Par Admin (Admin) le jeudi 03 avril 2003 - 00h48: |
Par Bazooka (Bazooka) le mercredi 02 avril 2003 - 09h28: |
Quelqu'un pourrait-il nous dire si la Une du Monde online d'hier a 17h14 (www.lemonde.fr) titrant :
" Declarations inedites du President de la Republique "
etait un hoax (poisson d'avril) ou bien reelle ?
En substance :
[...] Le president s'est adresse personnellement au president americain Georges W. Bush en exigeant un retrait total des troupes americaines presentes en Irak avant le Jeudi 10 Avril. Le president francais a ajoute qu'apres cette date, la France, s'appuyant sur les fondements du systeme de securite collective, qui repose sur le droit international, s'octroierait le droit de preter assistance au president irakien ainsi qu'a sa famille. Jacques Chirac a ajoute qu'il n'etait pas exclu que la France fournisse un soutien logistique et militaire a l'armee irakienne pour repousser les attaques de la coalition. "Il ne faut pas que l'etat de droit cede la place au droit du plus fort" a precise le President.
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... et la foule s'ecriait :
" Ch - Irak !!! Ch - Irak "
et lui reprenait :
" Le million !!! Le million !!! "
Par Henri (Henri) le mercredi 02 avril 2003 - 07h21: |
Yael Koning
Deracine a vingt ans, je savais en arrivant a Paris en 1964 que meme la France n'etait pas differente de la Tunisie, et je ne m'y suis pas attarde. En 1970 j'ai pris ma fille Valerie qui avait deux ans et je suis MONTE en Israel.
Je ne voulais pas qu'elle subisse elle aussi ce deracinement et surtout cette crainte qui aujourdh'ui pese sur tous les juifs en France.
Malgres les guerres et l'harcelement de tous ces ennemis qui nous entourent, je suis tres heureux du choix judicieux que j'avais fait, je dors bien plus tranquilement que si j'etais reste en France.
Che Achem ichmor al col am Israel. Amen
Par Mailroom (Mailroom) le mercredi 02 avril 2003 - 04h12: |
· La France préoccupée par la montée de l’antisémitisme
Le Premier ministre français, Jean-Pierre Raffarin, a fait part mardi de son inquiétude face aux manifestations contre la guerre qui donnaient de plus en plus aux antisémites l'occasion de s’exprimer. Dans un communiqué diffusé par son porte-parole, il est précisé que «le gouvernement français ne tolérerait pas des activités racistes, antisémites ou xénophobes». L’agence Associated Press a indiqué que le Premier ministre français a lancé également une mise en garde contre les actions anti-américaines en France, soulignant que de tels phénomènes étaient inacceptables. Des responsables du ministère israélien des Affaires étrangères ont précisé qu’une hostilité croissante à l’égard d’Israël était ressentie au sein de la population française. Ils ont ajouté que ce sentiment se traduisait par des incidents violents contre des Juifs. Ils ont indiqué qu’on retrouvait de plus en plus de graffitis anti-israéliens, de drapeaux israéliens brûlés, et de slogans tels que «Bush et Sharon sont des assassins». La dernière manifestation, qui s’est déroulée samedi à Paris, avec la participation d’organisations arabes et d’autres se prétendant pacifistes, a été encadrée par des volontaires vêtus de blanc qui ont été chargés de veiller au maintien de l’ordre et d’éviter des débordements antisémites ou racistes. Ces précautions ont été prises pour que ne se renouvellent pas les graves incidents qui s’étaient produits il y a deux semaines au cours d’une autre manifestation. Les protestataires avaient alors frappé un jeune Juif portant la Kippa ainsi que son camarade qui était venu lui porter secours. Les deux blessés avaient été transportés à l’hôpital. Par ailleurs, une cérémonie a marqué lundi le vingt-deuxième anniversaire de la création d’une des premières radios juives de France, en présence du ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy et de l’ancien ministre des Finances, Dominique Strauss-Kahn. Ce dernier a déclaré que la communauté juive de France se sentait agressée et était particulièrement touchée par la guerre en Irak. Il a par ailleurs dénoncé la recrudescence de l’antisémitisme en France.
David Barouch
Par Wnes (Wnes) le mercredi 02 avril 2003 - 00h23: |
Le " Bagdad Café " du Commerce reprend du service !
