Archive jusqu'au 27/mai/2003

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2003: Commentaires de Mai 2003: Archive jusqu'au 27/mai/2003
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mardi 27 mai 2003 - 16h50:

'.....L'amour propre.....? En aucun cas il doit être sali....!'
Lalla, pourquoi ne pas ramasser en une seul fois vos opinions celà m'évitera d'aller toujours en bas.:) :) :)

Albert

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Kalif (Kalif) le mardi 27 mai 2003 - 15h59:

Bonjour à tous,
QUAND LE RAP DERAPPE.
Après avoir lu ce torchon destiné à devenir un tube de la haine, j'en ai adressé le texte à des centaines d'amis, lesquels ont aussi fait suivre.
je suis trés sincérement horrifié.
Pendant ce temps, ce soir, Roger Hanin , Enrico et tous les autres vont faire le maximum pour aider l'Algérie. Bravo à vous, messieurs. Même si
je ne suis pas convaicu qu'ils en auraient fait de même pour nous.

j'ai pour ma part écrit et composé les paroles et les musiques de 2 chansons que j'ai dédié à toutes les victimes de tous les terrorismes.
Je les ai enregitrées à compte d'auteur, et je les
offre à tous ceux qui veulent les écouter, et les enregitrer. Je ne cherche absolument pas à profiter de cette tribune, puisque c'est gratuit.
Je ne cherche pas à me lancer dans la chanson, j'ai le même âge que l'état d'Israël.
Pourtant, je serai honoré si nos enfants apprenais les paroles de mes chansons.
Ce serait une preuve supplémentaire de notre volonté d'aimer et d'aimer la vie.
Tout le reste n'est que mensonge.
en tout cas, les courageux, vous pouvez vous rendre sur le site: feujcity.com
En haut et à droite du portail, vous cliquez Loisirs
ensuite vous cliquez CD
Un des CD que vous verrez s'appelle:
"MINIAN POUR MOCHE"
vous cliquez "en savoir plus",
et alors vous saurez qui était MOCHE et vous pourrez télécharger GRATUITEMENT les 2 chansons.
Bonne chance.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lalla (Lalla) le mardi 27 mai 2003 - 15h00:

dis,Chantal,on va donc bientot se regaler grace a Gilberte;et je compte bien sur faire en profiter tous les gourmands de mon espece!
bisous

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lalla (Lalla) le mardi 27 mai 2003 - 14h55:

on pourrait en parler des heures de son existence ou de son inexistence...tout depend de la personalite de chacun...tout se passe dans la tete...l'Amour,en tous cas il ne faut pas cesser d'en parler!!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lalla (Lalla) le mardi 27 mai 2003 - 14h44:

il n'est jamais trop tard pour bien faire et nous ,nous aurons tjrs a faire!moi aussi j'en ai eu la nausee et j'ai rue dans les brancards en clamant mon degout mais c'est une goutte d'eau dans l'ocean...
reponse a Hajkloufette

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lalla (Lalla) le mardi 27 mai 2003 - 14h35:

a propos des bouquets de jasmin, a Marseilles ils en vendent;je pourrai vous donner le numero de telephone d'un ami marseillais qui pourrait peut etre vous aider

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mexico (Mexico) le mardi 27 mai 2003 - 11h38:

Pretendre que l'amour n'existe pas est un manque d'amour-propre

Yael

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mardi 27 mai 2003 - 13h40:

Le gouvernement de Monsieur Sharon a accepté du bout des lèvres la feuille de route ce qui constitue pour les durs du régime démocratique une malédiction.

Monsieur Sharon avait déjà prévenu que les concessions seront douloureuses et aujourd'hui il parle 'd'occupation'. Entendez par-là le démantèlement des colonies et le gel de ces dernières. En contre partie, point de retour des réfugiés palestiniens et non au partage de Jérusalem.

Il reconnaît qu'il vaut mieux céder du terrain que de voir une situation empirée de jour en jour sans compter la vie de nos juifs, éclatée. Si le prix de la paix passe par la sauvegarde de ces vies, par un redressement économique, je pense que Monsieur Sharon, fidèle à sa nouvelle image, voit juste et le temps lui donnera raison, à plus long terme. Sous les auspices de U.S.

