.
Et alors, on ne convoquera pas la presse pour être témoin des méthodes.
Et il faudra le faire parce que nous ne pourrons que rester, comme nous le sommes maintenant, contre la guerre !
Le 18 mars 2003
Achel
Par Axelle (Axelle) le mercredi 19 mars 2003 - 02h03: |
Hajkloufette,
Oui, comme vous le dites, c'est parti !!
Et moi, je prie pour Israël, pays si cher à mon coeur, que Dieu le protège plus que jamais de ces fous sanguinaires ! J'espère qu'ils n'y aura pas trop de morts. Et ce serait tellement mieux s'il n'y avait PAS DU TOUT de guerre !!!! Quand Israël trouvera enfin la paix ? Dieu, dites-le moi. Axelle.
Par Hajkloufette (Hajkloufette) le mardi 18 mars 2003 - 19h48: |
La defense passive demande aux citoyens d Israel d etancheiser une chambre ... et de preparer les masques !!! c est parti !!!
Par Printania (Printania) le mardi 18 mars 2003 - 19h08: |
Mireille.
On ne le dit jamais assez.
Personne ne veut nous croire.
Le bonjour à Roger à Miami.
Qu'il n'oublie pas les amis de la Goulette.
Par Albert (Albert) le mardi 18 mars 2003 - 18h56: |
Mireille , ton poème m'a donnè la chair de poule et a soulevè mes ergots, quelle fiertè d 'être ainsi mis en valeur, nous les goulettois.Quels jolis mots,et quel aplomb....
Merci de nous faire connaitre nous les inconnus d'ici...
Albert SIMEONI, L'Enfant de la Goulette..
Par Mailroom (Mailroom) le mardi 18 mars 2003 - 18h13: |
Par Nao (Nao) le mardi 18 mars 2003 - 18h11: |
Pour obtenir la paix, il faut éradiquer le mal
Par Elie Wiesel
Prix Nobel de la paix
En des circonstances dites normales, j'aurais pu me joindre à toutes ces manifestations organisées de par le monde contre une invasion de l'Irak. Après tout, j'ai suffisamment vu la brutalité et l'horreur de la guerre pour ne pas m'y opposer en mon âme et conscience. La guerre, n'est-elle pas cruelle à jamais, n'est-elle pas la forme ultime de violence? Elle génère inévitablement non seulement la perte de notre innocence mais aussi douleur et deuil infinis. Comment ne pas en rejeter la possibilité?
Et pourtant cette fois-ci, je soutiens la politique d'intervention du Président Bush pour éradiquer le terrorisme international, qui, la plupart des nations civilisées en sont d'accord, est la plus grande menace qui pèse sur nous aujourd'hui. G.W. Bush a placé la guerre irakienne dans ce contexte. Saddam Hussein est le dirigeant cruel d'un état malfaisant qui doit être désarmé par tous les moyens possibles, si celui ne le fait pas totalement comme l'exige l'ONU. Si nous n'agissons pas, nous allons nous exposer à des conséquences terrifiantes.
En d'autres termes, bien que je sois en principe contre la guerre, je suis pour une intervention quand, comme c'est le cas ici, les équivoques et procastrinations de Saddam, ne laissent pas d'autre choix.
Le passé récent nous a montré que seule une intervention militaire a pu arrêter l'effusion de sang dans les Balkans et a détruit le régime Taliban en Afghanistan. Par ailleurs, si la communauté internationale était intervenue au Rwanda, les vies de plus de 800 000 hommes, femmes et enfants auraient été épargnées.
Si en 1938 les grandes puissances d'Europe étaient intervenues contre les ambitions agressives d' Adolphe Hitler en 1938 au lieu de chercher l'apaisement à Munich , l'humanité se serait épargné les horreurs inouïes de la Seconde Guerre mondiale.
Est-ce que cela s'applique a l'Irak aujourd'hui? Tout a fait. Il faut mettre un terme aux activités de Saddam et le désarmer. Même nos alliés européens, qui s'opposent à nous aujourd'hui, sont d'accord sur le principe même s'ils insistent pour que l'on attende.
