Par Victoria (Victoria) le mardi 29 avril 2003 - 12h16: |
A propos du reportage sur les fêtes de Pâques à Djerba, je relève cette phrase :
"Les électeurs de Sharon ou encore les kamikazes palestiniens ont visiblement des leçons à prendre ici à Hara Kbira (ou encore à Lafayette ou la Goulette à Tunis)"
Cette seule phrase discrédite tout le reste de l'article et frappe de nullité cet affichage de tolérance. L'auteur ne peut s'empêcher de trahir son "antisionisme" par ce paralléllisme sournois (Sharon, élu démocratiquement / Arafat tyran corrompu)
Par Michka (Michka) le mardi 29 avril 2003 - 14h20: |
Israel, un pays colonial dans le monde arabe...
http://www.objectif-info.com/dossiers/colonisation.htm
Par Claudia (Claudia) le mardi 29 avril 2003 - 08h17: |
Regain inquiétant des actes antisémites dans le monde
Selon un rapport annuel établi par l’Institut de recherche sur l’antisémitisme de l’université de Tel Aviv, les actes antisémites dans le monde ont atteint un point culminant cette année avec 311 agressions violentes enregistrées contre des personnes et des institutions juives. Dans cinquante six cas, des armes à feu ont été utilisées contre les victimes.
D’après les enquêteurs, l’atmosphère antisémite est attisée par des courants importants qui s’expriment dans les médias et dans les cercles intellectuels d’Europe et qui encouragent par leurs propos les actes violents réalisés pour la plupart par des immigrés musulmans.
Le professeur Dina Porat, directrice de l’Institut, a indiqué que 60 % des agressions étaient dirigées contre des personnes alors que les années précédentes, la plupart touchaient des cimetières juifs et des synagogues. Elle a souligné que le phénomène s’étendait surtout dans des Etats démocratiques de l’Ouest de l’Europe alors que l’antisémitisme se manifestait les années précédentes dans des pays soumis à des régimes totalitaires.
Depuis le début des violences palestiniennes de l’Intifada, l’Ouest de l’Europe est devenu le théâtre des actes antisémites les plus violents. Les pays principalement concernés sont la France, la Belgique et l’Angleterre.
Même aux Etats-Unis, les Juifs sont de plus en plus visés et 20 % de la population américaine a estimé dernièrement que «les Juifs détenaient trop de pouvoir». Le rapport établit un lien direct entre les événements au Proche-Orient et en Israël et la menace croissante de l’antisémitisme en Europe et dans le monde entier.
Les attaques ont été particulièrement violentes au moment de l’opération «Rempart» et plus récemment, au moment de la guerre du Golfe.
Aroutz Sheva
Par Mailroom (Mailroom) le mardi 29 avril 2003 - 07h50: |
Par Henri (Henri) le mardi 29 avril 2003 - 07h14: |
Nao chalom,
Je suis d'accord avec vous qu'il faut faire SON AUTO-critique, mais pas de critiquer ses voisins et les eclabousser au non de la democratie.
Je suis sur que si vous relisez ce que vous aviez ecrit, vous constaterez que d'un cote vous nous rappelez les rabins de Tunisie et leur bonne conduite, mais que vous ne suivez pas leur bon exemple.
Je suis un peu comme vous a m'emporter rapidement et a repondre, mais je sais qu'il vaut mieux se contenir,et repondre la tete froide.
Selon la halakha,il ne faut pas raporter des ragots meme si cela est vrai.
Bazooka, je suis d'accord avec vous que l'enquete n'etant pas terminee, il faut eviter de colporter ces accusations, surtout que ces informations sont difusees apres des elections,et que cette pratique d'accuser les candidats par leur opposants est monnaie courante.
Evitons donc d'ajouter de l'eau au moulin et cessont d'en parler tant que l'enquete ne seras pas terminer.
Chalom et brakha.
Par Emma (Emma) le mardi 29 avril 2003 - 06h33: |
La Cour suprême appelée à se prononcer sur la validité de l'élection du rabbin Yona Metzger au poste de grand rabbin d'Israël. (Guysen.Israël.News)
Alors que des informations faisant état d'infractions à la loi rabbinique et à la bienséance qui auraient été commises par le rabbin Metzger se multiplient dans la presse, un citoyen vient de déposer devant la Haute Cour de justice un recours demandant l'annulation de son élection. Le rabbin Metzger et son avocat, l'ancien ministre travailliste David Libaï, rejettent toutes les accusations portées contre lui.