Il n'y a pas d'autres solutions. Et puis n'est ce pas là, la politique des précédents gouvernants..' Un bout de terre cédée pour avoir la paix….!' Alors….

Etre en paix avec un mauvais voisin vaut mieux que toutes ses incursions qui ne sont qu'amertumes, douleurs et souffrances. Et sans issue.


Une nouvelle dynamique vient de naitre.
Le moment est venu de tourner les pages noires. Pour une meilleure vie de qualité pour les enfants d'Israël.
Et puis ca suffit qu'Israel soit dans la tourmente , on veut qu'il vive dans le bonheur et la joie.

Agence Breitounna, de notre correspondant Albert.:) :) :)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le mardi 27 mai 2003 - 12h40:

Bonjour a tous / toutes,

Appel general a la population Tune :

A l'image du magnifique bouquet insere par notre webmaster prefere en page d'accueil, je suis a la recherche d'un fournisseur en bouquets de JASMIN, pour distribuer aux hotes d'un heureux evenement prevu au mois de septembre 2003.

Quelqu'un aurait-il un bon tuyau a la Huggy (cf. Starsky & Hutch) ??

Me repondre de preference a l'adresse e-mail :
cbazooka@hotmail.com
ou encore laisser un message ici meme.

CHOUKRAN !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mardi 27 mai 2003 - 12h09:

Retour d'un pèlerinage…

La pèlerinage de Jerba cette année a été placé sous le signe d'une grande sécurité. Toute personne de confession juive s'est vu attribuée une voiture de police toutes les fois qu' un groupe montait dans un car quand aux chauffeurs de taxi, ils avaient des consignes pour signaler au commissariat de police tout client israélite en dévoilant leur numéro de voiture. Et voilà comment notre liberté de circulation dans notre ancien pays se trouve bien protégée derrière des 'voitures pie'..
Quant à l'accueil, il fut extraordinaire pour les quelques centaines de pèlerins qui ont eu le courage de prier sur l'île des Lotophages.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mardi 27 mai 2003 - 10h53:

'...La malice et la ruse ne peuvent battre la naivetè..'
Albert Simèoni l'Enfant de la Goulette

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Hajkloufette (Hajkloufette) le mardi 27 mai 2003 - 10h21:

omega
j ai lu les paroles de ce rapp et je t avoue en etre malade d un sentiment que j ai du mal a jugguler , je suis malade de haine ... pas a cause des paroles mais parce que les enfants dans la rue vont le chanter , parce que des jeunes vont acheter le disque . parce qu il y aura de la pub faite autour de ce torchon ou plutot de ce papier qui n est meme pas bon a s essuyer le C... . je ne sais pas comment vous devez reagir mais il faut boycotter la maison de disques , ecrire aux radios , aux chaines de tele , il faut absolument que ce torchon brule c est de la haine c est de l abomination c est la propagande du monstre , mettez les pontes de votre cote , Arthur , Arno Karsfeld , Jak Lang , tout ceux qui parlent de jeunesse de culture tous doivent se reveiller ... Ils parlent aujourd hui d Israel demain ils parleront de vous de vos ecoles de vos transports il n y a pas de limites , ils iront sauter dans vos rues pour tout et pour rien , pour le voile islamique ou pour autre chose peu importe ... Lisez tous ces paroles et sachez que dans un mois tous les chanteront ... Meme les jeunes juifs qui n auront pas fait attention ...
Il sera certainement trop tard ...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Omega (Omega) le mardi 27 mai 2003 - 08h19:

Effrayant ce tube rap nul,JP, mais comment peut on s'en etonner ?

C'est exactement la version des medias arabes et francais d'aujourd'hui sur ce qui se passe en Israel.

Preuve s'il en fallait que le matraquage des medias a un pouvoir phenomenal.

