Archive jusqu'au 13/mai/2003

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2003: Commentaires de Mai 2003: Archive jusqu'au 13/mai/2003
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le mardi 13 mai 2003 - 08h14:

A MR ARMAND ABECASSIS

Je suis plongée dans votre livre " Judas et Jésus, une liaison dangereuse".
J'en suis à Gethsémani, quand Jésus prie Dieu pendant que les 3 apôtres qui l'accompagnaient dorment. Puisqu'il était seul, comment sait-on que Jésus a prié face contre terre en disant " Mon Père, s'il est possible que passe loin de moi cette coupe-ci..." etc... Je sais, c'est Matthieu qui l'a dit,
mais ma question reste entière.

Merci de me répondre.


Après ce livre, je compte lire " En vérité, je vous le dis " lecture juive de l'évangile.

Colette Harbonn

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Wnes (Wnes) le mardi 13 mai 2003 - 00h56:

La Douda (agence de presse alternative )

Mailroom : MAURICE-RUBEN HAYOUN, semble avoir oublié, le cinquième pilier de la foi, il faut citer : La profession de Foi, sans laquelle la foi ne peut se propager.

A certaines époques les rabbins, ont fait également du prosélytisme, en convertissant des populations entières au talmudisme, en Afrique du Nord, dans la Péninsule Ibérique, en Ethiopie, dans le Caucase, et même le Yunnan.

Les Chrétiens furent également des propagateurs de leur foi.

Quant au port du fameux foulard, qui cache les cheveux, ça n'est ni plus ni moins, qu'une ségrégation féminine de plus, quant elles ont atteint l'âge d'être femme.

La Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Wnes (Wnes) le mardi 13 mai 2003 - 00h59:

Yéh Bébert,

D'oú le proverbe Goulettois : "Pleurer c'est un métier", ou encore " Il faut savoir pleurer pour téter",

Ciao Bello,

Berdah

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Wnes (Wnes) le mardi 13 mai 2003 - 01h07:

Yéh Bébert,

Il y a en Algérie un Bled qui s'appelle Ruisseau Des Singes, un Bled à côté duquel vie une tribut de Singes, qui selon les habitants, à force de côtoyer les humains, procèdent au même rites funéraires avec force de pleurs et de cris poussés par des guenons pleureuses, dont le nombre parraît-il est proportionnel, à la notoriété du LEADER défunt.

Ciao Bébert

Berdah

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Roger_Chemouni (Roger_Chemouni) le mardi 13 mai 2003 - 01h51:

LE JUIF SÜSS ET LA PROPAGANDE NAZIE : L’Histoire confisquée
de Claude Singer Editions : Les belles lettres Avril 2003


« Le juif Süss » est un film nazi emblématique, tant le personnage dont il s’inspire eut des regards divergents, tant ce film ignoble fut étudié, discuté et controversé et pour cause. Le personnage du juif a bien existé(1), il inspira moult écrivains et paroliers (2). Déjà là les interprétations quant au rôle de cet illustre conseiller financier et les interprétations sur son influence diffèrent ; tantôt il est présenté comme un criminel, tantôt comme une victime. Une nouvelle approche en 1925 penchera vers la dernière version, son auteur Lion Feuchtwanger (3) verra son livre adapté fidèlement par un anglais (4) en 1934.Malheureusement le cinéma allemand fidèle à sa littérature antisémite, adapta à son tour cette biographie en 1940 en présentant Joseph Süss Oppenheimer comme un arriviste détestable , nuisible donc indésirable et à éliminer. Les nazis justifièrent ainsi leur politique d’extermination du peuple juif et le film eut 20 millions de spectateurs en Europe. Après la guerre, Veit Harlan le réalisateur de cette œuvre délatrice et véritable « incitation au meurtre au nom de la pureté éthique » (5) subit un procès pour crime contre l’humanité en 1949 et ses interprètes subirent la disgrace et le malheur d’avoir participé à cette œuvre honteuse (6).Le film dont on croyait le négatif détruit se retrouva dans des pays arabes (Syrie, Liban, Egypte) dans les années 60, puis en 1983 le film fut édité en vidéo que l’on peut encore retrouvé dans ce pays de nos jous.


