Archive jusqu'au 04/mai/2003

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2003: Commentaires de Mai 2003: Archive jusqu'au 04/mai/2003
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Wnes (Wnes) le dimanche 04 mai 2003 - 13h20:

La Douda ( agence de presse alternative )

Les Silences de Bébert deviennent assourdissants, serait-il arrivé quelque chose de grave ?

Qui pourrait nous rassurer, merci à tous.

A bientôt,

La Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le dimanche 04 mai 2003 - 06h11:

Un geant nous a quitte


A la memoire de Charles Haddad


Nos Maitres nous enseignent, que lorsqu’un sage disparait, le monde entier devrait prendre le deuil.

Ils nous enseignent egalement, que c’est n’est pas au moment où il quitte le port qu’il faut applaudir un navire
Car la traversee est longue et dangereuse

Au contraire c’est au moment où le navire accoste, apres avoir affronte, avec succes tempetes, ecueils, pirates qu’il faut applaudir, et acclamer le capitaine.

Maitre Charles Haddad, est arrive à bon port. Et apres quel voyage exemplaire. !!

Vice-president aux cotes de Maitre Elie Nataf, puis President du Conseil des Communautes isaelites de Tunisie.

Il en fut d’ailleurs le dernier president. Le Conseil ayant ete dissout a la suite de l’affaire du cimetiere de l’avenue Roustan

Avocat au Barreau de Tunis, puis de Marseille

Doyen du Barreau de Marseille

Chevalier de la Legion d’Honneur

Vice-President du Congres Juif Mondial

Vice-President du Consistoire central israelite de France

Membre important et influent de la federation sioniste de France
Et de l’Alliance Israelite Universelle

Membre important du bureau de l’ Union mondiale des sepharades

Fondateur à Marseille, de la Synagogue Keter- Torah edifiee à la memoire de son pere Moïse Haddad, et du Centre du Judaïsme Tunisien.
Il a inaugure à Marseille la replique exacte de la stele du cimetiere juif de Tunis edifiee à la memoire des travailleurs forces juifs morts pendant l’occupation allemande.

President fondateur de Marseille-Esperance, une asociation regroupant les dignitaires de toutes les religions representees a Marseille. Juifs, chretiens, musulmans, boudhistes, et autres,
Grace a des rencontres regulieres, ce dialogue inter-religieux a permis une connaissance mutuelle et evite bien des heurts

Fondateur et President honoraire de Aamit, dont le but est de reconstruire à Nathanya la replique de la Grande Synagogue de Tunis- a ce propos les dons sont les bienvenus…-

Et j’en oublie surement

Aucune de ces presidences ne fut honorifique.
Il n' etait pas la pour inugurer les chrysanthemes.

Il laisse partout le souvenir d’un homme dynamique, veritable acteur a part entiere, attentif , un aiguillon.pour tous

Ainsi au cours d’une visite de l’Universite de Jerusalem en 1961, il piqua une colere memorable, en apprenant que dans toute l’Universite, il n’y avait que 2 , deux, etudiants d’origines sepharades.
Il rappela que les bourses cela existait. Et que l’on privait l’ Etat d’Israel d’une partie de sa richesse
Et les sepharades obtinrent des bourses.

Tout au long de sa vie au service de la communaute il a rencontre beaucoup de grands de ce Monde :
Pierre Mendes-France, Charles de Gaulle, Ben Gourion, Golda Meïr, et Nahum Goldman, qu’il a seconde à la tete du Congres juif Mondial
Il effectua son stage de jeune avocat avec Habib Bourguiba.
Mais l’affaire du cimetiere empoisonna leurs relations.

Ecrivain- conteur, plus conteur qu’ecrivain il a, dans des livres-souvenirs, raconte la vie quotidienne des juifs de Tunisie.
Leurs fetes ; leurs joies, leurs soucis.
Mais cette plongee dans le passe n’avait rien de
nostalgique.
Il s’est arcboute sur le passe pour mieux preparer l’avenir.
Appliquant l’enseignement selon lequel il faut savoir d’ou on vient pour savoir où l’on va

Il recherchait la compagnie des jeunes, profitant de ces rencontres pour faire passer son messsage, d’amour de la Torah, et des valeurs spirituelles du judaisme .
Mais il le faisait dans un esprit de tolerance. Son souci ultime etant de ne laisser personne au bord du chemin. De ne pas perdre une seule ame.
Il se sentait comptable de chaque juif.