Par Mailroom (Mailroom) le mardi 29 avril 2003 - 06h36: |
Charles Haddad est mort ce week-end en France.
Il a été le dernier président élu du Conseil de la communauté juive tunisienne avant l’indépendance de la Tunisie.
Par Mailroom (Mailroom) le mardi 29 avril 2003 - 04h09: |
Reportage à l’occasion de Pessah : Une journée avec les Juifs de Djerba
A l’occasion de Pessah, la Pâque juive, que la communauté hébraïque célèbre du 16 au 24 avril, nous avons passé une journée avec la communauté juive de Djerba. Un aïd que nos compatriotes du Sud, jeunes, adultes et du troisième âge (l’âge d’or), continuent à célébrer en respectant toutes les coutumes ancestrales et en toute quiétude. L’occasion également pour les Juifs tunisiens de l’étranger de rentrer au pays parmi les leurs pour célébrer la fête “ à la Djerbienne”, comme l’exige la tradition insulaire depuis 2500 ans. Reportage.
Il est 8 heures du matin, il fait gris en ce matin d’avril à Houmt Souk à Djerba. La ville s’éveille tranquillement pour préparer une journée comme les autres. Ou presque. Car au souk Essagha (marché des bijoutiers), beaucoup d’échoppes sont fermées. On prépare l’aïd de Pessah, appelé aussi Aïd el Ftira (fête de la galette), Aïd el khodhra (fête des légumes) ou encore Aïd el allouche (fête du mouton). C’est toute l’histoire du monothéisme qui est à l’honneur d’Abraham dont le fils est sauvé grâce au sacrifice d’un mouton jusqu’à la sortie des Juifs d’Egypte, soit juste après Moïse. C’est pour cela que quelques jours plus tôt, on a sacrifié un mouton, d’où le nom Aïd el allouche. Qu’exige le rite ? Ne pas manger de pâtes et se contenter de galettes sans levure, d’où le nom de Aïd el ftira. Pour pallier à ce manque, les légumes sont à l’honneur tout au long des huit jours que dure la fête, d’où le nom de Aïd el khodhra.
Et à Djerba, on tient à célébrer comme d’habitude la fête, indépendamment des guerres et conflits qui se déroulent au Moyen-Orient. On est occupé à cuire les galettes, à acheter les légumes et à préparer les soirées qu’on va passer en famille à lire l’agada, l’histoire du monothéisme. Comme partout ailleurs dans le pays, chacun vaque à ses préoccupations tout en jetant un coup d’œil d’un moment à l’autre aux infos.
A quelques kilomètres de là, à Hara el Kbira, le quartier juif de l’île, le réveil se fait également doucement. On prépare la fête et on est quelque part joyeux de revoir les siens rentrer de France et d’ailleurs. Rien de spécial à noter. Du moins pour quelqu’un qui a grandi à Lafayette, quartier tunisois où Musulmans et Juifs vivent en toute quiétude. Ici aussi, à Hara Kbira, tout le monde vit côte à côte en toute tranquillité. “Ça étonne les étrangers, mais chez nous, il n’y a rien de plus normal, nous dira plus tard un chauffeur de taxi. D’ailleurs, à quoi cela sert de se faire la guerre ? On a tout intérêt des deux côtés à vivre en paix. Ici on gagne notre vie grâce aux touristes. Si ces derniers savent que les autochtones s’entredéchirent, ils ne viendront pas ! Qu’on soit Musulmans ou Juifs, on ne trouvera plus de quoi manger, alors il vaut mieux arrêter ces commérages dictés par des gens qui pensent à leurs propres intérêts ”. Les électeurs de Sharon ou encore les kamikazes palestiniens ont visiblement des leçons à prendre ici à Hara Kbira (ou encore à Lafayette ou la Goulette à Tunis), meilleurs exemples que les communautés, quelles que soient leurs religions, peuvent vivre en paix. Mais là n’est pas le sujet du jour.