(1) Né à Heideberg vers 1698 , mort en 1738
(2) Dont William Hauff en 1827 qui mourut la même année ne verra pas son livre « Le juif Süss » sortir en feuilletons, et Manfred Zimmermann en 1874 et Marcus Lehmann en 1876, Salomon Khon en 1886, Adolph Kohut en 1898 De par ailleurs nous dit Claude Singer fort documenté il exista plus de 110 chansons racontant les faits et gestes de ce financier .
(3) Lui même avait d’abord écrit une pièce sur le dit personnage avant de le recréer s’inspirant des auteurs cités à la note précédente
(4) Film de Lothar Mendès en 1939
(5) Francis Courtade et Pierre Cadars « Histoire du cinéma nazi » eric Losfeld 1972
(6) Werner Krauss fut peu employé par la suite et ses apparitions au théâtre se terminèrent par des émeutes et son fils se suicida .Eugen Klöpfer finit misérablement, Henrich George termina ses jours dans un camp de prisonniers soviétiques de Sachsenhausen , Ferdinand Marianse jeta en voiture contre un arbre et sa femme fut retrouvée noyée

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le lundi 12 mai 2003 - 20h51:

LES MEMOIRES D' UN GOULETTOIS
PAR ALBERT SIMEONI ( Bébert)
L'ENFANT DE LA GOULETTE.


Récit témoignage.


18/6/89


Elles existaient en ce temps là. Elles en avaient fait un fond de commerce, qui loin d'être lucratif, pour boucler leur fin de mois…

Je veux parler des 'Pleureuses'
'El Hjaniyè..'

Des femmes dont on louait les services quand la famille perdait un proche. Elles étaient deux ou trois à se relayer, comme des jumelles, à crier à hurler à se griffer le visage jusqu'au sang. C'était là leur métier qui ne leur était pas destine à la naissance, mais par manque de fortune, obligés de le faire pour nourrir une portée. Elles ont acquis une certaine notoriété dans un domaine connu et qui a fait leur renommée celui des 'HOU HOU HOU' sans chichi.

Vêtues toutes de noir, souvent 'foulardèes' de la même couleur, sans fard ni signe ostentatoire, 'débijoutèes' et en robe ample, les bras entièrement couverts, elles s'asseyaient à proximité du corps étendu à même le carrelage. Pas très loin de la famille éplorée. Elles en rajoutaient souvent sur les qualités du défunt s'abstenant d'évoquer ses défauts ( car voyez-vous, un mort requiert le respect et en aucun cas, on ne doit se rappeler ses cochonneries et escroqueries en tout genre) d'où cette expression judèo-arabe bien connue 'Mèyètwalou sakkaï ken èl miyet = une fois mort, les pieds du défunt s'allongent) accompagnant leurs paroles répètèes à l'envie à coups de larmes à l'infini. Du moins tant que le mort était encore sur place.

S'il foutait le camp, tout s'arrête et on fait 'Bar Yo Hai…mais bon à ce jour, sauf chez Arafat, on n'a pas vu un juif mort prendre la poudre d'escampette suivi par une meute d'amis. NDLR)

Leur travail consistait donc à gémir, à hurler, ( I nouhou) à se frapper le visage, à se griffer et à balancer leur tête en synchronisation, à droite à gauche avec de très grands trémolos dans la voix, et une ondé de larmes qu'elles essuyaient tout en se mouchant, et à taper sur leurs genoux.

Il y avait de quoi frémir en les entendant évoquer le défunt ce qui entraînait encore plus de pleurs et de lamentations de la famille qui suivait.

L'apogée de 'leur douleur' s'extériorisait avec plus de force lors de la levée du corps, au point de voir certaines d'entres-elles, travail oblige, s'évanouir quand les croque-morts s'emparaient du cercueil, qu'ils allaient placer dans le catafalque tout en noir tiré par quatre chevaux noirs. Le préposé de la communauté pouvait donc par la suite donnait l'ordre du départ, suivi par tous les amis du décédé qui suivaient à pied le cortège funèbre pendant une quinzaine de minutes.

