Par Francois (Francois) le mercredi 01 février 2006 - 08h07:

Pourquoi le Hamas me laisse froid

Les réactions à la victoire disproportionnée du Hamas contre le Fatah, lors des élections de la semaine passée dans l'Autorité palestinienne sont de trois ordres. Certains, comme l'American Israel Public Affairs Committee (Comité des affaires américano-israéliennes), ont exprimé leur consternation et leur inquiétude à la vue du Hamas affichant publiquement son objectif de détruire l'État juif, ce qui pourrait mettre un terme au processus de paix.

D'autres, comme Jimmy Carter, ont rempoché rapidement leurs illusions et défié tout bon sens en espérant qu’après avoir remporté 74 des 132 sièges du conseil législatif, contre 45 pour le Fatah, le Hamas assouplirait ses positions et deviendrait le partenaire d'Israël dans l’édification de la paix.

Un troisième groupe, incluant l'éditorialiste du Boston Globe, Jeff Jacobi, a estimé que le succès du Hamas était «de loin, le meilleur résultat possible», car il constituait un «constat sans ambiguïté de la nature de la société palestinienne».

Mon point de vue est que la victoire du Hamas est sans effet sur l'évolution du conflit israélo-arabe.

L'antisionisme du Hamas ne diffère guère de l'antisionisme du Fatah, excepté le fait que les terroristes du Hamas parlent ouvertement, tandis que les terroristes du Fatah cherchent à brouiller les cartes. Même leurs tactiques se recoupent: le Fatah nie l'existence d'Israël et le Hamas négocie avec les Israéliens. Les éléments qui distinguent leur attitude respective envers Israël procèdent plutôt de priorités dans le discours, et de style, que de différences substantielles.

J'abomine le Hamas et j'ai appelé à sa destruction, mais j'ai également admis que ces élections pourraient se révéler positives en ce qu’elles inciteront les Israéliens à reconnaître enfin l'antisionisme profond et omniprésent qui habite le corps politique arabe palestinien. Le Hamas et le Fatah n'ont laissé que treize sièges du conseil législatif aux autres partis. Un groupe terroriste de gauche, le Front populaire pour la libération de la Palestine, en a remporté trois ; trois partis de gauche – Al-Badil (ou la Liste alternative), la Liste de la Palestine indépendante et la Liste de la troisième voie – ont décroché chacun deux sièges; et les quatre derniers sièges ont été obtenus par des indépendants. À l'exception de quelques personnages marginaux, le conseil législatif rejette unanimement le droit d'Israël à exister. Ou, pour reprendre les termes incisifs de David Horowitz, les Arabes palestiniens sont «le premier peuple terroriste».

Le résultat des élections palestiniennes est, en partie, le résultat de plus d'une décennie de mauvaise gouvernance par Yasser Arafat et ses séides, qui ont volé, comploté, escroqué et méprisé leurs sujets avec arrogance. Le Hamas, en revanche, s’est fait la réputation de dispenser des services communautaires et de se comporter de manière relativement intègre et modeste. D'un point de vue positif, le succès du Hamas indique que les Arabes palestiniens accordent de l'importance à d'autres questions que la simple élimination d'Israël. D'un point de vue négatif, cela montre qu'ils préfèrent simplement des terroristes honnêtes à des terroristes malhonnêtes.

La brillante victoire du Hamas, comme l'écrit Steven Plaut, de l'université de Haïfa, est «la seule chose qui ait une chance de forcer les Israéliens à ouvrir les yeux et à se réveiller». Son ascension pourrait également réveiller d'autres gens ; le gouvernement espagnol enlèvera-t-il ses œillères pour relever le récent appel, lancé par une publication du Hamas pour les enfants, à replacer la ville de Séville sous domination musulmane ?

Peut-être. Mais j'ai peu d'espoir qu’un Hamas aux commandes provoque une réelle prise de conscience. La communauté du «Processus de paix» ne va pas renoncer à ses chères négociations simplement parce qu'une organisation totalitaire meurtrière a été élue. Comme c'est toujours le cas, inexorablement, depuis 1993, elle ignorera ce revers et s'activera pour obtenir d'autres concessions israéliennes.

Je prévois une répétition, à peu de chose près, de la pression exercée sur Arafat, dans les années 1982 à 1988, pour qu’il renonce au terrorisme. Mais Robert Satloff, du Washington Institute for Near East Policy, observateur perspicace du conflit israélo-arabe, doute que le Hamas soit obligé de faire ne serait-ce que les concessions obtenues alors de la part d'Arafat.

