Par Bazooka (Bazooka) le lundi 28 avril 2003 - 19h47: |
Cher Printania vous ecrivez :
1. "Je suis bien place; pour vous dire qu’il n’y a aucun relent de ceci ou de cela, pour obtenir la CNI francaise, plastifiee, en principe infalsifiable."
Puis :
2. "Dorenavant, il faut justifier par un document officiel, sa nationalite; francaise, pour obtenir ce precieux sesame."
Et pour finir :
3. "Il est inutile d’ecrire a Nantes, votre extrait d’acte de naissance, ne specifie pas votre nationalite."
1. Ou etes-vous "place" pour mieux "savoir" que les autres, a la place du Procureur de la Republique ? Auquel cas, vous etes surement inscrit dans la liste des tunes celebres ....
Les lois de la Republique ne devraient-elles pas etre interpretees par/pour tous les Francais de la meme maniere ?
2. Ce "dorenavant" c'est depuis quand ? Depuis le passage sur informatique ? Depuis l'arrivee de Sarkozy ?
3. C'est vrai, inutile d'obtenir un acte de naissance, puisque selon les textes de loi, pour le renouvellement d'une carte d'identite, il est simplement necessaire [En principe] de presenter l'ancienne carte ou a defaut, le passeport.
Mais voila, les employes administratifs ne sont pas forcement aussi "dociles" que vous voudriez qu'ils soient : je maintiens ce que j'ai ecrit plus bas mot pour mot: en 1996, je me suis vue refuser le renouvellement de ma carte d'identite, meme sur foi de mon ancienne carte, de mon passeport et de mon permis (ces deux derniers toujours en cours de validite), sous pretexte que l'Etat Civil etait passe sous informatique.
Et ca, dans le Code Penal de la Republique ca s'appelle ni plus ni moins de l'abus de pouvoir !
Vous en voulez encore une meilleure ?
Pas plus tard que l'annee derniere, mon pere (un monsieur age), s'est presente a la Securite Sociale de son domicile (ou il reside depuis 34 ans), et a presente sa carte d'assure social a l'employee, qui, au vu de son numero de secu a verifie des donnees sur l'ordinateur, puis a decrete royalement a mon pere :
"- Monsieur, etant natif de Sousse (Tunisie), vous n'etes pas francais !"
Mon pere, qui ne manque pas de repartie malgre son grand age, lui a repondu aussi sec (mettre l'accent tune, et hausser d'un ton) :
"- C'est une camera cachee ou quoi ? Si j'ai un numero de secu, c'est que je suis francais !
[Pour lui : "- PPPPou alab........elb !!!"]
La responsable de l'agence s'est approchee pour voir de quoi il s'agissait, et au vu de la stupidite des dires de son employee, s'est sentie obligee de s'excuser pour elle, du bout des levres.
Alors puisque vous etes bien "place" Mr. Printania, en cette veille de Commemoration de la Shoah, soyez assez aimable de faire le necessaire au sein des "Hautes spheeeeres de l'Aaadmnistraaation Francoise" [Avec emphaaaase] pour que les employes de l'Aaadministraaation Francoise evitent encore en 2003 de prendre les Juifs de Tunisie (ou leurs descendants, comme moi), et les Pieds-Noirs (ou leurs descendants comme apparemment Mme Bruneau) pour des etrangers, voire des sans-papiers ...
Cela sera tout a Votre Honneur, et nous evitera l'annee prochaine a la meme date (si tout va bien) d'avoir des reminiscences du gouvernement de Petain.
Depechez-vous d'agir, parce qu'entre temps, les idees de Jean-Maaaarie, elles gagnent du terrain au sein de l'Administraaation ...
A bon entendeur, Printaaaniaaa,
mes hommaaages et chaaapeau baaas !
Par Axelle (Axelle) le lundi 28 avril 2003 - 19h10: |
Monsieur, vous n'avez absolument rien compris à ce que je viens d'écrire. Il s'agissait de donner un exemple de ce que les administrations françaises pouvaient demander comme documents à fournir pour obtenir une carte nationale d'identité française, surtout à des personnes nées de l'autre coté de la méditerranée, alors que pour les departements d'outre mer celà se passe comme une lettre à la poste.
Evidemment tout ce qui ne s'appelle pas DUPONT ou DURAND dans ce pays est à banir.
