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Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2003: Commentaires de Mai 2003: Archive jusqu'au 01/mai/2003
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Citron (Citron) le jeudi 01 mai 2003 - 22h08:

celtia.1@laposte.net

Reportage à l’occasion de Pessah : Une journée avec les Juifs de Djerba

A l’occasion de Pessah, la Pâque juive, que la communauté hébraïque célèbre du 16 au 24 avril, nous avons passé une journée avec la communauté juive de Djerba. Un aïd que nos compatriotes du Sud, jeunes, adultes et du troisième âge (l’âge d’or), continuent à célébrer en respectant toutes les coutumes ancestrales et en toute quiétude. L’occasion également pour les Juifs tunisiens de l’étranger de rentrer au pays parmi les leurs pour célébrer la fête “ à la Djerbienne”, comme l’exige la tradition insulaire depuis 2500 ans. Reportage.

Il est 8 heures du matin, il fait gris en ce matin d’avril à Houmt Souk à Djerba. La ville s’éveille tranquillement pour préparer une journée comme les autres. Ou presque. Car au souk Essagha (marché des bijoutiers), beaucoup d’échoppes sont fermées. On prépare l’aïd de Pessah, appelé aussi Aïd el Ftira (fête de la galette), Aïd el khodhra (fête des légumes) ou encore Aïd el allouche (fête du mouton). C’est toute l’histoire du monothéisme qui est à l’honneur d’Abraham dont le fils est sauvé grâce au sacrifice d’un mouton jusqu’à la sortie des Juifs d’Egypte, soit juste après Moïse. C’est pour cela que quelques jours plus tôt, on a sacrifié un mouton, d’où le nom Aïd el allouche. Qu’exige le rite ? Ne pas manger de pâtes et se contenter de galettes sans levure, d’où le nom de Aïd el ftira. Pour pallier à ce manque, les légumes sont à l’honneur tout au long des huit jours que dure la fête, d’où le nom de Aïd el khodhra.

Et à Djerba, on tient à célébrer comme d’habitude la fête, indépendamment des guerres et conflits qui se déroulent au Moyen-Orient. On est occupé à cuire les galettes, à acheter les légumes et à préparer les soirées qu’on va passer en famille à lire l’agada, l’histoire du monothéisme. Comme partout ailleurs dans le pays, chacun vaque à ses préoccupations tout en jetant un coup d’œil d’un moment à l’autre aux infos.

A quelques kilomètres de là, à Hara el Kbira, le quartier juif de l’île, le réveil se fait également doucement. On prépare la fête et on est quelque part joyeux de revoir les siens rentrer de France et d’ailleurs. Rien de spécial à noter. Du moins pour quelqu’un qui a grandi à Lafayette, quartier tunisois où Musulmans et Juifs vivent en toute quiétude. Ici aussi, à Hara Kbira, tout le monde vit côte à côte en toute tranquillité. “Ça étonne les étrangers, mais chez nous, il n’y a rien de plus normal, nous dira plus tard un chauffeur de taxi. D’ailleurs, à quoi cela sert de se faire la guerre ? On a tout intérêt des deux côtés à vivre en paix. Ici on gagne notre vie grâce aux touristes. Si ces derniers savent que les autochtones s’entredéchirent, ils ne viendront pas ! Qu’on soit Musulmans ou Juifs, on ne trouvera plus de quoi manger, alors il vaut mieux arrêter ces commérages dictés par des gens qui pensent à leurs propres intérêts ”. Les électeurs de Sharon ou encore les kamikazes palestiniens ont visiblement des leçons à prendre ici à Hara Kbira (ou encore à Lafayette ou la Goulette à Tunis), meilleurs exemples que les communautés, quelles que soient leurs religions, peuvent vivre en paix. Mais là n’est pas le sujet du jour.

On va rencontrer M. Youssef Uazane, président de la communauté juive de Djerba. Le premier mot qu’il prononce quand on décline notre identité est “ Hamdoullah, on vit tranquillement, en toute quiétude, la sécurité est là et aussi bien à Djerba que dans le reste de la Tunisie, on vit en paix ”. Ça on le sait, mais on n’est pas là pour parler de guerre et paix, mais de Pessah. Va pour Pessah ! Mais rapidement, on a basculé dans les affaires. Et quand on dit affaires, on parle systématiquement de tourisme. “ Vous savez, nous dit M. Uazane, nous les Djerbiens sommes des commerçants dans l’âme et on travaille tout le temps. On aime travailler, alors aïd ou pas aïd, le travail passe d’abord ”. La discussion est interrompue, un client entre dans sa bijouterie pour acheter un collier à sa dulcinée. “ Alors comme ça Youssef, tu ne chômes pas aujourd’hui ? ” Non, il ne chôme pas. On fait le choix du bijou, cinq minutes de marchandage et puis s’en va. On reprend l’interview : “ Plusieurs étrangers à l’île sont étonnés et se demandent pourquoi on vit normalement ”, nous dit Youssef, en nous invitant à témoigner de nous-mêmes de la quiétude dans les souks et ailleurs et traitant de gros menteurs ceux qui disent le contraire en les accusant de chercher leur propre intérêt. On lui parle des actes d’antisémitisme qui ont eu lieu en France, notamment lors de la guerre d’Irak. “ La France ? Moi, mon passeport est tunisien, je suis Tunisien, je vis en Tunisie et je parle arabe. En tant que tels, nous avons des particularités que d’autres n’ont pas : nous aimons nos parents et ne les envoyons pas dans les hospices. Ce qui me préoccupe, c’est le tourisme, parce que je vis de ça. Parce que nous vivons de ça. Et pour sauvegarder ce tourisme, il est clair que nous devons vivre en paix ”. Même avis partagé par ce chauffeur de taxi djerbien musulman qui insiste sur la nécessité que tout le monde vive en toute quiétude pour l’intérêt de tout le monde. Les nombreux agents de l’ordre et gardiens de la paix que nous avons croisés à El Ghriba ou encore à El Hara El Kbira veillent jour et nuit pour maintenir cette quiétude. Ils sont partout, ils ne s’immiscent en rien, ils ne sont pas là pour surveiller, mais pour protéger toute la communauté djerbienne, quelle que soit sa religion. Tant mieux.