Je pense aussi qu'en dépit de ses fanfaronnades selon lesquelles il ne changera pas, le Hamas se soumettra aux exigences verbales qui lui seront adressées. Confrontés à des soucis d'argent et à des pressions diplomatiques, ses dirigeants adopteront l'habitude d'Arafat qui consistait à distribuer des allusions obscures, déclarant une chose en anglais et une autre en arabe. Comme Arafat, ils pourraient même «renoncer» au terrorisme, ou prétendre modifier leur charte au goût de Protocoles.

En effet, ce que Yossi Klein Halevi appelle «l'ère du clin d'œil et de l'allusion» (era of the wink and the hint) a déjà commencé, le Hamas ayant largement renoncé au terrorisme contre Israël pendant sa tahdiya (accalmie) en 2005, puis en modérant quelque peu sa rhétorique, ces dernières semaines; par exemple, il a proposé une trève de 15 ans avec Israël. L'initiative montre des signes de succès: l'ex-président américain Bill Clinton, qui se révèle souvent un meneur d'opinion, vient juste d'exhorter l'administration Bush à envisager de traiter avec le Hamas.

Je prédis que les négociations israélo-palestiniennes vont renouer avec leur glorieuse tradition de promesses de bonne volonté, d'harmonie et de tranquillité, alors qu'Israël fera face à un ennemi beaucoup plus déterminé et rusé que le calamiteux Arafat ou le misérable Mahmoud Abbas.

Daniel Pipes


© New York Sun

Par Maurice (Maurice) le mardi 31 janvier 2006 - 19h38:

Vous pensez que le Hamas va se réformer ?


Certains vont dire, en Europe : nous allons les amadouer, et leur apprendre la modération. Mon analyse, c'est plutôt : le Hamas va diriger et le Hamas va échouer. Il ne va pas réussir à améliorer la vie des gens. Maintenant qu'ils vont mettre la main sur l'aide européenne, ils vont devenir aussi corrompus que le Fatah. Et ils vont devoir choisir. Ou ils vont provoquer la violence contre les Israéliens, avec des conséquences catastrophiques pour les Palestiniens. Ou ils ne le feront pas et leur rhétorique apparaîtra comme fanfaronnade. Mais il faut relativiser : c'est un Etat faible, ce n'est pas comme si un régime islamique arrivait au pouvoir dans un Etat puissant comme le Pakistan. Si vous utilisez la répression contre l'extrémisme, vous gagnez mais vous le préservez en même temps. Quand il s'exprime et qu'il est ventilé, il peut certes y avoir des coûts terribles. Mais regardez l'Allemagne : nous n'y avons plus beaucoup de problèmes avec les extrémismes ...LE MONDE

Par Emma (Emma) le mardi 31 janvier 2006 - 20h40:

Superbe papier de Wesley Pruden sur la couardise de l'Europe à l'égard du terrorisme en général, et du Hamas en particulier.

Une nouvelle preuve, s'il en était besoin, pour démontrer la malfaisance de l'UE si elle disposait d'une politique étrangère unifiée, sous la gouverne du quai d'Orsay, bien entendu ; sachant que l'Allemagne n'est pas beaucoup plus "courageuse".

Le document original en anglais et cette version française sont en document joint sous rtf en cas d'incompatibilité des caractères typographiques.

Simon Pilczer


Jewish World Review 31 Janvier, 2006/ 2 Shevat, 5766

Tenter de paraître dur avec les terroristes

Wesley Pruden

http://jewishworldreview.com/cols/pruden013106.asp

Adaptation française de Simon Pilczer, volontaire de l'IHC

Les Européens nous ont dupes cette fois-ci. Les sceptiques qui disaient que les Européens ne resteraient pas fidèles à leurs paroles courageuses " On ne transige pas avec le Hamas " se trompaient.

La résolution des Européens a duré quatre jours pleins. Des représentants du " Quartette ", comprenant les Etats-Unis, les Nations Unies, la Russie et l'Union Européenne, se sont réunis hier à Londres pour parler de ce qu'il convient de faire avec les terroristes qui ont conquis ce qui passe pour un gouvernement palestinien ; pas même Condi Rice ne peut passer sur les fêlures émergentes dans la " résolution unifiée ".