Je n'ai jamais conseillé à qui que ce soit de ne pas se faire établir une CNI, je dis qu'en ce qui me concerne et tant que la France n'aura pas révisé sa position vis à vis des français d'Algérie (pieds noirs), et egalement des Harkis, je ne ferai aucune démarche pour avoir cette piece d'identité. Nous sommes nés dans un pays qui autrefois était un département français, des personnes qu'elles soient civiles ou militaires ont eté sauvagement assassinées par le FLN d'une balle dans la nuque lorsqu'elles se rendaient à leur travail, des gens ont eté bléssés et sont morts dans les attentats, nous avons tous manifesté notre attachement à la France, nous avons eté deracinés pour rester français, je ne vois pas pourquoi nous devrions justifier de notre appartenance à cette nationalité.
Yves le mari d'Axelle
Par Hajkloufette (Hajkloufette) le lundi 28 avril 2003 - 19h13: |
sans polemique aucune je tiens a signaler pour l avoir vecu que la solution de Printania est la bonne et la plus rapide . Si la nationalite francaise vous est acquise de droit personne ne veut vous l enlever mais au contraire proteger vos droits et ne pas perenniser ceux des faussaires ... meme si ca semble un peu difficile je crois que pour une fois la solution est simple et surtout simplifiera le futur
Donc merci Printania d avoir donne la seule et unique marche a suivre et surtout la plus efficace
Par Printania (Printania) le lundi 28 avril 2003 - 18h52: |
Monsieur Karouby, je suis désolé de vous interpeller dans ce forum.
D’après les renseignements que nous possédons, vous faites partie de la police.
Vous donnez un bien mauvais exemple de civisme, en soutenant que vous avez renoncé à demander une carte nationale d’identité, sous prétexte que les formalités sont trop compliquées.
Vous êtes mieux placé que quiconque pour savoir qu’il y a eu énormément de CNI cartonnées, falsifiées.
Avec tout ce qui se passe dans notre pays, conseiller des citoyens à ne pas se munir de papiers officiels, n’est pas digne d’un fonctionnaire, officier de surcroît.
Par Axelle (Axelle) le lundi 28 avril 2003 - 18h12: |
Je travaille dans une administration française, nous sommes français de pere en fils, mon pere a eté mobilisé durant la guerre 39-45, mais nous n'avons eu qu'un seul malheur, être né en Algérie anciennement département français puis depuis 62
pays étranger.
C'est donc ainsi qu'un jour voulant ouvrir un compte bancaire, je me suis vu demander de produire ma carte de séjour. J'ai donc fait valoir ma nationalité française en produisant mon permis de conduire, une ancienne CNI cartonnée mais qui certes n'était plus en cours de validité, et plus encore ma carte professionnelle, (carte de Police). Celà ne servit à rien, l'employée n'en demordait pas elle voulait la carte de séjour, soutenant que j'étais né dans un pays étranger. Il a donc fallu qu'une personne agée rapelle à tout ce beau monde que l'Algérie était un département français, et que si la France ne nous avait pas abandonné nous y serions toujours.
De la même façon, j'ai renoncé à faire une carte nationale d'identité française, en raison du nombre de justificatifs à fournir pour prouver cette nationalité.
Yves, le mari d'Axelle
Par Mena (Mena) le lundi 28 avril 2003 - 18h12: |
Lorsque la moitié du monde tremble (info # 022804/3 [analyse])
Par Michaël Béhé à Beyrouth © Metula News Agency
Cela fait depuis jeudi dernier que tout le monde sait que Farouk Hijazi se trouve aux mains des Américains. Ce qu’il m’importait de savoir, c’est comment il est passé de Syrie à la section spéciale de la CIA qui s’occupe d’interroger les huiles de l’ex-régime de Saddam Hussein.
D’abord, et dès le 17 avril dernier, nous avions pu obtenir une preuve positive que l’ex-agent, ex-ambassadeur d’Irak en Turquie, se trouvait en Syrie, où il avait été accueilli par le régime alaouite. Ceci nous avait permis de publier une breaking [lire l’article] et de raconter, dans les grandes lignes, le rôle et l’importance de ce personnage, qui sont fondamentaux dans la mise à jour des relations entre Saddam Hussein et les milieux terroristes islamiques. Plus encore, nous avons de bonnes raisons de croire, à la Ména, que Hijazi connaît, pour avoir collaboré à l’opération, les modalités de la participation de l’Irak aux attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis.