On va vers une synagogue d’El Hara pour voir un autre aspect de Pessah. Un passant s’étonne de voir un journaliste tunisien couvrir un événement religieux juif. “ Et pourquoi on ne le ferait pas ?, s’interroge-t-on à notre tour. On couvre bien les fêtes religieuses musulmanes ! La presse tunisienne a pour mission de s’adresser à tous les Tunisiens et non exclusivement à une communauté, même si elle est majoritaire ! ”.

Dans une partie de la synagogue, on voit une bonne dizaine de jeunes au four et au moulin. “ Ils sont élèves ou étudiants ”, nous dit M. Uazane. Ils sont en train de fabriquer les galettes composées de son de blé complet selon les traditions ancestrales. Ce sont ces galettes qui remplaceront pain et pâtes tout au long de Pessah et qui accompagneront l’harissa, les légumes et autres délicieux mets régionaux.

Des habitudes qu’on trouve chez d’autres familles musulmanes de l’île. Faut-il préciser ou rappeler que toutes les discussions se sont déroulées en arabe dialectal ? Un dialectal ordinaire avec un accent comme partout ailleurs où l’accent diffère avec les régions. Un insulaire interroge : “ Pourquoi faut-il que les Djerbiens rappellent tout le temps qu’ils parlent arabe, qu’ils vivent en paix cette mixité et que les Juifs de l’île sont avant tout des Tunisiens comme des autres ? Un Américain ou un Britannique doit-il justifier son anglais parce qu’il est juif ? ”.

Une autre particularité, connue par plusieurs, et qui nous a été rappelée par quelques insulaires : la grande honnêteté des Juifs insulaires dans le commerce et les rapports de confiance qu’ils ont réussi à établir avec leurs clients. “ Il n’est pas rare de voir un bijoutier juif vous louer des parures en or de dizaines de milliers de dinars, sans garantie aucune ”. Est-ce typique de l’île et du Sud tunisien tout court où est-ce typique à cette communauté ? Pour ceux qui connaissent la Tunisie et sa générosité, notamment celle du Sud, la réponse est connue. Juif ou Musulman, être du Sud c’est être généreux et, être de Djerba, c’est être un bon commerçant généreux.


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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le jeudi 01 mai 2003 - 21h16:

Voila le sujet du moment!

Etre musulman en France (2/2)
LE MONDE | 29.04.03

L'intégralité du débat, en direct, le mardi 29 avril, avec Xavier Ternisien, journaliste au "Monde".
Pierre : Est-il vrai que M. Ternisien est un grand ami des frères Ramadan, islamistes notoires bien dissimulés derrière une façade d'hommes respectables ?

Xavier Ternisien : D'abord, bonjour à tous. Un grand ami... Qu'est-ce que cela veut dire ? Je n'ai jamais rencontré Hani Ramadan.

Le seul contact téléphonique avec lui a été violent : il réagissait contre un article sur l'historicité du Coran, et il était très fâché contre moi. Drôle d'ami. Quant à Tariq Ramadan, il a refusé de me parler pendant plus d'un an, à la suite d'un portrait de lui intitulé "Tariq Ramadan l'énigmatique", dans lequel je pointais certains de ses propos qui me paraissaient ambigus. Je crois avoir été le seul journaliste à réaliser une telle enquête. Oui, vraiment, drôle d'ami...

Benpariso : J'apprécie beaucoup votre talent de journaliste, mais je comprends mal les nuances entre musulmans français.

Xavier Ternisien : Il faudrait d'abord faire la distinction entre musulmans de France et musulmans français : on estime en effet que la moitié des musulmans en France sont étrangers. Pour définir l'islam militant, je m'en tiens à une typologie en trois courants : un courant réformiste ou Frères musulmans, qui a le vent en poupe dans le monde arabe. Un courant traditionaliste ou piétiste (illustré par exemple par le Tabligh) et un courant salafiste, inspiré par un islam wahhabite.

Assad : Pourquoi l'islam est-il souvent diabolisé ?

Xavier Ternisien : Je crois que, depuis le 11 septembre 2001, les temps ne sont pas bons pour l'islam. Cela tient évidemment au contexte international et aux dégâts causés par l'islamisme radical. Plus profondément, je pense que l'islam est diabolisé parce qu'il est mal connu. Et ce qui est mal connu fait peur...

Mahomet : Comment expliquer la tendance intégriste chez certains jeunes d'origine maghrébine ?

Xavier Ternisien : Bonjour, Mahomet. Je ne suis pas prophète, pour ma part, mais je pense que la plupart des jeunes musulmans connaissent mal leur religion. Certains sont perdus, paumés, en situation d'échec scolaire, drogue, etc. Ils peuvent croiser sur leur route des prédicateurs qui veulent les remettre fi sabil'illah [sur le chemin de Dieu], comme on dit en arabe, et dont certains appartiennent au Tabligh et au salafisme. En résumé, ces jeunes passent d'un extrême à un autre.

Ridwan : En quoi le port du voile est-il une atteinte à la laïcité ?

Xavier Ternisien : Je n'ai pas vraiment d'opinion sur le sujet. Je pense que si quelqu'un veut porter le voile dans la rue, personne n'a le droit de l'empêcher. Sur les photos d'identité, la loi est la même pour tous, y compris pour les religieuses catholiques, qui doivent poser tête nue. Il faut la respecter. Reste l'épineuse question du voile à l'école. Je ne penche ni pour ni contre son interdiction. Je dirais simplement que la décision du Conseil d'Etat me paraît sage. Et qu'il vaut mieux qu'une jeune fille voilée continue de fréquenter l'école, plutôt que de suivre enfermée chez elle les cours du CNED (Centre national d'enseignement à distance), là où elle risque d'être soumise aux pressions de son entourage.

Benpariso : Etes-vous chrétien ? Pratiquant ?

Alicante : Parlez-vous arabe ?

