Par Albert (Albert) le dimanche 29 janvier 2006 - 20h49: |
Je suis un homme du PTB non de BDP.
Bandes Dessinèes Politique.
Par Roger_Chemouni (Roger_Chemouni) le dimanche 29 janvier 2006 - 20h31: |
6 IEME FESTIVAL DU CINEMA ISRAELIEN
Voici donc la nouvelle représentation du cinéma israélien placé sous la présidence de Ronit Elkabetz (1) ; composé comme chaque année de longs et courts métrages, d’hommages et de rétrospectives. La première est consacrée au réalisateur des années 60- 70 Ephraïm Kishon qui signa des films « Bourékas » (2) comme ceux présentés ci après réalisés respectivement en 1964 et 1970 et présentés dans cette grande salle qu’est le « Cinéma des Cinéastes » ( 3 )
Ephraïm Kishon est moins connu comme écrivain en France malgré ces 50 romans et pièces de théâtre dont le désopilant et très humour anglais « Il est interdit de jouer de la trompette à Jéricho après 22 heures » . Celui qui avoua que « Le nazisme avait fait une erreur en laissant vivre un humoriste » après avoir perdu toute sa famille dans les camps de la mort , mourut à 85 ans après une douzaine de longs métrages de 1963 à 1996 .Les trois proposés cette année sont
« Sallah Sabati » (Id 1964) avec le génial Haïm Topol (4 ) conte l’arrivée d’une famille Sépharade en Israël en 1949. l’auteur dans ce film léger se moque des travers de la société israélienne, de ses politiciens intéressés et de sa bureaucratie délirante ; Il reste un des plus grands succès d’alors ( près d’1 million de spectateurs dans un pays qui en comptait moins du double)
« Ashoter Azulai » (Hashoter azoulai –The policeman 1970 ) est une sorte de « Pinot simple flic » qui expose avec tendresse et bonhomie la vie d’un policier candide maladroit et introverti joué par l’acteur scénariste- réalisateur Shaike Ophir ( 5 ) qui rêve de reconnaissance sociale et amoureuse.
« Téla’at blaumilch » (The big dig 1971) est un film délirant qui voit un fou creuser un canal à Tel Aviv au détriment de l’administration ( 6)
Un autre hommage sera consacré à Joseph Pitchadze avec « Under western eyes » qui raconte la venue d’un homme de Berlin en Israël pour assister à l’enterrement de son père., un espion russe, « Bésame mucho » (2000) rocambolesque histoire de gens du crime qui volent une œuvre d’art appartenant à un parrain . « Year zéro » au sujet plus ambitieux voit : un couple décide de ne pas avoir d’enfant, une mère célibataire et son fils de 10 ans tentent de vivre après le renvoi de leur appartement , un ingénieur du son rend hommage à son père musicien. L’œuvre se veut un kaléidoscope de l’être ordinaire en proie à ses problèmes quotidiens et à ses contradictions difficilement acceptables. D’autres films sont présentés comme Uspizin un des meilleurs films de la semaine de Gidi Dar sur un scénario de Shuli Rand ( 7 ) qui tient avec sa femme le rôle d’un religieux nécessiteux Moshé . La veille de Souccot une somme d’argent leur est secrètement remise et deux prisonniers évadés anciennes relations de Moshé viennent envahir leur demeure. Un des thèmes sous jacent de cette manifestation reste la famille avec 3 films : Joy, Loin des regards et les tragédies de Nina
Joy de Juli Shlez (8 ) parle de famille dissolue au travers la tentatives d’une jeune fille désireuse de réunir ses derniers et leurs amis en vue d’une émission de télévision pour laquelle elle a été sélectionnée . Un film plein de grâce, de compassion et de compréhension qui en font une œuvre rafraîchissante.
« Out of Sight » (Loin des regards ) parle de famille fragile et fragilisée lors du retour de Ya’ara aveugle de naissance venue après le suicide de sa meilleure amie et cousine Rachel. Daniel Sirkin signe une œuvre intimiste, virulente et tendre.
« les tragédies de Nina » de Savi Gabison raconte l’histoire de Nadav un garçon de 14 ans dans sa famille décomposée et immorale (une mère débauchée)et c’est près de Nina sa tante jolie et sexy qu’il est le mieux du moins jusqu’à l’arrivée d’un amoureux de Nina.
