Par Bernardo (Bernardo) le dimanche 25 mai 2003 - 19h47: |
LA FEUILLE DE ROUTE A ETE ADOPTEE PAR LE GOUVERNEMENT DE SHARON
A TOUS LES NEGATIFS, PESSIMISTES ET FACHISTES EN TOUT GENRE, JE VOUS DIS : NE RESTEZ PAS EN RADE, VOYEZ CE QUI SE PASSE ET REJOIGNEZ LE CAMP DE LA PAIX.
LA PAIX VA SE FAIRE, AVEC VOUS OU SANS VOUS.
BERNARDO
Par Mena (Mena) le dimanche 25 mai 2003 - 18h08: |
Il a battu Sharon et il a battu Arafat ! (info # 012505/3 [analyse])
Par Ilan Tsadik © Metula News Agency
Je devrais, ce dimanche matin, vous entretenir de la réunion "cruciale" du club des ministres du Likoud, qui se tient en ce moment et qui sera suivi d’une séance du conseil des ministres. Cruciaux, ces meetings le sont, car le Premier ministre Ariel Sharon va demander au cours d’iceux l’acceptation formelle d’Israël de la Feuille de route américaine. Je devrais, peut-être, mais d’autres s’en chargeront et puis, je prends le risque bénin de prophétiser que la Road Map sera entérinée – panachée des garanties discrètes que l’Administration américaine a données au gouvernement d’Israël – par le conseil des ministres. Et si ce n’était pas le cas, si la droite majoritaire au gouvernement privait Sharon de son soutien, on assistera demain lundi à la dissolution du gouvernement, exit les opposants à la solution des deux Etats pour deux peuples, et entrée des Travaillistes et peut-être de Meretz dans la coalition. Dans tous les cas, la Road Map sera entérinée par Israël cette semaine, j’y engage la crédibilité retrouvée d’Ilan.
J’aurais pu vous aussi parler de l’article de Gilles Paris qui figure ce matin sur le Monde virtuel, sous le titre provocateur de "Tel Aviv doit se prononcer sur la "feuille de route". Mais si ces dégénérés n’ont pas encore remarqué que la Knesset se trouve à Jérusalem, de même que le siège de notre gouvernement, ou s’ils entendent encore décider pour nous où se situe notre capitale, ils me donnent à penser que la leur, n’a pas encore totalement été transférée, malgré les ans, de Vichy à Paris. Et puis les dépêches redondantes de Gilles Paris, dans lesquelles le manant s’insinue à montrer, à chaque ligne, tout le mépris qu’il a pour ma nation, ne méritent finalement pas une observation continue. Je vous promets de leur chanter Maréchal nous voilà depuis Jérusalem, la prochaine fois que je les vois.
J’aurais dû, enfin, vous dire que sur l’injonction de Yasser Arafat, le comité central du Fatah a voté vendredi une motion visant à priver le ministre chargé de la sécurité, Mohammed Dahlan, de toutes ses fonctions liées à… la sécurité. Vous dire aussi, que dans un effort extraordinaire, toujours dans le but de s’assurer que la guerre ne finira jamais, Arafat a fait arrêter un officier de la Sécurité palestinienne qui s’était prononcé publiquement en faveur de la thèse des deux Etats pour deux peuples soutenue par le professeur Sari Nusseibah (déjà exclu de ses fonctions de responsable de Jérusalem pour l’AP par Abou Ammar). Le malheureux ne sera libéré que lorsqu’il aura renié Nusseibah, nous indique notre camarade Sami El-Soudi.
Grosse amertume, aussi, dans le gouvernement palestinien, à Jérusalem (Jérusalem, connards !) et à Washington, envers la décision de de Villepin de rencontrer aujourd’hui le saboteur de la paix à la Moukata. Le sacrificateur de 2 millions de Shayds pour nous expurger de Jérusalem-connards. Celui que l’Administration américaine essaie d’éloigner des leviers de contrôle afin de l’empêcher de nuire à l’effort de paix. Ariel Sharon a fait savoir que, dans ces conditions, il ne rencontrera pas le ministre français. Moi je pense qu’il faudrait enfermer de Villepin à la Moukata avec l’autre et Gilles Paris, afin qu’ils puissent s’imbiber de la quintessence philosophique qui s’en dégage. Juste une semaine, histoire de rigoler un peu entre gens sérieux.