Elles étaient payées à l'effort fournit ; c'est à dire suivant l'intensité de leurs cris et hurlements et 'sang versé'. Leur nom en judèo….? 'Elli yahjnou'= Celles qui s'endeuillent' ou 'El Hjaniyè.

Dire de quelqu'un 'Yahjèn' c'est qu'il se lamente.

Dialogue……De circonstance.

L'une….'HOUUUUUUUUUU HOUUUUUUUUUU HOUUUUU HOUU….Allaish yè Houani…Allaish….Mchit ââlinè Hou…Hou…..!'

L'autre…'HouUUUUUUUUUUU….KhèlitnèEEEEEEEEE….OuEHDNEEEE…HOUUUUUU HOUUUUUU
UUUU….Allaish yè Houani…Allaish….Mchit ou khèlitnè ouUUUU…OUUUU…HEDNEEEEEE…..!'

La 3 ième….'YeHOUUUUUUU…ANIiiiiiIIIIIIIIiiii…Yè jiJJJJJJJJJJiiiiii
Yè YoJJJJJiiiiiii….KiffèCHHHHHHHchhhhh……Chéy….MèchètFELdénièhédIIIIIIIIIIIIiiiii
IIIIIIIII…..Allaish….Allaish…..MchittèlNEEEEEE….AHHHHHH….HOU…
HOUUU..HOU…..!

Arrive le paiement quelques jours plus tard..

'Ehdè bark tââtini….?
(' C'est tout ce que tu me donnes…?')

'Allaish ouhè kam bél bkè mtââk…!'
('Pourquoi il a ressuscité avec tes pleurs..?'=

'Mou narfouhouk enti kornita….! Hattè rahma ââla bouk…lè…! Ouken tââtini dinar zeyed tmout…?'
(Mais on te connaît toi, tu es un pingre, pas même une grâce pour ton père, cela te tueras si tu m'ajoutes un dinar ( 10 francs)…?'=

'Allaish thab en ziddè….! Hochèk kèn em bèhbèh..!
( 'Pourquoi veux- tu que je te rajoute, ta voix était enrouée…!')

'Chow mè nhabch nââmèl zgoutiyè, mèllè marra jey ouken tmout mè jikch…!'
(' Regardes, je ne veux pas faire de scandale, mais la prochaine fois quand tu mourras, je ne viendrai pas…!')

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le lundi 12 mai 2003 - 20h33:

Ceux ne sont pas de vieux leaders qui en seront capables, Mexico, souvent par fièrtè ou par appat du gain, ils s'accrochent comme des arapets à un pouvoir qu'ils ont usè jusqu'à jusqu'à la moelle. Et quand on leur montre la porte de sortie
ils hurlent à la traitrise...C'est ça la démocratie chez ces gens là. La force est le seul remède pour les renverser.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mexico (Mexico) le lundi 12 mai 2003 - 18h49:

Les vrais leaders sont ceux qui savent d'abord parfaitement se dominer.

Yael

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Claudia (Claudia) le lundi 12 mai 2003 - 18h05:

Est-il permis de défendre l’Etat Juif ?
Par François ZIMERAY – Député Européen -
- Article paru dans « LE FIGARO » du 10 mai 2003 -