Côté documentaire - et c’est là l’aspect le plus contestataire , le moins consensuel et le plus critique- nous avons eu comme chaque année une bonne cuvée – nous avons visionné les films suivants
« The balcony » ( Le balcon ) de Ruth Walk ( 9 ) est du approche de Israël Becker , un acteur réalisateur , scénariste né en 1917 qui a vu sa famille disparaître dans les camps . IL sera d’ailleurs l’auteur et l’acteur d’un des premiers films qui traitait de l ‘holocauste « Longue est la nuit » en 1948 et d’une comédie de la série « Kuni Leml » . IL s’occupera du théâtre Habima et de peinture ces dernières années . Dans sa ville natale son nom sera donné à une rue en souvenir de son passé .
« The garden that floated way” ( Le jardin à la dérive) de Ruth Walk retrace le parcours d’Ida Fink un écrivain polonais agée de 83 ans d’origine vivant en Israël qui a raconté dans ses romans l’horreur de la déportation
« Kibboutz » ( Kibboutz) de Rachel Schwartz souligne la fin d’un kibboutz, la fin d’un idéal économique et idéologique
« The golden cage » ( La cage dorée) de Chana Calderon raconte la vie de 4000 circassiens exilés d’Europe de l’Est et leur combat pour faire perdurer leurs traditions
« Strike » ( La grève) de Asaf Sudri et Amir Tausinger montre les tentatives pour exister socialement et humainement d’un groupe désireux de fonder un syndicat face à un patron dominateur.
Falafel montre la destinée comique d ‘un homme joueur d’échec quelconque qui s’alimente que de ce sandwich traditionnel pour survivre et qui va devenir le champion du monde de Backgammon
« Le nageur de la paix » conte le périple d’un sportif pacifiste qui décide de descendre les rivières tumultueuses dont le Jourdain ; exploit qui réveillera sa mémoire.
« Say amen » (Dis amen) est un émouvant témoignage de l’auteur qui avoue son homosexualité à sa famille empli de préjugés
« Chasseurs d’histoires » est un kaléidoscope de portraits d’histoires et d’êtres humains devant un tribunal de Tel Aviv
( Se sentir chez soi) de sari et Uziel Sari parle des souffrances de l’émigration au travers les changements d’habitat d’une famille française qui vivant en Israël depuis 18 ans décide de se déplacer à nouveau.
« Askénazim » (Les askénazes ) qui voit des jeunes israéliens partir à la recherche de leurs origines et cherchent le moyen de concrétiser cette appartenance.
En somme une sixième année tout aussi dynamique et un des rares festivals en France qui rend hommage au travail cinématographique d’un pays au travers longs moyens et courts métrages, et par le travail de ses écoles de cinéma .Cette manifestation qui attire de plus en plus de monde (7OOO spectateurs en 2005 ) a beaucoup oeuvré pour promouvoir la culture israélienne et faciliter sa diffusion sous différents médias , à voir les films passés sur les écrans et sortis en DVD ( 10 ) et enfin passés sur les chaînes de télévision avares de programmation de films israéliens hormis Arte . Le festival rappellera d’ailleurs la collaboration franco-israélienne de plus en plus fréquente commencée il y plus de 40 ans avec notamment le film de Alex Joffé réalisé en 1965 « Pas question le samedi » ( 11 ) .Ce film nous permet outre de revoir la performance d’acteur de Robert Hirsch , des photos de la capitale israélienne et l’apparition de quelques acteurs israéliens comme Shmuel Rodensky un des premiers acteurs en 1935 Bomba Tzur
NOTES……………….….NOTES………………NOTES………..…
(1) actrice et réalisatrice de « Prendre femme » sortie en DVD ( avec Making of et interview) et qui peint au travers le désarroi d’une femme mal mariée ( Simon Abkarian est l’époux) qui retrouve un ancien amour (Gilbert Melki) , une société patriarcale et une femme oppressée, tétanisée et hystérique.
(2) du nom d’une pâtisserie orientale , synonyme de films légers , sirupeux et populaires , jouant sur l’humour potache et la franche rigolade.
