Par Nao (Nao) le vendredi 16 mai 2003 - 21h37: |
Lu sur The Arab News
Ca se reveillerait-il de leur cote? Inch'Allah!
Editorial: The Enemy Within
14 May 2003
Words are inadequate to express the shock, the revulsion, the outrage at the suicide bombings in Riyadh. Are expatriates working here an army of occupation, to be slaughtered and terrorized into leaving?
This was an undertaking of sheer evil. Life - be it the life of Muslims, of Saudis, of Westerners, of anyone - is sacred, a gift from God. It was targeted as much against Saudi Arabia as against Westerners - not just because Saudis and Westerners alike have been killed and maimed but because the prime aim of those responsible for this despicable crime is to create panic and terror. Those responsible are the new fascists. Merciless, cold and full of hate, with a demented vision of Islam, they declared war on humanity for the thoroughly un-Islamic goal of separating and insulating the Muslim world from the rest of humanity, as part of which they hope to terrorize Westerners into leaving the Kingdom. They have no qualms about killing anyone who gets in their way; they spread hatred and resentment, not peace; yet they have the blasphemous effrontery to claim that they do God's work. They make a mockery of Islam, an open, inclusive faith.
We have to face up to the fact that we have a terrorist problem here. Last week's Interior Ministry announcement that 19 Al-Qaeda members, 17 of them Saudis, had planned terrorist attacks in the country and were being hunted was a wake-up call - particularly to those who steadfastly refuse to accept that individual Saudis or Muslims could ever do anything evil, who still cling to the fantasy that Sept. 11 and all the other attacks laid at the doors of terrorists who happen to be Arab or Muslim were in fact the work of the Israelis or the CIA. For too long we have ignored the truth. We did not want to admit that Saudis were involved in Sept. 11. We can no longer ignore that we have a nest of vipers here, hoping that by doing so they will go away. They will not. They are our problem and we all their targets now.
It goes without saying that those responsible, those who poisoned the minds of the bombers, those who are planning to become bombers, must be tracked down and crushed - remorselessly and utterly. But crushing them will not be enough. The environment that produced such terrorism has to change. The suicide bombers have been encouraged by the venom of anti-Westernism that has seeped through the Middle East's veins, and the Kingdom is no less affected. Those who gloat over Sept. 11, those who happily support suicide bombings in Israel and Russia, those who consider non-Muslims less human than Muslims and therefore somehow disposable, all bear part of the responsibility for the Riyadh bombs.
We cannot say that suicide bombings in Israel and Russia are acceptable but not in Saudi Arabia. The cult of suicide bombings has to stop. So too has the chattering, malicious, vindictive hate propaganda. It has provided a fertile ground for ignorance and hatred to grow.
There is much in US policy to condemn; there are many aspects of Western society that offend - and where necessary, Arab governments condemn. But anti-Americanism and anti-Westernism for their own sake are crude, ignorant and destructive. They create hate. They must end. Otherwise there will be more barbarities.
Par Mexico (Mexico) le vendredi 16 mai 2003 - 18h25: |
GROSSESSE
Un soir, le mari revient du travail et sa femme lui saute au cou en disant:
"Cheri, j'ai une grande nouvelle! je suis en retard d'un mois. Je crois que nous allons avoir un bebe! J'ai fait un test de grossesse chez le medecin. Nous allons avoir le resultat d'ici un jour ou deux. Tant que nous en aurons pas la certitude on en parle a personne."
Le lendemain, un conseille clientele d'EDF communique avec la dame a propos d'une facture en souffrance.
"Vous etes bien Mme untelle?"
"Oui"
"Madame, vous avez un mois de retard."
"Comment le savez-vous?"
"Mais madame on a des ordinateurs, c'est inscrit dans notre base de donnees."
"Qu'est-ce que vous dites? C'est inscrit dans vos ordinateurs?"
"Absolument"
Le soir elle raconte cette conversation a son mari qui fou de rage se precipite des le lendemain aux bureaux de la compagnie d'electricite.
"Qu'est-ce que c'est cette histoire, vous inscrivez dans votre base de donnees que ma femme a un mois de retard? De quoi vous melez-vous?"
"Ecoutez, dit le conseille clientele, calmez-vous! Ce n'est pas bien grave, vous n'avez qu'a l'acquitter."
"La quitter? Il n'en est pas question! Je ne la quitterai jamais, ni maintenant, ni plus tard!"
"Dans ce cas je vous previens, si vous refusez de l'acquitter, on va vous la couper."
"Quoi? Me la couper? Mais que deviendra ma femme?"
"Je ne sais pas. Elle n'aura qu'a se servir d'une chandelle!"
EDF
NOUS VOUS DEVONS PLUS QUE LA LUMIERE
Par Emma (Emma) le vendredi 16 mai 2003 - 17h12: |
RABBI CHIMON BAR YOHAÏ
Rabbi CHIMON fait partie de la seconde génération qui a vécu après la destruction du second Temple et qui fut une période de souffrance pour les bnés-Israel, brimés par les décrets de l’empire romain.
Rabbi Chimon était un disciple de Rabbi AKIBA. Au cours d’une épidémie, 24.000 élèves de Rabbi AKIBA périrent. Rabbi AKIBA transmit alors à cinq de ses élèves et ce sont eux qui rétablirent la Thora : Rabbi YEHOUDA – Rabbi MEÏR – Rabbi CHIMON – Rabbi YOSSEI – Rabbi HANINA BEN HAKHINAÏ.
Rabbi AKIBA leur disait : >
Rabbi CHIMON est né en Galilée.
