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Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2003: Commentaires de Mai 2003: Archive jusqu'au 15/mai/2003
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le jeudi 15 mai 2003 - 17h00:

Envoye par une amie et ca merite d'etre lu!!


Les choix de la diplomatie française

par Françoise Thom *


Un article remarquable, incontournable, d'une lucidité impitoyable.]



Une version tronquée de ce texte est parue dans Le Figaro du 6 mai

2003, sous le titre : "La capitulation préventive"

http://www.lefigaro.fr/opinion/20030506.FIG0135.html

La France est devenue le pays du consensus à outrance. Dans aucun domaine ce consensus n'est aussi visible que dans celui de la politique étrangère. Et pourtant, dans aucun domaine les choix des dirigeants français ne devraient être davantage soumis à un examen

critique et à un débat, étant donné leurs implications et leurs conséquences probables sur l'évolution du pays et celle de l'Europe. Malheureusement, ce débat n'est guère possible, car les Français sont quotidiennement soumis au tir continu d'une presse bétonnée par le gaullo-gauchisme. Ils sentent instinctivement les dangers auxquels les exposent les orientations imprimées à la diplomatie française par le duo Chirac-Villepin. Ils sont mal à l'aise devant les bouleversements récents de l'ordre international et l'évolution intérieure de la France, mais leurs élus, intimidés par la pensée unique distillée à longueur d'émissions et d'articles, ne se font que rarement l'écho de l'inquiétude sourde

éprouvée par la France d'en bas.



Dans ce qui a été fait, rien n'est réparable. Mais ce n'est pas une raison pour persévérer dans la fuite en avant. La page de la crise irakienne se tourne. Le moment est venu de faire une pause et de dresser le bilan de notre action récente.



Pour juger une politique étrangère, il faut se poser deux questions.



La première est de savoir si cette politique favorise la réalisation des objectifs qu'elle s'est fixés. La seconde consiste à se demander si ces objectifs correspondent à l'intérêt réel du pays.



L'objectif prioritaire de la diplomatie française est le containment inconditionnel des Etats-Unis



Quoi que ceux-ci entreprennent, la France juge indispensable de leur mettre des bâtons dans les roues. Nos néo-gaullistes estiment que la France retrouvera un rang digne d'elle sur la scène internationale si elle prend la tête de l'opposition à l'"hyperpuissance" américaine. La France chiraquienne est européenne parce qu'elle conçoit l'Europe

comme un pôle rival des Etats-Unis, et elle se voit sans peine en position hégémonique dans cette Europe anti-américaine.



La France chiraquienne défend l'ONU, autrefois traité de "machin" par le général de Gaulle, parce que son siège au Conseil de Sécurité lui semble un instrument privilégié dans ce containment des Etats-Unis, tout en lui conférant un poids dans la communauté internationale, auquel ni ses succès économiques, ni son rayonnement culturel ne l'autorisent plus aujourd'hui à prétendre.



Ainsi donc, les buts que s'est assignés la politique étrangère chiraquienne sont la lutte contre l'unilatéralisme américain, la transformation de la PESC de déclaration d'intention en réalité institutionnelle, l'élévation de la France au rang de puissance écoutée sur la scène mondiale.



Or, sur tous ces objectifs, la France a obtenu des résultats opposés à ceux qu'elle poursuivait.

L'obstruction française aux Nations-Unies, la tournée faite dans quatorze capitales par le ministre des Affaires Etrangères français pour bloquer le recours à la force contre Saddam, s'ajoutant à des camouflets plus anciens, comme l'attribution de la présidence de la commission des Droits de l'homme à la Libye, ont encore accentué le penchant, déjà prononcé, de l'administration américaine pour l'unilatéralisme. Plus que jamais, les Etats-Unis se désintéressent de l'ONU. Or, l'expérience passée montre que, sans la puissance américaine, l'ONU n'a qu'une existence formelle. L'attitude française a donc sabordé les Nations-Unies, dont Paris prétendait réaffirmer le rôle.



De même, les persévérants efforts français pour saboter l'OTAN semblent avoir porté leurs fruits après le refus franco-allemand d'une assistance militaire de l'alliance à la Turquie. Là encore, le comportement français n'a fait qu'accentuer la pente déjà prononcée de l'administration Bush vers l'unilatéralisme.



Voyons maintenant les fruits de la diplomatie chiraquienne en Europe.



A lire le compte-rendu des nombreux débats qui agitent la convention européenne, on a l'impression que l'unité des Européens ne se fait que sur un point : la nécessité de contenir les ambitions de la France.



Paris s'est bercé de l'illusion de la résurrection du couple franco-allemand. Il suffit de lire la presse allemande pour se rendre compte qu'outre-Rhin, on nous en veut beaucoup d'avoir exploité un moment difficile pour l'Allemagne, l'isolement dans lequel Berlin

s'est trouvé après une campagne électorale faisant appel à l'anti-américanisme. L'Allemagne a pris peur devant les outrances françaises "Personne ne sait au juste ce qui pousse Chirac à s'opposer à ce point aux Etats-Unis. Cela ne peut que nous inquiéter. C'est une situation effrayante", a récemment déclaré Michael Glos, un représentant de la CSU [Pour l'attitude allemande voir l'article de Thibaut de Champris dans Le Figaro du 28 mars 2003].



La France s'ingénie à persuader Washington qu'elle ne partage pas la vision française d'une Europe opposée aux Etats-Unis. Lorsque la CDU reviendra au pouvoir, la France paiera la note des concessions arrachées à l'automne dernier. La renaissance du couple franco-allemand a également suscité de vives réticences dans les pays d'Europe centrale et orientale, candidats à l'élargissement, qui depuis le sommet de Nice, comptaient sur l'Allemagne pour contrebalancer les tendances hégémoniques de Paris : appréhensions

encore aggravées par les grossières diatribes du président français, laissant entendre que l'admission à l'UE devait être payée par une totale soumission à la vision française d'une Europe anti-américaine.



Cet axe Paris-Berlin se complétant d'une entente avec Moscou, on comprend pourquoi les pays de l'ex-bloc communiste se demandent s'il vaut vraiment la peine d'entrer dans une Europe où tous les slogans de l'ère soviétique, lutte pour la paix, lutte contre le sionisme, lutte anti-impérialiste, acquis sociaux, sont revenus en force.



La brouille avec Londres compromet le deuxième projet qui tient à coeur aux dirigeants français, la construction d'une armée européenne. Sans collaboration franco-anglaise il ne peut y avoir d'armée européenne digne de ce nom. Là encore, l'orientation anti-atlantiste prise par Paris a non seulement étouffé dans l'oeuf la tentative de mettre sur pied une défense européenne, mais elle a considérablement affaibli Tony Blair, le plus pro-européen des dirigeants britanniques. Rien ne sert mieux la cause des europhobes d'outre-Manche que la fracassante diplomatie française.



En un mot, où qu'elle se soit tournée, la France a obtenu l'inverse de ce qu'elle recherchait. Elle voulait une Europe unie antiaméricaine, elle a réussi à diviser le continent plus gravement qu'il ne l'a jamais été.