(3) Boulevard Clichy 75017 Paris Métro : Place de Clichy
(4) l’interprète mondialement connu du « Violon sur le toit » qui tournera encore avec Ephraïm Kishon et fut l’une des premières stars israéliennes
(5 ) Vu chez E.Kishon , Ménahem Golan surtout et en tant qu’acteur et scénariste chez Uri Zohar et Zéev Révah
(6 ) Que son auteur qualifiait de Titanic israélien
(7) Acteur de Théâtre qui revient au cinéma après 7 ans d’absence et qui fut inoubliable dans un film religieux de 1990 « Hameyu’ad » - Le prédestiné de Daniel Waschman
(8) dont on avait apprécié le regard amusé de la vie israélienne dans Afula Express film de 1998
( 9 ) Documentariste née en 1965 à Jérusalem à qui on doit plus de 10 documentaires dont le fameux « Les colons »
(10) Le voyage de James à Jérusalem , Or , Prendre Femme, la fiancée syrienne, Et le superbe « Tu marcheras sur l’eau » de Eytan Fox
(11 ) « Description d’un combat » de Chris Maker 1960 « Donnez moi 10 hommes désespérés » de Pierre Zimmer avec Gila Almagor en 1962 « L’ heure de vérité » de Henri Calef en 1965.
ROGER CHEMOUNI
Critique de cinéma
25-31 Janvier 2006 - Cinéma des Cinéastes
http://isratim.co.il/
Par Pauline (Pauline) le dimanche 29 janvier 2006 - 20h12: |
Décès du Maître de la Kabbale
Rolland Duperry pour Guysen Israël News
Le Rav Itzhak Kadouri s'est éteint le samedi 28 janvier à Jérusalem vers 22h10. L'inhumation aura lieu dimanche à 13h30 au cimetière de Guivat Shaoul dans la capitale.
L'état de santé du vénérable kabbaliste, hospitalisé depuis une quinzaine de jours à l'hôpital Bikour Holim, s'était dégradé cette semaine.
Pourtant samedi soir dernier, dans un sursaut, ce dernier aurait transmis aux proches qui se trouvaient à son chevet un dernier message des plus surprenants.
Selon des proches qui se trouvaient parmi eux, le rav Kadouri aurait déclaré en Hébreu : "Les kabbalistes analyseront mes récentes déclarations concernant la rédemption et Mashiah et révéleront le nom secret de Mashiah qui m'a été dévoilé le 9 Hechvan 5764 (4 novembre 2003)". Le Rav Kadouri a affirmé avoir rencontré personnellement le Mashia'h. "Il n'arrivera pas en disant " Je suis le Mashia'h, donnez-moi les rênes ".
Ce seront plutôt les cabalistes qui découvriront son nom secret au travers de codes que j'ai dévoilé, et la nation lui demandera de la diriger ".
Après ces déclarations, une cérémonie aurait eu lieu en présence de 4 personnes au cours de laquelle le Rav Kadouri aurait murmuré à l' une d'entre elles des codes cabalistiques. Le nom de cette personne n'a pas été dévoilé.
Il est évident que le décès du Rav Kadouri laissera un vide important au sein du peuple juif, et dans le monde spirituel.
En 1990, avait eu lieu une mémorable rencontre entre le Rav Kadouri et le Rabbi de Loubavitch, au cours de laquelle les deux grands saints avaient échangé une interminable poignée de main, et s'étaient ouvertement entretenus de l'imminente venue de Mashia'h.
Le Rabbi de Loubavitch avait rappelé au rav Kadouri, que la signification même de son nom évoquait une influence spirituelle sur l'ensemble du monde. ['Kadour' en hébreu signifie globe. NDLR]
Alors qu’il était âgé de 16 ans, le Ben Ich Haï, l’un des maîtres du judaïsme séfarade du 19e siècle, l’avait béni en lui promettant une longue vie. Même si personne ne connaît son âge exact, il était considéré avoir entre 106 et 113 ans.
Le Rav Kadouri, arrivé en Israël à l’âge de 17 ans a étudié avec les plus grands maîtres de la Kabbale dont Rabbi Salman Eliahou, père du Grand Rabbin d’Israël, Mordekhaï Elyahou. Ce dernier était d’ailleurs présent au côté du Rav jusqu’à son dernier souffle.
