Par Bazooka (Bazooka) le mardi 07 février 2006 - 13h15: |
A propos de caricatures de mauvais gout:
Voila du combustible pour ceux qui seraient tentes par un autodafe a la mode de chez eux :
http://www.arabeuropean.org/newsdetail.php?ID=94
http://www.arabeuropean.org/newsdetail.php?ID=95
http://www.arabeuropean.org/newsdetail.php?ID=96
http://www.arabeuropean.org/newsdetail.php?ID=97
Par Breitou (Breitou) le mardi 07 février 2006 - 13h12: |
MON GRAIN DE REPROBATION.
On dit bien souvent qu’on emporte un peu de la terre de son pays aux talons de ses chaussures.
Ce n’est pas un peu que nous avons emporté mais des containers.
Je veux dire par la, non seulement un peu de terre mais toute notre culture, notre tradition notre sagesse etc…
Les valeurs que nous ont inculqué nos parents et nos aïeux.
Un patrimoine bien riche que nous avons peine à transmettre à nos enfants Puisqu’ils ne vivent plus dans le pays ambiant de nos ancêtres.
Or une transmission d’héritage se fait sur le terrain et non par la lecture sur des bouquins qui racontent des vécus qui échappent à nos enfants.
Cela ne les intéressent plus. Ils ne parlent même plus dans notre ancienne langue, lejudèo arabe.
C’est dire.
Nous avons vécu comme des orientaux, ils vivent à présent comme des occidentaux.
Emile, perso j’ai eu la chance ou la malchance d’avoir vécu 45 ans dans mon pays avec des hauts et des bas. J’ai pu côtoyer tout au long de cette vie, des groupes communautaires.
J’en ai tiré profit.
J’ai pu aussi apprécier les états d’esprit de chacune d’elle et j’arrive à la conclusion qu’il n’y en a pas de parfaite.
Elles se valent toutes.
Il y a des gens qui réfléchissent avant d’écrire, puis il a ceux qui écrivent et qui réfléchissent après sur leur connerie mais trop tard la réflexion écrite est déjà partie et on ne peut la rattraper.
Si je devais me placer entre ces deux, je me reconnais dans l’impulsivité, j’écris puis je pense et réfléchis.
Car si je devais réfléchir avant je serai bel leh’ya (barbe) rebi grand GOCHBAR.
D ieu merci je suis GRAND BARBAR, et tu sais bien qu’on apprécie ce genre de méc.
Avec toutes ses fautes.
Je préfère l’être que de ressembler à certain BORICO qui cite la torah et les parachot pour Jouir du malheur des autres. D’où l’expression des arabes ‘YOUDI CHMEYTI’ le juif est jouisseur du malheur des autres.. !’ Quelle belle image pour les étrangers qui nous lisent et qui se disent ‘..TIENS DANS LEUR TORAH, IL Y A DES PASSOUKS OU L ON GLORIFIE UN NAVIRE QUI CHAVIRE… ?…etc…
Qu’on aime ou pas les Arabes, que l’on veuille crier sa haine envers eux, se défouler comme le font des prédicateurs musulmans sur nous, rien de plus facile que d’aller dans des sites appropriés.
Mais de là à faire un parallèle entre ce qui figure dans notre torah et la mort d’innocents arabes, prouve à quel point certains sont tombés bien bas dans la VULGARITE ET LA PERVERSITE. Plus besoin d’ailleurs de diagnostiquer leur cas, il est entendu.
Qu’est ce qui nous différencient des autres masses communautaires si ce n’est cette grande valeur d’esprit qui manque aux autres et qui nous attire la JALOUSIE. ?????
Je suis désolé, je n’ai pas votre verve ni vos diplômes, pas même un brevet encore moins un certif, et je suis bien content aussi de n’avoir pas un BAC PLUS 7 j’en ai connu des BAQUES ( punaises) qui courraient sur les murs de ma chambre, de vrais compagnons ceux la que j’écrasais avec délice.
A part cela, je n’ai jamais écrasé mon prochain qu’il soit musulman ou griqui.
Quant à ces caricatures, la liberté d’expression à ses limites et surtout évitons de leur ressembler, nous valons bien plus que cela.
Je ne suis pas d’accord avec ces énergumènes qui font du chiffre caricaturale.
Albert du PTB.
Emile, rabi mââq.
J'essaye de te ressembler mais je ne suis qu'une pâle copie.
Axelle, j'aime ce que vous écrivez.
Par Albert (Albert) le mardi 07 février 2006 - 12h09: |
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Par A_Soued (A_Soued) le mardi 07 février 2006 - 09h31: |
LES 3 PILIERS DE LA SAGESSE
Trouver nos repères là où la démence se développe dangereusement
Par Victor Davis Hanson
Paru dans National Review Online le 3/2/06
Traduit par Albert Soued, www.chez.com/soued/conf.htm pour www.nuitdorient.com
Les relations publiques entre ce qu'on appelle l'Occident et le Moyen Orient islamique ont atteint un niveau d'absurdité abjecte. Hamas, une organisation qui revendique la totale destruction de l'état d'Israël est venue au pouvoir grâce aux pressions américaines pour tenir des élections libres à l'américaine en Cisjordanie et à Gaza. Bien sûr, on n'attendait pas comme résultat "les Sages de la Nouvelle Angleterre", mais on a cependant été étonné de se retrouver devant un film de Quentin Tarantino.
Dès l'élection du Hamas, ses dirigeants se sont autoproclamés "officiels" et ont commencé à faire une série de demandes. Israël devrait changer son drapeau, les Européens et les Américains devraient continuer à financer l'organisation de la terreur et il n'était pas question de renoncer à l'objectif de détruire Israël.
Apparemment l'Occident et Israël sont non seulement prêts à donner au Hamas de quoi respirer, mais aussi à le subventionner, alors qu'il cherche à retrouver un second souffle pour reprendre sa lutte d'annihilation de son voisin, l'état juif.
On ne peut comprendre cette folie que dans le cadre élargi du surréalisme. En effet le Tibet a été avalé par la Chine. La plus grande partie de Chypre a été gobée par les forces turques. L'Allemagne d'aujourd'hui est inférieure de 10% à celle de 1945.
Mais on ne trouve la terminologie "territoire occupé" qu'au Moyen Orient, parlant d'un tout petit territoire pris à des agresseurs défaits.