Bin non. Je n’en dirai au moins pas plus. Je vous parlerai à la place de l’incursion très pacifique que j’ai réalisée ce vendredi sur le terrain de foot de Nazareth.
S’y jouait la rencontre opposant le Ahi Natzrat à une autre équipe de la minorité arabe, le Maccabi Kfar Kana. Ahi Natzrat, se traduit mal. Littéralement, il s’agit des "Frères de Nazareth" mais, pour ne pas risquer la confusion avec les centaines de moines qui fréquentent cette ville et qui n’ont rien à voir avec l’équipe, je propose la "Fraternelle de Nazareth".
L’événement, demanderez-vous, ô impatients lecteurs de la Ména ?
L’événement, c’est qu’en marquant, dans les arrêts de jeu de la première mi-temps, l’unique but de la partie, Rajib Barensi propulsait du même coup Ahi Natzrat en Ligue 1, pompeusement appelée en Israël, Ligat ha-al, la Superligue.
C’est en fait la deuxième fois qu’une équipe du migzar, de la minorité arabe, accède à la catégorie de jeu supérieure. La première, ce fut Hapoël Taibeh, qui y fit une brève apparition durant la saison 96-97, avant de redescendre, sans honneurs, en seconde division.
Mais là, ça semble être autre chose. Cette équipe a quelque chose de mythique et tout d’abord, je veux souligner l’ambiance foot-sport, qui s’en dégage. Au centre de tous les conflits, à quelques kilomètres de la ligne verte de séparation avec les territoires de l’Autorité Palestinienne, lors DU match déterminant pour l’ascension, on ne pouvait, dans les tribunes, déceler la moindre animosité politique ou ethnique. Tout au contraire, je remarquai des dizaines de supporters juifs, venus de la ville jumelle de Nazareth-en-haut.
L’un d’entre eux me dit : "vous voyez, le match véritablement décisif s’est joué ici, il y a deux semaines, ente Ahi et notre équipe de Nazareth-Illit. Les deux équipes pouvaient prétendre à la ligue 1, pourtant la rencontre s’est déroulée dans la plus parfaite correction et dans le meilleur esprit sportif." Oui, il faut dire que Ahi compte un bon tiers de joueurs juifs, dont son gardien Cohen, alors que la vedette de Illit est un arabe de la ville d’en bas, transféré il y a une saison de Ahi.
Voilà, l’arbitre de la rencontre a sifflé la fin du match. Les joueurs se congratulent, c’est le plus beau jour de leur vie. Certains retirent leur maillot blanc, sur lequel il est écrit en hébreu et en vert : "Maccabi Ahi Natzrat" et s’en servent de drapeau, qu’ils font tournoyer sur leur tête. Autour de la pelouse, les réclames en hébreu répondent à celles en arabe, un peu comme si le stade s’était déplacé par miracle dans une vallée isolée des Alpes suisses.
Le plus heureux, dans cette liesse, c’est Azmi Nassar, l’entraîneur d’Ahi. Il est en état de choc, il a pété les plombs. Durant de longues minutes, celui qui réussit l’exploit d’être le premier entraîneur (israélien) de l’équipe nationale de Palestine, sans jamais déborder du cadre sportif, reste sans voix. Il a quitté sa chemise et s’est accroché aux treillis du petit stade plein à craquer.
Puis il abaisse son regard baigné de larmes de joie vers un petit groupe de journalistes dont j’étais, et nous dit en hébreu : Je les ai tous battu ! "J’ai battu Sharon, j’ai battu Arafat, j’ai battu tous les politiciens. Eux, ils parlent de la paix et moi je l’ai faite. Regardez," poursuit Nassar, "tout l’amour qu’il y a ici. Les chrétiens, les musulmans, les Druzes, les juifs, s’étreignant et s’embrassant. C’est comme ça que cela devrait être dans notre pays."