Le Rav Kadouri était considéré comme l’un des plus éminents kabbalistes du XX siècle et l’on lui attribue de très nombreux miracles et une vingtaine d’exorcismes.
Pour autant, le Rav a toujours fait en sorte de rester dans l’ombre et consacrait la majeure partie de son temps à l’étude et à la prière et laissait peu de place aux heures de sommeil ni même aux repas. Il se levait chaque nuit pour prier et étudier jusqu'aux premières lueurs sur jour. Il se reposait jusqu'à environ 7 heures du matin, heure à laquelle il se rendait à la prière dans la synagogue de la Yéchiva 'Nahalat Ytzhak' à Jérusalem.
C’est seulement après la guerre de Kippour qu’il a été reconnu par tous comme un véritable maître de la Kabbale pouvant se servir de cette dernière pour réaliser des ''miracles'' . A cette époque, les familles des soldats disparus pendant la guerre venaient le voir pour savoir si leurs enfants étaient encore en vie.
Malheureusement il n'aura pas vu la réalisation de sa dernière grande requête. Elle s'adressait au Président Bush et consistait en la demande de libération immédiate de Jonathan Pollard.
Par Douda (Douda) le dimanche 29 janvier 2006 - 19h39: |
Douda,
Bébert, en farfouillant un peu autour de la photo de ChiChi, à l’adresse indiquée, on tombe de haut sur
le site suivant,,, :
http://www.france-echos.com/
Avec les photos qui suivent :
Par Girelle (Girelle) le dimanche 29 janvier 2006 - 19h56: |
Albert,
Tu nous envoies chez de Villiers maintenant !!
ça serait pas l'annexe de Le Pen, par hasard ?
Par Emma (Emma) le dimanche 29 janvier 2006 - 19h07: |
A propos du Hamas: Chronique de Gilles William Goldnadel, sur Radio J
Ainsi que je le redoutais lors de ma précédente chronique, le peuple arabe de Palestine vient de donner, une nouvelle fois, un très mauvais signal.
Alors même que l’opinion publique israélienne, toutes tendances confondues, faisait montre de recentrage, alors même que ses élites politiques prouvaient leur sens des réalités, à nouveau, malgré cela ou – hypothèse plus pessimiste encore – à cause de cela, les Palestiniens viennent de montrer qu’ils n’avaient pas renoncé à la culture de la violence et de la mort qui leur a été inculquée depuis des lustres sous les yeux trop complaisants des opinions européennes.
Certes, il ne saurait être question de contester un résultat obtenu démocratiquement.
On a vu, en Algérie, ce qu’avait donné la négation de la victoire légale du Front Islamique du Salut.
Pourtant, depuis 1933, l’on sait que la démocratie peut accoucher du pire.
Déjà, et avant même le résultat des élections, les avocats les plus zélés du palestinisme ont commencé timidement à expliquer que le Hamas n’était plus le Hamas et qu’il était en train de renoncer à ses vieux démons.
Au risque, bien entendu, de prendre de singulières libertés avec la vérité.
C’est ainsi, par exemple, que Stéphanie Lebars, dans Le Monde, indiquait que le mouvement islamiste est considéré par les israéliens comme un mouvement terroriste, en oubliant que les Américains et les Européens sont également de la même opinion.
La même Stéphanie Lebars, assistée de Monsieur Gilles Paris, n’hésitant pas, dans un article daté du 25 janvier dernier, à écrire que les dirigeants du Hamas « n’excluent plus un dialogue avec Israël, ce qui marque implicitement une reconnaissance de l’Etat juif ».
Vous avez bien entendu ce monument de contrevérités.
Alors même que les membres de l’OLP, qui ont renoncé, du bout de la plume, à leur article prônant la destruction de l’Etat d’Israël, continuent, en réalité, à manier l’ambiguïté entre Israël et Etat juif, et bien, pour Madame Lebars et Monsieur Paris, le Hamas aurait déjà implicitement reconnu l’Etat juif !
A ce stade, il est sans doute inutile de rappeler à ces journalistes qu’Ismail Hania, haut responsable du Hamas dans la bande de Gaza, indiquait, sans surprise, le 18 janvier dernier, que le programme électoral de son parti incluait « la fin de l’entité sioniste ».