Des années plus tard, lorsque les romains interdisent sous peine de mort de donner la SEMIKHA, Rabbi Yehouda ben Bava, un autre de ses maîtres , alla s’installer entre les villages de OUCHA et de CHFARAM et y donna la SEMIKHA à 5 de ses élèves : Rabbi MEÏR – Rabbi YEHOUDA – Rabbi YOSSEI – Rabbi CHIMON – Rabbi ELAZAR ben CHAMOUA. Les romains apprirent la chose et Rabbi Yehouda ben BAVA ordonna à ses élèves : > (société sacrée) dont les membres étaient : Rabbi CHIMON – Son fils Rabbi ELAZAR – Rabbi ABBA – Rabbi YEHOUDA – Rabbi YOSSI BAR YAKOV - Rabbi ITSHAK – Rabbi HIZKIA BAR YAKOV – Rabbi HIYA – Rabbi YOSSEÏ .
Rabbi CHIMON a quitté ce monde le 18 IYAR, le 33° jour du OMER. Ce jour est pour tous les juifs un jour de HILLOULA ; de nombreux pèlerins viennent se recueillir sur sa tombe à MERONE. Rabbi CHIMON disait que l’étude du zohar active la venue du MACHIAH.
Rabbi Yehouda, Rabbi Yossi et Rabbi Chimon se trouvaient un jour à Kerem de Yavné (le nom de kerem (vigne) vient de ce que les sages étaient assis en rangées, rappelant le vignoble) et Juda fils de gueriml (proselite) se tenait pres d’eux. Rabbi Yehoudah fit observer : Les travaux de ces romains sont admirables ; ils ont tracé des routes, construit des ponts , bâti des thermes ; Rabbi Yossi garda le silence, mais Rabbi Chimon répliqua : Tout ce qu’ils ont fait, ils l’ont fait pour eux mêmes ; les rues pour les prostituées, les thermes pour leurs corps ; les ponts pour lever des péages. Le fils de prosélyte rapporta les paroles ; elles parvinrent aux oreilles des autorités ; Rabbi Chimon fut condamné à mort.
Il alla se cacher avec son fils à la maison d'étude; sa femme lui apportait du pain et une jarre d'eau; mais les recherches se firent plus poussées et il dit à son fils: Les femmes sont instables; celle ci risque d'être mise à la torture et de nous exposer au danger. Ils allèrent se cacher dans une caverne; or il advint un miracle: Un caroubier et une source d'eau furent créés dans la grotte à leur intention; tous les jours ils étudiaient; ils demeurèrent 12 ans dans la caverne. Un jour, le prophète ELIE (de mémoire bénie) s'avança à l'entrée de la grotte et s'écria : Qui apprendra au fils de Yohaï la mort de l'empereur et de l'abolition du décret. En entendant ces mots, Rabbi Chimon et son fils Elazar sortirent de la grotte.
Or, ils virent un homme qui labourait et qui semait; ils s'écrièrent: Ils abandonnent la vie éternelle pour se consacrer au temporel. Et tout ce que rencontrèrent leurs regards fut aussitôt réduit en cendre. Il s'éleva alors un écho du ciel "n'êtes vous sortis que pour détruire mon monde? Retournez à la caverne" Ils y retournèrent et y passèrent encore 12 mois, car le séjour en enfer ne dure pas plus qu'une année. L'écho céleste descendit alors à nouveau : Sortez de la caverne, et ils sortirent. Tout ce que le regard de Rabbi Elazar blessait , le regard de Rabbi Chimon le guerissait.
La veille de Chabbat, ils virent un vieillard avec deux bouquets de myrte qui rentrait chez lui. Ils lui demandèrent: Pourquoi ces bouquets de myrte? C'est en l'honneur du Chabbat répondit le vieil homme. Sentir et Bénir. Si c'est pour sentir un seul bouquet ne suffirait-il pas? Questionna Rabbi Chimon. Le premier bouquet c'est pour ZAKHOR (souviens toi du Chabbat) et l'autre c'est pour CHAMOR (respecte le jour du Chabbat). Apaisés par ces réponses, Rabbi Elazar cessa d'être rigoureux avec ses semblables.
Rabbi Chimon disait: Malheur à l'homme qui considère la Thora comme un assemblage de contes et d'histoires banales.
Pour les cabalistes, les histoires de la Thora sont des enveloppes qui cachent des mystères. Ces histoires ne sont que des "vêtements" suivant les 4 degrés d'explication et de compréhension du P.R.D.S:
P le Pshat (sens premier) - R le Remez (allusion)
D Drouch (Midrash) - S le Sod (secret). Ces quatre niveaux ne se contredisent pas et sont intimement liés.
Quelqu'un qui perçoit des concepts transcendants, sa compréhension peut en souffrir et il peut même en périr.
Quatre personnes se plongèrent dans les profondeurs de la Thora : Ben Azzaï en mourut; Ben Zouma en perdit la raison; Elisha ben Abouya perdit la foi ; seul Rabbi Akiba en sortit intact: Lorsqu'il arriva au point qui marquait la limite de sa compréhension, il se retint et ne chercha pas à voir plus loin. Une phrase nous éclaire sur les difficultés: Quand vous arriverez au "marbre étincelant"
Ne criez pas "eau, eau". Rabbi Akiba sut éviter l'illusion et le danger que représente la montée de l'âme.