OMEGA

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le mardi 27 mai 2003 - 08h10:

La forteresse vide de Boniface et de ses amis (info # 012605/3 [analyse] et [scoop])

Par Philippe Karsenty © Metula News Agency



S’il est un trait détestable des racistes et des antisémites de tous les temps, c’est bien leur propension à se poser en victimes de complots extraordinaires, qu’ils auront eux-mêmes forgés de toutes pièces. Ce fut vrai pour les anti-juifs tsaristes, qui inventèrent les Protocoles des Sages de Sion et ce le fut encore pour les théoriciens du National Socialisme, qui voyaient dans les juifs un péril pour la subsistance de la culture allemande. Ainsi les Nazis amplifièrent-ils la notion absurde de "Juiverie Mondiale", sorte d’organisation secrète, dont la finalité devait consister à s’accaparer de toutes les richesses du monde.



Le but recherché par ces activistes de la haine ethnique ou para ethnique, au travers de l’invention d’une coalition juive est demeuré invariable. Il a consisté à leur permettre de se présenter à leurs sociétés comme les défenseurs de quelque chose – une spécificité, un patrimoine national, des ressources économiques ou des libertés intellectuelles – contre l’agression des juifs. Ainsi réalisaient-ils deux objectifs :



§ La légitimation de leur forme d’antisémitisme

§ La stigmatisation de ceux qui les condamnent à juste titre



La peste, je veux moi aussi parler de la vague de judéophobie française aigue, médiatique et étatique, qui tente de se dérober sous des prétextes d’anti-israélisme et d’anti-sionisme, ne déroge pas à la règle. Ses théoriciens ont inventé une nouvelle victimisation, désireux de se positionner, cette fois, en défenseurs de libertés intellectuelles.



La liberté qu’ils considèrent menacée, c’est celle "du droit de critiquer la politique d’Ariel Sharon" appelée aussi, notamment dans le dernier brûlot de Pascal Boniface, "le droit de critiquer Israël".



Comme dans tous les cas de victimisations artificielles, les antisémites français, loin de constituer une minorité menacée par les moulins à vent du chimérique complot juif, loin d’être des victimes, tiennent plutôt le haut du pavé. Et ils se fichent éperdument de ce qu’aucun gouvernement israélien n’ait jamais rien fait afin de bâillonner ceux qui le critiquent ou même, comme la démontré la Ména dans son article "Pétition pour renforcer le droit d’exécrer les juifs en public !" [lire l’article] que la quasi-totalité des articles produits par les pesteux ne traitent pas de la critique d’une quelconque politique du gouvernement israélien.



Au mieux, ils expriment des invectives gourdes, faisant l’économie de tout traitement factuel, mais dans l’immense majorité des cas, les néo-judéophobes français s’occupent à stigmatiser le sadisme des Israélien (Edgar Morin) ou à inventer des cabales extraordinaires (Sylvain Cypel), quant ça n’est pas à accuser Israël de procéder à des assassinats proto rituels d’enfants non juifs, comme dans la mise en scène par Enderlin et France 2 de l’exécution par Tsahal du petit Mohammed A-Dura.



Ce sont ces expressions de haine qui occupent le devant des médias français, qu’ils soient audiovisuels ou écrits. Et ceux qui les condamnent, avec courage et clairvoyance, se voient livrés à la vindicte populaire par les mêmes médias, qui occultent les analyses de la Ména, qui désignent Finkielkraut comme le "long couteau d’Israël", n’hésitant pas, dans le cas de Pascal Boniface, à qualifier le député européen socialiste François Zimeray de "relais de la politique de Sharon" ou la journaliste Anne Sainclair de "figure de proue du camp des ultra pro-israéliens".



Dominique Vidal, autre victime de la fièvre noire, n’ayant pas hésité à dénoncer, dans un article paru sur le Monde Diplomatique, les juifs de tous les bords politiques pour avoir concocté une alliance en vue de défendre la politique d’Ariel Sharon. Du même coup, Vidal donnait l’opportunité à Jean Tsadik de déconstruire jusqu’au dernier boulon sa théorie pendable dans "Contre-réponse à Dominique Vidal !" [lire l’article].



Et comme s’il ne suffisait pas aux pesteux de noyauter tous les médias nationaux français, de droite comme de gauche, et d’en exclure tous les éléments qui pourraient faire la lumière sur leur méprisable industrie, ils se protègent aussi par des manifestes, qu’ils appellent pétitions, dont l’énoncé avéré était "pour le droit à critiquer la politique d’Ariel Sharon" alors que la finalité contenue consistait – chose incroyable - à légitimer le déferlement raciste contre Israël dont ils infectent la France.