Il n’est évidemment pire sourd que celui (ou celle) qui ne veut pas entendre.
Saluons également le bel exercice de dénégation du réel de Monsieur Pascal BONIFACE qui, dans le cadre de son émission hebdomadaire sur Radio Orient, a réussi le tour de force d’évoquer longuement le rôle social du Hamas sans évoquer une seule fois les actions terroristes de cette organisation [1].
Bien entendu, nous allons entendre, dans les tous prochains jours, que le scrutin palestinien est à mettre au débit d’Israël et de sa désespérante politique.
On oubliera évidemment de rappeler Oslo, de rappeler les attentats, de rappeler le déclenchement délibéré de la seconde Intifada, en dépit des efforts pathétiques de Barak, de rappeler, enfin et surtout, l’ambiguïté palestinienne, toutes tendances confondues, à l’égard de l’arme terroriste.
Mais il semblerait aujourd’hui que tous les efforts entrepris par les négateurs de la réalité demeureront vains.
Il leur sera impossible d’obliger les Israéliens à entreprendre la moindre négociation avec ceux qui ont juré leur disparition et se promettent de l’accomplir au moyen du sang de leurs enfants, tant que ceux-ci n’auront renoncé ni à leur but ni à leurs méthodes.
En cela, les tragiques résultats de ce 26 janvier auront au moins le triste avantage de la clarté.
© Gilles William GOLDNADEL
Président de France – Israël
Président d’Avocats Sans Frontières
Source: http://www.upjf.org/actualitees-upjf/article-10781-145-7-propos-hamas-chronique-gilles-william-goldnadel-radio-j.html
Par Albert (Albert) le dimanche 29 janvier 2006 - 11h58: |
L'écrasante responsabilité dans la victoire du Hamas et le recul économique en sont les deux résultats probants.
1/
En encourageant Arafat à ne pas signer en décembre 2000 le plan Barak-Clinton à Camp David (comme le confirme David Pryce-Jones dans le dernier numéro de la revue Commentaire, 112, p. 856), Chirac ne pouvait qu'armer l'intransigeance arabo-islamique à revendiquer tout le territoire juif que les Romains nommaient la Palestine.
Pourtant celui-ci revient, de droit, aux juifs comme le confirma la déclaration Belfour, quitte évidemment à ce que les diverses tribus non juives nommées hâtivement "arabes" puissent rester et cohabiter dans une sorte d'Union Proche-Orientale, préservant ainsi la spécificité de chacun.
Les Anglais en ont décidé autrement en créant la Jordanie. Puis l'éclosion de la liberté attira de plus en plus de non juifs lassés de n'être que les "fellahs" des riches cairois ou beyrouthiens. Mais c'était sans compter avec le réveil du national-arabo-islam depuis la chute de l'empire turc en 1919, dont le mufti de Jérusalem (aïeul d'Arafat) fut l'exemple. Ils créérent ainsi l'idée d'une antinomie entre présence juive et présence musulmane, travestissant le concept occidental de nation (d'essence non ethnique et non religieuse) en y voyant seulement la "Oumma" et ce au sens encore plus exclusif que naguère en ce que tout non musulman doit être rigoureusement soumis ou éliminé (cette acception s'apparente ainsi à celle du nazisme) dont les dits "palestiniens" devinrent l'avant-garde autoproclamée.
La victoire du Hamas ne fait que renouer plus intimement encore avec le passé nazi du national-arabo-islam. Il en est à la première étape. Celle de la légitimité. Le Fatah, corrompu jusqu'à la moelle, avait cru bon louvoyer en utilisant à son profit la culpabilité européenne et
mondiale, en particulier toute une jeunesse persuadée désormais que l'antisémitisme de ses aînés a produit le sionisme et l'exigence juif du Retour. Tous les ingrédients sont désormais en place pour faire admettre que les choses dans cette région iraient bien mieux sans l'existence d'Israël. Ou du moins en portion congrue.L' Le consensus est d'ailleurs unanime dans les coulisses et lorsque l'ambasseur français en titre à Londres (ancien porte parole du Quai d'Orsay...) énonça naguère qu'Israël était un "petit pays de merde"il en clame tout haut l'esprit. Ne parlons pas de la menace perso-islamique, elle ne fait qu'en accentuer le trait.