A moi de rappeler, que notre rédacteur en chef, Stéphane Juffa, avait, à la conclusion d’une analyse détaillée, soutenu dès le jour des attaques contre les USA que le régime de Saddam Hussein avait joué un rôle central dans ces événements. Depuis, au fur et à mesure que des indices issus du renseignement s’ajoutaient à cette thèse, notre conviction s’est encore renforcée. Il n’est donc pas surprenant que nous nous soyons toujours intéressés de très près aux pérégrinations de ce personnage et que nous attendions avec une attention soutenue la publication des résultats de l’enquête des inspecteurs américains.
Ayant dit cela, et avec toute l’importance relative que les processus en marche revêtent pour la reconnaissance des capacités de prospection des analystes de notre agence, il faut tout de même mentionner que l’objectif principal de l’Amérique et du monde ne consiste pas à déterminer le degré de sagacité de notre travail. Il s’agit même plutôt de réaliser ce qui restait impossible à faire jusqu’à la capture des cerveaux irakiens, c'est-à-dire de déconstruire toutes les péripéties ayant présidé à la planification et à la réalisation du plus grand, du plus complexe et du plus réussi des projets terroristes à ce jour.
Il est en effet capital d’identifier le modus operandi des attentats du 11 septembre, leur conception, leur financement, le recrutement et l’entraînement de ses exécutants, mais aussi et précisément, de découvrir les mentors de ces actes, voire de se saisir de ceux qui seraient encore en liberté. La fonction de la réussite de cette enquête, aux proportions titanesques, consistant à comprendre l’organisation de ces attaques et partant, à empêcher que de telles entreprises ne puissent être mises en place à l’avenir. Il y va bien sûr de la sécurité et de la stabilité du monde organisé.
L’enquête revêt tant d’importance, côté américain, que des émissaires venus de Washington se sont rendus à Damas ces dernières semaines et ont informé le président Assad, que s’il ne leur remettait pas immédiatement et sans conditions tous les Irakiens auxquels il avait donné asile et qui intéressent la CIA, les Etats-Unis envisageaient de venir les chercher eux-mêmes et dans la foulée des opérations militaires qu’ils conduisaient en Irak.
Loin d’avoir assisté à une discussion entre gentlemen autour d’une tasse de thé, il s’est effectivement agi d’un ultimatum en bonne et due forme. Bush et Rumsfeld n’hésitant pas à demander à leurs amis dans les pays arabes, le Président Moubarak en tête, d’informer personnellement le jeune dictateur damascène, de la terrible urgence qu’il y avait pour lui à ne pas jouer au plus malin avec la plus puissante nation du globe.
Durant les discussions, les ambassadeurs de George Bush ont présenté à Béchar Al-Assad des évidences indiscutables, montrant qu’ils savaient précisément qui des associés de Saddam Hussein se cachaient en Syrie et où ils s’y trouvaient.
Cédant à ces menaces, le despote syrien a accepté de remettre à ses tourmenteurs tous les dignitaires irakiens recherchés se trouvant sur son territoire et à mettre une sourdine à ses déclarations provocatrices contre les USA. Al-Assad s’est encore engagé à ne rien faire qui pourrait rendre plus difficile la mise en place du Road Map entre Israéliens et Palestiniens et à ne pas œuvrer contre la nomination d’Abou Mazzen et de Mohammad Dahlan, respectivement au poste de premier ministre palestinien et de ministre (ou chef) chargé de la sécurité intérieure.
De leur côté, les Américains ont seulement accepté de ne pas entreprendre d’opération militaire contre la dictature de Damas, tant que se poursuivrait la remise des personnalités irakiennes recherchées et ce, selon un calendrier et des procédés très précisément définis. Il a encore été convenu que les Américains s’abstiendraient de mentionner les résolutions prises par Al-Assad, de même qu’ils ne donneraient aucun détail quant à la provenance des prisonniers, au lieu où ils ont été remis ainsi qu’aux conditions de leur transfert. Dans les faits, on se rend bien compte de ce que les indications minimalistes fournies par le Pentagone, relativement à l’avalanche des redditions des dignitaires de l’ancien régime ces derniers jours, correspondent aux engagements pris.
Est-ce à dire que Washington se contentera de ces transferts afin de normaliser ses relations avec Damas ? – Certes non. La visite prévue de Colin Powell dans la capitale syrienne, lors de son prochain périple moyen oriental, aura deux points à l’ordre du jour : a) faire le point sur la remise des Irakiens recherchés et b) transmettre au président Assad la liste des autres exigences de l’Administration US.