Elle ambitionnait d'être le chef de cette Europe, elle se trouve isolée aujourd'hui face à une coalition organisée d'Etats européens, elle est en froid avec l'Angleterre et brouillée avec ses soeurs latines, avec l'appui douteux d'une Allemagne réticente et celui d'une Russie plus encline au double jeu que jamais.

Elle s'est attiré l'inimitié dangereuse de l'Amérique, sans avoir assuré ses arrières.



Du point de vue même des objectifs qu'elle prétendait atteindre, la diplomatie chiraquienne est un accablant fiasco.



Reste maintenant à aborder le point fondamental, à savoir: dans quelle mesure les orientations de la diplomatie française correspondent aux intérêts réels de notre pays.



En politique étrangère, la France a, en quelque sorte, chaussé les bottes de la défunte Union Soviétique :

même politique d'obstruction à l'ONU,

même démagogie tiers-mondiste,

même alignement sur le monde arabe,

même ambition de prendre la tête d'une coalition d'Etats "anti-impérialistes" dirigée contre Washington.



La France a repris le vieux dessein eurasien de Primakov, consistant à créer un axe Paris-Berlin-Moscou-Pékin contre les Anglo-saxons, dessein auquel la Russie de Poutine a cessé de croire, mais qu'elle encourage à Paris car elle y voit un moyen d'améliorer ses positions dans ses négociations avec Washington.



L'obsession anti-américaine fait que la France n'est guère regardante quant à la nature des régimes auxquels elle accorde son appui au nom de la multipolarité. Irak, Algérie, Zimbabwe, Soudan : en un mot, la France semble s'entendre mieux avec les Etats-voyous et les Etats ratés qu'avec les Etats dont elle partage la civilisation. Elle prétend

défendre le droit international en s'appuyant sur des Etats qui ignorent tout du droit.



L'analogie avec l'Union Soviétique va plus loin qu'il n'y paraît. En effet, la diplomatie française est moins inspirée par une Realpolitik cynique (d'où les échecs évoqués plus haut) que par une vision idéologique des choses. Son antiaméricanisme est la projection sur la scène internationale de son jacobinisme interne. La malsaine communion française dans l'anti-américanisme révèle le début de dérive totalitaire de notre pays, déjà perceptible au moment du deuxième tour des élections : Bush a remplacé Le Pen dans la fonction d'ennemi du peuple. L'"antibushisme" peut se comparer à l'"antifascisme" des années Trente et Quarante: il camoufle un consensus obligatoire de type communiste. Les dirigeants français, comme ceux de l'URSS brejnévienne, compensent par un ruineux activisme extérieur leur incapacité à lancer des réformes indispensables à l'intérieur, réformes impossibles car elles remettraient en cause les dogmes socialistes qui fondent l'étatisme français. Dans les deux cas, l'activisme extérieur accélère et accuse la crise interne. On a vu ce qu'il est advenu de l'URSS.



En France, les indices d'une déliquescence de l'Etat se multiplient depuis deux ans, et l'affaire irakienne a servi de révélateur.

Les dirigeants français ont cherché à justifier leur position sur la question irakienne en faisant valoir que la France refusait le "choc des civilisations" et favorisait, par conséquent, l'intégration des musulmans français.



Certes, le président Chirac a été acclamé dans les banlieues. Mais l'antiaméricanisme officiel a favorisé la jonction explosive entre une mouvance trotskiste virulente, une mouvance islamiste, une mouvance anti-mondialiste et une mouvance tiers-mondiste. Ce cocktail vénéneux abreuve non seulement les jeunes des banlieues mais les lycéens et les

étudiants, expédiés dans les manifestations pour la paix par leurs enseignants gauchistes, au nom de "l'engagement". Dans ce sens, les orientations de la diplomatie française ne font que refléter la tiers-mondisation galopante de la France, à commencer par la

tiers-mondisation des esprits. Le président Chirac défie Bush, mais capitule devant les banlieues.



De manière révélatrice, Dominique de Villepin a déclaré devant le parlement que la mission française était de mettre en échec "le libéralisme anglo-saxon". Comme la plupart de leurs interlocuteurs arabes, les dirigeants français estiment plus urgent de se dresser contre les Etats-Unis, même quand ils ont raison, que de mettre en chantier les réformes qui permettraient de sauver leur Etat de la faillite.

Le plus grave dans tout ceci est que la passion anti-américaine a anesthésié les Français sur les conséquences de cette rupture délibérée avec le camp occidental.



Conséquences déjà perceptibles dans les débordements des manifestations pour la paix, dans le fait que l'Etat français est de moins en moins capable d'assurer la sécurité des biens et des personnes, à commencer par celle de nos concitoyens juifs. La représentation, dans les médias, des premiers jours de la guerre en Irak, avec sa propagande souvent

Ouvertement pro-Saddam, a été proprement irresponsable, au point d'alarmer les responsables du ministère de l'Intérieur : selon l'un d'entre eux, "la médiatisation des cafouillages de la coalition en Irak nourrit, dans certains quartiers, une forme d'arrogance dont les policiers, sur le terrain, sont désormais les témoins... Il suffirait d'une étincelle pour que l'anti-américanisme dans les banlieues alimente des formes de

violence incontrôlées" [Le Figaro du 3 avril 2003].



Les observateurs étrangers s'interrogent sur les causes de la folie française.



Au moment où la fragilité de l'Etat français devient perceptible pour tous, en l'absence de toute défense européenne crédible, est-il vraiment prudent de rompre avec notre allié américain, au point que celui-ci nous considère maintenant comme un ennemi ? Même la Russie a compris qu'elle avait intérêt à ne pas se brouiller avec l'Amérique, justement à cause de ses faiblesses internes. Elle reste antiaméricaine, au fond, mais elle adopte un profil bas, ravie de voir la France attirer sur elle les foudres de Washington - et cette tactique est payante : les médias américains, qui n'ont pas de mots trop durs pour condamner la France, trouvent mille excuses à Poutine.



La première explication du comportement de nos dirigeants est l'irresponsabilité - ils croient qu'ils n'auront de comptes à rendre à personne. Cette irresponsabilité est poussée si loin qu'ils semblent s'étonner des conséquences de leurs actes : ainsi, ils ne

s'attendaient pas à la flambée de francophobie aux Etats-Unis, étant persuadés qu'ils pouvaient multiplier les provocations contre Washington sans risquer de rétorsions.

L'habitude de l'impunité en politique intérieure a fini par engendrer une politique étrangère désastreuse, exactement comme pour la défunte URSS. Dans le cas français, il faut ajouter la futilité et la vanité, facteurs permanents de notre diplomatie.



La deuxième explication de la politique chiraquienne tient à l'inquiétude de la classe politique devant l'échec de plus en plus patent de l'"intégration républicaine". Au lieu de faire face au péril, on se réfugie dans la dénégation.

On déclare que la France ne croit pas au "choc des civilisations", comme s'il suffisait de refuser le mot pour effacer la chose. Pour plus de sécurité on abolit jusqu'au concept de civilisation. C'est pourquoi on cherche à refouler à tout prix que la France partage la

même civilisation que les Etats-Unis, en cultivant, à grande fanfare, nos relations avec la francophonie. C'est pourquoi aussi la droite française mène une politique de gauche, s'imaginant que le consensus obligatoire la mettra à l'abri du débordement des zones de non-droit.