La perte de sa femme en 1979, puis celle il y a 9 mois de son fils Albert, Bob, ont endeuille le parcours exemplaire d’un homme exemplaire.


Puisse Dieu lui ouvrir bien grandes les portes du Oolam habah


Max SITBON


Bibliographie :
- « Juifs et Arabes au pays de Bourguiba »
- « Juifs de Tunisie, à Bible vecue »
- « La Hara et Halfaouine contees »
- « Les quatre saisons du ghetto »
- « Les trois amours vecues »

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Axelle (Axelle) le samedi 03 mai 2003 - 23h59:

Ayman,

Je viens de lire votre grand article relatant le problème d'Israël et de la Palestine. Je lis régulièrement vos interventions sur ce forum depuis longtemps. Et, je voudrais vous dire ceci :
Nous n'allons pas refaire l'histoire du monde vous et moi, mais, il faudrait que vous puissiez comprendre cela. Israël a vu sa naissance après la terrible guerre de 39 - 45. Les survivants de la Shoah, après cette terrible tragédie, ont convergé en terre sainte d'Israël parcequ'ils ont compris, à ce moment là, que le moment était venu pour eux de se retrouver dans le seul lieu qui serait leur patrie, leur pays, et que les Saintes Ecritures avaient défini depuis toujours comme étant leur terre légitime.
Je suis étonnée, que vous n'ayez pas encore compris, qu'actuellement, existe l'Etat d'Israël et que doit aussi exister celui de la Palestine.
Personne ne le conteste. Alors, pourquoi ne pas admettre et accepter que les deux états doivent exister car cela est écrit depuis longtemps, et cela dans toutes les religions.
N'y-a-t-il pas assez de terre pour tout le monde ? Et, croyez-vous que ce ne serait pas mieux de cohabiter en toute convivialité ensemble, au lieu de se faire une guerre éternelle qui n'apporte que désolation, chagrin, mort. Vous n'en n'avez pas assez de cette situation, vous ne voulez pas que cela change ?
Je pense que vous y gagneriez beaucoup plus en acceptant l'existence de l'Etat d'Israël. De plus, cet un Etat pacifique qui ne demande que la paix et non la guerre ! Voyez-vous, si je le pouvais, maintenant, j'irais vivre en Israël. Et, je serais la plus heureuse des femmes.
Ce petit Etat, que tout le monde (entier) critique, rejette, et bien, moi, je l'admire. Son peuple a su en faire un magnifique pays. La Palestine pourrait devenir aussi un beau pays si seulement chacun y mettait du sien. A quoi cela peut servir tous ces attentats ? A rien ! ça ne fait que reculer les choses au lieu de les faire avancer. Cette mauvaise volonté de ne pas vouloir composer avec un pays qui ne demande qu'à le faire n'a aucun sens à mes yeux. Le conflit va continuer, et alors ! ça donnera quoi de plus !
Vous ne pourriez pas, un peu, déposer les armes et vous dire, au moins une fois dans votre vie :
pourquoi donner à nos enfants tristesse et malheur au lieu de joie et bonheur. Je sais ce que vous allez me répondre : Israël a pris la terre des Palestiniens ! Israël n'a fait que récupérer ce qui lui revient de plein droit. Les palestiniens ont une terre, à eux de la faire fructifier et d'en faire un pays comme Israël.
Religieusement parlant, je pense que chacun peut avoir sa terre et prier Dieu ( qui pour moi est le seul et unique pour tout le monde ) dans une parfaite harmonie si tout le monde voulait s'en donner la peine ! Je croyais l'hommme doté d'intelligence, mais je crois que sa stupidité le conduira, inéluctablement à sa perte. Je ne sais plus qui a dit un jour : plus je vois les hommes, plus j'aime mon chien ....
Mais, quoi que puisse faire le monde entier, Israël existe et ne sera jamais détruit. Car, s'il existe, c'est par la volonté de Dieu que vous l'acceptiez ou non.
Du désert est sorti Israël
Par la volonté de l'Eternel.
J'espère ne pas vous avoir trop blessé par mes propos, car c'est avec mon coeur que je viens de vous parler. J'aimerais tant, que ces guerres s'arrêtent et que la paix arrive enfin ! Vous ne le voulez pas, vous ? Bien cordialement. Axelle.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le samedi 03 mai 2003 - 01h29:

Gabriel Kabla : Le médecin djerbo-parisien

Il s’appelle Gabriel Kabla. Il figure parmi ces Tunisiens émigrés en France dans les années 70 pour poursuivre leurs études supérieures après avoir décroché avec brio leur bachot au pays. De ces Tunisiens qui ont fait, alors, la fierté des leurs et du pays et qui continuent, trente ans après, à rendre fiers d’eux les compatriotes qui les croisent. Leur carnet d’adresses comprend des personnalités de la médecine, de la politique, de la religion, du cinéma, de la littérature. A l’étranger, ils sont connus dans certains milieux. Chez eux, et notamment lorsqu’on est sur une île comme Djerba, on les arrête toutes les cinq minutes pour les saluer. Gabriel Kabla fait partie de ces gens-là avec qui on trouve beaucoup de plaisir à discuter, à palabrer. Nous avons eu un long entretien avec lui et on a parlé de politique (bien sûr), de société, de religion, d’athéisme et de monothéisme, de philosophie, d’histoire et même de géographie. De quoi alors a-t-on parlé ? On remplirait des pages et elles ne seront pas lassantes. D’ailleurs, on ne se lasse pas de palabrer avec le Dr Kabla, le médecin djerbo-parisien. Du départ des Juifs tunisiens de Djerba, il nous rappelle qu’il y a eu des mouvements en 1948 avec la création de l’Etat d’Israël, en 1967 avec la politique coopérative de Ben Salah ou encore dans les années 70 et 80 avec une certaine politique du gouvernement tunisien qui ne leur était pas du tout favorable. “ Aujourd’hui, nous dit-il, il faut le dire et ce n’est pas une démagogie, avec la politique du Changement du Président Ben Ali, on voit des Juifs qui viennent ici, qui construisent, qui investissent. C’est nouveau ça, moi le dernier chantier que j’ai vu ici remonte à 1965. Maintenant, on voit des Djerbiens de Paris qui construisent ici ”.

On commence à parler politique, et avant d’aborder la guerre qui vient de s’achever en Irak, on parle du pays. C’est plus porteur, du reste. “ On s’épanouit ici ”, nous dit Gabriel qui a troqué son costard cravate pour jeans et baskets, sans oublier d’omettre de se raser la barbe pour bien marquer qu’il est en vacances et qu’il fête bien la Pessah. On l’invite à pousser son analyse politique sur la situation en Tunisie et, en fin connaisseur, il nous parle des caractères du régime et de ces choix qui ont fait de lui un exemple régional : “ Le respect de la dignité humaine des dirigeants de ce pays, la justice, la réussite socio-économique et la liberté de déplacement ”. En quatre phrases succinctes, il résume et dit tout.

Inévitablement, on parle du conflit palestinien. “ La Tunisie a toujours eu une politique sage et lucide ”, répond Gabriel, et il rappelle l’appel au dialogue et à la paix lancé par le Leader Habib Bourguiba en 1964 à Jéricho et les grandes actions diplomatiques et les prises de position du Président Zine El Abidine Ben Ali sur la scène internationale sur la question palestinienne. Une position qui invite les deux communautés à vivre en paix comme ici en Tunisie. Pourquoi cette politique ? “ On a beaucoup parlé de raisons économiques, mais la raison est toute autre. Le gouvernement tunisien reconnaît son histoire et donne à tous ses citoyens leurs droits, quelle que soit leur religion, leur couleur ou leur race. L’aspect mosaïque de la société tunisienne fait partie de notre culture et spécificité. La Tunisie ne donne pas de leçons, mais il est indéniable qu’elle est un exemple à méditer ”.

On revient sur le conflit palestinien pour préciser qu’il ne s’agit nullement d’un conflit de civilisations, ni de religions, mais d’un conflit d’occupé et d’occupant, de territoires et de pays. “ Les Juifs tunisiens, bien sûr, souhaitent la paix au Proche-Orient et sont contre ce conflit. Cela va de soi, d’autant plus qu’ils savent que les deux communautés peuvent vivre en paix puisque eux vivent en paix avec les Musulmans de Djerba, avec des échanges intelligents où les deux parties sont gagnantes ”. Quel impact sur les communautés juives tunisiennes ?