Un des élèves de Rabbi Chimon qui sortit d'Israel et en revient "riche". Les autres élèves en furent jaloux. Rabbi Chimon les fit sortir à coté de MEIRONE, formula des prières et une crevasse se remplit de pièces d'or; il leur dit: "Prenez, seulement sachez que celui qui prend maintenant, consomme en même temps sa part du monde futur.
Quelques enseignements de Rabbi CHIMON:
Un homme doit se laisser jeter au feu plutôt que de faire honte en public à son prochain. D'où apprend on cela? De TAMAR qui n'avait pas fait honte à JUDA.
Le respect que l'on doit à ses parents est très important. En effet, il est dit honore D' avec tes richesses ; mais pour les parents il n'est pas dit avec tes richesses mais simplement: HONORE TON PERE ET TA MERE.
Rabbi YOHANAN rapporte au nom de Rabbi CHIMON : LE SAINT BENI SOIT IL a promit à ISRAEL que même s'il récitait le CHEMA matin et soir, IL le protègerait.
Rabbi CHIMON disait: Quiconque chemine tout en étudiant et s'interrompt dans son étude pour s'exclamer: Comme cet arbre est beau, que ce sillon est bien tracé ! met son âme en danger.
Rabbi CHIMON disait: Toutes les mitsvot que les juifs ont accompli au péril de leur vie, ils continuent de les pratiquer comme il se doit.
De même: Réprimande ton prochain, quand il est prêt à l'accepter, de même il ne convient pas de le réprimander si l'on sait qu'il n'en tiendra pas compte.
Rabbi ELAZAR FILS DE Rabbi CHIMON dit: Celui qui pratique la charité et la justice , la THORA considère que c'est comme s'il avait apporté des sacrifices car il est dit:. . ..est plus agréable à D' que le sacrifice.
On doit s'occuper de son fils (pour l'éduquer et l'habituer aux mitsvot) jusqu'à l'âge de 13 ans. Après cela se dire: Loué soit celui qui m'a débarrassé du châtiment de cet enfant.
Rabbi SIMLAÏ rapporte au nom de Rabbi ELAZAR:
Le descendant de DAVID (le MACHIAH) ne viendra que lorsque tous les mauvais juges et préfets auront été écartés d'ISRAEL; après avoir nettoyé et éliminé ces mauvais juges et t'avoir purifié de ces alliages, JE RAMENERAI DE VERITABLEs JUGEs COMME AUTREFOIS.
Ruben Corcos
Par Mailroom (Mailroom) le vendredi 16 mai 2003 - 17h16: |
De la part du Mouvement des Musulmans Laïcs de France
Notre liberté de conscience et notre liberté d'expression sont, aujourd'hui, remises en question. Nous ne pouvons plus nous taire. Notre silence nous rend complices des manipulations tendancieuses des obscurantistes de l'islam. Nous devons prendre nos responsabilités pour sortir des pièges tendus à la République, à la laïcité, à l'islam et aux musulmans.
Face à la tentative de ceux qui veulent imposer un fondamentalisme musulman importé de l'étranger et qui souhaitent instrumentaliser l'islam et les musulmans à des fins politiques, notre devoir est de nous mobiliser et d'agir.
- Nous mobiliser et agir pour défendre une conception moderne de l'islam en phase avec son époque et les lois et valeurs de la République, en particulier la laïcité et l'égalité de droits absolue entre citoyens des deux sexes.
- Nous mobiliser et agir pour défendre la notion de libre arbitre et de liberté individuelle.
- Nous mobiliser et agir pour lutter contre toute forme d'intégrisme et d'obscurantisme.
- Nous mobiliser et agir pour favoriser l'intégration dans la nation des Français issus de l'immigration et développer leur participation active à la vie sociale, économique, publique et politique.
- Nous mobiliser et agir pour défendre, auprès des citoyens de confession musulmane, pratiquant ou non, les valeurs de l'effort et de la responsabilité.
- Nous mobiliser et agir pour travailler collectivement à une réforme en favorisant l'ouverture d'un débat de fond sur l'islam et sur ses nécessaires adaptations.
- Nous mobiliser et agir enfin pour favoriser le dialogue et le rapprochement respectueux avec les autres religions.
Nous appelons, donc, la majorité silencieuse des musulmans de France, pratiquants ou non, muselés, depuis toujours, par les pressions et les intimidations, à se lever, enfin, pour s'exprimer et faire valoir leur point de vue.
Au passage, nous dénonçons toute culture de la haine et de la violence au nom de l'islam, qui est le reflet d'une mentalité réactionnaire. Le débat surréaliste actuel sur le foulard islamique, véritable étendard de l'islamisme politique, la mise en cause de la laïcité française, ne doivent pas faire perdre de vue qu'il s'agit là, pour la France et les Français, de refuser et de résister à l'implantation sur notre territoire d'une idéologie dangereuse, perverse et surtout mortelle pour la République. Cette idéologie est véhiculée par des mouvements qui, sous couvert de représentativité, se sont approprié l'ensemble des musulmans de France.
Nous sommes, en tant que musulmans laïcs, profondément attachés à la France, les premières victimes des amalgames et des manipulations. Nous nous devons, donc, d'être comme une avant-garde, les premiers à réagir et à nous engager pour défendre la République, la laïcité, la citoyenneté et la liberté de culte pour tous, sans faille et sans faiblesse.
Ce texte rédigé à l'initiative du Mouvement des musulmans laïcs de France.