Près d'un million de Juifs ont été renvoyés de force de Bagdad, de Damas, du Caire et d'autres villes arabes, après la guerre de 1967. Mais on ne trouve de réfugiés ayant perdu leur maison que parmi ceux qui viennent d'un territoire palestinien. Un million de personnes ont été massacrées au Rwanda, des milliers le sont chaque mois au Darfour et le monde sommeille. Quand 60 personnes sont tuées dans une bataille régulière à Jénine, soudain le 1,5 million de morts de Stalingrad resurgissent comme référence morale de comparaison, et la terre entière est inondée de propos sur "Jéningrad".
Aujourd'hui le monde arabe organise le boycott du Danemark parce qu'un de ses journaux a choisi de publier des caricatures, supposées railler le prophète Mohamed. Et on doit oublier qu'il est de rigueur dans la culture remuante du peuple scandinave d'attaquer la Chrétienté en toute impunité. Et il faut éviter de se souvenir de l'occupation prolongée et de la désacralisation par le Hamas de l'église de la Nativité à Bethléhem, dans un show global télévisé. Pendant ce temps, les dirigeants danois sont menacés, le boycott des produits danois organisé, les ambassadeurs rappelés, les ambassades incendiées. Eh oui! Bill Clinton se précipite alors pour offrir encore une fois des excuses, alors qu'il empoche ses émoluments lors d'une conférence dans le Golfe du pétrole, à l'image de son mea culpa de l'an dernier devant la mollacratie iranienne. Aujourd'hui nous avons un modèle de présentation d'excuses à la Clinton. Toujours faites à l'étranger et rémunérées par quelqu'un d'autre.
Depuis le jour où une "fatwa" a été émise par la théocratie Iranienne contre Salman Roushdie, le monde Occidental a petit à petit accepté insidieusement les lois de l'"asymétrie". Peut-être est-ce dû à ce qu'on peut appeler le "principe de démence", "ah! ces gens sont capables de tout, à tout moment…". En tout cas on a habitué l'Islam du Moyen Orient à accepter des normes pour lui et à en appliquer d'autres, pour les autres… Dans ce monde du "politiquement correct", cet Islam sait qu'il ne peut rien craindre de nous Occidentaux, riches et opulents, ne cherchant qu'à éviter toute perturbation dans notre vie protégée.
Et puis vient en Iran le président Ahmedinejad qui juste 60 ans après l'Holocauste, annonce un nouveau Mein Kampf, en promettant comme Hitler d'effacer toute trace de Juif sur terre, mais allant plus loin que lui, annonçant publiquement qu'il s'emploie à obtenir les moyens de le faire. Et bercé tous les jours par les railleries du genre "juifs= singes et cochons", le reste du monde de l'Islam cache à peine sa joie que des shiites Perses fassent pour lui ce qu'il aurait voulu faire.
Avec le consentement de tous, les artisans du 11/9 se cachent quelque part à la frontière du Pakistan. Une attaque américaine ciblée de missile qui en a tué certains a été condamnée par le gouvernement pakistanais. Bien que recevant des milliards de dollars d'aide américaine tout en abritant les responsables du 11/9, ce gouvernement ose fustiger les Etats-Unius de violation de territoire, dans leur poursuite d'ennemis implacables. Et ceux-ci complotent leur prochain attentat sur la terre Pakistanaise! Le Pakistan demande que cessent ces incursions américaines et le reste. Le "reste" implique la menace de laisser plus de latitude à ces terroristes ou de les autoriser à revenir en Afghanistan pour y renverser la démocratie naissante. Bien sûr nos diplomates frissonneraient de terreur à l'idée de menacer un Pakistan nucléarisé parce qu'un autre 11/9 se prépare chez lui, concocté par ceux qu'il abrite.
La liste de l'hypocrisie est loin d'être close. Les fatwas extravagantes de Ben Laden sont bien sûr un lieu commun. Le pétrole à la pompe qui revient à 5$ le baril et qui est revendu 70$ est appelé le "vol des ressources" du producteur. Des dizaines de millions de Musulmans émigrant aux Etats-Unis et en Europe, alors qu'une poignée d'Occidentaux réside au Moyen Orient, ils appellent çà "les Croisés occupent notre terre". Terre biblique des Juifs, Israël est dit "terre occupée par les Infidèles", or cette terre pendant l'exil des Juifs a été successivement occupée par les Perses, les Grecs, les Romains, les Byzantins, les Francs, les Ottomans, les Anglais, et comme si le monde entier doit accepter que l'histoire ne commence qu'au 7ème siècle !…
Mais notre questionnement ne porte pas seulement sur les nouvelles saugrenues qui viendraient du Moyen Orient, mais nous voulons savoir pour quelle raison des régimes autocratiques sont si confiants dans le fait que personne ne prête attention à leur folie. Vous voulez une réponse? Pétrole et nucléaire, et parfois les deux mon général !
Selon toutes les normes, la plupart des pays du Moyen Orient et quel que soit leur régime sont en stagnation économique, sinon en déclin. Aucune découverte scientifique ne provient d'un pays arabe. Il est tragique mais honnête de confesser que les deux seules contributions du Moyen Orient arabe au développement sont la ceinture explosive pour attentat-suicide et le missile improvisé, et encore certains composants et la technologie viennent d'Occident….
Et pendant ce temps des millions d'Africains meurent de faim et tentent pourtant d'initier un régime démocratique. L'Asie est au milieu d'un boom économique. L'Amérique latine est en pleine transformation politique. Qui y prête attention?
Notre attention est rivée plutôt du côté de quelques arpents de terre autour de Jéricho, des montagnes du Hindou Koush, du mode de succession des émirs du Golfe ou des dernières rodomontades d'un président iranien, qui passerait pour le ridicule Idi Amin, s'il était dépourvu de pétrole et d'ambition nucléaire.
Supprimer la dépendance pétrolière de l'Europe et des Etats-Unis et les milliards de pétrodollars envoyés chaque année à des régimes médiévaux et corrompus, comme l'Iran ou l'Arabie Saoudite, et vous verrez que le reste de l'humanité ne s'inquiétera plus de savoir si ces sociétés pitoyables, patriarcales et tribales, veulent le rester ou non. il n'y aurait plus de sous pour le H'ezbollah, pour les madrassas wahabi, pour les gangs de tueurs syriens et pour "les spécialistes en excuses occidentaux".