“ Tu sais, dit-il, il y a beaucoup plus de points qui nous rapprochent que de points qui nous éloignent. Les derniers conflits (Intifadha, Irak, 11 avril) sont tous pensés, organisés et réalisés par des organismes étrangers qui n’ont pas affecté le comportement des Juifs tunisiens envers leur pays, ni la politique du pays envers ses Juifs. Et l’Etat a bien joué son rôle dans ces conflits ”.

C’est comme si ces gens étaient en train de payer un loyer pour un appartement qu’ils n’occupent pas. Et on sent parfois qu’il y a un ras-le-bol de devoir répéter au reste du monde que les deux communautés vivent en paix dans leur pays.

La discussion n’est pas finie. D’ailleurs, elle ne peut pas finir, car, quand on rencontre un compatriote de cette trempe-là, on ne peut que discuter, s’amuser, construire, travailler pour son pays et pour l’humanité. De quelle trempe s’agit-il ? De la trempe humaine tout court, dans son sens le plus noble. Et Gabriel Kabla est un noble ! S’il y en avait quelques-uns comme lui en Israël ou en Palestine, le conflit israélo-palestinien actuel n’aurait peut-être jamais atteint cette gravité. Seulement Gabriel est Tunisien. Tant mieux !



Nizar Bahloul

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le vendredi 02 mai 2003 - 19h02:

Bernardo, ne comparons pas l'incomparable! il y a une difference entre des gens qui s'opposent a un projet sans tuer personne du camp oppose et un fou dangereux fanatique qui a dedie sa vie a tuer des innocents car il n'accepte pas qu'ils existent!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Davideden (Davideden) le vendredi 02 mai 2003 - 21h49:

Citron pratique le negationisme malheuresement bien souvent pratique par des gens qui semblent avoir un interet financier ou autre a reecrir l'histoire.

Ils veulent nous dire que Djerba est un endroit ou les Juifs vivent et ont toujours vecu en harmonie avec les Arabes.

L'ironie de la chose est dans l'attentat d'el Qeida.
On ne peut pas accuser la Tunisie d'y etre responsable. Un attantat pareil pourrait arriver partout. Par contre on denote le fait qu'il n'y avait pas un juif parmis les victimes. Ceci etant la consequence de la politique d'epuration de la presence Juive de Tunisie. Meme quand une Synagogue est attaque on n'y trouve pas de Juifs sur cette terre d'Islam.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le vendredi 02 mai 2003 - 17h53:

PRIERES des SEPT JOURS

La Communauté de Sarcelles et
l’Oratoire BETH-CHALOM Ateret Paz

honoreront la mémoire de

Yaacov Charles HADDAD
Dernier Président élu de la Communauté juive de Tunisie

Par une lecture de Téhilim
au cours d’une cérémonie qui aura lieu
dimanche 4 mai 2003 à partir de 18H30

A la Synagogue de Sarcelles – 74, avenue Paul Valéry – 1er étage.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Claudia (Claudia) le vendredi 02 mai 2003 - 17h50:

2.05.2003 - Un article de Greg Myre du Herald Tribune, qui – fait extrêmement rare parmi les médias - décrit les circonstances du raid dans le détail, ainsi que les possibles répercussions sur les perspectives de paix, tant de l'attentat de Tel Aviv que de la riposte. (En Anglais).

Extrait :

"Pendant l'attaque, les forces d'infanterie israéliennes, soutenues par des hélicoptères, ont encerclé la maison cylindrique de quatre étages de Yousef Abu Hein, militant important du Hamas.

Vers 1:30 du matin, ils ont utilisé des haut-parleurs pour l'appeler à se rendre.

Mais Abu Hein est resté à l'intérieur et des militants de maisons alentour ont commencer à tirer sur les Israéliens, allumant une série d'incendies qui ont persisté pendant 12 heures.

Avec les Israéliens d'un côté tirant depuis les hélicoptères et les chars et les Palestiniens tirant depuis l'intérieur des maisons, plus de 60 Palestiniens et huit soldats israéliens furent blessés dans des combats rapprochés qui conduisaient les résidents à se tapir à l’intérieur, tandis que les balles brisaient les vitres et creusaient des trous dans les murs du voisinage.

Après que les Israéliens eurent réduit la plupart du feu palestinien, ils renouvelèrent l’appel envers Abu Hein, ainsi qu’à deux de ses frères, également militants du Hamas, de laisser sortir les douzaines de membres de leur famille et de se rendre.