Signataires : Fouad AHMINE, cadre ; Sabiha AHMINE, adjointe au maire de Lyon ; Nadia AMIRI, ex-vice-présidente de France Plus ; Ismaïne AYOUAZE, cadre informaticien ; Leïla BABÈS,
professeur d'université ; Rachid BECHTOLA, chef
d'entreprise ; Jamel BELABBES, étudiant ; Fatima Zohra BEOUNIS, enseignante ; Soheib BENCHEIKH, grand mufti de Marseille, membre du Conseil français du culte musulman ; Abdallah BENSADOUN, consultant en informatique ; Nora BERRA, médecin, conseillère municipale de Neuville-sur-Saône ; Zahia BOUDIAF BELHAMITI, ex-conseillère municipale
à Saint-Herblain ; Nadir BOURKANI, responsable du rituel musulman ; Malek CHEBEL, anthropologue ; Dalila CHERIE, conseillère municipale de Canteleu ; AYADI DERRADJI dit AZZEDINE, enseignant ; Morad EL-HATTAB, écrivain ; Bétoule
FEKKAR-LAMBIOTE, inspectrice générale à l'Éducation nationale ; Dounia FERROUJI, étudiante ; Myriam GARMOUCHY, Association de soutien aux femmes algériennes ; Abderrahmane GHOUL MOULAY, imam ; Ziad GOUDJIL, éducateur ; Mezri HADDAD, philosophe et écrivain ; Farida HAMANI. charaée de communication : Leïla HAMOUCHE, expert-comptable ; Dr Abdelhamid HIHI,
président de la section Liera de Colmar et environs ; Jugurtha HIMECHE, association des Berbères d'Ile-de-Françe ; Kebir JBIL, président du Mouvement des Maghrébins laïcs de France ; Rachid KACI, président de la Droite libre et de
Démocratia ; Soraya KOUDRIA, gérante des Pompes funèbres musulmanes ; Hamid LAFRAD, conseiller municipal de Metz ; Salah MEHDDI, étudiant ; Hadj MEKKI, président de l'Association humanitaire Arc-en-cie! ; Hourya MIRAD, inspectrice du travail ; Karim OUAREM, cadre informaticien ; Michel RENARD, directeur de la revue Islam de France ,'Sélima SAADI, cadre ; Aziz SAHIRI, conseiller technigue, ex-adjoint au maire de Grenoble ; Véronique de SAROSAS, cofondateur du
Mouvement des Maghrébins laïcs de France ; Jamil SAYAH, maître de conférence de droit public, président de l'association Amal ; Mohamed SIFAOUI, journaliste ; Olivier Abdou TAOUMI,
magistrat administratif, enseignant universitaire, élu local ; Djida TAZDAIT, ex-député européenne ; Yassir YEBBA, chercheur ; Saïd ZAMOUM, membre de section du Conseil économique et social, association Islam et Liberté
Par Nao (Nao) le vendredi 16 mai 2003 - 16h04: |
Merci a Maxiton pr les stats. Je suis tt a fait d'accord avec ton analyse.
Parfois on se demande si les gouvernements americains (l'individu n'est pas dupe!) sont naifs, cons ou les deux a la fois.
Je prefere penser qu'ils se voilent la face et veulent encore croire que ds certains royaumes du monde arabe ils sont apprecies et qu'ils y ont des allies (comme notre grand ami l'Arabie saoudite a qui on fait encore des salamaleks!!!!!!!) car ca les conforte ds idee que leurs interets sont bien "representes" et secure ds cette region clef du monde!
En psycho, on doit appeller ca un deni de realite (denial).
Shabbat Shalom a tous
Par Wnes (Wnes) le vendredi 16 mai 2003 - 00h07: |
La Douda ( Agence Préhistorique Goulettoise )
Yéh Bébert, Sahabna,
Tu as dit Philosophale, ou Pierre Philosophale ou, Pierre Cachée, définition : VITRIOL.
VITRIOL : anagramme de (Visita Interiora Terrae Rectificando Invenies Occultum Lapidem ), et bon Français : Visite l’intérieur de la terre et en rectifiant tu découvriras la Pierre Cachée ! formule alchimique qui sent le soufre, et qui signifie que c’est par le travail sur soi-même, que l’on peut tenter d’atteindre la suprématie de l’être sur les sens !
VITRIOL : môt de passe de ceux qui sous l’Inquisition, étaient promis, en tant qu’Alchimistes, aux flammes de l’autodafé.
Ciao Bello,
La Douda
Par Mailroom (Mailroom) le vendredi 16 mai 2003 - 01h28: |
HARISSA SPEED DATE
Bonjour,
Il reste quelques places pour notre Speed Date du 1er juin à Paris. Si vous voulez rencontrer des hommes de 40 à 50 ans, et passer une agréable
et sympathique après midi, confirmez moi vite votre venue par mail et réglez votre inscription en ligne si ce n’est déjà fait.
Tous les details a http://harissa.com/speeddate/home.htm
A très bientôt
Emmanuelle
emmanuelle@harissa.com
Par Maxiton (Maxiton) le jeudi 15 mai 2003 - 22h59: |
Ils sont maso ces americains ou quoi ????
Lu sur la derniere livraison de Belsef de Moise Rahmani
releve sur une Egyjews :
Interesting Facts
Listed below are the actual voting records of various Arabic/Islamic States which are recorded in both the US State Department and United Nations'records:
Kuwait votes against the United States 67% of the time.
Qatar votes against the United States 67% of the time.
Morocco votes against the United States 70% of the time.
United Arab Emirates votes against the U. S. 70% of the time.
Jordan votes against the United States 71% of the time.
Tunisia votes against the United States 71% of the time.
Saudi Arabia votes against the United States 73% of the time.