Cette liste comprend :
i) le démantèlement complet des organisations terroristes en Syrie et au Liban et la fermeture de tous leurs bureaux et représentations
ii) l’anéantissement des armes de destruction massive détenues par la Syrie, sous la supervision d’observateurs yankees et d’autres nationalités
iii) l’évacuation du Liban des troupe de Damas jusqu’au dernier poilu et jusqu’au dernier barbouze (ça va faire du monde) en coordination avec la mise en place à Beyrouth, par les alliés, d’un gouvernement démocratique ou d’un processus menant à l’élection d’un gouvernement démocratique et indépendant
iv) l’ordre intermédiaire au gouvernement Hariri de déployer l’armée libanaise sur sa frontière internationale avec Israël et l’expulsion des terroristes du Hezbollah de la région limitrophe
v) la levée de l’état d’urgence en vigueur en Syrie depuis 1963 et la libération de tous les prisonniers politiques
vi) la mise en place d’un processus de libéralisation politique et de rétablissement des droits fondamentaux, aboutissant à des élections libres en Syrie
En attendant, les alliés se sont déjà vus remettre une série de gros poissons du régime de Saddam Hussein, qui sont interrogés jour et nuit par les fonctionnaires américains. De Beyrouth, nous sommes en mesure d’affirmer que les informations connues des personnalités arrêtées sont désormais suffisantes afin de permettre aux enquêteurs d’obtenir la quasi-totalité des informations qui les intéressent. Outre Farouk Hijazi, il faut considérer Tarek Aziz comme une source prépondérante d’informations relatives aux armes et aux plans secrets du régime détrôné.
L’enquête progresse à grands pas et cela remplit d’aise les dirigeants américains, qui multiplient les déclarations optimistes. On sourit beaucoup moins du côté de l’Elysée et du Quai d’Orsay. La raison des soucis parisiens est double. D’abord, Tarek Aziz – dont on ignore s’il a véritablement été arrêté à Bagdad ou s’il fait partie des transférés de Damas – a été un familier des amitiés solides qui liaient le président Chirac au dictateur mésopotamien. Aziz a continué à rencontrer des porteurs de valises de l’Elysée jusqu’aux ultimes semaines précédant l’invasion alliée. Il n’est cependant pas de mon propos de colporter les nombreuses rumeurs qui circulent au sujet des relations entre Chirac et Hussein mais il ne fait par contre aucun doute, que cet aspect des amitiés franco-iraquiennes tient une place de choix parmi les questionnements auxquels est soumis l’ancien vice-premier ministre d’Irak.
A la Ména, nous prophétisions la saisie d’objets compromettants pour la France après la chute de Bagdad. Comme par enchantement, ces augures commencent également à se vérifier. Deuxième inquiétude pour Jacques Chirac, les documents découverts dans les bureaux du ministère iraquien des Affaires Etrangères. A leur lecture, il semble bien que la France tenait régulièrement informé le dictateur bagdadi sur les informations qui lui étaient communiquées par ses soi-disant alliés occidentaux. Ainsi, un bordereau adressé par Naji Sabri à Saddam Hussein, qui suit un entretien que le ministre a eu avec l’ambassadeur de France à Bagdad.
Entre autres informations sensibles, on y lit : "selon les Français une discussion au sujet de l’Irak a lieu à Washington entre le [Secrétaire d’Etat] Colin Powell et le sioniste (sic) Wolfowitz [le vice secrétaire d’Etat à la défense]. Powell est opposé à une attaque contre l’Irak alors que Wolfowitz est favorable à une action militaire radicale contre l’Irak".
De là à savoir si c’est Sabri qui définit un sous-secrétaire d’Etat US comme sioniste ou si Sabri répercute le message des Français, il y a une question que nous sommes certes plusieurs à nous poser…
Les documents saisis et dont l’existence a été divulguée à la presse, montrent aussi l’obsession qui existe autour de la question, posée initialement par la Ména, de la participation de l’Irak aux attaques du 11 septembre. Ainsi, à en croire ces papiers, Chirac aurait tenu à faire savoir à Saddam Hussein "qu’il était à 100% certain que Ussama Bin Laden était derrière" lesdites attaques (…) [dans un désir de blanchir Saddam Hussein Ndlr.]
Toujours d’après ces papiers, les Français informèrent leurs amis irakiens de ce qu’ils ont été prévenus par les Israéliens de ce que ces derniers ne possédaient aucune preuve de la participation de l’Irak aux attentats de New York et de Washington.