Mais le temps joue toujours en faveur des dictateurs. Ayant réussi à cacher ses armes biologiques, le but de Saddam est de pouvoir choisir le moment et l'endroit pour les utiliser. Voilà sans nul doute pourquoi il y a 4 ans il a expulsé d'Irak les inspecteurs de l'ONU. Si il semble faire maintenant des concessions mineures épisodiques, c'est à coup sûr, là encore, parce que des troupes américaines s'amassent à ses frontières.
Dans certains milieux politiques, on entend exiger de voir les preuves que Saddam est toujours en possession d'armes interdites. De toute évidence beaucoup de gouvernements européens ne croient pas les affirmations faites par Colin Powell selon lesquelles Saddam aurait de telles armes en sa possession. Moi je le crois et en voici la raison:
Colin Powell est un grand soldat qui n'aime pas la guerre. C'est lui en 1991 qui réussit à persuader le Président George Bush (père) de ne pas rentrer dans Bagdad. C'est lui également qui a recommandé au président actuel de ne pas contourner le système de l'ONU. Si Powell dit qu'il a des preuves que Saddam fait fi des résolutions de l'ONU, de manière criminelle, je le crois, Je pense qu'un homme de cette stature ne compromettrait pas ainsi son nom, sa carrière, son prestige, son passé et son honneur.
Cela fait longtemps que nous savons que le dirigeant irakien est un criminel de grande envergure. A la fin des années 80, il a ordonné que des dizaines de milliers de ses propres citoyens soient gazés. En 1990, il a envahi le Koweït. Apres sa défaite, il a fait mettre le feu a tous ses champs de pétrole causant ainsi le plus grand désastre écologique de l'Histoire. Il a également lancé des missiles Scud sur Israël qui ne participait pas à cette guerre. Il aurait du être inculpé pour crimes contre l'humanité. Le Serbe Slobodan Milosevic a été arrêté et juge pour moins que cela.
Il faut ajouter aux preuves contre Saddam sa conversation avec le journaliste de CBS Dan Rather. Il a clame ne pas avoir perdu la guerre en 1991, ce qui nous fait nous demander si il est sain d'esprit. Il semble vivre dans un monde fantasmagorique et d'hallucinations.
La question cauchemardesque de savoir ce qu'un tel homme pourrait faire de tout son arsenal d'armes non conventionnelles est la raison pour laquelle, plus que jamais, certains d'entre nous croyons en la nécessite d'une intervention. Il faut s'occuper plutôt plus tôt que plus tard de ce fou dont la possession d'armes de destruction massive menace de provoquer un conflit qui irait croissant.
Nous avons l'obligation morale d'intervenir la ou le mal se trouve. Aujourd'hui c'est en Irak qu'il se trouve!
L'original en Anglais se trouve au:
http://www.miami.com/mld/miamiherald/news/opinion/5378190.htm
©2003 The Los Angeles Times
du jeudi 13 mars 3003
Traduit par: Miller, Isabelle T TL15A
Par Yossi (Yossi) le mardi 18 mars 2003 - 18h04: |
Merci Abraham.
Bonne fête de Pourim à vous également et à toute votre famille.
Par Yossi (Yossi) le mardi 18 mars 2003 - 18h02: |
Toda rabbah, Yaël!
Bonne fête à vous aussi et à votre famille.
Que l'Eternel vous apporte la joie du retour de votre mari au bercail.
Il ne faut jamais désespérer.
Par Mexico (Mexico) le mardi 18 mars 2003 - 17h08: |
JOYEUSE FETE DE POURIM A TOUS (ET EN PARTICULIER A EMILE TUBIANA, NAO, ALBERT, HAJKLOUFETTE, LUCI, AXELLE, YOSSI, JACO, HENRI, SUSY, LINE...)
Par Abraham (Abraham) le mardi 18 mars 2003 - 10h20: |
BONNE FETE DE POURIM A TOUS (ET EN PARTICULIER A EMILE TUBIANA)
Par Primo (Primo) le mardi 18 mars 2003 - 08h57: |
En cette veille de guerre, à l'heure ou les bruits de bottes se font entendre, nous voulons avoir une pensée pour le peuple irakien qui va encore subir la guerre, en grande partie par la faute d'un tyran. Nous pensons aussi à nos amis en Israel qui ne sont pas à l'abri d'un geste desespéré du monstre de Bagdad. Encore une fois, angoisse et peur ! Il est temps maintenant de penser au futur.