Le problème n'est pas juste une question d'approvisionnement, c'est notre féroce appétit insatiable qui mène à la hausse des cours du pétrole et à l'enrichissement démesuré de sociétés défaillantes sur le plan socio-économique, utilisant leurs ressources pour des activités malsaines ou pour acheter des ADM (armes de destruction massives). Au lieu de fermer les yeux sur la terreur émanant du Moyen Orient, on devrait faire le lien entre notre consommation frénétique de pétrole et le fascisme islamique.
Personne ne s'inquiéterait du Pakistan ni de l'Iran, sans le facteur nucléaire. Ce n'est pas par hasard que les refuges des chefs d'al Qaeda se situent au Pakistan et en Iran, car là ils sont assurés de l'immunité, leurs hôtes ayant la protection nucléaire ou pétrolière.
La leçon de tout cela, c'est que pour libérer l'Occident d'un tel chantage et d'une telle dépendance, il est urgent de faire l'effort de parvenir à l'indépendance énergétique, en faisant baisser les prix et de s'assurer qu'aucune autocratie du Moyen Orient ne parvienne à obtenir l'arme nucléaire. En ajoutant l'encouragement à l'installation de la démocratie dans cette région, voilà plantés les 3 piliers de notre politique étrangère.
Installer la démocratie, c'est offrir un autre choix aux populations que la dictature ou la théocratie, maintenant que nous avons appris les règles du jeu local. Un Khomeini remplace le shah, un Zarqaoui fait tout pour remplacer Saddam Hussein, un Arafat qu'on propulse fait le lit du Hamas, un Moubarak subventionné mènera aux Frères Musulmans… la corruption autocratique et militaire se termine par une théocratie puritaine, comme si le tranchage des mains et des têtes était l'antidote des cours martiales et des pelotons d'exécution.
On connaît chez nous le jeu politique du blâme. Les réalistes du passé qui ont encouragé et soutenu des dictateurs sont dits "sérieux" là où ils ont échoué et ceux qui rectifient tardivement et soutiennent les nouvelles démocraties désordonnées sont traités de fous.
Même l'élection du Hamas avec l'intégrité qu'elle apporte est considérée comme une bonne nouvelle: soutenez le processus, pas toujours les conséquences, mais arrêtez tout subside si les terroristes sont au pouvoir; alors laissez les mariner dans leur jus, pas dans le nôtre. En attendant pas de paix réelle, jusqu'à ce qu'on parvienne à un gouvernement libéral et consensuel qui montre une stabilité. Et si l'Iran, l'Arabie ou la Syrie parviennent à avoir des armes nucléaires, il y aurait alors une guerre de dimensions inimaginables, basée sur le principe que l'Occident acceptera n'importe quelle horreur d'arriver, pourvu qu'aucune de ses cités ne soit vitrifiée ou rendue inhabitable.
Si des milliards de pétrodollars continuent à se verser dans de telles sociétés traditionnelles, elles ne feront aucun effort politique ni économique pour construire des sociétés viables. Leurs élites obtiendront alors des armes nucléaires pour menacer leurs voisins, et pour obtenir de nouvelles concessions, soutenues à l'intérieur par le "prestige d'avoir la bombe islamique". Saddam Hussein avait presque compris cela. S'il avait patienté cinq ans avant d'envahir le Koweit, le temps de reconstituer son arsenal nucléaire, cet état aurait été aujourd'hui une province irakienne, de même que l'Arabie saoudite.
À long terme, la démocratisation dans le cadre d'un gouvernement constitutionnel est la meilleur gageure pour avoir la paix dans cette région. Mais dans le court terme les Etats-Unis et leurs alliés doivent s'assurer que l'Iran et Cie ne deviennent pas nucléaires et que nous soyons sevrés de la dépendance pétrolière, afin de nous sauver nous les accros, ainsi que nos ennemis, les dealers du Moyen Orient.
Three Pillars of Wisdom
Finding our footing where lunacy looms large.
by Victor Davis Hanson
National Review Online- February 3, 2006
Public relations between the so-called West and the Islamic Middle East have reached a level of abject absurdity. Hamas, whose charter pledges the very destruction of Israel, comes to power only through American-inspired pressures to hold Western-style free elections on the West Bank. No one expected the elders of a New England township, but they were nevertheless somewhat amused that the result was right out of a Quentin Tarantino movie.
Almost immediately, Hamas's newly elected, self-proclaimed officials issued a series of demands: Israel should change its flag; the Europeans and the Americans must continue to give its terrorists hundreds of millions of dollars in aid; there will be no retraction of its promises to destroy Israel.
Apparently, the West and Israel are not only to give to Hamas some breathing space ("a truce"), but also to subsidize it while it gets its second wind to renew the struggle to annihilate the Jewish state.
All this lunacy is understood only in a larger surreal landscape. Tibet is swallowed by China. Much of Greek Cyprus is gobbled up by Turkish forces. Germany is 10% smaller today than in 1945. Yet only in the Middle East is there even a term "occupied land," one that derived from the military defeat of an aggressive power.
Over a half-million Jews were forcibly cleansed from Baghdad, Damascus, Cairo, and other Arab cities after the 1967 war; but only on the West Bank are there still refugees who lost their homes. Over a million people were butchered in Rwanda; thousands die each month in Darfur. The world snoozes. Yet less than 60 are killed in a running battle in Jenin, and suddenly the 1.5 million lost in Stalingrad and Leningrad are evoked as the moral objects of comparison, as the globe is lectured about "Jeningrad."
Now the Islamic world is organizing boycotts of Denmark because one of its newspapers chose to run a cartoon supposedly lampooning the prophet Mohammed. We are supposed to forget that it is de rigueur in raucous Scandinavian popular culture to attack Christianity with impunity. Much less are we to remember that Hamas terrorists occupied and desecrated the Church of the Nativity in Bethlehem in a globally televised charade.
Instead, Danish officials are threatened, boycotts organized, ambassadors recalled — and, yes, Bill Clinton steps forward to offer another lip-biting apology while garnering lecture fees in the oil-rich Gulf, in the manner of his mea culpa last year to the Iranian mullacracy. There is now a pattern to Clintonian apologies — they almost always occur overseas and on someone else's subsidy.