L'antiaméricanisme joue un rôle central dans ce dispositif.



Notre politique étrangère exprime donc une sorte de capitulation préventive. La France prend l'initiative de rompre avec le camp occidental dans l'espoir d'éviter une épreuve de force avec sa jeunesse ensauvagée et fanatisée, après avoir failli au devoir de la civiliser. Cette couardise profonde est dissimulée derrière le panache brandi du petit pays qui s'oppose au grand. Le mythe d'Astérix camoufle une réalité nettement plus sordide. L'anti-américanisme rend possible cette imposture, et la continuation d'une politique qui risque de rendre notre mal sans remède, et d'y faire sombrer toute l'Europe.



* Françoise Thom *

© Françoise Thom et upjf.org

* Françoise Thom est professeur d'Histoire contemporaine à la Sorbonne, après avoir été chargée de recherches à l'Institut de Polémologie. Elle a commencé sa carrière comme professeur de Russe dans l'enseignement secondaire. Agrégée de Russe, elle a passé 4 ans en URSS, dont un à l'université et trois aux éditions MIR. Elle lit régulièrement la presse soviétique et se rend fréquemment en Russie. Elle est certainement le meilleur soviétologue de France et l'un des meilleurs du monde. En France, elle est la seule a avoir correctement jugé Gorbatchev au moment où il a pris le pouvoir, comme en témoigne la première édition de son livre Le moment Gorbatchev, paru en 1989. Françoise Thom a publié quatre livres dévastateurs, qui témoignent à la fois de sa profonde connaissance des sujets qu'elle traite, et de la franchise sereine et sans complexes avec lesquels elle les traite :

L'école des barbares (Julliard, 1985); "La langue de bois" (Julliard, 1987), Le moment Gorbatchev (Hachette, collection Pluriel, 1989; édition mise à jour en 1991), et, tout récemment, Les fins du communisme (Criterion, 1994).

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Davideden (Davideden) le jeudi 15 mai 2003 - 16h47:

La France s'islamise et une France musulmane sera aussi hospitaliere vis a vis des Juifs que l'Irak, la Syrie ou la Tunisie.


http://frontpagemag.com/articles/ReadArticle.asp?ID=7758

The Muslim Brotherhood is a forbidden movement in Egypt where it was born. It is a forbidden movement in the rest of the Arab-Muslim world. All the specialists speak of it as a dangerous, integrist Muslim movement that has only one aim: to take the political power and to impose Sharia, the Islamic law to whole countries.

In France, it’s different: the Muslim Brotherhood can exist officially. Under its French name, Union of Islamic Organizations in France (UOIF), it is even an important part of the French Muslim council recently created by the French government. You might think the Muslim Brotherhood goes forward by partly hiding what it wants in order to be accepted. You’d be wrong: it says exactly what it wants. It created many websites in French and in Arabian where everything is explained very clearly. It organize lectures everywhere in France where you can hear speakers saying: “we only have to obey the law of Allah”, or more nicely, “some stupid western intellectuals, mostly Jews, write that nobody has the right to kill in the name of God. They do not understand: It’s a duty to kill in the name of God.”

These speakers are the Ramadan brothers, grandsons of Hassan al Banna, the founder of the Muslim Brotherhood, who have created a European center of Islamic studies based in Geneva, Switzerland. One of their stars is a man called Yahya Michaux. He is a Christian converted to radical Islam. He is one of the most ferocious and scary orators I have ever heard. His story is interesting: he was a university professor in Belgium ëtill the moment the Belgian police discovered he was writing jihad-based justifications of slaughtering of Algerians. He was fired then and fled to Great Britain where he became immediately professor at Oxford University. Since then, he avoids Belgium where he could be put in jail for his former activities, but he comes to France every week to speak to “good Muslims.”

Every year in April, UOIF organize a national congress in Le Bourget, just north of Paris. This year, more than thirty thousand people came. If you went inside the main meeting hall, you had a shocking view: ten thousand people seated, five thousand men on the right side, sixty per cent of them wearing a thick beard; five thousand women on the left side, almost all of them wearing scarves that cover everything, the hair, the neck, the ears, and let appear only what’s in between the eyes and the chin. The orators speak about the greatness of Allah, about the fact that everything is ruled by the Quran. “Nobody must say we have to respect the secular rule of law, the Quran provides us the rule of law.” There are guests from all the main French political parties, except the rightist National Front. When it’s their turn to speak, they seem too afraid to say anything except: “Islam is one of the greatest accomplishments of civilization.”

On the Congress's last evening, Saturday April 19, Nicolas Sarkozy, chief of the Department of the Interior, came and said he agrees with everything Muslims ask from the French Republic, except one thing: Muslim women will not have the right to have a picture of them with a scarf on their ID. A large boo came from the audience, and Sarkozy could hardly finish his speech. He then left very fast. After he left, the president of UOIF said that to push Muslim women to not wear their scarves would be a way to discriminate against them. He added, without shame or hesitation, that it would the equivalent of the yellow star Jews had to wear in the forties.

Outside the meeting hall, you can find books. The Protocols of the Elders of Zion is forbidden in France, but you can find The Sharon Protocol. And the seller will say to you: “Read it, it’s almost the same. Everything is explained, the way Jews want to seize the world and enslave all its people”. If you do not like The Sharon Protocol, you can buy another best seller: a booklet by Muhammad bin S'ad Al-Shwey'ir, a Saudi columnist. It's called The Jews Follow the Protocols of the Elders of Zion, and many things are explained very clearly, even the fact that “Jews use human blood for rituals”. Do not say it’s anti-Semitism or immediately somebody will give you the explanation: “We cannot be anti-Semitic. Arabs are Semites, and they cannot have prejudices against Semites.”

UOIF has a student branch called Muslim Students of France. It’s supposed to be a student trade union, but their meetings have always the same object: fight Islamophobia in France, fight the assimilation of Muslims in France and explain to them they do not have to loose their identity, fight against the “Zionist entity” (they never say Israel, because for them Israel does not exist and is just an ugly pustule that will be removed from the maps very soon). They know they have strength and the future is open. Right now, Muslims are around 12 percent of the French population. Within ten years, they will be more than twenty per cent. They will be mostly young, and non-Muslim French people will be mostly old. “Be patient, be wise, time is on our side,” said one of the orators in Le Bourget. The audience answered frantically “Allahu Akbar.” Allah is great.

French socialists politicians have a big problem: “We have been identified with Zionism for too long,” one of them wrote recently. “We have to show much more to the Muslim community we respect it, and we have to show we understand the sufferings of Palestinians and their need to have a state as soon as possible.” French socialist politicians will change the way they speak, and they started to do it already.

But Muslims, and especially radical Muslims are more trusting of Jacques Chirac and his moderate right party. “Chirac knows very well we are the future, and he accepts it completely,” says a document written for the members of UOIF. And I think the document is right. Chirac knows very well radical Muslims are the future. A book has recently been published in France and is on its way to become a best seller. It’s called The Orient of Jacques Chirac, the author, Ahmed Youssef, says “Chirac is more Muslim than many Muslims.” “He acts through feelings, not reason.” And “he respects authority”. “He has been the builder of many bridges between France and the Arab world.”