Pour cela, je vais laisser la parole à un ami de Belgique. Moïse Rahmani nous a autorisé à publier ce billet d'humeur. Merci à lui (www.sefarad.org).
SONGE D'UNE NUIT
En forme d'espoir : ma communauté idéale
J'ai écrit ce texte il y a plus de dix ans, en mai 1992, pour le cinquantième numéro de Contact J, le mensuel juif belge que j'avais aidé à naître en octobre 1987. Dix ans après, je continue à rêver mais le rêve est rendu chaque jour, hélas, un plus difficile...
Cette communauté idéale c'est celle du grand-père qui emmène à pied, à travers n'importe quel quartier de la ville, ses petits-enfants le vendredi soir à la synagogue. Celle-ci est grande ouverte. Nul besoin de service de sécurité - pourquoi faire -. Les gens devisent à la porte. Autant de monde au dehors que dedans. Des voisins, chrétiens et musulmans, viennent leur souhaiter « Chabbat Chalom ».
Cette communauté idéale serait d'entendre Oum Kalsoum à la radio juive et Hava Naguila sur la fréquence arabe lors de la messiba, de la fête annuelle judéo-musulmane. A cette occasion il y aurait le grand tournoi de tric-trac. Les commentaires seraient, comme d'habitude, savoureux.
Les mouvements de jeunesse juifs entraîneraient ceux de la jeunesse arabe dans une Hora et ces derniers leur enseigneraient la danse du ventre. Nous dégusterions, tous ensemble, le chawarma et le humous en buvant du Sidi Brahim cachère ou de la bière israélienne sans alcool, et le silence de l'amitié.
Cette communauté idéale, je la vois recevoir des cartes de voeux du Club Chalom-Salam-Paix en visite sur les sites archéologiques de Palmyre, avant de « faire » en bus Damas-Tel-Aviv car il a choisi le circuit Israël, Palestine, Jordanie, Syrie et Liban. Ce voyage est cependant déjà démodé. L'endroit « in » est le Chatt el Arab où un club Moriah vient d'ouvrir ses portes.
Cette communauté idéale, c'est de voir aussi bien à Jérusalem qu'à Riyad, Rome, Paris et Bruxelles ou à Bagdad, Sanaa et Téhéran comme à Tel-Aviv, Gaza et Jéricho, s'implanter une succursale de l'Ecole des Traducteurs de Tolède où des chercheurs juifs, musulmans et chrétiens travailleraient de concert afin que nos enfants et les enfants de nos enfants transmettent à leur tour cet héritage de l'Age d'Or : tolérance et respect de l'autre. Où les extrêmes, de droite ou de gauche seraient celles des places à table et où le Grand Satan ne serait que le diable et rien d'autre.
Dans ma communauté idéale je ne serais plus étonné lorsque le chef de l'Etat d'Israël se rendrait dans un pays arabe ou quand l'un de ses homologues d'un état voisin visiterait l'Etat hébreu. Ce serait de ne pas être envahi d'une joie sauvage et d'une intense émotion lorsque le CHAI, la Communauté harmonieuse Arabe-Israël fêtera l'anniversaire de sa fondation. Quand les médailles commémoratives frappées à Jérusalem et au Caire le seront pour le lancement d'un satellite de télécommunications arabo-israélien ou pour fêter la première transplantation cardiaque entre un habitant de Tel-Aviv et un de Tripoli avec un coeur en provenance de la banque commune d'organes. Quand les timbres saoudiens ou libyens porteront « Moyen-Orient » et seront en hébreu et en arabe et quand la finale de la coupe du monde de football verra le match nul entre la sélection israélo-jordano-palestino-syro-saoudo-égypto-christiano et celle de la christiano-égypto-saoudo-syro-palestino-jordano-israélo et où Juifs, Musulmans et Chrétiens feraient ensemble le V de l'Amitié.
Cette communauté idéale... Dring ! Le réveil grelotte ; dehors, le temps est gris, il crachote. La radio vomit le décompte des morts dus aux attentats et à la répression, ce cycle quotidien infernal ! Je voudrais me rendormir et reprendre mon songe. Difficile. Mais, un jour, inch'Allah, be ezrat Hachem, si Dieu le veut, ce rêve sera réalité. A nous seulement de le réaliser.
Moïse Rahmani
Par Admin (Admin) le mercredi 19 mars 2003 - 07h48: |