Mahomet : Comment est-il possible que vous écriviez un livre sur les mosquées alors que leur entrée vous est interdite, car non musulman ?

Xavier Ternisien : La prochaine fois, je viendrai avec mon CV. Je suis catholique pratiquant, je ne m'en suis jamais caché. Je fais de l'arabe depuis trois ans, et c'est une langue très difficile (je cale sur les formes dérivées... ça me rappelle mes versions latines). Quant à entrer dans une mosquée, Dieu merci, ce sont des lieux ouverts au public. Il n'y a pas besoin d'être musulman pour y entrer. C'est pareil pour les églises et les synagogues.

Kiwi : Bonjour. Je suis musulman, mais je ne me sens pas représenté par les organisations présentes au Bourget, comme bon nombre de musulmans d'ailleurs. Le projet de Sarkozy ne risque-t-il pas de marginaliser les musulmans dits "modérés" ou, plus justement, ceux qui pensent que la foi est une affaire personnelle ?

Xavier Ternisien : C'est une bonne question (ce qui ne veut pas dire que les autres étaient mauvaises). En fait, l'organisation de la communauté juive peut nous éclairer : le consistoire représente le culte, il a vocation à s'occuper de tout ce qui touche à la pratique religieuse. Le CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) représente toutes les associations juives, laïques ou religieuses. Eh bien, le Conseil français du culte musulman, c'est l'équivalent du consistoire. Ce qui veut dire, pour répondre précisément à votre question, qu'un CRIF musulman reste à créer.

Alaoui : Ne trouvez-vous pas que les médias francais donnent des fausses idées de la religion musulmane ?

Xavier Ternisien : Encore une fois, je pense qu'on parle mal de ce que l'on connaît mal. Peut-être que trop peu de journalistes s'intéressent à ces questions. Mais cela est en train d'évoluer positivement, je pense. L'idéal, comme je l'expliquais à la fin de mon bouquin, c'est que l'islam soit traité comme les autres religions, ni plus, ni moins. Maintenant, je dois dire que certaines couvertures de magazine me laissent pantois : le problème musulman, l'argent de l'islam, ce qu'on n'ose pas dire sur l'islam, ou encore, plus récemment, le complot musulman... Je me demande ce que l'on cherche exactement en faisant monter la mayonnaise contre l'islam...

Silou : La société française a beaucoup plus de leviers (Etat de droit, de culture et une tradition démocratique) que les pays dits musulmans pour rendre l'islam plus moderne et débarrassé de l'extrémisme. Ne pensez-vous pas qu'il y a là une occasion pour rapprocher définitivement les deux rives de la Méditerranée ?

Mahomet : Une version européenne de l'islam, vous y croyez ?

Xavier Ternisien : Je pense que, en effet, la présence musulmane en Europe peut être une chance pour l'islam, et pour l'ijtihad, c'est-à-dire l'interprétation des textes. Maintenant, le danger serait de creuser un fossé entre les musulmans d'Europe et le reste du monde musulman. Il faut que ce soit tout le monde musulman qui bouge. La principale difficulté est que la situation internationale ne contribue pour l'instant qu'à susciter des réflexes défensifs dans l'islam et à favoriser les extrémistes.

MasterG : Combien la France compte-t-elle réellement de musulmans (convertis compris) ?

Xavier Ternisien : La vérité, c'est que personne n'en sait rien. Je m'en tiens à une fourchette de 4 à 5 millions, chiffre le plus couramment avancé. Combien, parmi ce nombre, se considèrent vraiment comme musulmans ? Quant aux convertis, on avance d'ordinaire le chiffre de 50 000. Mais il faut savoir que beaucoup de conversions sont éphémères.

Caramella : Vous dites : l'idéal c'est que l'islam soit traité comme les autres religions, ni plus, ni moins. Mais hélas, l'islam ne traite pas les femmes aussi bien que les autres religions, hormis quelques exceptions. Je suis d'origine musulmane et j'aimerais bien avoir votre avis sur la condition féminine dans l'islam.

Xavier Ternisien : Je pense que ce serait plutôt à une femme de répondre... Dounia Bouzar serait mieux à même que moi de le faire, et elle l'a fait en partie hier. Disons que beaucoup de discriminations à l'encontre des femmes tiennent, selon moi, à des raisons culturelles, qui ne sont pas forcément liées à l'islam, comme le souligne Dounia, mais à des sociétés claniques. J'ai eu l'occasion de vivre en Turquie, pays musulman où une femme a pu exercer la fonction de premier ministre.

Ridwan : Selon vous, existe-t-il une contradiction profonde entre l'islam et les valeurs républicaines ?

Xavier Ternisien : Très souvent, on avance l'idée que l'islam ne serait pas compatible avec la laïcité. Je ne suis pas d'accord avec cet essentialisme, selon lequel cette religion serait intrinsèquement anti-républicaine. Je précise que l'Eglise catholique ne reconnaît la séparation de l'Eglise et l'Etat et les droits de l'homme que depuis 1945. Au XIXe siècle, le pape Pie IX a qualifié de "délire" la liberté de conscience. Par conséquent, je ne crois pas qu'aucune religion soit vouée à être figée. Si vous voulez le fond de ma pensée, ce ne sont pas les textes sacrés qui sont mauvais, c'est ce que les hommes en font.

KamelJMF : Est-ce que le mérite de la relance du débat sur le port du voile n'est pas de remettre en question un modèle d'intégration ? La loi de 1905 n'avait pas prévu l'accueil en masse d'une population de confession musulmane. Est-ce que ce n'est pas le devoir des juristes d'intégrer un peu de souplesse pour mieux accueillir ces nouveaux enfants de la République ?

Xavier Ternisien : Est-ce à la République ou est-ce aux cultes de s'adapter ? Je laisse la question ouverte. Je constate en tout cas que, dans l'esprit de l'actuel ministre de l'intérieur - il l'a rappelé à plusieurs reprises -, la laïcité n'est pas l'ennemie des religions, elle est la condition de leur libre exercice.

Mahomet : Faudrait-il enseigner l'histoire des religions à l'école ?