Ever since that seminal death sentence handed down to Salman Rushdie by the Iranian theocracy, the Western world has incrementally and insidiously accepted these laws of asymmetry. Perhaps due to what might legitimately be called the lunacy principle ("these people are capable of doing anything at anytime"), the Muslim Middle East can insist on one standard of behavior for itself and quite another for others. It asks nothing of its own people and everything of everyone else's, while expecting no serious repercussions in the age of political correctness, in which affluent and leisured Westerners are frantic to avoid any disruption in their rather sheltered lives.
Then there is "President" Ahmadinejad of Iran, who, a mere 60 years after the Holocaust, trumps Mein Kampf by not only promising, like Hitler, to wipe out the Jews, but, unlike the ascendant Fuhrer, going about the business of quite publicly obtaining the means to do it. And the rest of the Islamic world, nursed on the daily "apes and pigs" slurs, can just scarcely conceal its envy that the Persian Shiite outsider will bell the cat before they do.
The architects of September 11, by general consent, hide somewhere on the Pakistani border. A recent American missile strike that killed a few of them was roundly condemned by the Pakistani government. Although a recipient of billions of dollars in American aid and debt relief, and admittedly harboring those responsible for 9/11, it castigates the U.S. for violating borders in pursuit of our deadly enemies who, while on Pakistani soil, boast of planning yet another mass murder of Americans.
Pakistan demands that America will cease such incursions — or else. The "else" apparently entails the threat either to give even greater latitude to terrorists, or to allow them to return to Afghanistan to destroy the nascent democracy in Kabul. American diplomats understandably would shudder at the thought of threatening nuclear Pakistan should there be another 9/11, this time organized by the very al Qaedists they now harbor.
The list of hypocrisies could be expanded. The locus classicus, of course, is bin Laden's fanciful fatwas. Oil pumped for $5 a barrel and sold for $70 is called stealing resources. Tens of millions of Muslims emigrating to the United States and Europe, while very few Westerners reside in the Middle East, is deemed "occupying our lands." Israel, the biblical home of the Jews, and subsequently claimed for centuries by Persians, Greeks, Macedonians, Romans, Byzantines, Franks, Ottomans, and English is "occupied by crusader infidels" — as if the entire world is to accept that world history began only in the seventh century A.D.
The only mystery is not how bizarre the news will be from the Middle East, but why the autocratic Middle Easterners feel so confident that any would pay their lunacy such attention.
The answer? Oil and nukes — and sometimes the two in combination.
By any economic standard, most states in the Middle East — whether characterized by monarchy, Baathism, dictatorship, or theocracy — have floundered. There are no scientific discoveries emanating from a Cairo or Damascus. It is tragic and perhaps insensitive, but nevertheless honest, to confess that the contemporary Arab world has lately given the world only two new developments: the suicide-bomb belt and the improvised explosive device. Even here there is a twofold irony: the technology for both is imported from the West. And the very tactic arises out of a desperate admission that to fight a conventional battle against a Westernized military without the cover of civilian shields, whether in Israel or Baghdad, is tantamount to suicide.
Meanwhile, millions of Africans face famine and try to inaugurate democracies. Asia is in the midst of economic transformation. Latin America is undergoing fundamental political upheaval. Who cares? — our attention is glued instead on a few acres near Jericho, the mountains of the Hindu Kush, the succession patterns of Gulf Royals, and the latest ranting of an Iranian president who seems barely hinged, and without petroleum and a reactor would be accorded the global derision once reserved for Idi Amin.
So take the dependency on oil away from Europe and the United States, and the billions of petrodollars the world sends yearly to medieval regimes like Iran or Saudi Arabia, and the other five billion of us could, to be frank, fret little whether such self-pitying tribal and patriarchal societies wished to remain, well, tribal. There would be no money for Hezbollah, Wahhabi madrassas, Syrian assassination teams, or bought Western apologists.
The problem is not just a matter of the particular suppliers who happen to sell to the United States — after all, we get lots of our imported oil from Mexico, Canada, and Nigeria. Rather, we should worry about the insatiable American demand that results in tight global supply for everyone, leading to high prices and petrobillions in the hands of otherwise-failed societies who use this largess for nefarious activities from buying nukes to buying off deserved censure from the West, India, and China. If the Middle East gets a pass on its terrorist behavior from the rest of the world, ultimately that exemption can be traced back to the voracious American appetite for imported oil, and its effects on everything from global petroleum prices to the appeasement of Islamic fascism.
Without nuclear acquisition, a Pakistan or Iran would warrant little worry. It is no accident that top al Qaeda figures are either in Pakistan or Iran, assured that their immunity is won by reason that both of their hosts have vast oil reserves or nukes or both.
The lesson from all this is that in order to free the United States from such blackmail and dependency, we must at least try to achieve energy independence and drive down oil prices — and see that no Middle East autocracy gains nuclear weapons. Those principles, along with support for democratic reform, should be the three pillars of American foreign policy.
Encouraging democracy is still vital to offer a third choice other than dictatorship or theocracy — especially when we now recognize the general Middle East rule: the logical successor to a shah is a Khomeini; a Zarqawi wishes to follow a fallen Saddam; a propped-up Arafat ensures Hamas; and a subsidized Mubarak will lead to the Muslim Brotherhood. Puritanical zealotry always feeds off autocratic corruption — as if lopping hands and heads is the proper antidote to military courts and firing squads.
And we also know the political blame game at home: past realist failures at propping up dictators are post facto reinvented as sobriety, while the messy and belated democratic correction is derided as foolery. Even the election of Hamas and the honesty it brings are welcome news: support the process, not always the result, while stopping the subsidy and dialogue if such terrorists come to power. Let them stew in their own juice, not ours.
In the meantime, until we arrive at liberal and consensual governments that prove stable, there will be no real peace. And if an Iran, Saudi Arabia, or Syria obtains nuclear weapons, there will be eventually war on an unimaginable scale, predicated on the principle that the West will tolerate almost any imaginable horror to ensure that one of its cities is not nuked or made uninhabitable.