Ce manifeste était signé par une multitude de patrons de presse, renforçant ainsi la mainmise des Judéophobes sur la communication tricolore.



C’est dans ce contexte que l’on considère avec une certaine perplexité la sortie de l’ouvrage déjà cité de Boniface, dont le titre exact est, comble de la victimisation théâtrale : "Est-il permis de critiquer Israël ?" Nous, de nous demander aussi pourquoi Robert Laffont a-t-il pris le parti étrange de publier un texte aussi primitivement hostile à Israël ?



Le but de Boniface consistait-il, en sortant cet ouvrage, à protéger les libertés intellectuelles, menacées en France par les juifs, ou s’agissait-il, plus prosaïquement, de sauver son image et sa place à la tête de l’IRIS (l’Institut de Relations Internationales et Stratégiques), à la suite des déclarations outrancières qu’il a diffusées à propos d’Israël ?



C’est en septembre 2002, que le directeur de l’IRIS dépassait les bornes de l’entendement, lors d’une interview, révélée par la Ména, voir "Notre différend – la synthèse – (5)" [voir article], qu’il donnait au quotidien suisse Le Temps. Il y affirmait que les Etats-Unis avaient commis une erreur en n’incluant pas l’Etat d’Israël parmi ceux de l’Axe du mal.



"Critiquer Israël revient à dresser contre soi des gens très déterminés (…) et quand on connaît les mesures de rétorsion qui s’abattent sur ceux qui ont critiqué Israël" écrit notamment Boniface dans son dernier livre.



Il est vrai que c’est cette goutte d’eau dans Le Temps, qui fait déborder le vase, et fait aussi exploser le Conseil d’Administration de l’IRIS. Est-ce aux démissionnaires, Nicolas Sarkozy (UMP), Laurent Fabius (PS), Claude Goasguen (UMP), Baudoin Prot (BNP-Paribas), Patrick Careil (Banque Hervet) et Serge Weinberg (Groupe Pinault) qui en était le président, que Boniface fait ainsi allusion ?



Ne confond-il pas le droit de critiquer Israël avec le devoir, pour le directeur d’un institut de relations stratégiques, financé par l’Etat français, de s’abstenir de colporter d’aussi grasses et haineuses incongruités stratégiques ?



C’est en tous cas l’avis du député Claude Goasguen , que l’on peut difficilement qualifier de soutien de la politique de Sharon sans risquer l’asile psychiatrique. La Ména reproduit la lettre de démission de m. Goasguen en fin d’article. Elle dit tout ce qu’il faut dire. Elle fait la part des choses entre critiquer Israël et se soulager sur Israël.



Citant l’article du Temps, le député explique à Boniface qu’il "ne peut pas accepter que l’on considère l’Etat d’Israël comme faisant partie de l’Axe du mal (…)" et lui rappelle "qu’Israël est une démocratie qui, comme toutes les démocraties, a ses défauts et ses qualités mais qui ne saurait être assimilée à la description que vous en faites", pour terminer dans le seul enchaînement logique qui s’impose à tout être équilibré : "Je suis tout à fait favorable à la liberté d’idées et de pensée mais je ne peux continuer à siéger dans votre conseil d’administration après de tels propos".



Serge Weinberg et Nicolas Sarkozy ont eu, oralement, des mots beaucoup plus durs pour qualifier ce que Boniface aurait voulu faire passer pour le droit de critiquer Israël. Le ministre ayant utilisé à mes oreilles un vocabulaire qui sort des usages diplomatiques et que je ne trahirai pas dans cet article. Il avait pourtant le mérite de la précision !



Etrangeté due vraisemblablement à l’épidémie de peste ambiante, les médias nationaux n’ont pratiquement pas abordé le séisme qui a secoué l’IRIS et encore moins ses causes. Considère-t-on normal, dans les journaux-dispensaires, que tant de personnalités de premier plan claquent la porte de l’un des principaux instituts français, au risque de le discréditer, au point de ne pas y consacrer une seule ligne ?