Par Wnes (Wnes) le mardi 01 avril 2003 - 23h46: |
Bientôt Hak El Ouet sur Léman ?
Selon La Douda ( Agence de presse alternative ) :
Et suite à la découverte d’un énorme gisement de sel gem, prés du Rhône en amont du Léman, Les Grands Conseils, des Cantons du Valais, de Vaud, de Genève, ainsi que le département de haute Savoie, se sont réunis pour étudier les suggestions de l’Ecole Polytechnique Fédérale, de dévier le Rhône sur le fameux gisement de sel, dans le but de saler le lac Léman.
Selon les calculs simulés sur les ordinateurs de plusieurs universités, la salinité du Lac pourrait atteindre d’ici trois ans, le même degrés que celui de la Méditerranée, permettant ainsi aux Helvètes de se lancer dans l’élevage des poissons de mer nobles, thons, loups, mulets…etc… Ainsi les tablettes de Chocolat « Swiss Made «, pourraient bien être remplacées par la production, d’Adam Hout, et les Tunes de France et de Navare, pourraient bien créer sur les bords du Léman, un Nouveau Hak El Ouet.
Les Tunes de Genève sont d’ailleurs prêt à les accueillir, à bras ouverts, et comptes bancaires à l’appui.
Berdah
Par Nao (Nao) le mardi 01 avril 2003 - 20h29: |
Interview tres instructive que m'a transmise Mishka et a faire lire a tous les cretins anti-guerre que vous connaissez au bureau ou au cafe du commerce!
Un Irakien pour une intervention militaire en Irak, Interview
http://www.rtl.fr/rtlinfo/info_chro...asp?rubid=17311
Saad Salman, L'invité de RTL: Interview de Ruth Elkrief
21/02/03.
Le cinéaste irakien en exil en France, Saad Salman, était ce matin l'invité de Ruth Elkrief. Son dernier film "Bagdad on/off" sera présenté lors du "Festival Cinéma du Réel" au Centre Pompidou à Paris en mars.
Ruth ELKRIEF : Depuis le début de la crise irakienne, on entend parler tout le monde : les Américains, les Européens. Au sein même des Européens, des voix différentes s'élèvent, mais on n'entend pas beaucoup les Irakiens. C'est pourquoi je vous ai invité aujourd'hui, Monsieur Saad Salman. Vous êtes cinéaste irakien, exilé en France depuis trente ans, et vous êtes retourné récemment au nord de l'Irak. Comment vivez-vous cette crise irakienne en France ?
Saad SALMAN : On la vit mal parce que nous sommes coincés entre une position humanitaire, voir la guerre comme la pire des choses qui peut arriver, et en même temps, on sait qu'il y a pas d'autre moyen de se débarrasser du mal de Saddam Hussein, que par la force. Les Irakiens n'ont pas cette force-là pour se débarrasser de Saddam Hussein. Paradoxalement, cette guerre, pour les Irakiens, surtout de l'intérieur ? j'ai eu beaucoup de contacts avec des gens de l'intérieur ? c'est la fin de la guerre que Saddam Hussein leur livre depuis trente ans.
La fin de la guerre, que Saddam Hussein livre à son propre peuple, c'est-à-dire la dictature.
Ce n'est pas un régime dictatorial dans le sens qu'on connait dans l'Histoire, vraiment c'est un régime barbare, primitif.
Pourquoi ?
Parce qu'il n'a pas de lois, il n'a pas de règles. Dans les dictatures que l'on connaît, en Europe ou ailleurs, il y a certaines règles, il y a certaines lois, et on se met hors-la-loi par sa propre volonté, en sachant ce qu'on risque. Ca c'est la dictature. Mais en Irak il n'y a pas de lois. Il y a des caprices quotidiens ! Et c'est une petite poignée, ce n'est même pas un régime, c'est une petite poignée qui tient les gens en otage.
Une petite poignée d'hommes autour de Saddam Hussein.
Oui. Et en plus ce ne sont même pas des gens qui sont d'horizons différents. Ils sont du même village, de la même ville que Saddam Hussein, des cousins. Il n'y a plus d'Etat en Irak.