Le quartette, conduit par Miss Rice, veut laisser l'impression que le Hamas peut faire toute une histoire et faire exploser la maison de tout un chacun, mais les terroristes n'obtiendront plus du tout d'argent des pays civilisés jusqu'à ce qu'ils cessent de tuer des femmes et des enfants, reconnaissent l'existence d'Israël, et fassent allégeance à la " feuille de route " imaginaire, qui conduit vers la vallée heureuse et dans les eaux calmes d'autrefois, où les lions gambadent avec les agneaux, vers cette place fictive où la table est dressée pour la " paix ".

Nous pouvons pardonner à une diplomate aussi séduisante que Condi le langage onctueux parlé par les diplomates. " Il incombe maintenant ", dit-elle " que tous insistent pour que tout futur gouvernement palestinien s'en tienne à ces obligations ".
Bien, oui, nous devrions faire cela. De leur côté, les Palestiniens sont catégoriques et à ce stade, désireux d'user du langage britannique le plus simple. " Nous vous appelons à transférer toute votre aide au Trésor palestinien ", a dit Ismaïl Haniyeh, Kapo supérieur du Hamas, lors d'une conférence de presse hier à gaza. " Nous vous assurons que tous les revenus seront dépensés pour les salaires, la vie quotidienne et les infrastructures ". Le Hamas comprend que la monnaie est fongible, et peut être transférée d'une poche à l'autre. (La violence est fongible aussi. Les missions de mort peuvent être affermées au jihad islamique et à d'autres nobles organisations religieuses islamistes).

Le conditionnel n'a jamais eu une telle séance de mise en forme. Kofi Annan, toujours empressé de donner des excuses aux voyous de la planète, déclare que l'aide future aux Palestiniens " serait revue par les donateurs contre l'engagement de ce gouvernement de renoncer à la violence ". La commissaire aux Affaires Extérieures de l'Union Européenne prévient qu'une " interruption précipitée de l'aide " pourrait faire tomber l'Autorité Palestinienne. La Ministre des Affaires Etrangères d'Autriche, qui est actuellement à la tête de la commission tournante de l'UE, se vante que son gouvernement a déjà pressé le Hamas d'être gentil et de " respecter le droit d'Israël à l'existence ", et que l'UE est " prête à continuer de soutenir le développement économique palestinien et l'établissement d'un Etat démocratique ". 'Pourrait', 'voudrait', 'peut-être'. Si nous ne pouvons pas avoir la paix, nous pouvons avoir beaucoup de " révisions ". Parler c'est agir, et pour moins cher, aussi.

Toute cette danse macabre n'est pas nécessaire. Pendant la décennie passée, les seuls Etats-Unis ont donné aux Palestiniens 1,5 Milliards de $ d'aides, et une grande partie de celle-ci est allée aux terroristes qui affirment aujourd'hui n'avoir pas de " remords " pour avoir fait sauter des écoles et démembré des enfants juifs pour le sport. Le G8 - les plus grands et les plus importants des pays civilisés - a promis de contribuer avec 9 autres Milliards de $ dans les deux années à venir. Le Hamas " menace " d'obtenir de l'aide des pays arabes si le robinet occidental est fermé. Les pays arabes sont exactement les lieux où les Palestiniens devraient rechercher de l'argent, mais même le Hamas comprend que la charité chrétienne est fiable et généreuse, et qu'Allah ne l'est pas habituellement.
Alors voici ce que les pays civilisés devraient dire : " Etant donné ce que vous êtes, vous ne méritez pas un sou. Vous avez tué des milliers d'innocents et non seulement vous n'en n'avez pas honte, mais vous vous vantez de démontrer vos prouesses viriles en tuant des enfants. Puisque personne ne croit un mot de ce que vous dites, renoncez à la violence et reconnaissez le droit d'Israël à l'existence en éliminant, immédiatement, la promesse de détruire Israël de la constitution palestinienne. Faites une renonciation publique aux attentats suicides à la bombe, mettez en prison tous ceux qui encouragent un islamikaze à la bombe. Baissez vos fusils, et vivez. Réformez vos écoles, éliminez les livres de classes contenant des références haineuses contre les Chrétiens et les Juifs. Dites à vos enseignants et à vos imams de se réformer ou de s'en aller. Faites tout cela, et nous déciderons quand nous pensons que vous êtes sincères ".