Benpariso : La méconnaissance par les élèves du fait religieux n'est-elle pas un danger majeur pour la République ?

Xavier Ternisien : Je suis hostile à un enseignement spécifique des religions. Je pense qu'il revient aux professeurs d'histoire-géographie d'enseigner l'histoire des religions, à l'intérieur des programmes d'histoire. C'est déjà le cas : les programmes de 6e et de 2e comportent des chapitres sur le judaïsme, le christianisme et l'islam. Cessons de dire que les religions ne sont pas enseignées à l'école. Si elles ne le sont pas, c'est peut-être que les programmes sont trop chargés.

Mahomet : Que pensez-vous du Franprix halal, cela vous choque-t-il ?

Xavier Ternisien : Il s'agit du Franprix halal du quartier des Pyramides, à Evry, racheté par deux frères algériens et transformé en magasin "communautaire". Personnellement, je ne suis pas choqué. D'autant qu'il existe dans ce quartier un Carrefour à 5 minutes. Si j'habitais dans le 13e ou à Belleville, je suppose que je devrais faire mes courses dans une épicerie chinoise.

Eddie : Pensez-vous que les personnes d'origine musulmane ont plus de difficultés à s'intégrer dans la société française du fait de leur appartenance religieuse ou du fait de facteurs culturels et économiques ?

Xavier Ternisien : Plus qu'une histoire de religion, je pense que c'est une question de faciès, ou de s'appeler Karim ou Fatima. De ce point de vue, je pense que l'identité maghrébine ne peut être réduite à l'islam, et il ne faut pas enfermer tous les gens de culture ou d'origine musulmane dans une définition strictement religieuse. C'est la première chose. Pour répondre plus précisément à votre question, je pense que c'est le cas, pour les deux raisons que vous avancées, qui sont combinées. Réponse de Normand...

Lolom : Pensez-vous que la réussite de nouvelles idoles telles Zinedine Zidane, ou Laam, ou encore Sami Naceri dans les domaines exposés aux médias soient un atout ou un leurre pour la jeunesse musulmane ?

Xavier Ternisien : C'était un atout. C'est en train de devenir un leurre. Je préférerais qu'on mette en avant des parcours ordinaires. Ou des professions libérales, ou cadres. Enfin, je pense que les médias doivent faire un effort sur ce qu'on appelle les minorités visibles. On devrait pouvoir voir davantage de personne d'origine maghrébine à la TV et dans les médias.

Berny : Quand La Marseillaise a été sifflée lors du match France-Algérie, quelle a été votre première réaction ?

Xavier Ternisien : Désolé, je ne regarde jamais les matches de foot. En plus, j'ai cassé ma télé. Plus sérieusement, je pense qu'évidemment, c'était une image terrible. Je crois qu'il y a un mal-être de cette deuxième génération, qui n'est vraiment ni d'ici, ni de là-bas. Un jeune des Mureaux me disait : nous sommes la génération sacrifiée. Ce seront nos enfants qui verront naître vraiment l'islam de France. Cette remarque m'a beaucoup frappé.

Mahomet : Ne trouvez-vous pas que le conflit israélo-palestinien pèse sur la sérénité dans le débat sur l'islam en France ?

Xavier Ternisien : Evidemment, il pèse, par les mécanismes de tranfert qu'il met en œuvre. Les petits musulmans se prennent pour des Palestiniens, et les petits juifs pour des Israéliens. Il faut que tous se démarquent des extrêmes. Mais, globalement, je pense que le tissu social français a plutôt bien tenu. La France a cette singularité d'avoir la plus forte communauté musulmane et la plus forte communauté juive d'Europe occidentale.

Mahomet : La position de Chirac sur la guerre en Irak n'a-t-elle pas évité l'exclusion des musulmans en France ?

Xavier Ternisien : Peut-être. Ce qui m'intéresse, en tant qu'observateur, c'est l'évolution des musulmans (j'évite d'employer le mot "communauté musulmane", qui postule une homogénéité qui n'existe pas). Je me demande si l'on n'assiste pas à un basculement à droite de l'opinion musulmane, qui jusque-là votait plutôt à gauche. Il y a quelque chose à creuser.

Benpariso : Y a-t-il des députés musulmans ?

Xavier Ternisien : A ma connaissance, non. Mais je ne suis pas sûr que cela soit une bonne solution d'élire des députés en tant que musulmans, chrétiens ou autres. Aux termes de la Constitution, le député est censé représenter toute la nation et pas une catégorie. Pitié, pas de quotas de musulmans à l'Assemblée !

Ternisien est visiblement tres inquiet du sort de ses pauvres amis musulmans!!!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Citron (Citron) le jeudi 01 mai 2003 - 22h16:

celtia.1@laposte.net
c'est pas parceque les holligans existe que tous les anglais sont anarchistes !!

Les leçons d’une défaite -2- L’Islam en question. Par Zyed Krichen

Jusqu’à très récemment, l’Islam en tant que religion et civilisation n’était pas l’objet d’un débat international. La règle, implicite, étant que toutes les cultures et les religions sont respectables, donc non-discutables. Même l’islamisme, qui était considéré comme étant le principal danger qui menace les sociétés occidentales, n’était appréhendé que dans ses dimensions politiques et organisationnelles, sans plus.

Quant à l’orientalisme, malgré ses apports historiques et scientifiques indéniables, il était circonscrit dans les cercles d’érudits en Occident et plus que suspect en Orient !

Le 11 septembre 2001 a radicalement changé la donne. Il a établi un nouvel enchaînement logique : la principale menace qui pèse sur les USA et les citoyens américains est le terrorisme islamiste. Le terrorisme islamiste dérive du fondamentalisme. Le fondamentalisme est soit la doctrine officielle de certains Etats arabes et musulmans ou la principale force morale et politique dans la majorité de ces pays. Les forces anti-fondamentalistes et qui se réclament en même temps de l’Islam sont quasi inexistantes, ou dans le meilleur de cas sans grande crédibilité.