Alors je précise évidemment que vous vous exprimez à titre personnel, que vous n'appartenez à aucun mouvement d'opposition, et que vous êtes retourné dans le nord de l'Irak récemment, où vous avez fait un film : "Bagdad on/off". Qu'avez-vous vu ?
Quand j'ai quitté l'Irak, il y a trente ans, je portais les blessures de tortures sur mon corps.
Des blessures ?
Les blessures des tortures que j'ai subies dans les prisons de Saddam Hussein. Trente ans après, j'y suis retourné. J'ai vu que ces traces, ces blessures, elles sont étalées sur l'ensemble de l'Irak. J'étais désolé de constater qu'il n'y a plus de société irakienne. Il n'y a plus d'activité irakienne, plus de système d'éducation, plus de système de santé. Bref, plus de société civile, bien sûr, et cela depuis très longtemps. La société dans son ensemble est soumise à une loi : la peur ! Du haut responsable, jusqu'au petit enfant chez lui !
Monsieur Saad Salman, comment à votre avis réagit l'opinion irakienne aujourd'hui à ces menaces de guerre ? Les Américains disent qu'ils seront accueillis à bras ouverts, c'est possible ?
Je pense que dans une certaine mesure ils n'ont pas tort. Parce que les Irakiens aujourd'hui se disent que, quoi qu'il arrive, ce ne sera pas pire qu'aujourd'hui ! Parce qu'on a déjà vu le pire ! Qu'est-ce qu'ils vont faire les Américains ? Ils ne vont pas arroser les villes au moyen d'armes chimiques. Saddam, lui, l'a fait ! Qu'est-ce qu'ils vont faire les Américains ? Ils vont détruire les lieux sacrés de l'Islam ? Saddam, lui, l'a fait ! Qu'est-ce qu'ils vont faire les Américains ? Ils vont obliger les quatre millions d'Irakiens à s'exiler dans le monde entier ? Il l'a fait, Saddam ! Qu'est-ce qu'ils vont faire ? Je vais vous dire une chose de ces manifestations avec plusieurs millions de gens.
Dans les rues, pour la paix contre la guerre en Europe ?
Saddam Hussein, il a profité de tout ça, il a utilisé tout ça, comme si c'était un soutien personnel en sa faveur. Et il faut qu'on se mette dans la tête que c'est un régime qui n'a aucun scrupule ! Et aujourd'hui tous ces millions de manifestants ne représentent même pas le nombre des victimes de Saddam Hussein.
Monsieur Saad Salman, vous êtes pour la guerre. Vous pensez que c'est la seule manière que le peuple irakien retrouve la liberté ?
Mais qui parle de la guerre ? Moi je parle de l'intervention alors il y a une différence. En France, quand on parle de l'intervention américaine, on lui donne tout de suite une qualification : c'est une guerre. Mais une intervention ça peut être différent. Il y a une intervention de l'armée française en Côte d'Ivoire, et on ne parle pas de guerre ! C'est une intervention, pour des raisons humanitaires ! Et il n'y a pas de mandat, rien. Bon, vous voyez, on ne parle pas de la guerre. En Irak, les gens ne parlent pas de guerre. Ils parlent d'une intervention américaine. Sous quelle forme ? Je n'en ai aucune idée, je ne suis pas dans la tête des responsables américains, mais je sais que n'importe quelle intervention pour aider le peuple irakien à se débarrasser de Saddam Hussein, sera la bienvenue ! De qui que ce soit !
Monsieur Saad Salman, vous n'avez pas peur de parler ? Beaucoup d'opposants irakiens ont très peur, pour leur famille, pour leurs amis.
On a dépassé ce stade, je ne peux pas dire que je n'ai rien à perdre, bien sûr j'ai de la famille, mais je pense que, vraiment, il faut aller jusqu'au bout, Parce que depuis très longtemps, avec notre silence, à nous les exilés, Saddam a construit un empire de terreur !
Monsieur Salman, vous disiez : en France, c'est difficile à vivre de voir ces défilés de pacifistes. Pourtant, ils pensent qu'ils soutiennent le peuple irakien et qu'ils empêchent que le peuple soit touché, soit blessé !