Mais les terroristes du Hamas, qui sont barbares et cruels, ne sont pas stupides. Ils savent que la " résolution européenne ", comme " hôte invité " et la " musique rock " est un oxymore***. La rhétorique héroïque de jeudi s'est déjà dissoute en purée et savon, et nous sommes seulement mardi.

Contributeur à la JWR, Wesley Pruden est rédacteur en chef du The Washington Times.

*** Un oxymore est une expression qui contient sa propre contradiction dans les termes [ndt]

Par Breitou (Breitou) le mardi 31 janvier 2006 - 16h27:

CHANSON…

Paris le 31/01/2006.

Par Breitounos dél PTBOS….

Par Breitou (Breitou) le mardi 31 janvier 2006 - 16h26:

{ALBERTOS EN MEXICAIN

Par Braham (Braham) le mardi 31 janvier 2006 - 15h45:

Par Bazooka (Bazooka) le mardi 31 janvier 2006 - 14h58:

Lettre d'un New Yorkais de 27 ans fils de survivants de la Shoah au President Iranien.

A Letter to the President of Iran from a Child of Holocaust Survivors

Dear President Mahmoud Ahmadinejad:

Allow me to introduce myself to you. My name is Robert Stevens and I am a 27 year-old child of Holocaust survivors. The purpose of my letter is not to criticize you nor to argue against your statements that the Holocaust was a myth. Instead, I just wanted to share with you a little glimpse into my life and actually ask you for some advice.

Last night, before I left my apartment with my fiance to go celebrate a friend's birthday party in New York City, I remembered that it coincidentally was also my uncle's birthday--my father's brother. My uncle's name is Boroch Jeszyja Miedzinski. Indeed, it is certainly a Jewish name. His first name, Boroch, means "blessed" in Hebrew and Jeszyja, which is another form of the name Josiah, means "fire of G-d" also in Hebrew.

I really wanted to reach out to my uncle to wish him a Happy Birthday, but I didn't have his phone number or his address. If I did, I'd certainly call him or visit him, and certainly I would have mailed him a card. To be honest, I am embarrassed to admit this, but I actually don't know where he really is now...and perhaps you could help me find him.

I tried looking up his address throughout the USA, Israel, Poland, Germany, Russia, France, England, etc., but I just couldn't find his address or phone number. Various organizations wrote me informing me that they never even heard of him. I used the Google search engine to find him, but to no avail, I couldn't. My father died ten years ago and unfortunately, he hadn't seen his brother in many years, so he also didn't have any address information either.

Thankfully, because you have pointed out to the world that the Holocaust is a myth, I am so hopeful I will find him; that the Nazis could not have killed him because such killings were just Zionist propaganda to get world support for Israel. With Israel aside, saying the Holocaust is a myth actually helps me because it legitimizes my search for a long lost relative!

I guess I can admit that I feel a little silly, too! I mean, I used to think that perhaps the Nazis killed him, but if the Holocaust never happened, he must be alive.....or he's just a myth that existed to bring about sympathy for Jews. My father, however, was pretty darn convincing when he told me that I reminded him of his brother because we both had the same squint and intense look in our eyes.

Before I give up though, I do have the following information which perhaps a man of your power and influence could use to help me find him.

He was born on January 28, 1931 in Lodz, Poland to Pinkus and Tauba Miedzinski. He was the youngest of four children, with my father David, being the eldest. I have a copy of a photograph of him, which I can send to you, that was used as part of an ID document. I know this because you can see that the corner of the photo was stamped with "Litzmanstadt." As you are well-aware, Litzmannstadt was the name Germans gave to Lodz when they took it over.

The only other piece of information I have for you, which is perhaps the missing link, is sometime after his Bar Mitzvah in 1944, he caught a train ride out of Lodz. Perhaps the train pass was a Bar Mitzvah present, too?!

This travel information which I found may be of great help with my search. The Germans, as you know, were great record keepers so when they were governing over Lodz, they were sure to document when the Jews hopped on trains to leave Lodz. On June 26, 1944, my uncle Boroch showed up at the Lodz Radogoszcz Train Station presumably excited about his trip. How could he not? He was a Bar Mitzvah, a man, he could now read from the Torah--I know you are Muslim, but it really is a wonderful feeling to finally be a Bar Mitzvah!