France will become a Muslim country. French leaders know it. They will never take a decision that could make young radical Muslims angry. It’s one of the reasons why they could not support the United States during the war in Iraq. The results would have been riots in the suburbs, and the French police is ill equipped to face riots. French leaders have no choice except to be the leaders of the Arab-Muslim world. They accepted too many things to go backward now. The rift between France and the United States will become bigger and bigger. France is already the main enemy of western civilization. The most dangerous enemy is always the enemy within, and France is the enemy within. What France has become could have consequences for Europe and for the world. The faster France appears dangerous and powerless, the better.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lalla (Lalla) le jeudi 15 mai 2003 - 12h41:

Hajkloufette,bravo de parler de tout ca,comme il faut,intelligemment.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Hajkloufette (Hajkloufette) le jeudi 15 mai 2003 - 11h28:

Victor

je lis tes textes assiduement comme tous les textes qui paraissent sur Adra mais je me demande vraiment quel est l interet de remettre sur le tapis cette dualite sepharade /ashkenase aujourd hui ... je ne renie pas le fait que ces deux communautes ont eu d enormes problemes a se supporter , les ashkenases trainant avec eux la shoa et montrant du doigt les nords africains qui avaient moins souffert ... du moins etaient il ainsi consideres ... mais pourquoi revenir ces problemes etaient le fait des generations de nos parents ou de nos grands parents ... aujourdhui nos enfants ne comprennent meme plus ces termes , nous sommes peut etre la derniere generation a en parler ... les dernieres alyot en Israel nous ont amene d autres problemes souvent encore plus difficiles a resoudre ... et Israel essaye d integrer toutes ces differences ... bien sur que ca prend du temps , bien sur que nos parents ont souffert d etre appeles "juifs noirs" bien sur qu on enseigne dans les yechivot plus facilement le rav de Bretslev que nos rabbanim mais doit on pour cela reouvrir ce dossier que nous avons eu tant de mal a refermer ... les cicatrices existent mais personne ici ne baisse la tete , nous sommes un peuple qui essayons de survivre au milieu d un contexte plus dangereux que celui de savoir si il faut porter une jebba ou un streimel ... les sepharadim ne sont plus des citoyens de seconde zone , il existe encore des differences de culture mais prenons les comme des richesses et non comme une raison de conflit ... pensez a nos freres ethiopiens n ont ils pas encore plus de difficultes evidentes de s integrer
faisons confiance a la societe israelienne et ne raisonnons plus en termes vieillots nos enfants sont israeliens ce qui leur reste de sepharade ashkenases c est savoir si ils preferent le guefeltefish ou le couscous
amicalement

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Dov (Dov) le jeudi 15 mai 2003 - 10h27:

ZHAO NAÏ NAÏ de KAÏFENG
Que
peut donc évoquer le nom ‘ZHAO NAÏ NAÏ ‘ aux oreilles d’un occidental ?
Un ciao, prononcé d’une manière inconnue, issue d’un dialecte d’une région d’Italie à une hypothétique Naï Naï ?
Un éternuement violent ‘A Zhao Aïe Aïe’ comme si on s’était cogné la tête en éternuant ?
On m’a même rétorqué Zhao Naï Naï toi même lorsque je me suis mis à raconter l’histoire de Zhao Naï Naï..
Ou alors m’a t-on simplement dit : mais qu’est ce que c’est que Zhao Naï Naï ?
Fort de ce constat , j’ai pensé que par souci d’honnêteté envers Zhao Naï Naï , il fallait que je raconte l’histoire de Zhao Naï Naï et de notre rencontre sans ambiguité aucune.
Voici donc l’histoire de Zhao Naï Naï de Kaïfeng.
Tout d’abord le « de » de « de Kaïfeng » n’est pas une particule d’un nom propre noble.Certes non !
Kaïfeng est une ville en Chine , dans la province du Henan que j’ai visité au printemps dernier.Pourquoi en particulier cette ville ?
Je m’étais souvent posé la question s’il y avait ou avait eu des juifs en Chine, et avant de partir je me documentai ;j’appris ainsi qu’une ville ,Kaïfeng, avait abrité les premiers juifs chinois, venus par la Route de la Soie et d’Inde.Kaïfeng était à l’époque la capitale de la dynastie Song, et les juifs pouvaient pratiquer leur culte en toute liberté, une synagogue s était construite..Mais au fil des ans et des siècles , plusieurs inondations avaient malmené la ville, ainsi que la synagogue qui fut détruite et reconstruite, jusqu’au moment òu la synagogue ne fut plus reconstruite et òu la communauté juive s’effritait et s’assimilait petit à petit.
D’autre part , j’avais lu dans un livre –écrit en 1980- que le musée de Kaifeng retraçait la vie de la ville au long de l’histoire, ainsi que la vie des juifs au cours de leur passage dans cette ville .De plus , pour de plus amples informations , l’on pouvait s’adresser au conservateur du Musée de Kaïfeng.
Il ne m’en fallait pas plus pour me rendre coûte que coûte dans cette ville.
Me voici donc sur place.Les habitants de Kaïfeng très hospitaliers , m’abordent dans la rue , me demandent d’òu je viens, me font partager leur thé, leur nourriture, me disent leur opinion sur l’Occident.
Arrivé au musée , avide d’en connaïtre un peu plus sur l’histoire des juifs de Kaïfeng, j’achète le ticket et visite le musée qui m’instruit sur l’histoire de la ville , mais aucune trace des juifs de Kaïfeng.Je m’informe auprès des employés, en vain.Je demande donc à voir le conservateur du musée.Les employés me répondent d’abord qu’ils n’ont pas accés à lui, d’autres me disent qu’ils peuvent transmettre ma demande par écrit et qu’il faudra attendre sa réponse.Ne peut-on pas l’appeler, je lui parlerais au téléphone, demandai-je ?Non.Après maintes tergiversations, on me pria de me diriger vers la sortie car le musée allait fermer ses portes.Déçu, je m’en allais vers la sortie, avec la ferme intention de revenir le lendemain matin à la première heure.Mais avant de quitter le musée, je vis une porte fermée qui me semblait être un bureau.Je frappai à la porte, mais personne ne répondit.Je frappai encore losqu’une femme cria que le musée fermait et qu’il fallait sortir.Mais elle me demanda également pourquoi je tambourinais ainsi à la porte.Je cherche le conservateur, lui dis je.Il n’est pas la , me dit-elle.Non, sans blagues, pensais –je.Quand sera t-il là ?Demain.C’était au moins la première personne qui me disait qu’il sera la le lendemain, et c’était deja un net progrès.Pourquoi est ce que je désirais le voir, me demanda –t-elle.Je lui fis part de mes raisons.Elle me répondit que si demain matin à 10 heures , j’étais au musée, elle pourrait m’introduire auprès de lui.Je jubilais, la remercia vivement et quittai le musée.
J’arrivais donc le lendemain matin, peu avant 10heures, lorsque j’aperçus la fille croisée la veille au soir.Je croisais son regard mais elle sembla ne pas me reconnaître.Je lui fis un signe de la main et l’affubla d’un bonjour et enchaîna sur sa promesse qu’elle m’introduirait auprès du conservateur.Elle acquieça et composa un numéro de téléphone et 2 minutes plus tard , un homme arriva.Il me demanda pourquoi je voulais voir le conservateur, je lui expliquai que je voulais avoir des détails sur la vie des juifs qui vivaient à Kaïfeng.Il me répondit qu’il n’en savait rien.Etes vous le conservateur du musée, lui demandai-je.Non., il ne l’était pas.
Ah Je désirerai le voir.
C’est impossible.
Pourquoi ?
Car il vous faut une autorisation.
.Mais pourquoi donc ?Je voudrai juste lui parler.
Oui , pour lui parler, il faut une autorisation spéciale.
Mais est ce que je peux lui téléphoner ?
Non
Bien..Ou puis je obtenir l’autorisation ?
Mon interlocuteur sembla surpris de ma demande puis me donna une adresse , dans Kaïfeng ;un bätiment qui abritait une agence officielle.Personne ne m’accompagnerait.Je pouvais essayer d’obtenir là bas l’autorisation.
Je me rendis donc à l’adresse indiquée.L’endroit ,lugubre et sombre, n’était à l’intérieur qu’une succession de portes, fermées et aucune pancarte, inscription m’encourageaient à frapper à l’une d’entre elles.Rien ne m’indiquait que j’étais au bon endroit.Mais je me décidais tout de même à taper à l’une ou l’autre porteLa première ,fermée.La deuxième, ouverte mais vide.J’eus plus de succés avec la troisième,où un nuage de fumée de cigarettes m’accueillit, puis je distinguais les regards des 3 personnes qui se dirigeaient vers moi.Je bredouillait un peu car ma demarche , en admettant que je fus au bon endroit, m’apparut tout à coup encore plus ridicule, car demander une autorisation pour parler avec le conservateur du musée était pour moi surprenant.Je leur expliquais donc que je venais du musée de Kaifeng, duquel les employés m’avaient assuré que je pouvais obtenir une autorisation pour voir le conservateur du musée :Je pensais qu’ils allaient me rire au nez, mais au contraire, ils me posèrent des questions.Pourqoui voulez vous voir le conservateur du musée ?
Pour une étude sur la vie des juifs à Kaifeng, dis je.
Etes vous juif vous même ?
Oui, de France.
A partir de ce moment s’exprima sur leur visage une bonne humeur visible.
Mais c’est très rare de voir quellqu’un de France à Kaïfeng, et encore plus rare un juif !Et qui parle chinois en plus !Bienvenu à Kaïfeng.Nous allons vous faire cette autorisation.Et nous allons vous raccompagner au musée.Soulagé et content, je retournais avec l’un deux au musée, et sa curiosité ne tarissait pas à mon égard, à celle de France, des français, des étrangers.Arrivé au musée , je brandissais au milieu des employés médusés la dite autorisation.Je demandais de nouveau à voir le conservateur du musée, et l’homme qui m’avait envoyé chercher l’autorisation apparut, apparemment étonné que j’ai pu l’obtenir.Mais le plus étonné de tous était sans aucun doute moi…Je lui tendis l’autorisation cependant bien volontiers.Il me dit de patienter et monta à l’étage .Deux minutes après , il revint accompagné d’un homme d’une cinquantaine d’année, qui de nouveau me posa la question de l’intérêt que je portais au musée et pourquoi je désirais le voir.Je lui dit que je m’intéressais au vécu des juifs à Kaifeng au cours de l’histoire, et que j’étais étonné de ne trouver aucunes traces de leur passé dans le musée et lui en demandait donc des détails
Oui, me dit –il.Il me précéda et me fit signe de le suivre.Nous montâmes des escaliers lorsqu’une grille,cadenassé nous barra le passage.Il l’ouvrit et me fit pénétrer dans une salle , où je découvris des pans de mur, des stèles aves des inscriptions en chinois :des vestiges de l’ancienne synagogue de Kaïfeng !
Plus que surpris et contenant à peine ma joie, due à la découverte, après maintes démarches,d’anciens monuments qui prouvaient l’existence des juifs à Kaifeng, je le bombardais de questions sur l’origine, la date de ces pans de murs.Egalement, je me demandais pourquoi la vue de ces témoignages du passé n’étaient pas visibles au public directement.Mais mon pourquoi resta en l’air un instant et s écrasa au sol sans que mon interlocuteur n’essaya de l’attraper au vol :bref , je n’obtins aucune réponse.Hélas, je n’ai pu prendre de photos , car elles étaient interdites.
Je lui demandais également s’il restait des juifs en Chine et plus précisément à Kaifeng.
Non.Mais une certaine personne , résidant à Kaifeng, répondant au nom de Zhao Naï Naï, se prétendait être une descendante des juifs.Mon excitation, déjà à son comble après ce que j’avais vu, grandissait et mon cœur battait la chamade.Où habite t’elle, dans quelle rue ?
Dans la ruelle Hong .
A quel numéro ?
Je ne sais pas , demandez une fois que vous êtes dans la ruelle.
Je sortis du musée, non sans avoir reçu des ‘au revoir ‘ chaleureux des employés.
Je pris le bus et me rendis directement à la dite ruelle.C était une longue ruelle avec au moins une cinquantaine d’habitations, et d’autres ruelles convergeaient vers celle-ci.La tâche n’allait pas être simple.
Al’entrée de la ruelle, des personnes assises discutaient.
Connaissez vous Zhao Naï Naï, demandai-je, sans vraiment m’attendre à une réponse positive, car c’était comme si je me trouvais dans une ville de France et que je demandais tout à coup à quelqu’un s’il connaissait Mme Dupont :je crois bien qu’il m’enverrait gentiment aux fraises…Mais à ma grande surprise,elles me répondirent affirmativement sans d’ailleurs que ma question ne les surprenne pour autant, et j’en fus donc d’autant plus surpris.Oui, elle habite dans la ruelle, mais où exactement, on ne sait pas.
J’entrais dans la ruelle et commençait à marcher le long des nombreuses habitations, et je me disais que s’il fallait demander à chaque maison si Zhao Naï Naï habitait là, cela serait assez longAu bout de 5 minutes de marche , je me décidais à demander.J’entrai dans une cour, dans laquelle se tenaient 2 maisons.A l’entrée de la cour, des gens discutaient autour d’un journal et de thermos de thé, et elles me dirent, à mon grand étonnement, que Zhao Naï Naï habitait effectivement ici, dans la deuxième maison au fond de la cour.Je n’osais pas y croire et renouvelait ma question.Oui , c’est bien là, au fond de la cour.Je jubilais.Je m’approchais de la dite maison et frappais timidement à la porte.Personne ne répondit.Je frappais de nouveau.Personne.Je me risquais à tambouriner un peu plus fort sur la porte .En vain. Je revins alors vers les personnes près de l’entrée, et leur fit part de mon étonnement.
Zhao Naï Naï est une personne âgée, me dirent-ils, nous sommes en début d-après midi, et il est possible qu’elle fasse la sieste, revenez plutôt en fin d’après midi.J’errais alors dans la ville en proie à une excitation certaine :une juive de Kaifeng, qui descend des juifs installés à Kaifeng, depuis le le 12 ème siècle :, et je m’apprêtais à la voir.C’était pour moi un rêve qui se ralisait car depuis que j’avais lu qu’il y avait une communauté juive qui avait vécu à Kaifeng, je m’étais posé depuis la question si des descendants juifs avaient survécu à l’assimilation :j’allais bientôt avoir la réponse.
J’arrivais de nouveau sur place, saluais mes amis qui toujours discutaient autour d’un thé, et j’aperçu à l’exterieur de la maison de Zhao Naï Naï , sous un porche, qui tenait lieu de cuisine une femme âgée, en train de préparer des plats, dont l’odeur laissait présager un fin cordon bleu.Elle me tournait le dos et ne pouvait m’apercevoir ;je tocquais timidement sur le battant de la porte, mais elle n’entendit pas.Je tapais un peu plus fort.Mais en vain.Puis elle se retourna soudainement.Une femme de forte corpulence, âgée d’environ 70 ans, me fit face et un regard interrogatif se posa sur le mien, auquel je répondis au plus vite par un ‘bonjour’, histoire de briser la glace car ma présence sur son perron, dans sa cuisine avait évidemment tout lieu de l’inquiéter.Qui plus est, je n’avais sûrement pas l’air d’un chinois et enfin, je n’avais pas pris la peine de téléphoner.A vrai dire, sur le coup, je n’avais pas pensé à téléphoner,,je préferais une rencontre directe et comptais qu’elle devrait bien se passer, du fait que le conservateur n’avait pas caché qu’elle se prétendait juive, et sans doute n’etait ce pas un secret qui aurait pu la nuire.J’enchaînais donc directement sur le sujet qui m’amenait , à savoir que je venais du musée de Kaïfeng, dont le conservateur m’avait indiqué son nom et adresse si je voulais avoir des renseignements sur les juifs de Kaïfeng.J’ajoutais que j’étais moi même juif de France.Elle me pria d’entrer chez elle,sans expression particulière sur son visage, sans joie, ni crainte.
Au moment d’ouvrir la porte, elle me montra à la porte une mézouza-rouleau de prière
enfermé dans un étui que chaque juif accrochera à l’entrée de son appartement et de chaque pièce
Je n’en croyais à peine mes yeux et honora la mézouza.J’aperçus, fait encore plus inattendu, des lettres hébraïques sur le mur, qui vantaient l’étude de la Thora.Elle me fit asseoir , et je commençais par me présenter brièvement et à lui poser des questions, notamment au sujet des lettres écrites sur le mur, si elle savait lire l’hébreu par exemple.
Elle m’expliqua que personnellement, elle ne connaissait pas l’hébreu, mais que son mari, lui , le savait.
Etes vous juive ?Non.
Mais son mari, oui.Elle me montra alors une photo accrochée au mur et je vis un homme chinois.D’ou venait son mari, avant d’arriver en Chine.D’Inde, me dit –elle.
Même si c’était une photo, c’était le premier juif chinois que je voyais, et je trouvais ça extraordinaire.
Cependant, tout au long de la discussion, Zhao Naï Naï ne parlait pas beaucoup , ne répondait que par oui ou par non, sans donner trop de détails.
Je lui parlais alors de la synagogue de Kaïfeng, lui demandait s’il en restait une.Non, elle a été détruite.Avez vous vu les stèles de la synagogue au musée de Kaïfeng ?Quelles stèles, me demanda t-elle.Elle ne voulait pas me croire et ignorait la présence de ces vestiges au musée de Kaifeng.Y a t-il d’autres juifs à Kaïfeng ?
Non, me dit-elle.Du moins ne le croyait -elle pas.
Elle me répondait toujours sans animosité mais fait surprenant, les chinois en général lorsqu’ils reçoivent quelqu’un offre du thé ou autre chose.Mais Zhao Naï Naï ne me proposa rien.Non pas que cela m’offensa mais je me demandais pourquoi elle dérogeait à cette hospitalité ;puis je me dis qu’elle ne me connaissait ni d’Eve ni d’Adam et que je pouvais tout à fait être quelqu’un qui pouvait lui créer des problèmes.
Cependant j’avais à l’esprit l’idée de rencontrer son mari.Mais le fait d ‘avoir vu une photo de son mari sur le mur me fit hésiter à le lui demander.En effet, peut être était ce une photo en guise de souvenir.Mais comment en être sûr ?Il fallait pourtant que je sache.Je lui demandais alors si elle vivait seule dans la maison.
Oui, me fit elle.
J’avais alors pratiquement la réponse, car elle n’aurait probablement pas de photo de son mari, s’ils avaient été divorcés.Je conclus donc que son mari était décédé.
Sans nul doute avait-elle également embrassé la religion juive ou s’en était –elle intéressée car la mézouza et les lettres hébraïques n’étaient pas là innocemment, même si celles ci avaient été mises par son mari.
Je pris donc congé, sans prendre de photos d’elle ou de l’intérieur de sa maison avec la mézouza et les lettres hébraïques, car cela aurait pu être mal interprêté de sa part, car encore une fois , ma visite était trop inattendue pour qu’elle n’eut pas quelque doute à mon sujet.J’ai cependant photographié la maison de l’exterieur.
En sortant, j’étais en proie à une certaine euphorie, car l’histoire qui mentionnait que des juifs avaient vécu dans cette même ville , à Kaïfeng., et qui remonte à 800 années en arrière, se vérifiait par les stèles de synagogue et par l’intermédiaire de Zhao Naï Naï, dont le mari fut probablement un des descendants.