Ce n'est pas vrai. Je vais vous dire, franchement, et au risque de blesser les millions de "bons sentiments". Ces manifestations ont été ressenties comme si c'était vraiment une insulte aux Irakiens ! Parce que ces millions, et millions de gens-là, qu'est-ce qu'ils ont fait pour le peuple irakien quand Saddam a massacré les Kurdes avec les armes chimiques ? Qu'est-ce qu'ils ont fait ces millions et millions de pacifistes quand Saddam a massacré les Chiites du sud avec 350.000 personnes mortes en une semaine ? Est-ce qu'ils ont entendu parler de cette guerre-là ? Qu'est-ce qu'ils ont fait pour que Saddam amène une guerre contre l'Iran pendant huit ans en utilisant l'arme chimique ? Il ne faut pas se tromper, ces gens-là plein de bonne volonté, ils sont manipulés.
Monsieur Salman, certains diront peut-être que vous êtes payé par les Américains.
Depuis trois ans, j'essaie de vendre ce film-là, et aujourd'hui si vous voulez savoir, je vais très mal, je n'ai même pas d'Assedic, et mon film il n'arrive même pas à trouver sa place à la télévision française ! Qu'on se rappelle de temps en temps qu'en Irak, il n'y a pas seulement du pétrole, il y a des Irakiens !
Par Charles (Charles) le mardi 01 avril 2003 - 20h11: |
de retour d'un mini-sabbatique en israel tres enrichissant,et apres avoir passe qq mois en france ou j'ai temoigne une haine et jalousie envers les americains. ceci me donne a penser que anti-americain = anti juif. c'est peut etre plus "politically correct" d'etre anti americain que d'etre anti juif.
Par Nao (Nao) le mardi 01 avril 2003 - 20h21: |
Les palestos se demarqueront toujours par leur connerie..
Palestinians Name City Square in Honor of Iraqi Suicide Bomber
Palestinians in the Jenin refugee camp have named the main square in their camp after the Iraqi army officer who carried out the first suicide attack against US forces in Iraq, the JERUSALEM POST reported. "We want to honor the brave Iraqi officer who carried out the first suicide attack against the American and British occupiers," a senior Palestinian official in Jenin said. "We hope there will be more suicide operations in the coming days." The decision to honor the Iraqi suicide bomber comes amid a wave of unprecedented anti-American and anti-British demonstrations in the West Bank and Gaza Strip. The Jenin refugee camp has been known as a hotbed for Palestinian terrorists groups responsible for numerous homicide attacks in Israel. Camp residents have proudly described the camp, home to some 12,000 refugees, as the capital of homicide bombers. Some Palestinian journalists have indicated that the protests, where Palestinians shout slogans against the United States and Britain and burn flags of the two countries, were beginning to embarrass the Palestinian Authority. The PA has warned Palestinian journalists against "excessive" coverage of the demonstrations.
Par Printania (Printania) le mardi 01 avril 2003 - 19h38: |
Moi, je suis satisfait, je me sens à l’abri, de voir de la police devant ma synagogue, de voir le quartier bouclé, d’apercevoir des gendarmes portant des gilets pare-balles, que l’on me fouille à l’entrée, que l’on me dise de me dépêcher à la sortie, de ne pas pouvoir bavarder avec le Rabbin devant la porte, de cacher mes livres et mon talet dans un sac de super-marché, de ne mettre ma kippa qu’à l’intérieur de la Shoul.
Je suis passé un dimanche devant une église à la sortie de la messe, point de police, point de quartier bouclé, point de gendarmes, point de « circulez, il n’y a rien à voir. »
Le curé, heureux homme, bavardait avec ses ouailles, serrait la main des fidèles lui disant au revoir, caressait les petites têtes blondes.
Nous sommes en France, bordel ! Un pays gaulois, que je sache.
Par Printania (Printania) le mardi 01 avril 2003 - 19h07: |
Meyer, il faut rendre à Hajkloufette, ce qui appartient à Hajkloufette.
Par Albert (Albert) le mardi 01 avril 2003 - 18h40: |
Que c'est beau et triste ce plaidoyer pour la terre... Serons nous toujours ces gens là avoir un corps ici sur une terre qui voit son futur dans le doute et avoir l'esprit ailleurs...! Jusqu'à quand allons nous suporter l'insuportable... Jusqu' à quand allons nous être des juifs français malmenès, nous qui avons tant apportè à cette France,comme le dit madame Yaël König, appris les mots les plus beaux, les plus puissants pour hurler à cette face du monde qui se tait que nous voulons vivre en paix.......