Yet if billions of petrodollars continue to pour into such traditional societies, as a result they will never do the hard political and economic work of building real societies. Instead their elites will obtain real nuclear weapons to threaten neighbors for even more concessions, as they buy support at home with the national prestige of an "Islamic bomb." Saddam almost grasped that: had he delayed his invasion of Kuwait five years until he resurrected his damaged nuclear program, Kuwait would now be an Iraqi province, and perhaps Saudi Arabia as well.
In the long-term, democratization in the framework of constitutional government has the best chance of bringing relief. But for the foreseeable future the United States and its allies must also ensure that Iran, and states like it, are not nuclear, and that we wean ourselves off a petroleum dependency — to save both ourselves, the addicts, and even our enemies, the dealers of the Middle East.
©2006 Victor Davis Hanson
Par Mena (Mena) le mardi 07 février 2006 - 09h13: |
Les Israéliens tiennent à leur démocratie (info # 010602/6) [analyse]
Par Jean Tsadik © Metula News Agency
Et Chico Ben Zimra, l'animateur de la soirée, lança aux quelque 70'000 édennistes rassemblés au centre de Jérusalem : "Des dizaines de milliers d'Israéliens sont venus lancer un grand cri : Olmert est en train de mener le pays à la guerre civile !".
Ecrans géants, passant et repassant les atrocités commises par la police lors de l'évacuation des neuf maisons de l'avant-poste illégal d'Amona, musique de films-catastrophe, le tout entrecoupé de spots affirmant que "Olmert", le 1er ministre par intérim, était "mauvais pour les Juifs". En fait, Ehoud Olmert a remplacé Ariel Sharon, hors d'état d'être fustigé, dans le rôle du bouc émissaire, chez les partisans du ruban orange ; c'est-à-dire les extrémistes nationaux-religieux qui revendiquent l'entièreté des territoires arabes administrés afin d'y construire "le Grand Israël".
Leur doctrine est simpliste, comme toutes les théories radicales : Eretz Israël est la terre attribuée aux Juifs par le ciel. Les Arabes n'ont donc rien à y faire tandis qu'eux peuvent s'installer partout où bon leur semble sur l'ensemble du pays disputé. Les Arabes palestiniens ? Leur place se situe dans les autres Etats musulmans de la région. Et tant pis s'il faut transférer quatre millions cinq cents mille d'entre eux, si cela précipite Israël dans une guerre contre 1,4 milliard de mahométans et si leur conception participe à mettre Israël au ban des nations civilisées.
Les orange ont une sorte de culture de la persécution, persuadés qu'ils sont que les Juifs, à jamais et quoi qu'ils fassent, seront les sacrifiés d'entre les nations. D'ailleurs, cette conception du monde, qui implique un repli sur soi-même, si ce n'est pas carrément une vie en autarcie, n'est pas pour déplaire à un grand nombre d'entre eux. J'ai visité des écoles religieuses de ce courant dans lesquelles on n'enseigne pas la géographie, ni les mathématiques, pas plus que l'histoire laïque de la planète. Inutile de parler, bien entendu, de la culture occidentale, qu'il s'agisse de Mozart ou de Victor Hugo, ou encore des écrivains israéliens comme Nathan Alterman ou A.B. Yehoshua. Un rabbin de cette mouvance, auquel je demandais les raisons de ces restrictions, m'a rétorqué en riant : "les sciences communes, mais pour quoi faire, l'étude de la Torah nous enseigne tout ce qui est vraiment important".
Et puis, ces pionniers se considèrent investis d'une mission : ils se sont intronisés les gardiens de la terre d'Israël, la mitzva (l'acte sacré) des mitzvot. Leur commandant, c'est l'Eternel, comme ils appellent ce qui n'a pas de nom. Alors, devant une telle autorité, vous comprenez bien que l'Etat séculier, ses représentants élus, ses juges et ses gendarmes pèsent d'un poids négligeable. Beaucoup d'ailleurs ne possèdent pas de poste de télévision, souvent considéré comme le porte-parole du monde hostile, pour entendre ce que disent les profanes.
Pour ces juifs orthodoxes, la vie physique sur la terre n'est pas, et de loin, la plus importante, elle ne sert qu'a préparer la vraie vie, celle qui vient ensuite ; la vie, limitée à son enveloppe charnelle, est une sorte de filtre servant à faire le tri entre ceux dont les actes les rendent dignes d'entrer au Gan Eden, au paradis, et les mécréants qui iront pourrir en enfer. D'où le néologisme créé par Juffa d'édennistes : ceux qui agissent dans cette vie afin de remplir les conditions pour l'accession à l'Eden. Juffa affirme d'ailleurs que ces fanatiques suivent une sorte de mutation, que la théorie de l'accession au monde d'après, à laquelle ils sacrifient leur vie, et sont prêts à offrir la nôtre également, n'est mentionnée absolument nulle part dans la Torah, qu'il s'agit d'une extrapolation empruntée à des croyances mystiques étrangères.
Mais dans ces conditions de ferveur absolue, évoquer la guerre civile en plein centre de la capitale de l'Etat libre d'Israël, c'est roupie de sansonnet ! Et ceux qui se sont succédés au micro, les leaders du Royaume théocratique de Juda, qui ont pour noms Pinhas Wallerstein et Effi Eitam, n'ont rien fait pour ralentir la glissade sur la pente sans retour. Ils "exigent" la formation d'une commission d'enquête étatique pour juger des débordements qu'ils attribuent aux forces de l'ordre lors de l'évacuation d'Amona et affirment qu’Olmert refuse le principe de cette commission, car il craint que ses conclusions ne le mènent en prison.
Dans l'exercice de leur logique sans logique, ils oublient rien qu'un peu que leurs zélotes s'étaient arrogé la propriété privée d'une famille arabe et qu'après avoir esté à toutes les instances de la justice afin de retarder l'échéance, la Cour Suprême avait finalement décidé de la destruction des édifices illégaux.
Et parce que nous sommes un Etat de droit, sans quoi, dans l'environnement hostile dans lequel nous existons, nous serions pulvérisés au premier coup de vent, l'armée, responsable juridique des territoires administrés, avait déclaré le site d'Amona "territoire militaire interdit". Dans ces circonstances, tous les individus s'étant rendus dans cette implantation sauvage étaient, avant même le début des violences, en situation illégale. Ces trois mille activistes ont pourtant bravé la loi pour transformer Amona en camp retranché, entourant les maisons à démolir de barbelés et faisant provision de projectiles divers dans le seul but de les précipiter sur les policiers.