De son côté, Michèle Alliot-Marie, a qualifié ces affirmations de "totalement ridicules", soulignant que ces propos n'avaient "aucun fondement".
Aucun fondement ? Allez savoir, surtout qu’il se pourrait bien que les Américains n’aient rendu publique qu’une infime partie des documents qu’ils ont saisis. En tous cas, les Israéliens, qui savent s’ils ont fait cette communication aux Français ou pas, savent du même coup si "ces révélations sont totalement ridicules et sans fondement". Et si ce n’est pas le cas, ils sont sûrement fous de joie de savoir que les Français transmettaient leurs informations confidentielles à leurs pires ennemis.
A la Ména de Beyrouth, sur le balcon où je déguste mon Arak zakhlawi (le meilleur anis du monde), bien gagné, baigné par un frais soleil printanier, je vous prédis d’autres révélations fracassantes pour ces prochaines semaines. Décidément, si vous n’avez pas renouvelé votre abonnement à nos dépêches, c’est le moment de vous bouger.
Par Email (Email) le lundi 28 avril 2003 - 17h27: |
Une aide si précieuse
Bonjour,
Il s'agit d'un défi assez difficile que je tente de révéler, mais j'en ai marre que nous soyons traités de conservateurs, d'animaux, alors que l'on ne nous connait meme pas. J'en ai marre de toute cette ignorance qui fait tant de mal, alors j'ai décide de faire quelque chose pour au moins apaiser la situation sans espérer la guérir, puisque l'homme est un éternel insatisfait.
Aujourd'hui lorsque vous avancez le fait que vous soyez musulman, on prend ses distances et on vous traite d'intégriste, d'islamiste, alors que personne ne sait que l'islamisme est un courant politique, auquel on a mélé l'islam qui fait foi d'argument d'autorité dans toutes les décisions politiques.
Il ne s'agit pas seulement de l'Islam, mais aussi de toute une culture que l'on veu occidentaliser, que la mondialisation occidentalise, et je ne veux pas d'un point de vue arbitraire représenter mon seul point de vue, mais j'ai besoin de tous les points de vue.
C'est Antoine se St Exupéry qui disait, et souvenez vous " Dans ma civilisation, celui qui diffère de moi, loin de me leser, m'enrichit".
Voila en quoi vous m'etes si précieux, que vous soyez au non musulman, peut importe, je n'ai pas le droit de vous juger, c'est a Allah que revient cet unique droit, et certains croyants semblent l'oublier.
J'attends avec impatience vos message, Inshallah pour un avenir meilleur.
Anita
DesertOriental@aol.com
Par Printania (Printania) le lundi 28 avril 2003 - 17h24: |
Je suis bien placé pour vous dire qu’il n’y a aucun relent de ceci ou de cela, pour obtenir la CNI française, plastifiée, en principe infalsifiable.
Devant la recrudescence de fausses cartes de l’ancienne présentation, les préfectures ont été obligées de « mettre les pendules à l’heure. »
Dorénavant, il faut justifier par un document officiel, sa nationalité française, pour obtenir ce précieux sésame.
Rendez-vous au tribunal d’instance, dont votre ville dépend, vous verrez alors que tout devient limpide.
Il est inutile d’écrire à Nantes, votre extrait d’acte de naissance, ne spécifie pas votre nationalité.
Etre né en Tunisie avant l’indépendance de ce pays, ne vous donne pas droit d’office, à la nationalité française.
La Tunisie était un protectorat, contrairement à l’Algérie qui était un département français.
Par Bazooka (Bazooka) le lundi 28 avril 2003 - 10h03: |
Chere Mme Bruneau,
Je suppose que lorsque l'administration francaise vous demande de "justifier" votre nationalite francaise, cela sous entend qu'elle vous demande de produire les documents de naturalisation de vos parents; en d'autres termes que vous lui montriez l'(es) original(aux) de(s) journal(aux) officiel(s) dans lesquels les articles de naturalisation de vos parents ont ete publies (probablement des journaux parus en 1958, selon ce que vous dites).
Nee en France de mere francaise et de pere naturalise fin des annees soixantes, j'ai subi une aberration de ce genre de la mairie de mon lieu de naissance (Val de Marne) en 1996, lorsque le registre d'etat civil est passe sur informatique et que j'ai sollicite un renouvellement de ma carte d'identite. La presentation de mon ancienne carte d'identite, de mon passeport et de mon permis de conduire n'y ont rien fait. Certains y verraient-ils des relents de Vichy ? ...