Par Email (Email) le mardi 01 avril 2003 - 18h34: |
Pas bouger !
Alarmés depuis plusieurs mois de la montée d’un islamisme radicale et antisémite en France, la communauté juive de notre pays n’a pas pensé bon de tirer les sonnettes d’alarme.
Maintenant, nous y sommes !
Petites agressions anti-juives font place à des défilés haineux d’où sortent les portraits de Saddam Hussein, croix gammées et tabassages en règle.
La police sait, le gouvernement sait, les responsables communautaires savent, les intellectuels scrutent et les artistes se taisent.
Charia et boukha sont bien les mamelles de la France. Cette France qui se tait et consent, comme en 1940 lorsque l’occupant lui demanda de collaborer.
Cette France, celle de Jacques Chirac, collabore aux agressions dans les écoles, crachas, insultes et propos antisémites hurlés sur les ondes.
Elles sont là, les racailles de banlieues. Cherchant un prétexte à leur misère quotidienne entretenue par des imams gueulant à la haine raciale.
En allant à la synagogue, nous courbons la tête de peur de les provoquer d’un regard.
Nous retirons nos fils et nos filles des écoles laïcs où règne un climat de terreur.
Nous filons droit, en ligne, aucune tête ne dépasse.
Nous acceptons notre sort de petits juifs honteux, peureux de sortir un jour de manifestation antisémite ou tout simplement pour aller au cinéma. Souvenirs, souvenirs …
Nos pontes sont désespérément absents des médias, préférant les cercles communautaires d’où leurs discours sans portée réelle n’atteint même pas le bout de la rue.
J’accuse le gouvernement français d’antisémitisme,
J’accuse les pouvoirs publics de non-assistance à personnes en danger,
J’accuse Jacques Chirac d’avoir provoqué une guerre mondiale de religions,
J’accuse les responsables communautaires Juifs de se taire,
J’accuse les intellectuels juifs de ne trouver aucun courage pour s’exprimer,
J’accuse les artistes français Juifs de lâcheté,
J’accuse les Grands Rabbins de ne pas manifester fermement auprès du ministre de l’intérieur,
J’accuse les Juifs de France de ne pas consommer Israélien,
- Tu fais quoi à Pessah ? Eilat ou le nouveau club dans le sud de la France ? -
nechek@wanadoo.fr
Par Meyer (Meyer) le mardi 01 avril 2003 - 17h54: |
Apres Erckmann et Chatrian, Dumas Pere et Fils, Boileau et Narcejac (pour l'enigme policiere), Laurel et Hardy (pour la rigolade), Roux et Combaluzier (des hauts et des bas), Chez Rene et Gabin (le sandwich avant et surtout apres Pessah), saluons l’entree en litterature d’un duo de minettes (femmes adeptes du chat) :
Bichette et Maboulette.
Nous leur souhaitons bonne chance.
A quand le Goncourt ?
Par Primo (Primo) le mardi 01 avril 2003 - 17h27: |
Merci Arte
Merci pour la considération que vous portez à nos inquiétudes.
Merci pour avoir remplacé l’huile par de l’essence.
D’avoir annulé la diffusion d’un film propagandiste par un reportage incendiaire.
De considérer que, dans le climat actuel, il était opportun de maintenir une programmation sulfureuse, par une journaliste qui ne l’est pas moins :
Deborah Davies qui a tourné le reportage « La vérité sur Jénine » à chaud (elle est une des premières équipes à avoir pu pénétrer sur le site après l’opération « Rempart »), a des positions bien marquées.