La solution en aval, pour les Américains et leurs alliés, est de combattre les structures organisationnelles, financières et même étatiques du terrorisme. La guerre en Irak s’inscrit, paradoxalement, dans ce contexte. En amont, il faut revoir en profondeur les conditions qui sont à la source même de la production du fondamentalisme. D’où les fameux plans de “remodelage” du Moyen-Orient. Donc l’Islam et ses représentations ne sont plus uniquement “votre problème”… Il est devenu, à la limite, un problème de sécurité intérieure des USA.

On peut toujours dire que l’Islam n’a que faire des “craintes” américaines et occidentales et que nos sociétés et notre culture refusent cette ingérence d’un genre nouveau.

Il y a, certes, une dose d’agressivité dans cette nouvelle attitude américaine. Agressivité qui trouve souvent son origine dans l’inaptitude des dirigeants actuels des USA à approcher une réalité aussi complexe que l’Islam, son histoire et sa civilisation. Mais ne voir dans cette attitude que son aspect agressif équivaudrait à clore le débat avant même qu’il ne soit ouvert…

L’attitude américaine pose une question à la civilisation arabo-islamique. Cette question se doit d’avoir une réponse, car une culture n’avance que par les réponses qu’elle apporte aux différents défis qui se posent ou s’opposent à elle.

Pourquoi l’Islam, qui n’a jamais été monolithique dans son histoire, même au temps des premiers “Califes bien guidés”, donne-t-il aujourd’hui l’impression de sombrer dans un unanimisme inquiétant ? Beaucoup de colloques, de rencontres, de livres, louent les vertus de tolérance de l’Islam et son message de paix et de fraternité. Mais pourquoi alors aucune réponse islamiquement cohérente et politiquement crédible n’a-t-elle pu être produite contre les tenants du fanatisme religieux ?

Rappeler que l’intégrisme, en tant que tel, est minoritaire dans nos sociétés ne peut à lui seul faire office de réponse.

Le drame de l’Islam aujourd’hui, surtout dans l’aire sunnite, est que n’importe quel illuminé peut parler en son nom sans qu’aucune autorité morale et spirituelle puisse y faire face convenablement.

Le problème de l’Islam ne réside-t-il pas justement dans l’absence de cette autorité morale et spirituelle qui, à l’instar de l’Eglise catholique, puisse opérer son aggiornamento afin que le musulman d’aujourd’hui ne vive plus comme un déchirement l’adaptation de sa religiosité à la modernité de son temps ?

Le grand mouvement de Renaissance initié par Jamel Eddine El Afghani à la fin du 19ème siècle n’avait pas d’autre objectif. Pour se réformer, l’Islam se doit, en dernière analyse, d’être sécularisé. L’Islam et sa culture ont quelque chose à dire au monde moderne. Sa dimension spirituelle a une vocation humaniste et universelle, à condition qu’elle soit définitivement libérée du carcan des Fuqaha anciens et modernes, qui ont inventé pour notre plus grand malheur un dogme dangereux : l’Islam est religion et Etat (din wa dawla) castrant du coup une spiritualité exceptionnelle et permettant ainsi à tout illuminé de se prendre pour le glaive d’Allah sur terre.

Alors organiser des colloques, écrire des livres, louer les valeurs humanistes de l’Islam, c’est bien. Avoir le courage et la clairvoyance pour achever l’œuvre de la Renaissance arabe et islamique, c’est “ce qui sera utile aux gens et qui demeurera sur terre”(Coran).



Zyed Krichen

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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le jeudi 01 mai 2003 - 17h25:

Les principaux points de la "feuille de route"

JERUSALEM (AP) - Les points forts de la "feuille de route" pour la paix au Proche-Orient, élaborée par le Quartet constitué par les Etats-Unis, la Russie, les Nations unies et l'Union européenne:

OBJECTIFS:

- Un "règlement définitif et global" du conflit israélo-palestinien avant 2005.

- L'accord doit comporter la mise en place d'"un Etat palestinien indépendant, démocratique et viable qui co-existe en paix et sécurité avec Israël".

- Sans tracer de frontières définitives précises, le texte réclame la "fin de l'occupation qui a commencé en 1967", quand Israël s'est emparé de la Cisjordanie, de la Bande de Gaza et de Jérusalem-Est, que les Palestiniens revendiquent comme territoire de leur futur Etat.

- Pour parvenir à une solution, les Palestiniens doivent être dotés d'une "direction qui agissent de façon décisive contre le terrorisme".

SYSTEME DE SURVEILLANCE

- Le Quartet "se réunira régulièrement à un haut niveau pour évaluer les performances des parties".

PHASE I:

L'Autorité palestinienne doit:

- Faire "une déclaration sans équivoque réitérant le droit d'Israël à exister en paix et en sécurité et appeler à un cessez-le-feu immédiat et sans condition".

- "Entreprendre des efforts visibles sur le terrain pour arrêter, démanteler et restreindre les individus et groupes" qui organisent et commettent des violences contre les Israéliens.

- Démanteler "les capacités et infrastructures terroristes".

- Mettre fin à toute incitation contre Israël.

- Placer tous les services de sécurité sous le contrôle du ministre de l'Intérieur.

- Convoquer des élections libres, ouvertes et équitables.

Israël doit:

- Faire une "déclaration sans équivoque proclamant son engagement en faveur du principe de deux Etats dont un Etat palestinien indépendant, viable et souverain (et) appeler à une fin immédiate des violences contre les Palestiniens en tous lieux".

- Geler toutes les constructions dans les implantations juives.

- Démanteler immédiatement les avant-postes illégaux des colonies construits depuis mars 2001.

- Cesser les démolitions d'habitations de militants palestiniens.

- Se retirer progressivement des zones autonomes palestiniennes réoccupées lors du conflit.

PHASE II (dès la fin 2003):

- Prise par Israël de mesures pour "renforcer au maximum la continuité territoriale" pour les Palestiniens.

- Ratification de la Constitution palestinienne.

- Conférence internationale pour lancer le processus conduisant à l'instauration d'un Etat palestinien aux frontières provisoires.