Puisqu’on parle de norme, dans tout autre cas, on aurait remercié Boniface et sauvegardé ainsi la réputation de l’IRIS. Mais cet institut n’est vraiment pas comme les autres, aux principes de financement troubles mais généreux, en échange de la tâche difficile de construire, après coup, une profondeur théorique à la politique étrangère de la France, même lorsque celle-ci s’articule en fait sur la pratique du N’importe quoi et de l’Emporte pièce.



Il n’en fallait pas plus à Pascal Boniface, que l’étrenne de ce golden parachute, pour l’encourager à produire de nouvelles inconséquences sur le même thème. Son livre en regorge.



Ainsi, en page 16, l’inamovible directeur de l’IRIS risque-t-il la phrase suivante : "L’apartheid a été instauré en 1948 en Afrique du Sud, l’année même de la création de l’Etat d’Israël".



Et alors ? Insinue-t-il une relation stratégique entre les deux événements ? Le fait d’une volonté commune ? L’expression d’une époque ? Ou cela recèle-t-il de la même profondeur de raisonnement que pour moi d’écrire : "Pascal Boniface est né en 1956, l’année même de l’opération de Suez et de l’écrasement de Budapest par l’Armée Rouge" ?



Laissons cette question en suspens supportable et sautons à la page 24, pour y lire cette autre pensée édifiante : "Les parlementaires qui refusent le boycott des produits israéliens se sont totalement solidarisés avec le gouvernement Sharon". Nous sommes pourtant un certain nombre, en France, à suivre Stéphane Juffa dans son appréciation dudit boycott [lire l’article Non !] et à penser, qu’au contraire, le fait de boycotter le commerce avec Israël correspond à peindre "Juden", en 1936, sur les vitrines des magasins juifs de Berlin.



Ce bouquin est constitué, en fait, d’une succession d’affirmations péremptoires, pataugeant dans l’arbitraire d’une haine qui se dévoile infantile. C’est vrai qu’on n’est jamais très brillant lorsqu’on est raciste et qu’à ce titre-là, Louis-Ferdinand Céline constitue une exception littéraire. Je ne vais pas faire l’affront au lecteur de la Ména, de disséquer toutes les incohérences de monsieur Boniface. Il a, ce lecteur, tout l’esprit et l’expérience qu’il faut pour douter de la qualité du directeur de l’IRIS de conclure, sur une affaire qui leur tient à cœur, (p. 47, note 3) "Mohamed Al Doura est mort dans les bras de son père après avoir subi longuement les tirs de soldats israéliens".



Ou encore, pour récuser l’accusation gratuite et non circonstanciée de racisme portée par l’auteur contre le Premier ministre israélien en page 153 : "Quoi d’étonnant, en effet, dans cette convergence Le Pen-Sharon ? Les deux éprouvent des sentiments très proches à propos des arabes"



Moi, humblement, de faire remarquer à Boniface, que Le Pen n’honnit que les Arabes habitant la France, il est en cela xénophobe, mais qu’il a entretenu d’excellentes relations avec les dictateurs arabes, et avec Saddam Hussein en particulier. Quant à Sharon, personne n’a jamais démontré d’aucune façon qu’il était raciste.



Mais Boniface d’insister, en page 237, faisant d’Ariel Sharon un néo-nazi qui est passé aux actes : "Peut-on diaboliser Haider et traiter normalement Sharon, qui ne s’est pas, lui, contenté de dérapages verbaux mais est passé aux actes ?"



Bah, l’agrégat de ces citations est suffisamment clair, afin de se rendre compte que, dans son ignorance insigne des faits et des personnes du Moyen Orient, le directeur de l’institut de relations stratégiques à la solde de l’Etat français déverse un flot d’insultes contre Sharon, non parce qu’il les mérite, mais parce qu’il est le Premier ministre choisi par les habitants de l’Etat hébreu.



Ce livre est scandaleux et lamentable, déclarait vendredi – il s’agit d’un scoop exclusif – François Thual [voir biographie], directeur adjoint de l’IRIS, pour expliquer la décision qu’il venait de prendre, de déposer lui aussi sa démission de l’institut, suite à la publication de l’ouvrage de Boniface.



François Thual, encore un empêcheur de critiquer la politique israélienne, ô Boniface ?