A titre d’exemple, sur Al-Qaïda : « je comprends certaines de leurs doléances qui conduit des jeunes hommes à sympathiser avec eux, et même de les rejoindre. Je pense que les Etats Unis et l’Angleterre doivent réfléchir aux effets que nos actions ont sur le reste du monde. »
Sur Jénine :
« Nous n’évoquons pas les attentats suicide parce que c’est sur Jénine que porte notre film. Mais nous parlons des meurtres dans l’implantation de Adora. »
« L’attitude des Palestiniens est très comparable à celle des catholiques vis à vis de l’armée britannique en Irlande du Nord. »
« Il y a clairement un lobby juif puissant aux Etats-Unis. »
Merci donc de prêter votre antenne à un reportage aussi neutre et indépendant, de donner la parole à une journaliste qui estime que les attentats suicide perpétrés contre la population civile israélienne sont en dehors du contexte et ne justifient en rien d’une opération militaire visant à rechercher les terroristes coupables de ces meurtres.
Opération qualifiée de « massacre », bien qu’elle n’ait fait – selon le rapport officiel de l’ONU – que 52 morts, dont 38 hommes en armes, 14 civils et 23 soldats israéliens.
« La vérité sur Jénine » ? Merci d’avoir choisi – ultime pied-de-nez – un 1er Avril pour diffuser ce simulacre. Autrement, on aurait presque pu y croire...
Albert Capino
MANIFESTATION aujourd'hui 1° AVRIL,
devant le siège d'Arte Paris
17 h
Arte-France, 8 rue Marceau 92785 Issy les Moulineaux
Tel 0155007777-Fax 0155007700
Dans la dignité et dans le calme
Relayez vite ce message autour de vous
Par Benzarti (Benzarti) le mardi 01 avril 2003 - 13h51: |
bonjour mailroom,mes parents sont originaires de bizerte(je suis arabe).cet ete j'ai acheté un livre qui s'intitule bizerte au fil des cartes postales mais que j'ai achete a bizerte:ils parlent d'histoire et montrent surtout des cartes postales de bizerte de 1881 jusqu'en 1960 environ.
pour repondre a Yossi
vous croyez que critiquer israel c ne pas la reconnaitre mais c faux:la plupart de spays arabes reconnait israel mais c ce qu'il fait contre les palestiniens qui derange.ils ont proposé un plan de paix l'annee derniere mais israel a refusé...d'autre part vous croyez que j'incarne les arabes mais si ce serait le cas,je ne serais pas la en train de parler avec des juifs(sans pejorativité).avez vous la memoire courte ou avez vous oubliez que israel a aggresse la tunisie vers 1985 sans raisons!je sais que les pays arabes ne sont pas des anges mais israel non plus.et puis je suis bien élevé et poli.je ne suis ni de la goutte d'or ni de barbes.les osraeliens tout comme les palestiniens ne font rien pour la paix.effhemni ou rayadh rouhek ya yossi
Par Michka (Michka) le mardi 01 avril 2003 - 13h40: |
Los Muestros N°50 – Mars 2003
J’avais une terre…
Les larmes de ma grand-mère serrant à l'étouffer son fils unique contre elle ; sur la piste, un peu plus loin, un avion impatient de rejoindre Marseille ; ma mère figée dans l'incompréhension d'une situation qui la dépasse : voilà sur quelles images j'ai quitté la terre de mes lointains ancêtres, puisqu'à ce qu'il paraît, mes yeux clairs et mes cheveux blonds prouveraient une très ancienne filiation avec les tribus berbères judaïsées menées par la mythique Kahéna. Je partais donc, justement pour ne pas subir le sort de cette valeureuse, mais ô combien malchanceuse, souveraine!
J'étais enfant, mais mon pays, la Tunisie, avait déjà imprimé en moi sa beauté, son intimité, son influence. Magnifique Tunisie !
« Ils » m'en ont chassée.
Qui étaient ces « ils », responsables d'une fracture dont nul ne pouvait alors deviner l'importance chez une fillette de huit ans ? Qui étaient ces « ils » dont l'évocation provoquait en moi des frissons d'horreur, la peur d'inconnus redoutables qui avaient le pouvoir de faire trembler nos terres personnelles, de déstabiliser mes parents, ces piliers de ma force d'enfant ?
« Ils » ont fait pleurer ma mère, « ils » ont cassé sa vie, lui ont volé ses repères, l'ont spoliée de toutes ses évidences.
« Ils » ont privé mon père d'une vie au milieu des siens, ont saccagé sa sérénité, ont effacé son sourire tranquille, ont éteint son regard.