Déjà la nouvelle de la promotion s’est propagée comme une traînée de farine (la poudre ici, c’est beaucoup trop dangereux) dans la ville de Nazareth, donnant lieu à un concert de klaxons.
Askander Hadad, le président chrétien, comblé mais réaliste de Ahi, me confie que le but premier de son équipe consistera à se maintenir trois ou quatre saisons au plus haut niveau, sans briguer d’autres exploits. Et puis, il aimerait bien offrir Avi Nimni à Nazareth, la vedette du Maccabi de Tel Aviv, en délicatesse avec sa direction et son entraîneur.
Qui sait, dans quatre ou cinq ans, on jouera peut-être la Coupe d’Europe, laisse échapper Hadad dans un demi sourire. Sûr qu’il y pense vraiment.
Je reste encore deux heures à participer à la joie des Nazaréens. Entre deux tourbillons, je me surprends à lever le coude avec un moine franciscain qui me montre qu’on nous lance du riz depuis tous les balcons.
Retour vers Métula. Une heure de route. Le contraste de la foule et du silence est impressionnant. Je me dis que tout n’est pas foutu. Que sans déroger aux proportions d’un match de football, où d’autre sur la planète, un match d’ascension pourrait mêler des musulmans, des chrétiens, des Druzes et des juifs, sans que la chose tourne à la corrida dans les cinq minutes. Au premier coup de sifflet qui déplairait à l’une des communautés, ce serait l’émeute.
Je ne sais pas s’il s’agissait vraiment d’amour, comme le prétend Azmi Nassar, ou simplement d’exaltation sportive. Reste qu’au stade de Nazareth, les communautés se respectent et ont appris à vivre ensemble. Connaissant les difficultés extraordinaires de cette intelligence, je trouve, ce matin, que je vous ai relaté l’événement récent le plus important du Moyen Orient.
Cela dit, en attendant l’Olympique Lyonnais au stade de Nazareth pour la Coupe d’Europe ! Faudra que jusque là, l’UEFA lève les sanctions contre les clubs israéliens. Vous pensez, on part favoris, le club dont Jésus est le supporter numéro un…
Par Claudia (Claudia) le dimanche 25 mai 2003 - 18h05: |
Dominique de Villepin ne devrait pas rencontrer Yasser Arafat, selon Pierre Lellouche
PARIS (AP) - Alors que le chef de la diplomatie française vient d'arriver en Israël, le député UMP de Paris Pierre Lellouche a estimé dimanche que Dominique de Villepin ne devrait pas rencontrer Yasser Arafat.
"Si j'avais eu à conseiller notre ministre des Affaires étrangères, je lui aurais recommandé de voir M. Abou Mazen et pas M. Arafat", de "conforter" le Premier ministre palestinien Abou Mazen "et pas de continuer à donner une pseudo-reconnaissance internationale à un homme (...) qui est incapable de devenir un chef d'Etat", a ajouté sur Radio-J Pierre Lellouche, membre de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée.
Selon lui, par ailleurs, "si on continue (...) à considérer que l'alpha et l'oméga de tout le problème du terrorisme du monde musulman, c'est le conflit israélo-palestinien, je dis qu'on se trompe, le problème du terrorisme islamique est d'abord un problème intra-musulman". AP
Par Anonyme (Anonyme) le dimanche 25 mai 2003 - 08h40: |
TUNES CELEBRES
J't'en prie, j't'en prie, mets ma MERE, mets ma MERE.
C'etait une femme exceptionnelle !!!