2/
Le chiraco-gauchisme est d'autant plus responsable de son attitude partisane que celle-ci n'a fait qu'alimenter la crise identitaire des quartiers dominés par la crise idéologique conjointe du communisme du gauchisme et du national-arabo-islam articulée aux récurrentes soubresauts d'une techno-urbanisation aspirant désormais jusqu'aux lointains villages africains aux structures symboliques et sociétales bien peu préparées à un tel choc. Sans oublier les effets négatifs d'une administration fermée de l'économie qui ne peut que freiner l'intégration sociale. Car, si l'on saisit maintenant l'ensemble à partir de ce dernier point, (tout en mettant provisoirement de côté la question de cette immigration), en particulier en se référant aux analyses dominantes voyant dans les "troubles" de l'automne dernier une unique cause économique, celle du chômage, il serai pourtant aisé d'admettre qu'il conviendrait mieux de libérer précisément les forces vives afin que la croissance puisse créer les conditions d'une prospérité à même d'asseoir toutes sortes de solidarité
Au lieu de cela nous avons l'hypocrisie économique qui bat son plein, par exemple à propos des restaurateurs, alors qu'il conviendrait mieux de réorganiser la protection sociale afin que son coût ne grève pas autant l'effort. En un mot, il est paradoxal de ne voir dans la dite crise des banlieues qu'un problème socio-économique et ne rien faire, bien au contraire, pour en libérer les entraves qui l'aggrave.
Pourtant des économistes comme Georges Lane et Hernando de Soto montrent bien qu'en permettant une libération des échanges, y compris dans le domaine de la protection sociale, on crée les conditions de la croissance, tout en accentuant l'égalité des chances et rien n'empêche qu'émerge la constitution d'un solide filet de solidarité. Les solutions techniques existent. Liberté ne veut pas dire égoïsme. Et l'on peut même y voir là une réponse à l'immigration dite clandestine puisque la prospérité ainsi pensée et éprouvée éviterait que les populations aillent vers le Nord.
Bien sûr, le contre-exemple que sont devenus certains pays d'Amérique latine tendrait à laisser croire l'inverse. Sauf que, et Johan Norberg l'a bien montré, la prédominance des propriétaires fonciers, leur mainmise sur l'Etat, doublé d'une idéologie national-tiersmondiste croyant que l'économie pouvait se développer en se fermant au monde, ont accentué les déséquilibres résultant de cette hégémonie, tandis que les emprunts inconsidérés cherchèrent à en freiner les effets, toutes choses qui n'ont évidemment rien à voir avec la liberté d'entreprendre.
Loin de ces considérations, le chiraco-gauchisme qui se constitue sous nos yeux y répond par un conservatisme des plus banals. Il préfère par exemple accentuer l'étatisme, grever l'effort, faire des économies de bout de chandelle en réduisant ici le budget tout en le dilapidant là, puisque le conservatisme comme l'a bien montré Hayek oscille entre étatisme et socialisme, entre dirigisme et populisme.
Ainsi, loin de trouver des solutions aux crises économiques et identitaires, le chiraco-gauchisme ne fait que les accentuer.
Lucien-Samir Oulahbib
Par Albert (Albert) le dimanche 29 janvier 2006 - 11h57: |
HYPERLINK "http://www.france-echos.com/IMG/arton8136.jpg"Les effets de
plus en plus néfastes du chiracogauchisme
De mon correspondant particulier Suggest.
Par Email (Email) le dimanche 29 janvier 2006 - 09h53: |
TUNES D'HONNEUR
Merci pour votre site!
C'est trop un kiff!
Il faut mettre dans la liste des tunes d'honneur le fantastique clown Achille Zavatta né à La Goulette le 6 mai 1915. Il manque trop!
Kol Touv
Jean auzan
Par Mailroom (Mailroom) le dimanche 29 janvier 2006 - 09h34: |
Une ex-ferryvilloise, Michèle Hassoun, fille d'André Hassoun (DCAN) et Josette Lévy (institutrice), qui a quitté la Tunisie en 1958, petite fille d'Emile et Adèle LEVY vient de sortir un livre sur une historienne juive.