« Ils » passent leur temps, dans le meilleur des cas, à nous chasser, de millénaire en millénaire, de siècle en siècle. A nous chasser, ou à tenter de nous exterminer. Pourquoi ? Parce que nous avons eu le malencontreux privilège d'importer le monothéisme sur cette planète ? Parce que nous fûmes le seul peuple à accepter de le faire, quand les autres se défilaient devant la difficulté ?
« Ils » veulent nous voler l'espace de vie auquel nous avons droit, nous confisquer l'air de nos poumons, nous dénier le droit d'existence.
Vous trouvez que j'y vais un peu fort ?
Faudra-t-il que je parle des sanglots de ma mère lorsqu'elle se croyait seule ? Des efforts de mon père pour soulever des sacs de charbon afin de les livrer à des gens qui ne lui accordaient pas la moindre attention, lui qui porte la sagesse de notre Tradition à fleur de regard ?
Faudra-t-il que je revienne sur les questions stupides qu'on me posait au lycée, où l'on n'avait jamais vu de « Juive d'Afrique du Nord » avant moi, sur le sentiment tenace et douloureux d'être étrangère à tous les milieux, à tous les lieux, sur la seule échappatoire qui me restât, l'écriture ?
Les années-choc imprimèrent leurs fêlures.
Puis vint le temps de réagir.
Un jour où j'enviais une de mes camarades qui, refusant les études, avait décidé de choisir une voie différente, ma mère nous réunit, mon jeune frère et moi, et expliqua : « Mes enfants, nous avons dû partir en laissant nos morts, nos biens, et, provisoirement, notre famille. Votre père et moi trimons comme des bêtes de somme, nous avons été coupés de tous ceux que nous aimons, alors que nous étions persuadés de ne jamais avoir à vivre ce destin de déplacés. Nous sommes en France, c'est un pays magnifique, le pays de l'égalité, des droits imprescriptibles, c'est notre pays à présent. Mais, sait-on jamais… L'immonde a la vie dure… Nous n'avons pas d'argent à vous laisser, de biens à vous distribuer. Aussi, votre dot, ce seront vos études. Choisissez votre voie, mais quelle qu'elle soit, je veux que vous alliez le plus loin, le plus haut, que vous soyez les meilleurs ! Je veux que face aux épreuves vous ayez la solution, vous sachiez vous en sortir, et surtout je veux que vous vous prépariez un avenir heureux et équilibré, dans ce pays superbe dont vous devrez toujours respecter les lois, et que vous devrez contribuer à enrichir, dans tous les sens du terme. Donc en ce qui te concerne, Yaël, pas question d'interrompre tes études ! Tu travailles, tu travailles, et tu réussis ! Jamais nous n'accepterons qu'il en soit autrement ! » Adieu donc les rêves de fainéantise. Mais ils n'avaient été qu'un battement d'aile de papillon un jour de fatigue…
En réalité, j'ai abordé les études comme on entre en religion ; fervente, inquiète, attirée…
En même temps je m'adonnais à mon inaltérable et double passion ; l'écriture, la lecture.
Je ne souffrais plus d'être différente. Les odeurs, les couleurs, les légendes de mon pays devenaient une richesse prometteuse, un terreau sain et fertile pour une vie enthousiaste.
Mes manques, mes cafards, mes solitudes devenaient des tremplins de vie. Au nom de tous les miens je devais être heureuse, moi qui grandissais dans un pays sans dhimmitude. Je m'y employais activement. Pourtant ce ne fut pas toujours facile ; mes amies avaient des points de repère qui ne seraient jamais les miens.
Je n'ai pas eu la chance d'avoir un grenier familial ; les malles de vieux costumes, les livres d'enfance, les photos couleur sanguine, je ne connaissais pas.
Je n'avais pas d'amie d'enfance, puisque mon enfance s'était effilochée sous d'autres cieux. Je n'avais plus de famille, puisqu'elle s'était éparpillée sur la planète. Mes fêtes religieuses n'étaient célébrées qu'autour de la table familiale singulièrement étroite, alors que les cloches du village s'en donnaient à cœur joie pour des célébrations dont j'ignorais tout, ou presque. Je n'avais pas de cousins à visiter le dimanche, et j'étais la seule au lycée à aller en étude lorsque toutes mes camarades de classe assistaient au cours de catéchisme : ça n'a pas été faute d'avoir reçu mille et une sollicitations de l'aumônier, particulièrement prosélyte.