Cette demande reçut pour réplique des nouvelles rafales de la part des trois frères,depuis le toit où ils s’étaient barricadés.

Les israéliens mirent fin au siège jeudi après midi en donnant l’assaut, faisant sortir les membres de la famille, selon des officiels de l’armée israélienne.

c:/

Les soldats firent ensuite feu sur la maison à l’arme lourde jusqu’à ce quelle s’écroule et les trois frères furent tués.

Les Palestiniens déclarèrent que le trio furent les seules victimes à l’intérieur de la maison. Toutes les autres faisaient partie du voisinage de Shijaiyah un bastion du Hamas dans la partie Est de Gaza City.

Des militants palestiniens étaient au nombre des morts et des blessés, parmi lesquels Amer Ayad, âgé de deux ans, touché par une balle dans la tête et trois adolescents de 13, 15 et 17 ans, selon le Dr. Mouwia Hassanein, chef des urgences à l’hôpital de Shifa.

Aussitôt que les troupes israéliennes furent parties, des Palestiniens se déversèrent dans les rues [photo2], grimpant sur les restes de la maison démolie. Des hommes masqués en armes fouillaient les gravats et des jeunes grimpaient sur les arbres pour avoir une meilleure vue, montrant du doigt les taches de sang sur le toit écroulé : “ Ceci est un message aux Palestiniens qu’Israël ne veut pas la paix”...

La suite, l’article complet sur le lien :

http://www.iht.com/articles/95011.html

Albert Capino

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le vendredi 02 mai 2003 - 17h46:

Une volte-face lourde d’enseignements majeurs (info # 010205/3 [analyse])

Par Michaël Béhé à Beyrouth © Metula News Agency



Le Secrétaire d’Etat américain Colin Powell est à Damas, où il présente les conditions de l’ultimatum de son administration à la dictature alaouite en place. Les termes dudit ultimatum sont précisément connus des lecteurs de la Ména [lire l’article "Lorsque la moitié du monde tremble"] depuis cinq jours et je n’y reviendrai donc pas dans mon papier d’aujourd’hui.



En marge de cette visite, c’est un autre événement qui a sonné comme un coup de tonnerre dans le ciel désormais désespérément bleu du printemps moyen-oriental. Ne voilà pas que la diplomatie française a diamétralement modifié ses positions classiques au sujet des conditions de l’avenir du Liban. Qui plus est, elle l’a fait d’une manière techniquement très précise, qui ne laisse traîner aucun malentendu sur l’interprétation qu’il convient de donner à sa nouvelle politique.



La seule interrogation qui demeure au sujet de ce revirement – certainement le plus significatif de la politique étrangère française de ces dernières années – consiste dans la discrétion incompréhensible des médias hexagonaux à son égard. Avant d’écrire mon analyse de ce vendredi, j’ai consulté les journaux virtuels de Libération, du Monde, du Figaro et du Nouvel Observateur et je n’y ai trouvé aucune trace de cette réorientation majeure. Cette nouvelle omission m’amenant cette fois à constater, qu’au moins sur cette affaire, quelqu’un a demandé aux médias de se taire.



C’est Dominique de Villepin qui a lancé la bombe. Se plaçant en porte-à-faux de la position traditionnelle de Paris, le ministre a demandé à la Syrie de retirer ses troupes de notre pays, "et d’appliquer la résolution 520 du Conseil de Sécurité".



Moi de rappeler deux choses qui me semblent primordiales aux abonnés de notre agence :



a) Premièrement, la résolution 520 date de septembre 1982, période durant laquelle le Liban était sous domination israélienne. La 520, qui exige le retrait total et immédiat de toutes les forces étrangères stationnées au Liban, était en fait et surtout adressée à Tsahal et c’est pourquoi elle est aussi coupante et précise.

b) Et puis, les amis de la Syrie et des gouvernements libanais à sa solde, lorsqu’ils évoquent la possibilité d’un retrait de l’armée des El-Assad, se contentent de mentionner les accords de Taëf, beaucoup plus avenants et souples pour l’occupant de Damas.



Souples et avenants au point d’amener le général Michel Aoun, dernier dirigeant du Liban indépendant, à pointer son index sur le choix significatif qu’a fait le ministre français : "La résolution 520 est le seul support juridique au retrait des forces syriennes" a-t-il précisé, "ce qui s’est déroulé à Taëf était anticonstitutionnel", ajoutant que "l’accord de Taëf est un document illégitime, fruit d’un diktat, et pas un document international".