Par Mailroom (Mailroom) le dimanche 25 mai 2003 - 05h47: |
A l'initiative du CRIF, du Consistoire Central, du Consistoire de Paris, et du Fonds Social Juif Unifié, un événement EXCEPTIONNEL :
LES 12 HEURES POUR L'AMITIÉ FRANCE - ISRAËL,
Le 22 Juin 2003,
Parc des Expositions, à la Porte de Versailles à Paris
Par Albert (Albert) le samedi 24 mai 2003 - 23h23: |
Kadafi a pris un bain de foule, normal, ca va lui faire du bien, lui qui autrefois avait les neuronnes un peu 'folles' D'autres temps , d'autres lieux...!'
N'est ce pas lui qui avait conseillè aux palestos d'aller se suicider, si je ne me trompe pas..! C'est fait petit à petit..!
Et pourquoi ne pas se purifier dans un mikve pendant qu'il y est....?
Par Victoria (Victoria) le samedi 24 mai 2003 - 11h08: |
Le kif des kifs c'est d'entendre (à la radio ce matin) que Sharon ne recevra pas Villepin. Ce taré aussi grand que prétentieux s'obstine à aller à la Moucaca...Il a de nouveau tout juste ! On va encore rigoler devant notre télé !
Par Richard_S (Richard_S) le samedi 24 mai 2003 - 02h37: |
Kadhafi prend un bain de foule à Tunis sur l'avenue Bourguiba
TUNIS (AP) - Au deuxième jour de la "visite de fraternité et de travail" qu'il effectue en Tunisie, le N°1 libyen, Moammar Kadhafi, a pris un bain de foule mardi en fin d'après-midi à Tunis.
Entouré de ses gardes du corps féminins en tenue militaire, l'homme fort de Tripoli a parcouru à pied, en compagnie de son hôte le président Zine El Abidine Ben Ali, la principale artère de la capitale tunisienne, pavoisée aux couleurs des deux pays. Un dispositif de sécurité renforcé a été déployé pour la circonstance.
Brandissant des drapeaux tunisiens et libyens et des portraits des deux dirigeants, des milliers de personnes massées des deux côtés de l'avenue Habib Bourguiba, lui ont réservé un accueil populaire chaleureux.
Vêtu d'un costume blanc, le colonel Kadhafi a ôté ses lunettes noires pour répondre aux acclamations de la foule qu'il saluait, ravi, des deux mains.
Comme il aime à le faire, le "chef de la révolution libyenne" a fait le voyage en Tunisie par voie terrestre. A son arrivée lundi au poste frontalier tuniso-libyen de Ras Jédir, à 550 km au sud de Tunis, il avait été accueilli par le ministre tunisien de l'intérieur, Hédi Mhenni. Peu après, il faisait installer ses tentes pour déjeuner, avant de passer la nuit à Gabès, l'un des chef-lieu du sud tunisien.
Sur sa route vers Tunis, il s'est arrêté à Rakkada, une localité proche de Kairouan, ancienne capitale islamique, où il a également eu droit à un accueil populaire.
Au cours de son séjour en Tunisie qui se poursuivra jusqu'à samedi, le dirigeant libyen aura des entretiens avec le président tunisien et visitera un pôle technologique à l'Ariana, près de Tunis. Des rencontres sont également prévus avec des parlementaires et des intellectuels et journalistes tunisiens. AP
Par Mena (Mena) le vendredi 23 mai 2003 - 18h26: |
Goodbye Beirut ! (info # 012305/3 [analyse])
Par Ilan Tsadik © Metula News Agency
Il a beau critiquer l’alliance du grand Satan américain avec Israël, c’est quand même à Washington que Rafik Hariri entend épuiser ses jours d’exil, lorsque ses mentors syriens auront été forcés de retirer leur armée du Liban.
N’allez cependant pas croire que le Premier ministre de l’un des pays les plus endettés de la planète se prépare à vivre dans un centre d’accueil pour réfugiés politiques. Vous auriez tout faux. Le meilleur ami de Jacques Chirac, qui est accessoirement l’un des hommes les plus riches de la planète, et n’y voyez pas forcément de relation de cause à effet, caresse d’autres projets pour son relogement.