Chère Zhao Naï Naï, c’est à vous que je dédicace cette histoire, et bien que ma visite fût pour vous comme un cheveu sur la soupe, j’espère cependant qu’elle ne vous aura pas laissé un goût amer…
Bien à vous
Dov HAGEGE

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mexico (Mexico) le jeudi 15 mai 2003 - 09h26:

La nouvelle generation ne se sent ni achkenaze ni sefarade. Elle est parfois issue des deux.
Ils se sentent fiers d'etre juifs. Dans leurs tetes et dans leurs coeurs, il n'y a qu'un mot:
ISRAEL

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Hajkloufette (Hajkloufette) le jeudi 15 mai 2003 - 07h07:

Babylone , ville historique ????

Hier ont ete retrouves a Babylone des charniers contenant des milliers d ossements , les irakiens se sont rendus en masse pour essayer d identifier leurs disparus ... Ces victimes du regime de Saddam ne sont pas les derniers qui vont etre retrouves , un representant de l armee US a declare , Babylone contient des dizaines de charniers , cette zone interdite pendant le regne de Saddam a ete utilisee comme immense cimetiere ... pourquoi ne parle t on pas encore de crime contre l humanite ??? qu en dites vous chere Europe qui avait tellement protege ce regime !!! et qui avait , semble t il , aide a la fuite de " Mossieur Saddam Hussein "
Il semblerait qu il soit temps que vous reconnaissiez vos erreurs , un mea culpa europeen serait le bienvenu ...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme (Anonyme) le jeudi 15 mai 2003 - 06h40:

Antiracistes, homosexuels et chômeurs dénoncent le livre de Brigitte Bardot

PARIS (AFP) - Brigitte Bardot, qui qualifie dans son dernier livre les chômeurs de "profiteurs paresseux planqués", les homosexuels de "phénomènes de foire" et se prononce "contre l'islamisation de la France", a déclenché la colère des associations, dont certaines comptent poursuivre l'actrice en justice.