- Promotion par le Quartet de la reconnaissance internationale de l'Etat palestinien et de son statut de membre des Nations unies.

PHASE III (2004-2005):

- Une seconde conférence internationale doit finaliser une solution permanente pour un Etat palestinien en 2005, avec les questions des frontières, du statut de Jérusalem, des réfugiés et des implantations, et la paix entre Israël et les autres Etats arabes.

Source: la version finale du projet de "feuille de route" datée du 20 décembre 2002, que s'est procuré l'Associated Press par des sources diplomatiques. AP

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le jeudi 01 mai 2003 - 07h32:

Avec une peine extreme, je vous fais part de l'annonce publiee tot ce matin par les medias israeliens.

Deux des victimes de l'attentat d'avant-hier soir au Mike's Place sont :

. Ran Baron de Tel Aviv, 24 ans, qui sera enterre cet apres-midi au cimetiere de Kiryat Shaoul.

. Dominique (Caroline) Hess, 29 ans, nouvelle immigrante francaise, dont le corps sera rapatrie aujourd'hui en France.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Axelle (Axelle) le jeudi 01 mai 2003 - 01h12:

Une grande pensée pour les victimes de l'attentat de Tel Aviv. A chaque fois, mon coeur saigne. Je présente aux familles endeuillées mes plus profondes condoléances. Quand Dieu délivrera-t-il Israël de ces barbares ? Mais, j'espère que lorsque le Messie arrivera, ce qui, je pense, est pour bientôt, justice sera enfin faite et qu'ils paieront pour tous les crimes qu'ils ont commis.

Axelle.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bernardo (Bernardo) le jeudi 01 mai 2003 - 00h31:

NAO

VOUS PARLEZ DE LIQUIDER LE CHEIKH YASSINE CAR IL EST OPPOSE A LA FEUILLE DE ROUTE.

LISEZ CE QUI SUIT
Réactions hostiles à la "feuille de route"
Le fait que la "feuille de route" américaine ne fasse pas l’unanimité en Israël et dans les territoires palestiniens n’est pas une surprise. Des personnalités politiques des deux camps n’ont pas hésité à clamer leur hostilité à ce plan de paix sous l’égide d’un quartet de médiateurs internationaux (les Etats-Unis, l’Europe, la Russie et l’ONU), aussitôt celui-ci officiellement présenté aux Premiers ministres israélien et palestinien, mercredi après-midi. En Israël, le Conseil des municipalités des localités juives de Judée-Samarie et de la bande de Gaza, Yesha, s’est insurgé contre le contenu de la "feuille de route" qu’il considère "pire que les accords d’Oslo".
Il a d’ores et déjà annoncé qu’il comptait boycotter par tous les moyens l’action des inspecteurs internationaux dans ces régions. "La feuille de route est dangereuse car elle propose aux Palestiniens un Etat avant même d’avoir réglé les divergences sur Jérusalem, les localités juives, les frontières et le retour des réfugiés. Elle brade la sécurité d’Israël aux mains des organisations terroristes, comme à l’époque d’Oslo, provoquant la mort de 1080 Israéliens".
Le ministre Likoud Ouzi Landau partage cet avis. Il a insisté sur l’urgence qu’il y avait à la repousser. "Tant qu’elle ne sera pas corrigée, elle est inacceptable en l’état actuel".
Côté palestinien, le premier à avoir réagi est le cheikh Ahmed Yassine, leader spirituel du mouvement terroriste Hamas. "Cette feuille de route assure la sécurité d’Israël aux dépens de celle de notre peuple. C’est un plan qui vise à liquider la cause palestinienne. Nous le rejetons", a-t-il déclaré à une agence de presse. Il a ajouté aussi qu’il promettait de poursuivre les actions terroristes contre Israël.

ALORS NAO FAUDRA IL LES LIQUIDER CEUX LA AUSSI???

PS : DESOLE D'ECRIRE EN MAJUSCULES MON CLAVIER EST BLOQUE.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le jeudi 01 mai 2003 - 00h08:

NEGATIONISME ou NEGA SIONISME
(TEMPO de VALSE, AIR au CHOIX)

VOUS VOULEZ, OCCULTER NOTRE HISTOIRE,
VOUS VOULEZ, NOUS PLONGER DANS LE NOIR,
L’ECLAIRCIE, POUR NOUS N’EST PAS LOIN,
LE MESSIE EST DEJA EN CHEMIN
VOUS PENSEZ, POUVOIR IMPROVISER,
UN PASSE, QUE VOUS VOUS COMPOSEZ
VOUS CALQUEZ, VOS MALHEURS DANS LES MIENS,
LE MESSIE EST DEJA EN CHEMIN.

REFRAIN :
A TOUS LES ENFANTS QUI SONT TOMBES
QUEL QUE SOIT LE CAMP D’OU ILS VENAIENT
VOUS RENDREZ DES COMPTES AU JUG’MENT DERNIER
FACE A CELUI QUI A TOUT CREE.

VOUS VOILEZ VOS EPOUSES A DESSEIN
DEVOILANT VOS FUNESTES DESSEINS
VOUS TUEZ CE QU’IL Y A DE MEILLEUR
EN SEMANT DANS LE MONDE LA TERREUR
AMBITIONS ON N’PEUT PLUS DERISOIRES
SACRIFICES FAISANT DE VOUS, DES BARBARES
ET CETTE VIE VOUS L’OTEZ COMME UN RIEN
GENERANT DE LA PEINE DU CHAGRIN

REFRAIN A TOUS….