C'est tout. Ou presque. Une démocratie qui ne trouve pas l'énergie de couper les bras qui se lèvent contre ceux qui viennent faire respecter l'autorité de sa justice est une démocratie morte. Et peu importe si les émeutiers sont juifs, arabes, écossais, laïcs ou religieux, de droite ou de gauche. Une altercation violente entre des policiers venus uniquement faire respecter la loi et des émeutiers venus exclusivement empêcher de la faire respecter n'est pas une bagarre entre deux groupes égaux, comme voudraient le faire croire ceux qui évoquent désormais la possibilité d'une guerre civile.
Heureusement pour la société israélienne, les orange ne sont pas "in". On avait pu le craindre avant l'évacuation de Gaza, alors qu'ils avaient le vent en poupe, mais l'Israélien moyen ne saurait s'identifier aux principes des édennistes, qu'ils soient violents ou pas, par ailleurs. Les Israéliens s'inscrivent parmi les peuples les plus pratiques du globe, et leur vie ne se situe pas dans l'Eden mais dans la réalité du quotidien. Et puis, nous sommes un peuple fondamentalement démocrate. Un peuple privé durant trop longtemps de nos droits et des moyens de nous défendre contre nos divers persécuteurs, pour ne pas apprécier nos avantages si chèrement acquis.
Israël a aimé le comportement de son armée et de sa police lors du désengagement de Gaza. Elle a détesté les efforts de victimisation médiatique des édennistes, qui ne sont pas sans rappeler les méthodes de l'OLP. Elle a détesté les voir instrumentaliser des enfants en bas âge, pour essayer de la sensibiliser. Elle déteste, enfin, ceux qui traitent ses soldats de nazis et qui leur jettent des pierres au lieu de faire leur service militaire.
C'est pour ces raisons que Sharon a fondé Kadima, pour se démarquer des édennistes qui foisonnent au Likoud. C'est maintenant le Likoud de Netanyahou lui-même qui se débarrasse sans ménagement de cette mouvance décidément trop particulière pour gagner la sympathie de la plupart des Israéliens.
Par Email (Email) le mardi 07 février 2006 - 08h42: |
TFJ
TELEVISION FRANCAISE JUIVE
RETRANSMETTRA DANS LE JOURNAL DE 19H30,
MARDI 7 FÉVRIER 2006
DES EXTRAITS DE LA CÉRÉMONIE ORGANISÉE PAR LE CCJN, À L'OCCASION DE LA POSE
DE LA PLAQUE À LA MÉMOIRE DES DÉPORTÉS JUIFS DE NANTERRE QUI S'EST DÉROULÉE
DIMANCHE DERNIER, EN PRÉSENCE DE TRÈS NOMBREUSES PERSONNALITÉS DONT :
> PATRICK JARRY MAIRE DE NANTERRE,
> JOEL MERGUI PRÉSIDENT DU CONSISTOIRE,
> JACQUES GAUTIER PREMIER VICE-PRÉSIDENT DU CG92
> ROGER KAROUTCHI SÉNATEUR,
> JACQUELINE FRAYSSE DÉPUTÉE,
> DINA SOREK MINISTRE PRÈS L'AMBASSADE D'ISRAEL EN FRANCE,
> SERGE KLARSFELD PRÉSIDENT DES FFDJF,
> HENRI BULAWKO PRÉSIDENT DE LA MÉMOIRE JUIVE À PARIS,
> ASLAN COHEN SABBAN DÉLÉGUÉ ILE DE FRANCE DE L'AUJF.
MERCI DE FAIRE PASSER CETTE INFORMATION
AMITIÉS
PAUL SILVÉRA
Président du CCJN
Par Slim (Slim) le mardi 07 février 2006 - 05h19: |
M Braham:
N'harik Ful ou Yasmine.
Je n'ai jamais fait allusion a une symétrie, et la connerie humaine, bien qu'elle soit bien ancrée, ne changera en rien mon espoir et ma conviction que tôt ou tard, la paix viendra. Mon avis personnel est que les masses, en leur vaste majorité, sont réactionnaires et franchement débiles. Elles vacillent comme des pendules, la ou le vent de la politique les emporte. Les masses Arabes sont un exemple parfait de ce phénomène. Très peu de peuples échappent à cette règle. J'aimerai bien voir une autre réalité, mais ce n'est pas le cas. Moins les masses ont accès a différentes sources d'informations divergentes, plus elles auront tendance a exhiber des caractéristiques réactionnaires et néfastes.
Le dosage dont vous parlez est un principe qui mérite bien une grande attention. Toutefois, ce dosage ne doit pas échapper au contexte politique, démographique, social, économique, et éducatif des sociétés et de leurs phénomènes. Des fois, les différences contextuelles sont telles que doser les réactions des peuples sans prendre en compte de leurs contextes revient a présenter une analyse purement subjective et emotionelle.
Dans mon premier message, posté la semaine dernière, je me suis clairement oppose a cette destruction des ambassades étrangères, a ce boycotte débile, et a ces réactions exagérées dans les pays Musulmans en général et Arabes en particulier. Pour moi, ces réactions, surtout en Syrie et au Liban sont de nature purement politique. La Syrie et le Liban sont politiquement et socialement beaucoup moins conservateurs que leurs voisins Arabes. Et pourtant, c'est dans ces pays ou ont a vu le vandalisme le plus choquant.
Quant aux sermons dans les mosquées, je n'ai qu'une chose a dire la déçu: les institutions religieuses d'Arabie Saoudite ont financés pendant des décennies des écoles religieuses fanatiques qui adhèrent a leur école théologique sous l'oeil "and blessing" des pays Musulmans, hormis quelques uns comme la Tunisie et la Turquie, mais surtout, et ceci est encore plus choquant, sous l'aile protectrice des pays Européens et même les USA, au nom de la liberté d'expression et du culte. Maintenant, tout d'un coup, on fait semblant dans ces même pays d'êtres outragés, choqués, et stupéfaits! C'est de l'hypocrisie pure et simple. On invite la vipère ensuite on se s’étonne qu’elle nous mord! Bien que les pays Musulmans soient les premiers responsables des déraillements très graves dans leurs systemes éducatifs, y compris dans l'education religieuse, les pays d’occident ont confortablement «couchés» avec cette réalité, et a certains moments, l’ont même protégée et aider a s’épanouir. Les discours des fous de D-ieu étaient transmis sans aucune censure pendant bien longtemps dans les mosquées d’Angleterre, de France, Allemagne, et Italie, et tous ont fait semblant de ne rien entendre. Je trouve cette realite bien revelatrice de l'hypocrisie de l'occident face au probleme des Islamistes, probleme qui ne date pas de 2001, bien bien avant. Toutefois, tant que ces Islamistes se sont acharnés contres leurs propres communautés, on a preféré regarder de l'autre coté, mais maintenant que cette vague s'acharne sur l'Europe, le regard devient tout a fait différent.