La nomination d'Abou Mazen au poste de Premier ministre de Yasser Arafat offre à la paix au Proche Orient une chance nouvelle à saisir absolument. Elle éclaire autrement la réalité des courants qui traversent la vie politique palestinienne en apportant la démonstration que le regard de nombreux palestiniens portent sur le terrorisme, entretenu depuis si longtemps par quelques leaders corrompus qui leur servent d'autorité, peut être au moins aussi lucide que celui des les soutiens d'Israël les plus épris de paix et de réconciliation.
Si la nomination du nouveau premier ministre a fait l'objet de tractations si difficiles avec Arafat, c'est bien que les obstacles à la paix ne sont pas exclusivement israéliens et qu'imputer les raisons du conflit qui ensanglante la région à la seule politique conduite par Sharon relève de la stigmatisation, de même qu'il relève de la manipulation de réduire tous ceux qui condamnent avec force le terrorisme palestinien au carré des soutiens inconditionnels de cette politique.
Parmi les procureurs d'Israël, qui prétendent forger la pensée de la gauche et des socialistes français sur la question du Proche-Orient, Pascal Boniface offre dans Est-il permis de critiquer Israël? (1), la démonstration la plus parfaite des perversions intellectuelles et politiques auxquelles les postures les plus partiales et les moins nuancées conduisent à coup sûr.
Comme socialiste français, comme parlementaire européen, comme juif attaché viscéralement à la pérennité d'Israël mais aussi à la reconnaissance d'un Etat palestinien, je ne peux que trouver haïssable un ouvrage qui entretient la haine en tentant de prouver que la violence serait systématiquement et presque par essence israélienne, alors que la souffrance ne serait que palestinienne, transformant par la-même le terrorisme en avatar de cette souffrance, au point de le légitimer par un prétendu désespoir.
La question de savoir si l'on peut critiquer Israël n'a d'intérêt que pour autant qu'on commence par reconnaître qu'Israël est d'abord effectivement critiqué à Paris, à Durban ou à Tel Aviv. Car Israël est d'abord critiqué par lui-même, c'est d'une démocratie dont on parle, une démocratie dont les gouvernements sont démocratiquement élus au terme de débats qui ont la violence des confrontations les moins complaisantes, une démocratie dont certains leaders historiques on payé de leur vie le choix qu'ils avaient su faire de la paix.
Israël est aussi critiqué dans le monde, et pour des raisons qui ne tiennent pas seulement à sa politique, qui renvoient simplement à la légitimité de son existence. Y'en-a-t-il d'autres dans ce cas ? Enfin, Israël est critiqué par certains intellectuels et médias occidentaux, qui, consciemment ou non, voient dans leur posture systématiquement pro arabe, le moyen de solder à bon compte les dettes de leur passé colonial en réduisant la question du Proche-Orient à l'occupation des territoires par Israël. Ceux-là mêmes qui reprochent aux juifs de ne pas avoir su dépasser la Shoah, sont ceux qui témoignent d'une incapacité à dépasser la relation qu'ils entretiennent à leur propre histoire coloniale. Et lorsque Pascal Boniface dans une note interne aux dirigeants socialistes préconise qu'on arbitre en faveur du vote beur, au détriment du vote juif, pour des raisons qui empruntent davantage à la prégnance de la démographie qu'à celle de la morale, il apporte une démonstration supplémentaire de cette névrose très française, qui est celle du colonisateur coupable, névrose pour laquelle le soutien aveugle et inconditionnel à la cause palestinienne agit comme une thérapie.
Pour Pascal Boniface, comme pour d'autres dont il exprime la pensée dans l'outrance, la question n'est donc pas de savoir si l'on peut critiquer Israël, puisque tout dans les faits apporte témoignage qu'Israël est volontiers accusé, mais elle est de savoir si l'on peut critiquer davantage Israël, en faisant reposer sur lui tous les péchés qu'en langage populaire on lui prête aisément. Et si dans la démonstration l'idée de sa supériorité militaire, institutionnelle - et pourquoi pas démocratique - pouvait le faire percevoir aux yeux du monde comme plus arrogant, alors sa défense face au terrorisme qui frappe aveuglément ses enfants pourrait aussi se révéler condamnable. C'est par cet enchaînement des choses que le terrorisme palestinien tend à devenir légitime.

Dès lors, je comprends pourquoi la condamnation de l'incitation à la haine des juifs dans les manuels scolaires palestiniens, outils d'une pédagogie financée par l'Union Européenne, justifie aux yeux de Pascal Boniface mon excommunication de la gauche et du parti socialiste. C'est que ce combat contre la haine et pour la paix entre les Palestiniens et Israël, interdit un procès instruit seulement à charge. Il ne faut pas unilatéraliser la critique afin de ne pas alimenter les haines unilatérales.
De ce point de vue, c'est une étrange perversion de l'esprit que de trouver hautement condamnable la dénonciation d'un enseignement dispensé en forme d'incitation à la haine, et d'ériger cette condamnation en faute morale justifiant ainsi un procès en excommunication digne des méthodes les plus pernicieuses des tribunaux les plus expéditifs, puis d'inférer de cette position qu'elle constitue un soutien inconditionnel à « la politique de Sharon ».
A ceux qui pensent comme Pascal Boniface, à ceux qui trouveront dans son ouvrage de quoi alimenter leur pensée, il faut rappeler que le courage de Rabin ou de Sadate ne tolérait aucune complaisance à l'égard du terrorisme de la désespérance, car la guerre se poursuit aussi longtemps qu'il est des intellectuels pour porter des haines légitimes.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Hajkloufette (Hajkloufette) le lundi 12 mai 2003 - 10h02:

Les universites palestiniennes , remontent le moral des troupes , et introduisent un nouveau site d etudes et de recherches
Apres plus de 2 ans d intifada , la lassitude semblait gagner les etudiants affilies au hamas , alors l universite el nadjar a decide de materialiser le paradis promis aux chahids ( futurs bombes humaines )
Un amphitheatre de l universite a decide que les promesses ne suffisaient plus , ils ont donc monte un modele du paradis , un enorme jardin peuple d oiseaux , de fontaines ou nagent des poissons rouges , le sol est jonche de sable fin et le tout est fleuri , une carte postale exotique .... aux murs de cette salle sont accroches les portraits des gagnants a ce concours , les visages souriants des martyres et des versets du coran ...
Mais ne manquent ils pas un aspect important de ce lieu divin ???? Ah oui les vierges !!! le responsable de ce projet aurait repondu , nous n avons pas materialise les 72 vierges car nous ne savons pas a quoi elles ressemblent .... et puis nous ne voulons pas que nos detracteurs (si il y en a ) croient que nous mourrons pour des femmes , nous mourrons pour Allah !!!
par contre le one way ticket vers ce lieu idyllique est bien explique , tu veux donc tu peux !!! et si tu veux tu peux meme essayer !!! ( car le jour J tu n auras droit qu a un seul essai , pas de session de rattrappage) tu peux donc acceder a une des tombes exposees apres un labyrinthe obscur . Un etudiant aurait declare a la sortie c est une experience unique , j ai maintenant compris le bonheur et l extase de ceux qui se font exploser au milieu de civils , j ai vu leurs photos , je les ai vu sourire et ils m ont parle , ils n ont pas gache leur vie , ils sont parvenus a la victoire et ils ont gagne une place au paradis ...
aricle lu sur un magasine et la traduction est libre
je me demande vraiment ou vont les budgets donnes aux universites palestiniennes ??? et je me souviens surtout que ce sont les universites israeliennes qui ont ete boycottees !!! mais peut etre que je me trompe ???

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le lundi 12 mai 2003 - 08h18:

Voile et kippa, même combat ?

PAR MAURICE-RUBEN HAYOUN *

L'Histoire, disait Hegel, est un gigantesque réel en devenir : rien n'est immuable ici bas et la société française, qui fut durant tant de siècles presque monochrome religieusement (écrasante majorité de catholiques, une poignée de protestants et quelques juifs), n'échappe pas à ce postulat. Elle se trouve désormais confrontée à une réalité religieuse nouvelle : l'islam, la seconde religion en France, issue à la fois de l'immigration et de conversions indigènes, diffère de l'héritage judéo-chrétien qui gît au fondement même de notre socio-culture.

Alors que les deux autres grandes religions se sont orientées assez vite, avec des fortunes diverses, vers une séparation plus ou moins affirmée du politique et du religieux (1), l'islam ne renonce pas aisément à un statut étatique qu'il a hérité de ses origines ni à son rattachement à l'oumma, la grande communauté musulmane qui transcende les nationalités et les frontières.

Le fait religieux musulman qui mène à la profession de foi islamique s'articule autour de quatre pratiques fonda mentales : les cinq dévotions quotidiennes, le jeûne (le mois de ramadan), l'aumône et enfin le pèlerinage à La Mecque lorsqu'on en a les moyens. Mais si telles sont les pratiques incontournables qui font qu'un musulman vit en conformité avec les prescriptions religieuses supérieures, que vient faire ici le hidjab, le voile ou foulard islamique ? Il semble que les révélations divines faites au prophète aient, dans deux ou trois réminiscences coraniques, porté sur ce point précis ou que les maîtres de la tradition y aient suppléé au fur et à mesure que les problèmes se posaient à eux.