ABSORBANT TOUTES SORTES DE SOMNIFERES
LES NATIONS CONTINUENT A SE FAIRE
LES COMPLICES DE MAUVAISES THEORIES
QUI GARANTISSENT LEUR ENERGIE
MEFIEZ-VOUS, L’ENNEMI N’ RECONNAIT PAS
SES ALLIES, IL EST SANS FOI NI LOI,
PEU LUI IMPORTE QUE VOUS VENDIEZ VOTRE AME
IL FRAPP’ RA SANS MEME SONNER L’ALARME
REFRAIN A TOUS LES…

QUAND VIENDRA CE JOUR TANT ATTENDU
QUAND LES HOMMES CHANTERONT DANS LES RUES
INSTALLANT LE REGNE SOUVERAIN ,
DE CELUI QUI EST DEJA EN CHEMIN.
EN VOULANT OCCULTER NOTRE HISTOIRE
EN VOULANT NOUS PLONGER DANS LE NOIR
VOUS FLEURISSEZ NOS LENDEMAINS
LE MESSIE EST DEJA EN CHEMIN
REFRAIN A TOUS LES …


René SEROR alias KALIF

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le jeudi 01 mai 2003 - 00h03:

c:/


Les origines du muguet du 1 er mai

Le muguet est originaire d'Asie, du japon plus précisément.

Cette plante est connue et acclimatée en France depuis le moyen- âge. Le muguet a longtemps été le symbole du renouveau et du printemps, il était donc logique qu'il devienne symbole du bonheur et porte-bonheur. Le 1er mai 1561 Charles IX instaura la tradition d'offrir du muguet le 1er mai en guise de porte bonheur.

Ce n'est que vers 1907, puis en 1936 que le muguet est associé à la fête du travail.

La date du 1er mai comme jour de la fête des travailleurs et des travailleurs fut adoptée en 1889, au congrès de la fondation de la IIe Internationale à Paris. Cette date fut choisie en mémoire des morts de la manifestation du 1er mai 1886 à Chicago qui demandait l'instauration de la journée de 8 heures.

A Paris lors d'une manifestation en 1890, les manifestants défilèrent en portant à la boutonnière un triangle rouge symbolisant leurs revendications, à savoir la division idéale de la journée en 3 huit : travail - sommeil - loisirs. Ce triangle fut remplacé par la fleur d'églantine puis par le muguet cravaté de rouge. C'est depuis ce jour que fête du travail et muguet furent associés.

Ce n'est qu'en 1936 que l'on retrouve les premières ventes de muguet à l'occasion du premier mai. La chanson "il est revenu le temps du muguet ..." est elle aussi associée à ce jour.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le mercredi 30 avril 2003 - 16h21:

Yassine, chef spirituel du Hamas, rejette la feuille de route pour la paix au Proche-Orient mise au point par le "quartet" de médiateurs internationaux - USA, UE, Onu et Russie.
Ce plan, qui prévoit un règlement définitif du conflit du Proche-Orient avec établissement d'un Etat palestinien viable d'ici à la fin de 2005, devait être formellement soumis aux parties ce mercredi. Washington a en effet préféré attendre la mise en place du gouvernement palestinien d'Abou Mazen.
"Cette feuille de route assure la sécurité à Israël aux dépens de la sécurité de notre peuple. C'est un plan qui vise à liquider la cause palestinienne. Nous le rejetons", a confié le vieux cheikh tétraplégique à Reuter en annonçant une poursuite des attentats.

Qu'est ce qu'on s'en fout de ce que pense yassine! Liquidons le!
C'est dingue a dire mais pour obtenir la paix il faut tuer ts ceux qui s'y opposent! Quelle ironie, non? on vit ds un drole de monde!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maxiton (Maxiton) le mercredi 30 avril 2003 - 16h10:

a l'intention de mailroom

Tout d'abord, merci d'avoir annonce le deces de maitre
Charles Haddad. C'etait un geant. Qui nous manque deja

Quant a la haine qui nous cerne, elle emane heureusement
d'un Islam pronant la paix, la tolerance et toutes ces sortes
de choses...

Imaginez un peu s'il s'agissait d'une religion pronant la
haine.

J'en tremble par avance

les Monty Python disaient:

" attendez vous au pire, vous ne serez jamais decus "

Les imam de service nous serinent a longueur de journee
qu'il est ecrit dans le Coran :

" quiconque tue un homme c'est comme si il tuait toute
l'humanite "

Tout d'abord cette maxime provient du Talmud :

Sanhedrin IV, 5

Ensuite la vraie sourate dit exactement :

"Quiconque tue un homme, QUI LUI MEME N'A PAS TUE, OU
N'A PAS COMMIS DE VIOLENCE, c'est comme s'il tuait tous
les hommes " Sourate 5,32

La restriction change tout.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Wnes (Wnes) le mercredi 30 avril 2003 - 09h11:

La Douda ( Agence comique alternative )

Chronique d’El Fenech : Les quarantes voleurs ou mission impossible !

Notre Bey de Hak El Ouet – Le Salut Est Sur Lui, se rendit en secret chez El Fenech le Jurisconsult de notre Bled.

El Fenech très honoré de cette visite pour le moins impromptue.

- Bienvenue ya Si l’Bey to nom est bénit d’entre tous les Beys, quel honneur pour ton humble serviteur ! Beleye ordonne et j’obéis ya Baba!

Notre Bey qui paraissait bien ennuyé lui dit alors :

- Ya oueldi El Fenech, j’ai un très gros problème, et une mission à te confier, toi seul peut l’accomplir, il n’y a qu’en toi que j’ai confiance, tant les janissaires ne sont que des brutes épaisses, doublés d’incapables, sans la moindre des finesses Goulettoises, sans idées et dépourvus de la moindre initiative, dis moi ton prix, il sera le mien.
- Ya Baba repris El Fenech, pas de questions d’argent entre nous, je suis ton sujet, et je te dois tout, parles et j’obéis, ya Baba !
- Voilà Fils, mon lointain cousin Le Prince des Djaraouas, descendant en directe lignée de la Belle Kahena, se plaint que nos caravanes de commerce ne peuvent pas traverser les Aures, sans qu’elles ne soient pillées par une bande de quarante voleurs, qui leur forfait accompli disparaissent dans des montagnes, d’où ils sont inexpugnables, toutes les expéditions pour les anéantire ont échouées, Toi seul El Fenech spécialiste des coups tordus, par tes ruses peut les réduire, tu es mon seul espoir, fais quelque chose !
- Ya Baba c’est très facile, donne moi les pleins pouvoirs, et je vais les anéantire ZZZZZ !
- Tu les as fils, parles et dis moi ce qu’il te faut !
- Il me faut trente de tes janissaires, déguisés en marchands, avec l’ordre de cacher leurs sabres, chacun devra conduire trois chameaux, chargés de toutes sortes de bric à brac, les miens devront porter, des gargoulettes pour cent litres de Boga Cidre et pour cent litres de boukha, puis mon troisième chameau devra être chargé de cent kilos de pâtisseries gouletoises.