Qu'importe ! La joie s'installait ; joie d'exister, promesses d'avenir, enthousiasmes d'adolescente…
J'ai voulu rendre à la France ce qu'elle m'avait donné en protection et en richesse ; je suis devenue enseignante de Littérature. J'ai jubilé à exercer ce sacerdoce. Moi, la petite juive de Tunisie, j'ai enseigné à des générations les beautés subtiles de la langue française, les finesses poétiques d'écrivains boule-versants.
Et lorsque je n'enseignais pas je lisais, j'écrivais, ou bien encore je passais des concours ou des examens.
J'ai conscience de l'apport que nous avons constitué pour ce beau pays de France, et je me suis souvent étonnée de ce qu'aucun président de la République n'ait encore remercié les « Pieds Noirs and consorts » de leurs contributions multiples et variées au développement de notre pays. Ca n'allait pas de soi ; cependant ce fut en général une réussite d'intégration.
Intégration, mais pas assimilation, ce qui aurait été une catastrophe.
J'ai vécu la vie de tous les adolescents français, à quelques petits détails près, du genre ; « Non, tu n'iras pas à cette surprise-partie ; chez nous, une fille ne sort de la maison de son père qu'au bras de son mari ; ne l'oublie pas ! »
Bon… Je faisais avec, ou plutôt sans !
Je me suis mariée avec… un rabbin hollandais, qui passait par Nice pour une après-midi, une belle après-midi ensoleillée qui vit éclore un des plus immenses coups de foudre de ces dernières décennies !
Nos enfants ont grandi entre la Hollande, l'Angleterre et la France, ce qui a contribué à leur donner une tournure d'esprit libre et sans a priori.
Mais toujours je revenais vers la France, mon pays adopté, aimé, respecté. C'est encore la France qui me reçut et me consola d'une douloureuse séparation familiale ; mes promenades le long des rivages méditerranéens, mes pérégrinations parisiennes, mes errances angevines m'aidèrent à me reconstruire, à me tourner à nouveau vers l'avenir, à retrouver le sourire et la joie de vivre.
Et aujourd'hui, c'est à la France que je dois, depuis deux ans d'Intifada, mes plus fortes blessures, avec son nouveau laxisme antisémite. La France qui ne sait plus parler le langage de la justice et de la connaissance, la France qui se ferait veule, amnésique, voire négationniste. Cette France-là me fait mal à l'âme.
Devrons-nous à nouveau partir pour éviter le pire ? Certains s'indignent lorsque je pose cette question. Pourtant, c'est pour avoir répondu non que, dans d'autres temps, des foules ont été tuées. Des foules juives, auxquelles on refusait le droit d'être.
Pour ma part, je resterai. Je veux être de nouveau fière de la France, je veux contribuer à effacer l'aveuglement des médias, à rétablir la justice, à rappeler inlassablement l'histoire du monde, et en particulier celle du Proche Orient, que soudain tout le monde interprète de travers. Je veux que mes enfants puissent aller de Lille à Bastia sans qu'on tamponne leurs papiers d'un J rouge et infamant.
J'exagère ? Peut-être ; en tout cas je l'espère. Mais on a dit cela aussi, dans d'autres temps immondes.
Je veux vivre comme je le ressens ; citoyenne du monde, domiciliée en France, terre d'amour et de compréhension.
Je veux être heureuse en France. Vaste programme ? Nous avons l'habitude des défis. L'impossible, nous l'avons déjà fait, avec ce départ de Tunisie qui nous a déchirés, laminés, épuisés. Il nous reste à accomplir le miracle ; détruire les préjugés à notre encontre. Nous le ferons ; laissez-nous juste un peu de temps, s'il vous plait !
Yaël König.Ecrivain. Editrice.
http://sefarad.org/publication/lm/index.html
Par Bazooka (Bazooka) le mardi 01 avril 2003 - 13h08: |
Pensee du jour d'Eminem :
"You know the world is going crazy when the best rapper is a white guy, the best golfer is a black guy, France is accusing the US of arrogance,
and Germany doesn't want to go to war."
Par Admin (Admin) le mercredi 02 avril 2003 - 07h32: |