Conseil important : surtout ne jamais laisser les originaux des journaux officiels entre les mains de l'administration, gardez-les precieusement.
Esperant vous avoir aidee quelque peu.
Par Wnes (Wnes) le lundi 28 avril 2003 - 15h14: |
La Douda ( Agence de presse alternative )
Chère Madame Bruneau.
Le problème que vous soulevez est bien connu, les administrations françaises ont l’art de demander le document que l’on ne pense pas devoir posséder.
Etant née à l’étranger, vous relevez du fichier central du ministère des affaires étrangères à Nantes :
Service central d’état civile : 44941 NANTES Cedex 9
A qui en principe vous devez demander un acte de naissance en vue d’établire un certificat de nationalité française.
A moins que vous ne possédiez déjà ce certificat de nationalité, ce qui serait le plus simple.
Bien à vous
La Douda
Par Printania (Printania) le lundi 28 avril 2003 - 10h48: |
Madame Bruneau, je me permets de vous répondre.
Vous dites être née en Tunisie.
Au regard de la loi française, vous ne pouvez être de nationalité française, qu’à la condition que vos parents l’aient été à votre naissance (filiation)
Vos parents ont demandé la nationalité française à leur arrivée en France, ils l’ont acquise. C’est une naturalisation.
Normalement, vous auriez du être incluse dans cette demande de naturalisation, compte-tenu de votre âge (9 ans)
Que vous ayez obtenu différentes cartes nationales d’identité française, ne me surprend pas, à l’époque les procédures étaient plus souples.
Depuis l’instauration de la nouvelle carte nationale d’identité, la procédure est devenue plus sévère. Il faut effectivement apporter la preuve de sa nationalité française, à sa première demande ; la présentation de votre ancienne carte, (ancien modèle, je présume) n’en est pas une.
Par contre, paradoxalement, la présentation de la nouvelle CNI (plastifiée) suffit au renouvellement de tous documents administratifs, (Passeport, fiche d’état civil attestant de la nationalité française, etc.)
A mon avis, voici la démarche que vous devriez entreprendre.
Vous présenter au tribunal d’instance dont votre domicile dépend, on vous donnera les informations conformes à votre situation.
Si comme vous le dites, vos parents étaient italiens, pourquoi ne pas vous renseigner auprès du consulat de ce pays, pour savoir si vous n’êtes pas italienne par filiation.
Bon courage, Madame.
Par Hajkloufette (Hajkloufette) le lundi 28 avril 2003 - 08h55: |
bonjour
Ce soir veille de la journee du souvenir de la shoa ( erev yom hashoa ) n oubliez pas d allumer une bougie pour nos 6 millions de disparus
Tiyye nichmatam eden !
Par Mailroom (Mailroom) le lundi 28 avril 2003 - 08h03: |
Bonjour,
J'ai trouvé votre site Web très intéressant et je vous remercie de m'avoir fournie des informations dont j'avais besoin.
Je me heurte aujourd'hui à de grosses difficultés pour renouveler ma carte nationale d'identité. J'ai 53 ans, je suis née en Tunisie en 1949 sous protectorat français. mes parents italiens se sont fait naturaliser français lorsque nous sommes arrivés en France en 1958. On m'a toujours dit que les enfants nés sous le protectorat était français de fait. J'ai déjà eu plusieurs cartes d'identité française sans aucune difficultés mais aujourd'hui on me demande de justifier ma nationalité. Qu'en pensez-vous?
Merci d'avance pour votre aide.
Mme Bruneau
Par Mexico (Mexico) le dimanche 27 avril 2003 - 22h18: |
Henri, c'est vraiment beau ce que vous nous relatez: "l'entraide, la charite que la tres grande majorite de tous les Juifs, sans distinction, les religieux font en Israel."
J'ai surtout retenu: "Beaucoup sans kipa, ni barbe sont pleins de mitsvot qu'ils accomplissent en cachette sans que personne ne le sache".
Il faut donc en deduire que les Juifs catalogues de "non-religieux" accomplissent, sans pretention, au pied et a la lettre nos commendements et preceptes.
A mon avis, la religion ne concerne que D.ieu et l'homme et ne doit pas mettre en cause la responsabilite d'etre exhibee aux autres. Sauf dans le cas ou telle demonstration est a meme d'assumer la garantie totale de son respect, ce qui est practiquement impossible, puisque religieux ou pas, nous sommes des etres humains apres tout. Alors pourquoi tromper les hommes?
Yael