C’est ainsi qu’Hariri vient de déposer les plans pour construire, au 2101 de la rue Foxhall, une petite demeure privée de… 9632m² bâtis. Cette cabane s’étendra sur un terrain de 16 hectares, que notre voisin du Nord a acquis en 1987, au travers de la société Raha III Inc. qui lui appartient, pour la modique somme de 13 millions de Dollars de l’époque.
Le coût de construction de cette garçonnière est quant à lui évalué aux alentours de 45 millions en billets verts.
Pour que vous ayez une idée de la mégalomanie du bonhomme, la construction qu’il envisage est presque deux fois plus grande que la Maison Blanche. Il existe bien, aux Etats-Unis, un manoir plus grand que le sien, à Asheville, qui fut la demeure de la famille Vanderbilt, et qui compte 250 chambres et 65 cheminées, mais cela fait belle lurette que ce château-là a été transformé en musée.
Gopal Ahluwalia, le chef du service de la recherche auprès de l’Association américaine des constructeurs de maisons, a confié à notre consoeur Daniela Deane du Washington Post, à laquelle nous devons tous ces détails, que dans le projet architectural initial, la chambre de maître a la taille d’un stade de football.
Daniela d’oser la remarque : "Que va-t-il arriver lorsque Hariri sera pris, au milieu de la nuit, d’un besoin pressant d’aller aux toilettes ?" – Ben, il n’y arrivera pas !
Paraphrasant Coluche, je dirai que ce sont les pauvres libanais qui vont être contents de savoir qu’ils ont un premier ministre riche.
Ca sent la débandade tout cela. La fin de règne. L’ordre nouveau. La fin du pillage des ressources des peuples de la région avec l’aide d’Européens marrons. Et peut-être qu’Hariri voit grand dans une autre optique ? Peut-être veut-il construire une auberge ?
L’affluence de son trois étoiles dépendrait alors beaucoup du déballage de Tareq Aziz et de ses copains devant les enquêteurs de la CIA. Cela expliquerait déjà le vote de la France, hier, au Conseil de Sécurité de l’ONU. Parce que, après tout ce qui s’est passé, l’acceptation soudaine de Paris d’entériner la gestion exclusive de l’Irak par les USA, sans coup férir, n’est pas explicable par la logique politique. Pas plus que la demande de de Villepin de faire appliquer la résolution 520 au Liban et de déployer l’armée régulière le long de la frontière avec Israël.
Les miracles, à Métula, on les circonscrits à l’époque biblique.
Lors de sa visite à Paris, hier, Colin Powell n’a pas entendu de critiques. C’est plutôt lui qui, lorsqu’il a déclaré dans la capitale française que l’Amérique ne pouvait pas oublier l’attitude de la France lors de la guerre d’Irak, avait un sourire en coin de gros chat satisfait. De VVIP. De patron.
Par Anonyme (Anonyme) le vendredi 23 mai 2003 - 18h08: |
NOS KIFS
Le kif c'est de trouver un site aussi sympathique sur la Tunisie, ça fait un bon kif !
Par Mailroom (Mailroom) le vendredi 23 mai 2003 - 18h06: |
Bonjour,
je m appelle michel sitbon ne a sfax et ancien de l ecole israelite de sfax
COMMENT NE PAS SE SOUVENIR DES ANNEES 1959-1960-1961 DE NOS PROFESSEURS :
MLLE GUEZ..MR UZAN...MME SAADA ...MR YANA PROF D HEBREU AVEC SON BERET JE ME SOUVIENS ENCORE DES CHANSONS.......SIMONA-DIMONA .....
ET BIEN SUR DU PROFESSEUR D ARABE MR SAHNOUN.....
ATTENANT A L ECOLE LES BUREAUX DE L OSE POUR LES DEFAVORISES...ET BIEN SUR NOTRE BELLE SYNAGOGUE BET EL DONT MON PERE EDOUARD SITBON EN A ETE LE TRESORIER AU COTE DE CHARLES SAADA
Par Emma (Emma) le vendredi 23 mai 2003 - 18h04: |
Un Anglais, qui ne manquait pas d’humour, définissait la diplomatie comme « l’art de vous dire d’aller au diable, tout en vous donnant l’envie d’effectuer le voyage » !