Nous apprenons ainsi qu'à l'époque anté-islamique (Djahiliya), les femmes rejetaient leur chevelure sur leur nuque, découvrant ainsi leurs cheveux et dénudant leur cou. Pour ne pas éveiller la concupiscence des hommes, les femmes reçurent, dès l'âge de la puberté, des prescriptions vestimentaires recommandant des habits non moulants et le port d'un foulard ou d'un voile dissimulant le cou et les cheveux. L'idée étant que la chaste épouse doit réserver à son mari la découverte de ces deux marques de sa féminité.

Quelques remarques s'imposent : alors qu'elle est loin de jouer un rôle de premier plan dans la religion, la femme se voit soudain placée au coeur même d'un débat apparemment existentiel dont dépendrait tout le reste... La seconde remarque est que la femme est considérée a priori comme un objet de désir que l'on doit protéger contre l'extérieur mais aussi contre elle-même. Cette situation ne correspond pas à la définition admise de l'autonomie du sujet moral qui se donnerait une loi...

L'islam a-t-il innové dans ce domaine ? Rien n'est moins sûr. Déjà, le judaïsme talmudique (Berachot 24a) statuait gravement que les cheveux non dissimulés d'une femme constituent une nudité, tout comme sa voix : si une femme chante alors que vous récitez vos prières dans une pièce voisine, il y a un problème : sa voix suave pourrait vous distraire de vos méditations sacrées et vous attirer vers d'autres pensées... Ce sont de telles spéculations qui exclurent progressivement les femmes de la proximité des hommes durant le culte pour les conduire dans un autre espace – situé dans le même lieu – mais dérobé aux regards. Enfin, seules les femmes juives très pratiquantes (ou orthodoxes, si ce terme a encore un sens) déambulent chez elles, sur leurs lieux de travail et dans les rues, tête couverte.

Fallait-il que le voile islamique, dont on vient de survoler les origines, devînt le symbole d'une appartenance religieuse ou le résultat visible, voire ostentatoire, d'une quête identitaire ? Est-il impératif que des jeunes filles se présentent aujourd'hui voilées dans les lycées et collèges et refusent aussi de participer à certains cours, par exemple d'éducation physique ou de sciences naturelles ? Sans s'immiscer dans des pratiques religieuses différentes, on peut rappeler qu'une pratique musulmane modérée recommande d'ôter son foulard à l'entrée de tels lieux et de le remettre une fois qu'on les quitte. Un tel comportement ne saurait être blâmable ni contraire à la loi religieuse.

Peut-on établir non point une comparaison mais un simple parallélisme entre le port de la kippa et celui du foulard islamique ? Le seul point commun est l'expression d'une appartenance religieuse, mais non point sa signification ; il n'existe pas d'autre lien entre la kippa et le hidjab ! Jamais aucun rabbin sérieux n'a classé le port de la kippa parmi les pratiques fondamentales du judaïsme. Même les gardiens de l'orthodoxie admettent que la généralisation du port de la kippa est une marque de dévotion supplémentaire, la preuve que l'homme religieux juif doit, à tout moment, être prêt à prononcer le nom du Seigneur pour rendre grâce de ses bienfaits. La différence fondamentale est que le porteur de kippa est un homme (dès l'âge de 13 ans, début de la majorité religieuse) et qu'il ne cache rien. En se couvrant la tête, chez lui, hors de chez lui et dans les lieux de culte, il reconnaît l'existence d'une autorité divine à laquelle il se soumet. En définitive, ni la kippa ni le foulard islamique ne constituent une partie intégrante de l'essence de l'une de ces deux religions où ils n'eurent qu'un droit de cité tardif.

Ainsi, pour quelles raisons précises s'est-on focalisé sur la femme alors que c'est l'homme qui occupe une place centrale dans la religion ? Contrairement à la kippa, la question du voile islamique cache en réalité des craintes légitimes : «en prenant place à la table de la République», nos compatriotes d'origine musulmane ne veulent peut-être pas adopter notre mode de vie ni souscrire aux valeurs (ou à l'absence de valeurs) qui caractérisent nos sociétés et qui, à terme, pourraient conduire à une dépersonnalisation, voire à une disparition de certaines traditions religieuses...