Comme pour illustrer le propos du général Aoun, à nous de rappeler que la dernière fois que la France avait demandé l’application de la 520, c’était pour exiger, en 1990, le retrait israélien total du Liban. Depuis, lorsque la France évoquait – par obligation internationale – l’éventualité du retour des soldats syriens chez eux, c’était, tel Jacques Chirac en octobre dernier devant le parlement libanais, en assujettissant leur retrait au processus de paix régional et uniquement "en application des accords de Taëf". Autant dire que derrière cette formule ésotérique se cachait en fait l’accord – d’autres diront le plébiscite – français pour l’occupation syrienne de notre pays.



Selon De Villepin, encore, le repli syrien s’inscrira dans l’optique d’une dynamique visant à une paix globale dans la région, soulignant de plus, "qu’il est nécessaire que le Liban retrouve rapidement sa pleine indépendance et sa complète souveraineté". Pour ne rien laisser en reste d’un discours qu’on aurait pu attribuer à Colin Powell ou même à Donald Rumsfeld, De Villepin de trancher qu’il est également nécessaire "que les forces libanaises se déploient sur la frontière avec Israël !"



Et à propos du Hezbollah, que Jacques Chirac considérait jusqu’à présent comme une "organisation politique qui joue un rôle important dans la vie libanaise" et qu’il refusait de classer, avec les démocraties occidentales, sur la liste des organisations terroristes, le Quai d’Orsay opère également un revirement spectaculaire. Dorénavant et après les déclarations de son ministre des AE, la France distinguera, au sein du Hezbollah, la composante politique des branches armées.



Les dirigeants libanais et syriens ont bien sûr accueilli le retournement de la politique française avec sidération, le nouvel homologue beyrouthin de de Villepin, Jean Obeid, rejetant totalement l’applicabilité de la résolution 520 au retrait syrien. Obeid de rétorquer avec une brutalité de langage dont on n’avait pas l’habitude dans les relations franco-libanaises, que la présence militaire syrienne était régie par les accords de Taëf et que la 520 ne concernait que les Israéliens. D’après le ministre libanais, l’interprétation des accords de Taëf est de plus soumise à l’accord de coopération et de coordination conclu entre le Liban et la Syrie – autant dire entre la Syrie et ses nervis, ce qui était aussi l’avis de la France jusqu’à avant-hier – et que son gouvernement de marionnettes considérait que la présence militaire syrienne était nécessaire, légale et provisoire.



On a donc assisté cette semaine à un alignement presque complet de la politique française au sujet du Liban sur celle de Washington. Ce changement de cap est d’autant plus significatif, qu’il constituait le symbole le plus voyant de "la particularité française au Proche-Orient". D’autre part, l’amitié qui lie le Président français au Premier ministre libanais sous tutelle damascène n’est plus un secret pour personne. Rafik Hariri jouit même, et haut la main, du record envié de "personnalité politique étrangère le plus souvent reçue par Jacques Chirac". Or et en fait, la politique proche orientale de l’Elysée était le fruit longuement mûri des dispositions prises par ce duo hétéroclite.



Nul doute que la réorientation de cette politique – qui porte gravement atteinte au statut de Hariri auprès de ses mentors syriens – ne s’est pas faite de gaîté de cœur. Elle ne répond pas non plus - l’ère des contes de fées est révolue – à une prise de conscience subite de la part du Quai d’Orsay du bien fondé des positions américaines. Ce revirement est donc l’effet d’un "impératif supérieur" imposé au Président Chirac par une pression de Washington, une pression d’un genre "qu’on ne peut pas refuser".



A la Ména, nous croyons connaître l’origine du bras de levier US agissant sur Chirac. Il trouverait son origine dans les découvertes faites par les GIs’ à Bagdad après la chute de Saddam Hussein et surtout, par les confidences concédées par les dignitaires irakiens arrêtés par les Américains, au premier rang desquels on retient m. Tarek Aziz. Parmi ces confidences, il y aurait des éléments qui démontrent que la position anti-interventionniste adoptée par Paris sous l’impulsion de Chirac, avant la seconde guerre du Golfe, n’était absolument pas dictée par des considérations d’ordre moral.