On va rencontrer M. Youssef Uazane, président de la communauté juive de Djerba. Le premier mot qu’il prononce quand on décline notre identité est “ Hamdoullah, on vit tranquillement, en toute quiétude, la sécurité est là et aussi bien à Djerba que dans le reste de la Tunisie, on vit en paix ”. Ça on le sait, mais on n’est pas là pour parler de guerre et paix, mais de Pessah. Va pour Pessah ! Mais rapidement, on a basculé dans les affaires. Et quand on dit affaires, on parle systématiquement de tourisme. “ Vous savez, nous dit M. Uazane, nous les Djerbiens sommes des commerçants dans l’âme et on travaille tout le temps. On aime travailler, alors aïd ou pas aïd, le travail passe d’abord ”. La discussion est interrompue, un client entre dans sa bijouterie pour acheter un collier à sa dulcinée. “ Alors comme ça Youssef, tu ne chômes pas aujourd’hui ? ” Non, il ne chôme pas. On fait le choix du bijou, cinq minutes de marchandage et puis s’en va. On reprend l’interview : “ Plusieurs étrangers à l’île sont étonnés et se demandent pourquoi on vit normalement ”, nous dit Youssef, en nous invitant à témoigner de nous-mêmes de la quiétude dans les souks et ailleurs et traitant de gros menteurs ceux qui disent le contraire en les accusant de chercher leur propre intérêt. On lui parle des actes d’antisémitisme qui ont eu lieu en France, notamment lors de la guerre d’Irak. “ La France ? Moi, mon passeport est tunisien, je suis Tunisien, je vis en Tunisie et je parle arabe. En tant que tels, nous avons des particularités que d’autres n’ont pas : nous aimons nos parents et ne les envoyons pas dans les hospices. Ce qui me préoccupe, c’est le tourisme, parce que je vis de ça. Parce que nous vivons de ça. Et pour sauvegarder ce tourisme, il est clair que nous devons vivre en paix ”. Même avis partagé par ce chauffeur de taxi djerbien musulman qui insiste sur la nécessité que tout le monde vive en toute quiétude pour l’intérêt de tout le monde. Les nombreux agents de l’ordre et gardiens de la paix que nous avons croisés à El Ghriba ou encore à El Hara El Kbira veillent jour et nuit pour maintenir cette quiétude. Ils sont partout, ils ne s’immiscent en rien, ils ne sont pas là pour surveiller, mais pour protéger toute la communauté djerbienne, quelle que soit sa religion. Tant mieux.
On va vers une synagogue d’El Hara pour voir un autre aspect de Pessah. Un passant s’étonne de voir un journaliste tunisien couvrir un événement religieux juif. “ Et pourquoi on ne le ferait pas ?, s’interroge-t-on à notre tour. On couvre bien les fêtes religieuses musulmanes ! La presse tunisienne a pour mission de s’adresser à tous les Tunisiens et non exclusivement à une communauté, même si elle est majoritaire ! ”.
Dans une partie de la synagogue, on voit une bonne dizaine de jeunes au four et au moulin. “ Ils sont élèves ou étudiants ”, nous dit M. Uazane. Ils sont en train de fabriquer les galettes composées de son de blé complet selon les traditions ancestrales. Ce sont ces galettes qui remplaceront pain et pâtes tout au long de Pessah et qui accompagneront l’harissa, les légumes et autres délicieux mets régionaux.
Des habitudes qu’on trouve chez d’autres familles musulmanes de l’île. Faut-il préciser ou rappeler que toutes les discussions se sont déroulées en arabe dialectal ? Un dialectal ordinaire avec un accent comme partout ailleurs où l’accent diffère avec les régions. Un insulaire interroge : “ Pourquoi faut-il que les Djerbiens rappellent tout le temps qu’ils parlent arabe, qu’ils vivent en paix cette mixité et que les Juifs de l’île sont avant tout des Tunisiens comme des autres ? Un Américain ou un Britannique doit-il justifier son anglais parce qu’il est juif ? ”.
Une autre particularité, connue par plusieurs, et qui nous a été rappelée par quelques insulaires : la grande honnêteté des Juifs insulaires dans le commerce et les rapports de confiance qu’ils ont réussi à établir avec leurs clients. “ Il n’est pas rare de voir un bijoutier juif vous louer des parures en or de dizaines de milliers de dinars, sans garantie aucune ”. Est-ce typique de l’île et du Sud tunisien tout court où est-ce typique à cette communauté ? Pour ceux qui connaissent la Tunisie et sa générosité, notamment celle du Sud, la réponse est connue. Juif ou Musulman, être du Sud c’est être généreux et, être de Djerba, c’est être un bon commerçant généreux.
Nizar Bahloul
Magazine Tunisien Réalités
Par Axelle (Axelle) le mardi 29 avril 2003 - 01h08: |
A Printania et Bazooka.