La Ligue des droits de l'Homme (LDH) et le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP) ont décidé d'attaquer le sex-symbol des années soixante pour son livre "Un cri dans le silence" (éditions du Rocher) paru au début du mois et évoqué lundi soir sur France3 dans l'émission "On ne peut pas plaire à tout le monde" dont BB était l'invitée.

"Nous demanderons une sanction exemplaire, car nous avons affaire à une multirécidiviste", a déclaré mardi à l'AFP Michel Tubiana, président de la LDH, précisant qu'il porterait plainte contre Bardot pour ses écrits sur les étrangers, "et peut-être ceux sur les homosexuels, si les propos que nous avons lus dans la presse sont avérés". L'Interassociative lesbienne, gaie, bi et Trans (Inter-LGBT) a dénoncé "un délire incroyable et effrayant".

"Le racisme n'est pas une opinion en France, c'est un délit, c'est pourquoi le MRAP a décidé de porter plainte", avait annoncé lundi le président du MRAP, Mouloud Aounit, précisant qu'il portait plainte contre l'auteur et contre les éditions du Rocher.

Mais d'autres associations préfèrent le mépris à la justice face aux dérives de BB.

"Porter plainte n'est pas la bonne méthode", estime Malek Boutih, président de SOS-Racisme, "il vaut mieux dédaigner ce personnage".

Avis partagé par la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra). "Ce livre est une infamie, mais qu'elle ne compte pas sur nous pour lui faire de la publicité dans un tribunal", déclare Richard Serero, vice-président de la LICRA. "Le Mépris, c'est le nom d'un de ses meilleurs films, et c'est tout ce qu'elle mérite", ajoute Richard Serero, qui précise cependant que les avocats de la Licra regarderont de près le livre, pour envisager des poursuites au cas où les écrits seraient particulièrement outranciers.

Pour Florian Mons, militant du mouvement national des chômeurs, "l'eugénisme social" défendu par Brigitte Bardot est surtout inquiétant "quand il sort de la bouche d'organisations patronales ou d'hommes politiques, ce à quoi nous sommes plus habitués." "Quant à Brigitte Bardot, nous ne chercherons pas à nous venger d'elle, le temps s'en charge", a-t-il ajouté.

S'agissant des enseignants, qualifiés de "SDF qui viennent donner leurs cours non rasés, cheveux gras, chemise sale, jeans dégueulasses et baskets boueuses", plusieurs responsables syndicaux ont qualifié les propos de la star de "consternants" et affligeants".

"Si cela peut rassurer Mme Bardot, je vais faire cours rasée de près chaque matin", a plaisanté Laure Caille, enseignante d'anglais à Paris, et porte-parole de la FSU.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Toufiq (Toufiq) le jeudi 15 mai 2003 - 01h43:

pourvu que les ashkenazes ne soient pas nazes et que les sepharades ne restent pas en rade.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bekhor (Bekhor) le mercredi 14 mai 2003 - 23h42:

VOICI LE TEXTE AUQUEL J'AI REPONDU.
Ce texte est édité sur ACCUEIL de ce site datant du 12 mai 2003.......Victor Cohen:


REVEILLEZ VOUS SEPHARADES!!


B"H

Que de fois me suis-je demandé "pourquoi y-a-t’il des Sépharades dans ce monde dont beaucoup sont devenus "Lubavitch, Breslov, Bobov, etc…" Pourquoi, pourquoi?

Etre Sépharade, c’est être fier de ce que nous ont inculqué nos parents et grand-parents, sans parler des centaines de Tzadikim qui sont la base et la fondation de la Torah.

Pour n’en nommer que peu: Rambam, Ramban, Rabbi Joseph Caro, Rabbi Haim Luzatto, Rabbi Haim David Azoulay, Rabbi Haim Benatar, Rabbi Amran Bendiwan, Rabbi Shalom Sharabi, Rabbi Joseph Haim Ben Ish Hai- (que leur memoire soit bénie) que toutes les yeshivot étudient, etc… La liste est longue.

Etre Sépharade, est-ce avoir honte de son passé? Ou, au contraire, notre fierté devrait se propager chez nos fréres et soeurs Ashkenazes sans leur imposer nos minhagim, comme ils le font parfois pour nous.

Etre Sépharade c’est rendre immortels nos Tzadikim et, sans nous Sépharades, qui parlerait de nos Rabbins de Tunisie , Maroc, Algérie, Syrie, Irak, Iran, Yemen et autres pays mediterranéens? Nous Sépharades, avons la responsabilité, le devoir et le privilège de nous remettre en mémoire par des articles que nos rabbins étaient de très grands rabbins.

Avons-nous lu ou entendu nos frères Ashkenazes faire l’éloge d’un Rabbin Sépharade avec toute l’admiration qu’il méritait. Qui d’entre eux connaissait Rabbi Hai Taieb?


Avons-nous jamais eu, en réponse à un sincère "Chabbat Shalom", d’autre réponse que "Gutt Shabas"? Pourquoi? Parce que les Ashkenazes et les Hassides ont une très grande fierté de ce qu’ils sont, d’ou ils viennent et de leur futur!! Pourquoi nous Sépharades, n’avons-nous plus cette fierté d’ appartenir à une race d’élite? A-t-on oublié combien nos parents et grand-parents étaient pieux? Y en avait-il un qui se dispensait d’embrasser la Mezuzah en entrant et en sortant? Et nos mères, n’ allaient-elles pas au Hammam, qui n’avait rien à envier au Mikvah moderne? Notre Tzedaka, ne valait-elle pas les petites boites que nous avons aujourd’hui?

Je me souviens de mon père (que sa mémoire soit bénie) ainsi que toute la communauté de Tunis et, j’en suis sure, toutes les communautés Sépharades, se faisaient une obligation de donner aux moins fortunés la même somme d’argent que celle qu’ils dépensaient pour leur propres enfants (Brit Mila, Henne, etc…) et ils le faisaient sans flon flon.

Rappelez-vous Sépharades, combien "entre voisins" on s’entr’aidait! Je me souviens que ma mère (que sa mémoire soit bénie) ne faisait jamais son Chabbat avant d’ avoir partagé ce que mon père avait apporté en abondance.

Réveillez-vous Sépharades! Nous avons une richesse fabuleuse, il suffit d’ avoir la fierté de vouloir l’exposer et de se rappeler. Pourquoi nos Tzadikim et nos Rabbins n’ont-ils pas la place qui leur revient de plein droit.