Je ne sais si Dominique de Villepin est impatient de se rendre en « Palestine », toujours est-il qu’il s’apprête à pactiser avec un ennemi de la France.
Comment interpréter autrement son entêtement à considérer Arafat comme « un interlocuteur toujours valable, démocratiquement élu », au moment où l’implication de ce dernier apparaît dans des attentats perpétrés contre des Français ?
Oui, vous avez bien lu : des Français. Au même titre que les trois ressortissants victimes des attentats suicide de Casablanca.
Y aurait-il plusieurs catégories de Français ? Ceux détenus à Guantanamo, dont le sort émeut les médias, agite un bataillon de juristes, de fonctionnaires du Ministère de la Justice et rassemble des comités de soutien ?
Ceux victimes des attentats au Maroc, à Karachi ou à Djerba, qui justifient la mobilisation du Quai d’Orsay et de l’octroi d’une commission d’enquête par opposition à ceux qui n’ont qu’un droit : celui de mourir anonymement en Israël ?
Ceux dont les familles recueillent la dépouille rapatriée par EL-AL – en dépit des grèves – parce que ce n’est « pas l’affaire » d’Air France ?
Sous quel prétexte des Français « de l’Etranger » - entre guillemets ou parenthèses – se trouveraient-ils relégués à l’état de non-existence par le « premier diplomate de France » ?
Est-ce pour qu’il puisse serrer la main du commanditaire de leur assassinat ?
Depuis des années, l’accès à la francophonie est refusé à l’une des plus grandes communautés françaises à l’étranger, culturellement riche de 600.000 âmes.
Récemment, les recherches d’universitaires israéliens – francophones pour la plupart - ont permis des avancées considérables dans le domaine médical.
Ils ont ainsi redonné naissance à l’espoir dans de nombreux domaines, par des progrès jamais encore atteints jusqu’à présent : dépistage du SRAS, améliorations essentielles dans le traitement de pathologies telles que le cancer, la maladie de Parkinson, d’Elsheimer : peu importe ! Des universités françaises continuent à prôner le boycott de leur contre-partie israélienne.
Des programmes directement placés sous la tutelle du Ministère de M. de Villepin, qui préfère encourager la collaboration avec Al-Najah, l’université palestinienne dont sont issus la majorité des candidats au suicide ayant entraîné dans la mort nos compatriotes.
Alors, M. de Villepin, il est important que vous répondiez maintenant à notre interrogation, pour le repos de l’âme de ceux d’entre nous qui ont été emportés par cette vague de haine et de fanatisme “à l’Etranger”.
Dans quel but vous rendez-vous au Proche-Orient ? Pour la “recherche inlassable de la paix” ?
Oh, bien sur, je n’attends pas de réponse de votre part, mais tout de même : quand vous serrerez la main d’Arafat, pensez aux Français morts par sa faute. Ce sera désormais aussi un peu la vôtre.
Sardou chantait : « Ne m’appelez plus jamais France, la France elle m’a laissé tomber ».
Pensez-y, M. De Villepin. C’est ma dernière volonté.
Albert Capino
Par Victoria (Victoria) le vendredi 23 mai 2003 - 14h41: |
Le diable, assûrément!
Frank Charpentier
Revue-politique.com
Ismaël + Esaü = Amalec
Tout d'abord, dire une chose simple et nette: y'en a marre! Absolument et définitivement. Marre d’être policé avec les nouveaux barbares, marre d’être poli avec leurs complices. Marre d’accepter ce qu’aucun peuple au monde -la France moisie” en tête- n’accepterait sans devenir fou en moins de trois mois. Marre qu'en Israël en 2003 et en 5763, après des millénaires d’antisémitisme, chrétien ou musulman, après l’Inquisition et l’expulsion des Juifs d’Espagne, après le nazisme et la shoah, après les pogromes et les persécutions staliniennes, après des décennies d’antisionisme de gauche modérée ou pas et j’en passe,- des innocents parce que Juifs se fassent encore tuer, amputer, ou endeuiller à vie, quand ce n'est pas supplicier, martyriser, dépecer, lyncher, vider de leur substance cervicale, etc, et qui plus est avec la bénédiction par omission des peuples dits “civilisés”...