Yemen votes against the United States 74% of the time.
Algeria votes against the United States 74% of the time.
Oman votes against the United States 74% of the time.
Sudan votes against the United States 75% of the time.
Pakistan votes against the United States 75% of the time.
Libya votes against the United States 76% of the time.
Egypt votes against the United States 79% of the time.
Lebanon votes against the United States 80% of the time.
India votes against the United States 81% of the time.
Syria votes against the United States 84% of the time.
Mauritania votes against the United States 87% of the time.
US Foreign Aid to those that hate us:
Egypt, for example, after voting 79% of the time against the United States, still receives $2 billion annually in US
Foreign Aid.
Jordan votes 71% against the United States and receives $192,814,000 annually in US Foreign Aid.
Pakistan votes 75% against the United States receives $6,721,000 annually in US Foreign Aid.
India votes 81% against the United States receives $143,699,000 annually in US Foreign Aid.
In the last year The Taliban terrorized the people of Afghanistan and gave safe haven to Osama Bin Laden, they received $143,000,000 in US Foreign Aid.
Sudan voted 75% against the United States and received $1,121,000 in US Foreign Aid. (The US State Department stated that the Sudanese government is guilty of providing a safe haven for a variety of terrorist groups including Osama Bin Laden's organization, The Egyptian Jihad, The
Palestinian Islamic Jihad, and Hamas. The Islamic government has also conducted a literal reign of terror against the Christians living in the southern part of the country.)
The Palestinian Authority will receive $500 million dollars in US Foreign Aid over the next five years(!!!) This happened due to the Oslo"Agreement" of 1993, a deal which was endorsed and avidly supported by now New York Senator Hillary Clinton, who was then First Lady.
The Palestinians were seen on ABC News openly celebrating and dancing in the streets at the news of both suicide bombings on Sept. 11th.
Israel, it must be noted, receives three billion in US Foreign Aid.
However, for the last five years it has an average record of voting with the United States 94% of the time.
There is clearly no incentive for most countries to support the United States, as they will receive US Foreign Aid regardless of their stances.
Perhaps it is time for the United States to deny things such as money, scientific, technological, medical expertise, and education to nations who simply will not assist or protect American interests?
Worse yet, your Federal dollar goes to and support all of the anti-American groups trying to destroy the "American way of life".
Par Albert (Albert) le jeudi 15 mai 2003 - 22h46: |
KANDIL REBY CHEMYONE OU REBY MIYER I KOUN MYANA
AMEN....
ALBERT VOUS EMBRASSE TOUS..
Par Albert (Albert) le jeudi 15 mai 2003 - 22h45: |
Les Mémoires d 'un goulettois
Par Albert Simèoni ( Bébert)
L'Enfant de la Goulette
18/6/1989
REBI MIYER et REBI CHIMYONE
Chez nous, nous honorions Rebi Chimyone.
Chaque famille juive avait sa façon de respecter la fête de son saint patron.
Deux jours avant la tradition 'él ââdé', mon père nous apportait des bandes de papiers en petites coupures, en nombre et couleur unie, d'environ 15 cm de long sur trois centimètres de large. Il nous les posait sur la table en tas bien rangés et nous indiquait la marche à suivre pour en faire des petits anneaux qui mis bout à bout donner naissance à de cours serpentins entrelacés les uns aux autres, qui se transformaient plus tard en longs rubans.
Il était très attentif sur la marche à suivre, surveillait du coin de l'œil notre progression et ne voulait surtout que nous nous ne trompions d'ordre; une bande rouge, une bande verte, une bande rose etc….Il préparait sa colle spéciale, de l'eau avec de la farine tandis que nous débarrassions la table avant de commencer notre tache. Avec soin.
Nous imbibions, par la mixture, une extrémité de la pelure avec l'autre et le tour était joué. Puis à mesure que nous entrelacions nos petits ronds, mon père nous indiquait la longueur à respecter environ quatre mètres, pas plus. Juste les longueurs des deux diagonales des deux chambres à orner. De coin à coin.
Nous avions ainsi une quinzaine de 'merguez' en papier multicolore que nous posions avec soin sur le lit. Quant tous les rubans étaient prêts, mon père se chargeait de les faire passer par le lustre et de clouer légèrement les extrémités du ruban aux coins des chambres. Ainsi elles étaient toutes enguirlandées par ces colliers sans parfum mais agréables à la vue. Il rehaussait le lustre avec un décor fait de sa propre main, toujours en papier enroulé..
La soirée de la fête, ma maman nous habillait de neuf, et nous remettait des bougies garnies par un bouquet de fleurs noué au tronc, que nous avions préalablement préparé avec des œillets et roses de l'Ariana.
Vers les 20 heures de ce fameux soir, nous cheminions vers la 'choule', à la queue leu leu, avec nos cierges allumés depuis la sortie de la maison. Nous abritions des fois la flamme du vent avec nos mains, éphémère abri, afin qu'elles ne s'éteignent pas. Nous parions des fois entre nous, les frères, pour la garder ainsi longtemps allumée.
Sur place, une odeur acre de bougies nous titillait les narines , dés que nous franchissions le seuil de la syna de l'Hôpital. Tous nos amis et voisins étaient là. Les femmes étaient 'mkartine' ( foulardèes) assises sous les vétustes lambris de la 'choule'. Chaque famille avait sa fékiè (un mélange de pignons, raisins secs, noix décortiques, 'boufrewa' ( noisettes) etc… bref toute sorte de fruits secs. Ces derniers seront échangés entre les familles une fois la 'séhouda' terminée. Avant la sortie.