Réveillez-vous Sépharades. Rappelez-vous quand nos mères allumaient les veilleuses de Rabbi Meir ou de Rabbi Shimon, combien elles priaient du fond du cœur, sans façon et avec une ferveur telle que la réponse, très souvent ne se faisait pas attendre.

Réveillez-vous Sépharades. Aidez les Centres Sépharades dans le monde et croyez-moi, il y en a! Ils ne sont pas assez religieux, me direz-vous? Eh bien alors, aidez-les à le devenir, luttez pour votre patrimoine, n’allez pas autre part sous prétexte qu’ils sont bien organisés ou que leur chapeaux ou leur kipot sont plus grand que les notres! N’ oubliez pas que c’est à cause de nous, Sépharades que nos frères Ashkenazes ne nous respectent pas. Avons-nous rejeté notre mémoire ?

Réveillez-vous Sépharades. Si nous ne parlons plus de nos Rabbins, n’ est-ce pas les reléguer dans une bibliothéque poussiéreuse? Et nos minhagim? Il est de notre devoir de les conserver et de les transmettre à nos enfants. Pourquoi chercher ailleurs?

Réveillez-vous Sépharades. Connaissez-vous un seul Ashkenaze qui soit venu rejoindre nos rangs et devenir Sépharade?

Réveillez-vous Sépharades. Avez-vous entendu dire ou avez-vous vu un seul Ashkenaze ou Hasside porter la Djelaba, vêtement pudique par excellence, qui reflètait la façon de vivre des Sépharades? Alors, pourquoi porterions-nous leurs chapeaux noirs.

Réveillez-vous Sépharades. Avez-vous entendu dire ou avez-vous vu les Ashkenazes vous demander quel était votre minhag (coutume) avant de vous enroler dans leur rangs ?

Et maintenant, réveillez-vous Sépharades. Ecoutez et regardez le " bon coté" de nos frères Ashkenazes, voyez combien ils aiment leur pays, combien ils donnent de leur argent et toutes ces Yeshivot qu’ils construisent, au lieu de vous aligner de leur côté pourquoi ne pas les imiter et rester Sépharades! Ne choisissez pas la facilité, luttez pour votre patrimoine qui est si riche!

Réveillez-vous Sépharades. Avez-vous honte de votre mémoire ? Ont-ils réussi à nous traiter en 2ième classe? Si nous avions des défauts comme certains se plaisent à dire, tempérament impulsif, vulgaire, ne serait-ce pas à nous de prouver le contraire. Les imiter et rester Sépharades! Ne choisissez pas la facilité, luttez pour votre patrimoine qui est si riche.

Réveillez-vous Sépharades. Avez-vous entendu dire ou avez-vous vu une synagogue Ashkenaze inviter un Rabbin Sépharade pour faire un "Dvar Torah" (commentaire de la Torah)? Il est grand temps de nous tenir la main et de prouver à nos frères Ashkenazes que nous sommes capables de faire de très grandes choses.

Réveillez-vous Sépharades. Combien D’Ashkenazes étudient dans une Yeshiva Sépharade? Et combien de Sépharades étudient dans leurs Yeshivot? Quoi, nous n’avons plus de fierté! L’Espagne avec l’Inquisition, c’était pour rien? Le "galout" dans les pays mediterranéens, ça aussi c’était pour rien? Il aura suffit d’une génération ou peut-être deux pour reléguer notre patrimoine.

Réveillez-vous Sépharades. Vos mezuzoth sont-elles Sépharades, sont-elles verticales comme le veut la coutume Sépharade, et vos Tzit-Tzit et Tefillin, etc… Et, croyez-moi il y a une différence!

Je vais terminer ici en reconnaissant à nos frères Ashkenazes tout le mérite qui leur est du pour avoit fermement tenu leur minhagim. Je rêve, oui je rêve que cette lettre aura un impact sur le cœur de tous les Sépharades et qu’ils prient Ribono Chel Olam de leur ouvrir la porte du ciel qui correspond à leur minghag.

Amen,

Josiane Luna Abitbol Marchand david@techcomnet.com

Je suis une tune originaire de Tunis, vivant a Toronto et ceci sont mes pensees nous concernant, nous, Sepharades.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mercredi 14 mai 2003 - 23h00:

REFLEXION SUR UN THEME PHILOSOFALE :) :) :)
Par Braille Tout.

'…J'ai passé le plus clair de mon temps à chercher ce que je croyais trouver et lorsque j'ai trouvé, j'ai compris que ce que je cherchais ne correspondait pas à ce que j'avais trouvé.

En somme, si vivre, c'est attendre un résultat concret qui satisfasse nos désirs, nos rêves et phantasmes alors là nous faisons fausse route parce qu'il a toujours un grain de sable qui vient perturber vos projets. Tout est là dans l'homme, cette certitude qui se transforme en incertitude et qui se dit bon ' tout ira bien et pour le mieux'. Erreur. Et le risque est grand.

Donc j'ai cessé de chercher depuis belle lurette et c'est la lurette qui me cherche à présent.

Madame Axelle, il suffit parfois d'un rien pour nous rendre heureux, comme par exemple avoir ses enfants près de soi, savoir qu'ils sont en bonne santé ou alors entendre une bonne nouvelle. Bercer un petit fils ou fille…Alors????? Pourquoi s'échiner à vouloir absolument trouver le grand bonheur ! alors qu'une infime miette réveille en nous des extases…Et là Madame, je le suis parce que vraiment je trouve …..que vivre sa vie sans la calculer et la plus belle chose que D ieu puisse nous envoyer….! '

A bon entendeur salut.

Imi Bourakh...
Je vous souhaite une bonne nuit pleine de beaux rêves. Si rêver est encore à la mode.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mercredi 14 mai 2003 - 21h38:

En ce qui concerne Brigitte Bardot..Elle a dit..
'La France s'islamise..' En voilà une qui n'a pas froid aux yeux de là où elle est.Il en a fallu du temps pour s'en apercevoir...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mercredi 14 mai 2003 - 21h30:

Déduction..

'C'est ce qu'on appelle être soumis à un RAV louba alors que nos rabbins tunisiens nous apprennaient la torah et à se comporter seulement à être de bons juifs selon notre conscience et non pas à être dévolu comme un automate à un directeur de conscience. '

Allez lire sur Acceuil, le sujet sur les Sépharades qui perdent du terrain au profit des Asèc Nazes...C 'est tout.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le mercredi 14 mai 2003 - 21h01:

Alors que Al Quaeda continue de defier l'occident (une bombe a explose dans un tribunal yéménite où un suspect d'Al-Qaïda a été condamné à mort cette semaine pour le meurtre de trois missionnaires américains), les saoudiens recoivent la palme du terrorisme sanglant de la semaine:

Le cerveau de l'attentat au camion piégé de lundi dans le nord de la Tchétchénie est un Saoudien connu sous le nom d'Abou Walid, a affirmé mercredi le colonel Ilya Chabalkine, commandant régional russe dans le Caucase (info AP).

L'attentat a Ryiadh contre des interets americains/occidentaux aurait ete perpetre par 15 saoudiens. On apprends egalement que les autorites saoudiennes avaient ete informees de menaces mais n'ont prises aucune mesure pour eviter l'attentat.

A vous de tirer vos propres conclusions....