Y'en a marre que ce soit toléré une seule seconde de plus -et pour quelque prétexte que ce soit; quand bien même le peuple palestinien crèverait-il de misère la gueule ouverte, par sa propre faute ou celle de son chef historique, cela ne le justifierait encore pas. Y'en a marre de tous ceux qui commettent ces actes, de tous ceux qui les couvrent et de tous ceux qui les acceptent ou les justifient fût-ce d’un iota, ces actes que je ne qualifierai même pas d'"odieux" -je ne veux pas avoir un seul mot de vocabulaire en commun avec les tartuffes de l'indignation. Ils ne sont pas seulement inacceptables, ces actes, ils sont inacceptés! Jusqu’au bout, jusqu’au bout du bout, et par delà! Jusqu’à la Justice.
Mais je voudrais aussi, au delà de ce cri de colère qui est exigence de justice pour les vivants comme pour les morts -qui, un jour, témoigneront contre ceux qui n'auront pas eu, de leur vivant, le courage de la vérité, et moi, le premier, MM. de Villepin, Chirac et tant d’autres, même mort, je ne vous oublierai pas et j’exigerai encore la parole que vous n’aurez jamais prononcée, l’aveu que vous n’aurez jamais fait, sinon vous n’aurez, même morts, jamais la paix!-, au-delà, donc, de tout cela, je veux m’interroger autrement sur toute la série de raisons déclinée avec justesse quant à la persistance de cette haine historique et trans-historique qui n’a d’égale que l’éternité d’Israël même.
De quoi est-elle faite, nourrie, reconduite, cette haine, de quoi est-elle, en conscience ou par méconnaissance, le symptôme intime et ultime, premier et dernier, sinon le fait qu’il y a une et une seule voie d’altérité humaine possible en profondeur, et qui marche, et qu’Israël l’incarne comme interlocuteur sine qua non, avec ses faiblesses et ses forces, mais sans jamais tomber dans la symétrie du Miroir aux alouettes de la pulsion de Mort (qui a été battu, battra, etc...) Et pourtant, Israël pourrait, ô combien, pulvériser l adversaire, mais Israël ne marche pas justement pas à ça, ne marche pas comme ça, ne marchera jamais dans le marché de dupes, même si la mauvaise foi d’Esaü (L’Europe chrétienne et post-chrétienne) fait tout pour l’inscrire et l’enfermer dans ce rôle de 50/50, dans cette symétrie familiale avec Ismaël... mais non, et tant pis si je ne parle que pour ceux qui le savent ou le pressentent déjà, c’est Ismaël et Esaü qui sont symétriques dans leur rejet (chacun selon sa méthode, violente ou pseudo-pacifiste) d’Israël...
C’est Ismaël et Esaü qui se sont disputés Jérusalem pandant des siècles de croisades et de jihad -cherchez le terme juif équivalent, il n’existe pas!-, c’est Ismaël et Esaü qui ont prétendu et prétendent apporter “leu ” et donc “La” vérité au monde, etc, etc,... Eh bien çà, le croisement de ces deux forces nocives, la collusion de ces deux puissances mortifères dénégatrices d’elles-mêmes et donc d’Israël, colusion qui se déploie contradictoirement tout au long des siècles mais à laquelle on vient d’assister explicitement ces dernier mois -et que tous ceux qui ne se sentent pas concernés s’exceptent en conscience- CA, çà porte un nom précis dans la tradition juive : Amalec, fruit de la descendance croisée d’Ismaël et d’Esaü. Et celui-là, il faut effacer sa mémoire de sous les ciels. C’est un ordre. Pas l’ombre d’un compromis.