Toutes ces histoires sont fatiguantes en fin de compte, moi je ne veux que kiffer avec el mekla lebnina, el jaou, ou qaada m'aa es'hab. Le reste, c'est du zammar ya boulis.
Par Davideden (Davideden) le mardi 07 février 2006 - 04h06: |
Emile,
Les Danois mangent de la vache, un animal sacre pour les Hindous!!
C'est une bonne chose que les Hindous soient pacifistes!!
Manger 1 animal sacre me semble etre encore pire que de se moquer d'1 prophete.
Par Nao (Nao) le mardi 07 février 2006 - 05h13: |
Connaissez vous the Jewish Refugees from Arab Countries (JRAC) project?
Celui devrait interesser nombre d'harissiens (dt Davideden) et autres Juifs issus du monde arabe et qui ont subi spoliation, confiscation de leurs biens et violences..
J'ai rencontre hier a NY Gina Bublil Waldman une Juive lybienne qui se bat pr que soit reconnu le statut de refugie d'un million de Juifs originaires des pays arabes.
J'ai egalement assiste a la projection du film the forgotten refugees (www.theforgottenrefugees.com) a l'American Sephardi Federation.
L'objectif de Mme Waldman avec d'autres est de rassembler au niveau NATIONAL et MONDIAL un max de temoignages de Juifs persecutes (comme l'a fait Steven Spielberg avec les rescapes de la Shoah) dans les pays arabes 1/ pour que leur Histoire ne soit pas oubliee 2/ pour que la spoliation de leurs biens soit reparee ou au moins reconnue..
La reconnaissance du statut de refugies de ces Juifs peut servir a contre-balancer les demandes des Palestiniens deplaces (qui pretendent avoir le monopole de ce statut) a la table des negotiations. Ceci a donc une importance historique et politique capitale.
Aussi j'encourage ts ceux qui ont quitte leur pays natal dans des conditions difficiles a se manifester a WOJAC (World Organization of Jews from Arab Countries). Vous pouvez remplir le formulaire sous http://www.americansephardifederation.org/PDF/sources/JRAC/ClaimsForm.pdf.
Aussi ne ratez pas cette opportunite historique et faites vous connaitre!
PS: ci-dessous plus d'infos en anglais.
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Project Statement
The American Sephardi Federation (ASF), in cooperation with Justice for Jews from Arab Countries (JJAC), the World Organization of Jews from Arab Countries (WOJAC), and other organizations, is participating in an effort to document the human rights violations against Jews from Arab countries who were forced to flee their homes, and to chronicle their experience in order to create an enduring record of this historic injustice.
Who Are the Jewish Refugees from Arab Countries?
The expulsion and exodus of over 850,000 Jews from Arab countries is among the most significant yet little known injustices against humanity of the past century. For hundreds of years, and in many cases for millennia, Jews lived in countries such as Algeria, Egypt, Lebanon, Libya, Morocco, Syria, Tunisia, Iran, Iraq and Yemen. In fact in several of these countries the Jewish population was established long before what has become today’s local population or over 1,000 years before the advent of Islam. From the seventh century on, special laws of the Dhimmi (the “protected”), later known as the Covenant of Omar, subjected the Jews of the Middle East and North Africa to prohibitions, restrictions and discrimination and the harsh conditions of inferiority. Many Jews did manage to prosper despite these circumstances including occupying high government positions.
Discrimination against Jews in Arab countries took a dramatic turn for the worse in 1948 after the birth of the State of Israel. Between the 1940s and 1980s, the Jews of Arab countries endured humiliation, discrimination, human rights abuses, organized persecution and expulsion by the governments of the countries of their origin.
Mass Violation of Human Rights
During this time, Jewish property was seized without compensation, Jewish quarters were sacked and looted, and cemeteries were desecrated. Synagogues, Jewish shops, schools and houses were ransacked, burned and destroyed, and hundreds of Jews were murdered in anti-Semitic riots and pogroms. Of the over 850,000 Jewish refugees who left Arab countries, approximately 600,000 sought refuge in the State of Israel and were resettled there at great expense. Arab states have refused to acknowledge these human rights violations and provide relief to the hundreds of thousands of Jews who were forced to abandon their homes, businesses and possessions as they fled those countries.
In fact, as a result of the creation of the State of Israel, official records indicate that approximately 700,000 Palestinian Arab residents fled in order to escape the attacking Arab armies that promised to wipe Israel off the map.
Project Background and Context
The American Sephardi Federation is participating in the worldwide effort to create a comprehensive database of claims for the over 850,000 Jews who were displaced, lost property and other assets. Claims are estimated to run into the tens of billions of dollars. Several thousand affidavits were successfully compiled in 1969, and today these original documents are in desperate need of preservation. Other organizations actively involved in this effort are the World Organization of Jews from Arab Countries (WOJAC), Justice for Jews from Arab Countries (JJAC), The Conference of Presidents of Major American Jewish Organizations and the World Jewish Congress
Considerable attention was placed on claims of Arabs displaced during Israel’s 1948 war of Independence, however little was conveyed about the displacement and suffering of Jews from Arab countries. The issue of restitution finally gained some formal support after former President Bill Clinton spoke in July 2000 of establishing a compensation fund. In an interview with Israeli television immediately after the issue of the rights of Jews displaced from Arab lands was discussed at Camp David II in July 2000, President Clinton stated clearly that ‘‘[t]here will have to be some sort of international fund set up for the refugees. There is, I think, some interest, interestingly enough, on both sides, in also having a fund which compensates the Israelis who were made refugees by the war, which occurred after the birth of the State of Israel. Israel is full of people, Jewish people, who lived in predominantly Arab countries who came to Israel because they were made refugees in their own land.’’.