According to a chronicle kept by Jews of Lodz, June 26 was a popular day for travel for the youths of Lodz because of the 912 total people that had tickets, the majority were teens and kids. Now that I think about it, maybe back at the time, giving Bar Mitzvah sons train tickets was the trendy thing to do.

The Germans indicate that my uncle was last seen boarding the Cattle Car Express, transport #867 under record #611. One-way ticket, Lodz to Chelmno to Gan'Eden.

President Ahmadinejad, any assistance you could offer in helping me find my uncle would be appreciated! I would love to meet him; he just turned 75!

In the meantime, for his birthday, I will resort to lighting a birthday candle for him next to the picture I have him of him from when he about 13 years old in Lodz. The birthday candle, which I lit last night for my uncle Boroch Jeszyja Miedzinski, is actually a Yhartzeit candle that glows symbolizing an eternal flame of fire from G-d, blessing my uncle and the approximate six-million other Jews that will forever be memorialized, not mytholized.

Kind Regards,
Robert Stevens

Par Albert (Albert) le mardi 31 janvier 2006 - 12h20:

'...Un maffieux qu'on habille d'un costume de cérèmonie sera toujours un maffieux...!'

Par Tun (Tun) le mardi 31 janvier 2006 - 11h17:

Un grand bravo Mr.Emile pour votre message, telle est la situation actuelle a laquelle il faut faire face; le monde entier a tellement souhaite la democratisation du monde arabe que lorsque ce jour est arrive ils l´avaient deja regrette, c´est un probleme je l´avoue mais tout ce dont j´espere est que le monde accordera une periode d´essai au nouveau gouvernement.

Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mardi 31 janvier 2006 - 06h01:

Beaucoup a été écrit sur la victoire de Hamas aux élections législatives palestiniennes. Plusieurs formes de spéculations ont été exprimées. Plusieurs déclarations de la part des membres du gouvernement israélien, de la part des membres de l'opposition israélienne et d'autres personnalités on été entendues. Certains leaders des pays étrangers ont fait des déclarations et certains des menaces. Je ne pense pas que des déclarations négatives contribueront à rendre les leaders du Hamas plus dociles ou pragmatiques.

Nous avons tous souhaité que les Pays Arabes deviennent démocratiques. Aujourd'hui que le Hamas à gagné démocratiquement avec une victoire écrasante, ces résultats nous déplaisent. Nous savons tous que nous aurions préféré une vitoire du PLO ou mieux dire, de l'ancien mouvement terroriste d'Arafat. Abbou Mazen était lui-même térroriste et nous n'étions pas satisfait de lui non plus. Nous avons traité ce dernier de faible, d'incompétent et depuis son arrivée au pouvoir, on disait que rien n'avançait. De toute façon nous devons tous respecter les résultats des ces élections si nous voulons donner un exemple aux autres Pays Arabes.

Je ne pense pas que les Palestiniens sont tous des térroristes ou des personnes insensées. Certes, ils ne voudront pas un régime religieux, ils avaient exprimé par leur vote leur mécontentement sur l'immobilité politique du Fatah, l'abus de ses membres et l'anarchie qui existait de part et d'autres. Ils ne sont certes pas les amis d'Israël mais avec ou sans barrière de séparation ils restent ses voisins.

A mon avis le Hamas n'auras pas de choix que de changer son attitude guerrière et sa philosophie envers Israël, s'il veut être respecté par les nations Européennes Américaines et s'il veut survivre. Il ne faudrait toutefois ne pas oublier que le Hamas est le seul qui avaient respecté une aussi longue tréve. Il a lui-même besoin de souffle, car il ne pourra pas du jour au lendemain gouverner. Le temps change ainsi que les personnes et toute décision de la part d'Israël ou de la part du Hamas envers l'un l'autre sera prématurée. Les meilleurs alliés d'Israël aujourd'hui sont la patience et le temps.

Le 27 janvier 2006 j'avais écrit: "La victoire de Hamas n'est peut-être pas mauvaise pour Israël, au moins Israël aura a faire a un parti fort et déterminé et qui unira tous les Palestiniens par la conviction ou par la force des bras. Du reste le monde Arabe est jubilant de cette victoire, selon The Associated Press 26 janvier 2006" "Arab world jubiliant at 'earthquake' of Hamas victory"

Toute décision que le Hamas prendra sera du moins soutenue par le monde Arabe