Mon père avait pris l'habitude d'imprégner nos paupières par son index trempé dans l'huile sainte du 'marabi'. Un geste que nous redoutions à chaque fête. Souvent, l'un de nous, voulant échapper à ce rituel, se cachait dans une encoignure de la syna, c'était sans compter avec mon papa qui le prenait par surprise…
Le Rabin se devait de faire la prière adéquate du vin ou de la boukha pour chaque famille qui lui en donnait l'occasion, les verres, remplis à ras le bord, faisaient ainsi le tour des lèvres.
Une fois, nos bougies posées sur un grand plateau gorgé de sable, nous levions le siège tandis que le bedeau, sans attendre la fin de l'allumage de nos cierges, les prenait pour les déposer dans son grand couffin. Enfin c'était le bedeau. La séance se terminait une fois nos vœux et souhaits accomplis. Je demandais souvent que mes parents aient une longue vie. C'est pour cela d'ailleurs que mon père est mort jeune.
Une fois notre obole enfilée dans une caisse à résonance, posée à cet effet, nous quittions la maison de D ieu, rassérénés.
ANECDOTES….
Il était d'usage vers le midi du lendemain de la "ziarra', que des familles offraient aux voisins et amis un déjeuner copieux parfois frugal suivant leur situation. Les rabbins avaient leur fidèle clientèle. Il fallait obligatoirement la présence d'un 'minièn' ( dix hommes ) pour chanter les prières réservées au saint…connu…….Bar Yohai…
Parfois, quand il en manquait un pour compléter 'la scène', l'un de nous, se rendait dans les cafés avoisinants pour chercher le manquant qui souvent se désistait et continuait sa belote plutôt que de venir faire la mitvah.
Il nous disait..
' Aâmèl kif mè cheft'nich..' ( Fais comme si tu ne m'as pas vu)
Et je lui répondais..
' Fémmè rabi kââd i chouffik..' ( Il y à Dieu qui te regarde)
Il me toisait pour me dire ' In yadin radèk..) Juron.
La table était souvent garnie de fèves au cumin, bien fumant, de divers salades souvent coupées en rondelles tels que navets crus (left), carottes bouillies ( mzourra) ratatouilles de tomates et de piments ( makbouba) de courgettes ( ââjlouk) pommes de terre cuites, coupées en quartier et assaisonnées de poivre, radis ronds, raiforts frais etc….. Plusieurs petits plats à fond creux remplis de 'fékièe' de toutes sortes, quelques lames de 'adam hout' bien dorées accompagnaient la smala végétale. On trouvait aussi bien souvent des brikhs frites farcies aux pommes, fricassés, quelques macarons de pizza faits maison, des toasts garnis de thon ou de hachis de poulet. La maîtresse de maison y ajoutait souvent une touche finale à sa 'pkaïla' et akoud. Un vrai délice servit modestement. La boukha et le vin Bokobza était de mise et coulaient harmonieusement dans nos intestins, sans chichi. Une ambiance conviviale régnait dans ses courtes joutes. Un candélabre à 7 branches trônait au centre de la 'midèh'. Les conversations allaient bon train. Pendant le Bar Yo Hai.
Parfois on critiquait le rabbin sur la lenteur de sa prière..
-'Chnouè yè rébbi…! Ech'biyè twéllèt èl harkè él ââm éhdè..…?'
(Eh rabbin comment se fait il que l'affaire ( prière) s'est prolongée cette année…?'
-'Khèllini nékh'dèm ââlla rouhi …!Chmat…!'
(Laisse moi travailler….! Tas entendu…!')
-'Mènné khadmè…!'
(Drôle de travail..!')
Vers la fin, la maman nous offrait des gâteries orientales faites maison, souvent très appréciables, 'manicotes', brikhs au miel en forme de cigare …ou a en forme de losange, toujours farcies de pâte d'amandes. Un régal 'palaitaire'. Princier.
Les démunis s'invitaient, dés qu'ils apprenaient que telle ou telle famille procédait à une 'séhouda maison'. Ils venaient souvent avec un couffin. Une fois la collation terminée, ils empiffraient le couffin de tous les restes émiettés qu'ils trouvaient sur la table, un peu comme les glaneuses, chères à MILLET…La bagatelle était mise dans un désordre indescriptible. Parfois, les sauces, mêlées au miel, coulaient par le fond de leur couffin, laissant une coulante salée et douce rougeâtre sur le carrelage.
Yè Hassra…..! Aâlla ékèl wakt ehdèKKK…EL MèjiènnnnnnEEEEE….Chikhè… ): ): ): ): 5 sourires.
Par Mexico (Mexico) le jeudi 15 mai 2003 - 22h06: |
Ce soir, c'est la Hiloula de Rabbi Meir Baal Haness, que son ame soit au Gan Eden.
Allumez une veilleuse
Que toutes nos prieres soient exaucees
AMEN VE AMEN
Par Nao (Nao) le jeudi 15 mai 2003 - 20h34: |
La Chine n'y va pas avec le dos de la cuillere!
Elle a menace d'executer tte personne infectee du virus SARS qui le propagerait volontairement en ne se soumettant pas aux obligations de quarantaine!!!
Lisez plutot:
The SARS emergency worsened in Taiwan while China threatened possible execution for people who cause death or injury by deliberately spreading the disease. The warning by China's Supreme Court, reported by the official Xinhua News Agency, appeared to be an effort to force compliance with quarantines and other restrictions. It cited existing laws with tough penalties, including a possible death penalty for even nonviolent offenses.