La menace reviendrait, tôt ou tard, de plus belle. Or, Amalec, on pourrait tous être contre lui, uniment, unilatéralement, sans même que ce soit un bouc-émissaire : ça s’appelerait saisir le diable par la queue, par là où il donne prise, et USA, Union Européenne, Pays Arabes déterminés à 100%, etc, commencer ensemble de dire non à la Mort. Mais même ça, ça ne fait pas l’objet du consensus minimal exigeant et exigible. Au Maroc, un attentat, c’est terrible; en Israël, c est “un peu” différent, ça “peut” s’expliquer.
Alors, moi, je ne discute plus avec des interlocuteurs inexistants et ma première question, philosophico-existentielle, qui en découle, est simple : non pas “qui est Juif?”, mais “qui est Goy?”, de “Pharaon à Hitler”, pour reprendre une formule de Bernard Chouraqui, ou à Ben Laden? La seconde, plus politique, est très directe elle aussi : faut-il inscrire l'Union Européenne dans "l'axe du mal" et, son corollaire, la France n’est-elle pas en passe de devenir un état-voyou ?
Son ministre aux étranges affaires étrangères semble en effet tout faire pour: emboitant le pas à Javier Solana, il a décidé de se rendre à son tour dans le sanctuaire du terrorisme institutionnel, la Moukatta, pour rendre une visite de courtoisie à l'un des doyens du terrorisme mondial toujours en exercice, Yasser Arafat. L'action de ce qui ne serait qu'un vaudeville diplomatique du plus mauvais-goût, s'il ne se soldait à chaque fois par des blessés et des morts - se déroule dans cette bonne ville de Ramallah, vous savez, cette ville-martyre comparée, il y a quelque temps par un prix nobel de littérature, à Auschwitz.
Il n'avait pas peur des mots non plus, ce criminel de guerre littéraire de Saramago, champion de la rhétorique mensongère et lauréat de l'hyperbole révisionniste. Il faut dire qu'on n'est plus à ça près, puisque le ministre français en question, auteur de l'inénarrable "Cri de la gargouille" se rend à Ramallah pour y rencontrer un autre prix nobel de la paix : Yasser Arafat, plus connu pour certaines activités antérieures aussi peu reconnues visiblement que celle d'un ancien de la Wehrmacht promu plus tard secrétaire général de L’ONU. Le hasard fait bien les choses.
Israël, lui, semble-t-il “n’a pas de chance” comme dit le Talmud: “Aïn mazal lé-Israël”, exactement, Israël ne croit pas ou n est pas soumis à la logique -souvent viciée- de la chance. Israël pense et agit dans l’histoire, tout en visant autre chose que l’histoire elle-même, sa transcendance. Il ne gagne pas selon la chance qui tourne: il ne peut tout simplement jamais perdre. Il ne fait pas le même match... ce qui ennuie d’ailleurs beaucoup ses ennemis.
Et pourtant, il serait doux, et et il est grand temps, me semble-t-il, en tendance, peu à peu, d’aborder, Israël étant revenu chez lui pour toujours, d’aborder enfin à l’autre rive du rapport humain... Où chacun, à sa place, a sa place. En attendant, le diable qui aime bien qu’on diabolise quelqu’un d’autre que lui semble jouer à : “Charron et Sharon sont dans un bateau”... mais qu’il fasse attention, Charron, car Sharon sait mener sa barque, sur sa terre, et le fleuve n’est pas celui des Enfers, mais le Jourdain... Les Palestiniens, à toujours jouer avec le diable, sont devenus les champions du “Qui perd gagne”. Chaque fois qu’ils ont voulu, plus, tout, et sans Israël, ils ont perdu davantage. Ca peut encore arriver, et alors, ce sera tant pis et bien fait pour eux, une fois de plus. Gare!
Par Maxiton (Maxiton) le vendredi 23 mai 2003 - 11h43: |
a lire sur www.modia.org le commentaire du rav a propos
de la paracha de demain;
VAIKRA 26, 3-27,34