Il fut fait selon les désires de notre Jurisconsult, la caravane conduite par lui arriva dans le fameux défilé des Aures, les quarante voleurs se présentèrent pour les dévaliser, et El Fenech de leur adresser la parole en ces termes :

- Vois donc ! toi le chef des voleurs, nous ne sommes que trente et vous quarante, nous sommes également munis de sabres que nous savons manier, il ne fait pas de doutes que vous êtes en nombre les plus forts, et que si vous engagez le combat vous nous anéantirez, mais nous vendrons très cher notre peau, et qu’un certain nombre d’entre vous y laisseront la leur. Alors je te propose en échange de la trêve, de vous abandonner sans combattre, nos marchandises, sauf les miennes, et nous passerons notre chemin.
- Et pourquoi donc sauf la tienne ? repris le chef des voleurs.
- Parce qu’il s’agit d’un présent tout spécialement offert par notre Bey, à son cousin le Bey des Djaraouas, qui se marie demain, ce sont des boissons et des pâtisseries, délicates et d’un délice dont vous n’avez pas idée, dans votre Bled désertique, des zlabias, des deblas, des briques et des cigares au miel, fourrées aux amandes aux noix et aux pistaches, des makhouds aux dattes sésame et amandes, des Wakhel Bey tricolores, des loukoums à la fleur d’oranger, et toutes sortes de Halvas… etc …
- Assez ! Assez ! dit le chef des voleurs, nous réclamons également ton chargement, même si pour cela nous devons prendre ta vie.
- Non Non tu peux prendre même mon chargement, cela n’était qu’un vœux pieux de ma part.

Les voleurs emportèrent tout dans leur montagne, et depuis le campement d’El Fenech on pouvait entendre, les derboukas de la fiesta à laquelle ils se livrèrent très tard, jusqu’à ce que le silence se fit à son tour entendre ! El Fenech dit alors à ses hommes :

- Tirez vos sabres du fourreau ! on peut monter maintenant à l’assaut !
- N’es tu pas fous El Fenech ? Veux tu que nous nous fassions massacrer ?
- Ignorant que tu es ! Il dorment tous du sommeil de la drogue et de l’ivresse, car j’ai demandé au pâtissier de mélanger aux pâtisseries de l’huile de takrouri, et j’ai personnellement mélangé part égale le Boga cidre à la boukha, en y ajoutant du sel pour leur donner soif, et de la cendre de tabac, pour mieux les assommer, donc à l’assaut maintenant !

Ils purent ainsi s’emparer des voleurs qui dormaient, ils les ligotèrent à la façon des merguez, six par six, s’emparèrent de tous les chameaux, et de toutes leurs richesses.

Pour ce haut fait d’arme, El Fenech fut nommé Sujet et Jurisconsult d’Honneur des Djaouras, il reçut tous les chameaux en cadeau, et tous les voleurs comme esclave, et la route des Aures devint aussi sécurisée qu’une banque Suisse.

Extrait du livre : Les voleurs sont parmi nous.

Berdah

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le mercredi 30 avril 2003 - 12h20:

Au vu de l'article de Mailroom 7h19 (signe Yossi Benamram) au sujet du quotidien que subissent nos freres juifs de France, et au vu de notre actualite quotidienne en Israel commentee si lucidement par Hajkloufette, une seule reflexion :

Nous jouons TOUS (des 2 cotes de la Mediterranee)actuellement notre Quitte ou Double, mais nous tiendrons bon malgre l'adversite ambiante, et nous qui sommes en Israel, nous redoublerons d'effort pour tous nos freres.

Voila resumee la Preuve par Neuf de la RAISON D'ETRE de Notre Etat, une semaine avant Yom Hastamaout.

EIN
LANOU
EREZ
AHERET

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Hajkloufette (Hajkloufette) le mercredi 30 avril 2003 - 09h41:

Encore un attentat a Tel Aviv qui a fait 3 morts et plus de 60 blesses dont 5 graves ... Quelle reponse cinglante a l avancee possible envisagee par Sharon et Abbou Mazen !!! De plus on nous annonce ici ... que le front du refus allait encore essayer d enflammer Israel ... On attend une recrudescence des essais d attentats avec peut etre malheureusement des endroits ou l essai sera transforme ... Que doit on faire ???
Arreter toutes negociations avant qu Abou Mazen nous donne des preuves de son honnetete ???
Continuer malgre tout et esperer que sa politique portera ses fruits ???
Le gouvernement actuel ne demande plus 100% de reussite a l AP mais au moins 100% de bonne volonte...
1 Desarmer les organisations terroristes
2 Les declarer hors la loi
3 Arreter les responsables sans jouer a les liberer le lendemain ou le jour meme
4 Cooperer avec Israel
Nous sommes en droit d exiger ca avant de poursuivre plus avant les discussions ... C est le minimum vital pour nous .
Mais que peut on attendre vraiment de Abou Mazen ??? N est il pas celui qui dans son discours d investiture , a reparle du droit de retour des palestiniens , de Jerusalem comme capitale , de non reconnaissance de la Shoa le jour de la commemoration de nos morts ... N est il pas celui qui a suivi 45 ans Arafat et qui semble t il n a pas encore la carrure d assurer sa succession...
Nous approchons de nos 55 ans d Independance sans un seul jour de vraie paix a toutes nos frontieres , sans un seul jour ou on a pu poser nos armes ... Shomer Israel la ishan ve lo yanoum !!!
Ne serait il pas temps que cet "anti mythe" qu est devenu Arafat soit deboulonne de son socle comme d autres terroristes ...
Il n est pas le seul a empecher d avancer mais son eloignement serait peut etre un premier pas...