Par Mena (Mena) le jeudi 15 mai 2003 - 20h12: |
Mais pour qui rame Proche-Orient info ? (info # 011505/3 [réinformation])
Par Jean Tsadik © Metula News Agency
On savait Elisabeth Schemla et ses copines mauvaises camarades, au point de diffuser de longues enquêtes à propos des affaires Sara Daniel et de la RTBF sans citer une seule fois la Ména. Paroxysme du nombrilisme jaloux ou simple muflerie dans la façon de traiter l’information ? La réponse n’est certes pas du plus grand intérêt.
Ce qu’il y a de très disgracieux dans cette manière d’essayer de creuser son trou, ça n’est pas de s’épandre régulièrement sur les sujets que d’autres ont identifiés, analysés et rendus publiques, mais c’est de feindre qu’on l’ignorait pendant qu’on mange dans leur assiette.
Ignorée par Schemla, aussi, l’enquête magistrale de Gérard Huber sur la mise en scène de l’assassinat du petit Mohamed A-Dura ?
Ignorée ? Pas tout à fait et pour la plus grande indigence de l’équilibre des thèses ! Ce site bizarre, pas vraiment soumis à la rigueur professionnelle, décidant de lécher les semelles du protagoniste en second (le premier, c’est Talal Abu Rahma) de la plus grande imposture médiatique dirigée depuis la France contre Israël depuis l’affaire Dreyfus.
Pourtant, c’est au plus mauvais exercice d’intervieweuse que s’est livrée la patronne de ce souk, lorsqu’elle s’avisa de servir de énième et superfétatoire tremplin aux farauderies du surnommé Scoopy. Délaissant toutes les règles de l’entrevue, Elisabeth Schemla renforçait, de ses témoignages personnels sans aucun intérêt pour la recherche de la vérité, les glissades dangereuses d’Endelin.
C’est dans son truc que s’étale désormais, réservé heureusement à l’usage des abonnés, le mensonge de l’homme au rêve brisé, qui y prétend que tous les soldats israéliens qui opéraient depuis la base de Magen 3, sur le carrefour de Netzarim, étaient druzes. Nous détenons bien sûr les preuves irréfutables du contraire.
C’est dans cette interview que Schemla permet au reporter de FR2 de dénigrer grossièrement, publiquement et à tort, le travail sérieux de sa collègue Esther Shapira et la personnalité de l’éminent scientifique israélien Nahum Shahaf, chef de la commission d’enquête de l’armée et premier observateur du drame à s’être douté de la supercherie.
Pour qui rame-t-elle ? Pourquoi n’a-t-elle pas interviewé Shahaf, Huber ou Juffa, les spécialistes de l’affaire A-Dura, qui ont démontré, par l’écrit et par l’image, les incongruités insolentes et indiscutables du reportage incriminé ? A qui essaie-t-elle de plaire, en allant droit à la conclusion, sans démontrer d’aucune façon l’inanité de l’antithèse ?
L’ennui, pour les journalistes chez qui l’orgueil démesuré et l’opportunisme ont remplacé la curiosité et l’éthique, c’est qu’il est impossible de stopper la marche en avant de la vérité. Même si presque tous les médias de France s’y emploient encore ardemment. Et elle avance, la vérité, notamment sous la plume du très écouté James Fallows, dans la livraison de juin de "The Atlantic monthly" sous le titre Who shot Mohammed Al-Dura ? (qui a tué Mohamed Al-Dura ?) [lire l’article].
Un jour proche, il faudra que ceux qui ont empêché la confrontation des thèses s’expliquent. Et leur nombre élevé ne leur sera d’aucun secours, au contraire. Et il faudra qu’ils expliquent également – comme au temps de l’épilogue de toutes les cabales – pourquoi ils ont stigmatisé et bâillonné ceux qui amenaient les preuves de l’imposture.
Certains de nos lecteurs se demanderont – vous n’êtes pas sous hypnose, certes – pourquoi j’ai attendu aussi longtemps, pour leur dire le dédain professionnel que j’ai pour Elisabeth Schemla, son site et sa manière de maltraiter notre métier ? En fait, et à part la publication importante de James Fallows, les choses m’étaient connues de longue date.
C’est exact. J’avais cependant choisi de ne pas rendre publique ma critique, pensant sans doute qu’à certains égards Proche-Orient.info pouvait parfois apporter à ses lecteurs des connaissances utiles. J’avais cru, en mon temps, que La Schemla s’était aperçue, même avec retardement, que l’agence de presse de l’Etat français distillait, au sujet du Moyen Orient, une information biaisée et caricaturalement anti-israélienne. J’avais cru qu’elle s’était souvenue des dizaines de nos articles qui ont fait la démonstration méticuleuse et scientifique de cette vilenie médiatique. J’ai même cru lire qu’elle faisait amende honorable auprès de ses clients et qu’elle s’excusait par devers eux d’avoir, dès le début de son site, retransmis les dépêches de l’AFP.
Tout à l’heure, cependant, la dépêche qui suit était en première place de sa une, avec un lien pour accéder à toutes les autres dépêches de l’AFP. Ca m’a fait changer d’avis :
Un cinquième palestinien tué au nord de Gaza par des tirs israéliens
GAZA, 15 mai (AFP) © 2003 AFP
Un nouveau Palestinien a été tué jeudi par des tirs israéliens à Beit Hanoun, portant à cinq le nombre de Palestiniens tués par l'armée israélienne dans cette opération déclenchée dans la nuit dans le nord de la bande de Gaza, a-t-on appris de sources hospitalières palestiniennes.