La mise en avant du foulard islamique promu au rang de valeur religieuse indiscutable est peut-être la réponse à ce que les musulmans perçoivent comme la face cachée de l'offre d'intégration qu'on leur fait : ce serait un peu une proposition à la Janus avec une face rayonnante, rassurante, et une face grimaçante, franchement inquiétante. La femme étant considérée comme le maillon faible de la chaîne, celui sur lequel on pourrait agir pour assimiler totalement en quelques générations tout ce qui résiste encore à la socio-culture française.

Nous sommes donc confrontés à une difficulté réelle que l'empilement des lois ne pourra pas résoudre de façon satisfaisante. Renvoyons à un passage du professeur Eric Garaud : «(...) C'est en restant neutre face au phénomène religieux que l'ordre juridique peut assurer à l'ensemble des sujets la liberté d'organiser leur vie suivant des rites précis : dès lors, si les parties n'ont pas inséré une sorte de clause de conscience... la laïcité de l'opération contractuelle doit se présumer» (2).

Il faut expliquer à ceux et à celles qui découvrent leurs religions respectives que celles-ci se grandissent chaque fois qu'elles édictent des prescriptions portant le sceau d'une humanité sans exception.

* Philosophe, écrivain. (1) Dans la Bible hébraïque, distinction nette entre le roi et le prophète, et dans la chrétienté, la fameuse opposition entre le sacerdoce et l'empire, lointain écho du fameux «mon royaume n'est pas de ce monde...». (2) Revue juridique. «Personnes & famille» n° 4, avril 2003, p. 10).

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le lundi 12 mai 2003 - 07h29:

Nous comptons sur votre présence:
Tous les vendredis à Montréal, venez manifester votre soutien à Israël, le B'nai Brith organise un rassemblement pro Israel de 12 à 13h

ANGLE RUE PEEL ET BOUL. RENÉ LÉVESQUE, ANGLE NORD/EST, EN BAS DU CONSULAT ISRAÉLIEN

Amenez vos drapeaux, Bring you flags
Voir les Photos: http://ca.photos.yahoo.com/edmondsilber
http://ca.photos.yahoo.com/bc/edmondsilber/lst?.dir=/&.src=ph&.view=1

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le lundi 12 mai 2003 - 07h08:

Pour Dalia Nataf :

Nataf :
Nom patronymique probablement d'origine hebraique, parfum, resine odoriferante qui entrait dans la composition de l'encens que l'on faisait bruler au Temple de Jerusalem. Au figure, l'homme qui sent bon, l'homme de bien. Le meme patronyme est porte par les Musulmans comme prenom feminin avec un sens different : perle fine. Le nom est atteste des le XIVe siecle en Espagne sous la forme Abenataf. Une des plus illustre familles de Tunis qui donna a la communaute des caids pendant plus de 10 generations successives et de grands chefs spirituels. Au XXe siecle, nom moyennement repandu, porte surtout en Tunisie (Tunis, Le Kef, Sfax) mais egalement et par immigration au Maroc, a Casablanca et en Algerie.

Extrait de l'ouvrage "Une Histoire de Famille" de Joseph Toledano, ed. Ramtol (Jerusalem).

P.S. : Mon grand-oncle etait un Nataf natif (!) de Sousse, Albert Nataf z"l : dignitaire et distingue (il etait grand avec une moustache a la "Dali" qui en faisait craquer plus d'une) homme d'affaires et proprietaire terrien, c'etait un tres grand joueur de cartes devant l'Eternel; ce qui le rendait parfois assez nerveux et faisait trembler d'effroi toute la famille, lorsqu'il perdait et rentrait depouille au petit matin particulierement sur les nerfs ...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Jpmelloul (Jpmelloul) le dimanche 11 mai 2003 - 21h47:

Bonjour,

NATAF vient de l'hébreu "aromate", "résine odoriférante" d'après l'ouvrage très bien documenté de Paul SEBAG "Les noms des Juifs de Tunisie"