Looking Forward
In the near future, legislation will be reintroduced in the U.S. Congress to make it US policy to mention “Jewish refugees” whenever there is a mention of Palestinian refugees in any official documents or resolution including at the UN.
“The Senate urges the President to…
(1)to the United Nations and all United States representatives in bilateral and multilateral fora that, when
the United States considers or addresses resolutions that allude to the issue of Middle East refugees, the United States delegation should ensure that—
the relevant text refers to the fact that multiple refugee populations have been caused by the Arab-Israeli conflict; and
any explicit reference to the required resolution of the Palestinian refugee issue is matched by a similar explicit reference to the resolution of the issue of Jewish refugees from Arab countries; and
(2) make clear that the United States Government supports the position that, as an integral part of any comprehensive peace, the issue of refugees and the mass violations of human rights of minorities in Arab countries must be resolved in a manner that includes—
redress for the legitimate rights of all refugees displaced from Arab countries; and
recognition of the fact that Jewish and Christian property, schools, and community property was lost as a result of the Arab-Israeli conflict.”
The Joint Project
The aging generation of Jewish refugees who can tell the world what they endured during their flight from Arab lands and can produce documentary or testimonial evidence in support of their claims is dwindling. When they are gone, crucial evidence and eyewitness testimony will be lost forever. Time is of the essence. Hence, the American Sephardi Federation, in collaboration with Justice for Jews from Arab Countries, participates in a program to:
1) Reach out to Jewish refugees from Arab lands through synagogues, associations, and community groups, to facilitate the completion of claims for human rights violations and lost property. Complete the claims questionnaire and mail it to the American Sephardi Federation.
2) Make available a traveling exhibit that tells the story of the Jews from Arab lands and what they lost.
3) Collect as many new claims as possible and preserve the thousands of deteriorating claims that document and chronicle the extent of the human rights violations, losses, dislocation, abuse and anguish of the Jewish refugees from Arab countries. (The names of individuals filing claims will be held in confidence if so desired.)
4) Develop an information database structure for the storage and organization of claims records and supporting material.
To document and address this historic injustice, the ASF will need far-reaching support, financial and otherwise, from the Jewish community at large and from individuals who can chronicle the extent of the tragedy of Jewish refugees from Arab countries.
The Jewish Refugees from Arab Countries Exhibition is available for rental to communities and organizations. For information about creating a program or renting the traveling exhibit for your community, or to register claims, please contact the American SePhardi Federation:
15 West 16th Street New York, NY 10011 USA
Tel 212-294-8350
Fax 212-294-8348
info@americansephardifederation.org
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mardi 07 février 2006 - 05h40: |
Ya Breitou, mon père disait: "ECHNOUA LE EGHRIQ" Quelle profondeur que ta dernière réflexion "ETRE HARISSIEN" nous démontre! En effet il y a la réflexion et il y a l'évolution et comme tu le dis on ne sait pas ce qu'il sera de la communauté Harissienne, mais de dire que "Le vrai Juif tune aura disparu dans quelques années"? Ces paroles me vexent car nous avons encore beaucoup à écrire. Comme tu dois le savoir, la règle spirituelle est plus généreuse que les hommes de la terre, car elle laisse la vie à ceux qui n'ont pas terminé leur travail sur cette terre. Ce que tu dis là et de par ton insinuation, m'a même un peu inquiété. Veux-tu dire que tu n'as pas l'intention de terminer avec nous le travail?
Quant à moi, j'ai déjà placé ma demande d'extension de mes jours sur cette belle terre pour justement tenir le coup avec toi et ne pas te laisser à toi seul de terminer le travail soit: de passer l'héritage que nous ont laissé nos ancêtres à notre progéniture.
Je t'informe du progrès que mes enfants ont déjà fait: Mon grand fils et ma fille et leurs enfants avait pris des vacances en Tunisie et ont rasé les routes pour découvrir les villes et les villages, du nord au sud et de l'est à l'ouest pour enfin goûter notre passé et le transformer en futur. Tu vois, nous ne sommes pas des kiffeurs mais des kifkifs.
Quant à l'identité des Harissiens et du Tune, et que Dieu protège notre ami Slim qui à bien décrit les valeurs ancrées en nous. Je le cite: "L'esprit Tune, auquel j'ai fait référence est celui des Juifs Tunisiens que je connais et que je respecte: Joie de vivre, un juste milieu, un respect des différences, une langue Felfel Har mais jamais malintentionnée:" En décrivant l'esprit tune Slim a en fait décrit une majeure partie de ce qui constitue l'Harissien et ses valeurs et pour ajouter à ces dires, j'ajoute les paroles de Simon Baroukh, que Dieu bénisse son âme, qui disait:
" Donne aux Tunes leurs rabbins, leur couscous, le merguez et la boukha et ils seront toujours heureux." J'ajouterai même entre les différents groupes sociaux et économiques des Juifs et des Musulmans il y avait l'esprit de tolérance et de générosité qui régnait toujours. La bouffe jouait un rôle considérable dans la société tune jusqu'à ce jour, à croire que tous étaient alimentés par cette nourriture qui crée la joie et la gaîté.
Breitou dit:" s'il n'est pas trop tard, se recycler, ce qui est impensable à mon avis." Mais mon cher khouya l'Aziz, rien ne nous empêche de nous recycler mais je t'en prie, restons Tunes, ce qui avait fait et fait encore notre charme.
Breitou dit encore "Les jeunes nés et élevés de parents tunes ne sont pas enclins à prendre la relève. Ils sont nés ici, donc ils ne peuvent plus parler de ce qu'ils ne connaissent pas de l'ancien pays de leurs géniteurs. Mellah raha.
Pourquoi mon cher, a-t-on pris intégralement la relève de nos parents? Je ne crois pas, nous avons inséré aussi nos expériences. Tu verras, sème sans penser à ce qu'il adviendra. Rappelle-toi de la chanson "che sera, sera" et pour terminer je te dirais mon cher Breitou, notre ami respectable et Aziz voici quelques proverbes " Al Ein Tedzara Elf Ein "(un amour d'une personne attire mille amours) "Ched Dinek Ou Rabbi Ie'nek" (Tiens ta foi et Dieu t'aidera)