Ce nouveau mort a été identifié comme étant Abdelkhader Abou Kas, 17 ans.
Quatre Palestiniens avaient été tués auparavant (dont trois à Beit Hanoun) par l'armée israélienne lors de cette grosse opération toujours en cours en milieu d'après-midi et déclenchée dans la nuit dans le nord de la bande de Gaza.
Selon l'armée israélienne, cette incursion vise à mettre fin aux tirs de roquettes palestiniennes sur la localité de Sdérot (sud d'Israël) à partir de ce secteur.
Selon un décompte établi par l'AFP, cette nouvelle mort décès porte à 3.234 le nombre de personnes tuées depuis le début de l'Intifada fin septembre 2000, dont 2.443 Palestiniens et 731 Israéliens.
Mon explication :
1. Le titre ne définit pas l’événement informationnel – l’événement, c’est le problème des tirs sur Sdérot, qu’on pourrait titrer aussi Bataille à Beit Hanoun ou Intervention israélienne dans le nord de la bande de Gaza - . Le nombre de morts résultant d’un événement ne saurait remplacer, dans le titre d’une dépêche, l’événement lui-même, sauf si l’agence de presse qui la diffuse et les médias qui la reprennent, poursuivent un but propagandiste. Dans ce cas, l’AFP démonise les Israéliens en induisant l’idée erronée que le but premier de l’armée israélienne consiste à tuer des Palestiniens.
Professionnellement, c’est comme si quelqu’un avait annoncé en titre : UN DEUX CENTIEME IRAQUIEN TUE PAR LES AMERICAINS et que dans le cœur de la dépêche, on pouvait trouver l’événement, à savoir que "l’armée US pénétrait dans Bagdad".
Ce traitement de l’actualité est inique, d’inspiration raciste et anti-israélienne et il est à la une de Proche-Orient Info.
2. Un "nouveau" palestinien été tué jeudi par des tirs israéliens (…) A la place de donner une information sur l’événement, du type : dans quelles circonstances a-t-il été tué ? Etait-il armé ? Faisait-il partie d’une organisation comme le Hamas, le Jihad ou le Tanzim, qui combattent ouvertement pour l’éradication de l’Etat d’Israël ? Participait-il à une bataille ? Avait-il ouvert le feu contre les Israéliens ? Participait-il au tir de missiles sol-sol contre les habitants civils de Sdérot ? , l’AFP ne souligne que des faits collatéraux de l’événement. A nouveau, il s’agit uniquement de données faisant penser à la liquidation – "nouveau palestinien tué", "ce nombre porte à cinq", "quatre Palestiniens avaient été tués auparavant" – volontaire de civils palestiniens – tant que quelqu’un n’est pas défini autrement, il s’agit d’un civil - par l’armée israélienne.
Le fait de communiquer le nom de ce Palestinien tué par les tirs israéliens n’a, quant à lui, aucune valeur informationnelle. Qu’est-ce que cela amène-t-il comme élément qualifiant, nécessaire à comprendre l’événement, de savoir que la victime s’appelle Abdelkhader Abou Kas et qu’elle est âgée de 17 ans ? Rien, si ce n’est l’humanisation de la victime – qui pouvait tout aussi bien être un terroriste du Hamas. J’ai vu des Palestiniens de 13 ans tirer sur des soldats et d’autres, de 8 ans, parader avec une vraie Kalachnikov en bandoulière – et encore, la démonisation des soldats israéliens.
Et puis, le public de l’AFP et de POI connaissent-ils le nom d’une seule des victimes irakiennes ou américaines de la guerre d’Irak ? Alors pourquoi l’AFP publie-t-elle le nom de tous les Palestiniens tués durant l’Intifada ?
Ce traitement de l’actualité est inique, d’inspiration raciste et anti-israélienne et il est à la une de Proche-Orient Info.
3. En fait "de sources hospitalières palestiniennes", il s’agit vraisemblablement de l’une des sources d’information les moins fiables de la planète, sur laquelle l’AFP base régulièrement la substance de ses dépêches. Ce sont ces sources, par exemple, qui ont affirmé que Jamal A-Dura avait été atteint de 9 balles à haute vélocité de M-16. Sept jours plus tard, Jamal A-Dura faisait la tournée des capitales arabes, se déplaçant par ses propres moyens, sans traces apparentes de blessures, mais avec le bras plâtré pour une blessure qui datait de 1987… Ces mêmes sources ont affirmé qu’Israël utilisait des armes chimiques et même nucléaires lors de l’Intifada.
Ce traitement de l’actualité est inique, d’inspiration raciste et anti-israélienne et il est à la une de Proche-Orient Info.
4. Et ce décompte morbide et systématique, jamais employé par l’AFP dans le conflit algérien, la guerre du Golfe, celle de Tchétchénie, l’incursion durable de l’armée française en Côte d’Ivoire. Ce décompte morbide réservé à la "guerre des juifs", à moins qu’il ne s’agisse d’étayer le principe imaginaire d’un nettoyage ethnique. Ce décompte infect, dans lequel l’agence officielle française mêle volontiers les assassins, coupables de crimes contre l’humanité, et leurs victimes.
Ce traitement de l’actualité est inique, d’inspiration raciste et anti-israélienne et il est à la une de Proche-Orient Info.
Alors, pour qui rame Elisabeth Schemla ?
Par Albert (Albert) le jeudi 15 mai 2003 - 20h08: |
La nouvelle génèration doit se sentir juive et bien dans sa peau.C 'est tout.