Tout d'abord, mon mari vous remercie de votre gentillesse et de votre compréhension Bazooka.
Quand à Printania, il faudrait comprendre ceci :
Mon mari pleure son pays depuis des années ! il ne peut l'oublier comme tous ceux et toutes celles qui ont quittés ce beau pays qu'est l'Algérie. C'est aussi valable pour toutes les personnes qui se sont trouvées déracinées de leurs pays respectifs. Je ne vais pas raconter à nouveau l'Histoire, mais, vous savez, tout comme moi, que ce départ fut terrible pour eux, ils y ont laissé une partie d'eux-même et je dirais même une partie de leur vie. Leur arrivée ne fut pas facile pour eux... Bonjour l'accueil... Ils n'avaient pas demandé à venir, on les a obligés !
Et, en plus, quand vous êtes juif !! il y avait tous les ingrédients réunis pour qu'une rancoeur légitime s'installe dans leur coeur à tous et à toutes. Moi, j'ai fort bien compris quand mon mari et ses parents m'ont raconté le calvaire de leur départ. Et comme disait plus bas Bazooka, en cette veille de commémoration de la Shoah, j'ai une très très grande pensée pour toutes ces victimes de la barbarie nazie. Car, le peuple juif a souffert, souffre et souffrira encore, comme jamais aucun peuple n'a pu souffrir ! Mais, vous savez où est mon coeur... Je soutiendrais toujours Israël et son peuple. Mais, pour en revenir au débat de la CNI, c'est vrai que c'est un parcours du combattant pour s'en faire établir une si on est pas français ! Je suis française, mais je partage de tout coeur, le ressentiment de ces personnes face à tous ces problèmes et à l'incompréhension et la mauvaise foi des administrations françaises et de certains de leurs employés. J'ai en mémoire la phrase d'un humoriste, aujourd'hui disparu qui était Pierre Desproges et qui a dit un jour :
L'intelligence c'est comme un parachute, quand on en a pas on s'écrase.... ( Je ne dis pas cela pour vous Printania, n'allez pas croire cela ! ).
Mais, comme l'on dit : est aveugle celui qui ne veut point voir et sourd celui qui ne veut point entendre... Très cordialement à tous et toutes.
Axelle.
Par Bazooka (Bazooka) le lundi 28 avril 2003 - 22h01: |
A Henri,
Au sujet de "L'affaire Rav Metzger" vous dites :
"Ne vous laissez pas prendre et ecouter les calomnies,et surtout ne les colporter pas."
Personne n'a encore demontre qu'il s'agit de calomnies (ni de faits reels d'ailleurs), tant que la procedure d'enquete est en cours.
Il suffit d'ouvrir (entre autre) le Jerusalem Post de ce week-end (article de Greer Fay Cashman "Family Ties") pour se rendre compte que les medias sont les premiers a "colporter".
Personnellement, je m'en rejouis, car cela nous conforte sur le fait que nous sommes bien en democratie (comme l'indique Nao).
Par Bazooka (Bazooka) le lundi 28 avril 2003 - 21h05: |
A Axelle et son mari,
Toute mon admiration pour votre prise de position d'autant plus courageuse que vous faites partie de la police.
Cela vous permet au moins de prendre vos distances par rapport aux "forces de coercition" de la Republique qui qualifient les actes antisemites de faits divers ou de voies de fait ...
Par Nao (Nao) le lundi 28 avril 2003 - 21h28: |
Henri, je ne vois aucun "colportage" ou rumeurs qd les memes informations que j'ai relatees ont ete confirmees par le Rav Bakshi-Doron.
Nous devons savoir faire notre auto-critique. Nous ne vivons pas ds les theocraties islamistes du monde arabe ou celui qui parle ou denonce se fait zigouiller!
Justement nous sommes mieux que ca!
Bien sur qu'il y a les bons avec ou sans kippa, mais ce sont les mauvais qui m'interpellent et m'inquietent le plus!
Par Printania (Printania) le lundi 28 avril 2003 - 20h38: |
Vous avez tout à fait raison Bazooka.
Par Printania (Printania) le lundi 28 avril 2003 - 19h48: |
Monsieur Karouby, je suis navré, mais j'ai tout compris.
J'ai surtout compris que vous mélangez tout et son contraire.
Que vient faire l'affaire des Harkis ou bien des "assassinés d'un balle dans la nuque par des gens du FLN", avec des formalités pour l'obtention d'une CNI?