Les Américains en sauraient ainsi assez pour mener Chirac à la démission ou pour obliger son gouvernement, qu’ils détestent cordialement, à participer activement à l’implémentation de leur politique globale. D’une manière ou d’une autre, la situation de m. Chirac ne va pas tarder à devenir intenable et je suppose que les Français seront appelés aux urnes afin d’élire un nouveau président bien avant le terme du quinquennat en cours.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Hajkloufette (Hajkloufette) le vendredi 02 mai 2003 - 10h27:

Citron bonjour ,

Merci pour ton copier coller , je suppose que tu l as republie pour ceux qui n avaient pas compris la premiere fois... En effet cet article etait deja paru le 29 avril 2003 a 4h09 ... cela signifierait il que tu ne lis pas ce qui parait sur les commentaires !!! Quand a la vie des habitants de Djerba pendant les fetes de Pessah !!! excuse moi mais meme a sa deuxieme parution il ne me dit pas et ne rend compte de rien de l etat d esprit des juifs de Jerba , qui sont restes en Tunisie pour sauvegarder les lieux saints de cette ville , et qui me semblent avoir compris que pour vivre en paix ils devaient se fondre dans la societe tunisienne , parler arabe , commercer , et peut etre meme se faire oublier .... Je ne sais pas ... j espere me tromper mais ni a la 1ere ni a la 2eme parution je n ai eu l impression d etre face a une minorite heureuse , libre , et pleinement satisfaite de sa position .

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le vendredi 02 mai 2003 - 09h05:

Bonjour

Je suis a la recherche d'informations sur l'enfance de mon pere.
Il a vecu en Tunisie de 1948 a 1956 , Sfax Gafsa et vedeiff. Mon arriere grand pere vivait et travaillait a Sfax, il etait photographe photos Rodin.
Mon pere se souvient qu'un de ses instituteurs s'appelait Legoff.
En esperant que vous pourrez m'aider.

Merci.

Jennifer COLINET.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le vendredi 02 mai 2003 - 09h02:

Infos ATPJT


Au mois de mai 2003, Sonia Koskas sera :

au restaurant L’Ogre de Barbarie,

13, rue Claude Tillier 75012 Paris.

Réservations : 01 43 70 57 92

(spectacle à 22 heures, repas à 20 heures 15, non dissociable du spectacle)

Mardi 6 et mercredi 7 mai :

« De Salomon à Zoubeida »

Contes juifs de Tunisie

Sonia Koskas nous présente des Contes de son recueil

"Les blanchisseuses et le Prophète Élie"– (Paru chez Syros Jeunesse)

ba



Mardi 13 et mercredi 14 mai :

Chlimou, qui parlait aux oiseaux

Contes juifs de Tunisie … et d’ailleurs

Contes et musique,

avec Maurice Delaistier au violon et à la guitare.

ba

et au Centre Mandapa

6, rue Wurtz, 75013 Paris.

Réservations : 01 45 89 01 60.

Jeudi 15 mai à 20 heures 30

"Entre Dorliss et Mauvais Oeil"

Récits de superstitions Afro-Caraïbes et Judéo-Arabes,

avec la conteuse Suzy Ronel



Contact Sonia Koskas : 01 34 13 89 00 Internet : www.zanzibart.com/soniakoskas

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le vendredi 02 mai 2003 - 07h49:

Citron,

Ce reportage sur les Juifs de Djerba me fait l'effet d'un compte-rendu d'exploration ou de colonisation de la fin du XIXe siecle !

Description du comportement des autochtones : "sont pas agressifs, z'ont le sens du commerce et sont meme prets a vous faire la conversation".
De gentils sauvages quoi !

On aurait aime, en outre, savoir qui publie ce papelard, car c'est l'exemple type du hors-sujet : a part apprendre que Pessah est une fete "monotheiste" et qu'on y mange des "galettes sans levures", on ne nous dit rien sur cette fete, sujet de depart de ce reportage/expedition ethnologique.

Bref, c'est Tintin chez les Djerbiens !

Et pour couronner le tout, c'est surtout le pretexte a une propagande insidieuse en faveur du gouvernement tunisien.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le vendredi 02 mai 2003 - 00h29:

NOUVEAU RESTO TUNE

Ca vient d'ouvrir à coté de chez moi et c'est pas mal du tout...!

"Le Café Vert"
74 rue Botzaris
75019 Paris
T. 01 42 39 86 18
F. 01 42 39 02 76


Pierre Memmi